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mardi 17 septembre 2013

TDFête : l'alimentation

Ce soir, je vais aborder le sujet de l'alimentation pendant le périple du Tour de Fête.
Pour l'ensemble des images de cet article : © Mickael Bougouin

Le petit déjeuner :
Le premier repas de la journée était pris dans les hôtels dans lesquels nous étions hébergés. Le groupe Accor Hôtels étant l'un des sponsors du projet, nous avons passé la grande majorité de nos nuits dans des hôtels de leur groupe. Le petit déjeuner des "Ibis budget" (autrefois appelés "Etap Hôtel") n'a rien de fameux, mais avait le mérite de nous caler le ventre pour la matinée.


Selon les religions et les contraintes (nous avions un diabétique et un végétarien), chacun prenait ce qu'il voulait. Personnellement, je mangeais du pain avec de la confiture ou du miel (plus les jours passaient, plus je consommais de miel). Je buvais plusieurs verres de jus de fruit (ou ce qui était censé en être, tant le jus d'orange à un goût chimique dans ces hôtels) et un bol de chocolat chaud.

Le repas du midi :
Le midi, nous mangions en pleine campagne. La plupart du temps, nous mangions au grand air sur des tables et des bancs mis en place par les personnes qui nous accompagnaient. Parfois, les municipalités nous accueillaient dans leur salle des fêtes, ce qui nous permettait de disposer de toilettes et d'une meilleure assise.


Les repas étaient préparés par nos deux intendants, qui certes étaient passionnés de cyclisme mais ont été restaurateurs au cours de leur carrière professionnelle. Chaque midi, ils nous composaient eux-même des salades composées, préparées avec soin pour notre plus grand bonheur. En plus des salades composées, nous avions différentes crudités, du pain frais et des fruits frais. Certains jours, ils nous gâtaient avec une tarte aux fruits.


Nous avons pris 3 de nos repas au macdo : lors de la journée de transfert entre les Pyrénées et la Bretagne, et sur les 2 chronos. Nous avons mangé dans ces trois fast-foods car ils nous ont invité. Nos restaurateurs ont ainsi pu se reposer lors de ces journées. Ils l'avaient bien mérité.

La collation de fin d'étape :
A chaque fin d'étape, nous avions le droit à une collation prise à sur la ligne d'arrivée. On posait nos vélos, on enlevait nos gants et nos casques, puis on se ravitaillait avant de rejoindre notre hôtel.


Pour nous désaltérer, nous disposions de verres de jus de raison et de St-Yorre (qui n'était pas sponsor du projet, le sponsor officiel sur l'eau étant Vittel). Au niveau des aliments, nous disposions de sandwichs divers (poulet, crudités, jambon, ...), et des fruits secs (dont je raffole, j'ai du en être le plus gros consommateur du groupe).

Le repas du soir :
Le soir, nous mangions dans des restaurants à proximité de nos hôtels. Comme nous débarquions à 50 dans ces établissements, le service était souvent assez long. Mais cette attene nous permettait de discuter entre nous : on ne s'isolait pas chacun dans nos chambres, nous restions tous ensemble de 8h du matin à 22h30 !


Contrairement à ce que beaucoup pourraient croire, nous n'avons eu que 2 repas avec des pâtes sur les 25. En général, nous mangions en alternance des lasagnes, du riz et des patates. Un soir sur trois. Ca nous a un peu fait râler au début, on disait "encore des lasagnes ?" ... mais finalement, on s'est habitué à ce rythme et on a très bien accueilli les entorses au roulement entre ces 3 plats.

Et sur le vélo alors ?
Oubliez les barres énergétiques. Malgré la présence de plusieurs parfums différents, au bout d'une semaine, vous ne pouvez plus mastiquer ces barres qui se ressemblent toutes. Notre principal aliment, c'était les biscuits St Michel (qui était également notre sponsor et nous avait approvisionné en masse). En gros, sur nos étapes qui duraient 8 heures en moyenne, je mangeais 3 barres énergétiques et 7 ou 8 madeleines.

Au niveau de la facilité d'utilisation, les madeleines doivent être ce qu'il y a de pire sur un vélo. Compressées dans vos poches arrières, elles s'émiettent. L'emballage plastique es galère à ouvrir, et une fois que vous l'avez ouvert la madeleine n'est pas pratique à attraper pour la manger. Ensuite, en rangeant l'emballage vide dans votre poche arrière, vous mettez des miettes de partout et votre poche se transforme en réservoir. Malgré ce tableau galère, c'était ce qu'on préférait tous !

Les boissons :
Sur le vélo, on buvait de l'eau. On a consommé beaucoup de bouteilles Vittel (notre sponsor). Mon grand regret est qu'une partie des ces milliers d'emballages de bouteilles d'eau (6L par étapes, soit 12 bouteilles,, multiplié par 25 cyclistes, multiplié par 20 étapes, on tourne autour des 6000 bouteilles !) n'aient pas toutes été recyclées. Une partie a fini dans des poubelles normales.

Nous avions à notre disposition de la poudre énergétique, fournie par l'un de nos sponsors, et des sirops issus du commerce traditionnel. J'ai tenté la poudre le premier jour ... je n'ai pas renouvelé l'expérience. J'ai carburé pendant 3 semaines au sirop de cassis, de groseille, de fraise ou de framboise. Je variais au fil de la journée, afin de ne jamais prendre d'habitude à un gout particulier.

Bilan :
Notre régime alimentaire ferait sauter au plafond n'importe quel diététicien du sport, mais sur ce genre d'aventure il faut aussi se faire plaisir dans ce que l'on mange. Nous ne recherchions pas la performance, l'important était d'avoir du carburant. Même si ce n'était pas le carburant de meilleure qualité, il nous a permis à tous de rallier paris dans la joie et la bonne humeur !

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Tour de Fête.

5 commentaires:

  1. Et on sait que dans nos restaurants français pas toujours facile d'avoir de bonnes pâtes cuites et préparées normalement.

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  2. Ca manque de proteine surtout le matin!!

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  3. C'est clair que quand on va en Italie, les pâtes se trouvent avec une facilité déconcertante ... et leur saveur n'a rien à voir avec celles qu'on trouve ici ! Mais heureusement, il n'y a pas que les pâtes qui donnent de l'énergie pour l'étape du lendemain ;-)


    Pour ce qui concerne les protéines le matin, visiblement, ça ne nous a pas posé de problèmes ... comme le dit ma conclusion : notre alimentation ne respecte pas les savantes règles que les nutritionnistes vendent dans leurs livres, et pourtant on s'en est tous très bien sortis !

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  4. Tu as mangé plus de pâtes que ce que tu crois car les lasagnes, ce sont des pâtes ;)

    Tu as noté une variation de poids importante entre le début et la fin ?

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  5. Merci pour le CR, toujours intéressant de voir comment ça se passe quand on roule longtemps, tous les jours.
    Pas forcément diététique certes... mais avec plusieurs heures de vélo quotidiennes pendant trois semaines on brûle à peu près tout ce qu'on ingurgite (Guillaume Prébois a remarqué ça sur ses trois Grands Tours en solo en 2008), l'important est de manger suffisamment digeste et en quantité suffisante pour ne pas fondre et/ou faire de fringale à répétition.
    En rythme course c'est un peu différent, car la dépense énergétique est plus élevée... mais le principe reste le même (petit-déjeuner, déjeuner, collation, dîner).

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