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mercredi 28 octobre 2015

Explorations cyclistes

Depuis le début de l'année j'explore régulièrement de nouvelles routes, plus ou moins loin de mon domicile. Ces dernières semaines, j'ai accéléré le rythme de ces explorations : les sorties actuelles durant entre 1h30 et 2h30, mon rayon d'action a été diminué. J'ai tenu à trouver de nouvelles routes pour pouvoir diversifier au maximum mes parcours.


J'ai pris cette résolution courant septembre : sur chaque sortie, je prends une route sur laquelle je n'ai jamais roulé. J'ai beau connaitre énormément de routes autour de chez moi, il m'arrive régulièrement de passer une intersection "par habitude", regardant la route venant de droite uniquement comme une priorité à respecter ... sans avoir eu l'idée de l'emprunter. Désormais, quand je tombe sur une route que je ne connais pas, je l'emprunte ... quitte à devoir faire demi-tour un peu plus loin. Ou quitte à devoir passer un chemin en terre sur 1 kilomètre avec le vélo de route.

Ces deux derniers mois, j'ai ainsi fini dans de nombreux culs de sac non signalés. La notion de cul de sac est en effet assez floue et semble dépendre des communes : pour certaines, une route goudronnée qui se transforme en chemin de terre mérite le fameux panneau T tandis que pour d'autres, certes la route n'est pas goudronnée mais après le chemin de terre on retombe sur du goudron donc il ne s'agit pas d'un cul de sac.


Si une partie de mes explorations ne débouche sur rien, d'autres se passent très bien et m'ouvrent de nouvelles perspectives. Ou plutôt, de nouvelles possibilités d'enchaînement. Ces explorations m'ouvrent elle-même de nouvelles possibilités d'exploration, puisque les nouvelles routes sont elles-aussi régulièrement coupées par des routes que je ne connais pas. Vu le nombre de routes qu'il me reste à tester, j'ai encore de quoi m'occuper pour plusieurs mois.

J'ai retrouvé l'âme de mes débuts de cycliste. Le vélo, avant d'être un sport, c'est un moyen d'évasion et de découverte. Découverte du corps humain, de l'équilibre, de la gravité, de notre environnement. J'ai presque retrouvé une âme d'enfant, découvrant de nouveaux paysages (avec des points de vue auxquels je ne m'attendais pas) et me laissant surprendre par le réseau routier dans certaines zones juste à côté de chez moi que je pensais pourtant bien connaître. Je prends beaucoup de plaisir lors des sorties en ce moment, j'ai plaisir à aller m'entraîner, planifiant une zone sur laquelle je vais effectuer mon travail spécifique mais ne planifiant pas l'itinéraire ni pour y aller ni pour en revenir.


La saison de cyclocross arrivant, je vais également devoir explorer des sections de sous-bois autour de chez moi. Pour le coup, je ne connais pas beaucoup d'itinéraires forestiers (du moins, pas des itinéraires praticables avec un vélo de cyclocross) donc je pars d'une carte presque vierge.

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