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mercredi 11 novembre 2015

Entraînements sous le regard du Mont Blanc

Ces derniers jours, j'ai enchaîné les entraînements difficiles sous une météo particulièrement clémente. Outre la température particulièrement douce pour la saison (entre 15 et 20° les après-midi !) la visibilité était excellente puisqu'on voyait le Mont Blanc sur mes sorties de jeudi, samedi et dimanche dernier. Il est pourtant distant de 160km à vol d'oiseau donc n'exhibe pas souvent ses pentes enneigées jusque sur mes lieux d'entraînement.

Le Mont Blanc vu depuis Saint André de Corcy

Jeudi, j'ai effectué une sortie de force sous-max dans le beaujolais en compagnie de Rémy. J'avais préparé un parcours d'environ 80km comportant plusieurs belles ascensions. Le parcours était bien dosé, ni trop facile ni trop dur, très dégagé (les couleurs en automne dans ce massif sont incroyables) et sans circulation. Ayant plutôt une bonne forme, c'était agréable d'enchaîner les ascensions à un bon rythme tout en sentant qu'on a encore de le réserve et qu'on est physiquement à peine dans l'orange.

Le Mont Blanc vu depuis Poleymieux


Samedi, je suis allé rouler avec Julien. La séance était dédiée au lactique ... si c'est aussi efficace que c'est difficile, nul doute que ma forme va encore s'élever d'un niveau. Si ce n'est pas efficace, il faudrait que l'ONU l'ajoute à sa liste des tortures interdites. Si jeudi le fait de s'élever dans le massif permet de voir facilement le plus haut sommet de France, samedi il jouait à cache-cache avec les arbres dans la plaine de la Dombes. Pour notre part, nous jouions aussi à cache-cache mais avec le vent. Rouler avec mes 2 meilleurs amis à quelques jours d'intervalle dans de telles conditions était vraiment agréable.

Plateau cultivé entre Curis et Poleymieux

Dimanche, j'ai effectué un entraînement de cyclocross dans les Monts d'Or. Le parcours n'était pas adapté, les portions physiques étaient beaucoup trop physiques et les portions techniques l'étaient beaucoup trop. Le parcours était très bien pour une session VTT mais pas pour du cyclocross. Cependant, j'ai découvert des zones que je ne soupçonnais pas et qui ne sont pas visibles depuis les itinéraires goudronnés. Dans le triangle entre Saint Germain, Curis et Poleymieux il y a des plateaux assez vastes qui sont utilisés pour de la culture et des pâturages. Ces plateaux forment une sorte de grand escalier, ils sont séparés par de courtes descentes (ou montées selon le sens de déplacement) assez raides. Si le parcours n'était pas terrible, ces découvertes m'ont enchantées et m'ont donné envie d'y retourner mais avec un mode de déplacement plus adapté.

Plateau de pâtures entre Poleymieux et Saint Germain

Lundi, j'ai roulé seul et ai effectué mon premier Gimenez. C'est dans la même lignée que le lactique : si c'est efficace ça doit booster les performances, si ça ne l'est pas ça mérite d'être considéré comme de la torture. Malheureusement, des maux d'estomac m'ont pourri la fin de l'exercice. J'ai rempli les étangs de la Dombes avec de la sueur, des larmes et le contenu de mon estomac. Je suis rentré tranquillement, profitant du beau temps et de la douceur du climat.

Les Monts d'Or vus depuis les hauteurs de Fleurieu sur Saône

Enfin, hier, j'avais rendez-vous chez l'ostéo pour résoudre une douleur dans le dos. J'ai eu le droit à une remise en place du bassin, une opération pas très agréable qui m'empêche de participer au cyclocross prévu aujourd'hui dans le parc de Parilly. Ma reprise est retardée de quelques jours et se fera samedi dans le parc de la Feyssine.

4 commentaires:

  1. Bonjour Florent,
    un Gimenez le lendemain d'un cyclo cross qui déjà "titille" les fréquences ...c'est ambitieux..
    sans nul doute que la forme est là !
    sportivement
    Claude

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    1. Salut Claude,

      La session cyclocross de dimanche n'était qu'un entraînement, théoriquement plus axé sur la technique que sur le physique. C'était justement pour récupérer entre le lactique du samedi et le Gimenez du dimanche.

      Florent

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  2. Il se dit que lorsque l'on voit le mont blanc depuis Lyon et ses alentours, il doit pleuvoir le lendemain. Il faut croire que cette légende est fausse.

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    1. C'est surtout basé sur les statistiques. C'est comme si, en sachant que je viens de rouler 3 jours d'affilée, on me disait que je n'allais pas rouler le lendemain. Statistiquement, il est rare que je roule 4 jours consécutifs.

      Pour la météo c'est pareil, il est rare qu'on aperçoive le Mont Blanc plusieurs jours de suite depuis Lyon ... ce n'est pas une question de vrai ou de faux mais une question de probabilités.

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