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jeudi 28 juillet 2022

Nouvelles du deuxième trimestre

Quelques jours après la publication de mon précédent article, j'ai eu le COVID. Cette cochonerie s'est installé dans mon foyer et a touché tout le monde, adultes et enfants.


Si fin mars j'étais relativement confiant concernant ma participation et ma réussite au Tour du Mont Blanc, sentant que j'étais sur le fil mais du bon côté du fil, le mois d'avril a mis fin à tous mes espoirs. La maladie m'a impacté pendant plus d'un mois. Je n'ai pratiquement pas pu rouler en avril et en repartant d'aussi bas début mai, avec de la fatigue résiduelle, c'était impossible pour me préparer. J'étais en souffrance sur des sorties de 70 kilomètres pour encadrer les jeunes du Lyon Sprint Evolution, avec 300 mètres de dénivelé. Plutôt que d'aller droit vers la blessure, j'ai abandonné 2 mois et demi avant l'épreuve. Ce qui est "amusant", c'est que j'ai renoncé en mai 2022 à participer au Tour du Mont Blanc 2020 (reporté en 2021 puis en 2022). Ce n'est pas tous les jours qu'on peut renoncer à quelque-chose qui aurait du se produire deux ans plus tôt.

Fin avril, malgré le COVID, j'ai eu l'opportunité de grimper le mur de Huy et la côte de La Redoute. Deux journées différentes. La pente est vraiment impressionnante dans le mur de Huy, je crois que tant qu'on a pas vu soi-même ce qu'est une pente à 30%, on ne peut pas se rendre compte.

J'ai traîné ma misère les mercredi après-midi pour encadrer les jeunes. Fin juin, après 8 années d'encadrement, j'ai tiré ma révérence comme prévu. J'ai reçu de très gentils messages de parents et d'autres encadrants, qui apprécient ma pédagogie et mon sens du cyclisme. J'ai terminé mon dernier briefing en souhaitant aux jeunes de mon groupe de se faire plaisir sur un vélo. Franchement, il existe tellement de disciplines : la route, le VTT, la piste, le cyclocross, le gravel, le trial, le BMX, ... et tellement de mode de pratiquer ces disciplines : en compétition, en randonnée, seul, en club, avec des amis, en famille ... tellement de durées entre une sortie / épreuve d'une heure et une sortie sur plusieurs jours / épreuve ultra ... je leur ai conseillé de découvrir ce qui leur fait plaisir, de varier leur pratique et de ne pas rester dans le seul moule de la route. J'espère que dans 10 ans ils seront encore sur un vélo, quelle que soit leur pratique.


D'ailleurs, vous connaissiez les épreuves de 24 heures ? Il existe désormais des épreuves "last (wo)man standing" : un circuit est défini à l'avance, il y a un délai à respecter pour faire un tour de circuit ... le/la vainqueur est le/la dernier(ère) à effectuer un tour de circuit dans le délai imparti. Prenons par exemple un circuit de 30 kilomètres et un délai d'une heure : le/la vainqueur sera le/la dernier(ère) à réussir à effectuer cette boucle en moins d'une heure. Chaque heure, tant qu'il restera plusieurs concurrent(e)s, les participant(e)s repartiront pour un tour supplémentaire ... Ca peut durer plus ou moins longtemps, impossible de savoir à l'avance. Vraiment, je crois qu'il existe de tout pour se faire plaisir, il faut essayer jusqu'à trouver.

Début juin puis début juillet, j'ai effectué deux sorties dans les Alpes. Fin juin je suis monté jusqu'au col de la Croix de Fer, depuis Saint Jean de Maurienne. 30 kilomètres d'ascension qui m'ont fracassé et confirmé que j'étais très loin d'avoir le niveau pour effectuer le Tour du Mont Blanc. C'était la troisième fois que je franchissais ce col, après 2005 (en venant du col du Mollard) et 2015 (en venant de Saint Etienne de Cuines et en passant par le col du Glandon). Cette fois c'était la veille du passage des pros sur le Critérium du Dauphiné, j'ai bénéficié du fléchage du parcours et de la présence de quelques camping-cars de supporters ... sans avoir de circulation car ce col un jour en semaine mi-juin c'est assez tranquille.

Un mois plus tard, début juillet, j'ai gravi le Cormet de Roselend au départ de Beaufort. Un dimanche de vacances scolaires, la route était bien plus chargée. Beaucoup de motos, des voitures, des camping-cars, quelques cyclistes, ... rien à voir avec le col de la croix de fer un mois plus tôt. J'avais déjà effectué cette ascension en 2011 au cours de la Haute-Route. A la descente, je suis rentré par le col du Pré. J'ai pris une claque encore plus grande que le mois précédent : le paysage est incroyable autour du barrage de Roselend jusqu'au Cormet et jusqu'au col du Pré (ainsi que dans la descente vers Arêches). Il y a des chalets entre le barrage de Roselend et le col du Pré, clairement si un jour je devais stopper le rythme effréné de ma vie et prendre du repos dans un endroit apaisant, j'irais à cet endroit. Heureusement que c'était beau, car j'étais déjà dans le dur pour grimper jusqu'au Cormet, alors plusieurs fois dans l'ascension du col du Pré je me suis dit que j'étais le roi des idiots d'avoir voulu prendre cette ascension au lieu de rentrer tranquillement par la route classique du col de Méraillet. C'est vraiment beau, mais c'est aussi vraiment dur quand on a pas le niveau.

