Pages

mardi 16 août 2016

Tourisme sportif à Versailles

Le week-end dernier, j'ai rendu visite à ma grand-mère résidant autour de Versailles. Comme souvent, mon vélo a lui aussi fait le déplacement afin de me permettre de visiter les alentours et de maintenir une activité physique.


En 3 sorties, j'ai concilié mes envies de visites et les exercices physiques destinés à retrouver mon niveau d'avril. Pour tracer mes parcours, j'ai l'habitude d'utiliser openrunner. En combinant les cartes issues de l'IGN, de Google et d'OpenStreetMap (les 3 sont disponibles dans Openrunner), j'arrive facilement à trouver quelles routes semblent peu fréquentées et quelles routes semblent avoir une forte circulation. Que ce soit pour le tourisme ou pour les exercices spécifiques, les routes calmes ont ma préférence.


Cependant, la région parisienne étant un peu particulière, je me suis également aidé de la "heatmap Strava", une carte superposant les passages de tous les cyclistes utilisant Strava. Les routes fréquemment utilisées se retrouvent ainsi mises en avant et servent de suggestion : si les cyclistes locaux passent la plutôt qu'ailleurs, c'est probablement car c'est la meilleure route à utiliser. La théorie est géniale, la pratique nécessite des vérifications : si beaucoup de vététistes passent sur un chemin car c'est le seul traversant une forêt, le chemin est mis en valeur au détriment d'une route faisant le tour de la forêt mais que les cyclistes sur route ne prennent pas car elle n'est pas adaptée à la pratique du vélo. Et ça, si on ne vérifie pas avant, on peut se retrouver avec de mauvaises surprises.


Mes sorties m'ont donc mené tantôt au cimetière où reposent mes ancêtres, tantôt dans une longue bosse permettant de faire du fractionné, tantôt devant la ferme où travaillait mon grand-père, tantôt dans le parc du château royal de Versailles, tantôt vers d'anciens monastères. J'ai mélangé visites personnelles et visites historiques, en les entrecoupant avec des exercices qualitatifs.


Le vélo est un formidable outil pour voyager. C'est d'ailleurs sa fonction première, bien avant de servir à tourner en rond sur un circuit de 4 kilomètres autour d'un clocher, ou sur un circuit de 4000 kilomètres à travers un pays entier. Le dimanche, j'ai visité avec Clémence le château de Versailles, ses jardins et les trianons. A pied, avec beaucoup de monde (c'est l'un des cinq lieux les plus visités de France) et déjà beaucoup de choses à visiter en intérieur, nous n'avons pas spécialement pris le temps de profiter du Grand Canal.


J'y suis donc retourné le lendemain, jour de fermeture du château. Si le dimanche les abords du Grand Canal étaient un jeu de coudes entre personnes en poussette, personnes en train de pic-niquer, touristes, joggers, cyclistes, ... le lundi, le château étant fermé, les abords du grand canal étaient quasiment déserts. Je dis quasiment, car j'ai croisé un groupe de canards. J'ai pu longer tout le grand canal, après avoir descendu une longue avenue pavé pour l'atteindre.


Au milieu de mes escapades touristico-sportives, j'ai repéré des points d'eau mais ceux-ci étaient déjà recensés sur mon site. J'ai roulé sur les routes sur lesquelles mon grand-père usait ses pneus il y a longtemps, sur lesquelles mon père et mon oncle ont roulé il y a quelques décennies, entretenant ainsi la lignée.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire