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samedi 16 juillet 2011

Sortie escamotée

Aujourd'hui je comptais faire une longue sortie, entre 120 et 140km dans le Beaujolais, avec le franchissement de nombreux cols, afin de m'habituer à faire de longues heures de selle. J'avais préparé mon parcours dans ses grandes lignes, j'avais préparé mes affaires hier soir, afin de pouvoir partir rouler relativement tôt : j'aurai ainsi pu rouler "à la fraiche" et serai rentré pour le final du tour.

Mais parfois tout ne se passe pas comme on le souhaite : je me suis réveillé le matin avec un gros mal de gorge ! J'avais déjà commencé à ressentir ce mal hier soir ... mais ce matin c'était bien plus important. Pour en avoir déjà fait un paquet dans le passé, je suis presque sûr que c'est une pharyngite. Je n'ai pas voulu aggraver la situation, donc j'ai préféré reporter ma grande sortie à un autre jour, afin de ne pas me fragiliser et ensuite trainer cette maladie pendant plusieurs semaines.

Je suis monté chez Julien afin d'effectuer une sortie tranquille en sa compagnie. Il est en début de reprise (c'est pour dire !) après 2ans d'arrêt. Je l'ai retrouvé devant chez lui comme convenu, avec un invité surprise : un caniche nous a accompagné sur les 500 premiers mètres pourtant en faux-plat descendant ... il courrait vite le bougre !

caniche

Après être descendu sur les quais, on s'est échauffé en discutant, avant que Julien ne se range dans ma roue afin de gérer ses efforts. J'ai roulé au train, très régulier, poussé par le vent du Sud. Je roulais en étant vraiment facile, le but pour moi étant juste de tourner les jambes sans me fatiguer, et sans que mon compagnon de route ne tape dans ses réserves.

profil

On a filé ainsi, sans dépenser trop d'énergie, jusqu'à Trévoux. Là, on a fait une montée jusqu'au plateau de la Dombes à un bon train : j'ai accéléré l'allure car un camping-car nous suivait et ne pouvais pas nous doubler. On est redescendu sur Reyrieux où on a pris de l'eau fraiche, avant de rentrer par les quais de Saône.

Sur les quais, j'ai mené un train régulier et assez rapide malgré le vent de face : j'étais très frais car j'avais fait peu d'efforts avant ça. J'ai donc pu rouler à 30km/h vent de face sans le moindre soucis. On est remonté par Bocuse, une montée que je connaissais par coeur à l'époque où j'habitais chez mes parents, mais que je n'ai (presque) plus emprunté depuis mon déménagement il y a 15 mois.

julien et moi

Après avoir laissé Julien chez lui, 2km de descente m'ont ramené chez moi sans forcer. Je suis satisfait de ma sortie, qui m'aura permis de roulotter sans me fatiguer et donc sans aggraver ma maladie. Je suis en revanche déçu de ne pas avoir pu mener à bien mon projet initial de longue sortie vallonnée ... mais ce n'est que partie remise !

Consultez notre sortie.

1 commentaire:

  1. Salut ton colegue s'emble avoir un phisique de coureure , il faut le motiver pour qu'il roule plus ; apparament vous ete nombreux a pedaler vers chez toi.

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