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vendredi 30 septembre 2011

Haute-Route 2011 : le bilan

Un mois après la fin de l'édition 2011 de la Haute-Route, il est temps pour moi d'en dresser le bilan.

Météorologique :
On a eu une semaine magnifique, il faisait suffisamment chaud pour ne pas avoir besoin de coupe-vent dans les descentes, mais pas trop chaud non plus en dehors de quelques passages dans les fonds de vallée (du côté de Bourg Saint Maurice, et de la vallée de la Maurienne). De même, le vent a été relativement clément, en dehors de quelques moments : la vallée de la Maurienne et l'étape de la Bonette ont été particulièrement exposées au vent ...

Sportif :
Le niveau a été relevé, avec la présence de quelques cyclosportifs reconnus. Il suffit de voir le classement général final pour voir qu'il y avait un noyau d'une dizaine de coureurs qui se sont battus pour les premières places et les places d'honneur, l'écart ensuite est impressionnant. Le niveau sportif des premiers était donc excellent, et le niveau global était également bon puisqu'il y a eu peu d'abandons et de hors délais.

Humain :
J'ai rencontré un nombre incroyable de personnes enrichissantes. Aussi bien du point de vue des coureurs : j'ai passé des moments incroyables en chambrée (merci Arnaud, Nicolas et Olivier) que sur le vélo (merci à l'équipe vélo101, à Steffan, à Will, à Gregor, à Jaka, à Hiroshi, à Peter, à Benjamin, à Karine, à Stéphanie, et à tous ceux avec qui j'ai roulé et dont j'ai oublié les prénoms). Aussi bien du point de vue de l'organisation, où j'ai rencontré des personnes incroyables, très à l'écoute et toujours en train de faire leur maximum pour les coureurs. Je donne une mention spéciale au service presse, que j'ai beaucoup côtoyé et qui m'a accueilli comme l'un des leurs dès les premières minutes (merci Julie, Marie, Adam, Hannah, Thierry, Manu, et ceux dont je n'ai jamais su le prénom). Enfin il y a les rencontres avec les gens autour, comme les kinés, Philippe de Velo101, des personnes au sein des stations, les motards, les bénévoles ...

Sécurité :
La sécurité était excellente : il y avait des signaleurs à tous les carrefours. Ils étaient toujours bien placés et faisaient parfaitement leur boulot. Quand aux motards, ils étaient juste incroyables : jamais trop près, jamais trop loin ... toujours très prévenants envers nous. J'en ai remerciés quelques-uns au cours des convois sécurisés, car vraiment ils ont fait un boulot remarquable et qu'un merci ne fait jamais de mal à dire. J'ai encore en mémoire, un mois après, l'attention que m'a porté le motard lors de mon incident dans la descente de l'izoard ... croyiez-moi qu'avec lui à mes côtés quand je suis reparti, j'étais bien plus serein.
J'apporterai un bémol sur le point de la sécurité : les convois sécurisés en 1 seul groupe étaient stressants, quand le convoi était coupé en 3 groupes c'étaient plus sécurisant de mon point de vue.

Parcours :
Le parcours était bien tracé. Il proposait toute la légende des alpes, sauf l'Alpe d'Huez, la Croix de fer, l'Iseran, l'Agnel et Allos ... mais le menu était suffisamment copieux pour qu'on ne ressente pas de frustration liée à leur absence du parcours ! La seule montée que j'ai trouvée inintéressante a été celle des arcs : la route n'avait rien de beau ni de très difficile, la route était très large et n'offrait pas de point de vue (pour le côté "route pittoresque de montagne", il faudra repasser) et les meilleurs l'ont monté entièrement sur la plaque (preuve qu'elle était roulante). Les montées sur Pra-Loup et Auron n'étaient certes pas très prestigieuses, mais avaient l'avantage d'être pittoresques.

Alimentation :
Les ravitaillements étaient bien placés et copieusement fournis y compris pour les derniers arrivants. De même, l'organisation a très bien su s'adapter aux chaleurs et improviser des ravitaillements en eau en divers points quand le besoin s'en faisaient sentir. Pour ce qui est de l'alimentation en course, la copie de l'organisation était presque parfaite.
En revanche, en ce qui concerne l'après-course il y avait de gros points noirs : l'attente pour accéder à son plateau repas le soir était bien trop longue, et les repas étaient bien trop légers. On a mangé des pâtes, des pâtes, du riz, des pâtes ... mais pas de légumes ni de viande !

