Ce soir, j'ai retrouvé ma montée favorite du moment, la course de côte du Mont Verdun, pour deux nouvelles montées avec du travail spécifique. Après les montées en endurance de force des dernières semaines, le but de la sortie du jour était du fractionné 30"/30".
La sortie m'a permis de tester une nouvelle paire de pédales : Rémy m'a fourni ce week-end une paire de keo blade pour m'éviter de changer mes pédales à chaque changement de vélo (cf mon article de dimanche). La transition entre les keo 2 max que j'utilise depuis près de 10 ans et les keo blade est assez simple (mêmes cales, tension semblable du ressort) mais mon pied me semble moins bien tenu, la liberté angulaire me semble plus importante alors que j'utilise les mêmes cales (les keo grises). Les premiers tours de pédales ont été surprenants.
Julien est passé me récupérer chez moi, on s'est échauffé sur les quais de Saône en direction de Lyon (à contre-sens du flux principal des automobilistes, qui cherchent à quitter la ville pour rentrer chez eux), afin de rejoindre le pied des Monts d'Or. 10km de plat pour s'échauffer avant un premier bloc de 5km à 5% pour faire monter d'un cran supplémentaire la température corporelle.
On a rejoint le pied de la montée cible. Contrairement à samedi, cette fois fois on n'a pas eu de musique pour accompagner notre ascension : à part quelques traits de couleur au sol, il n'y avait plus de traces de l'épreuve automobile. Même le goudron ne semblait pas avoir été abîmé, nulle trace de freinage appuyé, nulle gomme de pneus à l'approche des épingles. Pourtant, avec un temps d'ascension de 1'43" pour le vainqueur et 2'00" pour le 13ème, je pensais retrouver plus de dégâts. Pas même un papier dans le fossé, le nettoyage après l'épreuve a été efficace ... bien plus efficace que celui après certaines cyclosportives ou triathlons.
J'ai effectué ma première série de fractionné sans trop de soucis. Du moins, sans plus de soucis que d'habitude : du fractionné, ça fait toujours mal aux jambes et au coeur quand c'est bien fait. Dans la deuxième ascension, je me suis mis minable : avec les toxines du premier run, j'ai fini carbonisé en haut. Pour me motiver et aller chercher les dernières secondes, j'ai tenté de reprendre un cycliste qui avait une (très) grosse marge d'avance sur moi. J'ai fini par le reprendre dans les derniers mètres avant le sommet mais ça n'a pas été facile.
Ce deuxième effort me permet d'égaler mon record sur cette ascension et de battre mon record de puissance sur 8 minutes. Je précise que malgré mon envie de revenir sur le cycliste me précédant, j'ai respecté les phases de repos de 30" afin d'obtenir un exercice de qualité : si j'avais maintenu un effort régulier j'aurai eu moins de mal à le rattraper mais l'exercice n'aurait pas été effectué correctement ... or, je m'entraîne pour progresser et non pour rattraper les autres à l'entraînement. Il m'a surtout servi de point de repère, de point de mire sur lequel me baser pour me motiver encore plus dans l'accomplissement de mon objectif physique.
On est ensuite rentré par la route des crêtes, ce qui nous a permis de rester sur des routes inutilisées par les automobilistes. La sortie a été totalement calme, sans automobilistes et sans vent, des conditions parfaites pour s'entraîner et progresser.
Consultez notre parcours.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
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mardi 30 septembre 2014
dimanche 28 septembre 2014
Duo Chatillonnais
Ce dimanche après-midi, j'ai participé au 2ème Duo Chatillonnais, un gentleman que j'ai effectué en compagnie de Rémy. La préparation du gentleman a été très chaotique : au moment de charger le vélo dans la voiture, je me suis rendu compte qu'il n'avait pas de pédales. En effet, n'ayant qu'un jeu de pédales Look pour 2 vélos, je suis contraint de transférer les pédales à chaque changement de monture. Le 3ème vélo (celui de cyclocross) a lui des pédales Shimano.
Après avoir failli oublier les pédales, ce qui aurait été particulièrement handicapant, une fois sur place je me suis rendu compte que mon casque était resté chez moi. Si s'entraîner sans casque est simplement imprudent, courir sans casque est formellement interdit. Mon binôme m'a prêté son casque de route normal, qu'il avait pris en complément de son casque de contre-la-montre.
On a effectué un tour de reconnaissance une heure avant notre départ. Le parcours s'est révélé plus technique et plus vallonné que ce à quoi je m'attendais. Le parcours fait 8,2 kilomètres : une longue ligne droite de 3 kilomètres, deux lignes droites de 1,5 puis 1 kilomètre, avant une portion de 2,5 kilomètres plus sinueuse menant jusqu'à la ligne droite d'arrivée. Ce parcours était à effectuer à deux reprises, l'ensemble du tracé étant constitué de petits vallons.
La reconnaissance du parcours nous a permis d'observer le paysage : il y avait quelques très beaux points de vue, notamment sur le beaujolais au loin. Pendant l'épreuve, en 16 kilomètres, je n'ai vu que la roue arrière de Rémy et des signaleurs au milieu de la route lors des changements de direction. Une fois la reconnaissance terminée, on a poursuivi notre échauffement sur home-trainer jusqu'aux 10 dernières minutes.
Le chrono a débuté sur les mêmes bases que la préparation : Rémy a déraillé à 1 minute du départ en se positionnant contre la barrière. A quelques secondes du départ, une grosse rafale de vent nous a cloués sur place lorsque le top nous a été donné : j'avais eu beau préparer un braquet plus petit (53x19) les premiers mètres ont été poussifs.
Notre effort a été régulier, Rémy s'est placé devant et m'a servi de derny, mais un derny me criant dessus à chaque fois que je lâchais sa roue de plus d'un mètre. Les kilomètres ont défilé à grande vitesse sans que je ne m'en rende compte. Je me suis fait la peau du début à la fin pour rester dans la roue de mon partenaire, et vu son niveau ça n'a pas été une mince affaire. Les seuls moments de répit ont été lors des virages, au nombre de 6 par tour, qu'on a abordé prudemment car plusieurs d'entre-eux contenaient des gravillons pouvant nous envoyer dans le fossé ... un endroit où le rendement est nettement moins bon que sur le goudron.
En franchissant la ligne d'arrivée, avant la satisfaction d'en avoir terminé, j'ai surtout eu la désagréable sensation d'envie de vomir. Il m'a fallu plusieurs minutes avant de m'en remettre, l'effort ayant été particulièrement violent. L'attente des résultats a ensuite été longue, très longue même, le départ des équipes étant très espacé dans le temps. Mais cette attente valait le coup puisqu'on remporte l'épreuve dans notre catégorie (18-35ans). Pour être honnête, il ne devait pas y avoir beaucoup de duos dans cette catégorie d'âge, je me demande même si nous n'étions pas les seuls. Le classement scratch n'ayant pas été communiqué, je ne sais pas vraiment où on se situe par rapport aux autres.
Vous pouvez consulter ici les photos prises par ma compagne, et ici le classement de l'épreuve.
Consultez le parcours sur Strava.
Après avoir failli oublier les pédales, ce qui aurait été particulièrement handicapant, une fois sur place je me suis rendu compte que mon casque était resté chez moi. Si s'entraîner sans casque est simplement imprudent, courir sans casque est formellement interdit. Mon binôme m'a prêté son casque de route normal, qu'il avait pris en complément de son casque de contre-la-montre.
On a effectué un tour de reconnaissance une heure avant notre départ. Le parcours s'est révélé plus technique et plus vallonné que ce à quoi je m'attendais. Le parcours fait 8,2 kilomètres : une longue ligne droite de 3 kilomètres, deux lignes droites de 1,5 puis 1 kilomètre, avant une portion de 2,5 kilomètres plus sinueuse menant jusqu'à la ligne droite d'arrivée. Ce parcours était à effectuer à deux reprises, l'ensemble du tracé étant constitué de petits vallons.
La reconnaissance du parcours nous a permis d'observer le paysage : il y avait quelques très beaux points de vue, notamment sur le beaujolais au loin. Pendant l'épreuve, en 16 kilomètres, je n'ai vu que la roue arrière de Rémy et des signaleurs au milieu de la route lors des changements de direction. Une fois la reconnaissance terminée, on a poursuivi notre échauffement sur home-trainer jusqu'aux 10 dernières minutes.
Le chrono a débuté sur les mêmes bases que la préparation : Rémy a déraillé à 1 minute du départ en se positionnant contre la barrière. A quelques secondes du départ, une grosse rafale de vent nous a cloués sur place lorsque le top nous a été donné : j'avais eu beau préparer un braquet plus petit (53x19) les premiers mètres ont été poussifs.
Notre effort a été régulier, Rémy s'est placé devant et m'a servi de derny, mais un derny me criant dessus à chaque fois que je lâchais sa roue de plus d'un mètre. Les kilomètres ont défilé à grande vitesse sans que je ne m'en rende compte. Je me suis fait la peau du début à la fin pour rester dans la roue de mon partenaire, et vu son niveau ça n'a pas été une mince affaire. Les seuls moments de répit ont été lors des virages, au nombre de 6 par tour, qu'on a abordé prudemment car plusieurs d'entre-eux contenaient des gravillons pouvant nous envoyer dans le fossé ... un endroit où le rendement est nettement moins bon que sur le goudron.
En franchissant la ligne d'arrivée, avant la satisfaction d'en avoir terminé, j'ai surtout eu la désagréable sensation d'envie de vomir. Il m'a fallu plusieurs minutes avant de m'en remettre, l'effort ayant été particulièrement violent. L'attente des résultats a ensuite été longue, très longue même, le départ des équipes étant très espacé dans le temps. Mais cette attente valait le coup puisqu'on remporte l'épreuve dans notre catégorie (18-35ans). Pour être honnête, il ne devait pas y avoir beaucoup de duos dans cette catégorie d'âge, je me demande même si nous n'étions pas les seuls. Le classement scratch n'ayant pas été communiqué, je ne sais pas vraiment où on se situe par rapport aux autres.
Vous pouvez consulter ici les photos prises par ma compagne, et ici le classement de l'épreuve.
Consultez le parcours sur Strava.
samedi 27 septembre 2014
Petite sortie dans les Monts d'Or
Cette semaine, je n'ai pas eu le temps de rouler. Mon programme prévoyait une sortie de décontraction lundi que je n'ai pas pu faire, une séance d'endurance mardi que je n'ai pas pu mener, une séance d'encadrement de l'école de vélo mercredi que j'ai pu effectuer, puis du fractionné court jeudi que j'ai du annuler. Le seul jour où j'ai accepté de sortir le nez de mon écran (ce qui constitue mon métier, je ne fais pas référence à l'écran de télé ni au loisir), ça a été le seul jour où il a plu. C'est vraiment pas de chance.
Ce samedi matin, le ciel a été beaucoup plus clément : pas de pluie ni même un simple nuage. Pas de vent non plus. Du soleil et un grand ciel bleu pour nous accompagner sur un terrain escarpé, les montées étant faites à la fois pour se réchauffer (à peine 9° au compteur, nous étions tous les 3 en tenue longue) et pour se dégourdir les jambes.
En grimpant à la croix vitaise, j'ai repensé à l'écureuil qui m'avait accompagné lors de mon défi du conquistador : un bébé écureuil avait joué avec moi dans cette montée. "Il courait sur une rambarde en rondins de bois le long de la route. Comme il allait plus vite que moi, il m'attendait régulièrement, se retournait pour me regarder et dès que j'arrivais à son niveau il reprenait sa course en avant. C'était magique, ça a duré plus d'un kilomètre, jusqu'à l'arrêt de la rambarde.". L’écureuil est l'un de mes animaux fétiche, avec le renard et le ... lion des Flandres. Malheureusement, celui qui vivait dans l'arbre en face de chez moi s'est fait écraser en début de semaine, il ne viendra donc plus me saluer le soir quand je rentre de mes sorties.
On a poursuivi notre route afin de rejoindre le pied de la course de côte du verdun, montée célèbre pour les cyclistes de la région ... mais également pour certains passionnés français d'automobile. L'épreuve de la course de côte automobile a été créé en 1905, le Tour de France n'avait alors que 2 ans, et accueille cette année la finale de la coupe de France des courses de côte. Pour l'occasion, une sono a été installée tout le long de la montée, ce qui nous a permis de grimper au rythme des derniers tubes de musique électro. Pour une fois, on a pas entendu les tirs à la carabine du stand de tir. Pour entendre de nouveau le bruit des oiseaux et le murmure du vent dans les arbres, il faudra revenir la semaine prochaine.
Au retour, on est passé chez Julien boire un coup pour fêter son nouvel achat. Je vous rassure, c'était du jus de fruit : on ne boit pas d'alcool à 10h30 du matin. On a donc fêté son nouvel achat, ou ses nouveaux achats plutôt, car il vient d'acheter un nouveau vélo (qui effectuait aujourd'hui sa deuxième sortie, mais ça ne mérite pas un apéro) et une habitation (quitter la maison familiale, ça méritait un verre). En parlant de nouveaux vélos, le plus vieux de cette sortie était le mien, puisque Guillaume rodait également sa nouvelle machine reçue en début de semaine.
Demain, ce sera le retour du vélo de chrono : je fais un gentleman avec Rémy du côté de Châtillon sur Chalaronne. Ca risque fort d'être le seul gentleman de mon calendrier cette année, puisque les 4 week-end qui suivront j'aurai un chrono individuel sur lequel je me focaliserai.
Consultez notre parcours.
Ce samedi matin, le ciel a été beaucoup plus clément : pas de pluie ni même un simple nuage. Pas de vent non plus. Du soleil et un grand ciel bleu pour nous accompagner sur un terrain escarpé, les montées étant faites à la fois pour se réchauffer (à peine 9° au compteur, nous étions tous les 3 en tenue longue) et pour se dégourdir les jambes.
En grimpant à la croix vitaise, j'ai repensé à l'écureuil qui m'avait accompagné lors de mon défi du conquistador : un bébé écureuil avait joué avec moi dans cette montée. "Il courait sur une rambarde en rondins de bois le long de la route. Comme il allait plus vite que moi, il m'attendait régulièrement, se retournait pour me regarder et dès que j'arrivais à son niveau il reprenait sa course en avant. C'était magique, ça a duré plus d'un kilomètre, jusqu'à l'arrêt de la rambarde.". L’écureuil est l'un de mes animaux fétiche, avec le renard et le ... lion des Flandres. Malheureusement, celui qui vivait dans l'arbre en face de chez moi s'est fait écraser en début de semaine, il ne viendra donc plus me saluer le soir quand je rentre de mes sorties.
On a poursuivi notre route afin de rejoindre le pied de la course de côte du verdun, montée célèbre pour les cyclistes de la région ... mais également pour certains passionnés français d'automobile. L'épreuve de la course de côte automobile a été créé en 1905, le Tour de France n'avait alors que 2 ans, et accueille cette année la finale de la coupe de France des courses de côte. Pour l'occasion, une sono a été installée tout le long de la montée, ce qui nous a permis de grimper au rythme des derniers tubes de musique électro. Pour une fois, on a pas entendu les tirs à la carabine du stand de tir. Pour entendre de nouveau le bruit des oiseaux et le murmure du vent dans les arbres, il faudra revenir la semaine prochaine.
Au retour, on est passé chez Julien boire un coup pour fêter son nouvel achat. Je vous rassure, c'était du jus de fruit : on ne boit pas d'alcool à 10h30 du matin. On a donc fêté son nouvel achat, ou ses nouveaux achats plutôt, car il vient d'acheter un nouveau vélo (qui effectuait aujourd'hui sa deuxième sortie, mais ça ne mérite pas un apéro) et une habitation (quitter la maison familiale, ça méritait un verre). En parlant de nouveaux vélos, le plus vieux de cette sortie était le mien, puisque Guillaume rodait également sa nouvelle machine reçue en début de semaine.
Demain, ce sera le retour du vélo de chrono : je fais un gentleman avec Rémy du côté de Châtillon sur Chalaronne. Ca risque fort d'être le seul gentleman de mon calendrier cette année, puisque les 4 week-end qui suivront j'aurai un chrono individuel sur lequel je me focaliserai.
Consultez notre parcours.
jeudi 25 septembre 2014
Test des freins FSA K-Force Light
Depuis 2 mois et l'arrivée de mon nouveau vélo, j'utilise une paire de freins FSA k-force light dont j'ai loué la qualité dans plusieurs de mes articles.
Ces freins sont parmi les plus légers et les plus cher du marché, mais ce sont aussi les plus efficaces que j'ai connu jusqu'à présent.
Exceptionnellement, mon avis sur ce produit n'est pas à lire sur mon blog mais sur le site de velo101 : http://www.velo101.com/magazine/article/test-des-freins-fsa-kforce-light--11050
Vous pouvez consulter ici la liste des tests que j'ai réalisés.
Ces freins sont parmi les plus légers et les plus cher du marché, mais ce sont aussi les plus efficaces que j'ai connu jusqu'à présent.
Exceptionnellement, mon avis sur ce produit n'est pas à lire sur mon blog mais sur le site de velo101 : http://www.velo101.com/magazine/article/test-des-freins-fsa-kforce-light--11050
Vous pouvez consulter ici la liste des tests que j'ai réalisés.
mercredi 24 septembre 2014
Sortie humide en jeune compagnie
Ce mercredi après-midi, j'ai de nouveau encadré la sortie sur route des cadets du Lyon Sprint Evolution. Si les 2 sorties précédentes avaient été ensoleillées, cette semaine-ci la pluie s'est invitée à la fête, une petite pluie fine mais tenace.
Retardé par des impératifs professionnels, je n'ai pas assisté au début de séance au coeur du vélodrome, où les enfants ont effectué des exercices de maniabilité du vélo. J'ai retrouvé le groupe au moment où il partait rouler sur route. 8 enfants et 3 accompagnateurs, un groupe modeste plus facile à gérer, d'autant plus que le niveau a été resserré. En effet, les 3 éléments les plus faibles de la semaine dernière ont été confiés au groupe de niveau en dessous tandis que le groupe du dessous nous a transmis son meilleur élément.
A peine arrivé, j'ai remarqué un nouveau venu : un junior qui arrive sur Lyon en provenance de la région parisienne. Décidément, après la sortie de jeudi dernier, ça fait deux en une semaine. Les conditions ici doivent être meilleures pour qu'ils s'expatrient ainsi. En réalité, dans les deux cas, la véritable raison est scolaire et non cycliste. Mon petit doigt me dit que quand on découvre la région lyonnaise à vélo, on ne la quitte plus.
Le parcours a été proche de celui de la semaine dernière, tout comme le travail spécifique : la prise de relais. Comme la semaine dernière, on a scindé le groupe en 2, mais au lieu de prendre des relais sur 2 files (une montante, une descendante) on a cette fois travaillé la prise de relais sur une file, le coureur en tête s'écartant et se laissant décrocher pour aller directement en dernière position du groupe. Les deux groupes sont restés très homogènes malgré la pluie, seul un des jeunes a eu du mal en fin d'exercice. Je pense qu'il commençait à se geler même s'il n'osait pas nous le dire quand on le lui demandait.
Pour ma part, j'avais sorti la tenue longue : quand on roule sous la pluie et qu'il fait 17°, on se refroidit rapidement, mieux vaut être au chaud et utiliser son énergie pour avancer plutôt que pour se réchauffer. En rentrant chez moi après 2h30 de selle, je me suis quand même rendu compte que ma peau commençait à se refroidir : la douche chaude m'a réveillé la peau.
Comme pour toute sortie sous la pluie, à fortiori sur des routes légèrement boueuses, j'ai ensuite passé autant de temps à nettoyer mon matériel que de temps sur le vélo. La boue s'infiltre du casque aux pneus de manière fourbe. Mon nouveau vélo, initialement de couleur blanche, s'est préparé pour le salon de l'agriculture : avec ses nombreuses taches marron, il pourrait passer inaperçu dans l'enclos des vaches.
Consultez notre parcours.
Retardé par des impératifs professionnels, je n'ai pas assisté au début de séance au coeur du vélodrome, où les enfants ont effectué des exercices de maniabilité du vélo. J'ai retrouvé le groupe au moment où il partait rouler sur route. 8 enfants et 3 accompagnateurs, un groupe modeste plus facile à gérer, d'autant plus que le niveau a été resserré. En effet, les 3 éléments les plus faibles de la semaine dernière ont été confiés au groupe de niveau en dessous tandis que le groupe du dessous nous a transmis son meilleur élément.
A peine arrivé, j'ai remarqué un nouveau venu : un junior qui arrive sur Lyon en provenance de la région parisienne. Décidément, après la sortie de jeudi dernier, ça fait deux en une semaine. Les conditions ici doivent être meilleures pour qu'ils s'expatrient ainsi. En réalité, dans les deux cas, la véritable raison est scolaire et non cycliste. Mon petit doigt me dit que quand on découvre la région lyonnaise à vélo, on ne la quitte plus.
Le parcours a été proche de celui de la semaine dernière, tout comme le travail spécifique : la prise de relais. Comme la semaine dernière, on a scindé le groupe en 2, mais au lieu de prendre des relais sur 2 files (une montante, une descendante) on a cette fois travaillé la prise de relais sur une file, le coureur en tête s'écartant et se laissant décrocher pour aller directement en dernière position du groupe. Les deux groupes sont restés très homogènes malgré la pluie, seul un des jeunes a eu du mal en fin d'exercice. Je pense qu'il commençait à se geler même s'il n'osait pas nous le dire quand on le lui demandait.
Pour ma part, j'avais sorti la tenue longue : quand on roule sous la pluie et qu'il fait 17°, on se refroidit rapidement, mieux vaut être au chaud et utiliser son énergie pour avancer plutôt que pour se réchauffer. En rentrant chez moi après 2h30 de selle, je me suis quand même rendu compte que ma peau commençait à se refroidir : la douche chaude m'a réveillé la peau.
Comme pour toute sortie sous la pluie, à fortiori sur des routes légèrement boueuses, j'ai ensuite passé autant de temps à nettoyer mon matériel que de temps sur le vélo. La boue s'infiltre du casque aux pneus de manière fourbe. Mon nouveau vélo, initialement de couleur blanche, s'est préparé pour le salon de l'agriculture : avec ses nombreuses taches marron, il pourrait passer inaperçu dans l'enclos des vaches.
Consultez notre parcours.
dimanche 21 septembre 2014
Prix de Parilly
Ce dimanche après-midi avait lieu le prix de Parilly, une course atypique car disputée sur un circuit ovale de 2,1 kilomètres. Le parcours n'ayant aucun virage, l'effort à produire y est relativement lisse, assez proche de celui d'un chrono ... de 80 kilomètres.
L'année dernière, j'avais participé à cette épreuve mais j'avais crevé dans les derniers tours après une belle course de mouvement avec mes équipiers : nous avions animé la course du début à la fin, participant à toutes les échappées à tour de rôle. Cette année, étant le seul représentant de mon équipe, il sera impossible de placer du jaune dans tous les groupes.
Après l'échauffement, je me suis rendu sur la ligne de départ en compagnie des 40 autres coureurs de ma catégorie. A 40, sur un circuit large et sans danger, c'est royal : il n'y a pas de risque de chute, ça ne frotte pas, on peut remonter le peloton facilement ... quand comme moi on n'aime pas jouer les équilibristes, qu'on a pas l'âme d'un casse-cou, c'est parfait pour courir.
Dans les premiers tours, j'ai patienté sagement au milieu du peloton, observant les attaques qu'il y avait mais sans y participer. Je savais que tout le monde était frais et qu'il y aurait toujours du monde pour ramener le peloton sur la tête de course. Au pire, si une échappée réussissait à s'extraire de la masse, elle serait revue en fin de course car il est compliqué de tenir 75 kilomètres devant un peloton. J'ai donc laissé passer la première salve d'attaques dans les 10 premiers kilomètres, observant les forces en présence et le comportement des équipes.
Après 10 kilomètres de bataille, j'ai tenté ma chance : les attaques devenaient moins tranchantes et la poursuite tardait un peu à s'organiser, les coureurs devant le peloton se regardant pour savoir qui mènerait la chasse. Mon attaque n'a pas réussie, je n'ai pas pu m'extraire d'un peloton qui s'est étiré mais ne s'est pas rompu. J'ai coupé mon effort, me suis replacé dans les roues pour récupérer avant une deuxième attaque sans plus de succès que la première.
Le peloton a ensuite temporisé quelques tours, permettant à tout le monde de souffler. Aucune échappée n'ayant réussi à prendre le large jusqu'à présent, une nouvelle salve d'attaques a eu lieu. Comme lors de la première bataille, j'ai attendu que les premières cartouches soient tirées avant de porter à mon tour l'estocade. Tout le monde venait de récupérer, participer aux premières escarmouches était voué à l'échec. Un trio de coureurs costauds a fini par sortir, j'ai placé un contre en sachant que quand eux sont devant, l'échappée est souvent la bonne. Ma tentative n'ayant pas eu de soutien, je suis rentré dans le rang sans avoir pu revenir en tête de course ... d'autres contres réussiront, les coureurs sortant en binôme ou trio, le groupe devant va se porter à 10 unités. Toutes les équipes majeures étant représentées, l'échappée va rapidement prendre du champ, les attaques de membres du peloton étant systématiquement neutralisées par les équipiers de ceux étant dans l'échappée.
L'échappée a rapidement disparu de notre champ de vision, à tel point que je me suis demandé si elle n'avait pas été reprise sans que je m'en aperçoive. C'était d'autant plus perturbant qu'on ne nous annonçait aucun écart. Quand on a fini par nous annoncer qu'on avait une minute de retard un peu après la mi-course, je me suis dit que rien n'était perdu, qu'il restait encore 30 kilomètres et que les relais allaient épuiser les hommes devant. C'était ce qu'il s'était passé l'année dernière, seul un trio de rescapés de l'échappée ayant résisté au retour du peloton. Je suis resté sagement dans les roues : isolé, si j'avais mené la chasse je me serai époumoné en vain.
Quand, à 15 kilomètres de l'arrivée, on nous a annoncé 2 minutes de retard, j'ai compris que cette fois les carottes étaient cuites. Des groupes ont tenté de sortir en contre de manière désorganisée. J'ai participé à un contre, mais le vent a calmé nos ardeurs comme il a calmé celles de tous ceux qui ont tenté leur chance. Le souffle d'air n'était pourtant pas bien méchant, mais quand on essaie de s'extraire d'un peloton, on le ressent nettement plus que quand on est dans les roues, d'autant plus que je choisissais soigneusement la personne devant moi : plus le gabarit est grand et gros, meilleur est l'abri. Un contre de 4 (puis 3 après la défaillance d'un d'entre eux) finira par sortir dans les 10 derniers kilomètres.
Sachant qu'au sprint je serai largement battu, plusieurs coureurs étant nettement plus rapides que moi, j'ai choisi de tenter ma chance d'un peu plus loin. Je voulais partir au kilomètre pour faire un effort d'un peu plus d'une minute à fond. Soit ça passe, soit ça casse, mais battu pour battu autant tenter quelque-chose. Dans ma tête, c'était clair et précis. Sauf que je me suis lamentablement trompé et ai produit mon effort un tour trop tôt.
Je ne sais pas pourquoi, alors que j'avais vu le panneau du nombre de tours restants afficher 2, d'un coup je me suis retrouvé persuadé qu'on était dans le dernier tour. Au 150m, convaincu que c'était l'arrivée et que j'avais loupé mon idée de sortir au kilomètre, j'ai livré un sprint parfait, surpris que personne d'autre n'y aille (mais bon, pour une 14ème place, ça se comprend) ... au moment de passer la ligne j'ai entendu la cloche tinter et le speaker crier "dernier tour !". La, croyiez-moi, je me suis senti vraiment con. Un trou de 30m étant fait et ne voyant pas de réelle poursuite s'engager dans mon dos, j'ai immédiatement pris la décision de poursuivre en solitaire : au lieu d'un kilomètre prévu au départ, ça me fera un effort violent de 2,5 kilomètres. La tentative était belle mais le peloton ne m'a pas laissé faire et m'a avalé dans le dernier kilomètre. Tant pis.
Je ne me suis pas accroché dans les roues, ça ne servait plus à rien. J'avais joué ma carte en solitaire à fond, je n'en avais pas gardé sous la pédale pour me replacer dans les roues. Quitte à finir dans les dernières places du peloton, que ce soit 10m derrière ou 100m derrière ça ne change rien du tout. Je reviendrai au Parc de Parilly dans 2 mois à l'occasion du cyclocross, dans des conditions totalement différentes car sur un tracé sinueux et vallonné.
Consultez les 812 photos de l'épreuve (courses 1/2 FSGT et course 4 FSGT) prises par ma compagne. Le classement est disponible ici.
Consultez mes données.
L'année dernière, j'avais participé à cette épreuve mais j'avais crevé dans les derniers tours après une belle course de mouvement avec mes équipiers : nous avions animé la course du début à la fin, participant à toutes les échappées à tour de rôle. Cette année, étant le seul représentant de mon équipe, il sera impossible de placer du jaune dans tous les groupes.
Après l'échauffement, je me suis rendu sur la ligne de départ en compagnie des 40 autres coureurs de ma catégorie. A 40, sur un circuit large et sans danger, c'est royal : il n'y a pas de risque de chute, ça ne frotte pas, on peut remonter le peloton facilement ... quand comme moi on n'aime pas jouer les équilibristes, qu'on a pas l'âme d'un casse-cou, c'est parfait pour courir.
Dans les premiers tours, j'ai patienté sagement au milieu du peloton, observant les attaques qu'il y avait mais sans y participer. Je savais que tout le monde était frais et qu'il y aurait toujours du monde pour ramener le peloton sur la tête de course. Au pire, si une échappée réussissait à s'extraire de la masse, elle serait revue en fin de course car il est compliqué de tenir 75 kilomètres devant un peloton. J'ai donc laissé passer la première salve d'attaques dans les 10 premiers kilomètres, observant les forces en présence et le comportement des équipes.
Après 10 kilomètres de bataille, j'ai tenté ma chance : les attaques devenaient moins tranchantes et la poursuite tardait un peu à s'organiser, les coureurs devant le peloton se regardant pour savoir qui mènerait la chasse. Mon attaque n'a pas réussie, je n'ai pas pu m'extraire d'un peloton qui s'est étiré mais ne s'est pas rompu. J'ai coupé mon effort, me suis replacé dans les roues pour récupérer avant une deuxième attaque sans plus de succès que la première.
Le peloton a ensuite temporisé quelques tours, permettant à tout le monde de souffler. Aucune échappée n'ayant réussi à prendre le large jusqu'à présent, une nouvelle salve d'attaques a eu lieu. Comme lors de la première bataille, j'ai attendu que les premières cartouches soient tirées avant de porter à mon tour l'estocade. Tout le monde venait de récupérer, participer aux premières escarmouches était voué à l'échec. Un trio de coureurs costauds a fini par sortir, j'ai placé un contre en sachant que quand eux sont devant, l'échappée est souvent la bonne. Ma tentative n'ayant pas eu de soutien, je suis rentré dans le rang sans avoir pu revenir en tête de course ... d'autres contres réussiront, les coureurs sortant en binôme ou trio, le groupe devant va se porter à 10 unités. Toutes les équipes majeures étant représentées, l'échappée va rapidement prendre du champ, les attaques de membres du peloton étant systématiquement neutralisées par les équipiers de ceux étant dans l'échappée.
L'échappée a rapidement disparu de notre champ de vision, à tel point que je me suis demandé si elle n'avait pas été reprise sans que je m'en aperçoive. C'était d'autant plus perturbant qu'on ne nous annonçait aucun écart. Quand on a fini par nous annoncer qu'on avait une minute de retard un peu après la mi-course, je me suis dit que rien n'était perdu, qu'il restait encore 30 kilomètres et que les relais allaient épuiser les hommes devant. C'était ce qu'il s'était passé l'année dernière, seul un trio de rescapés de l'échappée ayant résisté au retour du peloton. Je suis resté sagement dans les roues : isolé, si j'avais mené la chasse je me serai époumoné en vain.
Quand, à 15 kilomètres de l'arrivée, on nous a annoncé 2 minutes de retard, j'ai compris que cette fois les carottes étaient cuites. Des groupes ont tenté de sortir en contre de manière désorganisée. J'ai participé à un contre, mais le vent a calmé nos ardeurs comme il a calmé celles de tous ceux qui ont tenté leur chance. Le souffle d'air n'était pourtant pas bien méchant, mais quand on essaie de s'extraire d'un peloton, on le ressent nettement plus que quand on est dans les roues, d'autant plus que je choisissais soigneusement la personne devant moi : plus le gabarit est grand et gros, meilleur est l'abri. Un contre de 4 (puis 3 après la défaillance d'un d'entre eux) finira par sortir dans les 10 derniers kilomètres.
Sachant qu'au sprint je serai largement battu, plusieurs coureurs étant nettement plus rapides que moi, j'ai choisi de tenter ma chance d'un peu plus loin. Je voulais partir au kilomètre pour faire un effort d'un peu plus d'une minute à fond. Soit ça passe, soit ça casse, mais battu pour battu autant tenter quelque-chose. Dans ma tête, c'était clair et précis. Sauf que je me suis lamentablement trompé et ai produit mon effort un tour trop tôt.
Je ne sais pas pourquoi, alors que j'avais vu le panneau du nombre de tours restants afficher 2, d'un coup je me suis retrouvé persuadé qu'on était dans le dernier tour. Au 150m, convaincu que c'était l'arrivée et que j'avais loupé mon idée de sortir au kilomètre, j'ai livré un sprint parfait, surpris que personne d'autre n'y aille (mais bon, pour une 14ème place, ça se comprend) ... au moment de passer la ligne j'ai entendu la cloche tinter et le speaker crier "dernier tour !". La, croyiez-moi, je me suis senti vraiment con. Un trou de 30m étant fait et ne voyant pas de réelle poursuite s'engager dans mon dos, j'ai immédiatement pris la décision de poursuivre en solitaire : au lieu d'un kilomètre prévu au départ, ça me fera un effort violent de 2,5 kilomètres. La tentative était belle mais le peloton ne m'a pas laissé faire et m'a avalé dans le dernier kilomètre. Tant pis.
Je ne me suis pas accroché dans les roues, ça ne servait plus à rien. J'avais joué ma carte en solitaire à fond, je n'en avais pas gardé sous la pédale pour me replacer dans les roues. Quitte à finir dans les dernières places du peloton, que ce soit 10m derrière ou 100m derrière ça ne change rien du tout. Je reviendrai au Parc de Parilly dans 2 mois à l'occasion du cyclocross, dans des conditions totalement différentes car sur un tracé sinueux et vallonné.
Consultez les 812 photos de l'épreuve (courses 1/2 FSGT et course 4 FSGT) prises par ma compagne. Le classement est disponible ici.
Consultez mes données.
samedi 20 septembre 2014
Sortie à la veille du prix de Parilly
Ce samedi matin, j'ai effectué une petite sortie à la veille du prix de Parilly. Ce week-end, j'ai un trou dans le calendrier des chronos, je ferai donc demain une course en circuit de 2 kilomètres sans virage. Je m'y rendrai sans aucune prétention au classement, l'objectif étant de travailler la gestion de l'acide lactique et la récupération malgré un niveau d'effort élevé.
