Ce samedi matin, j'ai retrouvé Guillaume et Julien pour effectuer une sortie de 3h dans le Beaujolais. Guillaume, lui, avait déjà plus de 100 kilomètres au compteur lorsqu'on s'est retrouvé mais avait le sourire et se sentait prêt à se lancer à l'assaut des colines du coin.
En guise d'échauffement, j'ai eu le droit à une prise de relais à un rythme soutenu avec un cycliste sur un vélo de chrono, puis à une séance de Derny derrière un scooter. A 45km/h derrière un homme très corpulent, je n'étais pas plus mal qu'à 30km/h vent de face sans abri ... alors pour le même effort, bien qu'étant "à froid" dans les deux sens du terme (sans échauffement et par 4°), j'ai suivi le scooter comme mes deux camarades. Au bout de deux ou trois kilomètres un détail m'a frappé : le mec étant en petites sandales. Sans chaussettes. Je n'ose imaginer l'état de ses pieds, car à faible température et avec une vitesse élevée, je n'ose imaginer les engelures qu'il doit avoir. En tout cas, l'homme avait le sourire et a été sympa avec nous.
Une fois seuls, on a entamé notre menu du jour : Charnay en entrée (5km à 4,6%), le Saule d'Oingt (13km à 2,2%) en plat principal avant un désert en vaguelettes bien ondulées. Julien nous a semés dans chacune des montées, en nous donnant l'impression de moins forcer que nous. Il va faire mal lorsqu'il reprendra les courses ... à Saint-Romain de Popey, si nous nous y rendons, il risque bien de m'éjecter du peloton s'il entraîne la troupe à cette vitesse. Bon, de toute façon, qu'il soit présent ou non, mes valeurs de puissance actuelles vis à vis des valeurs qui m'avaient été nécessaires les années précédentes pour rester en fin de paquet me laissent penser que je vais rapidement me faire éjecter. Il me reste 15 jours pour m'améliorer.
On a donc enchaîné les ascensions, plus ou moins longues, plus ou moins pentues, ... mais toujours généreusement arrosées par le soleil. Il faisait vraiment très bon, la chaleur et la luminosité apportées par les rayons suffisaient à nous faire oublier qu'il ne faisait que 5° en altitude. On s'est régalé, autant du point de vue sportif que du point de vue visuel. Nous n'étions pas les seuls à profiter du soleil et du paysage, puisque nous avons croisé (ou doublé, ou été doublé par) une multitude de cyclistes. Certains étaient en VTT, d'autres avec des sacoches, avec ou sans casque, avec ou sans gants, vieux ou jeunes, hommes ou femmes ...
Après avoir serpenté dans les vignes du beaujolais, après avoir affuté nos mollets sur ce terrain escarpé pendant que les vignerons affutaient les lames de leurs sécateurs, nous avons mis le cap sur les quais de Saône pour rentrer chez nous. Julien a fait une grosse partie du travail en tête, je lui ai pris quelques relais appuyés, pendant que Guillaume passait le cap des 200 kilomètres sans broncher. Lui aussi est costaud, mais dans un autre registre : sur des épreuves d'endurance, il pourrait faire très mal ...
A quelques kilomètres de la fin, Guillaume a pris de plein fouet une grosse pierre qui était sur la piste cyclable. Il a eu de la chance de ne pas tomber, mais il a tout de même voilé ses deux roues, crevé sa roue avant et cassé sa selle. Ca m'a fait penser qu'il faut que je rappelle aux jeunes que j'encadre le mercredi qu'il est important de signaler les dangers aux autres membres du groupe. Cet incident aurait pu être évité si celui en tête avait signalé la grosse pierre. Les enfants que j'encadre, notamment les minimes qui découvrent la route après avoir fait leurs gammes sur le vélodrome, n'ont pas encore ce réflexe. Dans ce cas, ça n'a été que du matériel mais dans certains cas les blessures peuvent être plus importantes.
Je suis rentré chez moi avec un peu plus de 80 kilomètres en 3 heures et avec un peu plus de 1000m de dénivelé. Au niveau des sensations, je sens qu'il me reste encore du chemin à parcourir avant de retrouver mon meilleur niveau, mais je sens que je suis en progression. Enfin, la bonne nouvelle c'est que je n'ai pas eu de soucis avec le Di2, qui m'a accompagné jusqu'au bout sans me laisser tomber en cours de route.
Consultez notre parcours.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
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samedi 28 février 2015
vendredi 27 février 2015
Le retour du DI2
Ces derniers jours, j'ai multiplié les déplacements afin de trouver une solution au problème de DI2 que je rencontre depuis le début du mois de janvier. En milieu d'après-midi, j'ai récupéré ma monture avec de nouvelles pièces ... en espérant que celles qui ont été changées étaient celles qui posaient problème.
En fin d'après-midi, j'ai profité des 45 dernières minutes de luminosité du jour pour tester le nouveau montage. Si en temps normal j'évite au maximum les trous dans le goudron, plaques d'égouts et ralentisseurs, cette fois je me suis appliqué à passer dans chaque trou possible. Non, je n'ai pas cherché à revivre les vibrations des pavés auxquels je m'étais attaqué il y a un an sur les classiques flandriennes. J'ai cherché à reproduire ce qui provoquait les pannes : les vibrations (goudron granuleux) et les petits chocs (ralentisseurs, passages à niveaux, plaques d'égout).
La sortie n'a pas servi que pour tester mon matériel : j'en ai profité pour tester ma condition physique sur des efforts de différentes durées. Un test physique léger, j'étais loin de me pousser dans mes derniers retranchements, mais un test tout de même pour estimer grossièrement les progrès liés au stage en Espagne. Mes sensations étant totalement faussées, car ayant utilisé un vélo de 10,5kg en Espagne, en retrouvant mon vélo à 7,5kg j'ai ressenti une impression de facilité surréaliste. L'utilisation du capteur de puissance m'a permis de comparer mon ressenti avec des valeurs neutres sur ma performance physique.
Le test s'est bien déroulé : le Di2 n'a pas connu de panne. Quel bonheur d'avoir des vitesses qui passent en silence et tout en douceur. J'espère que le problème est définitivement résolu, un test plus long demain me permettra d'en avoir la confirmation.
Consultez mon parcours.
En fin d'après-midi, j'ai profité des 45 dernières minutes de luminosité du jour pour tester le nouveau montage. Si en temps normal j'évite au maximum les trous dans le goudron, plaques d'égouts et ralentisseurs, cette fois je me suis appliqué à passer dans chaque trou possible. Non, je n'ai pas cherché à revivre les vibrations des pavés auxquels je m'étais attaqué il y a un an sur les classiques flandriennes. J'ai cherché à reproduire ce qui provoquait les pannes : les vibrations (goudron granuleux) et les petits chocs (ralentisseurs, passages à niveaux, plaques d'égout).
La sortie n'a pas servi que pour tester mon matériel : j'en ai profité pour tester ma condition physique sur des efforts de différentes durées. Un test physique léger, j'étais loin de me pousser dans mes derniers retranchements, mais un test tout de même pour estimer grossièrement les progrès liés au stage en Espagne. Mes sensations étant totalement faussées, car ayant utilisé un vélo de 10,5kg en Espagne, en retrouvant mon vélo à 7,5kg j'ai ressenti une impression de facilité surréaliste. L'utilisation du capteur de puissance m'a permis de comparer mon ressenti avec des valeurs neutres sur ma performance physique.
Le test s'est bien déroulé : le Di2 n'a pas connu de panne. Quel bonheur d'avoir des vitesses qui passent en silence et tout en douceur. J'espère que le problème est définitivement résolu, un test plus long demain me permettra d'en avoir la confirmation.
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mercredi 25 février 2015
Sortie avec les minimes du LSE
Ce mercredi après-midi, j'ai encadré la sortie des minimes du Lyon Sprint Evolution. Les sorties avec les minimes étant trop faciles physiquement pour mon propre entraînement, j'ai commencé par rouler seul une demi-heure à un bon rythme avant de rejoindre Olivier à notre point de rendez-vous habituel. On a ensuite rejoint le point de rendez-vous du club.
Pour cette sortie, nous étions 4 accompagnateurs pour 11 enfants. Au vu des énormes différences de niveau, entre ceux qui ont beaucoup roulé pendant les vacances et ceux qui n'ont pas fait de sport, en passant par ceux qui ont fait une semaine de ski, la présence de 4 adultes était à peine suffisante : il y avait de gros écarts de niveau donc une multitude de petits groupes.
J'ai joué le rôle de "serre-file", ou de chien de berger : j'ai fermé la marche, guidant les dernières brebis pour les aider à ré-intégrer le troupeau ... sans en perdre en route. Au fil des kilomètres, les plus forts se détachaient et perdaient de plus en plus d'unité ... par le principe des vases communicants, plus le groupe devant s’amincissait, plus le groupe derrière gonflait.
Sur une crevaison, on s'est retrouvé à 4 : deux adultes et deux enfants. On a mis du temps à réparer, le pneu n'étant pas docile (ni à enlever, ni à remettre) et la chambre à air n'étant pas adaptée (une valve courte au lieu d'une valve longue). On est retourné au point de rendez-vous prévu, on a vu personne, on a emprunté le chemin du retour. L'autre partie du groupe est arrivé au vélodrome 3 minutes après nous.
Après le débriefing traditionnel, j'ai regagné rapidement mon domicile : entre le départ à 13 heures et le retour à 17 heures, la température a baissé de plus de 3° lorsque le ciel s'est couvert. Je n'avais pas prévu ce rafraichissement, ma tenue était parfaitement adaptée pour rouler par 10° mais l'était moins par 7° et je commençais à prendre froid. Je n'ai donc pas allongé ma sortie comme j'avais initialement prévu de le faire.
Consultez notre parcours.
Pour cette sortie, nous étions 4 accompagnateurs pour 11 enfants. Au vu des énormes différences de niveau, entre ceux qui ont beaucoup roulé pendant les vacances et ceux qui n'ont pas fait de sport, en passant par ceux qui ont fait une semaine de ski, la présence de 4 adultes était à peine suffisante : il y avait de gros écarts de niveau donc une multitude de petits groupes.
J'ai joué le rôle de "serre-file", ou de chien de berger : j'ai fermé la marche, guidant les dernières brebis pour les aider à ré-intégrer le troupeau ... sans en perdre en route. Au fil des kilomètres, les plus forts se détachaient et perdaient de plus en plus d'unité ... par le principe des vases communicants, plus le groupe devant s’amincissait, plus le groupe derrière gonflait.
Sur une crevaison, on s'est retrouvé à 4 : deux adultes et deux enfants. On a mis du temps à réparer, le pneu n'étant pas docile (ni à enlever, ni à remettre) et la chambre à air n'étant pas adaptée (une valve courte au lieu d'une valve longue). On est retourné au point de rendez-vous prévu, on a vu personne, on a emprunté le chemin du retour. L'autre partie du groupe est arrivé au vélodrome 3 minutes après nous.
Après le débriefing traditionnel, j'ai regagné rapidement mon domicile : entre le départ à 13 heures et le retour à 17 heures, la température a baissé de plus de 3° lorsque le ciel s'est couvert. Je n'avais pas prévu ce rafraichissement, ma tenue était parfaitement adaptée pour rouler par 10° mais l'était moins par 7° et je commençais à prendre froid. Je n'ai donc pas allongé ma sortie comme j'avais initialement prévu de le faire.
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mardi 24 février 2015
Du gainage, encore et toujours
En ce début d'année 2015, je teste une nouvelle approche dans ma préparation physique : effectuer du gainage. J'avoue qu'en 10 ans de pratique, le gainage ne m'a jamais trop intéressé, que j'en ai fait légèrement mais sans jamais trop insister dessus.
Depuis la fin du mois d'octobre, en 4 mois je pense avoir effectué plus de séances qu'en 10 années cumulées. Il faut dire que j'ai inclus cet exercice qu'après 4 ou 5 ans de pratique, suite à des problèmes réguliers de légères douleurs au dos. En pleine course, il m'arrivait parfois d'être obligé de me relever et de devoir laisser filer le peloton : j'avais besoin de me redresser pour soulager mon dos. Le gainage m'a permis de me renforcer et depuis que j'inclus des exercices réguliers en période hivernale et quelques rappels en cours d'année, ce problème a disparu.
Depuis octobre, je cherche à me renforcer encore plus. J'inclus désormais 3 séances par semaine, d'environ 20 minutes chacune, dans mon planning d'actions récurrentes. Ce planning inclut depuis plusieurs années une séance d'étirements chaque dimanche soir : l'envoi d'un SMS me permet de me rappeler de cette séance, ce qui me permet de faire au moins une séance par semaine (ou trois dans le cas du gainage).
Si je cherche à me renforcer, c'est parce que je pense que le gainage du haut de mon corps limite ma pratique. J'ai tendance à beaucoup me déhancher et à bouger les épaules quand je pédale. En ayant un meilleur socle musculaire sur le haut du corps, j'espère limiter ces mouvements parasites qui consomment de l'énergie inutilement dans ce mouvement de balancier au lieu d'utiliser cette énergie pour rouler plus vite (ou plus longtemps).
Je tirerai un bilan à la fin de l'année pour savoir si cette initiative était bonne ou ne m'a rien apporté. Il me faudra plusieurs mois de recul pour décider si je reconduis cette pratique en 2016, si je la renforce ou si je l'allège. Affaire à suivre.
Depuis la fin du mois d'octobre, en 4 mois je pense avoir effectué plus de séances qu'en 10 années cumulées. Il faut dire que j'ai inclus cet exercice qu'après 4 ou 5 ans de pratique, suite à des problèmes réguliers de légères douleurs au dos. En pleine course, il m'arrivait parfois d'être obligé de me relever et de devoir laisser filer le peloton : j'avais besoin de me redresser pour soulager mon dos. Le gainage m'a permis de me renforcer et depuis que j'inclus des exercices réguliers en période hivernale et quelques rappels en cours d'année, ce problème a disparu.
