Hier matin, le réveil a sonné vers 5 heures. Mes valises étaient prêtes, j'ai pris mon petit déjeuner puis j'ai pris la route (en voiture) pour rejoindre la région parisienne. Ayant eu du mal à m'endormir, refaisant mentalement ma valise plusieurs fois et pensant avoir oublié un élément essentiel, j'ai maudit ce réveil matinal.
Sur l'autoroute déserte, j'ai repensé à la phrase que dit Marc Madiot à ses coureurs à l'approche de Paris-Roubaix : "si tu n'as pas peur le matin de l'épreuve, c'est que tu n'es pas prêt". Je me suis demandé si la réciproque était vraie pour autant : est-ce qu'un coureur qui a peur est prêt ?
Arrivé au nouveau vélodrome de Saint Quentin en Yvelines, j'ai visité le bâtiment en attendant le départ du bus reliant Bordeaux. Le lieu est vraiment beau. Nous étions 24 dans la navette : des français, des belges, des hollandais, un anglais, ... mais très peu d'entre-nous n'avait d'expérience sur ce genre d'épreuve. Ca m'a surpris de voir que nous étions presque tous novices, que très peu avaient déjà roulé la nuit, ... que tout le monde (ou presque) était dans le même cas que moi.
Il est marrant de noter qu'une majorité d'entre-nous a effectué le grand parcours de Liège-Bastogne-Liège en guise de préparation, et que c'était notre plus longue distance à ce jour. Le trajet a également été l'occasion pour moi d'avoir des informations sur d'autres cyclosportives : Milan - San Remo (qui aura lieu la semaine prochaine), la Classica San Sebastian (pour laquelle je ne savais pas qu'une cyclo existait), ... et quelques autres idées qu'il faudra que je creuse dans le futur. Ce ne sera pas pour cette année.
On est arrivé sur Bordeaux vers 19h30. J'ai récupéré mon kit participant (la plaque de cadre entre autres) puis j'ai rejoint l'hôtel. La nuit a été courte, ayant terminé mes préparatifs vers minuit et ayant été réveillé définitivement vers 5 heures et demi par les cris continuels de fêtards.
(Photo prise par David Boudin, photo non libre de droits)
Le départ aura lieu à 10 heures. Il est temps pour moi de rentrer dans ma bulle et de me concentrer sur l'effort à venir. Rendez-vous lundi pour la suite de l'aventure.
Pour suivre l'épreuve en direct : http://results.chronotrack.com/event/results/event/event-8814?lc=fr
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à Bordeaux-Paris.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
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samedi 31 mai 2014
vendredi 30 mai 2014
Bordeaux-Paris : suivi de l'épreuve
Pour suivre mon avancée (et celle des autres concurrents) lors de Bordeaux-Paris, utilisez le lien suivant : http://results.chronotrack.com/event/results/event/event-8814?lc=fr
(Photo prise par David Boudin, photo non libre de droits)
Si le points de passage correspondent aux différents ravitaillements, ce que je suppose, vous devriez avoir de mes nouvelles toutes les 3 heures approximativement.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à Bordeaux-Paris.
(Photo prise par David Boudin, photo non libre de droits)
Si le points de passage correspondent aux différents ravitaillements, ce que je suppose, vous devriez avoir de mes nouvelles toutes les 3 heures approximativement.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à Bordeaux-Paris.
mercredi 28 mai 2014
Test de configuration du vélo avant Bordeaux-Paris
Ce soir je suis allé rouler en compagnie de Julien, sur mon vélo totalement équipé en vue de Bordeaux-Paris. Sacoches sous la selle et sur le cadre, batterie externe pour le Garmin, lampes avant et arrière ... j'ai même poussé l'expérience jusqu'à porter le maillot fourni lors de la reconnaissance du parcours l'année dernière ! Le vélo tel qu'il était ce soir sera utilisé à l'identique lors de l'épreuve, à une exception près : il faudra que j'ajoute ma fameuse fiche récapitulative. Contrairement à d'habitude, je ne le placerai pas sur le cadre mais sur la potence, pour une meilleure visibilité la nuit, la fiche sera ainsi plus près de la source lumineuse.
J'ai profité de la sortie pour faire quelques réglages. Par exemple, j'ai configuré mon compteur pour bipper toutes les 15 minutes afin de me faire penser à boire, notamment en vue de la nuit où la fraîcheur et l'absence de repères habituels risque de me faire oublier de m'hydrater et de m'alimenter. La sortie m'a permis de me rendre compte que l'intervalle de 15 minutes était trop long. 10 minutes entre chaque tonalité me semble préférable.
La sortie m'a également permis de tester un nouveau lubrifiant pour chaîne, le Squirt Lube, commandé lundi et arrivé ce matin. Selon les tests d'Alban Lorenzini à lire ici et ici, il s'agit du lubrifiant le plus performant. Même si à mon niveau le gain a espérer est très faible, ce n'est pas tant la moindre perte de puissance qui m'intéresse mais plutôt le fait que la chaîne ne s'encrasse plus. Du moins, c'est ce qui est indiqué sur leur brochure, et que je vais vérifier dans les mois à venir. Pour une quinzaine d'euros, je ne prends pas de gros risques.
Pendant l'entrainement, on a alterné les séquences de récupération en discutant et les séquences studieuses au seuil. En l'absence de vent qui pourrait fausser l'analyse, je note que j'ai amélioré mes chronos sur des sections "de travail" (ce qui est bon signe) mais également sur des sections pendant lesquelles on roulait en récupération. Si mon niveau actuel en récupération est meilleur que mon niveau "à fond" il y a 2 mois, c'est signe que le travail paie et que je suis en meilleure condition. Elle aurait pu être meilleure mais elle aurait aussi pu être bien pire, dans tous les cas ce week-end je ferai ce que je peux avec mon niveau actuel.
On est rentré chez nous après 50 kilomètres ensoleillés. On s'est régalé sur des routes agréables, même si les aléas de la circulation nous ont parfois énervés quelques secondes. Il faut dire qu'entre 17h30 et 18h30, les automobilistes sont plus préoccupés par le repas qu'ils vont devoir préparer le soir pour leurs enfants ou la pelouse qu'ils vont devoir tondre, que par la présence d'autres personnes sur la route.
Consultez notre parcours.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à Bordeaux-Paris.
J'ai profité de la sortie pour faire quelques réglages. Par exemple, j'ai configuré mon compteur pour bipper toutes les 15 minutes afin de me faire penser à boire, notamment en vue de la nuit où la fraîcheur et l'absence de repères habituels risque de me faire oublier de m'hydrater et de m'alimenter. La sortie m'a permis de me rendre compte que l'intervalle de 15 minutes était trop long. 10 minutes entre chaque tonalité me semble préférable.
La sortie m'a également permis de tester un nouveau lubrifiant pour chaîne, le Squirt Lube, commandé lundi et arrivé ce matin. Selon les tests d'Alban Lorenzini à lire ici et ici, il s'agit du lubrifiant le plus performant. Même si à mon niveau le gain a espérer est très faible, ce n'est pas tant la moindre perte de puissance qui m'intéresse mais plutôt le fait que la chaîne ne s'encrasse plus. Du moins, c'est ce qui est indiqué sur leur brochure, et que je vais vérifier dans les mois à venir. Pour une quinzaine d'euros, je ne prends pas de gros risques.
Pendant l'entrainement, on a alterné les séquences de récupération en discutant et les séquences studieuses au seuil. En l'absence de vent qui pourrait fausser l'analyse, je note que j'ai amélioré mes chronos sur des sections "de travail" (ce qui est bon signe) mais également sur des sections pendant lesquelles on roulait en récupération. Si mon niveau actuel en récupération est meilleur que mon niveau "à fond" il y a 2 mois, c'est signe que le travail paie et que je suis en meilleure condition. Elle aurait pu être meilleure mais elle aurait aussi pu être bien pire, dans tous les cas ce week-end je ferai ce que je peux avec mon niveau actuel.
On est rentré chez nous après 50 kilomètres ensoleillés. On s'est régalé sur des routes agréables, même si les aléas de la circulation nous ont parfois énervés quelques secondes. Il faut dire qu'entre 17h30 et 18h30, les automobilistes sont plus préoccupés par le repas qu'ils vont devoir préparer le soir pour leurs enfants ou la pelouse qu'ils vont devoir tondre, que par la présence d'autres personnes sur la route.
Consultez notre parcours.
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samedi 24 mai 2014
Sortie du samedi matin
Ce samedi matin, je suis allé rouler en compagnie de Julien. Il souhaitait faire une sortie courte car il participe au Prix de Saint Clair de la Tour le lendemain, ça me convenait également car l'après-midi j'avais rendez-vous pour remplacer le pédalier du vélo Time.
On a roulé tranquillement en discutant sur les routes de la Dombes, sous un grand ciel bleu et avec un vent léger, contrastant avec le fort vent de ces dernières semaines. La sortie était totalement décontractée, on en a profité pour faire des photos et rigoler.
J'ai raccompagné Julien jusque chez lui, ce qui m'a fait une sortie d'une quarantaine de kilomètres. Avec une température de 20° et ce ciel globalement bleu, pédaler dans ces conditions n'était franchement pas désagréable. Pourtant, on a pas croisé tant de cyclistes que ça.
L'après-midi, je suis allé chez un vélociste à proximité afin de faire remonter l'ancien pédalier qui équipait mon vélo. Je crois que dans l'opération, mon vélo a pris 1kg : je suis passé d'un pédalier double avec manivelles en carbone à un pédalier triple entièrement en alliage d'aluminium. C'était le montage d'origine de ce vélo. Ca ne sera pas dérangeant, pour Bordeaux-Paris le poids n'aura pas vraiment d'importance car le parcours est globalement roulant.
Consultez notre parcours.
On a roulé tranquillement en discutant sur les routes de la Dombes, sous un grand ciel bleu et avec un vent léger, contrastant avec le fort vent de ces dernières semaines. La sortie était totalement décontractée, on en a profité pour faire des photos et rigoler.
J'ai raccompagné Julien jusque chez lui, ce qui m'a fait une sortie d'une quarantaine de kilomètres. Avec une température de 20° et ce ciel globalement bleu, pédaler dans ces conditions n'était franchement pas désagréable. Pourtant, on a pas croisé tant de cyclistes que ça.
L'après-midi, je suis allé chez un vélociste à proximité afin de faire remonter l'ancien pédalier qui équipait mon vélo. Je crois que dans l'opération, mon vélo a pris 1kg : je suis passé d'un pédalier double avec manivelles en carbone à un pédalier triple entièrement en alliage d'aluminium. C'était le montage d'origine de ce vélo. Ca ne sera pas dérangeant, pour Bordeaux-Paris le poids n'aura pas vraiment d'importance car le parcours est globalement roulant.
Consultez notre parcours.
vendredi 23 mai 2014
Retour vers le passé
48 heures après avoir cassé la manivelle de mon vélo habituel, j'ai ressorti le vélo du Tour de Fête afin d'aller m'entraîner sur deux jambes. Ayant démonté le pédalier pour le renvoyer au SAV, si j'avais voulu m'entraîner aujourd'hui il aurait fallu que je le fasse comme si j'étais sur une draisienne, tel un enfant de 2ans, les jambes pendant des deux côtés.
Ce vélo du Tour de Fête n'avait plus roulé depuis l'étape des Champs Elysées, le 21 juillet dernier. Par chance, je l'avais conservé dans un état "prêt à rouler", il m'a suffit de lui remettre une paire de roues et de pédales, de glisser un bidon à l'endroit prévu à cet effet, de clipser le compteur sur son support et c'était parti pour la sortie. J'avais dégraissé la chaine et ai oublié de la re-huiler, elle a donc grincé une partie de la sortie mais le bruit est resté faible. J'avais également à ma disposition le vélo de chrono, prêt à rouler lui-aussi (huilé et avec pédales celui-la), mais vu le vent ce n'était pas le meilleur choix que de l'utiliser.
J'ai retrouvé Julien et Patrick sur les quais de Saône, comme d'habitude. On a remonté les quais jusqu'à Anse, poussé par un vent globalement favorable mais de travers par moments ... ce qui forçait à pencher les vélos sur le côté et à rester encore plus vigilant afin de prévenir les rafales de vent. J'ai fait une grande partie de ces 20 premiers kilomètres en tête, d'abord en discutant avec Julien puis Patrick, ensuite en tête à tête avec le vent.
A Anse, on a attaqué la grimpée de Lachassagne. Les positions se sont inversées, je suis passé de la première position du groupe à la dernière. J'ai effectué la montée au train, laissant filer mes compagnons. A l'entrée dans le village, j'ai remarqué deux ânes qui broutaient l'herbe autour du bassin tampon des eaux pluviales ... une initiative écologique que je vois trop rarement. On a pris des relais efficaces sur la longue descente roulante en direction de l'Azergues, je me sentais franchement bien. En roulant un peu dans la vallée, Julien m'a fait remarquer que la dernière fois qu'on était passé ensemble sur cette route, c'était justement lors du Tour, que je portais déjà ce maillot et que j'étais sur ce vélo.
Ensuite, on s'est attaqué aux Monts d'Or. J'ai profité de deux morceaux d'ascension pour effectuer du travail spécifique, deux morceaux dans lesquels j'ai effectué une séance de qualité. Entre les deux, j'ai relâché mes efforts afin de récupérer, ce qui a permis à mes compagnons de prendre un peu d'avance pour arroser les buissons.
On est ensuite rentré chez nous, en passant saluer la copine de Julien. Des personnes présentes à cet endroit nous ont posé des questions sur l'épilation, sur la diététique, sur le rythme d'entraînement ... j'y ai répondu sérieusement, tout en ayant l'impression d'être une bête de zoo. "Dis papa, est-ce que le lion il perd ses poils en été ? Est-ce que le loup mange du chocolat ?".
Je suis rentré chez moi après 60 kilomètres à un bon niveau, avec du travail spécifique (même si au cardio c'est moins bien qu'avec un capteur de puissance, c'est mieux que rien) et sans fatigue particulière. Je me rassure car je trouve que la condition physique n'est pas si mal que ça ! L'effort sur Bordeaux-Paris sera évidemment bien différent, mais ça me montre quand même que physiquement je ne suis pas mal en point.
Consultez notre parcours.
Ce vélo du Tour de Fête n'avait plus roulé depuis l'étape des Champs Elysées, le 21 juillet dernier. Par chance, je l'avais conservé dans un état "prêt à rouler", il m'a suffit de lui remettre une paire de roues et de pédales, de glisser un bidon à l'endroit prévu à cet effet, de clipser le compteur sur son support et c'était parti pour la sortie. J'avais dégraissé la chaine et ai oublié de la re-huiler, elle a donc grincé une partie de la sortie mais le bruit est resté faible. J'avais également à ma disposition le vélo de chrono, prêt à rouler lui-aussi (huilé et avec pédales celui-la), mais vu le vent ce n'était pas le meilleur choix que de l'utiliser.
J'ai retrouvé Julien et Patrick sur les quais de Saône, comme d'habitude. On a remonté les quais jusqu'à Anse, poussé par un vent globalement favorable mais de travers par moments ... ce qui forçait à pencher les vélos sur le côté et à rester encore plus vigilant afin de prévenir les rafales de vent. J'ai fait une grande partie de ces 20 premiers kilomètres en tête, d'abord en discutant avec Julien puis Patrick, ensuite en tête à tête avec le vent.
A Anse, on a attaqué la grimpée de Lachassagne. Les positions se sont inversées, je suis passé de la première position du groupe à la dernière. J'ai effectué la montée au train, laissant filer mes compagnons. A l'entrée dans le village, j'ai remarqué deux ânes qui broutaient l'herbe autour du bassin tampon des eaux pluviales ... une initiative écologique que je vois trop rarement. On a pris des relais efficaces sur la longue descente roulante en direction de l'Azergues, je me sentais franchement bien. En roulant un peu dans la vallée, Julien m'a fait remarquer que la dernière fois qu'on était passé ensemble sur cette route, c'était justement lors du Tour, que je portais déjà ce maillot et que j'étais sur ce vélo.
Ensuite, on s'est attaqué aux Monts d'Or. J'ai profité de deux morceaux d'ascension pour effectuer du travail spécifique, deux morceaux dans lesquels j'ai effectué une séance de qualité. Entre les deux, j'ai relâché mes efforts afin de récupérer, ce qui a permis à mes compagnons de prendre un peu d'avance pour arroser les buissons.
On est ensuite rentré chez nous, en passant saluer la copine de Julien. Des personnes présentes à cet endroit nous ont posé des questions sur l'épilation, sur la diététique, sur le rythme d'entraînement ... j'y ai répondu sérieusement, tout en ayant l'impression d'être une bête de zoo. "Dis papa, est-ce que le lion il perd ses poils en été ? Est-ce que le loup mange du chocolat ?".
Je suis rentré chez moi après 60 kilomètres à un bon niveau, avec du travail spécifique (même si au cardio c'est moins bien qu'avec un capteur de puissance, c'est mieux que rien) et sans fatigue particulière. Je me rassure car je trouve que la condition physique n'est pas si mal que ça ! L'effort sur Bordeaux-Paris sera évidemment bien différent, mais ça me montre quand même que physiquement je ne suis pas mal en point.
Consultez notre parcours.
jeudi 22 mai 2014
Bordeaux-Paris, ça approche
Bordeaux-Paris aura lieu dans une semaine. Le parcours est annoncé à 618 kilomètres, soit une sacré partie de manivelles à travers 8 départements différents.
(Photo prise par David Boudin, photo non libre de droits)
Voici un lien vers le parcours : http://www.openrunner.com/index.php?id=3644944
Ma préparation physique pour cet événement n'est franchement pas terrible. Tout s'est à peu près bien passé jusqu'à Liège-Bastogne-Liège fin avril : j'ai effectué plusieurs longues sorties (205 kilomètres sur Gent-Wevelgem, 245 kilomètres sur le Tour des Flandres et 285 kilomètres sur Liège-Bastogne-Liège), j'ai enchaîné des heures de selles au sein d'un même week-end ... fin avril, j'étais bien comme il faut dans mon tableau de marche. Mais depuis près d'un mois, j'enchaîne les pépins physiques et mécaniques ... et une forte activité professionnelle ne me laisse que peu de temps pour rouler. Rallier les deux villes ne sera pas une tache si évidente que ça.
(Photo prise par David Boudin, photo non libre de droits)
Si je regarde le côté positif, la préparation jusque fin avril a été bonne et que je n'ai plus de problèmes de genoux quand je force. Je pourrai donc prendre le départ sans me dire que mon corps est déjà à la limite de la rupture. Au contraire je serai relativement frais. Un peu trop même. Pour compenser la préparation physique moins bonne que prévu, il faudra que je sois irréprochable sur mon organisation. Ca tombe bien, c'est l'un de mes points forts.
(Photo prise par David Boudin, photo non libre de droits)
Le ravitaillement principal permettant de récupérer son sac avec son équipement ayant lieu autour du 315ème kilomètre et le départ ayant lieu à 10 heures, je pense arriver à cet endroit à la tombée de la nuit. Je pourrai y récupérer quelques affaires en vue de la nuit et des changements climatiques. C'est surtout ces changements climatiques que j'appréhende : le choix de la tenue est un véritable casse-tête, il est compliqué de s'équiper sachant que je pense passer environ 26 heures sur le vélo (avec une nuit donc) et couvrir plus de 600 kilomètres. La variation de température peut-être très forte, tout comme la variation du vent et des averses.
Je pense partir avec :
(Photo prise par David Boudin, photo non libre de droits)
Enfin, dernier point qui devrait m'aider à affronter cette épreuve : j'ai effectué il y a un an une reconnaissance du parcours en compagnie de l'organisation. Me connaissant et connaissant mes capacités de mémorisation, sachant également que je me sens mieux quand j'ai des points de repères, reconnaître régulièrement des endroits devrait me faire du bien.
En bref, ce périple est loin d'être gagné et je ne pars pas en pleine confiance, mais j'ai tout de même bon espoir d'y arriver.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à Bordeaux-Paris.
(Photo prise par David Boudin, photo non libre de droits)
Voici un lien vers le parcours : http://www.openrunner.com/index.php?id=3644944
Ma préparation physique pour cet événement n'est franchement pas terrible. Tout s'est à peu près bien passé jusqu'à Liège-Bastogne-Liège fin avril : j'ai effectué plusieurs longues sorties (205 kilomètres sur Gent-Wevelgem, 245 kilomètres sur le Tour des Flandres et 285 kilomètres sur Liège-Bastogne-Liège), j'ai enchaîné des heures de selles au sein d'un même week-end ... fin avril, j'étais bien comme il faut dans mon tableau de marche. Mais depuis près d'un mois, j'enchaîne les pépins physiques et mécaniques ... et une forte activité professionnelle ne me laisse que peu de temps pour rouler. Rallier les deux villes ne sera pas une tache si évidente que ça.
(Photo prise par David Boudin, photo non libre de droits)
Si je regarde le côté positif, la préparation jusque fin avril a été bonne et que je n'ai plus de problèmes de genoux quand je force. Je pourrai donc prendre le départ sans me dire que mon corps est déjà à la limite de la rupture. Au contraire je serai relativement frais. Un peu trop même. Pour compenser la préparation physique moins bonne que prévu, il faudra que je sois irréprochable sur mon organisation. Ca tombe bien, c'est l'un de mes points forts.
(Photo prise par David Boudin, photo non libre de droits)
Le ravitaillement principal permettant de récupérer son sac avec son équipement ayant lieu autour du 315ème kilomètre et le départ ayant lieu à 10 heures, je pense arriver à cet endroit à la tombée de la nuit. Je pourrai y récupérer quelques affaires en vue de la nuit et des changements climatiques. C'est surtout ces changements climatiques que j'appréhende : le choix de la tenue est un véritable casse-tête, il est compliqué de s'équiper sachant que je pense passer environ 26 heures sur le vélo (avec une nuit donc) et couvrir plus de 600 kilomètres. La variation de température peut-être très forte, tout comme la variation du vent et des averses.
Je pense partir avec :
- sur le vélo
- 2 bidons pleins
- 2 lampes, une avant et une arrière
- une batterie externe pour mon compteur Garmin, que je laisserai au ravitaillement
- une fiche récapitulative avec le kilométrage des points importants
- dans une sacoche sous la selle
- 2 chambres à air
- les démonte-pneu
- dans mon dos
- un gilet jaune de sécurité
- une mini-pompe
- mon téléphone
- des barres de céréales
- des gels antioxydant
Je préparerai un sac au point de ravitaillement avec :
- 1 autre bidon, au cas-où j'en perdre un en route
- une batterie additionnelle pour chacune de mes 2 lampes, au cas-ou la pluie s'invite et qu'il faille les allumer en dehors de la nuit
- 1 chambre à air supplémentaire, on ne sait jamais
- des gels antioxydant
- deux tenues de rechange, une en long et une en court
- un kway
(Photo prise par David Boudin, photo non libre de droits)
Enfin, dernier point qui devrait m'aider à affronter cette épreuve : j'ai effectué il y a un an une reconnaissance du parcours en compagnie de l'organisation. Me connaissant et connaissant mes capacités de mémorisation, sachant également que je me sens mieux quand j'ai des points de repères, reconnaître régulièrement des endroits devrait me faire du bien.
En bref, ce périple est loin d'être gagné et je ne pars pas en pleine confiance, mais j'ai tout de même bon espoir d'y arriver.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à Bordeaux-Paris.
mercredi 21 mai 2014
Sortie dans les Monts d'Or et casse du SRM
Ce mercredi, je suis retourné m'entraîner en compagnie des jeunes du Lyon Sprint Evolution, comme tous les mercredis. Ce mercredi était un peu particulier car c'était l'anniversaire de leur entraîneur, l'ex-coureur pro de la cofidis Mickael Buffaz, un ami que j'accompagne dans le développement de sa société dans le cadre de sa reconversion. Je le seconde aussi dans les entraînements et prends de l'expérience, j'avoue que passer un diplôme dans l'encadrement de jeunes me plairait. Plus je passe de mercredis en leur compagnie, plus je prends goût à l'accompagnement de groupes. Pour la transmission du savoir et de l'expérience, en revanche, au vu de mon niveau de compétition je ne leur serai jamais d'une grande aide.
Ma sortie a commencée par dix minutes d'échauffement accéléré, sachant que j'étais très court sur le délai pour rejoindre le groupe. J'étais tellement court que je les ai loupé de 5 minutes et qu'il m'a fallu 30 minutes de chasse en solitaire pour revenir sur un groupe qui lui prenait de gros relais. Et croyiez moi que des cadets et des juniors, ça sait rouler vite.
Je les ai rejoints dans l'ascension de la croix vitaise, la longue montée depuis la Saône ayant éparpillé leurs éléments. Pour vous donner un ordre d'idée, j'ai effectuée la montée en 26 minutes à 177bpm en moyenne ... sachant que mon seuil est à 173bpm et mon maximum à 188. Je vous laisse imaginer le niveau d'effort que j'ai fourni, sachant qu'avant d'attaquer le pied j'étais déjà au delà du seuil depuis plusieurs minutes.
En haut, alors qu'il manquait un élément qui avait disparu du groupe, Mickael m'a confié la conduite de l'entraînement pendant qu'il repartait chercher sa brebis égarée. J'ai fait la descente vers Poleymieux en tête, effectuant une descente propre et correcte me permettant de prendre beaucoup de plaisir dans les courbes. A Poleymieux, on a tourné afin de grimper en direction de la base militaire, je leur ai redonné les consignes du travail à effectuer dans la montée et me suis calé avec les derniers pour les accompagner. Pour ma part, l'objectif était plutôt de récupérer en gérant la montée pour me préserver en vue des prochaines ascensions.
A un bon kilomètre du sommet, j'ai senti que subitement mon pied partait en travers quand je pédalais. J'ai déclipsé ma cale, pensant que la pédale était mal enclenchée, l'ai reclipsé et 5 secondes plus tard la manivelle tombait par terre. Une cassure nette et sans bavure. J'ai déjà cassé une pédale, j'ai déjà cassé une chaine, j'ai déjà cassé un dérailleur ... aujourd'hui, j'ai donc cassé ma première manivelle. Le temps de la ramasser et je poursuivais la montée sur une seule jambe pendant plus d'un kilomètre. Les meilleurs coureurs étant redescendu après être arrivé en haut, ils m'ont poussé afin de m'aider à grimper jusqu'en haut. Ca m'a fait plaisir de voir qu'ils m'avaient parfaitement intégré au sein du groupe, c'est un geste simple qui montre qu'ils m'apprécient. Ca m'a touché.
Je les ai laissé en compagnie de Mickael pour la suite de leur parcours et je suis rentré chez moi. Je savais qu'en grimpant jusqu'en haut comme je venais de le faire, il ne restait plus que de la descente pour rentrer chez moi. J'ai découvert qu'une descente avec les deux jambes qui pendent sur le côté, c'est déstabilisant. La jambe du côté droit ne faisant plus contrepoids sur le pédalier, il est très difficile de maintenir à l'horizontal la jambe gauche. J'ai quand même fait une belle descente et je suis rentré chez moi sans encombre.
En rentrant chez moi, j'ai fait des photos que j'ai transmises au SAV de SRM afin de demander une prise en garantie : le pédalier avait 7 mois, et à 3600€ le jouet, la plaisanterie ne m'a pas fait rigoler. J'ai reçu une réponse dans les 3 heures qui ont suivi, m'indiquant que c'était la première fois qu'ils voyaient une telle casse sur un matériel non utilisé par un professionnel et sans chute. Ils vont procéder à un échange. Chapeau pour la réactivité.
Consultez mon parcours.
Ma sortie a commencée par dix minutes d'échauffement accéléré, sachant que j'étais très court sur le délai pour rejoindre le groupe. J'étais tellement court que je les ai loupé de 5 minutes et qu'il m'a fallu 30 minutes de chasse en solitaire pour revenir sur un groupe qui lui prenait de gros relais. Et croyiez moi que des cadets et des juniors, ça sait rouler vite.
Je les ai rejoints dans l'ascension de la croix vitaise, la longue montée depuis la Saône ayant éparpillé leurs éléments. Pour vous donner un ordre d'idée, j'ai effectuée la montée en 26 minutes à 177bpm en moyenne ... sachant que mon seuil est à 173bpm et mon maximum à 188. Je vous laisse imaginer le niveau d'effort que j'ai fourni, sachant qu'avant d'attaquer le pied j'étais déjà au delà du seuil depuis plusieurs minutes.
En haut, alors qu'il manquait un élément qui avait disparu du groupe, Mickael m'a confié la conduite de l'entraînement pendant qu'il repartait chercher sa brebis égarée. J'ai fait la descente vers Poleymieux en tête, effectuant une descente propre et correcte me permettant de prendre beaucoup de plaisir dans les courbes. A Poleymieux, on a tourné afin de grimper en direction de la base militaire, je leur ai redonné les consignes du travail à effectuer dans la montée et me suis calé avec les derniers pour les accompagner. Pour ma part, l'objectif était plutôt de récupérer en gérant la montée pour me préserver en vue des prochaines ascensions.
A un bon kilomètre du sommet, j'ai senti que subitement mon pied partait en travers quand je pédalais. J'ai déclipsé ma cale, pensant que la pédale était mal enclenchée, l'ai reclipsé et 5 secondes plus tard la manivelle tombait par terre. Une cassure nette et sans bavure. J'ai déjà cassé une pédale, j'ai déjà cassé une chaine, j'ai déjà cassé un dérailleur ... aujourd'hui, j'ai donc cassé ma première manivelle. Le temps de la ramasser et je poursuivais la montée sur une seule jambe pendant plus d'un kilomètre. Les meilleurs coureurs étant redescendu après être arrivé en haut, ils m'ont poussé afin de m'aider à grimper jusqu'en haut. Ca m'a fait plaisir de voir qu'ils m'avaient parfaitement intégré au sein du groupe, c'est un geste simple qui montre qu'ils m'apprécient. Ca m'a touché.
Je les ai laissé en compagnie de Mickael pour la suite de leur parcours et je suis rentré chez moi. Je savais qu'en grimpant jusqu'en haut comme je venais de le faire, il ne restait plus que de la descente pour rentrer chez moi. J'ai découvert qu'une descente avec les deux jambes qui pendent sur le côté, c'est déstabilisant. La jambe du côté droit ne faisant plus contrepoids sur le pédalier, il est très difficile de maintenir à l'horizontal la jambe gauche. J'ai quand même fait une belle descente et je suis rentré chez moi sans encombre.
En rentrant chez moi, j'ai fait des photos que j'ai transmises au SAV de SRM afin de demander une prise en garantie : le pédalier avait 7 mois, et à 3600€ le jouet, la plaisanterie ne m'a pas fait rigoler. J'ai reçu une réponse dans les 3 heures qui ont suivi, m'indiquant que c'était la première fois qu'ils voyaient une telle casse sur un matériel non utilisé par un professionnel et sans chute. Ils vont procéder à un échange. Chapeau pour la réactivité.
Consultez mon parcours.
mardi 20 mai 2014
Sortie du soir
En fin d'après-midi ou début de soirée, selon le point de vue de chacun, je suis allé rouler en compagnie de Julien et de Patrick. Si la semaine passée avait été marquée par un fort vent du nord, ce début de semaine le vent a retourné sa veste son nuage et souffle désormais depuis le sud. Toujours aussi fort, évidemment. Pour m'être déplacé en plein après-midi, mieux valait ne pas tenter de franchir un pont sur la Saône avec une roue pleine ou des jantes hautes sous peine de poursuivre la sortie à la nage.
J'ai rejoint mes deux compagnons de route sur les quais de Saône. Le temps de faire demi-tour sans risquer de me faire écraser par les nombreuses voitures, on a débuté notre sortie en commun. La remontée des quais de Saône, vent de dos, a été une simple formalité : 35km/h pour un rythme cardiaque digne d'une descente de col ... tout en discutant paisiblement.
Après Saint-Germain, on a quitté les quais de Saône pour remonter l'Azergues par de petites routes. On est passé d'un boulevard rectiligne, très large et parfaitement goudronné à des routes étroites, sinueuses et chaotiques. On a pris le vent de travers, on s'est donc relayé en tête afin de partager les efforts. Ces routes étroites et légèrement dégradées, balayées par le vent, m'ont fait penser aux classiques : c'était le genre de situation que j'ai rencontré pendant des centaines de kilomètres ... il ne manquait que les interminables plaques de béton (qui remplacent le goudron sur les routes chez eux) et les pavés.
A Civrieux, nouveau virage dans le parcours : on s'est attaqué à la montée de la Tour de Salvagny en passant par Dommartin. Une montée totalement irrégulière, avec un passage au delà des 10% contrastant avec des parties très roulantes habituellement ... mais beaucoup moins roulantes aujourd'hui avec le vent de face. Je me suis fait lâcher plusieurs fois par mes compagnons dans les passages les plus pentus et je revenais au train dans les sections plus roulantes. C'est une impression globale que j'ai ressentie tout au long de la sortie : je suis capable de rouler fort sur le plat sans soucis, même vent de face, mais quand ça grimpe j'ai du mal. Cependant, vu le peu de kilomètres effectué ces derniers temps, je suis surpris de ne pas être plus mal en point.
On a plongé sur Charbonnières afin de se planquer dans une vallée relativement abritée du vent, avant de rejoindre Tassin puis les rues de Lyon. Si la sortie a été calme jusqu'à présent grâce à l'utilisation de routes pas trop fréquentées, le passage dans Lyon nous a ramené à la civilisation. Celle des voitures qui s'engagent dans un carrefour déjà bloqué, y restent coincé et bloquent à leur tour tous les autres véhicules. Cette civilisation se manifeste également par la construction d'un nouveau pont qui pousse lentement mais surement, morceau par morceau, et qui permettra dans quelques temps d'enjamber la Saône à un nouvel endroit. De quoi proposer de nouveaux itinéraires, sa position pouvant être intéressante afin de relier facilement des montées des deux côtés de la rivière. De quoi me donner des idées de parcours sympa.
En parlant de parcours, celui du jour s'est poursuivi par une remontée des quais de Saône jusqu'à Couzon. On a attaqué la célèbre montée du Titan, utilisée de jour par les cyclistes et de nuit par les fêtards. J'ai quitté mes deux compagnons de route sur les hauteurs de Couzon afin de rentrer chez moi tandis qu'eux ont poursuivi leur route dans les Monts d'Or.
J'ai ainsi fait une cinquantaine de kilomètres ce soir, avec un coup de pédale pas trop mauvais mais pas au niveau que j'aurai souhaité. Quand on ne peut pas s'entraîner pendant plusieurs semaines, ça se paie rapidement. La mauvaise nouvelle vient en revanche du bas de mon dos, dans la zone qui a été brulée lors de ma chute mercredi dernier, qui me fais souffrir notamment quand je me met en danseuse. J'espère que cette douleur va disparaitre rapidement car Bordeaux-Paris débute dans une dizaine de jours ...
Consultez notre parcours.
J'ai rejoint mes deux compagnons de route sur les quais de Saône. Le temps de faire demi-tour sans risquer de me faire écraser par les nombreuses voitures, on a débuté notre sortie en commun. La remontée des quais de Saône, vent de dos, a été une simple formalité : 35km/h pour un rythme cardiaque digne d'une descente de col ... tout en discutant paisiblement.
Après Saint-Germain, on a quitté les quais de Saône pour remonter l'Azergues par de petites routes. On est passé d'un boulevard rectiligne, très large et parfaitement goudronné à des routes étroites, sinueuses et chaotiques. On a pris le vent de travers, on s'est donc relayé en tête afin de partager les efforts. Ces routes étroites et légèrement dégradées, balayées par le vent, m'ont fait penser aux classiques : c'était le genre de situation que j'ai rencontré pendant des centaines de kilomètres ... il ne manquait que les interminables plaques de béton (qui remplacent le goudron sur les routes chez eux) et les pavés.
A Civrieux, nouveau virage dans le parcours : on s'est attaqué à la montée de la Tour de Salvagny en passant par Dommartin. Une montée totalement irrégulière, avec un passage au delà des 10% contrastant avec des parties très roulantes habituellement ... mais beaucoup moins roulantes aujourd'hui avec le vent de face. Je me suis fait lâcher plusieurs fois par mes compagnons dans les passages les plus pentus et je revenais au train dans les sections plus roulantes. C'est une impression globale que j'ai ressentie tout au long de la sortie : je suis capable de rouler fort sur le plat sans soucis, même vent de face, mais quand ça grimpe j'ai du mal. Cependant, vu le peu de kilomètres effectué ces derniers temps, je suis surpris de ne pas être plus mal en point.
On a plongé sur Charbonnières afin de se planquer dans une vallée relativement abritée du vent, avant de rejoindre Tassin puis les rues de Lyon. Si la sortie a été calme jusqu'à présent grâce à l'utilisation de routes pas trop fréquentées, le passage dans Lyon nous a ramené à la civilisation. Celle des voitures qui s'engagent dans un carrefour déjà bloqué, y restent coincé et bloquent à leur tour tous les autres véhicules. Cette civilisation se manifeste également par la construction d'un nouveau pont qui pousse lentement mais surement, morceau par morceau, et qui permettra dans quelques temps d'enjamber la Saône à un nouvel endroit. De quoi proposer de nouveaux itinéraires, sa position pouvant être intéressante afin de relier facilement des montées des deux côtés de la rivière. De quoi me donner des idées de parcours sympa.
En parlant de parcours, celui du jour s'est poursuivi par une remontée des quais de Saône jusqu'à Couzon. On a attaqué la célèbre montée du Titan, utilisée de jour par les cyclistes et de nuit par les fêtards. J'ai quitté mes deux compagnons de route sur les hauteurs de Couzon afin de rentrer chez moi tandis qu'eux ont poursuivi leur route dans les Monts d'Or.
J'ai ainsi fait une cinquantaine de kilomètres ce soir, avec un coup de pédale pas trop mauvais mais pas au niveau que j'aurai souhaité. Quand on ne peut pas s'entraîner pendant plusieurs semaines, ça se paie rapidement. La mauvaise nouvelle vient en revanche du bas de mon dos, dans la zone qui a été brulée lors de ma chute mercredi dernier, qui me fais souffrir notamment quand je me met en danseuse. J'espère que cette douleur va disparaitre rapidement car Bordeaux-Paris débute dans une dizaine de jours ...
Consultez notre parcours.
lundi 19 mai 2014
La mésaventure du SAV de DT Swiss
En décembre, j'avais acquis une paire de roue RR 1450 Tricon, de la marque DT Swiss. Une paire de roues qu'on m'avait recommandé car je souhaitais tester le tubeless. Début février, un des rayons de la roue avant avait cassé sans événement particulier (pas de trou dans le goudron, pas de choc). Le 14 février j'avais porté mes deux roues à un revendeur lyonnais de DT Swiss afin de faire changer le rayon et demander une vérification sur la paire.
Trois mois plus tard, de retour des classiques, je récupérais ma paire de roue en contre-partie d'un chèque de 108€. Sur la facture : 94€ pour le changement de rayon et la vérification des roues, et 12€ de frais de port. 108€ pour la casse d'un rayon, je crois que le SAV de DT Swiss prend ses clients pour des cons ... et personnellement, c'est le genre de truc que je déteste.
En rentrant chez moi, j'ai eu le sentiment de m'être fait arnaquer : les rayons utilisent un système de montage particulier et il faut une clé spéciale pour les monter/démonter. Cette clé est vendue entre 25 et 30€ sur internet, hors frais de port. Les rayons se vendent par 8 au prix de 30€, toujours hors frais de port. Il me semble normal qu'un mécano me facture de la main d'oeuvre mais habituellement un changement de rayon revient à une quinzaine d'euros, soit moins cher que l'achat de la clé. Si j'avais su que j'aurai à payer le prix d'une clé et d'une vingtaine de rayons ... je me serai débrouillé par moi-même ! Ca m'aurait évité de me faire arnaquer. Un SAV à éviter.
Trois mois plus tard, de retour des classiques, je récupérais ma paire de roue en contre-partie d'un chèque de 108€. Sur la facture : 94€ pour le changement de rayon et la vérification des roues, et 12€ de frais de port. 108€ pour la casse d'un rayon, je crois que le SAV de DT Swiss prend ses clients pour des cons ... et personnellement, c'est le genre de truc que je déteste.
En rentrant chez moi, j'ai eu le sentiment de m'être fait arnaquer : les rayons utilisent un système de montage particulier et il faut une clé spéciale pour les monter/démonter. Cette clé est vendue entre 25 et 30€ sur internet, hors frais de port. Les rayons se vendent par 8 au prix de 30€, toujours hors frais de port. Il me semble normal qu'un mécano me facture de la main d'oeuvre mais habituellement un changement de rayon revient à une quinzaine d'euros, soit moins cher que l'achat de la clé. Si j'avais su que j'aurai à payer le prix d'une clé et d'une vingtaine de rayons ... je me serai débrouillé par moi-même ! Ca m'aurait évité de me faire arnaquer. Un SAV à éviter.
vendredi 16 mai 2014
Pavés belges et pavés français
Ce soir, je vais répondre à une question qu'on me pose souvent sur la différence entre les pavés "à la flamande" et les pavés "à la française". Il est vrai qu'on parle des classiques pavées, mais en réalité il y a deux types de pavés différent.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés aux classiques flandriennes.
Les pavés en eux-même et leur pose
Les pavés sont légèrement différents : les pavés flamands sont plus petits que les pavés francophones. Or, plus un pavé est grand, plus il a tendance à se bomber : les bords s’abîment progressivement à cause de l'érosion naturelle et des vibrations générées par leur utilisation. Plus le pavé est grand, plus la notion de vague devient importante, la vague étant une succession de creux et bosses générées par l'érosion. Plus le pavé est petit, plus il va rester plat au fil du temps. Leur pose est également différente : les pavés "à la flamande" sont collés les uns aux autres, avec un minuscule espace permettant à l'eau de s'infiltrer. En revanche, les pavés "à la française" sont posés avec un écart important. Les pavés ne se touchent pas, ils sont nettement plus boueux ou poussiéreux (selon la météo) : la terre occupe une surface importante entre les pavés.
La gestion des pavés par les infrastructures routières
Au niveau de la gestion des pavés par les infrastructures routières, la différence ne vient pas de la langue utilisée mais du pays dans lequel on se trouve. En Belgique, que ce soit dans la partie flamande ou dans la partie wallonne, les pavés sont plus ou moins courant. Ils font partie intégrante des routes : vous roulez sur l'équivalent d'une route départementale, et d'un coup vous aller tomber sur un kilomètre de pavé. Les routes pavées sont des routes tout à fait normales, avec un trafic régulier, et sont donc entretenues comme toute route de ce calibre. En France, les pavés sont présents sur des chemins vicinaux, chemins servant aux agriculteurs pour rejoindre leur champ, ce ne sont pas des routes sur lesquelles il y a une circulation automobile normale, leur entretien n'est donc pas effectué. En Belgique, si un pavé manque ou que la route se bombe, la route sera réparée comme s'il s'agissait d'un trou dans le goudron chez nous. En France, si un pavé manque et que la route est bombée, rien ne sera fait puisque les tracteurs passent quand même.
Conclusion
En réalité, il y a 3 types de pavés :
- les pavés flamand, de petite taille, collés et parfaitement entretenus
- les pavés belges "à la française", de grosse taille, disjoints mais entretenus
- les pavés français, de grosse taille, disjoints et défoncés car pas entretenus
Il est évident qu'il y a des exception de partout : les pavés des Champs Elysées sont bien entretenus tandis que les pavés du Oude Kwaremont sont légèrement bombés ...
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés aux classiques flandriennes.
mercredi 14 mai 2014
Entrainement en sprint
En ce mercredi après-midi, j'ai repris une tradition stoppée pendant les classiques flandriennes : je suis allé m'entraîner avec l'équipe des jeunes du Lyon Sprint Evolution. Le thème de l'entraînement était le sprint, un domaine qui ne m'intéresse pas spécialement en vue de Bordeaux-Paris (je doute qu'il y ait un sprint sur le vélodrome de Saint-Quentin en Yvelines), mais qui me proposait un test intéressant pour mes genoux. L'effort est assez court mais intense, les tendons y sont sollicités fortement mais sur un temps réduit.
J'ai rejoint le groupe sur le plateau de la Dombes, à proximité du circuit utilisé pour cet entraînement. Lors du trajet, j'ai testé la "montée des fontaines", une montée que je n'avais encore jamais prise ... mais qui ne comporte aucune fontaine. Dans ce domaine, croyiez-moi que ces derniers temps j'ai développé une aptitude particulière pour les dénicher, y compris dans les endroits improbables. Plus loin, j'ai croisé Guillaume qui a fait demi-tour pour discuter quelques minutes avant de reprendre sa route pour rentrer au boulot à temps avant la fin de sa pause.
J'ai retrouvé le groupe, on a commencé notre séance. Au menu du jour, 5 tours de circuit avec 3 sprints à effectuer par tour : un sprint seul en hyper-vélocité, un départ arrêté sur un gros braquet et un sprint lancé en groupe. Les deux premiers se sont bien passés, on a abordé le troisième à l'issue d'une grosse prise de relais. A 150m du panneau, j'étais en 3ème position dans la file descendante, la file montante a accéléré, le premier de ma file (descendante) a voulu se glisser dans la file montante et s'est étalé sur le sol. J'ai réussi à freiner, j'avais quasiment évité la chute, quand j'ai été déséquilibré et je suis tombé quasiment à l'arrêt sur le côté.
Je me suis relevé rapidement pendant que l'autre rampait sur le goudron en direction du fossé. Voyant que sa vie n'était pas en danger, j'ai dégagé son vélo qui était au milieu de la route ... on était dans une courbe dans laquelle les voitures vont vite, très vite, c'était dangereux. Après m'être assis deux minutes, ayant une vive douleur dans le dos, j'ai fait le bilan de mon corps (pas grand chose) et de mon équipement (pas grand chose non plus). J'ai repris le circuit à l'envers pour rejoindre le groupe, mais au bout de 200 mètres un truc me semblait étrange sur la tête : j'ai retiré mon casque et ai vu qu'il était fendu. Il a pris un bel impact et a joué son rôle protecteur. Même si cet équipement coûte cher, il coûte moins cher que des soins du visage.
J'ai poursuivi la séance avec les autres, me mêlant aux sprints groupés malgré la crainte qui m'a envahie lors du premier sprint post-chute. C'était important pour moi de me remettre de suite dans le bain, de ne pas laisser la peur se glisser, de tout de suite retourner frotter sans complexe. J'avoue que pendant quelques minutes, il a fallu que je me force à garder ma roue avant à 5 centimètres de la roue arrière de celui qui me précède. mais passé ces quelques minutes, c'est redevenu totalement naturel et la crainte s'est entièrement dissipée.
Après les 5 tours de circuit (enfin, 4 et demi du coup) je suis rentré à la maison. En me déshabillant, j'ai compris l'origine de la douleur dorsale : en tombant, j'ai roulé sur le dos ... j'ai une zone de brûlure à l'endroit où je range ma pompe. Car, comme beaucoup de monde, je range ma pompe dans ma poche arrière centrale ... j'ai désormais sa marque exacte incrustée dans le dos, la peau étant partie (ce qui me laisse perplexe), tout comme j'ai les marques de bronzage du tour. Les autres blessures sont superficielles et devraient disparaître d'ici peu.
Je suis rentré chez moi avec une soixantaine de kilomètres au compteur, soit un dixième seulement de Bordeaux-Paris.
Consultez notre parcours.
J'ai rejoint le groupe sur le plateau de la Dombes, à proximité du circuit utilisé pour cet entraînement. Lors du trajet, j'ai testé la "montée des fontaines", une montée que je n'avais encore jamais prise ... mais qui ne comporte aucune fontaine. Dans ce domaine, croyiez-moi que ces derniers temps j'ai développé une aptitude particulière pour les dénicher, y compris dans les endroits improbables. Plus loin, j'ai croisé Guillaume qui a fait demi-tour pour discuter quelques minutes avant de reprendre sa route pour rentrer au boulot à temps avant la fin de sa pause.
J'ai retrouvé le groupe, on a commencé notre séance. Au menu du jour, 5 tours de circuit avec 3 sprints à effectuer par tour : un sprint seul en hyper-vélocité, un départ arrêté sur un gros braquet et un sprint lancé en groupe. Les deux premiers se sont bien passés, on a abordé le troisième à l'issue d'une grosse prise de relais. A 150m du panneau, j'étais en 3ème position dans la file descendante, la file montante a accéléré, le premier de ma file (descendante) a voulu se glisser dans la file montante et s'est étalé sur le sol. J'ai réussi à freiner, j'avais quasiment évité la chute, quand j'ai été déséquilibré et je suis tombé quasiment à l'arrêt sur le côté.
Je me suis relevé rapidement pendant que l'autre rampait sur le goudron en direction du fossé. Voyant que sa vie n'était pas en danger, j'ai dégagé son vélo qui était au milieu de la route ... on était dans une courbe dans laquelle les voitures vont vite, très vite, c'était dangereux. Après m'être assis deux minutes, ayant une vive douleur dans le dos, j'ai fait le bilan de mon corps (pas grand chose) et de mon équipement (pas grand chose non plus). J'ai repris le circuit à l'envers pour rejoindre le groupe, mais au bout de 200 mètres un truc me semblait étrange sur la tête : j'ai retiré mon casque et ai vu qu'il était fendu. Il a pris un bel impact et a joué son rôle protecteur. Même si cet équipement coûte cher, il coûte moins cher que des soins du visage.
J'ai poursuivi la séance avec les autres, me mêlant aux sprints groupés malgré la crainte qui m'a envahie lors du premier sprint post-chute. C'était important pour moi de me remettre de suite dans le bain, de ne pas laisser la peur se glisser, de tout de suite retourner frotter sans complexe. J'avoue que pendant quelques minutes, il a fallu que je me force à garder ma roue avant à 5 centimètres de la roue arrière de celui qui me précède. mais passé ces quelques minutes, c'est redevenu totalement naturel et la crainte s'est entièrement dissipée.
Après les 5 tours de circuit (enfin, 4 et demi du coup) je suis rentré à la maison. En me déshabillant, j'ai compris l'origine de la douleur dorsale : en tombant, j'ai roulé sur le dos ... j'ai une zone de brûlure à l'endroit où je range ma pompe. Car, comme beaucoup de monde, je range ma pompe dans ma poche arrière centrale ... j'ai désormais sa marque exacte incrustée dans le dos, la peau étant partie (ce qui me laisse perplexe), tout comme j'ai les marques de bronzage du tour. Les autres blessures sont superficielles et devraient disparaître d'ici peu.
Je suis rentré chez moi avec une soixantaine de kilomètres au compteur, soit un dixième seulement de Bordeaux-Paris.
Consultez notre parcours.
mardi 13 mai 2014
Kinomap, géolocalisez les vidéos de vos sorties
Fin 2010, Nicolas B. (avec qui j'ai fait Dwaars Door Vlaanderen cette année) m'avait montré une vidéo filmée lors de la reconnaissance du duo normand, une épreuve contre-la-montre par équipe très prisée. La vidéo m'avait surprise car elle présentait d'un côté de l'écran la vidéo et de l'autre côté la carte pour montrer où se situaient les images. C'était une innovation à l'époque où la géolocalisation de tout et n'importe quoi n'en était qu'à ses débuts.
Mi-juin 2013, alors que j'étais en plein dans les préparatifs du Tour de Fête, j'ai reçu un appel : "Connais-tu Kinomap ?" me demanda Natalie, la femme d'Eric Fottorino, au bout du fil. J'ai répondu que je ne connaissais pas mais que j'en avais entendu parler. Le nom me disait quelque-chose, ma mémoire se mit à turbiner ... un rapide tour sur leur site internet, pendant la conversation téléphonique, me permit de faire le rapprochement avec la vidéo aperçue fin 2010. Ca a fait tilt. La société avait laissé 2 caméras à la disposition des participants, afin qu'on filme nos "exploits du Tour". Etant le plus technophile du groupe, on m'a confié l'une de ces caméras.
Je l'ai utilisée les premiers jours en Corse, filmant des morceaux d'étape (la descente du col de Marsulino, le bord de mer vers Solenzara, ...), avant de la confier à d'autres pour diversifier les points de vue. Après l'événement, j'étais resté en contact avec l'un des dirigeants de la société, leur technologie m'intéressant dans le cadre du mon site consacré aux cols, et pouvant parfois me permettre d'enrichir mes articles de blog.
Cet hiver, alors que je préparais mon projet des classiques flandriennes, ma collaboration avec cette société a pris un autre tournant : des images des classiques les intéressaient également. Le support de la nouvelle caméra qu'ils m'ont fourni n'étant pas assez fiable pour résister sur les pavés (j'avais raison, il a cassé), ils m'en ont fabriqué un exprès. Celui-ci était robuste et fiable, il a pu m'accompagner sur la deuxième moitié des classiques.
J'ai notamment pu filmer différentes ascensions de lieux mythiques : le mur de Grammont, le Oude Kwaremont, le Paterberg ou encore la trouée d'Arenberg. Le plus bête, c'est que j'avais de la batterie, de la place sur la carte mémoire, mais qu'en général j'étais trop occupé à regarder le paysage autour de moi que j'oubliais de déclencher la caméra. Je ferai une exception sur Paris-Roubaix, où j'ai pensé à la déclencher mais où les images étaient totalement inexploitables en raison de la poussière. Dommage.
Mais a quoi servent toutes ces vidéos ?
Vous pouvez consulter gratuitement les vidéos sur leur site internet, mais le principal intérêt réside dans leur application payante : celle-ci permet de s'entraîner sur des parcours, en recréant la difficulté de ceux-ci. Si vous disposez d'un home-trainer pilotable (comme le Kickr de Wahoo ou le Powerbeam de Cyclops), la résistance s'adaptera automatiquement en fonction de la pente dans laquelle vous vous trouvez. Pour ceux qui aiment grimper des cols devant la télé de leur salon l'hiver, ça permet d'améliorer l'expérience ressentie.
Le mode multijoueur permet même d'affronter d'autres personnes sur un parcours choisi : vous pouvez affronter vos amis ou des inconnus sur la montée de l'Alpe d'Huez, du col de la Madeleine ou sur des parcours plats. 37 000 kilomètres permettent de lutter contre le chronomètre ou de faire du tourisme à vélo depuis chez vous : les vidéos ont été tournées dans 82 pays différents. Vous pouvez parcourir les routes du Brésil pendant votre pause du midi, parcourir le centre-ville de Tokyo le soir, dormir chez vous et rouler au bord du lac Michigan après votre petit déjeuner.
Pour en savoir plus, découvrez kinomap.com et http://trainer.kinomap.com/
Mi-juin 2013, alors que j'étais en plein dans les préparatifs du Tour de Fête, j'ai reçu un appel : "Connais-tu Kinomap ?" me demanda Natalie, la femme d'Eric Fottorino, au bout du fil. J'ai répondu que je ne connaissais pas mais que j'en avais entendu parler. Le nom me disait quelque-chose, ma mémoire se mit à turbiner ... un rapide tour sur leur site internet, pendant la conversation téléphonique, me permit de faire le rapprochement avec la vidéo aperçue fin 2010. Ca a fait tilt. La société avait laissé 2 caméras à la disposition des participants, afin qu'on filme nos "exploits du Tour". Etant le plus technophile du groupe, on m'a confié l'une de ces caméras.
Je l'ai utilisée les premiers jours en Corse, filmant des morceaux d'étape (la descente du col de Marsulino, le bord de mer vers Solenzara, ...), avant de la confier à d'autres pour diversifier les points de vue. Après l'événement, j'étais resté en contact avec l'un des dirigeants de la société, leur technologie m'intéressant dans le cadre du mon site consacré aux cols, et pouvant parfois me permettre d'enrichir mes articles de blog.
Cet hiver, alors que je préparais mon projet des classiques flandriennes, ma collaboration avec cette société a pris un autre tournant : des images des classiques les intéressaient également. Le support de la nouvelle caméra qu'ils m'ont fourni n'étant pas assez fiable pour résister sur les pavés (j'avais raison, il a cassé), ils m'en ont fabriqué un exprès. Celui-ci était robuste et fiable, il a pu m'accompagner sur la deuxième moitié des classiques.
J'ai notamment pu filmer différentes ascensions de lieux mythiques : le mur de Grammont, le Oude Kwaremont, le Paterberg ou encore la trouée d'Arenberg. Le plus bête, c'est que j'avais de la batterie, de la place sur la carte mémoire, mais qu'en général j'étais trop occupé à regarder le paysage autour de moi que j'oubliais de déclencher la caméra. Je ferai une exception sur Paris-Roubaix, où j'ai pensé à la déclencher mais où les images étaient totalement inexploitables en raison de la poussière. Dommage.
Mais a quoi servent toutes ces vidéos ?
Vous pouvez consulter gratuitement les vidéos sur leur site internet, mais le principal intérêt réside dans leur application payante : celle-ci permet de s'entraîner sur des parcours, en recréant la difficulté de ceux-ci. Si vous disposez d'un home-trainer pilotable (comme le Kickr de Wahoo ou le Powerbeam de Cyclops), la résistance s'adaptera automatiquement en fonction de la pente dans laquelle vous vous trouvez. Pour ceux qui aiment grimper des cols devant la télé de leur salon l'hiver, ça permet d'améliorer l'expérience ressentie.
Le mode multijoueur permet même d'affronter d'autres personnes sur un parcours choisi : vous pouvez affronter vos amis ou des inconnus sur la montée de l'Alpe d'Huez, du col de la Madeleine ou sur des parcours plats. 37 000 kilomètres permettent de lutter contre le chronomètre ou de faire du tourisme à vélo depuis chez vous : les vidéos ont été tournées dans 82 pays différents. Vous pouvez parcourir les routes du Brésil pendant votre pause du midi, parcourir le centre-ville de Tokyo le soir, dormir chez vous et rouler au bord du lac Michigan après votre petit déjeuner.
Pour en savoir plus, découvrez kinomap.com et http://trainer.kinomap.com/
lundi 12 mai 2014
Eau-cyclisme, un projet qui plait
Il y a 20 jours, j'ai lancé le site http://www.eau-cyclisme.com/ sans vraiment savoir si le projet allait plaire ou non. Autant je savais que le projet des cols plairait, puisque les cols intéressent énormément de monde notamment en période printanière et estivale, autant je ne savais pas vraiment si d'autres cyclistes trouveraient une utilité au site sur l'eau.
Après un démarrage timide, où les quelques ajouts ont principalement été effectué par des amis et/ou lecteurs de ce blog (que je remercie au passage), le projet est en train de décoller.
Le site comporte désormais plus de 300 points d'eau, sachant qu'on m'en propose une quinzaine nouveaux chaque jour en ce moment. 33 départements ont au moins un point d'eau de référencé, 13 départements en ont au moins 10. Je suis encore très loin de couvrir tout le territoire, mais le rythme actuel devrait permettre au site de s'étendre petit à petit afin de conquérir progressivement ces départements. Plus de 70 personnes m'ont envoyé au moins un point d'eau.
Au vu des nombreux messages d'encouragements et de remerciements que j'ai reçu pour ce projet, je suis rassuré : je n'ai pas investi du temps et de l'argent pour rien, mais bien pour quelque-chose qui va être utile à la communauté cycliste.
J'ai également donné une interview, que vous pouvez lire sur le site Velotech : http://www.velotech.fr/site-web-cyclisme-eau-cyclisme-com/
Enfin, pour suivre l'actualité du projet, vous pouvez devenir fan sur Facebook : https://www.facebook.com/pages/eau-cyclismecom/1403932443188802
Après un démarrage timide, où les quelques ajouts ont principalement été effectué par des amis et/ou lecteurs de ce blog (que je remercie au passage), le projet est en train de décoller.
Le site comporte désormais plus de 300 points d'eau, sachant qu'on m'en propose une quinzaine nouveaux chaque jour en ce moment. 33 départements ont au moins un point d'eau de référencé, 13 départements en ont au moins 10. Je suis encore très loin de couvrir tout le territoire, mais le rythme actuel devrait permettre au site de s'étendre petit à petit afin de conquérir progressivement ces départements. Plus de 70 personnes m'ont envoyé au moins un point d'eau.
Au vu des nombreux messages d'encouragements et de remerciements que j'ai reçu pour ce projet, je suis rassuré : je n'ai pas investi du temps et de l'argent pour rien, mais bien pour quelque-chose qui va être utile à la communauté cycliste.
J'ai également donné une interview, que vous pouvez lire sur le site Velotech : http://www.velotech.fr/site-web-cyclisme-eau-cyclisme-com/
Enfin, pour suivre l'actualité du projet, vous pouvez devenir fan sur Facebook : https://www.facebook.com/pages/eau-cyclismecom/1403932443188802
samedi 10 mai 2014
Reprise
Après quelques jours de repos complet, suite à une séance d'ostéopathie, j'ai repris l'entraînement. En début d'après-midi, par une vingtaine de degrés et un temps assez lourd, je suis allé rouler en compagnie de Julien et de Patrick (encore un nouveau !).
La sortie a commencé par un débat esthétique : je trouve les casques pleins (comme celui qu'il vient d'acheter) absolument horrible, tandis que lui trouve ça magnifique. On a fini par tomber d'accord sur un principe simple : plein ou pas, il est important de porter un casque ... par chance, il y a des casques de toutes les formes et de toutes les couleurs, les goûts esthétiques des uns et des autres peuvent s'accorder afin de rouler en toute sécurité.
On a poursuivi notre discussion en constatant qu'avec toutes les personnes avec qui on a roulé au fil des années, on aurait eu de quoi monter un des plus gros clubs de la région lyonnaise. Des gens de tous les niveaux, du coureur Elite FFC ou ex-professionnels jusqu'au fumeur qui se met au vélo en plein été, beaucoup d'hommes et quelques féminines, des jeunes et des moins jeunes, ... mine de rien, le sport permet de rencontrer des gens de tous horizons et de tous les milieux sociaux, pour partager quelques minutes (au moins) d'une passion commune.
Comme toujours, je me suis occupé du choix de l'itinéraire, donnant les instructions au fil de nos conversations. J'adore tracer des parcours, ça m'amuse vraiment. En parlant de parcours justement, on a suivi et croisé à plusieurs moment des flèches du Rhône-Alpes-Isère Tour. J'ai été surpris de les trouver aussi tôt en place, l'épreuve ne débutant que jeudi. On est également tombé sur les flèches de l'Octocote, un rallye cyclotouriste qui aura lieu demain.
Sportivement parlant, j'ai été bien pendant 1h30 puis j'ai eu du mal. Je testais un nouveau cuissard, très confortable, mais dont l'élastique sur les cuisses était beaucoup trop serré. Ca m'a complètement coupé la circulation sanguine, quand je l'ai enlevé en rentrant chez moi ça m'a fait grand bien. Ca m'a fait une soixantaine de kilomètres en deux heures, sur un parcours relativement plat. C'est loin de l'effort de Bordeaux-Paris, mais c'est une reprise alors ne brûlons pas les étapes.
Consultez notre parcours.
La sortie a commencé par un débat esthétique : je trouve les casques pleins (comme celui qu'il vient d'acheter) absolument horrible, tandis que lui trouve ça magnifique. On a fini par tomber d'accord sur un principe simple : plein ou pas, il est important de porter un casque ... par chance, il y a des casques de toutes les formes et de toutes les couleurs, les goûts esthétiques des uns et des autres peuvent s'accorder afin de rouler en toute sécurité.
On a poursuivi notre discussion en constatant qu'avec toutes les personnes avec qui on a roulé au fil des années, on aurait eu de quoi monter un des plus gros clubs de la région lyonnaise. Des gens de tous les niveaux, du coureur Elite FFC ou ex-professionnels jusqu'au fumeur qui se met au vélo en plein été, beaucoup d'hommes et quelques féminines, des jeunes et des moins jeunes, ... mine de rien, le sport permet de rencontrer des gens de tous horizons et de tous les milieux sociaux, pour partager quelques minutes (au moins) d'une passion commune.
Comme toujours, je me suis occupé du choix de l'itinéraire, donnant les instructions au fil de nos conversations. J'adore tracer des parcours, ça m'amuse vraiment. En parlant de parcours justement, on a suivi et croisé à plusieurs moment des flèches du Rhône-Alpes-Isère Tour. J'ai été surpris de les trouver aussi tôt en place, l'épreuve ne débutant que jeudi. On est également tombé sur les flèches de l'Octocote, un rallye cyclotouriste qui aura lieu demain.
Sportivement parlant, j'ai été bien pendant 1h30 puis j'ai eu du mal. Je testais un nouveau cuissard, très confortable, mais dont l'élastique sur les cuisses était beaucoup trop serré. Ca m'a complètement coupé la circulation sanguine, quand je l'ai enlevé en rentrant chez moi ça m'a fait grand bien. Ca m'a fait une soixantaine de kilomètres en deux heures, sur un parcours relativement plat. C'est loin de l'effort de Bordeaux-Paris, mais c'est une reprise alors ne brûlons pas les étapes.
Consultez notre parcours.
mardi 6 mai 2014
Réparations humaines
Cet après-midi, j'avais rendez-vous chez l'ostéo afin qu'il me remette d'aplomb. En effet, mon aventure sur Paris-Roubaix (et mon énorme erreur dans le choix de la pression des pneus) m'a laissé des séquelles qui tardaient à partir. En plus du retour des douleurs persistantes aux genoux, 3 semaines après l'événement j'avais toujours du mal à fermer complètement les doigts.
Le verdict a été sans appel, j'étais complètement fracassé au niveau de toutes les articulations. En plus des genoux et des doigts, l'ostéo m'a remis d'aplomb les poignets et les chevilles, le coude droit et la hanche gauche, ainsi que les cervicales. Mes genoux restent l'élément qui m'inquiète le plus, notamment vis à vis de Bordeaux-Paris qui arrive dans seulement 3 semaines et demi. J'avais prévu une préparation que je vais devoir revoir complètement sous peine de me fragiliser encore plus et d'hypothéquer toutes mes chances d'aller au bout.
Je dois désormais observer quelques jours de repos. La situation est loin d'être catastrophique et ne remet pas en cause ma participation à Bordeaux-Paris, mais elle me conforte dans mon choix : j'avais anticipé lors du choix de mes objectifs de ne pas participer à la Haute Route Dolomites, mi-août, en me disant qu'il serait compliqué pour mes genoux d'enchaîner les classiques printanières et cette épreuve. Rassurez-vous, j'ai de quoi m'occuper pendant cette période de repos, entre mon activité professionnelle et mes projets personnels, ce ne sont pas les occupations qui manquent.
Le verdict a été sans appel, j'étais complètement fracassé au niveau de toutes les articulations. En plus des genoux et des doigts, l'ostéo m'a remis d'aplomb les poignets et les chevilles, le coude droit et la hanche gauche, ainsi que les cervicales. Mes genoux restent l'élément qui m'inquiète le plus, notamment vis à vis de Bordeaux-Paris qui arrive dans seulement 3 semaines et demi. J'avais prévu une préparation que je vais devoir revoir complètement sous peine de me fragiliser encore plus et d'hypothéquer toutes mes chances d'aller au bout.
Je dois désormais observer quelques jours de repos. La situation est loin d'être catastrophique et ne remet pas en cause ma participation à Bordeaux-Paris, mais elle me conforte dans mon choix : j'avais anticipé lors du choix de mes objectifs de ne pas participer à la Haute Route Dolomites, mi-août, en me disant qu'il serait compliqué pour mes genoux d'enchaîner les classiques printanières et cette épreuve. Rassurez-vous, j'ai de quoi m'occuper pendant cette période de repos, entre mon activité professionnelle et mes projets personnels, ce ne sont pas les occupations qui manquent.
dimanche 4 mai 2014
Sortie entre souvenirs et innovation
En fin de matinée, je suis allé rouler en compagnie de David (un nouveau venu, portant le même prénom qu'un de mes anciens compagnons de route), Florentin (un ancien compagnon de route, de retour après plusieurs années d'absence) et Julien. Notre quatuor était donc assez original, il mêlait la tradition (Julien), les souvenirs et l'innovation. 3 vingtenaires et un quinquagénaire.
J'ai tracé un parcours à l'image de notre groupe : on a grimpé la course de côte de Mont Verdun (un grand classique que j'ai monté plus de cent cinquante fois), le Mont Cindre (que je gravis occasionnellement) et une nouvelle route que j'ai tenue à explorer car elle me semble intéressante à intégrer dans de futurs parcours. Un parcours équilibrant tradition et innovation.
Nous nous sommes tous les 4 retrouvés au point de rendez-vous précisément à l'heure convenue. La synchronisation était parfaite. On a descendu les quais de Saône en direction de Lyon pour s'échauffer, avant d'attaquer le mur d'Hector Berlioz (400m à plus de 10%). De quoi faire monter le coeur proprement. On a enchaîné sur une route dans un vallon bien à l'abri du vent et sans aucune circulation, ce qui nous a permis de poursuivre notre route en discutant paisiblement.
On a poursuivi par la route reliant Saint-Didier à Limonest, sur laquelle passait autrefois la Polymultipliée Lyonnaise. Dans un virage, la roue avant de Julien est venue frotter contre ma chaussure, ce qui nous a fait sourire : on a fait des dizaine de milliers de kilomètres ensemble et on n'a jamais eu d'accrochage ! Bon, on s'est déjà mis des coups de coude et d'épaule, volontairement, pour jouer et parce que de temps en temps il est bon de s'entraîner à frotter à l'entraînement, mais on n'avait jamais du se toucher involontairement.
Une fois à Limonest, on a effectué une boucle que j'avais repérée sur les cartes et qui me semble intéressante pour faire du travail qualitatif. La portion montante se fait en 3'30" à 4' (selon l'intensité choisie pour l'exercice) sans aucune circulation, la partie descendante dure environ 3 minutes. Le circuit tourne à droite avec des intersections prioritaires à chaque fois, ce qui permet de ne jamais s'arrêter. Je vais voir comment l'exploiter dans le futur, mais c'est un spot qui me semble avoir de belles caractéristiques.
On a repris notre route via une grande classique : l'ascension du Mont Verdun par la course de côte. Je ne l'ai monté par cette face "que" 4 fois cette année (en deux mois de présence dans la région), sachant qu'à l'époque de mon premier entraîneur je la grimpais 6 fois au sein d'un même entraînement. Avec le recul, je me rends compte que passer toujours sur les mêmes routes me lasse et que je préfère varier en permanence mes sorties.
On est redescendu sur les quais de Saône en passant par le Mont Cindre. Dans la descente, Julien nous a quitté pour rentrer chez lui directement. Avec David, on a raccompagné Florentin à Neuville en passant par les petites routes un peu plus abritées du vent (on a quand même bien senti qu'il nous freinait), avant de rentrer par les quais de Saône avec un vent très favorable. Je l'ai raccompagné un moment, avant de faire demi-tour pour rentrer chez moi, avec un vent de face particulièrement désagréable.
Je suis rentré chez moi avec un cinquantaine de kilomètres au compteur. Je me suis régalé, le parcours que j'ai tracé était intéressant et changeait des tracés habituels, tout en respectant les demandes des uns et des autres pour rentrer chez eux à temps, et en tenant compte des éléments extérieurs (notamment le vent). Je me régale toujours autant dans ce genre de cas.
Consultez notre parcours.
J'ai tracé un parcours à l'image de notre groupe : on a grimpé la course de côte de Mont Verdun (un grand classique que j'ai monté plus de cent cinquante fois), le Mont Cindre (que je gravis occasionnellement) et une nouvelle route que j'ai tenue à explorer car elle me semble intéressante à intégrer dans de futurs parcours. Un parcours équilibrant tradition et innovation.
Nous nous sommes tous les 4 retrouvés au point de rendez-vous précisément à l'heure convenue. La synchronisation était parfaite. On a descendu les quais de Saône en direction de Lyon pour s'échauffer, avant d'attaquer le mur d'Hector Berlioz (400m à plus de 10%). De quoi faire monter le coeur proprement. On a enchaîné sur une route dans un vallon bien à l'abri du vent et sans aucune circulation, ce qui nous a permis de poursuivre notre route en discutant paisiblement.
On a poursuivi par la route reliant Saint-Didier à Limonest, sur laquelle passait autrefois la Polymultipliée Lyonnaise. Dans un virage, la roue avant de Julien est venue frotter contre ma chaussure, ce qui nous a fait sourire : on a fait des dizaine de milliers de kilomètres ensemble et on n'a jamais eu d'accrochage ! Bon, on s'est déjà mis des coups de coude et d'épaule, volontairement, pour jouer et parce que de temps en temps il est bon de s'entraîner à frotter à l'entraînement, mais on n'avait jamais du se toucher involontairement.
Une fois à Limonest, on a effectué une boucle que j'avais repérée sur les cartes et qui me semble intéressante pour faire du travail qualitatif. La portion montante se fait en 3'30" à 4' (selon l'intensité choisie pour l'exercice) sans aucune circulation, la partie descendante dure environ 3 minutes. Le circuit tourne à droite avec des intersections prioritaires à chaque fois, ce qui permet de ne jamais s'arrêter. Je vais voir comment l'exploiter dans le futur, mais c'est un spot qui me semble avoir de belles caractéristiques.
On a repris notre route via une grande classique : l'ascension du Mont Verdun par la course de côte. Je ne l'ai monté par cette face "que" 4 fois cette année (en deux mois de présence dans la région), sachant qu'à l'époque de mon premier entraîneur je la grimpais 6 fois au sein d'un même entraînement. Avec le recul, je me rends compte que passer toujours sur les mêmes routes me lasse et que je préfère varier en permanence mes sorties.
On est redescendu sur les quais de Saône en passant par le Mont Cindre. Dans la descente, Julien nous a quitté pour rentrer chez lui directement. Avec David, on a raccompagné Florentin à Neuville en passant par les petites routes un peu plus abritées du vent (on a quand même bien senti qu'il nous freinait), avant de rentrer par les quais de Saône avec un vent très favorable. Je l'ai raccompagné un moment, avant de faire demi-tour pour rentrer chez moi, avec un vent de face particulièrement désagréable.
