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dimanche 14 décembre 2014

Le cycliste qui faisait du foncier (et murmurait à l'oreille des chevaux)

Ce matin, j'ai effectué une sortie de foncier en compagnie de Julien. Pour un dimanche de mi-décembre, la météo était clémente : 10°, quelques timides rayons de soleil et quelques morceaux de ciel bleu (qui ont laissé place à des nuages gris clair au fil de la sortie). Seul le vent soufflait mais de manière nettement plus modérée qu'hier. Il ne nous a pas trop gênés.


La sortie a été effectuée à un niveau d'effort assez constant quel que soit le terrain : quand ça montait je levais un peu le pied pour ne pas rentrer sur des filières musculaires et cardiaques plutôt liées au seuil, quand le terrain était plutôt descendant je descendais les pignons pour retrouver un niveau d'effort plus élevé. Le travail au seuil n'était pas le but de la séance, j'ai donc évité de rester trop longtemps à ce niveau d'effort sans pour autant refuser d'entrer dans cette zone quelques minutes lors d'une relance appuyée ou d'une montée un peu plus pentue.

On a emprunté des routes désertes sur lesquelles on a aperçu plus de vélos que de voitures. Pour être au calme, on a vraiment été au calme. Pas de véhicule motorisé, pas de bruit de moteur, ... on a pu rouler à deux de front en discutant du début à la fin sans gêner personne. Quand on est seul sur la route, le partage avec les autres usagers est très facile et la cohabitation est excellente.


On a fait une pause près d'un haras pour saluer des chevaux. J'ai commencé à en caresser un (qui n'en avait visiblement pas très envie), deux autres se sont approchés. Eux ont été contents que je m'intéresse à leur museau. Comme je commençais à avoir mal aux jambes, je me suis dit qu'un changement de monture pour quelques kilomètres permettrait de soulager ma musculature ... j'ai pris appui sur un poteau qui n'était pas fixé au sol (il ne tenait debout que grâce aux barbelés) et ai failli finir les 4 sabots en l'air. Mon téléphone ayant décidé de faire grève (comme quoi, on peut venir de chine et refuser de travailler non-stop 7j/7 et 24h/24), les photos illustrant cet article ont été prises par Julien. Je n'ai pas encore investi dans un vélo électrique pour que Clémence (ma compagne) puisse nous suivre et nous photographier à l'entraînement.


En fin de sortie, alors que je commençais à avoir mal aux jambes, j'ai profité de 3 courtes bosses pour faire des efforts type "attaque en fin de course". 20 secondes d'effort maximal, en fin d'exercice quand on a mal aux jambes, ça prépare pour animer un final de course. C'est quand tout le monde a mal aux jambes que la décision se crée, entre ceux étant capables de produire un effort supplémentaire et ceux incapables de le faire. Un autre facteur à travailler, pour pouvoir être présent dans le final d'une course, c'est de développer ses capacités pour ne pas avoir mal aux jambes quand les autres souffrent ... c'est le but global de l'entraînement.

Consultez notre parcours.

2 commentaires:

  1. Et pourquoi pas plutot un scooter?

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    1. Pour diverses raisons, notamment :
      - un scooter fait plus de bruit et dégage de mauvaises odeurs
      - comme elle est Belge, elle n'a pas passé le BSR donc ne peut pas conduire de scooter sans permis
      - un scooter nécessite de faire des détours par une pompe à essence

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