La grimpée d'Yzeron a cette année été avancée d'un mois par rapport aux années précédentes. Elle est également passée du dimanche matin (fin octobre) au samedi après-midi (fin septembre), permettant ainsi aux coureurs de profiter d'une température plus clémente. En revanche, pour une partie des participants, les repères vont légèrement changer : entre ceux qui étaient prêts pour les premières épreuves et arrivaient en fin de course sur cette épreuve les années précédentes, et ceux qui comme moi montaient en puissance au fil des épreuves donc atteignaient leur maximum sur cette épreuve, les bases seront légèrement différentes. 1 ou 2%, quelques secondes de souffrance en plus ou en moins.
En arrivant sur place, par 25° et un grand soleil, ma théorie sur les conditions météorologiques plus agréables a été confirmée. Je n'avais pas en revanche pensé à la hausse de trafic sur la route que ça entraînait, un samedi après-midi ensoleillé générant plus de trafic qu'un dimanche matin. Celle-ci était sensible par rapport aux années passées, mais ne me gênera pas pendant l'épreuve, aucune voiture ou moto ne venant perturber mon ascension.
Je me suis échauffé de manière assez classique. J'ai eu à faire quelques réglages : j'ai profité des 10 jours sans épreuve qui viennent de s'écouler pour faire une petite modification sur mon matériel. Un nouveau poste de pilotage, en carbone monobloc, est venu remplacer l'ancien couple potence+cintre+prolongateurs en métal. 400g de gagnés dans l'opération, ce n'est pas négligeable. L'opération a été accompagnée par un changement des câbles et gaines, qui se sont mis sous tension pendant ma sortie de test hier puis l'échauffement aujourd'hui. J'ai donc eu à faire quelques petits ajustements entre l'échauffement sur route et celui sur home-trainer.
L'échauffement sur Home-Trainer a été raccourci et perturbé, entre les petits réglages à effectuer et des hésitations sur le matériel à utiliser. Un casque aéré ou un casque aéro ? A 26km/h par 25°, que privilégier entre le confort et l'efficacité ? J'ai finalement choisi le confort, sur 37 minutes en bosse la perspective de me retrouver avec de la sueur dans les yeux ne me réjouissait pas spécialement.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
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samedi 24 septembre 2016
dimanche 18 septembre 2016
La théorie de la relativité
Rassurez-vous, cet article ne traitera pas de la théorie de la relativité ni de physique en général. Non, mon domaine (sur ce blog) c'est le vélo, alors je vais rester dans mon domaine. Et comme c'est la saison des contre-la-montre, je vais rester sur ce sujet.
Le week-end dernier, j'ai bouclé mon cinquième chrono de la saison. Comme vous lisez chacun de mes articles, vous savez déjà que certains m'ont laissé une très bonne impression et que d'autres m'ont fait bien plus souffrir. La première (Saint Cyr) et la cinquième (Montgrimoux) épreuve ont été les plus dures en terme de ressenti et les plus faibles au niveau de la puissance. La troisième (Corbas) et la quatrième (Chaussan) ont été celles où j'ai eu les meilleures sensations et où la puissance était la plus élevée.
Au niveau des places, il est compliqué de comparer une 77ème place sur 188 participants avec une 21ème place sur 53 participants. C'est pour cela que j'utilise le principe de la relativité : quelle est ma place par rapport à l'ensemble des participants ? La courbe en jaune ci-dessus montre qu'environ 40% des participants me battent tandis que je suis meilleur qu'environ 60% des participants. Vu sous cet angle, je constate que les deux épreuves que je pensais avoir le plus mal géré (mauvaises sensations, puissance la plus basse) sont à ce jour celles où ma place relative est la meilleure.
La notion de relativité permet de comparer plein de choses. On peut comparer les graisses contenues dans les aliments, les calories qu'apportent des pommes comparées à celles apportées par du beurre. J'ai préféré comparer mes performances chronométriques avec celles des différents vainqueurs. Et, puisqu'un vainqueur "hors norme" pourrait venir fausser ponctuellement les résultats, j'ai également comparé ma performance avec celle du coureur situé aux 10% du classement.