Depuis octobre, je cherche à me renforcer encore plus. J'inclus désormais 3 séances par semaine, d'environ 20 minutes chacune, dans mon planning d'actions récurrentes. Ce planning inclut depuis plusieurs années une séance d'étirements chaque dimanche soir : l'envoi d'un SMS me permet de me rappeler de cette séance, ce qui me permet de faire au moins une séance par semaine (ou trois dans le cas du gainage).
Si je cherche à me renforcer, c'est parce que je pense que le gainage du haut de mon corps limite ma pratique. J'ai tendance à beaucoup me déhancher et à bouger les épaules quand je pédale. En ayant un meilleur socle musculaire sur le haut du corps, j'espère limiter ces mouvements parasites qui consomment de l'énergie inutilement dans ce mouvement de balancier au lieu d'utiliser cette énergie pour rouler plus vite (ou plus longtemps).
Je tirerai un bilan à la fin de l'année pour savoir si cette initiative était bonne ou ne m'a rien apporté. Il me faudra plusieurs mois de recul pour décider si je reconduis cette pratique en 2016, si je la renforce ou si je l'allège. Affaire à suivre.
vendredi 20 février 2015
Stage en Espagne, jour 5
Au cinquième et dernier jour de stage, nous avons effectué une courte sortie matinale, avant de charger nos sacs et de prendre la route du retour. La sortie devant durer entre 1h30 et 2 heures, j'ai tracé un parcours permettant de faire des boucles : on pouvait les couper ou les allonger à volonté afin d'atteindre l'objectif fixé.
Le parcours, comme toujours ici, a été escarpé. On a commencé par une toute petite bosse, continué par une bosse moins ridicule, avant d'attaquer une montée de 8 kilomètres à 3%. Je savais qu'en haut, les 800 derniers mètres étaient favorables pour que je puisse lancer un beau sprint ... je me suis accroché dans les roues toute la montée avec cet objectif en tête : lancer le sprint au sommet. J'ai lâché prise à 600m du replat final, mais mes compagnons de route m'ont attendu ce qui m'a quand même permis de lancer ce sprint tant attendu.
Une fois en bas, on a emprunté de nouvelles petites bosses, courtes mais pentues. On a longé une dernière fois la mer avant d'entamer le retour vers l'hôtel. J'ai lancé le traditionnel sprint de fin de sortie à la perfection, je termine donc ma semaine sur une excellente note. Mes 5 compagnons de stage semblent eux aussi particulièrement en jambes, ce stage nous aura à tous fait beaucoup de bien et parfaitement préparés pour les premières courses de la saison.
Avec 486 kilomètres parcourus, 18 heures et 20 minutes de selle ayant permis de gravir 6346 mètres, ce stage aura atteint son objectif : me remettre en forme. Le handicap du vélo de cyclocross m'aura forcé à une débauche d'énergie supplémentaire, qui devrait me permettre de retrouver un bon niveau quand j'aurai récupéré physiquement des efforts fournis.
Consultez notre parcours
Le parcours, comme toujours ici, a été escarpé. On a commencé par une toute petite bosse, continué par une bosse moins ridicule, avant d'attaquer une montée de 8 kilomètres à 3%. Je savais qu'en haut, les 800 derniers mètres étaient favorables pour que je puisse lancer un beau sprint ... je me suis accroché dans les roues toute la montée avec cet objectif en tête : lancer le sprint au sommet. J'ai lâché prise à 600m du replat final, mais mes compagnons de route m'ont attendu ce qui m'a quand même permis de lancer ce sprint tant attendu.
Une fois en bas, on a emprunté de nouvelles petites bosses, courtes mais pentues. On a longé une dernière fois la mer avant d'entamer le retour vers l'hôtel. J'ai lancé le traditionnel sprint de fin de sortie à la perfection, je termine donc ma semaine sur une excellente note. Mes 5 compagnons de stage semblent eux aussi particulièrement en jambes, ce stage nous aura à tous fait beaucoup de bien et parfaitement préparés pour les premières courses de la saison.
Avec 486 kilomètres parcourus, 18 heures et 20 minutes de selle ayant permis de gravir 6346 mètres, ce stage aura atteint son objectif : me remettre en forme. Le handicap du vélo de cyclocross m'aura forcé à une débauche d'énergie supplémentaire, qui devrait me permettre de retrouver un bon niveau quand j'aurai récupéré physiquement des efforts fournis.
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jeudi 19 février 2015
Stage en Espagne, jour 4
Au 4ème jour de stage, après avoir effectué 4 heures le 2ème jour puis 5 heures le 3ème jour (en 2 sorties sur la journée), nous avons effectué une sortie de 6 heures.
La journée a débuté par la route escarpée en bord de mer. 40km de route vallonnée, offrant un superbe panorama ... mais un panorama exigeant physiquement. Entre Sant Feuilu de Guixols et Lloret de Mar, en passant par Tossa de Mar, la route ne fait que monter et descendre. Au bout d'une heure, j'étais déjà en train de faire l'accordéon à l'arrière du groupe, étant légèrement décroché sur chaque ascension et revenant dans le groupe à la faveur de chaque descente. On y a croisé plusieurs groupes, dont l'équipe professionnelle CCC en gros comité, qui ne semblait pas être la pour faire du tourisme au vu de leur allure.
La journée a débuté par la route escarpée en bord de mer. 40km de route vallonnée, offrant un superbe panorama ... mais un panorama exigeant physiquement. Entre Sant Feuilu de Guixols et Lloret de Mar, en passant par Tossa de Mar, la route ne fait que monter et descendre. Au bout d'une heure, j'étais déjà en train de faire l'accordéon à l'arrière du groupe, étant légèrement décroché sur chaque ascension et revenant dans le groupe à la faveur de chaque descente. On y a croisé plusieurs groupes, dont l'équipe professionnelle CCC en gros comité, qui ne semblait pas être la pour faire du tourisme au vu de leur allure.
mercredi 18 février 2015
Stage en Espagne, jour 3
Au troisième jour de stage, notre réveil a sonné en même temps que celui du soleil. Après notre série de flexion, pour déterminer notre indice de récupération, un petit tour sur le balcon avant le petit-déjeuner nous a permis d'observer le calme du moment, quand la ville est encore endormie. Mon indice de récupération étant de 4, il semblerait que j'ai bien récupéré.
Le programme du jour était composé de deux sorties. Une première le matin de 3 heures, puis une seconde l'après-midi de deux heures. On a effectué une boucle vers le nord le matin, en reprenant à l'envers la fin du parcours d'hier. Sous un grand ciel bleu, le paysage était agréable à regarder. On voyait même les Pyrénées enneigées au loin, probablement dans la région d'Andorre. C'était vraiment sympa.
La thématique de la sortie était le travail au seuil ainsi que le travail de contre-la-montre par équipe. On a réalisé des exercices de 3 contre 3. J'avoue ne pas servi à grand chose à mon trinome, qui s'est (presque) entièrement débrouillé sans moi vu que j'ai été largué très rapidement à chaque fois. J'ai ensuite travaillé la prise de relais avec moi-même, ce qui est moins efficace.
Le programme du jour était composé de deux sorties. Une première le matin de 3 heures, puis une seconde l'après-midi de deux heures. On a effectué une boucle vers le nord le matin, en reprenant à l'envers la fin du parcours d'hier. Sous un grand ciel bleu, le paysage était agréable à regarder. On voyait même les Pyrénées enneigées au loin, probablement dans la région d'Andorre. C'était vraiment sympa.
La thématique de la sortie était le travail au seuil ainsi que le travail de contre-la-montre par équipe. On a réalisé des exercices de 3 contre 3. J'avoue ne pas servi à grand chose à mon trinome, qui s'est (presque) entièrement débrouillé sans moi vu que j'ai été largué très rapidement à chaque fois. J'ai ensuite travaillé la prise de relais avec moi-même, ce qui est moins efficace.
mardi 17 février 2015
Stage en Espagne, jour 2
Ce matin, dès 7h30, tout le groupe a été réuni dès le saut du lit pour un test de Ruffier Dickson destiné à mesurer notre récupération des efforts de la veille. Chaque matin du stage, avant le petit déjeuner, notre journée commencera par une série de 30 flexions et plusieurs mesures de notre pouls.
Après le petit déjeuner, on est parti rouler. Notre programme prévoyait une sortie de 4 heures, qu'on a respecté à la lettre : je suis rentré après avoir pédalé 3h58. Mes collègues ont fait un tour entre deux ronds-points afin d'obtenir les 4 heures requises, mais pour ma part j'avais déjà suffisamment mal aux jambes donc j'ai échappé aux 2 minutes supplémentaires. Il faut dire qu'avec mon vélo de 10,5kg à hisser sur chacun des cols du parcours, sur les 1400m de dénivelé, j'avais largement atteint mon quota de calories à dépenser sur la sortie du jour.
Le parcours du jour, je l'avais déjà effectué l'année dernière à la même date. Les champs et les arbres étaient en fleurs alors que cette année, les bourgeons n'étaient pas encore visibles. Je ne sais pas si tout était en avance l'année dernière ou si c'est cette année que la végétation est en retard, mais la différence est assez flagrante. De même, l'année dernière nous avions bénéficié d'un grand soleil alors qu'aujourd'hui les nuages dominaient et nous ont même envoyé quelques gouttes de pluie sur le casque, mais rien de bien méchant.
Dans la montée du sanctuaire des anges, Santuari Els Àngels en version locale, on a retrouvé les principales agences organisant des stages dans la région. On a commencé par rejoindre un groupe de 53douze quelques kilomètres avant le pied, puis en cours d'ascension on a rencontré des cyclistes issus du groupe de DSO qui étaient encadrés par Olivier Dulaurent (originaire de la région lyonnaise, que j'avais rencontré la première fois lors de la reconnaissance de Bordeaux-Paris et que j'avais également retrouvé lors de l'étape du Tour se terminant à l'Alpe d'Huez). Au sommet de l'ascension, longue de 11 kilomètres, chacune de ces deux agences avait positionné son véhicule d'un côté de la route. C'était amusant de voir les deux agences face à face, au même endroit le même jour. On est passé au milieu de tout ça, sans étiquette ni affiliation ... ni véhicule d'assistance.
Au cours de la sortie, différents exercices étaient au programme. On a notamment fait des exercices de force en étant assis, d'autres en étant en danseuse. Pour ma part, j'ai également effectué du travail au seuil : pour pouvoir suivre mes acolytes dans les montées, ou en prenant mes relais avec ce gros vent de face, il a fallu que je m'emploie à chaque fois.
Consultez notre parcours.
Après le petit déjeuner, on est parti rouler. Notre programme prévoyait une sortie de 4 heures, qu'on a respecté à la lettre : je suis rentré après avoir pédalé 3h58. Mes collègues ont fait un tour entre deux ronds-points afin d'obtenir les 4 heures requises, mais pour ma part j'avais déjà suffisamment mal aux jambes donc j'ai échappé aux 2 minutes supplémentaires. Il faut dire qu'avec mon vélo de 10,5kg à hisser sur chacun des cols du parcours, sur les 1400m de dénivelé, j'avais largement atteint mon quota de calories à dépenser sur la sortie du jour.
Le parcours du jour, je l'avais déjà effectué l'année dernière à la même date. Les champs et les arbres étaient en fleurs alors que cette année, les bourgeons n'étaient pas encore visibles. Je ne sais pas si tout était en avance l'année dernière ou si c'est cette année que la végétation est en retard, mais la différence est assez flagrante. De même, l'année dernière nous avions bénéficié d'un grand soleil alors qu'aujourd'hui les nuages dominaient et nous ont même envoyé quelques gouttes de pluie sur le casque, mais rien de bien méchant.
Dans la montée du sanctuaire des anges, Santuari Els Àngels en version locale, on a retrouvé les principales agences organisant des stages dans la région. On a commencé par rejoindre un groupe de 53douze quelques kilomètres avant le pied, puis en cours d'ascension on a rencontré des cyclistes issus du groupe de DSO qui étaient encadrés par Olivier Dulaurent (originaire de la région lyonnaise, que j'avais rencontré la première fois lors de la reconnaissance de Bordeaux-Paris et que j'avais également retrouvé lors de l'étape du Tour se terminant à l'Alpe d'Huez). Au sommet de l'ascension, longue de 11 kilomètres, chacune de ces deux agences avait positionné son véhicule d'un côté de la route. C'était amusant de voir les deux agences face à face, au même endroit le même jour. On est passé au milieu de tout ça, sans étiquette ni affiliation ... ni véhicule d'assistance.
Au cours de la sortie, différents exercices étaient au programme. On a notamment fait des exercices de force en étant assis, d'autres en étant en danseuse. Pour ma part, j'ai également effectué du travail au seuil : pour pouvoir suivre mes acolytes dans les montées, ou en prenant mes relais avec ce gros vent de face, il a fallu que je m'emploie à chaque fois.
Consultez notre parcours.
lundi 16 février 2015
Stage en Espagne, jour 1
J'ai rejoint l'Espagne en cours d'après-midi, pour un micro-stage en compagnie de 5 autres coureurs du Lyon Sprint Evolution. Mon vélo habituel, celui équipé d'un groupe Di2 qui refuse de fonctionner après quelques soubresauts de mon destrier sur le bitume, étant hors service je m'y suis rendu avec mon vélo de cyclocross équipé de pneus de route.
Nous avons roulé une heure et demi, sur un parcours typique de la région de Gérone : bosselé modérément, mais bosselé assurément. Si le relief est escarpé, la proximité du bord de mer offre de superbes paysages : les collines s'enfoncent dans la mer, à l'heure du coucher de soleil c'est splendide. Avec mes 10,5kg j'avais un handicap de 30% par rapport à mes compagnons de route, mais ça ne m'a pas empêché de prendre ma part de relais. Dans les descentes j'ai été prudent : avec des freins à disques, l'adhérence des pneus lors du freinage est différente et on sent que le dérapage peut survenir plus rapidement si on est pas pleinement concentré. L'utilisation de freins à disque sur route, ce n'est pas pour tout de suite dans mon cas.