Guillaume et Maxime m'ont rejoint chez moi pour m'accompagner sur cette sortie. Les nuages et ondées de la nuit ont laissé place à un beau ciel bleu, une température agréable et un vent quasi nul. Des conditions parfaites pour rouler, il aurait été dommage de ne pas en profiter.
On a commencé par longer la Saône jusqu'à Neuville, avant de rejoindre Genay et sa montée roulante dans les bois. Maxime, de retour de convalescence (il est tombé mi-juin et ses multiples fractures l'ont tenu loin de sa selle pendant 2 mois), avait déjà un joli coup de pédale. Il s'entraîne depuis peu du côté d'Annecy, l'air frais de la montagne associée à un entraînement systématique en montagne lui permet de revenir rapidement en forme : comme je le dis souvent "en plaine on s'entraîne, en montagne on progresse".
Il est également à noter que sa nouvelle affectation géographique lui permet de compléter le site eau-cyclisme.com : après avoir écumé les routes de l'ouest lyonnais puis de la région stéphanoise, il m'a fait part de ses nouvelles découvertes à peine ses valises posées autour du lac d'Annecy. Il devrait également me fournir des informations sur certains cols méconnus de la région, pour que je complète le site cols-cyclisme.com
Une fois sur le plateau, on a poursuivi notre route sur un parcours légèrement vallonné mais rien de bien méchant. Sur des routes sans circulation et à vitesse modérée, les discussions allaient bon train : j'ai appris la fin de carrière de quelques coureurs que j'ai côtoyés par le passé. En 10 ans de vélo (la date anniversaire sera dans 1 mois et quelques jours), j'ai vu passer un paquet de coureurs dont la majorité ne touche plus de vélo. J'ai parfois l'impression d'être une exception : débuter le vélo à 18 ans et rester dans ce milieu aussi longtemps ne semble pas être la norme.
On est redescendu par la montée castelanne, dans laquelle un scooter m'a frôlé avant d'éviter de justesse la voiture qui se trouvait devant nous. En bas de la descente, il attendait au feu-rouge, Guillaume en a profité pour lui rappeler qu'il n'était pas seul sur la route et que vu la largeur de la chaussée il aurait pu se déporter plus. Il a ruminé un truc dans son casque qu'on n'a pas compris, il ne s'attendait pas trop à ce qu'on lui fasse une remarque.
On a laissé Maxime sur les quais de Saône, j'ai ensuite raccompagné Guillaume jusque chez lui, avant de rentrer chez moi tranquillement.
Consultez notre parcours.
Guillaume et Maxime m'ont rejoint chez moi pour m'accompagner sur cette sortie. Les nuages et ondées de la nuit ont laissé place à un beau ciel bleu, une température agréable et un vent quasi nul. Des conditions parfaites pour rouler, il aurait été dommage de ne pas en profiter.
On a commencé par longer la Saône jusqu'à Neuville, avant de rejoindre Genay et sa montée roulante dans les bois. Maxime, de retour de convalescence (il est tombé mi-juin et ses multiples fractures l'ont tenu loin de sa selle pendant 2 mois), avait déjà un joli coup de pédale. Il s'entraîne depuis peu du côté d'Annecy, l'air frais de la montagne associée à un entraînement systématique en montagne lui permet de revenir rapidement en forme : comme je le dis souvent "en plaine on s'entraîne, en montagne on progresse".
Il est également à noter que sa nouvelle affectation géographique lui permet de compléter le site eau-cyclisme.com : après avoir écumé les routes de l'ouest lyonnais puis de la région stéphanoise, il m'a fait part de ses nouvelles découvertes à peine ses valises posées autour du lac d'Annecy. Il devrait également me fournir des informations sur certains cols méconnus de la région, pour que je complète le site cols-cyclisme.com
Une fois sur le plateau, on a poursuivi notre route sur un parcours légèrement vallonné mais rien de bien méchant. Sur des routes sans circulation et à vitesse modérée, les discussions allaient bon train : j'ai appris la fin de carrière de quelques coureurs que j'ai côtoyés par le passé. En 10 ans de vélo (la date anniversaire sera dans 1 mois et quelques jours), j'ai vu passer un paquet de coureurs dont la majorité ne touche plus de vélo. J'ai parfois l'impression d'être une exception : débuter le vélo à 18 ans et rester dans ce milieu aussi longtemps ne semble pas être la norme.
On est redescendu par la montée castelanne, dans laquelle un scooter m'a frôlé avant d'éviter de justesse la voiture qui se trouvait devant nous. En bas de la descente, il attendait au feu-rouge, Guillaume en a profité pour lui rappeler qu'il n'était pas seul sur la route et que vu la largeur de la chaussée il aurait pu se déporter plus. Il a ruminé un truc dans son casque qu'on n'a pas compris, il ne s'attendait pas trop à ce qu'on lui fasse une remarque.
On a laissé Maxime sur les quais de Saône, j'ai ensuite raccompagné Guillaume jusque chez lui, avant de rentrer chez moi tranquillement.
Consultez notre parcours.
vendredi 19 septembre 2014
Sortie dans les Monts du Lyonnais
Hier après-midi, j'ai effectué une sortie de 4heures dans les Monts du Lyonnais. La semaine étant plus légère au niveau des entraînements que les semaines passées, je n'ai pas eu d'exercice particulier à effectuer dans les ascensions ... le seul exercice a été d'ouvrir bien grand les yeux pour regarder le paysage et de respirer profondément l'air de la forêt.
Avec moins d'une minute passée au dessus du seuil cardiaque (sur 4h !) et près de 50% du temps en endurance, j'ai bien appliqué la consigne : ne pas forcer mais ne pas totalement se relâcher.
Après une heure d'échauffement à travers les monts d'or et sur les contreforts des Monts du Lyonnais, j'ai retrouvé Ingrid avec qui j'ai poursuivi la sortie. C'était l'une des filles du Tour de Fête, la première a avoir effectué une étape en entier sur le vélo. Ce n'était pas n'importe quelle étape, c'était celle entre Montpellier et Albi, longue de 216 kilomètres avec 2700m de dénivelé ... elle s'était même permis ce jour de pousser Eric "le patron" Fottorino en difficulté, une performance qui m'avait particulièrement marquée (cf le dernier paragraphe de l'article de l'étape 9).
J'ai tracé un parcours sympa pour lui présenter la région, qu'elle vient découvrir le temps de ses études. J'ai choisi les routes classiques des épreuves du coin, les 3 cols et feu les 1000 bosses : la route en creux et bosses au pied des monts, la montée sur le col de Malval, la route des crêtes entre Malval et le col de la Luère, la descente et la route à flanc de montagne pour rejoindre le pied du col de la croix du ban. Un itinéraire très classique pour les cyclistes car la route y est belle et calme, les voitures étant rares et les camions étant inexistants.
35 kilomètres, 3 cols et 155m de dénivelé plus tard, on a attaqué une deuxième boucle moins classique : Lentilly, Lozanne, Dommartin puis la Tour de Salvagny. Une longue descente roulante avant une longue montée roulante, toujours sans la moindre circulation. Après deux heures à discuter, principalement de vélo mais pas du Tour, nos routes se sont séparées : j'ai poursuivi ma route en direction de Lyon tandis qu'elle est rentré retrouver ses cours.
La dernière heure de selle a été la plus difficile, alors que le parcours a été le plus facile. J'ai reconnu les symptômes de la fringale qui arrivait : quand je me met à boire beaucoup plus que d'habitude, sans qu'il n'y ait de grosse chaleur, c'est qu'une défaillance pointe le bout de son nez. Par chance, je sais bien détecter les premiers symptômes, je me suis donc alimenté et j'ai levé le pied pour rentrer en gérant les forces apportées par les barres de céréales.
Cette dernière heure a également été rendue plus difficile par le vent, et par la circulation : à 16h30 dans les rues de Lyon, les routes étaient loin d'être aussi désertes que dans les monts deux heures plus tôt. Quand à la piste cyclable, sur 3 kilomètres, il y avait plus de voitures garées dessus que de cyclistes : c'est simple, je n'ai pas pu l'utiliser, il y avait une voiture garée tous les 200 mètres. Les élus des grandes villes suppriment des places de parking pour inciter les automobilistes à utiliser d'autres modes de transport, mais au final les automobilistes qui ne trouvent pas de place pour stationner se rangent là où ils dérangent le moins. Les pistes cyclables, les trottoirs, les zones pour le déchargement de marchandises ou le transport de fond.
Je suis rentré chez moi après 3h55 d'efforts pour 1500m de dénivelé. Comparé aux 24h que j'ai passé sur la selle lors de Bordeaux-Paris, c'est effectivement une sortie de récupération.
Consultez notre parcours.
Avec moins d'une minute passée au dessus du seuil cardiaque (sur 4h !) et près de 50% du temps en endurance, j'ai bien appliqué la consigne : ne pas forcer mais ne pas totalement se relâcher.
Après une heure d'échauffement à travers les monts d'or et sur les contreforts des Monts du Lyonnais, j'ai retrouvé Ingrid avec qui j'ai poursuivi la sortie. C'était l'une des filles du Tour de Fête, la première a avoir effectué une étape en entier sur le vélo. Ce n'était pas n'importe quelle étape, c'était celle entre Montpellier et Albi, longue de 216 kilomètres avec 2700m de dénivelé ... elle s'était même permis ce jour de pousser Eric "le patron" Fottorino en difficulté, une performance qui m'avait particulièrement marquée (cf le dernier paragraphe de l'article de l'étape 9).
J'ai tracé un parcours sympa pour lui présenter la région, qu'elle vient découvrir le temps de ses études. J'ai choisi les routes classiques des épreuves du coin, les 3 cols et feu les 1000 bosses : la route en creux et bosses au pied des monts, la montée sur le col de Malval, la route des crêtes entre Malval et le col de la Luère, la descente et la route à flanc de montagne pour rejoindre le pied du col de la croix du ban. Un itinéraire très classique pour les cyclistes car la route y est belle et calme, les voitures étant rares et les camions étant inexistants.
35 kilomètres, 3 cols et 155m de dénivelé plus tard, on a attaqué une deuxième boucle moins classique : Lentilly, Lozanne, Dommartin puis la Tour de Salvagny. Une longue descente roulante avant une longue montée roulante, toujours sans la moindre circulation. Après deux heures à discuter, principalement de vélo mais pas du Tour, nos routes se sont séparées : j'ai poursuivi ma route en direction de Lyon tandis qu'elle est rentré retrouver ses cours.
La dernière heure de selle a été la plus difficile, alors que le parcours a été le plus facile. J'ai reconnu les symptômes de la fringale qui arrivait : quand je me met à boire beaucoup plus que d'habitude, sans qu'il n'y ait de grosse chaleur, c'est qu'une défaillance pointe le bout de son nez. Par chance, je sais bien détecter les premiers symptômes, je me suis donc alimenté et j'ai levé le pied pour rentrer en gérant les forces apportées par les barres de céréales.
Cette dernière heure a également été rendue plus difficile par le vent, et par la circulation : à 16h30 dans les rues de Lyon, les routes étaient loin d'être aussi désertes que dans les monts deux heures plus tôt. Quand à la piste cyclable, sur 3 kilomètres, il y avait plus de voitures garées dessus que de cyclistes : c'est simple, je n'ai pas pu l'utiliser, il y avait une voiture garée tous les 200 mètres. Les élus des grandes villes suppriment des places de parking pour inciter les automobilistes à utiliser d'autres modes de transport, mais au final les automobilistes qui ne trouvent pas de place pour stationner se rangent là où ils dérangent le moins. Les pistes cyclables, les trottoirs, les zones pour le déchargement de marchandises ou le transport de fond.
