Ce week-end je vais aller monter un "camp de base" dans une résidence familiale sur les hauteurs des Monts du Forez. Le but de ce week-end est de manger des cols, de la distance et du dénivelé ... tout en me coupant du monde. La météo prévue devrait permettre la pratique du cyclisme dans des conditions acceptables : frais mais pas de pluie.
D'une part ce séjour permettra de me préparer pour la Haute Route : j'ai prévu 2 parcours d'environ 125km avec 2500m de dénivelé. Les routes dans cette région sont très granuleuses, et bien que la pente n'y soit pas des plus raides, ça rend les montées exigeantes et ça oblige à toujours pédaler dans les descentes. Il n'y a donc jamais de temps mort sur ces routes, on y est toujours en prise. Je vais tabler sur des sorties de 5h30 environ : enchainer 2 journées de 5h30 avec de la distance et du dénivelé devrait être bon pour améliorer ma condition physique.
D'autre part, ce séjour sans téléphone, sans ordinateur et sans télévision, éloigné de la civilisation, me fera un grand bien physique et mental. J'ai un grand besoin de me couper du monde quelques jours, et de ne plus avoir à penser à rien. Sans gadget informatique, sans accès 3G, sans télévision ... je pourrai enfin en profiter pour me reposer ! N'essayez pas de me joindre, je ne répondrai pas !
Pour le détail des parcours, j'ai prévu ni plus ni moins que 15 cols à franchir pendant le séjour ! Sisi, je vous assure, 15 cols ! Il faut noter que les cols sont moins longs et moins hauts que dans les alpes, il est donc bien plus facile de les enchaîner ... ça complètera mon tableau de chasse, qui en cette année 2011 est bien faible !
Profil du 1er jour :
Profil du 2ème jour :
NB : il s'agit de prévisions de parcours, il est possible que je les coupe si je ne me sens pas bien.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la Haute Route.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
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jeudi 28 juillet 2011
lundi 25 juillet 2011
Prix de St denis les bourgs : pas à ma place
Dimanche se tenait le traditionnel prix de St denis les bourgs, sur un parcours beaucoup moins traditionnel : à cause du manque d'un accord du préfet, une partie du parcours habituel ne pouvait pas être emprunté et les organisateurs ont été obligés de modifier le tracé. Le parcours a été raccourci de près d'un kilomètre, et a été amputé de sa bosse la plus difficile ... il était déjà très roulant, il en est devenu ultra-roulant !
Nous étions 81 coureurs au départ de la course pass'cyclisme. Je me suis élancé en 2ème ligne, plutôt bien placé, et n'ai pas loupé mon départ. Je me suis maintenu dans les 15 premières places dans les premiers kilomètres, et ai été spectateur au premier plan quand un groupe de 13 coureurs est sorti en 2 vagues. Flairant le bon coup de début de course et étant bien placé, j'ai moi aussi accéléré et suis rentré dans ce groupe en compagnie de Joël ... mais le peloton était sur nos talons et tout s'est regroupé. Je me suis remis dans les roues en 30ème position et ai récupéré rapidement de mon bref effort.
Au tour suivant, un nouveau groupe assez volumineux est sorti devant moi : j'ai fait une deuxième fois l'effort pour m'extraire du peloton, revenir sur l'échappée, mais une fois de plus je n'ai fait que précéder le reste du peloton qui est revenu dans mon dos quelques dizaines de secondes plus tard. Je me suis recalé à nouveau dans les roues, en comprenant que si des groupes de 16 ou 18 coureurs ne réussissaient pas à s'extraire du peloton, aucun groupe ne sortirai aujourd'hui ! Le parcours est bien trop roulant pour permettre une sélection.
J'ai passé les 5 tours suivant en fin de peloton, à remonter lorsque nécessaire quand je sentais que des coureurs devant moi étaient à la rupture. Ca roulait très vite et il y avait peu de phases de repos. Quand ça roulait vite tout le monde était en file indienne et c'était compliqué de remonter, quand ça se relevait le peloton était très compact est c'était compliqué de s'y faufiler, d'autant plus que certains dans le paquet frottaient sans raison !
Dans l'avant dernier tour, à un moment où ça roulait en file indienne, j'ai sauté dans l'aspiration de deux coureurs de St denis les bourgs : j'ai ainsi remonté une quinzaine de places et me suis retrouvé aux alentours de la trentième position. Je me suis maintenu entre la trentième et la quarantième place jusque dans les 2 derniers kilomètres. En effet, à 2km de l'arrivée, je me suis relevé : ça frottait très très mal depuis 3km, il y avait de nombreux coups de freins, des coups d'épaules et de coudes ... j'étais en 35ème position, j'avais un paquet très compact et très nerveux devant moi. J'étais mal placé, ça ne me servait à rien de prendre beaucoup de risques pour finir 29ème plutôt que 32ème !
Il n'y aura finalement qu'une chute dans ce final, mais c'est un miracle tant c'était houleux ! Il n'y a du y avoir que 4 ou 5 blessés relativement légers (de la peau, des vêtements et des rayures sur le matériel). Finalement, grâce aux coureurs qui sont tombés et qui en ont bloqué d'autres, je finis 34ème ... soit aussi bien classé qu'avant que je ne relâche mon effort !
Je ne suis pas très content de ma course : j'avais les jambes, malgré le fait que je sortais de maladie, mais n'ai pas assez insisté pour sortir dans les échappées. J'avais le physique pour tenter des sorties, mais au lieu de ça je me suis contenté de jouer les suiveurs passifs et ai subi. C'est dommage, car même si c'était voué à l'échec ça m'aurait fait faire du fractionné.
Consultez le parcours 2011.
Nous étions 81 coureurs au départ de la course pass'cyclisme. Je me suis élancé en 2ème ligne, plutôt bien placé, et n'ai pas loupé mon départ. Je me suis maintenu dans les 15 premières places dans les premiers kilomètres, et ai été spectateur au premier plan quand un groupe de 13 coureurs est sorti en 2 vagues. Flairant le bon coup de début de course et étant bien placé, j'ai moi aussi accéléré et suis rentré dans ce groupe en compagnie de Joël ... mais le peloton était sur nos talons et tout s'est regroupé. Je me suis remis dans les roues en 30ème position et ai récupéré rapidement de mon bref effort.
Au tour suivant, un nouveau groupe assez volumineux est sorti devant moi : j'ai fait une deuxième fois l'effort pour m'extraire du peloton, revenir sur l'échappée, mais une fois de plus je n'ai fait que précéder le reste du peloton qui est revenu dans mon dos quelques dizaines de secondes plus tard. Je me suis recalé à nouveau dans les roues, en comprenant que si des groupes de 16 ou 18 coureurs ne réussissaient pas à s'extraire du peloton, aucun groupe ne sortirai aujourd'hui ! Le parcours est bien trop roulant pour permettre une sélection.
J'ai passé les 5 tours suivant en fin de peloton, à remonter lorsque nécessaire quand je sentais que des coureurs devant moi étaient à la rupture. Ca roulait très vite et il y avait peu de phases de repos. Quand ça roulait vite tout le monde était en file indienne et c'était compliqué de remonter, quand ça se relevait le peloton était très compact est c'était compliqué de s'y faufiler, d'autant plus que certains dans le paquet frottaient sans raison !
Dans l'avant dernier tour, à un moment où ça roulait en file indienne, j'ai sauté dans l'aspiration de deux coureurs de St denis les bourgs : j'ai ainsi remonté une quinzaine de places et me suis retrouvé aux alentours de la trentième position. Je me suis maintenu entre la trentième et la quarantième place jusque dans les 2 derniers kilomètres. En effet, à 2km de l'arrivée, je me suis relevé : ça frottait très très mal depuis 3km, il y avait de nombreux coups de freins, des coups d'épaules et de coudes ... j'étais en 35ème position, j'avais un paquet très compact et très nerveux devant moi. J'étais mal placé, ça ne me servait à rien de prendre beaucoup de risques pour finir 29ème plutôt que 32ème !
Il n'y aura finalement qu'une chute dans ce final, mais c'est un miracle tant c'était houleux ! Il n'y a du y avoir que 4 ou 5 blessés relativement légers (de la peau, des vêtements et des rayures sur le matériel). Finalement, grâce aux coureurs qui sont tombés et qui en ont bloqué d'autres, je finis 34ème ... soit aussi bien classé qu'avant que je ne relâche mon effort !
