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dimanche 29 août 2010

Prix de Chavannes : des crampes du début à la fin

Au lendemain de mes péripéties footballistiques et de mon expérience scientifique sur la résistance du corps humain par rapport à un bloc de glace, je suis allé courir au prix de Chavannes sur Reyssouze. Au réveil ce matin, j'étais assez surpris : mon genou ne me faisait absolument pas souffrir et semblait aller bien, en revanche mes muscles me tiraient dans tous les sens. Les jambes étaient les plus touchées, les courbatures y étant vraiment importantes. Les bras et les épaules n'étaient pas en reste, la faute à un concours de "celui qui marche sur les mains le plus longtemps" ...

Je suis tout de même aller courir : en général les courbatures disparaissent pendant l'échauffement. Là, je pense qu'elles étaient trop importantes : elles n'ont pas disparues et se sont rapidement transformées en débuts de crampes. J'ai pris le départ à l'arrière du peloton, et y suis resté toute la course non pas par choix mais par incapacité physique à remonter le paquet ... je profitais des quelques moments de répit non pas pour remonter me replacer, mais pour boire et me ravitailler.

Pour vous raconter le déroulement de la course :
- le départ a été très nerveux et très rapide : il y a eu 2 chutes dans le premier tour
- le peloton roulait quasiment tout le temps en file indienne, c'était étiré en permanence
- le peloton se morcelait régulièrement sous l'effet du vent et des attaques : c'était plein de petits groupes de 6 ou 8, chaque groupe rejoignant à chaque fois celui de devant au prix d'une chasse plus ou moins longue
- un groupe de 6 a fini par se détacher en plusieurs temps : d'abord 2, puis un coureur seul, puis un groupe de 3 (il me semble que ça s'est fait comme ça, je n'en suis pas vraiment sûr)
- il y a eu un énorme coup d'accélérateur à 20km de l'arrivée qui m'a été fatal : nous sommes une dizaine de coureurs à avoir sauté lors de l'accélération, on est 2 à être revenu au prix d'un énorme effort mais on a sauté peu de temps après, sur un nouvel assaut

Je termine aux alentours de la 40ème place, loin derrière le peloton car j'ai terminé tranquillement après avoir lâché prise. J'ai hésité à abandonner sans faire le dernier tour, mais je déteste abandonner donc j'ai continué jusqu'au bout malgré les crampes qui ne me lâchaient pas.


9 commentaires:

  1. es ce que tu avais ton Power Balance???

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  2. Non, je ne le porte plus : je n'aime pas avoir d'objet à mon poignet ... de toute manière, il n'est pas écrit qu'il est efficace contre les crampes ^^

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  3. Ah le foot... le meilleur ennemi des jambes du cycliste.
    Ça te servira de leçon pour la prochaine fois :)

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  4. Bonjour Florent.
    Quitte à me répéter es-tu seul de ton club à courir ce prix de Chavannes?
    Quand j'étais plus jeune, je n'aimais jamais être seul dans une épreuve de ce genre, en général je ne les finissais pas.
    A lire tes récits, les courses ressemblent à des galères.
    Prends tu vraiment du plaisir?
    Guy

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  5. C'est vrai ce que dit Guy, je suis un lecteur régulier et j'ai l'impression que tu es tombé dans une certaine routine, dans lesquelles les courses se succèdent, sans réel enjeu ni plaisir.
    Les cyclosportives ne te tentent pas ? Ni les sorties en groupe avec le club ? Ce sont des simples questions, et si tu es un homme de circuit et que tu y prends ton plaisir, c'est très bien (mais ce n'est pas forcément ça qui transparaît de tes posts).

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  6. @Rodolphe : en effet, le foot n'est vraiment pas recommandé, à fortiori quand les muscles n'ont pas l'habitude de cet effort particulier ! J'ai retenu la leçon.

    @Guy : je t'avais répondu dans un précédent post qu'en général j'étais seul sur les courses. Hier j'avais un équipier mais je n'étais pas en mesure moi de l'aider ... et face aux crampes il ne m'étais pas d'un grand secours.
    C'est sur qu'avoir un équipier est motivant, et permet de donner une dimension tactique à la course ce qui la rends plus excitante et donc plus motivante.
    Cette année les courses sont en effet des parcours du combattant, je ne prends pas souvent de réel plaisir à courir, surtout quand je ne pèse pas sur la course comme je le faisais l'année dernière, en revanche j'apprécie toujours ces jours de course ou pendant toute la journée je pense uniquement au vélo (faire le sac, le trajet, s'échauffer, courir, se changer, revenir, défaire son sac) et à rien d'autre. Les années se suivent et ne se ressemblent pas : l'an dernier j'avais fait une belle saison en étant souvent aux avants postes, cette année c'est en dents de scie.

    @hop : en effet, les courses se succèdent sans enjeu. J'en avais analysé les causes dans un article début juillet : http://blog.ligney.com/2010/07/une-question-dobjectifs.html
    Concenrnant ma préférence entre les circuits en boucle et les cyclosportives, il y a ce que je préfère et là ou je suis le meilleur :
    - je préfère les cyclosportives car tourner en rond comme un poisson rouge n'est pas marrant
    - je suis meilleur sur les courses en circuit car je m'y livre à fond plus facilement, sachant exactement quel braquet utiliser et à quels moments récupérer, au fil des tours et des années
    L'an dernier je prenais du plaisir à courir sur circuit car j'étais systématiquement à l'attaque et pesais de tout mon poids sur les courses. Cette année je subis une course sur 2, donc forcément je m'y amuse beaucoup moins.

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  7. "Mouhai n'exagérons rien tout de même": peut-être devrais tu allé prendre quelques cours au centre Laurent Fignon?

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  8. Tu peux me critiquer tant que tu veux, et critiquer Laurent Fignon autant que tu le veux (encore qu'à mon gout, critiquer un mort ne se fait pas, aussi pourri soit-il, car il ne peut pas se défendre et donner sa version des faits), mais lui comme moi sommes capables de ne pas faire une faute d'orthographe aussi grossière que ton "devrais tu allé" visible comme le nez au milieu de la figure dans une phrase ne comportant que 18 mots !

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  9. Oui je parle mal le français car je n'ai pas fait d'étude.

    Donc je peux être méprisé par des gens comme toi...

    Tu manques un peu d'humour dans tout les cas!

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