Cet éclairage me permet de voir que ma "mauvaise performance" de dimanche dernier est finalement celle où j'ai été le plus proche de la victoire (12,7% de différence avec le vainqueur) et le plus proche de rentrer dans les 10% (je n'en étais qu'à 6,6%). Chaussan que je pensais être ma meilleure performance, est l'épreuve où j'ai été le plus loin de rentrer dans le top 10%.
Après un week-end sans épreuve, je reprendrai samedi prochain lors de la grimpée d'Yzeron. J'ai tout de même un doute quand à ma participation, puisque je suis malade depuis une semaine et que ma santé tarde à s'améliorer.
Le week-end dernier, j'ai bouclé mon cinquième chrono de la saison. Comme vous lisez chacun de mes articles, vous savez déjà que certains m'ont laissé une très bonne impression et que d'autres m'ont fait bien plus souffrir. La première (Saint Cyr) et la cinquième (Montgrimoux) épreuve ont été les plus dures en terme de ressenti et les plus faibles au niveau de la puissance. La troisième (Corbas) et la quatrième (Chaussan) ont été celles où j'ai eu les meilleures sensations et où la puissance était la plus élevée.
Au niveau des places, il est compliqué de comparer une 77ème place sur 188 participants avec une 21ème place sur 53 participants. C'est pour cela que j'utilise le principe de la relativité : quelle est ma place par rapport à l'ensemble des participants ? La courbe en jaune ci-dessus montre qu'environ 40% des participants me battent tandis que je suis meilleur qu'environ 60% des participants. Vu sous cet angle, je constate que les deux épreuves que je pensais avoir le plus mal géré (mauvaises sensations, puissance la plus basse) sont à ce jour celles où ma place relative est la meilleure.
La notion de relativité permet de comparer plein de choses. On peut comparer les graisses contenues dans les aliments, les calories qu'apportent des pommes comparées à celles apportées par du beurre. J'ai préféré comparer mes performances chronométriques avec celles des différents vainqueurs. Et, puisqu'un vainqueur "hors norme" pourrait venir fausser ponctuellement les résultats, j'ai également comparé ma performance avec celle du coureur situé aux 10% du classement.
Cet éclairage me permet de voir que ma "mauvaise performance" de dimanche dernier est finalement celle où j'ai été le plus proche de la victoire (12,7% de différence avec le vainqueur) et le plus proche de rentrer dans les 10% (je n'en étais qu'à 6,6%). Chaussan que je pensais être ma meilleure performance, est l'épreuve où j'ai été le plus loin de rentrer dans le top 10%.
Après un week-end sans épreuve, je reprendrai samedi prochain lors de la grimpée d'Yzeron. J'ai tout de même un doute quand à ma participation, puisque je suis malade depuis une semaine et que ma santé tarde à s'améliorer.
dimanche 11 septembre 2016
CLM de Montgrimoux
Ce dimanche matin avait lieu la 4ème manche du challenge des contre-la-montre du Rhône, sur deux tours d'une boucle tracée entre les villes de Feillens et de Bagé-le-Châtel. Je n'avais jamais participé à cette épreuve, cette manche ayant intégré le challenge l'année dernière seulement. J'y partais donc un peu dans l'inconnu : un peu seulement, car les outils numériques m'ont permis de faire un tour virtuel du circuit, mais un tour virtuel ne donne pas tous les renseignements utiles pour bien aborder une course.
Arrivé sur place après une nuit délicate, je me suis préparé comme d'habitude. J'ai retrouvé Rémy et on est parti ensemble faire un tour de reconnaissance du circuit, gilet jaune sur le dos et en veillant bien à ne gêner personne. Ce tour a été riche en enseignements : le parcours était nettement moins plat que ce à quoi je m'attendais, certains virages n'étaient pas tout à fait comme je les avais imaginés, certains se passaient sur les prolongateurs et d'autres non ... il n'y a pas de débat possible, on ne peut pas préparer une épreuve uniquement depuis son canapé.
