Je devais initialement aller rouler le matin en compagnie de mes coéquipiers Vincent et Sylvain. Malheureusement une couche de neige est tombée au cours de la nuit, une neige très humide collant aux roues et rendant la chaussée glissante. Nous avons donc choisi, par prudence, d'annuler la sortie de groupe.
L'après-midi, je suis allé rouler seul : je voulais me dégourdir les jambes et travailler la force. Les petites routes n'ayant pas été salées, je suis resté sur les quais de Saône. Le trafic automobile y était raisonnable, je craignais qu'il y ait trop de voitures qui m'envoient de l'eau salée sur le visage ... il n'est pas marrant de se prendre l'eau soulevée par les roues de voitures, et encore moins marrant l'hiver quand c'est un mélange de boue et de sel !
J'ai fait l'aller, léger vent de face, en tournant les jambes. Sur le retour, j'ai joué avec mes dérailleurs afin de travailler la force : j'ai fait 15km sur le 52x13, mains en bas du guidon, en enroulant le braquet à 60tr/min ... le but n'est pas d'aller vite ni de se faire péter le coeur, mais juste de forcer sur les pédales.
Consultez le parcours.
NB : pour remonter chez moi je me suis fait piéger sur une route verglacée. Pendant 350m j'ai un peu galéré : quand je mettais tout mon poids sur la roue arrière pour éviter de patiner ma roue avant fuyait, quand je remettais un peu de poids sur ma roue avant c'était l'arrière qui patinait ... c'est l'inconvénient d'avoir un cadre léger en carbone et de ne peser que 60kg !
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
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dimanche 31 janvier 2010
samedi 30 janvier 2010
Sortie en Dombes avec Lionel
Cet après-midi c'était une sortie club : il y avait ... Lionel et moi. On est allé rouler dans la Dombes par un temps variable : du soleil, des nuages et même quelques petites averses de neige. On a serpenté au milieu des étangs gelés, c'était joli à voir.
Je suis content car je me suis senti mieux que les semaines précédentes, et j'ai même proposé de rallonger légèrement la sortie, d'où la petite boucle de fin de parcours pour remonter vers Montieux au lieu de rentrer directement par St andré de Corcy. J'ai fait 3 courtes phases de travail de la force : 3km en 52x15.
Consultez le parcours.
Je suis content car je me suis senti mieux que les semaines précédentes, et j'ai même proposé de rallonger légèrement la sortie, d'où la petite boucle de fin de parcours pour remonter vers Montieux au lieu de rentrer directement par St andré de Corcy. J'ai fait 3 courtes phases de travail de la force : 3km en 52x15.
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mercredi 27 janvier 2010
Footing du 27janvier
Malgré une température de -2°C, j'ai sorti ma paire de baskets pour aller courir : j'avais vraiment besoin de me défouler et d'évacuer les tensions énormes que je ressens en ce moment.
J'ai adopté un rythme extrêmement soutenu sur les 3 premiers kilomètres, pratiquement à fond, avant de me relâcher un peu afin de produire un effort soutenu mais pas trop. Je me sens de mieux en mieux, mais j'ai encore du mal à récupérer des efforts (à la fois à court et long terme).
J'ai adopté un rythme extrêmement soutenu sur les 3 premiers kilomètres, pratiquement à fond, avant de me relâcher un peu afin de produire un effort soutenu mais pas trop. Je me sens de mieux en mieux, mais j'ai encore du mal à récupérer des efforts (à la fois à court et long terme).
mardi 26 janvier 2010
Visite chez aero-tech
J'ai passé l'après-midi en compagnie de Rémy, qui m'a montré les travaux du futur magasin Aero-Tech de St romain de Popey, puis m'a présenté leur entrepôt actuel. J'ai pu voir leur stock de produits, je les ai vu travailler (démontage du boitier de pédalier d'un vélo, réglage des dérailleurs d'un autre, ...) et discuter avec leurs clients.
J'ai été impressionné par l'ambiance chaleureuse qui y régnait : les clients sont tous restés au moins 1h à discuter en toute sérénité, à choisir les composants de leur (futur) vélo, ... on sentait que cette entreprise avait une âme et qu'elle était à l'écoute de chaque client qui franchissait la porte. J'ai vraiment été impressionné, on se serait presque cru dans un bar à discuter entre amis ...
Tout n'y est pas encore rose, on sent que la société est jeune : les devis et facture sont créé parfois à la main sur un papier à entête, parfois via un fichier Excel non automatisé. Ils sont obligé de consulter leurs catalogues fournisseurs pour connaître le prix des produits qu'ils ne fabriquent pas eux-même, la gestion de leur stock est inexistante. Il reste donc un certain nombre de points à améliorer, comme pour toute société qui se lance !
J'ai été impressionné par l'ambiance chaleureuse qui y régnait : les clients sont tous restés au moins 1h à discuter en toute sérénité, à choisir les composants de leur (futur) vélo, ... on sentait que cette entreprise avait une âme et qu'elle était à l'écoute de chaque client qui franchissait la porte. J'ai vraiment été impressionné, on se serait presque cru dans un bar à discuter entre amis ...
Tout n'y est pas encore rose, on sent que la société est jeune : les devis et facture sont créé parfois à la main sur un papier à entête, parfois via un fichier Excel non automatisé. Ils sont obligé de consulter leurs catalogues fournisseurs pour connaître le prix des produits qu'ils ne fabriquent pas eux-même, la gestion de leur stock est inexistante. Il reste donc un certain nombre de points à améliorer, comme pour toute société qui se lance !
dimanche 24 janvier 2010
Sortie en Dombes
Aujourd'hui je suis allé rouler dans la Dombes. Sur les premiers kilomètres je me sentais plutôt bien, mais j'ai rapidement senti que la sortie d'hier m'avait laissé des traces profondes dans l'organisme. J'ai d'abord tenté de poursuivre à un niveau d'effort élevé en me disant qu'il valait mieux une sortie courte et intense, mais en voyant ma jauge d'énergie descendre rapidement, j'ai préféré relâcher mon effort et faire une sortie de récupération. A 27km/h, le moral en prends un coup, mais je n'avais pas vraiment le choix ...
Vivement le retour des beaux jours, que les conditions deviennent plus agréables que le froid et la grisaille actuelle ! Sans les 25kg de vêtements obligatoires en cette saison, et avec du soleil, la forme reviendra bien plus vite, tout comme le plaisir.
Consultez le parcours.
Vivement le retour des beaux jours, que les conditions deviennent plus agréables que le froid et la grisaille actuelle ! Sans les 25kg de vêtements obligatoires en cette saison, et avec du soleil, la forme reviendra bien plus vite, tout comme le plaisir.
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samedi 23 janvier 2010
Sortie club dans l'Ain
Voilà fort longtemps que je n'avais plus effectué de sortie d'entraînement avec mon club. Bien sur il m'est arrivé de temps en temps de rouler avec un coéquipier (notamment Félix en septembre/octobre), mais ma dernière apparition lors d'un entraînement de club remonte à ma reprise suite à ma chute, en octobre 2008. Il y a 1an et 3 mois donc.
Au lendemain de l'assemblée générale du club, nous étions 6 à partir rouler pour éliminer le repas de la veille : Sébastien et son fils, Lionel, Manu, Jean-Yves (le père de Nicolas Martin / cycles véran) et moi-même. Pendant l'attente à notre point de rendez-vous habituel, j'ai pu essayer notre maillot 2010 (que je vous avais présenté en décembre) : il est jaune poussin, nous ne passerons pas inaperçu dans le peloton ! De toute manière, peu importe le maillot, l'important c'est les jambes et la tête. Il ne suffit pas d'avoir un beau maillot pour gagner !
Une fois tout le monde arrivé, on est allé rouler : j'ai fait les premiers kilomètres en 1ère ligne avec Lionel. La vitesse était rapide, surtout pour un échauffement, si bien qu'on a un peu mis la pagaille et qu'il a fallu attendre ceux qui ont été plus prudents dans leurs efforts que nous. Au bout de 7km, on a tenté de mettre en place des relais : ça a été une véritable pagaille. Lionel accélérait constamment car il était en meilleure forme que nous, Manu accélérait car il ne sait toujours pas prendre de relais, Jean-Yves et moi étions plus réguliers. A Miribel, le fils de Sébastien nous a abandonné et est rentré chez lui.
Une fois que son fils nous a quittés, Sébastien est venu participer aux relais. Notre groupe a trouvé ses repères et les relais sont devenus plus fluides, même si par moments c'était un peu spécial. Dans la bosse entre Dagneux et Pizay, j'ai rompu la bonne ambiance en venant titiller Seb, le forçant à accélérer légèrement le rythme. J'ai accéléré en haut de la bosse : je voulais à la fois faire un sprint contre mes compagnons et à la fois tester mes jambes : malheureusement un saut de chaine de Seb a empêché notre confrontation, et en gênant le reste du groupe ça m'a permis de prendre une grosse avance en quelques secondes. Mon coeur est monté jusqu'à 185 mais mes jambes ne m'ont pas tenues jusqu'en haut, j'ai été obligé de me rasseoir sur ma selle.
Ensuite, on a repris les relais mais avec la fatigue certains relais étaient sautés (j'en ai moi-même sauté pour me ravitailler) et la fluidité n'était pas vraiment au rendez-vous, notamment car Lionel écrasait fort les pédales dès qu'il en avait l'occasion. J'avoue qu'il m'a impressionné, il risque de faire mal dès le début de la saison ! Plus les kilomètres défilaient, plus je sentais mes forces diminuer : j'ai été obligé de stopper définitivement mes relais à quelques kilomètres de St André de Corcy car j'avais les jambes qui me brulaient.
Je suis rentré tranquillement, sans forcer. De toute manière je n'étais plus en mesure de le faire. Je suis content de ma sortie car pendant 50km j'ai eu un bon niveau. Au fil des entraînements ce niveau va se maintenir sur de plus longues distances. La reprise des courses ne se fera que mi-avril pour ma part, j'ai encore du temps pour me préparer.
Consultez le parcours ici
Au lendemain de l'assemblée générale du club, nous étions 6 à partir rouler pour éliminer le repas de la veille : Sébastien et son fils, Lionel, Manu, Jean-Yves (le père de Nicolas Martin / cycles véran) et moi-même. Pendant l'attente à notre point de rendez-vous habituel, j'ai pu essayer notre maillot 2010 (que je vous avais présenté en décembre) : il est jaune poussin, nous ne passerons pas inaperçu dans le peloton ! De toute manière, peu importe le maillot, l'important c'est les jambes et la tête. Il ne suffit pas d'avoir un beau maillot pour gagner !
Une fois tout le monde arrivé, on est allé rouler : j'ai fait les premiers kilomètres en 1ère ligne avec Lionel. La vitesse était rapide, surtout pour un échauffement, si bien qu'on a un peu mis la pagaille et qu'il a fallu attendre ceux qui ont été plus prudents dans leurs efforts que nous. Au bout de 7km, on a tenté de mettre en place des relais : ça a été une véritable pagaille. Lionel accélérait constamment car il était en meilleure forme que nous, Manu accélérait car il ne sait toujours pas prendre de relais, Jean-Yves et moi étions plus réguliers. A Miribel, le fils de Sébastien nous a abandonné et est rentré chez lui.
Une fois que son fils nous a quittés, Sébastien est venu participer aux relais. Notre groupe a trouvé ses repères et les relais sont devenus plus fluides, même si par moments c'était un peu spécial. Dans la bosse entre Dagneux et Pizay, j'ai rompu la bonne ambiance en venant titiller Seb, le forçant à accélérer légèrement le rythme. J'ai accéléré en haut de la bosse : je voulais à la fois faire un sprint contre mes compagnons et à la fois tester mes jambes : malheureusement un saut de chaine de Seb a empêché notre confrontation, et en gênant le reste du groupe ça m'a permis de prendre une grosse avance en quelques secondes. Mon coeur est monté jusqu'à 185 mais mes jambes ne m'ont pas tenues jusqu'en haut, j'ai été obligé de me rasseoir sur ma selle.
Ensuite, on a repris les relais mais avec la fatigue certains relais étaient sautés (j'en ai moi-même sauté pour me ravitailler) et la fluidité n'était pas vraiment au rendez-vous, notamment car Lionel écrasait fort les pédales dès qu'il en avait l'occasion. J'avoue qu'il m'a impressionné, il risque de faire mal dès le début de la saison ! Plus les kilomètres défilaient, plus je sentais mes forces diminuer : j'ai été obligé de stopper définitivement mes relais à quelques kilomètres de St André de Corcy car j'avais les jambes qui me brulaient.
Je suis rentré tranquillement, sans forcer. De toute manière je n'étais plus en mesure de le faire. Je suis content de ma sortie car pendant 50km j'ai eu un bon niveau. Au fil des entraînements ce niveau va se maintenir sur de plus longues distances. La reprise des courses ne se fera que mi-avril pour ma part, j'ai encore du temps pour me préparer.
Consultez le parcours ici
mercredi 20 janvier 2010
Reprise du footing
Après près d'un mois sans avoir honoré mon traditionnel footing du mercredi, j'ai repris ma séance hebdomadaire.
J'ai testé mon nouvel équipement de course à pieds :
- le jogging n'a aucune poche, j'ai été obligé de tenir mon iPod dans ma main tout le long, avec le fil qui se balançait au rythme des foulées ... vraiment pas génial !
- la veste polaire est super, elle a parfaitement tenue son rôle dans le froid sans se transformer en éponge avec la transpiration
- les baskets sont bien, souples avec un bon maintien de la cheville, je n'ai pas eu d'ampoules ... à confirmer avec le temps !
Au niveau de la musique, mon iPod m'a permis de me divertir et de rigoler tout au long de la sortie (malgré un rythme assez soutenu) : j'ai écouté des morceaux du groupe Ace-of-Base, je chantais des bribes de refrain et dansais à moitié avec les mains et la tête. C'était vraiment sympa !
J'ai testé mon nouvel équipement de course à pieds :
- le jogging n'a aucune poche, j'ai été obligé de tenir mon iPod dans ma main tout le long, avec le fil qui se balançait au rythme des foulées ... vraiment pas génial !
- la veste polaire est super, elle a parfaitement tenue son rôle dans le froid sans se transformer en éponge avec la transpiration
- les baskets sont bien, souples avec un bon maintien de la cheville, je n'ai pas eu d'ampoules ... à confirmer avec le temps !
Au niveau de la musique, mon iPod m'a permis de me divertir et de rigoler tout au long de la sortie (malgré un rythme assez soutenu) : j'ai écouté des morceaux du groupe Ace-of-Base, je chantais des bribes de refrain et dansais à moitié avec les mains et la tête. C'était vraiment sympa !
dimanche 17 janvier 2010
Foncier ensoleillé
Aujourd'hui le soleil était généreux, quelques petits nuages blancs tâchaient le ciel bleu, une petite brise orientée Nord/Sud soufflait mais rien de méchant, la température était toute proche des 10°C ... une belle journée comme on en souhaite beaucoup plus au cours de l'hiver ! J'ai donc pris une tenue sèche et suis parti rouler : ayant appris qu'il ne fallait jamais faire des sorties d'entraînement spécifique 2 jours consécutifs, j'ai été obligé d'aller faire une sortie de foncier amélioré. Pour améliorer cette sortie de foncier, j'ai fait des petits sprints en danseuse (mais sans forcer, sur le petit plateau) à intervalles à peu près réguliers.
Toute la phase aller, vent défavorable jusqu'à Ars, j'avais du mal : le coeur était haut, à l'inverse de la vitesse qui elle était basse. J'avais l'impression de tracter une caravane derrière moi ! Ce qui est bizarre, c'est que mon coup de pédale était fluide, à plus de 100tr/min, mais j'étais incapable de mettre d'écraser les pédales d'autant plus que ma séance de musculation sur le vélo d'hier à fait sortir de leur sommeil quelques muscles qu'habituellement je ne sens pas.
Sur le retour, vent favorable, je me sentais mieux mais ce n'était pas la grande forme pour autant, d'autant plus que je commençais à fatiguer. J'ai quand même continué mes petits sprints à intervalles réguliers, jusqu'à la longue descente permettant d'arriver à Neuville. Mes jambes me tiraient déjà bien, alors j'ai décidé de me finir en effectuant la descente à bloc jusqu'à la ligne de sprint lors de l'entrée dans la ville. J'ai réussi à y atteindre la vitesse de 55km/h mais en allant puiser dans mes réserves notamment dans le dernier kilomètre en faux plat descendant. Constatant qu'il me restait encore quelques réserves, j'ai effectué un autre gros sprint tout en force dans les rues de Couzon, au cours duquel j'ai péniblement atteint les 48km/h ... pas bien brillant en temps normal, mais vu ma fatigue c'est plutôt bon ! J'ai regretté mes efforts tout au long des 2km de montée entre les quais et la maison de mes parents : j'avais l'impression d'être collé au goudron notamment dans la partie la plus pentue (400m à 8% je crois).
Au cours de la sortie, j'ai eu le privilège de voir de très près 2 biches qui courraient long de la route en attendant de pouvoir la traverser. Je me suis évidemment écarté du fossé afin de ne pas leur faire peur et de garder une marge de sécurité, au cas-où elles décident subitement de traverser malgré ma présence. J'ai également vu 2 pères qui roulaient en compagnie de leurs enfants (2 enfants pour le 1er, un seul pour le second), ce qui m'a rappelé ma propre enfance quand mon père m'emmenait avec lui faire de petits tours de vélo. Ce "retour en enfance" a été d'autant plus vrai que le second groupe père/fils que j'ai rencontré s'est arrêté dans le but de regarder passer les TGV, tout comme je le faisais avec mon propre père.
Consultez le parcours ici.
Toute la phase aller, vent défavorable jusqu'à Ars, j'avais du mal : le coeur était haut, à l'inverse de la vitesse qui elle était basse. J'avais l'impression de tracter une caravane derrière moi ! Ce qui est bizarre, c'est que mon coup de pédale était fluide, à plus de 100tr/min, mais j'étais incapable de mettre d'écraser les pédales d'autant plus que ma séance de musculation sur le vélo d'hier à fait sortir de leur sommeil quelques muscles qu'habituellement je ne sens pas.
Sur le retour, vent favorable, je me sentais mieux mais ce n'était pas la grande forme pour autant, d'autant plus que je commençais à fatiguer. J'ai quand même continué mes petits sprints à intervalles réguliers, jusqu'à la longue descente permettant d'arriver à Neuville. Mes jambes me tiraient déjà bien, alors j'ai décidé de me finir en effectuant la descente à bloc jusqu'à la ligne de sprint lors de l'entrée dans la ville. J'ai réussi à y atteindre la vitesse de 55km/h mais en allant puiser dans mes réserves notamment dans le dernier kilomètre en faux plat descendant. Constatant qu'il me restait encore quelques réserves, j'ai effectué un autre gros sprint tout en force dans les rues de Couzon, au cours duquel j'ai péniblement atteint les 48km/h ... pas bien brillant en temps normal, mais vu ma fatigue c'est plutôt bon ! J'ai regretté mes efforts tout au long des 2km de montée entre les quais et la maison de mes parents : j'avais l'impression d'être collé au goudron notamment dans la partie la plus pentue (400m à 8% je crois).
Au cours de la sortie, j'ai eu le privilège de voir de très près 2 biches qui courraient long de la route en attendant de pouvoir la traverser. Je me suis évidemment écarté du fossé afin de ne pas leur faire peur et de garder une marge de sécurité, au cas-où elles décident subitement de traverser malgré ma présence. J'ai également vu 2 pères qui roulaient en compagnie de leurs enfants (2 enfants pour le 1er, un seul pour le second), ce qui m'a rappelé ma propre enfance quand mon père m'emmenait avec lui faire de petits tours de vélo. Ce "retour en enfance" a été d'autant plus vrai que le second groupe père/fils que j'ai rencontré s'est arrêté dans le but de regarder passer les TGV, tout comme je le faisais avec mon propre père.
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samedi 16 janvier 2010
Une douche froide
Je suis enfin de retour sur selle, et ce par une température agréable pour un mois de Janvier : 6°C. J'avais initialement prévu une sortie d'une distance entre 65 et 70km (selon ma fatigue en fin de sortie), après voir vérifié sur le site de météo-france que le temps serait nuageux mais non pluvieux. Le but de la séance du jour était de faire un peu de travail musculaire : 3minutes en force sur le 52x13 (mains en bas du guidon) puis 2 minutes de récupération en 39x15, ceci répété pendant 1h30 de travail réel.
Je me suis échauffé tranquillement pendant 10km, poussé par un vent favorable : je tournais les jambes à 110tr/min avec beaucoup d'aisance, ma vitesse de croisière étant à 35km/h sans forcer ... le vent de dos a des aspects très agréables ! Le retour vent de face sera beaucoup plus compliqué.
A la fin de l'échauffement j'entame mes cycles de travail en force, tout se passe à merveille : grâce aux faveurs du vent, j'enroule sans soucis le 52x13. Quelques gouttes se mettent à tomber dès la fin de mon 1er cycle de 5minutes ... je continue ma route en me disant que ça ne va être qu'une petite averse et que la pluie va vite s'arrêter. Je continue donc mes cycles tel un métronome sous une pluie froide de plus en plus intense. Après Quincieux, je lève la tête et constate que la pluie et les nuages bas ont pris possession de l'ensemble du Beaujolais, tandis que la Dombes semble plus lumineuse. Je décide alors de changer mon itinéraire afin de trouver un parcours plus sec ... ou, au pire, moins pluvieux.
Une fois de l'autre côté de la Saône, je constate que la pluie y est plus modérée mais tout de même présente. Etant bien mouillé, j'ai pris l'option de rentrer directement (tout en continuant mes cycles de travail) afin de ne pas risquer de tomer malade à cause d'une trop longue sortie sous la pluie. Je pense avoir eu raison, car en fin de sortie l'humidité avait transpercée l'intégralité de mes couches de vêtements, et commençait à me refroidir sérieusement. J'ai donc continué mes cycles, vent de face désormais : mon aisance a subitement disparue, la cadence a baissée tandis que mon cardio montait en flèche ... il me fallait désormais tirer et pousser beaucoup plus fort. J'ai donc bien réalisé une séance de force sur le retour, alors que l'aller ressemblait plutôt à une séance d'enroulage de gros braquet.
Vent de face, j'ai laissé de l'énergie et de la lucidité : autant à l'aller je n'avais aucun mal à respecter avec précision le timing 3min/2min, autant au retour plus les cycles défilaient moins j'étais précis. J'ai donc effectué involontairement des cycles de 3min/3min, suivi de cycles de 3min/1min ou 2min/2min afin de retomber sur mes pieds au niveau du chrono ... sur le vélo je pensais que c'était un problème de concentration, mais avec le recul je pense que c'était un problème de lucidité. J'étais concentré puisque je restais bien en ligne sur mon vélo et que j'anticipais sans problèmes les pièges de la route (trous dans le goudron, bandes blanches glissantes à cause de la pluie, courbes, ...).
J'ai fini ma sortie trempé par la pluie et en commençant à avoir froid. Je doute de son efficacité physique étant donné qu'à l'aller je ne forçais pas vraiment et qu'au retour mes timings n'avaient rien de précis. Je n'aurai fait qu'1h20 de selle au total alors que j'avais prévu 1h30 d'exercice pur ... tant pis, je retenterai ma chance demain.
Consultez le parcours.
Je me suis échauffé tranquillement pendant 10km, poussé par un vent favorable : je tournais les jambes à 110tr/min avec beaucoup d'aisance, ma vitesse de croisière étant à 35km/h sans forcer ... le vent de dos a des aspects très agréables ! Le retour vent de face sera beaucoup plus compliqué.
A la fin de l'échauffement j'entame mes cycles de travail en force, tout se passe à merveille : grâce aux faveurs du vent, j'enroule sans soucis le 52x13. Quelques gouttes se mettent à tomber dès la fin de mon 1er cycle de 5minutes ... je continue ma route en me disant que ça ne va être qu'une petite averse et que la pluie va vite s'arrêter. Je continue donc mes cycles tel un métronome sous une pluie froide de plus en plus intense. Après Quincieux, je lève la tête et constate que la pluie et les nuages bas ont pris possession de l'ensemble du Beaujolais, tandis que la Dombes semble plus lumineuse. Je décide alors de changer mon itinéraire afin de trouver un parcours plus sec ... ou, au pire, moins pluvieux.
Une fois de l'autre côté de la Saône, je constate que la pluie y est plus modérée mais tout de même présente. Etant bien mouillé, j'ai pris l'option de rentrer directement (tout en continuant mes cycles de travail) afin de ne pas risquer de tomer malade à cause d'une trop longue sortie sous la pluie. Je pense avoir eu raison, car en fin de sortie l'humidité avait transpercée l'intégralité de mes couches de vêtements, et commençait à me refroidir sérieusement. J'ai donc continué mes cycles, vent de face désormais : mon aisance a subitement disparue, la cadence a baissée tandis que mon cardio montait en flèche ... il me fallait désormais tirer et pousser beaucoup plus fort. J'ai donc bien réalisé une séance de force sur le retour, alors que l'aller ressemblait plutôt à une séance d'enroulage de gros braquet.
Vent de face, j'ai laissé de l'énergie et de la lucidité : autant à l'aller je n'avais aucun mal à respecter avec précision le timing 3min/2min, autant au retour plus les cycles défilaient moins j'étais précis. J'ai donc effectué involontairement des cycles de 3min/3min, suivi de cycles de 3min/1min ou 2min/2min afin de retomber sur mes pieds au niveau du chrono ... sur le vélo je pensais que c'était un problème de concentration, mais avec le recul je pense que c'était un problème de lucidité. J'étais concentré puisque je restais bien en ligne sur mon vélo et que j'anticipais sans problèmes les pièges de la route (trous dans le goudron, bandes blanches glissantes à cause de la pluie, courbes, ...).
J'ai fini ma sortie trempé par la pluie et en commençant à avoir froid. Je doute de son efficacité physique étant donné qu'à l'aller je ne forçais pas vraiment et qu'au retour mes timings n'avaient rien de précis. Je n'aurai fait qu'1h20 de selle au total alors que j'avais prévu 1h30 d'exercice pur ... tant pis, je retenterai ma chance demain.
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vendredi 15 janvier 2010
SAS : Sans Activité Sportive
Vous l'avez probablement noté : voilà 15 jours que je n'ai pas fait de sport.
Il est vrai qu'habituellement je faisais un footing chaque mercredi, tradition que je n'ai toujours pas honorée en 2010. Pourquoi un tel manquement ?
1 - les conditions climatiques ne sont pas favorables depuis le début de l'année. Il y avait beaucoup de neige, il est donc impossible de courir sur les trottoirs, ce qui implique de courir sur la route au milieu des voitures qui ont du mal à voir avec leurs pare-brises salis par un mélange de neige fondue et de sel ...
2 - ma cheville est encore légèrement récalcitrante : il faut dire que je n'y étais pas allé de main morte et que je l'avais vraiment trop sollicitée.
Ce week-end, je vais vraiment avoir besoin de rouler afin de m'aérer l'esprit et de me défouler. Je pense reprendre les footings mercredi prochain, accompagné par du nouveau matériel (chaussures de qualité et tenue complète spécialement adaptée au footing) afin de ne pas me blesser et risquer de trainer des douleurs tout au long de la saison.
Il est vrai qu'habituellement je faisais un footing chaque mercredi, tradition que je n'ai toujours pas honorée en 2010. Pourquoi un tel manquement ?
1 - les conditions climatiques ne sont pas favorables depuis le début de l'année. Il y avait beaucoup de neige, il est donc impossible de courir sur les trottoirs, ce qui implique de courir sur la route au milieu des voitures qui ont du mal à voir avec leurs pare-brises salis par un mélange de neige fondue et de sel ...
2 - ma cheville est encore légèrement récalcitrante : il faut dire que je n'y étais pas allé de main morte et que je l'avais vraiment trop sollicitée.
Ce week-end, je vais vraiment avoir besoin de rouler afin de m'aérer l'esprit et de me défouler. Je pense reprendre les footings mercredi prochain, accompagné par du nouveau matériel (chaussures de qualité et tenue complète spécialement adaptée au footing) afin de ne pas me blesser et risquer de trainer des douleurs tout au long de la saison.
jeudi 14 janvier 2010
Livre : chaque seconde compte
Il y a un an, mes grands parents m'avaient offert le livre biographique de lance Armstrong : il n'y a pas que le vélo dans la vie. Ayant envie de connaitre la suite de ce livre que j'avais apprécié, j'ai demandé au Père Nöel de m'apporter la suite, écrite en 2004 (contre 1999 pour le premier livre).
Je dois vous avouer que le livre m'a plu et que je ne regrette pas de l'avoir lu, mais que je suis resté sur ma faim. Le premier livre nous parlait de son combat contre le cancer, de son hospitalisation, de son lent retour vers une vie de sportif de haut niveau, ... et parlait finalement assez peu de cyclisme à l'exception du premier et du dernier chapitre.
Ce deuxième livre ne nous parle (presque) que de vélo, la naissance de ses enfants y est (presque) montrée comme une gêne dans ses entraînements, son (ex-)épouse ne lui sert (presque) que comme femme de ménage et cuisinière ... il parle vélo, vélo, vélo et performances.
Moi qui suis cycliste et qui ai suivi assidûement le Tour de France à l'époque de ses victoires, je savais déjà ce qui s'était passé sportivement, je savais déjà le nom de ses équipiers et leur rôle dans l'équipe, je savais déjà la distance de chaque étape ... Or, dans ce livre, il passe son temps à expliquer au non-cycliste comment se passe une course et les différents rôles au sein d'une équipe. Il passe également son temps à nous raconter ce qui s'est passé sportivement au cours des étapes, ce que je savais déjà pour l'avoir vécu en direct derrière ma télévision.
Heureusement, il y avait tout de mêmes où il décortiquait des épisodes mal connus : les pages où il parle de sa défaillance dans le col de Joux-Plane en 2000, de son coup de bluff en 2001 dans l'étape de l'Alpe d'Huez, de son année noire en 2003, de la chute d'Ullrich dans un ravin en 2001 (ou 2002 ?), de l'ambiance dans son équipe suite à sa contre-performance lors du CLM de Lorient où Botero l'avait vaincu, de sa vision des attentats du 11 septembre 2001, de ... tous ces éléments dont lui seul peut nous parler et que les journalistes ne savaient pas.
Malheureusement, les nombreuses erreurs dans le kilométrage des étapes (il y aurait eu un contre la montre par équipes de 194km ... ha bon ?) et dans le temps (il a gagné le Dauphiné libéré au mois de Juillet, en se préparant pour le Tour ... ha bon ?) gênent la lecture. Le fait qu'il tente inlassablement de nous tirer des larmes des yeux en martelant des kilométrages du Tour, d'étape, de cols, ... en insistant bien sur la longueur, la chaleur, la rudesse des cols, la vitesse, ... font qu'au bout d'un moment on se déconcentre dans la lecture. Dire que le Tour de France est dur, c'est bien ... le répéter chaque page, au bout d'un moment, on en à marre !
Au final je suis frustré : j'ai eu des moments de lecture intense, grâce aux quelques passages passionnants noyés dans une masse de lignes pas très intéressantes, surtout quand le message est martelé et truqué dans le but de nous tirer des larmes.
Vous pouvez consulter ici toutes mes critiques de livres et BD liées au cyclisme.
Je dois vous avouer que le livre m'a plu et que je ne regrette pas de l'avoir lu, mais que je suis resté sur ma faim. Le premier livre nous parlait de son combat contre le cancer, de son hospitalisation, de son lent retour vers une vie de sportif de haut niveau, ... et parlait finalement assez peu de cyclisme à l'exception du premier et du dernier chapitre.
Ce deuxième livre ne nous parle (presque) que de vélo, la naissance de ses enfants y est (presque) montrée comme une gêne dans ses entraînements, son (ex-)épouse ne lui sert (presque) que comme femme de ménage et cuisinière ... il parle vélo, vélo, vélo et performances.
Moi qui suis cycliste et qui ai suivi assidûement le Tour de France à l'époque de ses victoires, je savais déjà ce qui s'était passé sportivement, je savais déjà le nom de ses équipiers et leur rôle dans l'équipe, je savais déjà la distance de chaque étape ... Or, dans ce livre, il passe son temps à expliquer au non-cycliste comment se passe une course et les différents rôles au sein d'une équipe. Il passe également son temps à nous raconter ce qui s'est passé sportivement au cours des étapes, ce que je savais déjà pour l'avoir vécu en direct derrière ma télévision.
Heureusement, il y avait tout de mêmes où il décortiquait des épisodes mal connus : les pages où il parle de sa défaillance dans le col de Joux-Plane en 2000, de son coup de bluff en 2001 dans l'étape de l'Alpe d'Huez, de son année noire en 2003, de la chute d'Ullrich dans un ravin en 2001 (ou 2002 ?), de l'ambiance dans son équipe suite à sa contre-performance lors du CLM de Lorient où Botero l'avait vaincu, de sa vision des attentats du 11 septembre 2001, de ... tous ces éléments dont lui seul peut nous parler et que les journalistes ne savaient pas.
Malheureusement, les nombreuses erreurs dans le kilométrage des étapes (il y aurait eu un contre la montre par équipes de 194km ... ha bon ?) et dans le temps (il a gagné le Dauphiné libéré au mois de Juillet, en se préparant pour le Tour ... ha bon ?) gênent la lecture. Le fait qu'il tente inlassablement de nous tirer des larmes des yeux en martelant des kilométrages du Tour, d'étape, de cols, ... en insistant bien sur la longueur, la chaleur, la rudesse des cols, la vitesse, ... font qu'au bout d'un moment on se déconcentre dans la lecture. Dire que le Tour de France est dur, c'est bien ... le répéter chaque page, au bout d'un moment, on en à marre !
Au final je suis frustré : j'ai eu des moments de lecture intense, grâce aux quelques passages passionnants noyés dans une masse de lignes pas très intéressantes, surtout quand le message est martelé et truqué dans le but de nous tirer des larmes.
Vous pouvez consulter ici toutes mes critiques de livres et BD liées au cyclisme.
mercredi 13 janvier 2010
1000Bosses 2010 : de la bagare dès le départ ?
Il y a environ 1 mois, les organisateurs de la Scott-1000Bosses avaient annoncés que le lieu de départ/arrivée serait changé pour l'édition 2010. Depuis 1987 et la création de l'épreuve, le départ et l'arrivée ont toujours eu lieu à Tassin, cette année le "camp de base" sera placé à quelques kilomètres de là : à Grezieu-La-Varenne.
La raison de ce changement est lié au mécontentement de certains cyclistes concernant la sécurité des premiers kilomètres du parcours : la circulation automobile était ouverte et les voitures croisées / doublées étaient à la fois gênantes sportivement et dangereuses. Je ne sais pas si c'est ce même aspect de sécurité ou des raisons purement logistiques qui avaient déjà poussés les organisateurs à changer de 500m l'arrivée ces 2 dernières années.
Depuis l'annonce du changement de ville de départ, j'attendais avec hâte de découvrir quel était le lieu nouvellement choisi et son incidence sur le parcours. J'ai découvert ce soir le lieu exact et je me permets de vous faire partager mon avis théorique sur ce que ça va donner. Le parcours exact des premiers kilomètres n'est pas encore diffusé, mais les grandes lignes du parcours sont identiques aux dernières années : Polionnay, col de la croix du ban, Chevinay, col de la Luère, Yzeron, ... Yzeron, route des crêtes, col de la Luère, Grézieu.
1 - le départ
Autrefois, avant d'arriver à Polionnay et d'attaquer la montée du col de la Croix du Ban, il y avait 12km de faux plats et petites bosses usantes qui permettaient de réduire fortement le peloton. Il y avait un sévère écrémage par l'arrière, et le peloton arrivait à 40 ou 50 au pied du premier col.
Cette année, il devrait y avoir entre 3 et 6km (selon l'itinéraire exact choisi par les organisateurs) de routes peu sélectives avant le pied du col. La route menant au col étant étroite et bordée par de grands fossés, il va être difficile de remonter dans le peloton pour venir se porter dans le groupe de tête. Le podium sera composé uniquement d'hommes qui seront parti dans les 30 premières positions, pas au delà.
2 - l'arrivée
Autrefois, avant de franchir la ligne d'arrivée, il fallait descendre du col de la Luère, passer dans Grézieu puis grimper 3 petites buttes de 500m chacune au cours de 7km de final. Il ne servait à rien de prendre des risques dans la descente car le final était plutôt roulant.
Cette année, la ligne d'arrivée est directement en bas du col de la Luère. Pour ma part, lors de mes 2 participations, je descendais prudemment entre 60 et 70km/h : je n'avais aucun risque à prendre car je savais que le final était défavorable à un homme seul. Désormais, la ligne d'arrivée étant juste en bas de la descente, je sens que quelques écervelés vont vouloir arriver en solo en prenant des risques même pour une 156ème place. Je doute que les premiers prennent le risque de chuter si près du but, ils seront moins kamikazes.
Je pense que c'est une bonne idée d'avoir changé de lieu de camp de base, pour des raisons justifiées de sécurité. Si les organisateurs choisissent de relier directement la ligne de départ avec Polionnay et de mettre l'arrivée directement en bas de la descente de la Luère, l'aspect sportif de la course va être profondément modifié par les éléments que j'ai indiqués ci-dessus. S'ils me lisent (c'est beau de rêver), je leur conseillerai de faire le triangle Grézieu->Vaugneray->Polionnay en début de course afin d'emprunter de larges routes en creux et bosses permettant de faire la sélection avant d'arriver au pied du premier col étroit. Au pire je les supplie de faire la petite boucle par St Consorce (avec le raidard avant l'entrée dans le village). Pour le retour, s'ils avaient la bonté de rallonger également le parcours afin de passer Polionnay et Ste Concorce, ca permettrait probablement d'éviter les prises de risques inutiles dans la descente.
Ce sont les coureurs qui font la course, alors attendons de connaître le parcours exact et de voir le comportement des coureurs avant de dire si la solution proposée par l'organisation est adaptée ou non. Ils tentent de choses, attendons les résultats avant de juger.
Pour plus d'informations :
- lisez le récit de ma course en 2007
- lisez le récit de ma course 2008
- lisez ma présentation de l'épreuve en 2009
La raison de ce changement est lié au mécontentement de certains cyclistes concernant la sécurité des premiers kilomètres du parcours : la circulation automobile était ouverte et les voitures croisées / doublées étaient à la fois gênantes sportivement et dangereuses. Je ne sais pas si c'est ce même aspect de sécurité ou des raisons purement logistiques qui avaient déjà poussés les organisateurs à changer de 500m l'arrivée ces 2 dernières années.
Depuis l'annonce du changement de ville de départ, j'attendais avec hâte de découvrir quel était le lieu nouvellement choisi et son incidence sur le parcours. J'ai découvert ce soir le lieu exact et je me permets de vous faire partager mon avis théorique sur ce que ça va donner. Le parcours exact des premiers kilomètres n'est pas encore diffusé, mais les grandes lignes du parcours sont identiques aux dernières années : Polionnay, col de la croix du ban, Chevinay, col de la Luère, Yzeron, ... Yzeron, route des crêtes, col de la Luère, Grézieu.
1 - le départ
Autrefois, avant d'arriver à Polionnay et d'attaquer la montée du col de la Croix du Ban, il y avait 12km de faux plats et petites bosses usantes qui permettaient de réduire fortement le peloton. Il y avait un sévère écrémage par l'arrière, et le peloton arrivait à 40 ou 50 au pied du premier col.
Cette année, il devrait y avoir entre 3 et 6km (selon l'itinéraire exact choisi par les organisateurs) de routes peu sélectives avant le pied du col. La route menant au col étant étroite et bordée par de grands fossés, il va être difficile de remonter dans le peloton pour venir se porter dans le groupe de tête. Le podium sera composé uniquement d'hommes qui seront parti dans les 30 premières positions, pas au delà.
2 - l'arrivée
Autrefois, avant de franchir la ligne d'arrivée, il fallait descendre du col de la Luère, passer dans Grézieu puis grimper 3 petites buttes de 500m chacune au cours de 7km de final. Il ne servait à rien de prendre des risques dans la descente car le final était plutôt roulant.
Cette année, la ligne d'arrivée est directement en bas du col de la Luère. Pour ma part, lors de mes 2 participations, je descendais prudemment entre 60 et 70km/h : je n'avais aucun risque à prendre car je savais que le final était défavorable à un homme seul. Désormais, la ligne d'arrivée étant juste en bas de la descente, je sens que quelques écervelés vont vouloir arriver en solo en prenant des risques même pour une 156ème place. Je doute que les premiers prennent le risque de chuter si près du but, ils seront moins kamikazes.
Je pense que c'est une bonne idée d'avoir changé de lieu de camp de base, pour des raisons justifiées de sécurité. Si les organisateurs choisissent de relier directement la ligne de départ avec Polionnay et de mettre l'arrivée directement en bas de la descente de la Luère, l'aspect sportif de la course va être profondément modifié par les éléments que j'ai indiqués ci-dessus. S'ils me lisent (c'est beau de rêver), je leur conseillerai de faire le triangle Grézieu->Vaugneray->Polionnay en début de course afin d'emprunter de larges routes en creux et bosses permettant de faire la sélection avant d'arriver au pied du premier col étroit. Au pire je les supplie de faire la petite boucle par St Consorce (avec le raidard avant l'entrée dans le village). Pour le retour, s'ils avaient la bonté de rallonger également le parcours afin de passer Polionnay et Ste Concorce, ca permettrait probablement d'éviter les prises de risques inutiles dans la descente.
Ce sont les coureurs qui font la course, alors attendons de connaître le parcours exact et de voir le comportement des coureurs avant de dire si la solution proposée par l'organisation est adaptée ou non. Ils tentent de choses, attendons les résultats avant de juger.
Pour plus d'informations :
- lisez le récit de ma course en 2007
- lisez le récit de ma course 2008
- lisez ma présentation de l'épreuve en 2009
lundi 11 janvier 2010
Les lecteurs ont la parole ...
Ce blog est certes ma tribune sur ma vision du cyclisme, mais c'est également votre espace de lecture (quasi) quotidien. J'y écris ce que j'ai envie, principalement sur mes entraînements et sur mes courses, et parfois sur d'autres sujets plus où moins futiles.
Pour une fois, et vu que c'est la période des voeux et des cadeaux, je vais vous demander : que souhaitez-vous pour ce blog ? Quels sont les articles qui vous passionnent ? Quels sont ceux que vous n'aimez pas ? Bref, que souhaitez-vous comme améliorations ?
Vous souhaiteriez mon avis sur les courses pro ? Vous n'aimez pas le fait que je diffuse les parcours de mes entraînements ? Vous voulez plus de photographies pour illustrer mes articles ? Vous voulez que je diffuse les données relevées par mon compteur ? Vous en avez marre de lire mes prétendus avis semi-politique ? ... Je prendrai note de chacune de vos remarques, mais ne pourrai pas honorer toutes vos demandes car vos avis risquent d'être contradictoire.
NB : merci d'être le plus constructif possible dans vos critiques.
Pour une fois, et vu que c'est la période des voeux et des cadeaux, je vais vous demander : que souhaitez-vous pour ce blog ? Quels sont les articles qui vous passionnent ? Quels sont ceux que vous n'aimez pas ? Bref, que souhaitez-vous comme améliorations ?
Vous souhaiteriez mon avis sur les courses pro ? Vous n'aimez pas le fait que je diffuse les parcours de mes entraînements ? Vous voulez plus de photographies pour illustrer mes articles ? Vous voulez que je diffuse les données relevées par mon compteur ? Vous en avez marre de lire mes prétendus avis semi-politique ? ... Je prendrai note de chacune de vos remarques, mais ne pourrai pas honorer toutes vos demandes car vos avis risquent d'être contradictoire.
NB : merci d'être le plus constructif possible dans vos critiques.
samedi 9 janvier 2010
Sites internet et cyclisme
Comme 99% des cyclistes, je n'ai pas roulé aujourd'hui : il y a une grosse quantité de neige sur les routes. Chez moi, les routes n'ont pas été déneigées de la journée ... ce serait trop risqué d'aller faire du vélo de route, et malheureusement je n'ai plus de VTT pour pouvoir aller m'amuser dans les champs.
Mais quand je ne suis pas sur ma selle un samedi après-midi, je sais quand même n'occuper grâce au vélo :
- j'ai effectué quelques réglages sur le site Aero-Tech
- j'ai testé l'annuaire cycloo afin de faire des suggestions d'améliorations (et permettre à l'auteur du site de corriger une importante faille de sécurité que j'y ai découverte)
- j'ai travaillé sur la version 2 de mon site dédié aux cols en cyclisme
Concernant cette version 2, le chantier est conséquent et avance à pas de fourmi. Il me reste encore beaucoup de travail avant de pouvoir montrer une version bêta du site !
Mais quand je ne suis pas sur ma selle un samedi après-midi, je sais quand même n'occuper grâce au vélo :
- j'ai effectué quelques réglages sur le site Aero-Tech
- j'ai testé l'annuaire cycloo afin de faire des suggestions d'améliorations (et permettre à l'auteur du site de corriger une importante faille de sécurité que j'y ai découverte)
- j'ai travaillé sur la version 2 de mon site dédié aux cols en cyclisme
Concernant cette version 2, le chantier est conséquent et avance à pas de fourmi. Il me reste encore beaucoup de travail avant de pouvoir montrer une version bêta du site !
vendredi 8 janvier 2010
Bilan 2009 : bilan humain
Dernier article de la trilogie consacrée à mon bilan personnel de l'année 2009. Après avoir abordé les chiffres sportifs et les données du blog, je vais cette fois traiter de l'aspect humain.
J'ai indiqué dans mon article de mercredi que les 3 mots de mon année sportive étaient "progression (1), plaisir et découverte (2)". Je reviendrais dessus un peu plus bas dans cet article. Le maitre mot de cette année 2009, sur le bilan humain, serait "bonheur".
Cette affirmation serait à contraster : j'ai vécu 4 mois difficiles, voir très difficiles par moments. Pendant les mois de février, mars et avril j'avais envie de vomir dès que je faisais le moindre effort même en dehors du vélo. Heureusement, fin avril, un naturopathe à trouvé la cause du problème (la compression du nerf vague) ce qui m'a permis de reprendre une activité physique normale et de m'entraîner correctement, m'ouvrant les portes d'un cercle vertueux "entraînement de qualité -> confiance -> audace -> résultats encourageants -> poursuite de l'entraînement de qualité -> ...". (1, progression)
Je m'étais fixé pour objectif de faire un bon résultat au prix de Romanèche-Thorins, fin juin. J'estimais, au vu de mes capacités et dernières performances (que je trouvais bonnes alors qu'elles étaient moyennes), qu'un top 5 serait un résultat tout à fait dans mes cordes et j'envisageais même fortement d'arriver pour la victoire ... mais dans les rêves on se voit parfois meilleur qu'on est, et le retour à la réalité avec une cuisante défaite m'a remis les pieds sur terre. J'ai également pris sérieux coup au moral. Très sérieux coup même : j'étais effondré même si je n'en ai rien montré.
Quelques jours après cette amère leçon de réalisme que m'a donnée la vie, et constatant que malgré les apparences ma vie ne me plaisait pas pour diverses raisons (que je n'évoquerai pas sur ce blog), j'ai décidé de changer beaucoup de choses dans ma vie, principalement dans mon mode de pensée. La rupture a été brutale, violente, mais m'a fait énormément de bien.
J'étais un être perfectionniste, jamais satisfait de lui-même. Etre bien ne me suffisait pas, je voulais être parfait : faire la chose parfaite, au moment parfait ... j'étais donc éternellement insatisfait de moi-même. Tout dans ma vie était pesé, mesuré, calculé, estimé ... et chiant ! Je sais déjà que ma famille (même mes parents) va exploser de rire en lisant ce texte et se dire "mais il raconte n'importe quoi ! il n'est pas comme ça !" ... tout simplement car peu de gens me connaissent sous cet angle, étant donné que je n'aime pas en parler ni le montrer.
Au cours des premiers jours de juillet, j'ai décidé de changer de mentalité : vouloir être parfait est impossible et me rendait éternellement insatisfait. J'ai choisi non pas de me contenter de ce que j'avais, mais de continuer à chercher à aller vers le haut en faisant du mieux que je peux. Je ne mesure plus grand chose et garde le sourire quoi qu'il arrive : je fais ce que je peux, je donne le meilleur de moi-même, et si ce n'est pas suffisant pour sauver le monde c'est dommage mais tant pis. J'ai appris à profiter et à sourire à l'instant présent, à me libérer l'esprit de toutes les questions qui me torturaient "mais que va-t-il se passer demain ?". Demain ? On verra bien ! J'ai également appris à prendre le temps de vivre, à profiter de chaque minute que je vivais au lieu de les regarder défiler mort d'angoisse en échafaudant des hypothèses improbables sur ce qui allait se passer la minute suivante.
Suite à ce changement de mentalité, et après avoir bouleversé complètement le cercle des personnes m'entourant afin d'éliminer les nombreuses personnes qui profitaient uniquement de mon savoir et de ma gentillesse (oui, ma famille va encore rigoler, mais elle se trompe une nouvelle fois), j'ai pris beaucoup de plaisir en profitant d'opportunités qui se sont présentées. Sur le vélo, cette notion de plaisir et de découverte (2) s'est fortement ressentie dans certains articles :
- le récit de ma sortie de nuit au col de l'Izoard, et ma rencontre avec Pascal STOTZ (article 1, article 2)
- le récit de mon séjour au Mont Ventoux (article 1, article 2)
- la sortie au barrage de Mauvoisin
- mon vol en parapente
- ...
Ce changement de mentalité m'a permis de faire une rencontre inattendue : celle du bonheur. Bien sur, depuis le début du mois de Juillet il y a eu quelques rares bas, mais je crois que j'ai passé les 6 meilleurs mois de ma vie ... ou tout du moins de ces 12 dernières années ! Le bilan de l'année 2009 est donc très satisfaisant, bien au delà de mes espérances. J'espère que 2010 va continuer sur cette lancée ...
NB : si, par pudeur, je n'évoque ici pratiquement que l'aspect sportif, je peux vous assurer que ce bonheur s'est ressenti sur l'ensemble de ma vie.
J'ai indiqué dans mon article de mercredi que les 3 mots de mon année sportive étaient "progression (1), plaisir et découverte (2)". Je reviendrais dessus un peu plus bas dans cet article. Le maitre mot de cette année 2009, sur le bilan humain, serait "bonheur".
Cette affirmation serait à contraster : j'ai vécu 4 mois difficiles, voir très difficiles par moments. Pendant les mois de février, mars et avril j'avais envie de vomir dès que je faisais le moindre effort même en dehors du vélo. Heureusement, fin avril, un naturopathe à trouvé la cause du problème (la compression du nerf vague) ce qui m'a permis de reprendre une activité physique normale et de m'entraîner correctement, m'ouvrant les portes d'un cercle vertueux "entraînement de qualité -> confiance -> audace -> résultats encourageants -> poursuite de l'entraînement de qualité -> ...". (1, progression)
Je m'étais fixé pour objectif de faire un bon résultat au prix de Romanèche-Thorins, fin juin. J'estimais, au vu de mes capacités et dernières performances (que je trouvais bonnes alors qu'elles étaient moyennes), qu'un top 5 serait un résultat tout à fait dans mes cordes et j'envisageais même fortement d'arriver pour la victoire ... mais dans les rêves on se voit parfois meilleur qu'on est, et le retour à la réalité avec une cuisante défaite m'a remis les pieds sur terre. J'ai également pris sérieux coup au moral. Très sérieux coup même : j'étais effondré même si je n'en ai rien montré.