Je suis rentré chez moi après 3h55 d'efforts pour 1500m de dénivelé. Comparé aux 24h que j'ai passé sur la selle lors de Bordeaux-Paris, c'est effectivement une sortie de récupération.
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mercredi 17 septembre 2014
Entraînent avec les cadets et juniors du LSE
Nouveau mercredi, nouvelle sortie d'encadrement de l'équipe des cadets et des juniors du Lyon Sprint Evolution. Leur entraîneur habituel, Mickael Buffaz, étant actuellement hospitalisé pour des plaies importantes (il a été placé sous morphine !) j'ai effectué l'encadrement de la sortie en compagnie de Sébastien Bérard, le nouveau directeur sportif de la section espoirs de ce club.
Lui est diplômé, alors que je n'ai pas encore passé mes diplômes d'encadrant, et ça se sent : il compte sans cesse le nombre de personnes dans le groupe alors que les quelques sorties que j'ai encadré seul je comptais bien moins souvent. Pourtant, comme je les ai encadré toute l'année dernière (dont deux fois seul) alors que Sébastien n'en est qu'à sa deuxième sortie avec eux, j'ai eu l'impression que les jeunes se tournaient plus souvent vers moi que vers lui.
Pour me rendre au vélodrome, lieu de départ des entraînements, j'ai emprunté les quais de Saône. Ma progression a été ralentie par un fort vent de face, alors quand j'ai eu l'opportunité de prendre l'aspiration d'un bus roulant doucement je n'ai pas hésité. J'ai été très surpris par la longueur de la zone d'aspiration derrière un bus roulant à 30km/h : même 5m derrière lui, j'étais bien abrité du vent de face sans pour autant prendre trop de risques en cas de freinage brusque.
Comme la semaine dernière, la séance a commencé par 40 minutes d'exercices autour de cônes, de piquets, de planches, ... afin de faire du travail technique avant le travail physique. Une fois ceci terminé, on est parti rouler sur la route : 15 jeunes et 2 encadrants, nous étions donc un serpentin de 17 cyclistes sur la piste cyclable menant au parc de miribel jonage.
Dès les premiers tours de roue, on a pu constater que le niveau était loin d'être homogène : entre ceux qui sont habitués et ceux qui débutent, il y a un fossé. Il a fallu expliquer à deux d'entre eux comment on changeait de vitesse, après les avoir vu s'époumoner en tournant les jambes le plus vite possible sur un braquet inadapté. Ces deux la étaient en plus en baskets avec des pédales plates, j'ai senti la sortie galère pointer le bout de son nez. Mais il faut bien débuter.
On a scindé le groupe en deux, j'ai pris le groupe de tête puisque je connais par coeur les routes à emprunter, Sébastien a pris en charge le second groupe une centaine de mètres derrière. Observer le comportement des 7 autres cyclistes du groupe est beaucoup plus facile que quand le groupe est au complet, et pour les voitures il est plus aisé de doubler 2 groupes de 8 coureurs sur 2 files (donc 4 coureurs en longueur) que de doubler un seul groupe plus important. J'ai mené mon groupe, conseillant ceux qui en avaient besoin : changer de pignon avant un virage nécessitant une relance ou dans une bosse n'est pas naturel chez les débutants, j'ai donc observé chacun et ai distillé des conseils à ceux qui en avaient besoin. De même pour la prise de relais, j'ai eu à tempérer les nouveaux qui avaient tendance à accélérer fortement une fois devant et à trop se relâcher une fois dans la file descendante.
Sur le retour, le groupe s'est reconstitué pour affronter le vent de face. Un des débutants était cuit et n'arrivait plus à tenir les roues du groupe. J'ai laissé le groupe filer et ai adapté mon allure à la sienne jusqu'à ce que le groupe principal termine ses exercices. Ils nous ont attendu un peu plus loin pour qu'on rentre tous ensemble tranquillement.
Consultez notre parcours.
Lui est diplômé, alors que je n'ai pas encore passé mes diplômes d'encadrant, et ça se sent : il compte sans cesse le nombre de personnes dans le groupe alors que les quelques sorties que j'ai encadré seul je comptais bien moins souvent. Pourtant, comme je les ai encadré toute l'année dernière (dont deux fois seul) alors que Sébastien n'en est qu'à sa deuxième sortie avec eux, j'ai eu l'impression que les jeunes se tournaient plus souvent vers moi que vers lui.
Pour me rendre au vélodrome, lieu de départ des entraînements, j'ai emprunté les quais de Saône. Ma progression a été ralentie par un fort vent de face, alors quand j'ai eu l'opportunité de prendre l'aspiration d'un bus roulant doucement je n'ai pas hésité. J'ai été très surpris par la longueur de la zone d'aspiration derrière un bus roulant à 30km/h : même 5m derrière lui, j'étais bien abrité du vent de face sans pour autant prendre trop de risques en cas de freinage brusque.
Comme la semaine dernière, la séance a commencé par 40 minutes d'exercices autour de cônes, de piquets, de planches, ... afin de faire du travail technique avant le travail physique. Une fois ceci terminé, on est parti rouler sur la route : 15 jeunes et 2 encadrants, nous étions donc un serpentin de 17 cyclistes sur la piste cyclable menant au parc de miribel jonage.
Dès les premiers tours de roue, on a pu constater que le niveau était loin d'être homogène : entre ceux qui sont habitués et ceux qui débutent, il y a un fossé. Il a fallu expliquer à deux d'entre eux comment on changeait de vitesse, après les avoir vu s'époumoner en tournant les jambes le plus vite possible sur un braquet inadapté. Ces deux la étaient en plus en baskets avec des pédales plates, j'ai senti la sortie galère pointer le bout de son nez. Mais il faut bien débuter.
On a scindé le groupe en deux, j'ai pris le groupe de tête puisque je connais par coeur les routes à emprunter, Sébastien a pris en charge le second groupe une centaine de mètres derrière. Observer le comportement des 7 autres cyclistes du groupe est beaucoup plus facile que quand le groupe est au complet, et pour les voitures il est plus aisé de doubler 2 groupes de 8 coureurs sur 2 files (donc 4 coureurs en longueur) que de doubler un seul groupe plus important. J'ai mené mon groupe, conseillant ceux qui en avaient besoin : changer de pignon avant un virage nécessitant une relance ou dans une bosse n'est pas naturel chez les débutants, j'ai donc observé chacun et ai distillé des conseils à ceux qui en avaient besoin. De même pour la prise de relais, j'ai eu à tempérer les nouveaux qui avaient tendance à accélérer fortement une fois devant et à trop se relâcher une fois dans la file descendante.
Sur le retour, le groupe s'est reconstitué pour affronter le vent de face. Un des débutants était cuit et n'arrivait plus à tenir les roues du groupe. J'ai laissé le groupe filer et ai adapté mon allure à la sienne jusqu'à ce que le groupe principal termine ses exercices. Ils nous ont attendu un peu plus loin pour qu'on rentre tous ensemble tranquillement.
Consultez notre parcours.
mardi 16 septembre 2014
Sortie du soir
Après un bloc de 3 semaines avec des entraînements spécifiques de plus en plus intensifs, je bénéficie cette semaine d'un repos relatif. La récupération, active et passive, est en effet importante dans l'amélioration des performances : se ménager des semaines plus légères pour permettre à l'organisme de récupérer et de s'adapter à l'effort (la fameuse "surcompensation") est la base d'une progression à long terme.
La sortie du jour prévoyait donc 1h30 de vélo tranquille, sur un parcours sans véritable difficulté permettant de tourner les jambes en souplesse. J'ai donc tracé un parcours sur le plateau de la Dombes, sur des routes sans trop de circulation, qui se prêtent mieux à la flânerie que des routes à fort trafic sur lesquelles on souhaite tout sauf s'éterniser.
Pour m'accompagner dans ce repos, j'ai eu le fidèle Julien (présent depuis tant d'années), ainsi que David et Patrick. Ces deux derniers étant chercheurs à l'INSA dans les domaines autour de la mécanique, la conversation a été intéressante : avec ses étudiants, David a réalisé des capteurs de puissance dans le pédalier d'une précision de 2%, ainsi que des tests d’aérodynamique particulièrement instructifs. Ca a l'air cool la recherche !
Alors qu'on discutait sur les petites routes, on a aperçu un autre type de chercheur : un type arpentait un champ avec un détecteur de métaux. Etait-ce l'agriculteur à la recherche d'une des pièces de son tracteur ? Etait-ce un chercheur de trésor ? Etait-ce un malfaiteur ayant enfoui son butin à cet endroit quelques années plus tôt ? On ne le saura jamais !
On a poursuivi notre route à travers champs, sur des routes plutôt calmes. Pourtant, on a beau tenter de s'isoler, on trouve toujours un con pour s'énerver sur son klaxon. Je reste également effaré par le nombre d'automobilistes qui doublent sans aucune visibilité, dans des courbes avec des haies masquant ce qui arrive en face. Ces gens ne manifestent aucun mécontentement, ils sont corrects vis à vis de nous, pourtant les risques qu'ils prennent me paraissent parfois franchement absurdes. C'est vrai que sur des routes où il n'y a personne, le risque d'avoir quelqu'un en face est quasi nul, mais il reste présent.
On est rentré en roulant rapidement, avant la nuit, via une prise de relais loin d'être parfaite au niveau de la répartition des efforts mais efficace physiquement. On est rentré à bon port sans incident (en dehors d'une crevaison), c'est le principal.
Consultez notre parcours.
Alors qu'on discutait sur les petites routes, on a aperçu un autre type de chercheur : un type arpentait un champ avec un détecteur de métaux. Etait-ce l'agriculteur à la recherche d'une des pièces de son tracteur ? Etait-ce un chercheur de trésor ? Etait-ce un malfaiteur ayant enfoui son butin à cet endroit quelques années plus tôt ? On ne le saura jamais !
On a poursuivi notre route à travers champs, sur des routes plutôt calmes. Pourtant, on a beau tenter de s'isoler, on trouve toujours un con pour s'énerver sur son klaxon. Je reste également effaré par le nombre d'automobilistes qui doublent sans aucune visibilité, dans des courbes avec des haies masquant ce qui arrive en face. Ces gens ne manifestent aucun mécontentement, ils sont corrects vis à vis de nous, pourtant les risques qu'ils prennent me paraissent parfois franchement absurdes. C'est vrai que sur des routes où il n'y a personne, le risque d'avoir quelqu'un en face est quasi nul, mais il reste présent.
On est rentré en roulant rapidement, avant la nuit, via une prise de relais loin d'être parfaite au niveau de la répartition des efforts mais efficace physiquement. On est rentré à bon port sans incident (en dehors d'une crevaison), c'est le principal.
Consultez notre parcours.
lundi 15 septembre 2014
Petits changements dans la mise en page du blog
Ce week-end, quelques petits changements sont apparus dans la mise en page du blog :
- le menu (sommaire) qui était autrefois à droite des articles se trouve désormais en haut. Ce changement lui permet d'être désormais accessible sur mobile, ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent
- l'image de fond est personnalisée et changera au fil des saisons : chrono en ce moment, cyclocross dans quelques semaines, montagne en été ...
- vous recherchez un article ? un moteur de recherche est désormais disponible dans la barre de droite du site !
Ce ne sont que de petits détails, mais ça devrait faciliter la vie à certains. Rassurez-vous, le contenu, lui, ne change pas. Bon, j'avoue qu'après mes beaux projets de 2013 (Tour de Fête) et 2014 (flandriennes puis Bordeaux-Paris) il va être compliqué de trouver un nouveau beau défi pour l'année 2015. J'ai encore quelques mois pour y réfléchir.
samedi 13 septembre 2014
Grimpée de Chaussan
Ce samedi, mon nouveau vélo a effectué sa première compétition à l'occasion de la grimpée de Chaussan. J'avais hésité entre le vélo de route et le vélo de chrono, avant de choisir définitivement le vélo "normal" : sur une grimpée je me suis dit que je ne perdrai pas trop de temps avec le vélo de route mais que ça me permettrait de récolter des données de puissance.
Je suis arrivé 1h45 avant mon départ, j'ai donc eu tout le temps nécessaire pour m'échauffer. J'ai retrouvé Rémy, on a découvert le parcours ensemble : il était plus dur car moins roulant que ce à quoi je m'attendais. On commence par 3 kilomètres de montée autour de 6%, un kilomètre de faux-plat descendant (-1%) avant 10 kilomètres à 2,3% de moyenne.
Lors de l'échauffement, nous avons effectué 40 minutes de montée, 15 de descente. La montée a servi à reconnaitre les éléments du parcours (notamment les virages gravillonneux) et de prendre des points de repères visuels. Ca m'a également permis de me réveiller musculairement en effectuant un effort soutenu sur de longues minutes. J'ai utilisé la descente pour effectuer une montée du lactique (les fameuses toxines qui provoquent le mal aux jambes) via des efforts courts mais explosifs. Il faut dire qu'à la montée d'échauffement je n'ai pas eu de bonnes sensations et que je comptais sur ces petits efforts pour tenter de débloquer tout ça. Ca aura été utile car je n'ai pas eu de soucis pendant la véritable montée, celle chronométrée.
J'ai fais un chrono solide, mettant en place la stratégie définie les jours précédents et validée à l'échauffement : me caler légèrement au dessus de mes puissances maxi sur chacune des parties du circuit et tenter de tenir le plus longtemps possible. Au final, je me suis retrouvé à fond de bout en bout, relançant l'allure à chaque fois que je le pouvais et tentant de maintenir l'allure à chaque fois que je faiblissais. La stratégie de découpe du circuit a été bonne.
L'utilisation de la puissance est assez marrante sur ce type d'effort : quand je sentais que je plafonnais sur une portion, un simple coup d'oeil suffisait à me faire comprendre qu'il était normal que je plafonne. En général, à chaque coup d'oeil au compteur (dans les quelques passages ou je sentais que j'avais du mal à maintenir l'allure), je constatais plutôt que j'étais au dessus de mes capacités et qu'il était normal que j'ai du mal à me maintenir à ce niveau.
Je termine le chrono sans encombres, avec un temps en 32'37". Je suis classé autour de la 27ème position sur 59 partants. Je suis content de ma prestation : j'ai livré un chrono solide, je n'aurais pas pu faire mieux. Je sens que j'ai exploité tout mon potentiel disponible et que je n'ai pas commis d'erreur. L'utilisation du capteur de puissance m'a permis de me réguler par moments, ça a été une aide utile. Je ne regrette pas mon choix de matériel : je n'aurais pas gagné de temps avec un vélo de chrono, j'en suis certain.
Vous pouvez consulter les photos de la grimpée de Chaussan ici.
Consultez mes données.
Je suis arrivé 1h45 avant mon départ, j'ai donc eu tout le temps nécessaire pour m'échauffer. J'ai retrouvé Rémy, on a découvert le parcours ensemble : il était plus dur car moins roulant que ce à quoi je m'attendais. On commence par 3 kilomètres de montée autour de 6%, un kilomètre de faux-plat descendant (-1%) avant 10 kilomètres à 2,3% de moyenne.
Lors de l'échauffement, nous avons effectué 40 minutes de montée, 15 de descente. La montée a servi à reconnaitre les éléments du parcours (notamment les virages gravillonneux) et de prendre des points de repères visuels. Ca m'a également permis de me réveiller musculairement en effectuant un effort soutenu sur de longues minutes. J'ai utilisé la descente pour effectuer une montée du lactique (les fameuses toxines qui provoquent le mal aux jambes) via des efforts courts mais explosifs. Il faut dire qu'à la montée d'échauffement je n'ai pas eu de bonnes sensations et que je comptais sur ces petits efforts pour tenter de débloquer tout ça. Ca aura été utile car je n'ai pas eu de soucis pendant la véritable montée, celle chronométrée.
J'ai fais un chrono solide, mettant en place la stratégie définie les jours précédents et validée à l'échauffement : me caler légèrement au dessus de mes puissances maxi sur chacune des parties du circuit et tenter de tenir le plus longtemps possible. Au final, je me suis retrouvé à fond de bout en bout, relançant l'allure à chaque fois que je le pouvais et tentant de maintenir l'allure à chaque fois que je faiblissais. La stratégie de découpe du circuit a été bonne.
L'utilisation de la puissance est assez marrante sur ce type d'effort : quand je sentais que je plafonnais sur une portion, un simple coup d'oeil suffisait à me faire comprendre qu'il était normal que je plafonne. En général, à chaque coup d'oeil au compteur (dans les quelques passages ou je sentais que j'avais du mal à maintenir l'allure), je constatais plutôt que j'étais au dessus de mes capacités et qu'il était normal que j'ai du mal à me maintenir à ce niveau.
Je termine le chrono sans encombres, avec un temps en 32'37". Je suis classé autour de la 27ème position sur 59 partants. Je suis content de ma prestation : j'ai livré un chrono solide, je n'aurais pas pu faire mieux. Je sens que j'ai exploité tout mon potentiel disponible et que je n'ai pas commis d'erreur. L'utilisation du capteur de puissance m'a permis de me réguler par moments, ça a été une aide utile. Je ne regrette pas mon choix de matériel : je n'aurais pas gagné de temps avec un vélo de chrono, j'en suis certain.
Vous pouvez consulter les photos de la grimpée de Chaussan ici.
Consultez mes données.
jeudi 11 septembre 2014
L'express des Monts d'Or
Ce jeudi soir, j'ai effectué une sortie express dans les Monts d'or : je ne disposais que d'1h30 pour me changer et m'équiper, rouler, me doucher puis ré-enfiler une tenue civile. Autrement dit, l'heure passée sur le vélo devait être exploitée au mieux.
La séance prévue aurait du durer autour de 2h30 (sur le vélo), avec deux exercices distincts : une première partie avec du fractionné en escaliers 1'/1', 1'30"/1'30", 2'/2', '2'30"/2'30", puis une série de fractionné plus classique en 1'/1' (une minute à fond, une minute de récupération).
Le temps disponible pour m'entraîner étant réduit, j'ai tout de même réussi à caser le programme prévu dans la sortie : 20 minutes d'échauffement, 15 minutes pour le premier exercice, 10 minutes de récupération, 10 minutes pour le 2ème exercice puis 10 minutes de retour au calme. Durée totale en mouvement : 1h05, j'étais parfaitement dans le temps imparti.
Pendant que j'effectuais mes exercices, Julien qui m'accompagnait testait sa dernière acquisition : une caméra sportive fixée sur son guidon. Les images peuvent être intéressantes pour progresser : avec une vue arrière ou latérale, on peut se rendre compte de la fluidité du pédalage et corriger les éventuelles erreurs. L'erreur la plus courante est de ne pas assez tirer sur la pédale lors de la phase de remontée, le pédalage se faisant principalement via l'appui de la jambe qui descend.
L'analyse des données de la séance m'a surpris : j'y ai signé mes meilleures performances depuis la fin des classiques printanières. La courbe du haut représente mes records, la courbe du bas correspond aux données de la sortie du jour. L'écart est de 15% sur une minute, de 8% sur 7 minutes et de 12% sur 30 minutes. Sachant que la séance n'était pas orientée vers un effort maximal sur 30 minutes, ça veut dire que l'écart doit être encore plus faible entre mon niveau actuel et mes records. C'est bon signe en vue des prochaines échéances !
Consultez notre parcours.
La séance prévue aurait du durer autour de 2h30 (sur le vélo), avec deux exercices distincts : une première partie avec du fractionné en escaliers 1'/1', 1'30"/1'30", 2'/2', '2'30"/2'30", puis une série de fractionné plus classique en 1'/1' (une minute à fond, une minute de récupération).
Le temps disponible pour m'entraîner étant réduit, j'ai tout de même réussi à caser le programme prévu dans la sortie : 20 minutes d'échauffement, 15 minutes pour le premier exercice, 10 minutes de récupération, 10 minutes pour le 2ème exercice puis 10 minutes de retour au calme. Durée totale en mouvement : 1h05, j'étais parfaitement dans le temps imparti.
Pendant que j'effectuais mes exercices, Julien qui m'accompagnait testait sa dernière acquisition : une caméra sportive fixée sur son guidon. Les images peuvent être intéressantes pour progresser : avec une vue arrière ou latérale, on peut se rendre compte de la fluidité du pédalage et corriger les éventuelles erreurs. L'erreur la plus courante est de ne pas assez tirer sur la pédale lors de la phase de remontée, le pédalage se faisant principalement via l'appui de la jambe qui descend.
L'analyse des données de la séance m'a surpris : j'y ai signé mes meilleures performances depuis la fin des classiques printanières. La courbe du haut représente mes records, la courbe du bas correspond aux données de la sortie du jour. L'écart est de 15% sur une minute, de 8% sur 7 minutes et de 12% sur 30 minutes. Sachant que la séance n'était pas orientée vers un effort maximal sur 30 minutes, ça veut dire que l'écart doit être encore plus faible entre mon niveau actuel et mes records. C'est bon signe en vue des prochaines échéances !
Consultez notre parcours.
mercredi 10 septembre 2014
Rentrée des classes pour l'école de vélo
Ce mercredi après-midi, c'était la rentrée des classes pour les enfants de l'école de vélo du Lyon Sprint Evolution. Comme l'année passée, j'irai certains mercredis encadrer l'équipe des cadets. Ca a justement été le cas aujourd'hui, la rentrée des élèves coïncidant avec celle des éducateurs.
Pour me rendre au point de rendez-vous, le vélodrome du parc de la tête d'or, je suis passé par les quais de Saône puis le tunnel sous la croix rousse. Avant de rentrer dans ce long tube noir, dont une portion est réservée aux vélos (du moins en théorie, car dans la pratique on trouve également des piétons sur la piste cyclable), j'ai eu une pensée pour Michel Sorine. Ce sportif passionné, directeur associé de l'agence extra-sports (l'organisateur de feu les 1000 bosses, du nouveau Bordeaux-Paris, de la Lyon Free VTT, de la sainté-lyon, du Lyon Urban Trail, ...), y a été gravement accidenté le 1er avril cette année et espère désormais reprendre une vie "normale" en fauteuil roulant lorsqu'il pourra enfin sortir de l'hôpital (en début d'année prochaine si tout va bien). Je vous invite à lire son blog, "Extopied, redonner de la patate au légume", qui vous mettra probablement une bonne claque face à vos problèmes quotidiens. Courage Michel.
La première partie de la séance a été consacrée à la maniabilité du vélo : tourner autour de cônes, sauter par dessus des obstacles, passer sous d'autres (avec ma grande taille par rapport à celle des enfants, c'était limite !) ... les enfants ont été répartis sur 4 ateliers avec chacun un thème différent. Je me suis maladroitement (j'ai fait tomber 2 plots sur 12) prêté au jeu pour les démonstrations, avant d'observer les enfants. Comme pour toute rentrée, il y avait les habitués et les novices. Pour l'un des gamins, j'ai halluciné en le voyant foncer tout droit à travers la zone d'exercice avant de finir son épopée contre un muret sans freiner ni tourner le guidon. J'ai découvert que c'était la première fois qu'il montait sur un vélo.
Niveau équipement, j'ai vu de tout : des vélos rouillés, rayons cassés tintant à chaque tour de roue, changement de vitesse au cadre ... au dernier cri de la technologie. Des casques modernes et des "sans casques", des tenues short+baskets, ... il y en avait pour tous les budgets. Par chance, à cet âge, le plaisir de rouler ne dépend pas de la taille du portefeuille des parents.
En compagnie des coureurs, ceux qui ont l'habitude de rouler et avaient leur casque (condition obligatoire pour aller avec le groupe sur la route), on a ensuite laissé la place libre aux ateliers et on est parti rouler dans l'ain. La séance a été orientée sur la prise de relais, d'abord tous ensemble puis en 2 groupes : celui de devant devait résister au retour de celui de derrière.
L'avantage d'effectuer des séances avec des cadets, c'est qu'ils me forcent à travailler dans des filières que j'utilise peu habituellement. Leur endurance est nettement moins bonne que la mienne (et que celle d'un adulte de manière générale), mais leur explosivité fait mouche à chaque fois. Sur des efforts de quelques secondes à 1 minute, ils me mettent clairement dans le dur. Sur des efforts de plus de 5 minutes, ils explosent les uns après les autres.
Une fois les exercices terminés, je suis rentré tranquillement chez moi.
Consultez notre parcours.
Pour me rendre au point de rendez-vous, le vélodrome du parc de la tête d'or, je suis passé par les quais de Saône puis le tunnel sous la croix rousse. Avant de rentrer dans ce long tube noir, dont une portion est réservée aux vélos (du moins en théorie, car dans la pratique on trouve également des piétons sur la piste cyclable), j'ai eu une pensée pour Michel Sorine. Ce sportif passionné, directeur associé de l'agence extra-sports (l'organisateur de feu les 1000 bosses, du nouveau Bordeaux-Paris, de la Lyon Free VTT, de la sainté-lyon, du Lyon Urban Trail, ...), y a été gravement accidenté le 1er avril cette année et espère désormais reprendre une vie "normale" en fauteuil roulant lorsqu'il pourra enfin sortir de l'hôpital (en début d'année prochaine si tout va bien). Je vous invite à lire son blog, "Extopied, redonner de la patate au légume", qui vous mettra probablement une bonne claque face à vos problèmes quotidiens. Courage Michel.
La première partie de la séance a été consacrée à la maniabilité du vélo : tourner autour de cônes, sauter par dessus des obstacles, passer sous d'autres (avec ma grande taille par rapport à celle des enfants, c'était limite !) ... les enfants ont été répartis sur 4 ateliers avec chacun un thème différent. Je me suis maladroitement (j'ai fait tomber 2 plots sur 12) prêté au jeu pour les démonstrations, avant d'observer les enfants. Comme pour toute rentrée, il y avait les habitués et les novices. Pour l'un des gamins, j'ai halluciné en le voyant foncer tout droit à travers la zone d'exercice avant de finir son épopée contre un muret sans freiner ni tourner le guidon. J'ai découvert que c'était la première fois qu'il montait sur un vélo.
Niveau équipement, j'ai vu de tout : des vélos rouillés, rayons cassés tintant à chaque tour de roue, changement de vitesse au cadre ... au dernier cri de la technologie. Des casques modernes et des "sans casques", des tenues short+baskets, ... il y en avait pour tous les budgets. Par chance, à cet âge, le plaisir de rouler ne dépend pas de la taille du portefeuille des parents.
En compagnie des coureurs, ceux qui ont l'habitude de rouler et avaient leur casque (condition obligatoire pour aller avec le groupe sur la route), on a ensuite laissé la place libre aux ateliers et on est parti rouler dans l'ain. La séance a été orientée sur la prise de relais, d'abord tous ensemble puis en 2 groupes : celui de devant devait résister au retour de celui de derrière.
L'avantage d'effectuer des séances avec des cadets, c'est qu'ils me forcent à travailler dans des filières que j'utilise peu habituellement. Leur endurance est nettement moins bonne que la mienne (et que celle d'un adulte de manière générale), mais leur explosivité fait mouche à chaque fois. Sur des efforts de quelques secondes à 1 minute, ils me mettent clairement dans le dur. Sur des efforts de plus de 5 minutes, ils explosent les uns après les autres.
Une fois les exercices terminés, je suis rentré tranquillement chez moi.
Consultez notre parcours.
mardi 9 septembre 2014
Test d'aérodynamisme au verdun
Ce mardi, mon plan d'entraînement prévoyait une nouvelle séance d'endurance de force. Le circuit de la course de côte du Verdun étant presque parfait pour ce type d'entraînement, c'est cet endroit que j'ai de nouveau choisi pour effectuer ma séance.
Devant effectuer 4 fois la montée sur le gros plateau à un niveau d'effort identique, une idée m'a traversé l'esprit pendant l'échauffement : tester l'impact de la position "les mains en bas" par rapport à la position "les mains en haut". Pour cela, j'ai choisi de cibler 2 points de repères faciles (2 poteaux électriques, qui sont peu nombreux), le premier repère étant pris une centaine de mètres après le pied afin que j'y passe en ayant déjà pris mon rythme de croisière (annulant ainsi l'impact que pourrait avoir la relance). Mon compteur étant réglé pour se déclencher automatiquement lorsque je passe à une même position GPS, le segment pris a été identique sur chacune de mes ascensions, permettant une comparaison fiable.
La nouvelle version de mon logiciel de suivi des performances, Golden Cheetah, permet de superposer les courbes des 4 ascensions. La vue ci-dessus montre l'évolution de la puissance et de la fréquence cardiaque sur les 2 premiers kilomètres. Au niveau de la régularité de l'effort, j'ai été plutôt bon, comme le confirme le tableau ci-dessous : 256w sur la première montée, 257w sur la 2ème et la 4ème, 258w sur la 3ème.
La distance et le dénivelé concordent également d'une montée à la suivante, tout comme la fréquence cardiaque. Les 2 montées réalisées "les mains en haut" sont les montées 1 et 3 (tours 2 et 6 dans le tableau), ce qui donne un temps moyen de 8'33". Les 2 montées "les mains en bas" sont les montées numéro 2 et 4 (tours 4 et 9 dans le tableau), ce qui donne un temps moyen de 8'25". Un gain de 1.5% sur une pente à 5.5%. Cependant, je me garderai d'en tirer une conclusion universelle : ce test mériterait d'être reproduit plusieurs fois afin d'en valider les résultats. Je précise qu'aucune voiture ne m'a doublé et qu'il n'y avait aucun autre cycliste, je n'ai donc eu aucun élément me permettant de bénéficier d'une aspiration qui aurait faussé les résultats.
Une fois mes expérimentations terminées, je suis redescendu par la même descente qu'hier, celle sur laquelle j'avais laissé ma peau il y a 3 mois. Sans circulation, j'y ai travaillé mes trajectoires afin de reprendre confiance en moi. Je vous avoue que les freins FSA qui équipent mon nouveau vélo sont meilleurs que les freins Ulegra qui équipaient mes précédentes montures. Le freinage est plus puissant et plus précis, ça semble bête mais je sens une réelle différence.
Pour rentrer chez moi, j'ai voulu éviter les quais de Saône. Cette fois, ce n'est pas la circulation que j'ai voulu éviter (il n'y en avait pas trop à l'heure ou je suis passé), mais des gravillons. J'ai donc voulu passer par les petites routes parallèles, mais mon choix n'a pas été pertinent : si les quais avaient quelques gravillons, la route parallèle venait de subir un gravillonnage en masse. Les gravillons ont volé de partout, mon nouveau cadre a ainsi été baptisé.
Consultez mon parcours.
Devant effectuer 4 fois la montée sur le gros plateau à un niveau d'effort identique, une idée m'a traversé l'esprit pendant l'échauffement : tester l'impact de la position "les mains en bas" par rapport à la position "les mains en haut". Pour cela, j'ai choisi de cibler 2 points de repères faciles (2 poteaux électriques, qui sont peu nombreux), le premier repère étant pris une centaine de mètres après le pied afin que j'y passe en ayant déjà pris mon rythme de croisière (annulant ainsi l'impact que pourrait avoir la relance). Mon compteur étant réglé pour se déclencher automatiquement lorsque je passe à une même position GPS, le segment pris a été identique sur chacune de mes ascensions, permettant une comparaison fiable.
La nouvelle version de mon logiciel de suivi des performances, Golden Cheetah, permet de superposer les courbes des 4 ascensions. La vue ci-dessus montre l'évolution de la puissance et de la fréquence cardiaque sur les 2 premiers kilomètres. Au niveau de la régularité de l'effort, j'ai été plutôt bon, comme le confirme le tableau ci-dessous : 256w sur la première montée, 257w sur la 2ème et la 4ème, 258w sur la 3ème.
La distance et le dénivelé concordent également d'une montée à la suivante, tout comme la fréquence cardiaque. Les 2 montées réalisées "les mains en haut" sont les montées 1 et 3 (tours 2 et 6 dans le tableau), ce qui donne un temps moyen de 8'33". Les 2 montées "les mains en bas" sont les montées numéro 2 et 4 (tours 4 et 9 dans le tableau), ce qui donne un temps moyen de 8'25". Un gain de 1.5% sur une pente à 5.5%. Cependant, je me garderai d'en tirer une conclusion universelle : ce test mériterait d'être reproduit plusieurs fois afin d'en valider les résultats. Je précise qu'aucune voiture ne m'a doublé et qu'il n'y avait aucun autre cycliste, je n'ai donc eu aucun élément me permettant de bénéficier d'une aspiration qui aurait faussé les résultats.
Une fois mes expérimentations terminées, je suis redescendu par la même descente qu'hier, celle sur laquelle j'avais laissé ma peau il y a 3 mois. Sans circulation, j'y ai travaillé mes trajectoires afin de reprendre confiance en moi. Je vous avoue que les freins FSA qui équipent mon nouveau vélo sont meilleurs que les freins Ulegra qui équipaient mes précédentes montures. Le freinage est plus puissant et plus précis, ça semble bête mais je sens une réelle différence.
Pour rentrer chez moi, j'ai voulu éviter les quais de Saône. Cette fois, ce n'est pas la circulation que j'ai voulu éviter (il n'y en avait pas trop à l'heure ou je suis passé), mais des gravillons. J'ai donc voulu passer par les petites routes parallèles, mais mon choix n'a pas été pertinent : si les quais avaient quelques gravillons, la route parallèle venait de subir un gravillonnage en masse. Les gravillons ont volé de partout, mon nouveau cadre a ainsi été baptisé.
Consultez mon parcours.
lundi 8 septembre 2014
Sortie dans les Monts d'Or
Ce lundi soir, j'ai effectué une sortie dans les monts d'or en compagnie de Guillaume et de Julien. Au lendemain du chrono de Corbas et à la veille d'une sortie en endurance de force, la sortie était orientée vers la détente et la régénération physique comme mentale.
La sortie a commencée par une côte de 4km à 6,6%, débutée à froid depuis mon habitation. On a grimpé tranquillement en discutant et en regardant l'état des nombreux chemins en vue de futures sorties VTT / cyclocross. On a également aperçu 2 belles biches en train de manger dans une prairie, à découvert comme elles étaient ça aurait été deux cibles parfaites pour des chasseurs. Par chance pour elles, nous sommes cyclistes et non violents.
Nous avons poursuivi notre route et nos conversations en direction du Mont Verdun, sur des routes vraiment calme. Et dire qu'à quelques kilomètres, en bas des monts, les automobilistes sont dans les bouchons ... il est à noter que même en roulant à 3 ou 4, nous prenons moins de place sur la route qu'une voiture alors qu'elle est généralement occupée par un seul occupant. J'ai déjà ma réponse au prochain automobiliste qui nous fait remarquer qu'on roule à deux de front : on prend moins de place que lui alors qu'il est seul.
On est descendu sur Limonest puis sur Chasselay. Pour la première fois, je suis repassé sur le lieu de ma chute en juin. 3 mois après, les marques physiques restent très visibles notamment au niveau de la jambe droite. Psychologiquement, j'avoue que j'ai encore du mal à retrouver mes repères en descente : je n'ai pas vraiment peur, mais j'ai quand même plus de mal qu'autrefois à m'engager dans des virages en aveugle. Dès que je perd de la visibilité, je me sens moins bien. Idéalement, il faudrait dynamiter tous les arbres et toutes les haies qui cachent la vue ... mais dans ce cas, la nature perdrait son charme qui me fait tant aimer ce sport. Tant pis, je freine un peu plus et mes compagnons m'attendent en bas.