De retour à la voiture, je me suis mis sur le Home-Trainer pour compléter mon échauffement. J'ai perdu une dizaine de minutes à comprendre pourquoi il ne marchait pas : ma roue arrière effleurait à peine le rouleau, je pédalais donc dans le vide. J'ai fini par trouver la source du problème et l'ai corrigé : une partie s'était déboitée pendant le transport, la résistance n'était plus tout à fait à sa place. J'ai pu finir mon échauffement assez sereinement, même si ces 10 minutes perdues m'auraient été plus utiles en échauffement qualitatif qu'en réparateur d'électronique.
J'ai rejoint le départ quelques minutes avant l'heure prévue. Quand mon tour est venu, j'ai pu rigoler avec le speaker qui rappelait à chaque participant qu'il y avait 2 tours à effectuer, qu'il fallait rester toujours à droite de la route sauf dans la dernière ligne droite du deuxième tour où il fallait se serrer à gauche pour franchir la ligne d'arrivée. J'avais le dossard 138, ça devait être la 138ème fois qu'il répétait la même chose donc j'en ai rigolé avec lui ... je me suis re-concentré dans les dernière secondes, ai déclenché mon compteur lorsque le décompte des 5 dernières secondes a commencé et me suis élancé au top.
Arrivé sur place après une nuit délicate, je me suis préparé comme d'habitude. J'ai retrouvé Rémy et on est parti ensemble faire un tour de reconnaissance du circuit, gilet jaune sur le dos et en veillant bien à ne gêner personne. Ce tour a été riche en enseignements : le parcours était nettement moins plat que ce à quoi je m'attendais, certains virages n'étaient pas tout à fait comme je les avais imaginés, certains se passaient sur les prolongateurs et d'autres non ... il n'y a pas de débat possible, on ne peut pas préparer une épreuve uniquement depuis son canapé.
De retour à la voiture, je me suis mis sur le Home-Trainer pour compléter mon échauffement. J'ai perdu une dizaine de minutes à comprendre pourquoi il ne marchait pas : ma roue arrière effleurait à peine le rouleau, je pédalais donc dans le vide. J'ai fini par trouver la source du problème et l'ai corrigé : une partie s'était déboitée pendant le transport, la résistance n'était plus tout à fait à sa place. J'ai pu finir mon échauffement assez sereinement, même si ces 10 minutes perdues m'auraient été plus utiles en échauffement qualitatif qu'en réparateur d'électronique.
(photo prise par Raymond T)
J'ai rejoint le départ quelques minutes avant l'heure prévue. Quand mon tour est venu, j'ai pu rigoler avec le speaker qui rappelait à chaque participant qu'il y avait 2 tours à effectuer, qu'il fallait rester toujours à droite de la route sauf dans la dernière ligne droite du deuxième tour où il fallait se serrer à gauche pour franchir la ligne d'arrivée. J'avais le dossard 138, ça devait être la 138ème fois qu'il répétait la même chose donc j'en ai rigolé avec lui ... je me suis re-concentré dans les dernière secondes, ai déclenché mon compteur lorsque le décompte des 5 dernières secondes a commencé et me suis élancé au top.
samedi 10 septembre 2016
Grimpée de Chaussan
Ce samedi avait lieu la grimpée de Chaussan, organisée par le club de Francheville et qui constituait la 3ème manche du challenge des contre-la-montre du Rhône. J'avais déjà participé à cette épreuve en 2014, ce qui m'a permis de l'aborder cette année en connaissant mieux le terrain qu'il y a deux ans.
Cette semaine, mon entraîneur avait judicieusement placé des sorties de récupération et d'entretien : avec deux épreuves le week-end dernier et deux épreuves ce week-end, il était plus sage de ne pas ajouter de fatigue à l'entraînement et de conserver un maximum d'énergie pour les 4 épreuves. L'idée était bonne : Clémence étant tombée malade au cours de la semaine, pour ma part je n'ai eu que 24 heures de "moins bien", les microbes ayant pu s'insérer dans mon corps fragilisé ... mais pas trop fatigué donc capable de repousser rapidement l'envahisseur. J'abordais donc plutôt confiant cette épreuve.
L'échauffement, fait pendant la reconnaissance du parcours, m'a fait douter de moi. Les sensations n'étaient vraiment pas terribles, je commençais à douter de l'efficacité réelle de mes anticorps. Ca m'a amené à douter sur mon choix de matériel : j'avais opté pour le vélo classique, mais le parcours étant roulant je me suis demandé si le vélo de chrono n'était pas plus adapté. Idem concernant l'aéro, j'avais privilégié la ventilation plutôt que l'aérodynamisme ... mais les mauvaises sensations de l'échauffement m'ont semé le doute. De toute façon je n'avais pas pris l'autre vélo ni l'autre casque, je devais faire avec ce que j'avais. L'échauffement a été l'occasion de re-découvrir les paysages magnifiques qu'offrent cette montée, probablement la plus belle des épreuves du calendrier départemental en terme de paysage ... qu'il vaut mieux admirer à l'échauffement qu'en course.
J'ai rejoint de départ de manière classique, les concurrents avant moi se sont élancés les uns après les autres. Puis ce fut mon tour, avec le rituel classique. Au TOP, j'ai pris un bon départ. Les jambes tournaient avec une facilité déconcertante, la puissance sortait sans problème ... c'était l'euphorie. Les doutes, que j'avais déjà dissipés bien avant le départ, n'ont pas eu la possibilité de revenir dans de telles conditions. Après quelques minutes, j'ai freiné mes ardeurs et me suis rappelé que la grimpée durait plus de 30 minutes, qu'il fallait donc se ménager pour arriver en haut.
Je suis revenu sur le concurrent parti une minute avant moi au moment où trois camions se sont glissés entre lui et moi. La route étant plate et sinueuse, ils m'ont ralenti ... mais comme c'était sinueux ils ne pouvaient pas doubler le coureur sans prendre de risques. Je les ai doublés rapidement, profitant quelques secondes de l'aspiration pour passer de l'un à l'autre, et ai doublé le coureur devant ... avant que les camions ne me redoublent et disparaissent. Il n'y avait pas beaucoup de circulation, la route était plutôt paisible, c'est vraiment pas de chance d'être tombé sur un convoi de camions.
Cette semaine, mon entraîneur avait judicieusement placé des sorties de récupération et d'entretien : avec deux épreuves le week-end dernier et deux épreuves ce week-end, il était plus sage de ne pas ajouter de fatigue à l'entraînement et de conserver un maximum d'énergie pour les 4 épreuves. L'idée était bonne : Clémence étant tombée malade au cours de la semaine, pour ma part je n'ai eu que 24 heures de "moins bien", les microbes ayant pu s'insérer dans mon corps fragilisé ... mais pas trop fatigué donc capable de repousser rapidement l'envahisseur. J'abordais donc plutôt confiant cette épreuve.
L'échauffement, fait pendant la reconnaissance du parcours, m'a fait douter de moi. Les sensations n'étaient vraiment pas terribles, je commençais à douter de l'efficacité réelle de mes anticorps. Ca m'a amené à douter sur mon choix de matériel : j'avais opté pour le vélo classique, mais le parcours étant roulant je me suis demandé si le vélo de chrono n'était pas plus adapté. Idem concernant l'aéro, j'avais privilégié la ventilation plutôt que l'aérodynamisme ... mais les mauvaises sensations de l'échauffement m'ont semé le doute. De toute façon je n'avais pas pris l'autre vélo ni l'autre casque, je devais faire avec ce que j'avais. L'échauffement a été l'occasion de re-découvrir les paysages magnifiques qu'offrent cette montée, probablement la plus belle des épreuves du calendrier départemental en terme de paysage ... qu'il vaut mieux admirer à l'échauffement qu'en course.
