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mardi 16 décembre 2014

Triptyque des Monts d'Or

Cet après-midi, j'ai profité d'un trou entre deux réunions pour aller m'entraîner dans les Monts d'Or. Je disposais d'un peu plus d'une heure, j'ai préféré l'utiliser pour effectuer ma séance d'endurance de force sur la route plutôt que de l'effectuer sur home-traîner le soir.

Le ciel était un peu gris mais la luminosité était bonne. Quelques trous dans les nuages ont permis aux rayons de soleil d'illuminer certaines zones : c'est toujours plaisant de voir que de l'autre côté de la vallée une grosse tâche est mise en valeur par la lumière alors que tout le reste est gris. Ca donne des effets visuels sympas qu'une photo aurait du mal à restituer.

Après un échauffement pour rejoindre Saint-Cyr au mont d'or, j'ai effectué mon premier bloc de travail spécifique dans la partie finale du Mont Cindre. 7 minutes à 260w, j'ai été surpris de voir que je tenais ce niveau d'effort sans trop peiner. Mon niveau n'a donc pas autant régressé que ce que je pensais. Le deuxième bloc de travail a été différent : j'ai utilisé la partie finale du Mont Thou pour faire 3 minutes à 300w. La aussi, sur un effort plus court mais plus soutenu, j'ai été surpris de ne pas être trop essoufflé et de retrouver ma respiration facilement.


Après avoir grimpé le deux premiers monts des Monts d'or, j'ai lancé l'assaut sur le 3ème. La distance étant trop réduite entre le Mont Thou et le Mont Verdun, je n'ai pas effectué de travail spécifique sur l'ascension de ce troisième mont. J'ai profité de la descente sinueuse sur Poleymieux (en passant par la base militaire) pour prendre de l'assurance. Le cyclocross et ses nombreux virages m'aide à retrouver mes repères dans les descentes techniques.

Une fois à Poleymieux, j'ai utilisé l'ascension de la Croix Vitaise pour effectuer mon troisième bloc de travail. Cette montée me fait toujours mal aux jambes, il y a un passage que je n'aime pas car je peine toujours à trouver le bon braquet. Finalement, en endurance de force, sur le gros plateau, je l'ai mieux passée que sur le petit plateau. Ce dernier bloc de travail spécifique a duré 10 minutes à 245w, une courte descente ayant fait chuter la puissance moyenne.

La descente sur Saint-Romain est sinueuse elle-aussi. J'ai pu tester la sortie du pied pour équilibrer le vélo dans un virage serré : ça fonctionne aussi bien sur route qu'en cyclocross ! Bon, en peloton, si tout le monde fait ça, bonjour les dégâts ... mais seul à l'entraînement, pour passer un virage humide, c'est un geste simple et utile. Le cyclocross m'apporte ce que j'étais venu chercher il y a un an quand j'ai débuté : de l'assurance et une meilleure maîtrise technique de mon vélo. C'est surtout vrai pour les situations exceptionnelles : saut d'un obstacle sur la route, rouler dans un fossé en terre en sortant trop large d'un virage (ou pour éviter une chute devant soi), enchaînement de courbes serrées pour éviter une voiture qui freine brusquement par exemple ... mes gestes dans ces situations sont devenus plus précis et plus sûrs.

Je suis rentré chez moi après 1h20 d'efforts. J'ai couvert seulement 28 kilomètres mais avec près de 800m de dénivelé. J'ai surtout été très tranquille : seulement 4 véhicules m'ont doublé et j'ai du en croiser à peu près le triple. J'ai également croisé un seul cycliste.

Consultez mon parcours.

2 commentaires:

  1. Salut Florent, quel braquet "moyen" utilisais tu ?
    belle santé en cette fin d'année !!
    claude

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    1. Salut Claude,

      Pour ce travail en endurance de force, j'utilise actuellement un braquet de 53x21.

      J'ai effectivement une bonne santé, grâce aux cyclocross qui maintiennent en forme en me faisant faire de l'intensité chaque week-end.

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