Hébergement :
On a alterné le chaud et le froid : on a débuté dans un bunker incommode, on a terminé dans le gymnase d'un collège (sauf certains qui comme moi se sont trouvés un hôtel à la dernière minute) ... on est passé par une auberge de jeunesse spartiate mais correcte, et par des logements de qualité (à Megève et aux arcs).
J'espère que pour l'année prochaine, l'organisation trouvera des logements corrects pour l'ensemble des étapes.

Personnel :
J'ai vécu une grande aventure qui m'a appris sur moi-même. J'ai rencontré des gens formidables et suis rentré avec énormément de souvenirs qu resteront à jamais gravés dans ma mémoire.
J'en profite pour remercier toutes les personnes qui m'ont encouragées par SMS (ma famille et mes amis), par twitter ou facebook (merci notamment aux #twittcyclos), ou par l'intermédiaire de mon blog. Vos encouragements m'ont vraiment fait chaud au coeur.

Et l'an prochain ?
Je ne sais pas encore si je participerai l'édition 2012. Ca dépendra essentiellement du parcours proposé : s'il est trop similaire à celui de cette année, je n'y irai pas. Ca dépendra également du tarif d'inscription.

Photos :
Vous retrouverez beaucoup de photos sur le site officiel. Vous trouverez également toutes les photos sur lesquelles j'apparais sur mon album Picasa.

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la Haute Route.

mercredi 28 septembre 2011

Entraînement du 24 septembre

Samedi je suis allé m'entraîner avec Rémy en début d'après-midi. La température était douce et le vent était léger, c'était agréable pour rouler. Pour ma part, je roulais sur le vélo de contre-la-montre tandis que lui était sur un vélo traditionnel.

On s'est retrouvé sur les quais de Saône, qu'on a remonté jusqu'à Neuville pour s'échauffer. On a emprunté la montée du boulodrome : je l'ai passé sans encombres, mais ai été obligé de passer le petit plateau pour la première fois depuis que j'utilise ce vélo ... le 53 était trop gros pour une telle montée, et m'aurait explosé les cuisses. Une fois sur le plateau de la Dombes, on a accéléré le mouvement afin de faire de l'intensité.



Sur la partie intensive, Rémy m'a impressionné : on roulait côte à côte à plus de 40km/h, et il tenait son rang malgré son handicap lié à l'utilisation d'un vélo traditionnel. Il finira par craquer dans une petite bosse, mais après de nombreux kilomètres ... dire qu'en début de sortie il me disait qu'il se sentait collé au goudron ces derniers temps et qu'il était à la peine dès que ça accélérait. J'en connais beaucoup (moi y  compris) qui aimeraient pouvoir dire qu'ils n'avancent pas quand ils roulent à une telle vitesse.

On est rentré par Reyrieux puis Neuville, en se relâchant. Sur les quais j'ai fait une seconde séance d'intensité pendant une dizaine de minutes avant de rentrer chez moi paisiblement.

Consultez le parcours de notre sortie.

Championnat Rhône-Alpes de CLM

Après une dizaine de jours de silence forcé, je peux enfin reprendre mon rythme régulier de publications sur mon blog. J'ai quand même pu rouler pendant cette période et vais m'attacher à rédiger les articles en retard.

Il y a 10 jours se tenait le championnat Rhone-Alpes FFC de contre-la-montre. Il s'agissait de ma troisième épreuve contre-la-montre de l'année : j'avais effectué un CLM par équipes début mai à l'occasion du Tour des Grands Ducs, ainsi qu'un CLM en côte dans la grimpée du col du Granon lors de la 4ème étape de la Haute-Route. Pour le premier de ces deux contre-la-montre, j'avais utilisé le vélo de chrono que je vais utiliser en cette fin de saison et les saisons à venir (puisque je l'ai acheté, contrairement au vélo que j'utilisais en 2009 qui m'avait été prêté par David).

Je me suis échauffé une vingtaine de minutes : j'ai roulé en discutant avec Grégoire M, un coureur du CR4C et lecteur de mon blog, que j'avais rencontré en début d'année lors de la course de Vienne. On a donc roulé en discutant, et 7 minutes avant mon départ je me suis rendu compte qu'il nous fallait rentrer et que je n'avais fait que roulotter ! On a fait un effort intense sur 2 minutes pour rejoindre le parking et la zone de départ, j'ai enlevé les affaires d'échauffement et me suis rendu vers la rampe de lancement. Un commissaire a vérifié la conformité du vélo, je suis monté sur l'aire de lancement, ai fait le vide dans ma tête et me suis concentré sur la course, rien que la course.

Je pars fort, mon départ est impeccable : je me sens bien et me met à bloc dès le début. Les premiers kilomètres se passent bien, j'ai en point de mire un coureur en train de s'échauffer, je garde un tempo régulier pour lui revenir progressivement dessus. Au bout de 6km, je commence à sentir l'effet grosse cuisse : ma machine jusqu'à présent impeccable s'enraye ... mes cuisses commencent progressivement à me bruler, je me rends compte que le vent est 3/4 défavorable, que je zigzague légèrement (je ne roule pas en parfaite ligne droite, mais dans un couloir d'une dizaine de centimètres de large) ... je reste concentré et ne me laisse pas influencer par ces éléments extérieurs. J'essaie de rouler le plus en ligne droite possible et ne me préoccupe pas du vent.

Les kilomètres suivants seront sur le même schéma : je vais choisir de maintenir une forte pression en croisant les doigts pour que mes cuisses tiennent jusqu'à l'arrivée ... je ne prends pas le risque de lever un peu le pied afin de récupérer et ainsi mieux repartir. Avec le recul, je me demande si ça n'aurait pas été une idée intéressante à exploiter. Je me fais doubler par le coureur parti 1 minute après moi au bout de 12 kilomètres, soit à peu près à la mi-course. Je pense être donc pas trop mal, mais je sens que je ne suis pas dans l'allure.

Dans la bosse du circuit (enfin, dans le long faux-plat montant, je ne pense pas qu'on puisse vraiment appeler ça une bosse), je tire gros et m'asphyxie. Je la passe avec beaucoup trop de braquet, tête de mule que je suis, et me retrouve obligé de profiter de la courte descente pour récupérer. La traversée du village me fait perdre un temps précieux : je n'avais pas repéré le parcours et les ralentisseurs, carrefours et ronds-point me font douter de mes trajectoires tous les 10 mètres. Une fois sorti, je me retrouve sur un parcours que je connais bien car emprunté sur une course en début de saison : j'y retrouve mes repères et un rythme convenable, d'autant plus que la descente puis la traversée du village, que je n'ai pas effectuée à fond (bien au contraire) m'ont permis de récupérer.

Je me livre de nouveau à fond sur les 4 derniers kilomètres, sans arrière pensée. A 600m du but je me fais doubler par le coureur parti 4 minutes après moi ... j'ai compris que j'étais en train de me prendre une raclée, mais suis resté concentré et motivé afin de me battre jusqu'au dernier mètre.

La déconvenue est assez sévère : je suis 46ème sur 52 dans ma catégorie, et 159ème sur 178 toutes catégories confondues. J'ai commis 2 grossières erreurs : d'abord je ne me suis pas échauffé comme il le faut pour un contre-la-montre ... ensuite, le fait de ne pas avoir reconnu le parcours m'a clairement fait perdre du temps, j'aurai pu bien mieux négocier la bosse et la traversée du village. Mes entraînements avant et après cette course m'ont montré que physiquement j'étais bien, et que j'avais le niveau pour faire un meilleur résultat.

Voici le parcours.

vendredi 16 septembre 2011

Entrainement contre-la-montre

A la veille des championnats rhône-alpes FFC de contre-la-montre, je suis allé m'entraîner sur le vélo de CLM que j'utiliserai demain. Il s'agit de celui que j'avais déjà utilisé début mai lors du CLM par équipes du Tour des Grands Ducs.