J'ai rejoint de départ de manière classique, les concurrents avant moi se sont élancés les uns après les autres. Puis ce fut mon tour, avec le rituel classique. Au TOP, j'ai pris un bon départ. Les jambes tournaient avec une facilité déconcertante, la puissance sortait sans problème ... c'était l'euphorie. Les doutes, que j'avais déjà dissipés bien avant le départ, n'ont pas eu la possibilité de revenir dans de telles conditions. Après quelques minutes, j'ai freiné mes ardeurs et me suis rappelé que la grimpée durait plus de 30 minutes, qu'il fallait donc se ménager pour arriver en haut.
Je suis revenu sur le concurrent parti une minute avant moi au moment où trois camions se sont glissés entre lui et moi. La route étant plate et sinueuse, ils m'ont ralenti ... mais comme c'était sinueux ils ne pouvaient pas doubler le coureur sans prendre de risques. Je les ai doublés rapidement, profitant quelques secondes de l'aspiration pour passer de l'un à l'autre, et ai doublé le coureur devant ... avant que les camions ne me redoublent et disparaissent. Il n'y avait pas beaucoup de circulation, la route était plutôt paisible, c'est vraiment pas de chance d'être tombé sur un convoi de camions.
dimanche 4 septembre 2016
Chrono de Corbas
Ce dimanche avait lieu le traditionnel Chrono de Corbas, auquel j'ai participé pour la 4ème année consécutive. Depuis 4 ans mes chronomètres et classements étaient en chute libre : 26'51" en 2013 (66ème), 27'23" en 2014 (98ème) puis 28'36" en 2015 (132ème) ... j'y ai donc participé avec la ferme intention de relever la barre.
Le parcours de cette épreuve est probablement l'un de ceux que j'aime le moins (avec celui assez semblable de Saint bonnet de mure) : il est très plat, contient beaucoup de virages à angles-droits et de rond-points, ... bref, ce n'est pas l'idéal pour mes caractéristiques. Mais étant donné qu'il compte pour le challenge des contre-la-montre du Rhône et que je vise un bon classement dans ce trophée, ne pas y participer serait éliminatoire. Je sais que je vais y perdre des points sur mes concurrents, mais le but va être de limiter la casse au maximum et de tenter de profiter des deux grimpées à venir pour refaire mon retard.
Après la récupération du dossard, j'ai débuté mon rituel classique : préparer le vélo, faire un tour de circuit en reconnaissance (2 tours de circuit en course + 1 tour d'échauffement chaque année, je commence à le connaître par coeur !), revenir à la voiture, monter sur le Home-Trainer pour y finir mon échauffement avant l'heure du départ. J'ai été agréablement surpris par la réponse de mon corps : les efforts consentis la veille sur le chrono de Treffort ne semblaient pas avoir laissé de trace. Les jambes tournaient bien, le coeur était normal, c'était parfait pour me mettre en confiance.
Je me suis rendu au départ 7/8 minutes avant l'heure prévue. Comme ils avaient 5 minutes de retard, j'en ai profité pour tourner un peu, histoire de ne pas perdre le bénéfice de l'échauffement dans une longue attente sur place. Quelques accélérations permettent de garder le corps en alerte, il aurait été dommage de se priver.
Le parcours de cette épreuve est probablement l'un de ceux que j'aime le moins (avec celui assez semblable de Saint bonnet de mure) : il est très plat, contient beaucoup de virages à angles-droits et de rond-points, ... bref, ce n'est pas l'idéal pour mes caractéristiques. Mais étant donné qu'il compte pour le challenge des contre-la-montre du Rhône et que je vise un bon classement dans ce trophée, ne pas y participer serait éliminatoire. Je sais que je vais y perdre des points sur mes concurrents, mais le but va être de limiter la casse au maximum et de tenter de profiter des deux grimpées à venir pour refaire mon retard.