En fin de parcours, j'ai retrouvé un de mes vieux automatismes : j'ai lancé un long sprint pour mes compagnons. J'ai effectué ce travail de lanceur plusieurs années, je ne l'ai plus fait depuis longtemps mais c'est comme si je l'avais fait toute ma vie. Augmenter petit à petit la vitesse tout au long du dernier kilomètre de manière à produire mon effort maximal à une centaine de mètres du panneau repéré à l'avance ... de toute manière, avec mon braquet de cyclocross de 46x12, je n'avais aucune chance de faire bonne figure au sprint. Autant que je mette à profit cet inconvénient pour me transformer en lanceur de luxe pour les autres.
Consultez notre parcours.
Nous avons roulé une heure et demi, sur un parcours typique de la région de Gérone : bosselé modérément, mais bosselé assurément. Si le relief est escarpé, la proximité du bord de mer offre de superbes paysages : les collines s'enfoncent dans la mer, à l'heure du coucher de soleil c'est splendide. Avec mes 10,5kg j'avais un handicap de 30% par rapport à mes compagnons de route, mais ça ne m'a pas empêché de prendre ma part de relais. Dans les descentes j'ai été prudent : avec des freins à disques, l'adhérence des pneus lors du freinage est différente et on sent que le dérapage peut survenir plus rapidement si on est pas pleinement concentré. L'utilisation de freins à disque sur route, ce n'est pas pour tout de suite dans mon cas.
En fin de parcours, j'ai retrouvé un de mes vieux automatismes : j'ai lancé un long sprint pour mes compagnons. J'ai effectué ce travail de lanceur plusieurs années, je ne l'ai plus fait depuis longtemps mais c'est comme si je l'avais fait toute ma vie. Augmenter petit à petit la vitesse tout au long du dernier kilomètre de manière à produire mon effort maximal à une centaine de mètres du panneau repéré à l'avance ... de toute manière, avec mon braquet de cyclocross de 46x12, je n'avais aucune chance de faire bonne figure au sprint. Autant que je mette à profit cet inconvénient pour me transformer en lanceur de luxe pour les autres.
Consultez notre parcours.
vendredi 13 février 2015
Sortie venteuse, sortie heureuse ?
Ce vendredi en fin d'après-midi, je suis allé rouler en compagnie de Julien et du vent. Si le vent du sud est présent depuis plusieurs jours (voir plusieurs semaines, si on l'associe à son frère venu du nord), Julien lui était de retour après plusieurs semaines d'absence. Une erreur d’inattention avec une disqueuse l'aura écarté un petit moment de son vélo.
On a commencé notre sortie en remontant les quais de Saône en profitant du vent dans le dos. Les jambes tournaient toutes seules, la vitesse était facile à élever sans faire trop d'efforts. Cette règle s'est inversée quand on a emprunté les routes du réseau secondaire pour revenir sur nos pas : malgré une grosse débauche d'énergie, à lutter face au vent, la vitesse ne décollait pas vraiment. La lutte est inégale dans ce genre de cas : on a beau se battre avec tout son coeur, toute sa volonté et tout son courage, le vent ne se lasse jamais.
S'il est impossible de gagner face au vent en utilisant sa force, on peut ruser pour éviter la confrontation. Une parfaite connaissance du terrain, des haies, des habitations et de tout ce qui offre un abri face à Eole, permet d'éviter de lutter face à un adversaire imbattable. Évidemment, on est obligé d'affronter cet adversaire par moments, on ne peut pas échapper totalement au combat, mais chaque abri est bon à prendre.
On est rentré après une bonne heure de selle. L'allongement des jours nous a permis de rentrer en profitant encore d'une bonne luminosité à 17h45, alors qu'il y a un mois on aurait du rentrer beaucoup plus tôt (ou s'équiper de gilets fluos et de petites lampes). La température de 11° et la circulation peu importante sur les routes empruntées nous a permis de passer un agréable moment sur le vélo.
Consultez notre parcours.
On a commencé notre sortie en remontant les quais de Saône en profitant du vent dans le dos. Les jambes tournaient toutes seules, la vitesse était facile à élever sans faire trop d'efforts. Cette règle s'est inversée quand on a emprunté les routes du réseau secondaire pour revenir sur nos pas : malgré une grosse débauche d'énergie, à lutter face au vent, la vitesse ne décollait pas vraiment. La lutte est inégale dans ce genre de cas : on a beau se battre avec tout son coeur, toute sa volonté et tout son courage, le vent ne se lasse jamais.
S'il est impossible de gagner face au vent en utilisant sa force, on peut ruser pour éviter la confrontation. Une parfaite connaissance du terrain, des haies, des habitations et de tout ce qui offre un abri face à Eole, permet d'éviter de lutter face à un adversaire imbattable. Évidemment, on est obligé d'affronter cet adversaire par moments, on ne peut pas échapper totalement au combat, mais chaque abri est bon à prendre.
On est rentré après une bonne heure de selle. L'allongement des jours nous a permis de rentrer en profitant encore d'une bonne luminosité à 17h45, alors qu'il y a un mois on aurait du rentrer beaucoup plus tôt (ou s'équiper de gilets fluos et de petites lampes). La température de 11° et la circulation peu importante sur les routes empruntées nous a permis de passer un agréable moment sur le vélo.
Consultez notre parcours.
jeudi 12 février 2015
Petits sprints entre amis
Cet après-midi, j'avais rendez-vous avec Olivier et Hugo pour un entraînement consacré aux sprints. La météo était à nouveau favorable : 11° au thermomètre, un ciel bleu qui s'est progressivement voilé et un léger vent venant du sud.
J'ai commencé par rejoindre Olivier en bas de chez lui. Après un loupé sur le lieu de rendez-vous, il a fallu cravacher fort pour rejoindre Hugo "pas trop en retard". Une fois notre trio réuni, on a entamé notre séance : 6 sprints, 3 en vélocité et 3 en force. Pour ma part, le Di2 a décidé de faire grève de nouveau, j'ai été contraint d'effectuer 6 sprints en vélocité.
Ces pannes récurrentes depuis le premier problème me laissent perplexe sur les groupes électriques. Quand ça marche, c'est un régal à utiliser ... quand ça se met à déconner, trouver le composant qui pose problème est un vrai casse-tête. C'est d'autant plus vrai que l'outil de diagnostic de Shimano dit que tout va bien, et que le problème intervient par intermittence, que le système remarche sans que j'y touche et qu'il déconne en cours de sortie sans explication.
En fin de sortie, on a grimpé la montée Castellane. 900m à 6,2%, en étant coincé sur le 39x15, ça va au début mais ça va moins bien sur la fin. A 45 tours par minutes, j'avais l'impression de conduire ma voiture en 5ème pour rouler à 50km/h ... le moteur toussote et semble mécontent de la situation. J'ai quitté mes compères en haut de la montée pour rentrer chez moi.
J'ai ainsi fait une sortie de 2 heures, avec une intensité plus grande que mes sorties précédentes. Ma dernière sortie avec un niveau d'intensité supérieure à celle-ci date du 8 janvier. Une éternité à l'échelle d'une saison. En revanche, c'est bon signe car les douleurs que j'avais début janvier ont disparu. La coupure que j'ai effectué en janvier a donc été bénéfique.
Consultez notre parcours.
J'ai commencé par rejoindre Olivier en bas de chez lui. Après un loupé sur le lieu de rendez-vous, il a fallu cravacher fort pour rejoindre Hugo "pas trop en retard". Une fois notre trio réuni, on a entamé notre séance : 6 sprints, 3 en vélocité et 3 en force. Pour ma part, le Di2 a décidé de faire grève de nouveau, j'ai été contraint d'effectuer 6 sprints en vélocité.
Ces pannes récurrentes depuis le premier problème me laissent perplexe sur les groupes électriques. Quand ça marche, c'est un régal à utiliser ... quand ça se met à déconner, trouver le composant qui pose problème est un vrai casse-tête. C'est d'autant plus vrai que l'outil de diagnostic de Shimano dit que tout va bien, et que le problème intervient par intermittence, que le système remarche sans que j'y touche et qu'il déconne en cours de sortie sans explication.
En fin de sortie, on a grimpé la montée Castellane. 900m à 6,2%, en étant coincé sur le 39x15, ça va au début mais ça va moins bien sur la fin. A 45 tours par minutes, j'avais l'impression de conduire ma voiture en 5ème pour rouler à 50km/h ... le moteur toussote et semble mécontent de la situation. J'ai quitté mes compères en haut de la montée pour rentrer chez moi.
J'ai ainsi fait une sortie de 2 heures, avec une intensité plus grande que mes sorties précédentes. Ma dernière sortie avec un niveau d'intensité supérieure à celle-ci date du 8 janvier. Une éternité à l'échelle d'une saison. En revanche, c'est bon signe car les douleurs que j'avais début janvier ont disparu. La coupure que j'ai effectué en janvier a donc été bénéfique.
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mercredi 11 février 2015
Sortie avec quelques minimes et benjamins
Malgré les vacances scolaires, quelques minimes et benjamins étaient conviés à un entraînement en ce mercredi après-midi ensoleillé. 3 enfants ont répondu à l'appel, ils ont été encadrés par 4 adultes. Pour me rendre sur place, j'ai emprunté mon itinéraire habituel à un détail près : Olivier n'était pas convié à cette sortie, j'ai rejoint directement le vélodrome de la Tête d'Or sans passer le prendre. En raison de vacances, l'itinéraire étaient nettement moins emprunté par les voitures, je me suis demandé si j'y passais bien à la même heure que d'habitude.
Après avoir retrouvé le reste du groupe, on a réalisé un échauffement pour rejoindre le parc de Miribel via la piste cyclable. Une fois dans le parc, on a emprunté une route fermée à la circulation pour y pratiquer une série de départs arrêtés. Ces départs arrêtés ont été effectués par binôme, avec un niveau homogène : chaque sprint de 60m a été assez serré. J'ai perdu d'un cheveu mon premier duel et remporté le second d'un cheveu. En dehors de ces deux départs arrêtés, des exercices de prise de relais puis de réponse aux attaques d'autres coureurs ont été mis en place. Au soleil et avec une simple bise, c'était agréable de pédaler.
On est rentré au vélodrome par la même piste cyclable. Le débriefing en fin de sortie a montré que les enfants avaient apprécié cette sortie : Guy (qui organisait la séance) a réussi à leur proposer une sortie mêlant ludique et physique, ce qui permet de voir le vélo davantage comme un jeu que comme une contrainte. En discutant avec les autres adultes qui encadraient cette sortie, on a pu constater le bond fait par l'entraînement ces 10 dernières années : autrefois, l'entraînement se basait essentiellement sur le fait de faire beaucoup de kilomètres, le plus rapidement possible. Désormais, à partir de 13/14 ans, les entraînements spécifiques dominent et les séance sont organisées autrement que "rouler vite et longtemps".
A la fin du debriefing, j'ai retrouvé Olivier. On est rentré ensemble, je l'ai raccompagné puis j'ai prolongé ma sortie pour atteindre les 3 heures d'effort. J'ai profité de la dernière demi-heure pour me tester à deux reprises, afin de voir comment réagissait mon corps sur des efforts soutenus après 2h30 sans réelle difficulté. Le résultat n'est pas très probant et me montre que je suis très loin d'être au niveau nécessaire pour pouvoir courir dans 10 jours. Ce n'est pas inquiétant, d'une part car mes entraînements actuels ne sont pas axés vers une reprise à cette date, et d'autre part car ça ne m'empêche absolument pas de prendre du plaisir quand je roule sur mon vélo. Je vais quand même passer à l'étape suivante de ma préparation : rouler plus souvent, avec une intensité légèrement plus forte dans le but de reprendre la saison début mars.
Consultez notre parcours.
Après avoir retrouvé le reste du groupe, on a réalisé un échauffement pour rejoindre le parc de Miribel via la piste cyclable. Une fois dans le parc, on a emprunté une route fermée à la circulation pour y pratiquer une série de départs arrêtés. Ces départs arrêtés ont été effectués par binôme, avec un niveau homogène : chaque sprint de 60m a été assez serré. J'ai perdu d'un cheveu mon premier duel et remporté le second d'un cheveu. En dehors de ces deux départs arrêtés, des exercices de prise de relais puis de réponse aux attaques d'autres coureurs ont été mis en place. Au soleil et avec une simple bise, c'était agréable de pédaler.
On est rentré au vélodrome par la même piste cyclable. Le débriefing en fin de sortie a montré que les enfants avaient apprécié cette sortie : Guy (qui organisait la séance) a réussi à leur proposer une sortie mêlant ludique et physique, ce qui permet de voir le vélo davantage comme un jeu que comme une contrainte. En discutant avec les autres adultes qui encadraient cette sortie, on a pu constater le bond fait par l'entraînement ces 10 dernières années : autrefois, l'entraînement se basait essentiellement sur le fait de faire beaucoup de kilomètres, le plus rapidement possible. Désormais, à partir de 13/14 ans, les entraînements spécifiques dominent et les séance sont organisées autrement que "rouler vite et longtemps".
A la fin du debriefing, j'ai retrouvé Olivier. On est rentré ensemble, je l'ai raccompagné puis j'ai prolongé ma sortie pour atteindre les 3 heures d'effort. J'ai profité de la dernière demi-heure pour me tester à deux reprises, afin de voir comment réagissait mon corps sur des efforts soutenus après 2h30 sans réelle difficulté. Le résultat n'est pas très probant et me montre que je suis très loin d'être au niveau nécessaire pour pouvoir courir dans 10 jours. Ce n'est pas inquiétant, d'une part car mes entraînements actuels ne sont pas axés vers une reprise à cette date, et d'autre part car ça ne m'empêche absolument pas de prendre du plaisir quand je roule sur mon vélo. Je vais quand même passer à l'étape suivante de ma préparation : rouler plus souvent, avec une intensité légèrement plus forte dans le but de reprendre la saison début mars.
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mardi 10 février 2015
Inscription aux épreuves de la FSGT du Rhône pour les coureurs extérieurs
ATTENTION : à partir de cette année, si vous souhaitez participer aux épreuves organisées par la FSGT du Rhône et que vous n'êtes pas affilié auprès de ce comité, vous devez remplir un formulaire de demande d'autorisation. Si vous êtes affilié à la FSGT dans un autre département, ou si vous êtes affilié à une autre fédération (FFC, Ufolep, FFTri), pensez à remplir le document au moins une semaine à l'avance.
C'est une demande à faire une seule fois : une fois que vous avez demandé à participer aux épreuves de la FSGT du Rhône, vous pouvez en faire autant que vous voulez pour l'année en cours. Si vous voulez courir à Vénissieux le 22 février ou à Rancé le 28, n'oubliez pas de remplir votre demande sinon les organisateurs vous refuseront le départ. Il serait dommage de faire le déplacement pour rien, ça vous gâchera votre après-midi.
Le fichier est téléchargeable en cliquant ici.
Pourquoi ces demandes ?
Il faut savoir que chaque comité départemental attribue les catégories aux licenciés des clubs qui en font la demande. Certains comités appliquent les règles de manière plus strictes que d'autres, chaque cas étant soumis à interprétation selon l'âge, le passé et la présence de licence dans d'autres fédérations. En effectuant une demande une semaine à l'avance, la commission vélo de la FSGT du Rhône étudiera chaque cas pour regarder si elle ne place pas un coureur dans une catégorie supérieure (ou inférieure) par rapport à la catégorie initiale de son département.
Quelles épreuves sont concernées ?
Toutes les épreuves "compétition", organisées par la FSGT du Rhône sont concernées. Je pense (mais c'est à vérifier) que ça ne concerne pas les épreuves de type Rallyes (qui ne sont pas des compétitions). Il faut savoir que la majorité des épreuves de l'Ain, hors épreuves FFC, qui étaient autrefois sous la coupe de l'Ufolep de l'Ain font désormais partie de la FSGT du Rhône. Ca peut paraître surprenant que les courses de l'Ain dépendent du Rhône, mais c'est ainsi pour cette année 2015. Si vous souhaitez courir dans l'Ain, il vous faudra donc également remplir ce fichier.
C'est une demande à faire une seule fois : une fois que vous avez demandé à participer aux épreuves de la FSGT du Rhône, vous pouvez en faire autant que vous voulez pour l'année en cours. Si vous voulez courir à Vénissieux le 22 février ou à Rancé le 28, n'oubliez pas de remplir votre demande sinon les organisateurs vous refuseront le départ. Il serait dommage de faire le déplacement pour rien, ça vous gâchera votre après-midi.
Le fichier est téléchargeable en cliquant ici.
Pourquoi ces demandes ?
Il faut savoir que chaque comité départemental attribue les catégories aux licenciés des clubs qui en font la demande. Certains comités appliquent les règles de manière plus strictes que d'autres, chaque cas étant soumis à interprétation selon l'âge, le passé et la présence de licence dans d'autres fédérations. En effectuant une demande une semaine à l'avance, la commission vélo de la FSGT du Rhône étudiera chaque cas pour regarder si elle ne place pas un coureur dans une catégorie supérieure (ou inférieure) par rapport à la catégorie initiale de son département.
Quelles épreuves sont concernées ?
Toutes les épreuves "compétition", organisées par la FSGT du Rhône sont concernées. Je pense (mais c'est à vérifier) que ça ne concerne pas les épreuves de type Rallyes (qui ne sont pas des compétitions). Il faut savoir que la majorité des épreuves de l'Ain, hors épreuves FFC, qui étaient autrefois sous la coupe de l'Ufolep de l'Ain font désormais partie de la FSGT du Rhône. Ca peut paraître surprenant que les courses de l'Ain dépendent du Rhône, mais c'est ainsi pour cette année 2015. Si vous souhaitez courir dans l'Ain, il vous faudra donc également remplir ce fichier.
lundi 9 février 2015
Sortie amputée par des écervelés
Ce lundi après-midi, un beau soleil régnait en maitre sur un ciel d'un bleu azur impeccable. Le vent, violent ces derniers jours, s'était calmé : bien que présent, il ne représentait pas une gêne particulière à la pratique du cyclisme. La température, quant à elle, était timidement positive mais permettait la pratique du cyclisme sans problème.
Je n'avais pas prévu de m'entraîner aujourd'hui, mais au vu de la météo j'ai aménagé mon emploi du temps afin de me débloquer deux heures pour rouler. Je suis parti de chez moi à 14 heures pour une sortie de 2 heures me permettant à la fois de faire du foncier et une reconnaissance du circuit de la course de Rancé, qui aura lieu à la fin du mois. Je ne sais pas encore si je m'y alignerai, mais je voulais faire le parcours car je n'ai plus emprunté ces routes depuis un bon moment et qu'un rafraichissement de ma mémoire m'aidera à décider si je m'y aligne ou non. Je déciderai en fonction de ma forme quelques jours avant.
J'ai commencé par emprunter les petites routes désertes des Monts d'Or : ces routes sont moins exposées au vent que les quais de Saône. Le goudron y est plus granuleux et les routes sont plus escarpées, mais c'est plus bucolique quand on est seul que les lignes droites très larges et très plates des quais. J'ai ensuite traversé la Saône pour rejoindre le circuit de Rancé, en passant par des routes secondaires protégées du vent.
Dans Genay, alors que tout se passait à merveille, j'ai eu mon premier refus de priorité de l'année : alors que j'avais tendu le bras et que je commençais à me déporter sur la gauche quelques mètres avant un rond-point, un gros 4x4 m'a doublé en forçant le passage au rond-point. Il est passé loin de moi (les 1m y étaient largement), ça n'a pas été dangereux, j'ai juste noté l'incident dans ma tête pour mes statistiques de l'année mais je m'en foutais largement. Un kilomètre plus loin, j'ai senti une tape sur ma fesse gauche : j'ai cru qu'une voiture m'avait touché avec son rétroviseur, mais en tournant la tête j'ai vu très nettement une matraque tendue par la vitre du passager avant. J'ai crié pour manifester mon mécontentement, la voiture s'est éloignée. Trop occupé à vociférer, je n'ai pas noté la plaque d'immatriculation dans les premières secondes, au bout de 10 secondes c'était trop tard je ne distinguais plus rien.
J'ai poursuivi ma route normalement, les abrutis étant partis, je pensais être dans le cas de figure classique : une voiture qui veut marquer son territoire comme un chien qui pisse contre un poteau, mais qui n'a au final rien contre le poteau contre lequel il pisse. J'ai poursuivi ma sortie de manière naturelle pour rejoindre le circuit de Rancé comme prévu. 10 minutes plus tard, une voiture en face de moi me fonce dessus à pleine vitesse tout en se déportant à gauche. J'évite le contact en sautant dans le fossé, mais cette fois je note la plaque. Sorti du fossé, je dégaine mon téléphone et compose le numéro de la gendarmerie.