Quelques jours après cette amère leçon de réalisme que m'a donnée la vie, et constatant que malgré les apparences ma vie ne me plaisait pas pour diverses raisons (que je n'évoquerai pas sur ce blog), j'ai décidé de changer beaucoup de choses dans ma vie, principalement dans mon mode de pensée. La rupture a été brutale, violente, mais m'a fait énormément de bien.
J'étais un être perfectionniste, jamais satisfait de lui-même. Etre bien ne me suffisait pas, je voulais être parfait : faire la chose parfaite, au moment parfait ... j'étais donc éternellement insatisfait de moi-même. Tout dans ma vie était pesé, mesuré, calculé, estimé ... et chiant ! Je sais déjà que ma famille (même mes parents) va exploser de rire en lisant ce texte et se dire "mais il raconte n'importe quoi ! il n'est pas comme ça !" ... tout simplement car peu de gens me connaissent sous cet angle, étant donné que je n'aime pas en parler ni le montrer.
Au cours des premiers jours de juillet, j'ai décidé de changer de mentalité : vouloir être parfait est impossible et me rendait éternellement insatisfait. J'ai choisi non pas de me contenter de ce que j'avais, mais de continuer à chercher à aller vers le haut en faisant du mieux que je peux. Je ne mesure plus grand chose et garde le sourire quoi qu'il arrive : je fais ce que je peux, je donne le meilleur de moi-même, et si ce n'est pas suffisant pour sauver le monde c'est dommage mais tant pis. J'ai appris à profiter et à sourire à l'instant présent, à me libérer l'esprit de toutes les questions qui me torturaient "mais que va-t-il se passer demain ?". Demain ? On verra bien ! J'ai également appris à prendre le temps de vivre, à profiter de chaque minute que je vivais au lieu de les regarder défiler mort d'angoisse en échafaudant des hypothèses improbables sur ce qui allait se passer la minute suivante.
Suite à ce changement de mentalité, et après avoir bouleversé complètement le cercle des personnes m'entourant afin d'éliminer les nombreuses personnes qui profitaient uniquement de mon savoir et de ma gentillesse (oui, ma famille va encore rigoler, mais elle se trompe une nouvelle fois), j'ai pris beaucoup de plaisir en profitant d'opportunités qui se sont présentées. Sur le vélo, cette notion de plaisir et de découverte (2) s'est fortement ressentie dans certains articles :
- le récit de ma sortie de nuit au col de l'Izoard, et ma rencontre avec Pascal STOTZ (article 1, article 2)
- le récit de mon séjour au Mont Ventoux (article 1, article 2)
- la sortie au barrage de Mauvoisin
- mon vol en parapente
- ...
Ce changement de mentalité m'a permis de faire une rencontre inattendue : celle du bonheur. Bien sur, depuis le début du mois de Juillet il y a eu quelques rares bas, mais je crois que j'ai passé les 6 meilleurs mois de ma vie ... ou tout du moins de ces 12 dernières années ! Le bilan de l'année 2009 est donc très satisfaisant, bien au delà de mes espérances. J'espère que 2010 va continuer sur cette lancée ...
NB : si, par pudeur, je n'évoque ici pratiquement que l'aspect sportif, je peux vous assurer que ce bonheur s'est ressenti sur l'ensemble de ma vie.
jeudi 7 janvier 2010
Bilan 2009 : bilan du blog
2ème article de la trilogie sur mon bilan personnel de l'année 2009. Cet article est consacré aux chiffres de consultation de ce blog.
Au cours de l'année 2009, ce blog a été vu par 42 885 visiteurs, qui ont regardé 69 394 pages !
Le record de visites a été obtenu le lundi 28 septembre avec 228 visiteurs pour 390 pages vues. A l'inverse, les 3 et 8 janvier il n'y a eu "que" 57 visiteurs pour 73 pages vues (seulement le 8 janvier).
Au niveau de la géographie : 88% des visiteurs viennent de France, 4% de Belgique et le podium est complété par la Suisse avec 2% des visiteurs. Il est à noter que des visiteurs de 97 pays différents sont venus consulter mes articles.
Au niveau de la provenance : 60% des visiteurs viennent de Google, 19% viennent directement de leur liste de sites favoris, 8% viennent de mon site dédié aux cols et 7% viennent de blogs divers et variés. Les mots clés les plus saisis dans les moteurs de recherche, afin d'arriver sur mon blog, sont :
- florent ligney
- entrainement cyclisme
- blog ligney
- entrainement cycliste
- blog cyclisme
Il est à noter que 6858 expressions différentes ont amené des visiteurs sur mon blog.
Les articles les plus consultées ont été :
- le Time RXR
- le calendrier des courses auxquelles j'ai participé
- la liste des cols du Tour de France 2009
- l'article sur le Time Edge Racer
- le récapitulatif de la présentation des cols
Mais, au delà de ces chiffres de visite et de pages vues, je tiens à souligner le fait que j'écris pour me faire plaisir et non pour attirer des visiteurs.
Au cours de l'année 2009, ce blog a été vu par 42 885 visiteurs, qui ont regardé 69 394 pages !
Le record de visites a été obtenu le lundi 28 septembre avec 228 visiteurs pour 390 pages vues. A l'inverse, les 3 et 8 janvier il n'y a eu "que" 57 visiteurs pour 73 pages vues (seulement le 8 janvier).
Au niveau de la géographie : 88% des visiteurs viennent de France, 4% de Belgique et le podium est complété par la Suisse avec 2% des visiteurs. Il est à noter que des visiteurs de 97 pays différents sont venus consulter mes articles.
Au niveau de la provenance : 60% des visiteurs viennent de Google, 19% viennent directement de leur liste de sites favoris, 8% viennent de mon site dédié aux cols et 7% viennent de blogs divers et variés. Les mots clés les plus saisis dans les moteurs de recherche, afin d'arriver sur mon blog, sont :
- florent ligney
- entrainement cyclisme
- blog ligney
- entrainement cycliste
- blog cyclisme
Il est à noter que 6858 expressions différentes ont amené des visiteurs sur mon blog.
Les articles les plus consultées ont été :
- le Time RXR
- le calendrier des courses auxquelles j'ai participé
- la liste des cols du Tour de France 2009
- l'article sur le Time Edge Racer
- le récapitulatif de la présentation des cols
Mais, au delà de ces chiffres de visite et de pages vues, je tiens à souligner le fait que j'écris pour me faire plaisir et non pour attirer des visiteurs.
mercredi 6 janvier 2010
Bilan 2009 : bilan sportif
Je vais écrire 3 articles sur mon bilan de l'année 2009. Le premier article de cette trilogie concernera l'aspect purement sportif.
Si mon année cycliste 2009 ne devait se résumer qu'en sommes, ce serait :
- 10109km parcourus
- 168 sorties (dont 27 courses)
- 361h et 46min de selle
- 107000m de dénivelé
Si mon année cycliste 2009 ne devait se résumer qu'en maximums, ce serait :
- 167km parcourus
- 7h et 28min de selle
- 3689m de dénivelé
- 86,9km/h en vitesse maximale
Si mon année cycliste 2009 ne devait se résumer qu'en météorologie :
- 10 sorties (6%) sous une pluie continue
- 19 sorties (11%) par temps très chaud
- 20 sorties (12%) par temps très froid
- 119 sorties (71%) par temps convenable
Si mon année cycliste 2009 ne devait se résumer qu'en terme de pentes, ce serait :
- 4 sorties (2%) en moyenne montagne
- 11 sorties (7%) en haute montagne
- 65 sorties (39%) plates
- 88 sorties (82%) vallonnées
- 34 cols uniques franchis
Si mon année cycliste 2009 ne devait se résumer qu'en 3 mots :
- progression
- plaisir
- découverte
(j'expliquerai ce choix dans le dernier article, vendredi)
Si mon année de footings 2009 ne devait se résumer qu'en chiffres, ce serait :
- 6 entraînements
- 58,5km
- 553m de dénivelé
Mais mon année 2009, du point de vue sportif, ne se limite pas au cyclisme et à la course à pieds :
- j'ai découvert le parapente
- j'ai fait de la marche en montagne
- j'ai fait une sortie de VTT
- quelques séances de Home-Trainer (une dizaine)
- quelques séances de natation
- ...