Après la récupération du dossard, j'ai débuté mon rituel classique : préparer le vélo, faire un tour de circuit en reconnaissance (2 tours de circuit en course + 1 tour d'échauffement chaque année, je commence à le connaître par coeur !), revenir à la voiture, monter sur le Home-Trainer pour y finir mon échauffement avant l'heure du départ. J'ai été agréablement surpris par la réponse de mon corps : les efforts consentis la veille sur le chrono de Treffort ne semblaient pas avoir laissé de trace. Les jambes tournaient bien, le coeur était normal, c'était parfait pour me mettre en confiance.
Je me suis rendu au départ 7/8 minutes avant l'heure prévue. Comme ils avaient 5 minutes de retard, j'en ai profité pour tourner un peu, histoire de ne pas perdre le bénéfice de l'échauffement dans une longue attente sur place. Quelques accélérations permettent de garder le corps en alerte, il aurait été dommage de se priver.
samedi 3 septembre 2016
CLM de Treffort
La deuxième épreuve de ma saison de chrono avait lieu ce samedi après-midi à Treffort, dans l'Ain. Si le parcours de la semaine dernière était plat comme la main, celui du jour était nettement plus vallonné : les faux-plats montants et les faux-plats descendants s'y enchainent pendant 9 kilomètres, à parcourir deux fois de suite avant de rejoindre l'arrivée placée en haut d'une petite bosse sur le côté du circuit.
Tout comme le chrono de Saint-Cyr dimanche dernier, il s'agissait de ma deuxième participation à cette épreuve, ma première participation datant (dans les 2 cas) de 2014. Leur ordre était inversé : le chrono de Treffort avait précédé celui de Saint-Cyr. Une semaine après mon premier contre-la-montre, je me suis présenté au départ avec un peu plus de confiance : les exercices de la semaine avaient été studieux, mon rendement sur le vélo de chrono s'améliorait progressivement ... et la météo, bien qu'encore un peu chaude, s'annonçait plus agréable.
Après avoir récupéré mon dossard, je me suis équipé afin d'aller m'échauffer en faisant un tour de reconnaissance du circuit. Je choisis généralement un départ dans les premiers, ce qui me permet de découvrir le circuit sur le vélo sans gêner de concurrents en pleine course contre le temps. Comme la semaine dernière, bien que la météo soit moins chaude, j'ai opté pour un équipement aéré lors de l'échauffement : l'équipement aéro est efficace en course, mais il évacue moins bien la chaleur corporelle. En plus du circuit, j'ai également eu le temps de reconnaitre la bosse d'arrivée, que je n'avais pas reconnue il y a deux ans et qui m'avait surpris. J'avais le temps de me la remettre en tête, il aurait été dommage de ne pas en profiter.
Tout comme le chrono de Saint-Cyr dimanche dernier, il s'agissait de ma deuxième participation à cette épreuve, ma première participation datant (dans les 2 cas) de 2014. Leur ordre était inversé : le chrono de Treffort avait précédé celui de Saint-Cyr. Une semaine après mon premier contre-la-montre, je me suis présenté au départ avec un peu plus de confiance : les exercices de la semaine avaient été studieux, mon rendement sur le vélo de chrono s'améliorait progressivement ... et la météo, bien qu'encore un peu chaude, s'annonçait plus agréable.
Après avoir récupéré mon dossard, je me suis équipé afin d'aller m'échauffer en faisant un tour de reconnaissance du circuit. Je choisis généralement un départ dans les premiers, ce qui me permet de découvrir le circuit sur le vélo sans gêner de concurrents en pleine course contre le temps. Comme la semaine dernière, bien que la météo soit moins chaude, j'ai opté pour un équipement aéré lors de l'échauffement : l'équipement aéro est efficace en course, mais il évacue moins bien la chaleur corporelle. En plus du circuit, j'ai également eu le temps de reconnaitre la bosse d'arrivée, que je n'avais pas reconnue il y a deux ans et qui m'avait surpris. J'avais le temps de me la remettre en tête, il aurait été dommage de ne pas en profiter.