De retour sur la plaine de l'Azergues puis les quais de Saône, on a effectué une petite partie de manivelles. J'avoue avoir allumé quelques mèches, m'amusant à écraser les pédales pendant 1 ou 2 kilomètres. On est rentré chez nous tranquillement, en empruntant des quais de Saône : c'est fou comme en 1h30 ça peut changer, l'endroit passant de embouteillé à désert.
Consultez notre parcours.
La sortie a commencée par une côte de 4km à 6,6%, débutée à froid depuis mon habitation. On a grimpé tranquillement en discutant et en regardant l'état des nombreux chemins en vue de futures sorties VTT / cyclocross. On a également aperçu 2 belles biches en train de manger dans une prairie, à découvert comme elles étaient ça aurait été deux cibles parfaites pour des chasseurs. Par chance pour elles, nous sommes cyclistes et non violents.
Nous avons poursuivi notre route et nos conversations en direction du Mont Verdun, sur des routes vraiment calme. Et dire qu'à quelques kilomètres, en bas des monts, les automobilistes sont dans les bouchons ... il est à noter que même en roulant à 3 ou 4, nous prenons moins de place sur la route qu'une voiture alors qu'elle est généralement occupée par un seul occupant. J'ai déjà ma réponse au prochain automobiliste qui nous fait remarquer qu'on roule à deux de front : on prend moins de place que lui alors qu'il est seul.
On est descendu sur Limonest puis sur Chasselay. Pour la première fois, je suis repassé sur le lieu de ma chute en juin. 3 mois après, les marques physiques restent très visibles notamment au niveau de la jambe droite. Psychologiquement, j'avoue que j'ai encore du mal à retrouver mes repères en descente : je n'ai pas vraiment peur, mais j'ai quand même plus de mal qu'autrefois à m'engager dans des virages en aveugle. Dès que je perd de la visibilité, je me sens moins bien. Idéalement, il faudrait dynamiter tous les arbres et toutes les haies qui cachent la vue ... mais dans ce cas, la nature perdrait son charme qui me fait tant aimer ce sport. Tant pis, je freine un peu plus et mes compagnons m'attendent en bas.
De retour sur la plaine de l'Azergues puis les quais de Saône, on a effectué une petite partie de manivelles. J'avoue avoir allumé quelques mèches, m'amusant à écraser les pédales pendant 1 ou 2 kilomètres. On est rentré chez nous tranquillement, en empruntant des quais de Saône : c'est fou comme en 1h30 ça peut changer, l'endroit passant de embouteillé à désert.
Consultez notre parcours.
dimanche 7 septembre 2014
CLM de Corbas
Ce samedi avait lieu le traditionnel chrono de Corbas, organisé d'une main de maitre par le Vélo Club de Corbas (ou plutôt "de mains de maitres", chacun des nombreux bénévoles mettant ses 2 mains au service de l'organisation). 164 coureurs ont pris le départ sous un grand ciel bleu, une température autour des 30° et un vent qui s'est levé dans le courant de l'après-midi.
Arrivé sur place en avance, j'ai eu cette fois tout mon temps pour me préparer. Les coureurs étant en plein effort sur le circuit, j'ai effectué mon repérage à l'envers, dans le sens contraire à celui des coureurs. Ca permet de ne pas gêner ceux qui luttent contre les aiguilles du chronomètre, tout en me remettant en mémoire le circuit que j'avais déjà effectué l'année dernière.
Le circuit, long de 9 kilomètres, est à effectuer à 2 reprises. Il ne présente pas de véritable danger si on a effectué un repérage et il est parfaitement sécurisé par des signaleurs efficaces et par des cônes qui indiquent les trous sur le bord du goudron. Le circuit comporte théoriquement 3 difficultés physiques : 2 ponts d'autoroute qui en réalité se passent sans soucis et un long faux plat montant de 2 kilomètres jusqu'à l'arrivée. Un chrono presque plat.
Une fois échauffé, j'ai rejoint la zone de départ. Cette fois, j'ai vérifié que j'étais sur le bon braquet avant de me positionner sur la rampe (une erreur faite à Saint-Cyr la semaine dernière), j'ai bu un coup avant le départ et j'ai pensé à lever la tête pour sourire à la photographe (un oubli fait à Treffort il y a 15 jours) avant de me replonger dans ma bulle.
J'ai effectué un premier tour en me mettant à mon seuil cardiaque, roulant avec une grande régularité. J'ai surtout pensé à conserver une cadence élevée, autour des 100tr/min, pour éviter l'un de mes problèmes courants : je tire parfois un peu trop gros lorsque le parcours est roulant et je finis par piocher en fin de parcours.
Au début du deuxième tour, j'ai coincé. Le couperet m'est tombé un peu plus dessus quand François Lamiraud m'a doublé : il ne lui aura fallu que 12 kilomètres pour me reprendre les 3 minutes de retard qu'il avait au départ. Il remporte l'épreuve avec 1'20" d'avance sur le 2ème, pourtant loin d'être un novice dans le domaine. Je lui ai glissé un petit mot d'encouragement au passage, mais je ne suis même pas certain qu'il l'ait entendu tant il est passé vite.
Je ne me suis pas laissé déstabiliser pour autant : certes je ne m'attendais pas à me faire doubler aussi rapidement, mais ma course était loin d'être finie. Je me suis reconcentré sur mon effort et après avoir levé le pied une centaine de mètres, j'ai retrouvé un second souffle me permettant de finir à fond jusqu'à la ligne d'arrivée.
Je termine à la 98ème place, en 27'23". Je suis à ma place habituelle sur les chronos, mon fichier de comparatif m'indique que ma performance est stable par rapport à 3 des coureurs que j'ai ciblé, que j'ai progressé par rapport à 6 d'entre eux et régressé par rapport à 4 autres. Après l'arrivée, j'en ai profité pour discuter avec quelques spécialistes de ce type d'épreuve, dont le vainqueur du jour, afin d'avoir leur avis sur divers sujets : les pneus et boyaux, l'échauffement, l'hydratation pendant l'épreuve, l'aérodynamisme ...
Vous pouvez consulter les classements et les photos prises par ma compagne.
Consultez mes données.
Arrivé sur place en avance, j'ai eu cette fois tout mon temps pour me préparer. Les coureurs étant en plein effort sur le circuit, j'ai effectué mon repérage à l'envers, dans le sens contraire à celui des coureurs. Ca permet de ne pas gêner ceux qui luttent contre les aiguilles du chronomètre, tout en me remettant en mémoire le circuit que j'avais déjà effectué l'année dernière.
Le circuit, long de 9 kilomètres, est à effectuer à 2 reprises. Il ne présente pas de véritable danger si on a effectué un repérage et il est parfaitement sécurisé par des signaleurs efficaces et par des cônes qui indiquent les trous sur le bord du goudron. Le circuit comporte théoriquement 3 difficultés physiques : 2 ponts d'autoroute qui en réalité se passent sans soucis et un long faux plat montant de 2 kilomètres jusqu'à l'arrivée. Un chrono presque plat.
Une fois échauffé, j'ai rejoint la zone de départ. Cette fois, j'ai vérifié que j'étais sur le bon braquet avant de me positionner sur la rampe (une erreur faite à Saint-Cyr la semaine dernière), j'ai bu un coup avant le départ et j'ai pensé à lever la tête pour sourire à la photographe (un oubli fait à Treffort il y a 15 jours) avant de me replonger dans ma bulle.
J'ai effectué un premier tour en me mettant à mon seuil cardiaque, roulant avec une grande régularité. J'ai surtout pensé à conserver une cadence élevée, autour des 100tr/min, pour éviter l'un de mes problèmes courants : je tire parfois un peu trop gros lorsque le parcours est roulant et je finis par piocher en fin de parcours.
Au début du deuxième tour, j'ai coincé. Le couperet m'est tombé un peu plus dessus quand François Lamiraud m'a doublé : il ne lui aura fallu que 12 kilomètres pour me reprendre les 3 minutes de retard qu'il avait au départ. Il remporte l'épreuve avec 1'20" d'avance sur le 2ème, pourtant loin d'être un novice dans le domaine. Je lui ai glissé un petit mot d'encouragement au passage, mais je ne suis même pas certain qu'il l'ait entendu tant il est passé vite.
Je ne me suis pas laissé déstabiliser pour autant : certes je ne m'attendais pas à me faire doubler aussi rapidement, mais ma course était loin d'être finie. Je me suis reconcentré sur mon effort et après avoir levé le pied une centaine de mètres, j'ai retrouvé un second souffle me permettant de finir à fond jusqu'à la ligne d'arrivée.
Je termine à la 98ème place, en 27'23". Je suis à ma place habituelle sur les chronos, mon fichier de comparatif m'indique que ma performance est stable par rapport à 3 des coureurs que j'ai ciblé, que j'ai progressé par rapport à 6 d'entre eux et régressé par rapport à 4 autres. Après l'arrivée, j'en ai profité pour discuter avec quelques spécialistes de ce type d'épreuve, dont le vainqueur du jour, afin d'avoir leur avis sur divers sujets : les pneus et boyaux, l'échauffement, l'hydratation pendant l'épreuve, l'aérodynamisme ...
Vous pouvez consulter les classements et les photos prises par ma compagne.
Consultez mes données.
Sortie en Dombes
Ce samedi matin, j'ai effectué une sortie tranquille en compagnie de Guillaume et de Julien. A la veille du chrono de Corbas, la sortie a été plutôt détendue. Demain, avec François Lamiraud (le grand favori de l'épreuve) qui ne partira "que" 3 minutes derrière moi, la tension sera autrement plus importante. Il y a fort à parier que je me ferai avaler avant la fin du chrono.
On a roulé pendant 1h30 en discutant sous un beau soleil et par une température agréable. On a traversé 2 battues, nous rappelant que l'ouverture de la chasse avait lieu aujourd'hui. Les panneaux "chasse en cours" et la présence de chasseurs avec des gilets fluo n'a franchement pas grand chose de rassurant, à fortiori depuis que mon voisin (qui est chasseur) m'a raconté les différents accidents qu'il y a eu dans le coin, qui ne donnent qu'à moitié envie d'en rire.
De retour chez moi, j'ai voulu comparer mes courbes de puissance de ces derniers jours avec celles des périodes passées. Je suis à (environ) 18% de mon niveau d'avril et à (environ) 12% de mon niveau lors des chronos l'année dernière. Il me reste donc une bonne marge de progression, marge que j'aurai aimé résorber plus tôt car la saison des chronos est déjà lancée et que, comme tout compétiteur, j'aimerais être à mon meilleur niveau.
Consultez notre parcours.
On a roulé pendant 1h30 en discutant sous un beau soleil et par une température agréable. On a traversé 2 battues, nous rappelant que l'ouverture de la chasse avait lieu aujourd'hui. Les panneaux "chasse en cours" et la présence de chasseurs avec des gilets fluo n'a franchement pas grand chose de rassurant, à fortiori depuis que mon voisin (qui est chasseur) m'a raconté les différents accidents qu'il y a eu dans le coin, qui ne donnent qu'à moitié envie d'en rire.
De retour chez moi, j'ai voulu comparer mes courbes de puissance de ces derniers jours avec celles des périodes passées. Je suis à (environ) 18% de mon niveau d'avril et à (environ) 12% de mon niveau lors des chronos l'année dernière. Il me reste donc une bonne marge de progression, marge que j'aurai aimé résorber plus tôt car la saison des chronos est déjà lancée et que, comme tout compétiteur, j'aimerais être à mon meilleur niveau.
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