Je suis rentré chez moi avec un cinquantaine de kilomètres au compteur. Je me suis régalé, le parcours que j'ai tracé était intéressant et changeait des tracés habituels, tout en respectant les demandes des uns et des autres pour rentrer chez eux à temps, et en tenant compte des éléments extérieurs (notamment le vent). Je me régale toujours autant dans ce genre de cas.
Consultez notre parcours.
samedi 3 mai 2014
Sortie détente
Malgré un gros vent cet après-midi, je suis allé rouler en compagnie de Julien. Mes problèmes de genoux ayant refait leur apparition, notamment depuis Paris-Roubaix (où toutes mes articulations ont souffert, genoux y compris), je ne voulais pas forcer mais je souhaitais tout de même me changer les idées après une semaine intense professionnellement.
On a effectué un parcours d'une quarantaine de kilomètres, en jouant avec le vent pour essayer de se planquer au maximum sur les parties vent défavorable, et pour obtenir de belles portions exposées à un fort vent favorable. Dans ce domaine, le parcours que j'ai imaginé était presque parfait puisqu'on a très peu été gêné mais qu'on a bien senti quand on l'avait dans le dos.
J'ai été assez surpris de passer facilement les pentes à plus de 10%. Je n'avais pas vraiment l'impression de forcer musculairement et me sentais étrangement plus aérien que d'habitude. J'ai commencé par mettre ça sur le compte de l'habitude du franchissement des bergs et des raidards wallons ... avant que Julien ne me pose des questions sur ma roue arrière. J'ai alors compris pourquoi je me sentais plus aérien : je roule habituellement avec une cassette 12/23, alors que la roue arrière utilisée ce jour comportait une cassette 12/28. Quand je pensais être en 39x23, j'étais en réalité en 39x28, ce qui explique amplement mes sensations.
Au retour, je me suis arrêté chez lui pour profiter d'une séance de relaxation originale : on a fait 1h de jacuzzi, à se faire masser le dos, les épaules, les jambes et les pieds ... de quoi bien se détendre après notre petite sortie. Après avoir remis ma tenue cycliste pour rentrer chez moi, le franchissement d'une petite côte a été difficile : j'avais les jambes toutes molles.
Je suis rentré chez moi avec presque 50 kilomètres au compteur. Je n'ai pas forcé et pas eu de douleur sur cette sortie, ce qui est rassurant.
Consultez notre parcours.
On a effectué un parcours d'une quarantaine de kilomètres, en jouant avec le vent pour essayer de se planquer au maximum sur les parties vent défavorable, et pour obtenir de belles portions exposées à un fort vent favorable. Dans ce domaine, le parcours que j'ai imaginé était presque parfait puisqu'on a très peu été gêné mais qu'on a bien senti quand on l'avait dans le dos.
J'ai été assez surpris de passer facilement les pentes à plus de 10%. Je n'avais pas vraiment l'impression de forcer musculairement et me sentais étrangement plus aérien que d'habitude. J'ai commencé par mettre ça sur le compte de l'habitude du franchissement des bergs et des raidards wallons ... avant que Julien ne me pose des questions sur ma roue arrière. J'ai alors compris pourquoi je me sentais plus aérien : je roule habituellement avec une cassette 12/23, alors que la roue arrière utilisée ce jour comportait une cassette 12/28. Quand je pensais être en 39x23, j'étais en réalité en 39x28, ce qui explique amplement mes sensations.
Au retour, je me suis arrêté chez lui pour profiter d'une séance de relaxation originale : on a fait 1h de jacuzzi, à se faire masser le dos, les épaules, les jambes et les pieds ... de quoi bien se détendre après notre petite sortie. Après avoir remis ma tenue cycliste pour rentrer chez moi, le franchissement d'une petite côte a été difficile : j'avais les jambes toutes molles.
Je suis rentré chez moi avec presque 50 kilomètres au compteur. Je n'ai pas forcé et pas eu de douleur sur cette sortie, ce qui est rassurant.
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jeudi 1 mai 2014
Mon 2ème tour du monde
Samedi, alors que je pédalais sur les routes escarpées de Liège-Bastogne-Liège, j'ai bouclé mon 2ème tour du monde. Le cap des 80 000 kilomètres a été franchi dans les rues de Bastogne, le 3ème tour du monde que j'entame a donc débuté sur des routes légendaires.
J'avais bouclé mon premier tour du monde en juillet 2009 à Bedoin, juste avant d'attaquer ma première ascension du Mont Ventoux. C'était déjà un lieu symbolique, le hasard fait parfois bien les choses, puisque je n'avais déjà rien planifié à l'époque : j'ai toujours roulé pour me faire plaisir, sans calculer le kilométrage de mes sorties ... sans quoi je me serai probablement débrouillé pour que ça coïncide (plus ou moins) avec le pied de la côte de la Redoute.
Je vous avoue avoir du mal à réaliser ce que représentent réellement 80 000 kilomètres. Me dire que ça représente deux fois le tour de la terre ne m'aide pas vraiment à me rendre compte. Je réalise déjà mieux en me disant que c'est 100 fois le trajet par la route entre Bordeaux et Lille, ou 131 fois la distance du Bordeaux-Paris (ma prochaine grosse échéance, dans un mois). Avec de l'humour, je pourrai fanfaronner en disant qu'après-tout, le 1er juin, j'en serai à 132 fois ... mais j'avoue que cette échéance me fait peur, j'en reparlerai prochainement.
Quand je me retourne sur ces dix années de pratique, je me rends compte que j'ai vécu énormément d'émotions différentes : des énormes joies et de grandes déceptions, des vitesses très faibles (parfois à pousser le vélo) et des vitesses auxquelles le moindre gravillon sur la route donne l'impression de taper contre un parpaing. J'ai traversé plusieurs pays (Angleterre, Belgique, Espagne, Italie, Suisse) et diverses iles (Sardaigne, Majorque, Corse).
J'ai pratiqué le VTT (très peu), j'ai effectué quelques tours de piste (très peu également), quelques contre-la-montre et j'ai débuté le cyclocross au cours de l'hiver dernier. J'ai pris énormément de plaisir à découvrir de nouvelles choses, à diversifier ma pratique et justement pratiquer un peu de tout. Je prends le départ des courses avec toujours autant de plaisir, me déplace avec le même grand sourire sur une cyclosportive ou une randonnée originale, et j'apprécie toujours autant de me lancer dans une longue sortie organisée par mes propres soins.
Je préfère continuer à m'amuser un peu de partout plutôt que de me spécialiser dans un domaine et ne me concentrer que sur celui-ci ... tant pis si mon nom apparaît toujours dans la deuxième moitié des classements, je me régale dans ce que je fais et (pour moi) ça vaut toutes les victoires. je vais découvrir l'ultra dans quelques semaines, et du moment que je réussis à terminer l'épreuve entier physiquement et sur mon vélo, je serai content.
Ce nouveau tour du monde qui débute me réserve plein de surprises, j'en suis convaincu. J'ai encore beaucoup de choses à découvrir, que ce soit des épreuves d'un jour comme le marathon des dolomites ou l'étape du Tour en Argentine (la etapa argentina by Le Tour de France, dans sa version originale), que ce soit des courses à étapes en Europe ou sur un autre continent, des épreuves ultra comme Paris-Brest-Paris ou la RAAM, de nouvelles disciplines qu'il me reste à découvrir (le tandem, le bmx, ...). Je ne sais pas quelles opportunités se présenteront à moi, mais je sais que je saisirais tout ce qui me permettra de poursuivre ma découverte du monde.
J'avais bouclé mon premier tour du monde en juillet 2009 à Bedoin, juste avant d'attaquer ma première ascension du Mont Ventoux. C'était déjà un lieu symbolique, le hasard fait parfois bien les choses, puisque je n'avais déjà rien planifié à l'époque : j'ai toujours roulé pour me faire plaisir, sans calculer le kilométrage de mes sorties ... sans quoi je me serai probablement débrouillé pour que ça coïncide (plus ou moins) avec le pied de la côte de la Redoute.
Je vous avoue avoir du mal à réaliser ce que représentent réellement 80 000 kilomètres. Me dire que ça représente deux fois le tour de la terre ne m'aide pas vraiment à me rendre compte. Je réalise déjà mieux en me disant que c'est 100 fois le trajet par la route entre Bordeaux et Lille, ou 131 fois la distance du Bordeaux-Paris (ma prochaine grosse échéance, dans un mois). Avec de l'humour, je pourrai fanfaronner en disant qu'après-tout, le 1er juin, j'en serai à 132 fois ... mais j'avoue que cette échéance me fait peur, j'en reparlerai prochainement.
Quand je me retourne sur ces dix années de pratique, je me rends compte que j'ai vécu énormément d'émotions différentes : des énormes joies et de grandes déceptions, des vitesses très faibles (parfois à pousser le vélo) et des vitesses auxquelles le moindre gravillon sur la route donne l'impression de taper contre un parpaing. J'ai traversé plusieurs pays (Angleterre, Belgique, Espagne, Italie, Suisse) et diverses iles (Sardaigne, Majorque, Corse).
J'ai pratiqué le VTT (très peu), j'ai effectué quelques tours de piste (très peu également), quelques contre-la-montre et j'ai débuté le cyclocross au cours de l'hiver dernier. J'ai pris énormément de plaisir à découvrir de nouvelles choses, à diversifier ma pratique et justement pratiquer un peu de tout. Je prends le départ des courses avec toujours autant de plaisir, me déplace avec le même grand sourire sur une cyclosportive ou une randonnée originale, et j'apprécie toujours autant de me lancer dans une longue sortie organisée par mes propres soins.
Je préfère continuer à m'amuser un peu de partout plutôt que de me spécialiser dans un domaine et ne me concentrer que sur celui-ci ... tant pis si mon nom apparaît toujours dans la deuxième moitié des classements, je me régale dans ce que je fais et (pour moi) ça vaut toutes les victoires. je vais découvrir l'ultra dans quelques semaines, et du moment que je réussis à terminer l'épreuve entier physiquement et sur mon vélo, je serai content.
Ce nouveau tour du monde qui débute me réserve plein de surprises, j'en suis convaincu. J'ai encore beaucoup de choses à découvrir, que ce soit des épreuves d'un jour comme le marathon des dolomites ou l'étape du Tour en Argentine (la etapa argentina by Le Tour de France, dans sa version originale), que ce soit des courses à étapes en Europe ou sur un autre continent, des épreuves ultra comme Paris-Brest-Paris ou la RAAM, de nouvelles disciplines qu'il me reste à découvrir (le tandem, le bmx, ...). Je ne sais pas quelles opportunités se présenteront à moi, mais je sais que je saisirais tout ce qui me permettra de poursuivre ma découverte du monde.