Pages

samedi 26 octobre 2013

Raid dans les Monts du Lyonnais

Une semaine après avoir réalisé un raid dans le Beaujolais, cet après-midi j'ai réalisé un raid dans l'un des autres massifs bordant Lyon : les Monts du Lyonnais. La météo était impeccable : grand soleil, vent léger et une température de 23° en moyenne sur la sortie.

Au moment de partir, je me suis rendu compte d'un défaut sur le pneu de ma roue avant. Pour ne pas perdre de temps, j'ai sorti de sa housse la roue avant utilisée lors du Tour de Fête. Une paire de roues d'entrée de gamme, que je réutilisais pour la première fois depuis la fin du Tour. L'effet nostalgie était renforcé par le fait que j'avais choisi de porter la tenue de la Haute-Route.

La première partie de la sortie m'a permis de rejoindre les monts du lyonnais en empruntant une série de petites côtes. J'ai géré mes efforts dans ces ascensions de 2 à 3 kilomètres, afin de ne pas perdre trop de temps mais ne pas y laisser trop d'énergie non plus. Il y avait assez peu de circulation, c'était super : je pouvais avoir un oeil sur la route et l'autre sur le paysage, sans avoir à me soucier des rares véhicules.

A partir de St bel, après une trentaine de kilomètres de montagnes russes, je suis entré dans le vif du sujet. Une première longue ascension s'est présentée : 13 kilomètres à 3,3%. Une montée roulante et régulière, sur une route sans aucune circulation. C'est simple, sur cette route qui dure plus d'une vingtaine de kilomètres au total, je n'ai vu qu'une seule voiture ! J'ai bien vu quelques tracteurs en train de labourer les champs le long de la route, et quelques promeneurs, mais globalement cette montée est un havre de paix au sein d'un paysage relaxant.

En haut, on débouche sur un espèce de haut-plateau vallonné sur lequel j'ai poursuivi longuement ma sortie. Je me suis fait une petite frayeur : un chien de chasse a déboulé sous mes roues, en traversant la route sans que je comprenne pourquoi. Heureusement pour moi, il portait un grelot autour du cou ce qui a attiré mon attention. Ces routes m'ont usées physiquement, d'autant plus que le léger vent était défavorable. C'était dur mais beau.

Un peu avant St Laurent de Chamousset, un panneau sur le bord de la route indiquait "course cycliste, soyez prudents". Je ne suis pas un expert en calendrier, mais je me suis demandé quelle course il pouvait y avoir ... la seule course que je connais à cet endroit se déroule en général début juillet. Certes je n'étais pas présent cette année en juillet, puisque j'étais sur le Tour, mais j'imaginais mal un tel changement de date. J'ai eu la réponse à la sortie du village : il s'agissait du challenge Jean-Christophe Péraud. Cette épreuve combine à la fois une partie VTT de 25km (en hommage à sa 2ème place lors de Jeux Olympiques) et une partie route (en hommage à sa carrière au sein de l'équipe AG2R). Un format intéressant.

Après un passage devant les installations de départ/changement de matériel/arrivée, j'ai plongé dans la descente pour amorcer le retour. J'en ai profité pour me ravitailler copieusement : cette fois je n'avais pas oublié de nourriture et j'avais pris des bidons plus grands.

J'ai alors attaqué la montée du col des brosses par Duerne. La montée fait un peu plus de 10 kilomètres à 4,3% mais présente un passage de 5 kilomètres à 6,7%. Le pourcentage moyen de la montée est faussé par la présence de deux faux-plat descendants. La première moitié de l'ascension et ses pentes à 8/9% m'a fait mal. J'ai eu du mal à savourer le paysage, j'étais dans le dur. Un vieux monsieur, assis sur une chaise devant sa maison, m'a encouragé spontanément ... c'était sympa. La deuxième partie de l'ascension, plus roulante, s'est mieux passée : j'ai récupéré et ai retrouvé des sensations.

Après une courte descente, j'ai bien grimpé afin de rejoindre la route des crêtes menant aux cols de Malval puis de la Luère. La haut, la vue était splendide. Il y avait beaucoup de voitures garées sur le côté, et de nombreux promeneurs le long de la route. Si jusqu'à présent j'avais été relativement seul sur la route, désormais il y avait bien plus de monde.

La descente sur Lyon s'est bien passée, tout comme le retour chez moi par les quais de Saône. J'ai roulé à un bon train afin de rentrer avant la nuit, qui tombe de plus en plus rapidement. Je suis rentré chez moi fatigué mais content après cette belle après-midi ensoleillée. J'espère que l'été indien va se prolonger encore un peu, pour que je puisse continuer mes belles sorties.


Consultez mon parcours.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire