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dimanche 18 septembre 2016

La théorie de la relativité

Rassurez-vous, cet article ne traitera pas de la théorie de la relativité ni de physique en général. Non, mon domaine (sur ce blog) c'est le vélo, alors je vais rester dans mon domaine. Et comme c'est la saison des contre-la-montre, je vais rester sur ce sujet.


Le week-end dernier, j'ai bouclé mon cinquième chrono de la saison. Comme vous lisez chacun de mes articles, vous savez déjà que certains m'ont laissé une très bonne impression et que d'autres m'ont fait bien plus souffrir. La première (Saint Cyr) et la cinquième (Montgrimoux) épreuve ont été les plus dures en terme de ressenti et les plus faibles au niveau de la puissance. La troisième (Corbas) et la quatrième (Chaussan) ont été celles où j'ai eu les meilleures sensations et où la puissance était la plus élevée.



Au niveau des places, il est compliqué de comparer une 77ème place sur 188 participants avec une 21ème place sur 53 participants. C'est pour cela que j'utilise le principe de la relativité : quelle est ma place par rapport à l'ensemble des participants ? La courbe en jaune ci-dessus montre qu'environ 40% des participants me battent tandis que je suis meilleur qu'environ 60% des participants. Vu sous cet angle, je constate que les deux épreuves que je pensais avoir le plus mal géré (mauvaises sensations, puissance la plus basse) sont à ce jour celles où ma place relative est la meilleure.

La notion de relativité permet de comparer plein de choses. On peut comparer les graisses contenues dans les aliments, les calories qu'apportent des pommes comparées à celles apportées par du beurre. J'ai préféré comparer mes performances chronométriques avec celles des différents vainqueurs. Et, puisqu'un vainqueur "hors norme" pourrait venir fausser ponctuellement les résultats, j'ai également comparé ma performance avec celle du coureur situé aux 10% du classement.



Cet éclairage me permet de voir que ma "mauvaise performance" de dimanche dernier est finalement celle où j'ai été le plus proche de la victoire (12,7% de différence avec le vainqueur) et le plus proche de rentrer dans les 10% (je n'en étais qu'à 6,6%). Chaussan que je pensais être ma meilleure performance, est l'épreuve où j'ai été le plus loin de rentrer dans le top 10%.

Après un week-end sans épreuve, je reprendrai samedi prochain lors de la grimpée d'Yzeron. J'ai tout de même un doute quand à ma participation, puisque je suis malade depuis une semaine et que ma santé tarde à s'améliorer.

2 commentaires:

  1. Je vois qu'on tient à jour le même genre de tableau :)
    Pour ma part, je me compare par rapport au temps du premier, au temps médian et par rapport à un panel d'une grosse dizaine de coureurs qui font régulièrement des CLM (d'ailleurs tu es dedans).
    Je pense que je vais te piquer l'idée du temps des premiers 10 %.

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    1. J'ai un tableau depuis 2013 avec mes temps comparés à ceux qui sont habituellement dans le top10, quelques coureurs de référence et quelques coureurs ayant un niveau proche du mien.
      J'ai longuement hésité entre le 10ème et le 10%, mais ai retenu le 10% car le 10ème à Paladru sur 300 participants n'a pas le même niveau que le 10ème sur une épreuve à 110 participants. Cependant, sur les épreuves à faible participation comme à Chaussan, je me retrouver avec un 10% qui est le 5ème de l'épreuve ... il est possible que je revienne plus tard sur ce choix.

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