Je ne suis pas très content de ma course : j'avais les jambes, malgré le fait que je sortais de maladie, mais n'ai pas assez insisté pour sortir dans les échappées. J'avais le physique pour tenter des sorties, mais au lieu de ça je me suis contenté de jouer les suiveurs passifs et ai subi. C'est dommage, car même si c'était voué à l'échec ça m'aurait fait faire du fractionné.
Consultez le parcours 2011.
samedi 23 juillet 2011
Sortie pluvieuse
Je suis allé rouler après avoir passé une semaine malade : je traine en effet une pharyngite depuis vendredi dernier. Je suis allé rouler avec Julien, avec qui j'avais déjà roulé samedi dernier et qui fait actuellement son retour au cyclisme.
On a roulé sous la pluie la première demi-heure, puis la pluie a cessée et ça a été sec ensuite. Le vent a été traitre : défavorable au début, défavorable au milieu et défavorable à la fin ! Ce n'était pas sympa de sa part de jouer ainsi avec nous ...
On a roulé tranquillement tout le long, mis à part une zone de 4km où on a roulé à un rythme soutenu. A St germain, on s'est disputé un sprint tactique sur les quais, là ou nous avions habitude de nous chamailler comme des chiffonniers autrefois, quand nous roulions presque tous les jours ensemble. J'ai bien cru qu'il allait me battre, heureusement qu'il manquait d'habitude et de pratique. Je l'ai bouffé à 150m de la ligne, mais il m'a fait douter un long moment ... quand il va revenir en forme, ça va promettre de sacrés empoignades, comme au bon vieux temps !
On a fait un retour au calme tranquille. Je n'ai pas eu de bonnes sensations, j'espère qu'elles seront meilleures demain.
Consultez notre itinéraire.
On a roulé sous la pluie la première demi-heure, puis la pluie a cessée et ça a été sec ensuite. Le vent a été traitre : défavorable au début, défavorable au milieu et défavorable à la fin ! Ce n'était pas sympa de sa part de jouer ainsi avec nous ...
On a roulé tranquillement tout le long, mis à part une zone de 4km où on a roulé à un rythme soutenu. A St germain, on s'est disputé un sprint tactique sur les quais, là ou nous avions habitude de nous chamailler comme des chiffonniers autrefois, quand nous roulions presque tous les jours ensemble. J'ai bien cru qu'il allait me battre, heureusement qu'il manquait d'habitude et de pratique. Je l'ai bouffé à 150m de la ligne, mais il m'a fait douter un long moment ... quand il va revenir en forme, ça va promettre de sacrés empoignades, comme au bon vieux temps !
On a fait un retour au calme tranquille. Je n'ai pas eu de bonnes sensations, j'espère qu'elles seront meilleures demain.
Consultez notre itinéraire.
jeudi 21 juillet 2011
Haute Route : quel objectif ?
Je crois que ma préparation pour la Haute Route, dont le départ de la première étape sera dans exactement 1 mois, est loin d'être bonne. Elle est même carrément mauvaise, il ne faut pas avoir peur des mots !
Les points positifs (car il y en a) :
Quel objectif me fixer en fonction de ces paramètres ?
Le principal objectif va être d'arriver à Nice en bonne santé. J'aimerai de préférence éviter toute chute, et éviter d'y laisser mes genoux, mes coudes ou mes épaules en raison de tendinites à forcer comme un boeuf.
L'objectif principal bis va être de prendre du plaisir. C'est un des principaux moteurs sur un vélo, s'il n'y a pas de plaisir au cours des 3 premières étapes je sens que les 4 suivantes seront longues, physiquement et moralement !
L'objectif secondaire sera un classement en milieu de tableau. Quand je vois la liste des participants, il y a de très grands noms du cyclosport, des gars rodés aux courses en haute-montagne ! Vu leur niveau, une place dans le haut du tableau est inenvisageable pour moi ... même si je me livrais à 2000% je serai battu d'avance. N'ayant pas accès à la liste complète des participants, je ne sais pas trop où je me situe par rapport aux autres. Un milieu de tableau, aux alentours de la 100ème place (sur 250 participants) me semble un objectif raisonnable. Mais si j'ai pris du plaisir et que je suis 180ème ça m'ira ... mieux que si je termine 80ème sans avoir eu le temps de voir la moindre marmotte.
Voilà pour le point à un mois du départ.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la Haute Route.
Les points positifs (car il y en a) :
- Avec environ 4500 km au compteur depuis janvier, et probablement 5000 au départ de l'épreuve, j'ai une base de foncier intéressante
- Avec une vingtaine de compétitions cette saison, j'ai acquis le rythme nécessaire pour toute épreuve
- J'ai pu préparer avec une grande minutie l'ensemble de l'intendance et des à-côtés de la course (mes échanges de mails avec l'organisation sont nombreux, je dois commencer à les agacer avec mes questions, suggestions et autres remarques)
- J'ai pu préparer mes fiches itinéraire, avec les cols à gravir ... j'en ai grimpé la moitié que je dois réviser, l'autre moitié que je dois découvrir et apprendre.
- Je n'ai que trop peu de longues sorties et risque d'avoir du mal à enchaîner les étapes de 5h de selle
- Je n'ai que trop peu de dénivelé : je n'ai pas fait depuis 3 ans de sortie dépassant les 4000m de dénivelé
- Je n'ai pas gravi de long col : grimper le Mont Verdun et ses 8km à 5% c'est bien, mais c'est minuscule par rapport aux 30km du Galibier, de la Madeleine ou de la Bonette !
- Je n'ai fait aucune cyclosportive : la participation à une cyclosportive de moyenne ou haute montagne m'aurait permis de me mettre dans l'allure et de me tester sur un terrain grandeur-nature, bien différent des courses FFC et Ufolep que j'ai l'habitude de faire
Quel objectif me fixer en fonction de ces paramètres ?
Le principal objectif va être d'arriver à Nice en bonne santé. J'aimerai de préférence éviter toute chute, et éviter d'y laisser mes genoux, mes coudes ou mes épaules en raison de tendinites à forcer comme un boeuf.
L'objectif principal bis va être de prendre du plaisir. C'est un des principaux moteurs sur un vélo, s'il n'y a pas de plaisir au cours des 3 premières étapes je sens que les 4 suivantes seront longues, physiquement et moralement !
L'objectif secondaire sera un classement en milieu de tableau. Quand je vois la liste des participants, il y a de très grands noms du cyclosport, des gars rodés aux courses en haute-montagne ! Vu leur niveau, une place dans le haut du tableau est inenvisageable pour moi ... même si je me livrais à 2000% je serai battu d'avance. N'ayant pas accès à la liste complète des participants, je ne sais pas trop où je me situe par rapport aux autres. Un milieu de tableau, aux alentours de la 100ème place (sur 250 participants) me semble un objectif raisonnable. Mais si j'ai pris du plaisir et que je suis 180ème ça m'ira ... mieux que si je termine 80ème sans avoir eu le temps de voir la moindre marmotte.
Voilà pour le point à un mois du départ.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la Haute Route.
mardi 19 juillet 2011
Présentation du prix de St denis les bourgs
Pour la 5ème année consécutive, je devrai prendre dimanche le départ de la course pass'cyclisme de St denis les bourg. En 2007, pour ma première participation, j'avais fini très très très loin des meilleurs ... en 2009 j'étais échappé solitaire dans le final et m'étais fait reprendre à 800m de l'arrivée. J'ai donc connu cette course aussi bien à l'avant qu'à l'arrière !
Le circuit, malgré 3 petites bosses, est très roulant et il s'est toujours terminé en sprint massif ces dernières années. (sauf erreur de ma part). La course est toujours cadenassée par les grosses équipes, et les groupes qui s'échappent sont toujours gardés à portée de fusil pour être repris dans les derniers kilomètres de course. Le sprint étant légèrement tortueux et 2 ronds points étant à franchir dans le dernier kilomètre, il nécessite d'être bien placé pour y faire une place. Si on ne vire pas dans les 8 premiers au 1er rond point, je ne pense pas qu'on puisse gagner.
Pour ma part, malgré une pointe de vitesse intéressante pour un pass'cycliste, ce sprint ne me convient pas. Je suis performant quand le sprint est large et lancé de loin ... j'ai besoin d'un boulevard large et tout droit pour faire parler mes capacités. Je ne suis pas performant quand il faut se placer loin et frotter.
Cette année, je sens qu'une échappée va aller au bout ! Le club de St denis cyclisme a un collectif redoutablement offensif et il sera sur ses terres. A voir leur domination collective sur les courses depuis un mois, je doute qu'ils ne jouent que la carte du sprint ! Je sens qu'ils vont créer une échappée qu'ils vont dominer de la tête et des épaules ... il s'agira donc de rester vigilant, et de se faire accepter parmi eux !
Si vous voulez consulter le parcours, il se trouve ici.
Le circuit, malgré 3 petites bosses, est très roulant et il s'est toujours terminé en sprint massif ces dernières années. (sauf erreur de ma part). La course est toujours cadenassée par les grosses équipes, et les groupes qui s'échappent sont toujours gardés à portée de fusil pour être repris dans les derniers kilomètres de course. Le sprint étant légèrement tortueux et 2 ronds points étant à franchir dans le dernier kilomètre, il nécessite d'être bien placé pour y faire une place. Si on ne vire pas dans les 8 premiers au 1er rond point, je ne pense pas qu'on puisse gagner.
Pour ma part, malgré une pointe de vitesse intéressante pour un pass'cycliste, ce sprint ne me convient pas. Je suis performant quand le sprint est large et lancé de loin ... j'ai besoin d'un boulevard large et tout droit pour faire parler mes capacités. Je ne suis pas performant quand il faut se placer loin et frotter.
Cette année, je sens qu'une échappée va aller au bout ! Le club de St denis cyclisme a un collectif redoutablement offensif et il sera sur ses terres. A voir leur domination collective sur les courses depuis un mois, je doute qu'ils ne jouent que la carte du sprint ! Je sens qu'ils vont créer une échappée qu'ils vont dominer de la tête et des épaules ... il s'agira donc de rester vigilant, et de se faire accepter parmi eux !
Si vous voulez consulter le parcours, il se trouve ici.
samedi 16 juillet 2011
Sortie escamotée
Aujourd'hui je comptais faire une longue sortie, entre 120 et 140km dans le Beaujolais, avec le franchissement de nombreux cols, afin de m'habituer à faire de longues heures de selle. J'avais préparé mon parcours dans ses grandes lignes, j'avais préparé mes affaires hier soir, afin de pouvoir partir rouler relativement tôt : j'aurai ainsi pu rouler "à la fraiche" et serai rentré pour le final du tour.
Mais parfois tout ne se passe pas comme on le souhaite : je me suis réveillé le matin avec un gros mal de gorge ! J'avais déjà commencé à ressentir ce mal hier soir ... mais ce matin c'était bien plus important. Pour en avoir déjà fait un paquet dans le passé, je suis presque sûr que c'est une pharyngite. Je n'ai pas voulu aggraver la situation, donc j'ai préféré reporter ma grande sortie à un autre jour, afin de ne pas me fragiliser et ensuite trainer cette maladie pendant plusieurs semaines.
Je suis monté chez Julien afin d'effectuer une sortie tranquille en sa compagnie. Il est en début de reprise (c'est pour dire !) après 2ans d'arrêt. Je l'ai retrouvé devant chez lui comme convenu, avec un invité surprise : un caniche nous a accompagné sur les 500 premiers mètres pourtant en faux-plat descendant ... il courrait vite le bougre !
Après être descendu sur les quais, on s'est échauffé en discutant, avant que Julien ne se range dans ma roue afin de gérer ses efforts. J'ai roulé au train, très régulier, poussé par le vent du Sud. Je roulais en étant vraiment facile, le but pour moi étant juste de tourner les jambes sans me fatiguer, et sans que mon compagnon de route ne tape dans ses réserves.
On a filé ainsi, sans dépenser trop d'énergie, jusqu'à Trévoux. Là, on a fait une montée jusqu'au plateau de la Dombes à un bon train : j'ai accéléré l'allure car un camping-car nous suivait et ne pouvais pas nous doubler. On est redescendu sur Reyrieux où on a pris de l'eau fraiche, avant de rentrer par les quais de Saône.
Sur les quais, j'ai mené un train régulier et assez rapide malgré le vent de face : j'étais très frais car j'avais fait peu d'efforts avant ça. J'ai donc pu rouler à 30km/h vent de face sans le moindre soucis. On est remonté par Bocuse, une montée que je connaissais par coeur à l'époque où j'habitais chez mes parents, mais que je n'ai (presque) plus emprunté depuis mon déménagement il y a 15 mois.
Après avoir laissé Julien chez lui, 2km de descente m'ont ramené chez moi sans forcer. Je suis satisfait de ma sortie, qui m'aura permis de roulotter sans me fatiguer et donc sans aggraver ma maladie. Je suis en revanche déçu de ne pas avoir pu mener à bien mon projet initial de longue sortie vallonnée ... mais ce n'est que partie remise !
Consultez notre sortie.
Mais parfois tout ne se passe pas comme on le souhaite : je me suis réveillé le matin avec un gros mal de gorge ! J'avais déjà commencé à ressentir ce mal hier soir ... mais ce matin c'était bien plus important. Pour en avoir déjà fait un paquet dans le passé, je suis presque sûr que c'est une pharyngite. Je n'ai pas voulu aggraver la situation, donc j'ai préféré reporter ma grande sortie à un autre jour, afin de ne pas me fragiliser et ensuite trainer cette maladie pendant plusieurs semaines.
Je suis monté chez Julien afin d'effectuer une sortie tranquille en sa compagnie. Il est en début de reprise (c'est pour dire !) après 2ans d'arrêt. Je l'ai retrouvé devant chez lui comme convenu, avec un invité surprise : un caniche nous a accompagné sur les 500 premiers mètres pourtant en faux-plat descendant ... il courrait vite le bougre !
Après être descendu sur les quais, on s'est échauffé en discutant, avant que Julien ne se range dans ma roue afin de gérer ses efforts. J'ai roulé au train, très régulier, poussé par le vent du Sud. Je roulais en étant vraiment facile, le but pour moi étant juste de tourner les jambes sans me fatiguer, et sans que mon compagnon de route ne tape dans ses réserves.
On a filé ainsi, sans dépenser trop d'énergie, jusqu'à Trévoux. Là, on a fait une montée jusqu'au plateau de la Dombes à un bon train : j'ai accéléré l'allure car un camping-car nous suivait et ne pouvais pas nous doubler. On est redescendu sur Reyrieux où on a pris de l'eau fraiche, avant de rentrer par les quais de Saône.
Sur les quais, j'ai mené un train régulier et assez rapide malgré le vent de face : j'étais très frais car j'avais fait peu d'efforts avant ça. J'ai donc pu rouler à 30km/h vent de face sans le moindre soucis. On est remonté par Bocuse, une montée que je connaissais par coeur à l'époque où j'habitais chez mes parents, mais que je n'ai (presque) plus emprunté depuis mon déménagement il y a 15 mois.
Après avoir laissé Julien chez lui, 2km de descente m'ont ramené chez moi sans forcer. Je suis satisfait de ma sortie, qui m'aura permis de roulotter sans me fatiguer et donc sans aggraver ma maladie. Je suis en revanche déçu de ne pas avoir pu mener à bien mon projet initial de longue sortie vallonnée ... mais ce n'est que partie remise !
Consultez notre sortie.
vendredi 15 juillet 2011
Vous reprendrez bien un petit verdun ?
Hier, en ce jour de fête nationale permettant à beaucoup de monde de se reposer, je suis allé rouler avec Rémy dans les Monts d'Or. Il est en train de déménager et habite désormais à 8km de chez moi : nos sorties en commun devraient se multiplier dans les mois à venir !
On s'est échauffé sur les quais de Saône jusqu'à Vaise. On s'est ensuite engagé sur la petite route du vallon de Rochecardon : la route est étroite, en mauvais état mais vraiment pittoresque ! L'avantage c'est qu'on y est au calme, sans un bruit ni circulation, en pleine verdure le long d'un petit ruisseau.
Arrivé à St didier on a emprunté une route dont je connaissais l'existence, mais que je n'avais jamais emprunté jusqu'à présent. Il ne reste pas beaucoup de routes que je ne connais pas dans ce coin, tant je l'ai sillonné en long en large et en travers ! Cette route inconnue a commencée par un passage de 400m sur une pente abrupte : un mur de 400m tout droit à 20% nous y attendais ... je l'ai passé sans difficulté particulière, sur le 39x23. En haut on s'est retrouvé sur une pente douce offrant une belle vue sur les alentours. On y a aussi aperçu quelques demeures magnifiques ...
Après un nouveau court passage raide (12% environ), on est arrivé sur la route à plat entre le bas de St fortunat et Limonest. J'avais de super jambes et j'ai fait le train sans le moindre soucis. Un nouveau court raidard plus tard, nous étions sur la route reliant le haut de St fortunat à Limonest. Une camionette nous y a doublé comme un sauvage, dans un virage sans visibilité ! Par chance, la moto qui a déboulé en face était bien à droite, à vitesse raisonnable, et a freiné ... le dépassement de la camionette était franchement dangereux et aurait pu très mal se terminer !
On a fait la grimpée de la course de côte jusqu'au verdun, avant de redescendre à Limonest via la base militaire. On a ensuite plongé à vive allure sur le bois-dieu et Marcilly d'Azergues. On a tourné un peu autour des Chères et de Quincieux avant de rejoindre la nouvelle habitation de Rémy en longeant la voie de train sur des petites routes désertes.
Après avoir visité son habitation et regardé la fin de l'étape de Luz-Ardiden chez lui, je suis rentré chez moi par les quais de Saône. A 3km de chez moi, un motard a ralenti et a tenté de me parler : il avait sa visière baissée et jouait avec son accélérateur ce qui provoquait un boucan du tonnerre. Je n'ai absolument rien compris à ce qu'il me disait : à priori c'était positif car il ne semblait ni énervé ni perdu ... il a fini par partir, bruyamment, comme il est arrivé !
Je suis satisfait de ma sortie : j'ai une nouvelle fois travaillé en montée, et n'ai pas coincé même dans les fortes pentes. J'étais toujours très fluide et aérien. Samedi je verrai ce qu'il en est sur des distances plus longues ... en espérant que le bilan soit aussi positif !
Consultez notre parcours.
On s'est échauffé sur les quais de Saône jusqu'à Vaise. On s'est ensuite engagé sur la petite route du vallon de Rochecardon : la route est étroite, en mauvais état mais vraiment pittoresque ! L'avantage c'est qu'on y est au calme, sans un bruit ni circulation, en pleine verdure le long d'un petit ruisseau.
Arrivé à St didier on a emprunté une route dont je connaissais l'existence, mais que je n'avais jamais emprunté jusqu'à présent. Il ne reste pas beaucoup de routes que je ne connais pas dans ce coin, tant je l'ai sillonné en long en large et en travers ! Cette route inconnue a commencée par un passage de 400m sur une pente abrupte : un mur de 400m tout droit à 20% nous y attendais ... je l'ai passé sans difficulté particulière, sur le 39x23. En haut on s'est retrouvé sur une pente douce offrant une belle vue sur les alentours. On y a aussi aperçu quelques demeures magnifiques ...
Après un nouveau court passage raide (12% environ), on est arrivé sur la route à plat entre le bas de St fortunat et Limonest. J'avais de super jambes et j'ai fait le train sans le moindre soucis. Un nouveau court raidard plus tard, nous étions sur la route reliant le haut de St fortunat à Limonest. Une camionette nous y a doublé comme un sauvage, dans un virage sans visibilité ! Par chance, la moto qui a déboulé en face était bien à droite, à vitesse raisonnable, et a freiné ... le dépassement de la camionette était franchement dangereux et aurait pu très mal se terminer !
On a fait la grimpée de la course de côte jusqu'au verdun, avant de redescendre à Limonest via la base militaire. On a ensuite plongé à vive allure sur le bois-dieu et Marcilly d'Azergues. On a tourné un peu autour des Chères et de Quincieux avant de rejoindre la nouvelle habitation de Rémy en longeant la voie de train sur des petites routes désertes.
Après avoir visité son habitation et regardé la fin de l'étape de Luz-Ardiden chez lui, je suis rentré chez moi par les quais de Saône. A 3km de chez moi, un motard a ralenti et a tenté de me parler : il avait sa visière baissée et jouait avec son accélérateur ce qui provoquait un boucan du tonnerre. Je n'ai absolument rien compris à ce qu'il me disait : à priori c'était positif car il ne semblait ni énervé ni perdu ... il a fini par partir, bruyamment, comme il est arrivé !
Je suis satisfait de ma sortie : j'ai une nouvelle fois travaillé en montée, et n'ai pas coincé même dans les fortes pentes. J'étais toujours très fluide et aérien. Samedi je verrai ce qu'il en est sur des distances plus longues ... en espérant que le bilan soit aussi positif !
Consultez notre parcours.
jeudi 14 juillet 2011
Double grimpée du mont verdun
Mardi j'ai effectué une sortie après le boulot : rouler entre 20h et 21h30 en ce moment est idéal car il y a peu de circulation et que la luminosité est bonne. Un bon vent soufflait et la température était chaude, supérieure à 30°. Comme dimanche, je suis allé m'entraîner dans les monts d'or afin de continuer ma préparation en vue de la haute route.
J'ai fait un court échauffement de 10 minutes sur les quais de Saône. J'ai roulé tranquillement en profitant d'un vent favorable : mon rythme cardiaque moyen a été de 122bpm !
J'ai ensuite grimpé le col de la croix de Presles à un bon tempo : je n'ai pas souvenir d'avoir déjà mis un braquet aussi gros dans les portions les plus raides. Je me suis senti bien : même à 175bpm je sentais que j'en avais encore sous la pédale et que j'étais en mesure d'accélérer ! J'ai coincé un peu dans le dernier kilomètre, en partie à cause du vent défavorable alors que j'étais jusqu'à présent à couvert dans les arbres. Il va falloir que je m'entraîne au seuil, afin d'éviter de faiblir à la fin d'une ascension de seulement 8 kilomètres.
Après être grimpé jusqu'au col du Verdun, je suis descendu par la route de la course de côte. Une voiture m'a coupé la route dans une épingle, elle était pleine gauche sans visibilité ... le conducteur a mis un grand coup de volant, a perdu le contrôle de sa voiture et a fini sans dégâts dans le fossé.
J'ai enchaîné sur une deuxième montée du mont verdun par Limonest via la base militaire. Il s'agit d'un bon faux plat montant sur 4km, pas très compliqué. Poussé par le vent j'ai fait une montée très rapide. Au cours de la montée j'ai beaucoup rigolé : dans un virage il y avait un panneau "verglas fréquent" ... alors qu'il faisait 32°C ! Je suis passé dans le virage sans ralentir ... même pas peur du verglas !
La descente s'est faite vent de face. Ca allait donc moins vite que d'habitude. J'ai doublé un scooter bridé qui a été surpris de me voir : il n'y avait personne sur la route, et il ne doit pas être habitué à se faire doubler par des véhicules non motorisés. Au cours du retour par st didier et st cyr, j'ai grimpé les 3 coups de culs en explosivité pure : sur la plaque, en accélération continue sur les 250 à 300m de bosse ! J'avais de super jambes, c'était agréable !
J'ai fait un retour tranquille sur les quais, sans bénéficier de l'aspiration d'un bus cette fois. J'ai fait une bonne sortie, j'ai eu de bonnes sensations, donc je suis satisfait.
Consultez mon parcours.
J'ai fait un court échauffement de 10 minutes sur les quais de Saône. J'ai roulé tranquillement en profitant d'un vent favorable : mon rythme cardiaque moyen a été de 122bpm !
J'ai ensuite grimpé le col de la croix de Presles à un bon tempo : je n'ai pas souvenir d'avoir déjà mis un braquet aussi gros dans les portions les plus raides. Je me suis senti bien : même à 175bpm je sentais que j'en avais encore sous la pédale et que j'étais en mesure d'accélérer ! J'ai coincé un peu dans le dernier kilomètre, en partie à cause du vent défavorable alors que j'étais jusqu'à présent à couvert dans les arbres. Il va falloir que je m'entraîne au seuil, afin d'éviter de faiblir à la fin d'une ascension de seulement 8 kilomètres.
Après être grimpé jusqu'au col du Verdun, je suis descendu par la route de la course de côte. Une voiture m'a coupé la route dans une épingle, elle était pleine gauche sans visibilité ... le conducteur a mis un grand coup de volant, a perdu le contrôle de sa voiture et a fini sans dégâts dans le fossé.
J'ai enchaîné sur une deuxième montée du mont verdun par Limonest via la base militaire. Il s'agit d'un bon faux plat montant sur 4km, pas très compliqué. Poussé par le vent j'ai fait une montée très rapide. Au cours de la montée j'ai beaucoup rigolé : dans un virage il y avait un panneau "verglas fréquent" ... alors qu'il faisait 32°C ! Je suis passé dans le virage sans ralentir ... même pas peur du verglas !
La descente s'est faite vent de face. Ca allait donc moins vite que d'habitude. J'ai doublé un scooter bridé qui a été surpris de me voir : il n'y avait personne sur la route, et il ne doit pas être habitué à se faire doubler par des véhicules non motorisés. Au cours du retour par st didier et st cyr, j'ai grimpé les 3 coups de culs en explosivité pure : sur la plaque, en accélération continue sur les 250 à 300m de bosse ! J'avais de super jambes, c'était agréable !
J'ai fait un retour tranquille sur les quais, sans bénéficier de l'aspiration d'un bus cette fois. J'ai fait une bonne sortie, j'ai eu de bonnes sensations, donc je suis satisfait.
Consultez mon parcours.
lundi 11 juillet 2011
Sortie rythmée
Dimanche, je n'ai pas pris le départ de la course de Villieu : il pleuvait et faisait frais. Combiné à ma récente fatigue, je ne voulais prendre aucun risque de maladie. Bien m'en a pris car j'ai eu des échos plutôt négatifs de la course, marquée par de nombreuses chutes.
Après avoir regardé l'étape, je suis parti m'entraîner : j'ai souhaité compenser l'absence de course par une sortie intense et rythmée. Du point de vue de la météo, c'était parfait : pas de vent, un soleil intéressant avec ciel bleu pur grâce à la pluie, et une température agréable. De plus, il y a très peu de circulation : rouler le dimanche soir en période de vacances, ça a du bon !
Je me suis échauffé sur les quais de Saône afin de monter en température : les jambes sont dures et m’inquiètent légèrement. N'ayant pas fait trop d'efforts la veille, pourquoi sont-elles si raides ? J'embraye de plus en plus fort au fil des kilomètres : 33 kilomètres sont couverts en moins d'une heure, échauffement compris.
Après cette belle partie de manivelle sur un terrain complètement plat, je me suis attaqué à la montée de la croix vitaise : la haute route approche et je veux me tester. J'attaque la grimpée sur la plaque, et passe le 39 dans les portions les plus raides. Dans un virage particulièrement relevé, au plus fort de la pente, je reste scotché au goudron ... une relance énergique à la sortie du virage, et voilà que je termine le dernier kilomètre de montée en boulet de canon. Je pense que le fait de rouler avec les cosmic m'a handicapé dans la partie la plus pentue, et c'est pour ça que j'y suis resté planté.
En haut je passe la plaque et monte la suite, un long faux plat montant sur un goudron ne rendant rien, jusqu'au mont thou à un très gros tempo. Je n'ai pas chaumé en route, je n'ai pris qu'un centième de seconde pour regarder la belle vue à un endroit dégagé. Dommage car j'y aurai bien fait une photo. Je fais la descente en direction du mont cindre en restant toujours en prise, sur un goudron qui ne rend rien. Je cale au pied du Mont Cindre, petit plateau, et me relance sur la plaque une fois la partie un peu plus raide terminée. Cette fois je ne pense pas que ce soit lié aux cosmic, mais bien à une mauvaise gestion de mon effort : j'ai payé mes nombreux efforts fait depuis plus d'une heure et demie.
Dans la descente j'ai travaillé les trajectoires : la vitesse vient de la fluidité, jamais l'inverse. Le travail des trajectoires est donc essentiel. J'ai manqué un peu de fluidité, notamment car avec le soleil couchant je ne voyais pas grand chose dans les parties boisées. Ne tenant pas à prendre trop de risques, j'ai assuré et n'ai donc pas tendu mes trajectoires dans la longue descente.
J'ai remonté les quais de Saône tranquillement. J'ai profité de l'aspiration d'un bus 2km avant de me relever pour faire un vrai retour au calme.
Je suis content de ma sortie. Malgré des jambes dures du début à la fin, je me suis forcé à faire du rythme et à suer. Je suis content de mon état de forme y compris en longue bosses. C'est encourageant pour la suite.
Consultez mon parcours.
Après avoir regardé l'étape, je suis parti m'entraîner : j'ai souhaité compenser l'absence de course par une sortie intense et rythmée. Du point de vue de la météo, c'était parfait : pas de vent, un soleil intéressant avec ciel bleu pur grâce à la pluie, et une température agréable. De plus, il y a très peu de circulation : rouler le dimanche soir en période de vacances, ça a du bon !
Je me suis échauffé sur les quais de Saône afin de monter en température : les jambes sont dures et m’inquiètent légèrement. N'ayant pas fait trop d'efforts la veille, pourquoi sont-elles si raides ? J'embraye de plus en plus fort au fil des kilomètres : 33 kilomètres sont couverts en moins d'une heure, échauffement compris.
Après cette belle partie de manivelle sur un terrain complètement plat, je me suis attaqué à la montée de la croix vitaise : la haute route approche et je veux me tester. J'attaque la grimpée sur la plaque, et passe le 39 dans les portions les plus raides. Dans un virage particulièrement relevé, au plus fort de la pente, je reste scotché au goudron ... une relance énergique à la sortie du virage, et voilà que je termine le dernier kilomètre de montée en boulet de canon. Je pense que le fait de rouler avec les cosmic m'a handicapé dans la partie la plus pentue, et c'est pour ça que j'y suis resté planté.
En haut je passe la plaque et monte la suite, un long faux plat montant sur un goudron ne rendant rien, jusqu'au mont thou à un très gros tempo. Je n'ai pas chaumé en route, je n'ai pris qu'un centième de seconde pour regarder la belle vue à un endroit dégagé. Dommage car j'y aurai bien fait une photo. Je fais la descente en direction du mont cindre en restant toujours en prise, sur un goudron qui ne rend rien. Je cale au pied du Mont Cindre, petit plateau, et me relance sur la plaque une fois la partie un peu plus raide terminée. Cette fois je ne pense pas que ce soit lié aux cosmic, mais bien à une mauvaise gestion de mon effort : j'ai payé mes nombreux efforts fait depuis plus d'une heure et demie.
Dans la descente j'ai travaillé les trajectoires : la vitesse vient de la fluidité, jamais l'inverse. Le travail des trajectoires est donc essentiel. J'ai manqué un peu de fluidité, notamment car avec le soleil couchant je ne voyais pas grand chose dans les parties boisées. Ne tenant pas à prendre trop de risques, j'ai assuré et n'ai donc pas tendu mes trajectoires dans la longue descente.
J'ai remonté les quais de Saône tranquillement. J'ai profité de l'aspiration d'un bus 2km avant de me relever pour faire un vrai retour au calme.
Je suis content de ma sortie. Malgré des jambes dures du début à la fin, je me suis forcé à faire du rythme et à suer. Je suis content de mon état de forme y compris en longue bosses. C'est encourageant pour la suite.
Consultez mon parcours.
dimanche 10 juillet 2011
Incident avec une voiture sur le Tour de France
Cet après-midi, à 35km de l'arrivée de l'étape du jour du Tour de France, une voiture suiveuse a fauchée 2 des 5 membres de l'échappée. Voici la vidéo :
Sur internet, j'ai lu un tas de commentaires de personnes :
Avant de commenter l'incident et les commentaires relatifs à cet incident, je vais faire un rappel (pour ceux qui tomberaient sur mon blog pour la 1ère fois et qui ne me connaissent donc pas) :
Ce prélude étant fait, je vais pouvoir répondre aux commentaires.
A ceux qui sont choqués que le conducteur ne se soit pas arrêté immédiatement après avoir provoqué la chute, je réponds simplement : "pour quoi faire ?". Pour s'excuser ? les coureurs sont en pleine action et se moquent royalement des excuses sur le coup ... si elles ne leur sont fournies qu'à l'arrivée ça leur fera pareil ! Pour les aider à se relever ? Ils ont des mécanos qui étaient bien plus prompts à descendre de voiture pour cela. Pour les soigner ? Il y avait un médecin compétent juste derrière eux !
La route était étroite, 2 voitures semblaient difficilement s'y doubler : s'il avait pilé et s'était rangé sur le bas-côté, il aurait fait tomber les autres coureurs et aurait gêné les voitures des directeurs sportifs. S'arrêter aurait aggravé la situation !
Enfin, ceux parlant de non-assistance à personne en danger pour le fait qu'il ne se soit pas arrêté, je dirai simplement que le conducteur savait qu'il y avait du personnel derrière pour gérer le problème. Cet accident n'avait rien à voir avec un accident de la vie de tous les jours, sur une route normale !
Concernant le nombre de voitures et de motos, il faudrait savoir : d'un côté il faut que chaque équipe puisse ravitailler ses hommes en tête de course, ceux dans le peloton, et ceux lâchés. Ca impose 2 à 3 voitures par équipe. Ensuite, il faut une voiture officielle, contenant le directeur de la course et le responsable des commissaires. Il en faut une derrière l'échappée et une derrière le peloton, c'est un minimum normal. Ensuite, il faut un médecin, derrière l'échappée, derrière le peloton, et derrière les attardés ... 3 véhicules de médecins me semblent donc logique. Il faut enfin un certain nombre de motos de commissaires, devant comme derrière, afin de veiller au bon déroulement de la course, notamment aux coureurs qui profitent des abris ou s'accrochent aux voitures. Enfin, il faut des motos de gendarmerie pour ouvrir la route et signaler les dangers. Tous ces véhicules, et ça commence à faire beaucoup, sont absolument indispensables au déroulement de la course.
Il reste en revanche d'autres véhicules non cités. Les voitures d'assistance Mavic n'ont à mon avis plus de légitimité derrière l'échappée et derrière le peloton : les coureurs ne font jamais appel à eux et sollicitent toujours le matériel de leur équipe. Sur une épreuve comme Paris-Roubaix leur présence es indispensable ... sur le Tour, leur présence n'est utile que derrière le gruppetto pour ceux qui n'ont pas de directeur sportif derrière eux.
Tous les autres véhicules, à 95% des motos, sont là pour la diffusion de l'épreuve. Quand on est diffusé dans 200pays (en gros), il faut un paquet de caméras pour suivre les échappées, les contres, l'avant du peloton, l'arrière du peloton, les coureurs ayant des soucis mécaniques, le grupetto ... quand on veut tout montrer à la télé, ça implique beaucoup de motos avec des caméras ! Pour la couverture des journaux, il faut des photographes ... leur nombre semble élevé, et on a l'impression qu'ils sont très proches des coureurs ? Si on les enlève, adieu les belles photos du peloton vu depuis le coeur d'un champ de tournesol, les photos du coureur qui tire la langue, les photos du coureur qui remonte avec 8 bidons sous le maillot, et celle du coureur en pleurs au moment de son abandon. On raffole tous de ces images extraordinaires, on se plaint du manque de médiatisation du cyclisme, mais on trouve qu'il y a trop de véhicules de presse ? C'est un compromis à faire, entre couverture médiatique et nombre de véhicules pour assurer cette couverture.
A ceux qui insultent les VIP à bord de la voiture : je ne sais pas s'il y en avait, je ne sais pas qui c'était, mais je m'en moque. Que ça soit le président de la république, ou un éleveur de vaches ayant gagné sa place dans un concours, qu'est-ce que sa change ? Quand je conduis une voiture, si les passagers ne sont pas contents de ma conduite, soit ils descendent soit ils se taisent. POINT. Le conducteur est le seul maitre à bord de son véhicule, ce n'est pas aux passagers de décider s'il faut doubler ou ne pas doubler un groupe. Pour moi, le conducteur est le seul responsable de sa faute. Si il a subi des pressions de ses passagers et qu'il y a cédé, c'est lui le fautif. Quand on conduit, on se doit de se maitriser et de maitriser son véhicule sans céder à l'environnement.
Enfin, à ceux demandant le retrait à vie du permis de conduire du conducteur, ou proposant d'autres sévices comme le projeter lui aussi dans des barbelés à pleine vitesse (sisi, certains ont proposé ça comme châtiment), je tiens à leur signaler qu'à mon avis le chauffeur n'a pas fait exprès. Il y a des chauffards sur la route qui font exprès de tenter de faire tomber les cyclistes, et ceux-là méritent des sanctions exemplaires. ici ce n'était, je pense, pas le cas. J'ai un ami très proche qui a renversé un piéton en vélo et à accidentellement provoqué sa mort : c'était un accident et en aucun cas il n'aurait mérité d'être à son tour renversé ni qu'on lui retire le permis. L'erreur peut arriver à tout le monde. Elle arrive même aux cyclistes entre-eux qui provoquent eux-même des chutes dans le peloton. Doit-on retirer le droit de rouler à tous les cyclistes qui ont provoqué une chute un jour dans un peloton ? Doit-on les faire tomber eux-aussi ? Ma réponse est claire : c'est non !
Merci à tous de ne pas confondre votre haine envers France TV pour sa réaction absurde "on ne parle pas de l'incident sur l'antenne et on étouffe l'affaire", votre haine envers les commentaires de l'incompétent T.Adam (incompétent est mon avis personnel, chacun à le sien) ... avec votre indignation envers un chauffeur, certes coupable, mais qui ne mérite pas une telle haine.
Sur internet, j'ai lu un tas de commentaires de personnes :
- s'offusquant du fait que le conducteur ne se soit pas arrêté après la chute
- trouvant qu'il y a trop de motos et de voitures autour des coureurs
- demandant le retrait immédiat du permis de conduire du conducteur
- insultant les VIP à bord de la voiture
Avant de commenter l'incident et les commentaires relatifs à cet incident, je vais faire un rappel (pour ceux qui tomberaient sur mon blog pour la 1ère fois et qui ne me connaissent donc pas) :
- je suis coureur cycliste, certes à un niveau bien inférieur à celui du Tour de France, mais je connais quand même relativement bien le vélo et le milieu des courses cyclistes
- je n'ai aucun rapport avec France Télévision, ni professionnel ni personnel
- j'ai le permis de conduire depuis un paquet d'années
- j'ai déjà suivi des courses de vélo en voiture, en tant qu'invité et en tant que conducteur (ce qui est extrêmement physique et nerveux, croyiez moi !)
- je suis choqué par ce qui s'est passé, et j'espère ne plus jamais revoir ça
Ce prélude étant fait, je vais pouvoir répondre aux commentaires.
A ceux qui sont choqués que le conducteur ne se soit pas arrêté immédiatement après avoir provoqué la chute, je réponds simplement : "pour quoi faire ?". Pour s'excuser ? les coureurs sont en pleine action et se moquent royalement des excuses sur le coup ... si elles ne leur sont fournies qu'à l'arrivée ça leur fera pareil ! Pour les aider à se relever ? Ils ont des mécanos qui étaient bien plus prompts à descendre de voiture pour cela. Pour les soigner ? Il y avait un médecin compétent juste derrière eux !
La route était étroite, 2 voitures semblaient difficilement s'y doubler : s'il avait pilé et s'était rangé sur le bas-côté, il aurait fait tomber les autres coureurs et aurait gêné les voitures des directeurs sportifs. S'arrêter aurait aggravé la situation !
Enfin, ceux parlant de non-assistance à personne en danger pour le fait qu'il ne se soit pas arrêté, je dirai simplement que le conducteur savait qu'il y avait du personnel derrière pour gérer le problème. Cet accident n'avait rien à voir avec un accident de la vie de tous les jours, sur une route normale !
Concernant le nombre de voitures et de motos, il faudrait savoir : d'un côté il faut que chaque équipe puisse ravitailler ses hommes en tête de course, ceux dans le peloton, et ceux lâchés. Ca impose 2 à 3 voitures par équipe. Ensuite, il faut une voiture officielle, contenant le directeur de la course et le responsable des commissaires. Il en faut une derrière l'échappée et une derrière le peloton, c'est un minimum normal. Ensuite, il faut un médecin, derrière l'échappée, derrière le peloton, et derrière les attardés ... 3 véhicules de médecins me semblent donc logique. Il faut enfin un certain nombre de motos de commissaires, devant comme derrière, afin de veiller au bon déroulement de la course, notamment aux coureurs qui profitent des abris ou s'accrochent aux voitures. Enfin, il faut des motos de gendarmerie pour ouvrir la route et signaler les dangers. Tous ces véhicules, et ça commence à faire beaucoup, sont absolument indispensables au déroulement de la course.
Il reste en revanche d'autres véhicules non cités. Les voitures d'assistance Mavic n'ont à mon avis plus de légitimité derrière l'échappée et derrière le peloton : les coureurs ne font jamais appel à eux et sollicitent toujours le matériel de leur équipe. Sur une épreuve comme Paris-Roubaix leur présence es indispensable ... sur le Tour, leur présence n'est utile que derrière le gruppetto pour ceux qui n'ont pas de directeur sportif derrière eux.
