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samedi 26 janvier 2013

Il faut être givré pour faire du vélo en hiver

Ce matin, il faisait froid quand Julien est venu me chercher pour l'entraînement. -2° selon le panneau d'affichage situé à côté de chez moi. Peu importe, nous étions prêts à affronter le froid.


On a commencé par faire une portion à plat dans la Dombes. On s'est relayé afin de couper le vent de face qui gênait notre progression. Enfin, j'ai relayé Julien afin de lui permettre de souffler, mais c'est lui qui a fait les trois quarts du boulot en tête. Quand je n'étais plus à l'abri derrière lui, j'avais du mal à maintenir l'allure ... pourtant le vent était loin d'être fort !

Après une bonne heure et demi dans le vent, on a progressivement rejoint le pied des Monts d'Or. On s'est attaqué à la longue montée du Mont Verdun en passant par ma route préférée, la plus roulante et sans circulation. La vitesse à laquelle je grimpais était loin d'être phénoménale, mais j'étais moins collé au goudron que les semaines passées. J'ai même été agréablement surpris car je passais relativement bien les portions les plus pentues. Curieusement, les 2 moments où je me suis senti le plus à l'aise étaient les 2 (courtes) portions autour de 10%.


Les derniers kilomètres de montée étaient très sympathiques : le givre recouvrait tout autour de nous. On avait vraiment une belle vue. La descente a été fraiche, mais je n'ai pas particulièrement ressenti le froid. J'ai profité de 3 courtes bosses pour tester la résistance de mes genoux lorsque je les sollicite fortement : les 3 bosses se grimpent à bloc sur le gros plateau et durent entre 15 et 30 secondes. La première s'est très bien passée, mieux que ce que j'espérais. Un peu trop confiant, je me suis lancé dans la deuxième sur un développement beaucoup trop gros : je n'ai pas tenu 10" avant d'être planté sur place. Ca a calmé mes ardeurs. J'ai passé la 3ème, la plus courte, en mode "ça passe ou ça casse" ... et c'est passé. J'ai arraché les pédales sans ressentir de gêne au niveau des genoux, j'étais limité par mon coeur et par mes muscles qui me brulaient, mais mes genoux ne bronchaient pas.

On est rentré tranquillement chez nous. Je suis content de la sortie : non seulement je retrouve des sensations ces derniers jours, mais en plus je prend beaucoup de plaisir à rouler. Quand on sait que le plaisir est le moteur de ce sport, je pense être sur la bonne voie ...


Consultez le détail de notre entraînement.

1 commentaire:

  1. C'est la volonté d'affronter le froid qui va avant tout bien mener la sortie. Si on a pas cette volonté, rien ne passera comme prévu! Et à part ça, bien s'habiller et s'équiper en fonction du temps. Très contente pour vous, je connais également cette sensation de plaisir. Moi le vélo c'est ma passion!

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