J'ai fait une trentaine de kilomètres à vive allure (39km/h de moyenne) dans de très bonnes conditions météorologiques. J'avais des sensations étranges, liées à la position et au fait de rouler avec un plateau de 53 au lieu de 52 habituellement. Mais au vu de la moyenne, mes sensations étranges n'ont pas trop gênées mon efficacité (qui me surprends d'ailleurs, je ne m'attendais pas à être si bien).

jeudi 15 septembre 2011

Séjour en Espagne

Peu de nouvelles cette semaine car je suis parti à Port-Aventura, en Espagne, avec des amis.

Au programme du séjour, des activités physiques et cardiaques mais pas de vélo : nous étions dans un des plus gros parcs d'attraction en Europe, et nous y avons enchaînés les grands-8 et les tours de chute-libre, tantôt la tête en haut et tantôt la tête en bas, tantôt avec des virages relevés et tantôt avec des loopings ...

En tout cas, le séjour a été sportif : quand on prends pratiquement 5G pendant 1 minute, qu'on se fait secouer dans tous les sens, c'est le corps entier qui travaille ... la nuque a été ultra-sollicitée tout comme le coeur.

On a eu une météo magnifique et on s'est tous bien amusés. Ca a été une super expérience.

lundi 12 septembre 2011

Sortie du 11 septembre

Dimanche matin je suis parti m'entraîner sous un ciel mi-gris mi-blanc, avec toujours un fort vent.

Comme samedi, je me suis échauffé quelques kilomètres en profitant d'un vent favorable, avant d'attaquer une phase avec une intensité plus importante.

J'ai d'abord effectué la grimpée du boulodrome de Neuville : comme hier en fin de sortie, j'ai mis un braquet assez important et l'ai enroulé en profitant de l'aide du vent pour grimper très rapidement. Une fois sur le plateau, j'ai poursuivi mon effort mais à eu cette fois à lutter contre le vent sur une dizaine de kilomètres. Le vent de côté m'a fait quelques frayeurs, il y avait de petites rafales qui s'engouffraient dans les cosmic et me déportaient dans le fossé.

Une fois à Reyrieux, j'ai emprunté les petites routes à l'abri du vent pour rejoindre Genay. J'y ai été tranquille, et j'ai pu y travailler quelques démarrages. Mes accélérations étaient nettes et franches ... dommage que ça ne me serve à rien sur un contre-la-montre et qu'il n'y ait plus de courses en ligne !

Le dernier tronçon entre Genay et chez moi s'est bien passé. j'avais le vent complètement de face mais j'ai pris mon mal en patience et ai roulé sans me poser de questions et sans y penser. Je suis de nouveau satisfait de ma sortie, je me sens bien, j'espère que ces bonnes sensations seront confirmées par de bons résultats dans les semaines à venir.

Consultez le parcours emprunté.

dimanche 11 septembre 2011

Sortie du 10 septembre

Samedi je suis allé m'entraîner sous un soleil de plomb et un vent balayant tout sur son passage.

Tout le long de la sortie, j'ai eu à faire face à un vent particulièrement pénible, changeant en permanence de direction, tantôt venant de la droite, tantôt venant de la gauche. C'était une vrai galère : en fonction des habitations et de la végétation, chaque trou entre deux entrepôts ou chaque entrée de champ offrant une ouverture dans une haie provoquait un changement de direction du vent sur 5m avant un autre changement de direction ... c'était épuisant mentalement, il fallait tout anticiper, repérer la moindre chose susceptible de provoquer une modification et s'y adapter. Je me suis fait surprendre plusieurs fois, notamment dans des ronds points où j'ai été à 2 doigts de me coucher sur le bitume. Les cosmic par grand vent de travers, c'est la galère.

Je me suis échauffé sur les quais de Saône, vent globalement favorable, sur 6 kilomètres. J'ai ensuite pris le vent de 3/4 face sur une dizaine de kilomètres, ce qui m'a permis de faire monter le cardio. Après Lozanne, je me suis planqué dans les bois afin de rejoindre Dardilly en passant par Dommartin.

Tout au long de la montée, j'ai simulé un contre-la-montre : j'ai donné (presque) le meilleur de moi-même. Ma fréquence cardiaque sur les 17 minutes de montée est de 172bpm, sachant que j'en ai gardé sous le pied. Je me suis senti vraiment bien, j'avais un coup de pédale excellent. Je n'ai jamais grimpé cette portion aussi vite, j'étais fluide, je passais sans la moindre difficulté les quelques passages un peu plus raide (9/10% sur une petite centaine de mètres) ...

J'ai relâché mon effort en haut de Dardilly, j'ai rejoint le pied de la bosse de Limonest, où je me suis de nouveau lâché : 6 minutes d'effort sur le 52x16 dans une pente aux alentours de 7%, poussé par un bon vent favorable ... c'est simple mon compteur n'est jamais descendu en dessous de 30km/h ! J'enroulais mon braquet, tout en souplesse, c'était royal. La encore, le cardio a flirté tout le long les 170bpm.

Une fois sur la route en balcon entre Limonest et St didier, j'ai relâché mon effort. J'ai rejoint la rocade des monts d'or et ses 2 petites bosses que j'ai grimpé tout en explosivité sur le 52x14. Malgré un vent défavorable j'avais l'impression de voler et de faire ce que je voulais. Le genre de sensations qu'on a pas tous les jours.

Le retour par les quais s'est bien passé. Je suis très content de ma sortie, j'ai l'impression que 15 jours après la fin de la haute-route, j'ai digéré les efforts accomplis dans les cols et ma forme a pris un sérieux coup de boost.

Consultez le parcours de ma sortie.

jeudi 8 septembre 2011

Nouvelle mise en page

Ce soir j'ai eu la désagréable surprise de voir que Blogger, le service de blog que j'utilise, avait complètement détruit la mise en page originelle de mon blog, celle qu'il a depuis plus de 4ans, pour la remplacer par une nouvelle. La nouvelle mise en page n'était pas du tout adaptée à mes articles, les images volaient par dessus les textes et les articles étaient plus ou moins illisibles.

J'avais passé beaucoup de temps à créer l'ancienne mise en page, que j'avais entièrement personnalisée. Si tous mes écrits sont restés, la mise en page et tous les paramétrages que j'avais fait ont été perdus.

Je ne peux pas remettre l'ancien modèle, à très (trop ?) forte dominante verte. La nouvelle dominante est donc bleue, il va falloir vous y habituer. J'ai réussi à trouver un paramétrage permettant à l'ancienne mise en page de se réafficher correctement dans la nouvelle.

Le vrai point positif, c'est que désormais mon blog dispose d'une version spéciale pour les mobiles. Je pense que tous mes lecteurs qui utilisaient leurs mobiles pour lire mes récits vont apprécier ...

mardi 6 septembre 2011

Haute-Route étape 7 : partie finale jusqu'à Nice

Pour consulter le récit de la première partie de la 7ème et dernière étape de la Haute-Route, je vous invite à lire mon article consacré à la partie chronométrée.


Une fois la ligne d'arrivée franchie, celle du parcours chronométrée, j'ai retrouvé quelques amis arrivés dans le groupe avant le mien ou dans mon propre groupe. Après quelques poignées de mains et accolades amicales en guise de félicitations, nous avons repris la route en direction de Vence. En effet, une liaison sur des routes ouvertes à la circulation nous attendait afin de rejoindre Vence, point de ralliement et de ravitaillement prévu par l'organisation, afin de patienter le temps que les routes jusqu'à Nice soient fermées pour permettre notre passage en toute sécurité.


Pendant la vingtaine de kilomètres de liaison, je n'ai vu que des sourires, que des gens heureux et souriants : la route avait beau être un petit faux-plat montant, personne ne se plaignait. Ca se félicitait dans toutes les langues, ça parlait du parcours et d'une participation l'année prochaine, ça regardait le paysage ... j'ai fait quelques photos et tourné une vidéo avec mon compagnon de chambrée Arnaud :

J'ai longuement discuté avec @HIROSHIFRANCHI, qui m'a confié avoir eu plusieurs fois envie d'abandonner mais s'être battu et ne regrettait pas de s'être fait violence pour aller au bout d'une telle aventure. J'ai bien rigolé en sa compagnie et en celle de son ami italien.


L'attente a Vence a été assez longue : environ 3h. On nous a distribué notre médaille de finisher et un polo ... qu'il a ensuite fallu transporter jusqu'à Nice dans nos poches. L'attente a été longue mais s'est bien passée malgré la chaleur : tout le monde a pu patienter à l'ombre en savourant un bon repas ou une bière (ou les deux pour certains dont je tairai le nom).