Tous les autres véhicules, à 95% des motos, sont là pour la diffusion de l'épreuve. Quand on est diffusé dans 200pays (en gros), il faut un paquet de caméras pour suivre les échappées, les contres, l'avant du peloton, l'arrière du peloton, les coureurs ayant des soucis mécaniques, le grupetto ... quand on veut tout montrer à la télé, ça implique beaucoup de motos avec des caméras ! Pour la couverture des journaux, il faut des photographes ... leur nombre semble élevé, et on a l'impression qu'ils sont très proches des coureurs ? Si on les enlève, adieu les belles photos du peloton vu depuis le coeur d'un champ de tournesol, les photos du coureur qui tire la langue, les photos du coureur qui remonte avec 8 bidons sous le maillot, et celle du coureur en pleurs au moment de son abandon. On raffole tous de ces images extraordinaires, on se plaint du manque de médiatisation du cyclisme, mais on trouve qu'il y a trop de véhicules de presse ? C'est un compromis à faire, entre couverture médiatique et nombre de véhicules pour assurer cette couverture.
A ceux qui insultent les VIP à bord de la voiture : je ne sais pas s'il y en avait, je ne sais pas qui c'était, mais je m'en moque. Que ça soit le président de la république, ou un éleveur de vaches ayant gagné sa place dans un concours, qu'est-ce que sa change ? Quand je conduis une voiture, si les passagers ne sont pas contents de ma conduite, soit ils descendent soit ils se taisent. POINT. Le conducteur est le seul maitre à bord de son véhicule, ce n'est pas aux passagers de décider s'il faut doubler ou ne pas doubler un groupe. Pour moi, le conducteur est le seul responsable de sa faute. Si il a subi des pressions de ses passagers et qu'il y a cédé, c'est lui le fautif. Quand on conduit, on se doit de se maitriser et de maitriser son véhicule sans céder à l'environnement.
Enfin, à ceux demandant le retrait à vie du permis de conduire du conducteur, ou proposant d'autres sévices comme le projeter lui aussi dans des barbelés à pleine vitesse (sisi, certains ont proposé ça comme châtiment), je tiens à leur signaler qu'à mon avis le chauffeur n'a pas fait exprès. Il y a des chauffards sur la route qui font exprès de tenter de faire tomber les cyclistes, et ceux-là méritent des sanctions exemplaires. ici ce n'était, je pense, pas le cas. J'ai un ami très proche qui a renversé un piéton en vélo et à accidentellement provoqué sa mort : c'était un accident et en aucun cas il n'aurait mérité d'être à son tour renversé ni qu'on lui retire le permis. L'erreur peut arriver à tout le monde. Elle arrive même aux cyclistes entre-eux qui provoquent eux-même des chutes dans le peloton. Doit-on retirer le droit de rouler à tous les cyclistes qui ont provoqué une chute un jour dans un peloton ? Doit-on les faire tomber eux-aussi ? Ma réponse est claire : c'est non !
Merci à tous de ne pas confondre votre haine envers France TV pour sa réaction absurde "on ne parle pas de l'incident sur l'antenne et on étouffe l'affaire", votre haine envers les commentaires de l'incompétent T.Adam (incompétent est mon avis personnel, chacun à le sien) ... avec votre indignation envers un chauffeur, certes coupable, mais qui ne mérite pas une telle haine.
samedi 9 juillet 2011
Déblocage du 9 juillet
En début d'après-midi j'ai effectué un déblocage. A la veille du prix de Villieu, j'ai appliqué une recette qui fonctionne pas trop mal ces derniers temps : faire une trentaine de kilomètres sans forcer, avec 2 ou 3 sprints.
Au niveau de la météo, il y avait pas mal de vent. J'ai du coup sélectionné des routes perpendiculaires au vent, avec de grands champs ou des bois pour me protéger. Sur certaines routes, j'ai pu rouler à gauche pour profiter d'un abri maximal du maïs. Il y avait peu de cyclistes sur les routes : est-ce à cause de la température étouffante de 30°, ou tous les cyclistes étaient-ils devant le Tour de France ?
En fin de sortie, j'ai fait 2 grosses accélérations pour me débloquer. Les sensations étaient plutôt intéressantes, mais la course n'est que demain et avant d'accélérer dans le final l'effort global aura été bien plus important qu'aujourd'hui. On verra bien ce que ça donne.
Consultez mon parcours.
Au niveau de la météo, il y avait pas mal de vent. J'ai du coup sélectionné des routes perpendiculaires au vent, avec de grands champs ou des bois pour me protéger. Sur certaines routes, j'ai pu rouler à gauche pour profiter d'un abri maximal du maïs. Il y avait peu de cyclistes sur les routes : est-ce à cause de la température étouffante de 30°, ou tous les cyclistes étaient-ils devant le Tour de France ?
En fin de sortie, j'ai fait 2 grosses accélérations pour me débloquer. Les sensations étaient plutôt intéressantes, mais la course n'est que demain et avant d'accélérer dans le final l'effort global aura été bien plus important qu'aujourd'hui. On verra bien ce que ça donne.
Consultez mon parcours.
lundi 4 juillet 2011
Photos de la nocturne de Corbas
Le club de Corbas a mis en ligne les photos prises pendant la nocturne corbasienne.
Un grand merci au photographe, c'est tellement sympa de se retrouver sur des photos.
D'autres clubs devraient s'en inspirer et faire de même.
Vous pouvez également consulter l'article consacré à la course Pass' sur leur site internet.
Un grand merci au photographe, c'est tellement sympa de se retrouver sur des photos.
D'autres clubs devraient s'en inspirer et faire de même.
Vous pouvez également consulter l'article consacré à la course Pass' sur leur site internet.
dimanche 3 juillet 2011
Nocturne de Corbas : 19ème
Hier soir j'ai couru à la nocturne corbasienne, une course faite l'an passé en UFOLEP, et qui était cette année en Pass'cyclisme. Si l'an dernier la course que j'avais faite était en dernière partie de soirée, de 21h à 23h, cette année je la ferai en début de soirée de 18 à 20h. Nous sommes 48 coureurs au départ de la course, qui se tient sur un circuit particulièrement exposé au vent.
Je pars m'échauffer en faisant un tour de circuit. Au bout de 2km une guêpe effrayée me pique en plein sur l'os du tibia. Par chance je ne suis pas allergique, mais ça m'a stressé et ça m'a fait mal. Cette piqure ne me gênera pas pendant la course, heureusement.
Après une attente assez longue sur la place de l'église, pendant que l'école de danse faisait un show, le coup d'envoi est enfin donné. Comme toujours le départ est rapide : ça roule fort, des petits groupes sortent mais ne prennent jamais de champ. Je suis devant mais ne participe pas aux mouvements : je constate qu'il y a toujours des gars pour rouler et ramener, donc inutile de griller mes cartouches trop tôt. Je passe les 2 premiers tours dans les 15 premières places du paquet, restant vigilant, prêt à bondir dans tout groupe important qui se détacherait.
Au tout début du 3ème tour, un groupe de 5 coureurs sort dont de très gros clients (Romain Barle, Joël Divay, Sylvain Maublanc et Franck Soligny). Cette fois l'écart se creuse et ils prennent une trentaine de secondes d'avance. Dans la bosse finale de ce 3ème tour je place un démarrage au pied de la bosse : mon accélération est sèche, franche et bien faite. Personne ne me suit, je me met à bloc et comble seul une grosse partie du retard juste sur la bosse. En haut je me retrouve exposé au vent de travers, et vois d'un bon oeil le retour d'un coureur de Charvieu. Il me prends un moment dans sa roue, on revient à 10m de l'échappée, ... lui rentrera, pas moi. Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir été encouragé par le photographe à moto, que je remercie au passage, et aidé par le coureur de Charvieu qui m'a légèrement attendu avant de filer (logiquement) sans moi. Je me retrouve alors en chasse-patates, dans un groupe 50m derrière, avec Paul de Décines et Sébastien de Corbas. Je prends quelques relais mais je suis complètement asphyxié. C'est dommage, il ne m'aura pas manqué grand chose !
Après un tour de chasse, je me cale dans les roues d'un peloton amaigri. Je suis complètement asphyxié : il me faudra 4 tours pour récupérer. Je suis en fin de peloton et souffre sur chaque accélération. Des petits groupes se forment, font un tour devant, et se font systématiquement reprendre. J'ai le dos en miettes, exactement comme l'an passé : les vibrations du Paris-Roubaix ne m'avaient rien fait, mais le travail des lombaires quand il faut écraser les pédales à 50km/h lui me bloque ! Il va falloir que je me renforce, car c'est un problème récurrent (comme les crampes, dont je n'ai pas été victime cette fois). La douleur était forte et me gênait pour pédaler. Profitant d'un ralentissement global à mi-course, j'ai pu en profiter pour faire une bonne minute d'étirements en dernière position du peloton. Comme par magie, la douleur disparaîtra complètement et ne reviendra pas ... et les sensations s'en trouveront immédiatement améliorées !
Un contre très sérieux sort à 4 tours de la fin. Tous les gros bras qui manquaient à l'appel devant ont cette fois mis les voiles. Je suis très mal placé au moment où ils sortent, j'hésite à faire l'effort pour rentrer ... je ne le ferai pas, ils s'envoleront définitivement sans moi. C'est de nouveau dommage, car depuis quelques tours j'étais remonté me placer dans le peloton et je surveillais les attaques, me doutant que ça allait réagir.
Je choisis finalement de me concentrer sur le sprint d'arrivée. Des petits groupes sortent par 2 ou 3. Certains se font reprendre, d'autres pas. Ca ne roule pas très vite par moments, et c'est assez confus. J'ai du mal à savoir combien de personnes sont encore devant. Je tâche de rester dans les 4/5 premières positions du paquet, afin d'éviter de me faire enfermer ... chose qui arrivera quand même à un gros kilomètre de la ligne. J'ai eu du mal à me dégager, mais j'y suis parvenu aux 700m.
Je lance le sprint de très loin, à 500m en bosse. Je garde le leadership du peloton jusqu'au dernier virage, où je me fais remonter par un coureur ... puis un deuxième dans la dernière ligne droite. Ce qui est rageant, c'est que pour ces 2 coureurs, au lieu de tenter de reprendre mon avantage, j'ai passé mon temps à regarder derrière ... j'avais encore des forces et j'aurai surement pu les remonter ! La ligne d'arrivée est toujours devant, jamais derrière : je n'avais aucun intérêt à me retourner surtout que je savais que j'avais encore de la réserve !
Je suis classé à la 19ème place. Je ne suis pas très satisfait : j'avais les jambes pour faire mieux, et j'aurai du prendre le contre. Encore une fois, je me fais avoir sur une erreur de placement.
Je tire mon chapeau à l'organisation quasi impeccable de la course. Le circuit est intéressant et très bien sécurisée (merci aux signaleurs). Les routes sont larges et sans danger. C'est une bonne idée que d'avoir utilisé des transpondeurs pour établir un classement électronique pour éviter le fiasco de l'année dernière, où les commissaires avaient établi un classement complètement farfelu. (A leur décharge, il faisait nuit et on ne voyait pas grand chose). Le seul petit bémol, qu'ils corrigeront surement pour l'an prochain : le quart d'heure d'attente avant le départ, sur la place de l'église à regarder des jeunes danser, nous a fait perdre tout le bénéfice de notre échauffement.
Consultez le parcours de la course.
Je pars m'échauffer en faisant un tour de circuit. Au bout de 2km une guêpe effrayée me pique en plein sur l'os du tibia. Par chance je ne suis pas allergique, mais ça m'a stressé et ça m'a fait mal. Cette piqure ne me gênera pas pendant la course, heureusement.
Après une attente assez longue sur la place de l'église, pendant que l'école de danse faisait un show, le coup d'envoi est enfin donné. Comme toujours le départ est rapide : ça roule fort, des petits groupes sortent mais ne prennent jamais de champ. Je suis devant mais ne participe pas aux mouvements : je constate qu'il y a toujours des gars pour rouler et ramener, donc inutile de griller mes cartouches trop tôt. Je passe les 2 premiers tours dans les 15 premières places du paquet, restant vigilant, prêt à bondir dans tout groupe important qui se détacherait.
Au tout début du 3ème tour, un groupe de 5 coureurs sort dont de très gros clients (Romain Barle, Joël Divay, Sylvain Maublanc et Franck Soligny). Cette fois l'écart se creuse et ils prennent une trentaine de secondes d'avance. Dans la bosse finale de ce 3ème tour je place un démarrage au pied de la bosse : mon accélération est sèche, franche et bien faite. Personne ne me suit, je me met à bloc et comble seul une grosse partie du retard juste sur la bosse. En haut je me retrouve exposé au vent de travers, et vois d'un bon oeil le retour d'un coureur de Charvieu. Il me prends un moment dans sa roue, on revient à 10m de l'échappée, ... lui rentrera, pas moi. Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir été encouragé par le photographe à moto, que je remercie au passage, et aidé par le coureur de Charvieu qui m'a légèrement attendu avant de filer (logiquement) sans moi. Je me retrouve alors en chasse-patates, dans un groupe 50m derrière, avec Paul de Décines et Sébastien de Corbas. Je prends quelques relais mais je suis complètement asphyxié. C'est dommage, il ne m'aura pas manqué grand chose !
Après un tour de chasse, je me cale dans les roues d'un peloton amaigri. Je suis complètement asphyxié : il me faudra 4 tours pour récupérer. Je suis en fin de peloton et souffre sur chaque accélération. Des petits groupes se forment, font un tour devant, et se font systématiquement reprendre. J'ai le dos en miettes, exactement comme l'an passé : les vibrations du Paris-Roubaix ne m'avaient rien fait, mais le travail des lombaires quand il faut écraser les pédales à 50km/h lui me bloque ! Il va falloir que je me renforce, car c'est un problème récurrent (comme les crampes, dont je n'ai pas été victime cette fois). La douleur était forte et me gênait pour pédaler. Profitant d'un ralentissement global à mi-course, j'ai pu en profiter pour faire une bonne minute d'étirements en dernière position du peloton. Comme par magie, la douleur disparaîtra complètement et ne reviendra pas ... et les sensations s'en trouveront immédiatement améliorées !
Un contre très sérieux sort à 4 tours de la fin. Tous les gros bras qui manquaient à l'appel devant ont cette fois mis les voiles. Je suis très mal placé au moment où ils sortent, j'hésite à faire l'effort pour rentrer ... je ne le ferai pas, ils s'envoleront définitivement sans moi. C'est de nouveau dommage, car depuis quelques tours j'étais remonté me placer dans le peloton et je surveillais les attaques, me doutant que ça allait réagir.
Je choisis finalement de me concentrer sur le sprint d'arrivée. Des petits groupes sortent par 2 ou 3. Certains se font reprendre, d'autres pas. Ca ne roule pas très vite par moments, et c'est assez confus. J'ai du mal à savoir combien de personnes sont encore devant. Je tâche de rester dans les 4/5 premières positions du paquet, afin d'éviter de me faire enfermer ... chose qui arrivera quand même à un gros kilomètre de la ligne. J'ai eu du mal à me dégager, mais j'y suis parvenu aux 700m.
Je lance le sprint de très loin, à 500m en bosse. Je garde le leadership du peloton jusqu'au dernier virage, où je me fais remonter par un coureur ... puis un deuxième dans la dernière ligne droite. Ce qui est rageant, c'est que pour ces 2 coureurs, au lieu de tenter de reprendre mon avantage, j'ai passé mon temps à regarder derrière ... j'avais encore des forces et j'aurai surement pu les remonter ! La ligne d'arrivée est toujours devant, jamais derrière : je n'avais aucun intérêt à me retourner surtout que je savais que j'avais encore de la réserve !
Je suis classé à la 19ème place. Je ne suis pas très satisfait : j'avais les jambes pour faire mieux, et j'aurai du prendre le contre. Encore une fois, je me fais avoir sur une erreur de placement.
Je tire mon chapeau à l'organisation quasi impeccable de la course. Le circuit est intéressant et très bien sécurisée (merci aux signaleurs). Les routes sont larges et sans danger. C'est une bonne idée que d'avoir utilisé des transpondeurs pour établir un classement électronique pour éviter le fiasco de l'année dernière, où les commissaires avaient établi un classement complètement farfelu. (A leur décharge, il faisait nuit et on ne voyait pas grand chose). Le seul petit bémol, qu'ils corrigeront surement pour l'an prochain : le quart d'heure d'attente avant le départ, sur la place de l'église à regarder des jeunes danser, nous a fait perdre tout le bénéfice de notre échauffement.
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