Si mon année cycliste 2009 ne devait se résumer qu'en sommes, ce serait :
- 10109km parcourus
- 168 sorties (dont 27 courses)
- 361h et 46min de selle
- 107000m de dénivelé
Si mon année cycliste 2009 ne devait se résumer qu'en maximums, ce serait :
- 167km parcourus
- 7h et 28min de selle
- 3689m de dénivelé
- 86,9km/h en vitesse maximale
Si mon année cycliste 2009 ne devait se résumer qu'en météorologie :
- 10 sorties (6%) sous une pluie continue
- 19 sorties (11%) par temps très chaud
- 20 sorties (12%) par temps très froid
- 119 sorties (71%) par temps convenable
Si mon année cycliste 2009 ne devait se résumer qu'en terme de pentes, ce serait :
- 4 sorties (2%) en moyenne montagne
- 11 sorties (7%) en haute montagne
- 65 sorties (39%) plates
- 88 sorties (82%) vallonnées
- 34 cols uniques franchis
Si mon année cycliste 2009 ne devait se résumer qu'en 3 mots :
- progression
- plaisir
- découverte
(j'expliquerai ce choix dans le dernier article, vendredi)
Si mon année de footings 2009 ne devait se résumer qu'en chiffres, ce serait :
- 6 entraînements
- 58,5km
- 553m de dénivelé
Mais mon année 2009, du point de vue sportif, ne se limite pas au cyclisme et à la course à pieds :
- j'ai découvert le parapente
- j'ai fait de la marche en montagne
- j'ai fait une sortie de VTT
- quelques séances de Home-Trainer (une dizaine)
- quelques séances de natation
- ...
mardi 5 janvier 2010
Le port du casque
Retour au cyclisme après les articles non-sportifs de ces derniers jours. Je commençais justement à me dire qu'à force de parler d'autres sujets que de cyclisme, ce blog allait finir par perdre sa vocation.
J'ai appris aujourd'hui que le gouvernement, après nous avoir forcé à porter un gilet jaune, souhaitait imposer le port du casque aux personnes de moins de 16ans. Ne m'étant pas assez documenté sur le sujet, n'ayant pas beaucoup de temps (mais toujours autant d'envie), et ayant trouvé un article sur internet qui reflète parfaitement mon point de vue, je vais me contenter de faire un lien vers ledit article : votre lecture du jour se trouve ici.
Nota : promis, les prochains articles parleront de sport.
J'ai appris aujourd'hui que le gouvernement, après nous avoir forcé à porter un gilet jaune, souhaitait imposer le port du casque aux personnes de moins de 16ans. Ne m'étant pas assez documenté sur le sujet, n'ayant pas beaucoup de temps (mais toujours autant d'envie), et ayant trouvé un article sur internet qui reflète parfaitement mon point de vue, je vais me contenter de faire un lien vers ledit article : votre lecture du jour se trouve ici.
Nota : promis, les prochains articles parleront de sport.
dimanche 3 janvier 2010
Quais de saône avec Julien
Deuxième sortie de l'année, et première sortie de l'année avec Julien Legendre. La température était de 0°C et le ciel était gris.
On a choisi un parcours plat : j'ai fait une grosse sortie hier, et Julien est en train de (re-re-re-)reprendre le vélo. Malgré une allure normale, j'ai eu du mal sur la fin de la sortie : je n'ai pas récupéré de ma défaillance d'hier ! Je sentais que mes muscles étaient creux et que dès que je voulais mettre un peu de braquet je ne réussissais pas à écraser les pédales.
Consultez le parcours.
On a choisi un parcours plat : j'ai fait une grosse sortie hier, et Julien est en train de (re-re-re-)reprendre le vélo. Malgré une allure normale, j'ai eu du mal sur la fin de la sortie : je n'ai pas récupéré de ma défaillance d'hier ! Je sentais que mes muscles étaient creux et que dès que je voulais mettre un peu de braquet je ne réussissais pas à écraser les pédales.
Consultez le parcours.
samedi 2 janvier 2010
3 premiers cols
J'ai effectué ma première sortie de l'année sous un ciel bleu et un grand soleil, mais par des températures fraiches (tout juste positives dans la vallée). J'ai souhaité profiter de ce temps pas trop défavorable à la pratique du cyclisme pour aller grimper mes 3 premiers cols de l'année, dans le beaujolais, et ainsi débloquer mon compteur de cols dès la première sortie !
Jusqu'à la vallée de l'Azergues (60km), tout s'est super bien passé : le cardio m'affichait des valeurs assez hautes, mais j'avais un coup de pédale très efficace au point de me surprendre. Dans la montée de Charnay j'étais très à l'aise, bien mieux que ce que je pensais être aujourd'hui. De même, dans les premiers kilomètres de la vallée de l'Azergues, je roulais à 40km/h de manière très fluide, sans peiner.
Puis, à peu près vers Chessy (km 65), j'ai commencé à me sentir bizarre : mes jambes ne répondaient plus très bien et le cardio m'affichait une valeur qui semblait plafonner aux alentours de 150. J'ai subi tellement de défaillances physiques que j'ai reconnu ces petits signes annonciateurs de mauvais présage et ai donc adapté mon comportement en conséquence : j'ai immédiatement tombé la plaque, réduit mon allure et surtout j'ai mangé ! Malgré ça, j'ai eu un passage à vide sur 15km pendant lesquels je ne me sentais pas bien, vraiment pas bien même à certains moments au point de rouler à 23km/h sur du faux plat ... mon ami Sylvain Villacampa m'aurait traité de "macabre" s'il m'avait vu dans cet état ! Mon état s'est ensuite amélioré, probablement grâce à l'action du ravitaillement, ce qui m'a permis de rentrer chez moi fatigué mais pas épuisé, et à une allure plus rapide.
Je pense que vouloir faire plus de 90km de bosses, à cette période de l'année et avec ce froid, est une erreur idiote : de telles sorties sont à réaliser en avril quand on est en forme et qu'on tient la distance, mais pas début janvier avec un entrainement décousu tel que celui que je mène actuellement. C'est en faisant des erreurs qu'on apprend, et puis mine de rien je me suis vraiment fait plaisir pendant les 60 premiers kilomètres !
Consultez le parcours.
Nota : les 3 cols franchis ce jour sont le col du chêne (704m), le col du joncin (699m) et le col de la croix papin (636m).
Jusqu'à la vallée de l'Azergues (60km), tout s'est super bien passé : le cardio m'affichait des valeurs assez hautes, mais j'avais un coup de pédale très efficace au point de me surprendre. Dans la montée de Charnay j'étais très à l'aise, bien mieux que ce que je pensais être aujourd'hui. De même, dans les premiers kilomètres de la vallée de l'Azergues, je roulais à 40km/h de manière très fluide, sans peiner.
Puis, à peu près vers Chessy (km 65), j'ai commencé à me sentir bizarre : mes jambes ne répondaient plus très bien et le cardio m'affichait une valeur qui semblait plafonner aux alentours de 150. J'ai subi tellement de défaillances physiques que j'ai reconnu ces petits signes annonciateurs de mauvais présage et ai donc adapté mon comportement en conséquence : j'ai immédiatement tombé la plaque, réduit mon allure et surtout j'ai mangé ! Malgré ça, j'ai eu un passage à vide sur 15km pendant lesquels je ne me sentais pas bien, vraiment pas bien même à certains moments au point de rouler à 23km/h sur du faux plat ... mon ami Sylvain Villacampa m'aurait traité de "macabre" s'il m'avait vu dans cet état ! Mon état s'est ensuite amélioré, probablement grâce à l'action du ravitaillement, ce qui m'a permis de rentrer chez moi fatigué mais pas épuisé, et à une allure plus rapide.
Je pense que vouloir faire plus de 90km de bosses, à cette période de l'année et avec ce froid, est une erreur idiote : de telles sorties sont à réaliser en avril quand on est en forme et qu'on tient la distance, mais pas début janvier avec un entrainement décousu tel que celui que je mène actuellement. C'est en faisant des erreurs qu'on apprend, et puis mine de rien je me suis vraiment fait plaisir pendant les 60 premiers kilomètres !
Consultez le parcours.
Nota : les 3 cols franchis ce jour sont le col du chêne (704m), le col du joncin (699m) et le col de la croix papin (636m).
vendredi 1 janvier 2010
Bonne année 2010
Je vous souhaite à tous une bonne année 2010.
Je vous souhaite surtout d'avoir une bonne santé : j'ai pour principe que la santé est primordiale, le facteur sans lequel il ne peut pas y avoir de bonheur ... mais qui, seul, ne suffit pas à rendre heureux.
Je ne me force jamais à prendre de résolutions au premier janvier, pour la simple et bonne raison que je pense qu'il n'y a pas de jour "particulier" pour commencer à bien faire les choses. Pourquoi commencer au 1er janvier quelque-chose qu'on peut commencer le 10 septembre (avec 4 mois d'avance) ? Je prends mes résolutions au fil de l'année, en fonction de mes envies et mes besoins.