Je vais essayer de retourner en montagne plus souvent. Ces dernières années, j'y suis très peu allé. En fin d'année dernière je suis retourné à l'Alpe d'Huez et au Mont Ventoux, cette année je viens de faire le col de la croix de fer et le cormet de Roselend. Je me rends compte à quel point j'aime rouler en montagne et que ça me manque.

Sinon, cette année, une grimpée aura lieu fin août entre Couzon au Mont d'Or et le Mont Thou. L'ascension part du village dans lequel je réside, dans lequel j'ai installé ma société ... qui gère désormais mes sites dont cols-cyclisme.com. Quand j'ai eu vent de cette organisation, que j'ai vu que c'était le club de l'ECOV qui effectuait l'organisation, j'ai évidemment sauté sur l'occasion pour leur proposer un partenariat. Je ne pouvais pas ne pas soutenir une grimpée cycliste qui se créée au départ de mon village. Sauf imprévu, si vous venez y participer, vous devriez m'y voir. Si vous me cherchez dans le classement, regardez plutôt en bas. Je n'ai pas le temps de rouler en ce moment et le mois d'août ne sera pas mieux que les mois précédents. Mais sauf imprévu, je participerai et tâcherai de prendre du plaisir y compris dans la pente à 15% de la montée Georges Lyvet.

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Consultez mes sorties au col de la croix de fer, au cormet de roselend et au col du pré.

samedi 2 avril 2022

150 000ème kilomètre et nouvelles du premier trimestre 2022

Le premier trimestre de l’année 2022 vient de se terminer. Si mon activité professionnelle et ma vie familiale ne me laissent que peu de temps pour faire du vélo, je profite de chacune de mes sorties pour améliorer ma condition physique.

Cette fin de mois de mars, j'ai passé le cap des 150 000 kilomètres à vélo enregistrés par mon compteur. Ou plutôt par mes compteurs successifs, puisque plusieurs compteurs se sont relayés depuis octobre 2014, le premier mois où j'ai commencé à noter les kilomètres effectués. Si depuis 2019 je suis loin des 10 000 à 12 000 kilomètres annuels des années précédentes, le cumul des kilomètres grimpe toujours mois après mois. Le 150 000ème kilomètre étant passé, je me dirige désormais vers le 200 000ème kilomètre.

Le Tour du Mont Blanc, sur lequel je suis inscrit depuis décembre 2019 et qui a été reporté depuis, figure toujours à mon calendrier pour ce mois de juillet. J’espère que l’épreuve aura bien lieu et ne sera pas reportée une fois de plus.


Fin mars 2020, avec 3000 kilomètres au compteur de l’année en cours et 7600 kilomètres l’année précédente servant de base, je me sentais en très bonne forme et j’estimais n’avoir jamais été aussi bon si tôt dans l’année. Cette année 2022, je n'ai que 1640 kilomètres à la même date. 430km en janvier, 560km en février et 650km en mars, avec une base de 2400 kilomètre l’année dernière. Pourtant, mes valeurs de puissance et les chronomètres en montée sont presque aussi bons qu'en 2020. J’avoue ne pas comprendre comment c’est possible, et ne pas savoir si j’ai encore une grosse marge de progression pour les mois à venir ou si je suis déjà proche de mon plafond, mais je vais faire ce que je peux pour poursuivre l’amélioration de mes performances jusqu’au mois de juillet en utilisant du mieux possible le peu de temps disponible pour rouler.


L'année dernière, en novembre, j'avais effectué ma première sortie de plus de 100 kilomètres depuis juin 2020. Je n'avais jamais eu une aussi longue période sans sortie de plus de 100 kilomètres. En consultant mes carnets d'entraînement, j'avais trouvé 224 sorties d'au moins 100 kilomètres. Jusqu'alors, la plus longue période sans sortie de 100 kilomètres était de 8 mois. En ce début d'année 2022, j'en ai déjà effectué 2 ... c'est moins que les 7 du premier trimestre de 2020, mais c'est mieux que les 0 du premier trimestre 2021.

Les mercredis après-midi, je poursuis l’encadrement des jeunes du Lyon Sprint Evolution. Dans un planning serré, c’est à la fois une contrainte et une opportunité. D’un côté, les 3 heures que je consacre à cet encadrement ne sont pas très productives : si je roulais ce laps de temps « pour moi » ma progression serait plus efficace. D’un autre côté, ça me force à rouler le mercredi après-midi alors que sans ça je ne roulerai probablement pas donc ma progression serait moins efficace.

C’est la 8ème année consécutive que j’encadre des jeunes le mercredi après-midi. Il y a de grandes chances pour que ce soit la dernière de la série. En effet, je me tourne vers de nouveaux projets professionnels et je ne serai bientôt plus disponible le mercredi après-midi. Je souhaite cependant conserver une licence d'encadrement, notamment pour ne pas perdre le bénéfice de la formation effectuée et ne pas devoir refaire une formation complète si je souhaite reprendre l'encadrement dans quelques années ... peut-être quand mes enfants auront grandi et qu'ils seront en âge de rejoindre le club pour se former le mercredi après-midi.