On a repris la route afin de rejoindre Nice en convoi sécurisé. Comme toujours j'étais dans les premières positions, entouré par les leaders des différents classements. L'ambiance était extraordinaire : ça blaguait à grands coups de bataille d'eau (merci les bidons remplis d'eau fraiche).



Nous étions encadrée par la gendarmerie, c'était parfaitement sécurisé, les routes étaient complètement dégagées de toute circulation. On a pu faire les 7km de la promenade des anglais en toute sécurité et en toute décontraction. Rouler au bord de la mer c'est toujours agréable, surtout qu'on avait vent dans le dos.

A l'arrivée, tout s'est enchaîné très vite : je suis passé une dernière fois sur la table de massage de @barakine, j'ai retrouvé @martialH (que je remercie pour son hospitalité), j'ai récupéré mes bagage, fait des photos avec les photographes officiels et de simples touristes ... certains sont partis se baigner dans la mer.


Le repas le soir était bien organisé mais manquait de convivialité. Chacun mangeait en famille ou entre-amis, chacun préparait son trajet de retour ... il n'y avait pas l'ambiance des repas des jours précédents. L'histoire était en train de se terminer. Pour les 250 coureurs, et la cinquantaine de personnes de l'organisation, une page venait de s'écrire et était en train de se tourner ...

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la Haute Route.

dimanche 4 septembre 2011

Préparation en vue des chronos

Un article ce dimanche pour mes deux sorties de la semaine :
- une quarantaine de kilomètres jeudi soir, entre le boulot et la nuit
- une quarantaine de kilomètres ce matin, sous quelques gouttes de pluie

J'ai passé les premiers jours de la semaine à récupérer : la Haute-Route a été longue et fatigante. Le retour sur Lyon a pris 8 heures et a également été fatiguant ... certes moins fatiguant physiquement qu'une étape, mais plus fatiguant nerveusement en raison de l'importance de la circulation et des nombreux ralentissements.

Jeudi soir, après 4 jours de repos, je suis allé tourner les jambes avec Rémy. Nous avons emprunté des petites routes paisibles, sans aucune circulation. Les sensations n'étaient pas très bonnes, j'avais mal aux jambes et le coeur montait rapidement dès le moindre petit effort. On a alterné les séquences tranquilles à discuter avec d'autres séquences studieuses à travailler à haute intensité. Sous la menace de la pluie, Rémy a pris un loooong relais de près de 3km à plus de 60km/h ... j'ai fini par exploser dès que je me suis fait sortir de son aspiration. J'ai pris 1m, puis 10m, puis 50 ... en moins de 10 secondes. Finalement on est rentré quelques minutes avant la pluie.

Ce dimanche matin, j'avais prévu de courir à Chanoz-Chatenay, mais mes mauvaises sensations, ma fatigue et la pluie annoncée ont eu raison de ma motivation. J'ai préféré faire un bon entraînement en vue de la saison de Contre-La-Montre : faire des efforts d'une vingtaine de minutes à haute intensité. J'ai retrouvé Rémy sur les quais de Saône, et nous avons effectué notre séance de travail ensemble. Cette fois les jambes et le coeur répondaient mieux : ce n'était pas transcendant mais c'était bien mieux que jeudi. A la fin de la plus grosse séquence de travail, après 2km de lutte entre nous à plus de 60km/h, j'avoue que mes jambes comme mon coeur étaient à fond et que j'avais mal ... mais j'ai vite récupéré de mes efforts, et quelques minutes plus tard, j'étais de nouveau pleinement opérationnel.

Je suis mitigé sur ces 2 sorties : j'ai envie de faire une bonne saison de chronos, la motivation est là, je sais que je suis capable de me mettre à bloc pendant les 20km que durent en général ces épreuves ... en revanche j'ai un gros doute sur ma capacité à dégager la puissance nécessaire à de bons résultats. J'ai l'impression de manquer clairement de puissance, et à quelques jours des premières épreuves c'est trop tard pour rectifier le tir. Tant pis, je tâcherai de faire du mieux que je peux et de prendre quand même du plaisir.