J'entends alors un crissement de pneus. La voiture s'est arrêté et entame une marche arrière rapide, je rengaine mon téléphone et je réenclenche mes pédales pour m'éloigner. En pleine campagne, avec uniquement des champs et peu de routes, je me retrouve poursuivi par un véhicule hostile. Je m'engouffre dans la première habitation et tombe sur une habitante en train de descendre de sa voiture. J'y trouve un asile et une protection, mes agresseurs passent en trombe puis repassent juste pour narguer, ce qui permet de confirmer à la fois le modèle du véhicule et son immatriculation. La gendarmerie vient me chercher chez cette habitante : je mets mon vélo dans leur coffre et ils m'emmènent au commissariat. Les gendarmes ont été super sympas. Bon, il a fallu que je répète 4 ou 5 fois la même chose à différentes personnes, mais ils ont tous été agréables et compréhensifs. J'ai découvert que j'avais été victime de "violence en réunion avec arme" puis d'une "mise en danger volontaire de la vie d'autrui".
Je suis rentré chez moi sur mes deux roues, dégouté que cette belle après-midi ait été gâchée par des abrutis. Je n'ai fait que 55 minutes d'entraînement alors que je suis parti de chez moi pendant 3h30. J'aurai eu le temps de faire un paquet de kilomètres au soleil et plusieurs tours du circuit de Rancé. Au lieu de ça, j'ai juste fait une vingtaine de kilomètres et j'ai visité un commissariat. Cependant, ça ne m'empêchera pas de continuer ma pratique : c'est la première fois en 10 ans que cet incident m'arrive et ce n'est pas ça qui va changer ma manière de pédaler.
Consultez mes données.
Je n'avais pas prévu de m'entraîner aujourd'hui, mais au vu de la météo j'ai aménagé mon emploi du temps afin de me débloquer deux heures pour rouler. Je suis parti de chez moi à 14 heures pour une sortie de 2 heures me permettant à la fois de faire du foncier et une reconnaissance du circuit de la course de Rancé, qui aura lieu à la fin du mois. Je ne sais pas encore si je m'y alignerai, mais je voulais faire le parcours car je n'ai plus emprunté ces routes depuis un bon moment et qu'un rafraichissement de ma mémoire m'aidera à décider si je m'y aligne ou non. Je déciderai en fonction de ma forme quelques jours avant.
J'ai commencé par emprunter les petites routes désertes des Monts d'Or : ces routes sont moins exposées au vent que les quais de Saône. Le goudron y est plus granuleux et les routes sont plus escarpées, mais c'est plus bucolique quand on est seul que les lignes droites très larges et très plates des quais. J'ai ensuite traversé la Saône pour rejoindre le circuit de Rancé, en passant par des routes secondaires protégées du vent.
Dans Genay, alors que tout se passait à merveille, j'ai eu mon premier refus de priorité de l'année : alors que j'avais tendu le bras et que je commençais à me déporter sur la gauche quelques mètres avant un rond-point, un gros 4x4 m'a doublé en forçant le passage au rond-point. Il est passé loin de moi (les 1m y étaient largement), ça n'a pas été dangereux, j'ai juste noté l'incident dans ma tête pour mes statistiques de l'année mais je m'en foutais largement. Un kilomètre plus loin, j'ai senti une tape sur ma fesse gauche : j'ai cru qu'une voiture m'avait touché avec son rétroviseur, mais en tournant la tête j'ai vu très nettement une matraque tendue par la vitre du passager avant. J'ai crié pour manifester mon mécontentement, la voiture s'est éloignée. Trop occupé à vociférer, je n'ai pas noté la plaque d'immatriculation dans les premières secondes, au bout de 10 secondes c'était trop tard je ne distinguais plus rien.
J'ai poursuivi ma route normalement, les abrutis étant partis, je pensais être dans le cas de figure classique : une voiture qui veut marquer son territoire comme un chien qui pisse contre un poteau, mais qui n'a au final rien contre le poteau contre lequel il pisse. J'ai poursuivi ma sortie de manière naturelle pour rejoindre le circuit de Rancé comme prévu. 10 minutes plus tard, une voiture en face de moi me fonce dessus à pleine vitesse tout en se déportant à gauche. J'évite le contact en sautant dans le fossé, mais cette fois je note la plaque. Sorti du fossé, je dégaine mon téléphone et compose le numéro de la gendarmerie.
J'entends alors un crissement de pneus. La voiture s'est arrêté et entame une marche arrière rapide, je rengaine mon téléphone et je réenclenche mes pédales pour m'éloigner. En pleine campagne, avec uniquement des champs et peu de routes, je me retrouve poursuivi par un véhicule hostile. Je m'engouffre dans la première habitation et tombe sur une habitante en train de descendre de sa voiture. J'y trouve un asile et une protection, mes agresseurs passent en trombe puis repassent juste pour narguer, ce qui permet de confirmer à la fois le modèle du véhicule et son immatriculation. La gendarmerie vient me chercher chez cette habitante : je mets mon vélo dans leur coffre et ils m'emmènent au commissariat. Les gendarmes ont été super sympas. Bon, il a fallu que je répète 4 ou 5 fois la même chose à différentes personnes, mais ils ont tous été agréables et compréhensifs. J'ai découvert que j'avais été victime de "violence en réunion avec arme" puis d'une "mise en danger volontaire de la vie d'autrui".
Je suis rentré chez moi sur mes deux roues, dégouté que cette belle après-midi ait été gâchée par des abrutis. Je n'ai fait que 55 minutes d'entraînement alors que je suis parti de chez moi pendant 3h30. J'aurai eu le temps de faire un paquet de kilomètres au soleil et plusieurs tours du circuit de Rancé. Au lieu de ça, j'ai juste fait une vingtaine de kilomètres et j'ai visité un commissariat. Cependant, ça ne m'empêchera pas de continuer ma pratique : c'est la première fois en 10 ans que cet incident m'arrive et ce n'est pas ça qui va changer ma manière de pédaler.
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dimanche 8 février 2015
Entrainement sur Home-Trainer
Ce week-end, ni la météo ni mon emploi du temps ne se prêtaient à la pratique du vélo. Le week-end a plutôt été orienté vers la gastronomie, belge d'une part (des réserves de chocolat et de sirop de Liège sont arrivées par TGV) et lyonnaise d'autre part (Lyon est la capitale française de la gastronomie).
J'ai tout de même trouvé une heure pour effectuer une séance de Home-Traineur, séance que j'ai consacrée à la vélocité et au foncier. Pour cela, j'ai enchaîné 3 blocs de 4 séquences : 5 minutes à 100tr/min, 5 minutes à 110tr/min, 3 minutes à 120tr/min et 2 minutes à 130tr/min. J'ai profité des parties à 100 et 110 tr/min pour améliorer ma gestuelle au niveau de la cheville, nécessaire pour avoir un mouvement circulaire efficace (avec le talon qui descend et qui monte) au lieu d'avoir un pied horizontal tout le long du mouvement. Sans grande surprise, ma cheville droite était plutôt figée : elle a été bloquée plusieurs mois, les muscles n'ont plus la souplesse nécessaire pour avoir un coup de pédale bien rond. Au delà de 110tr/min, ce geste est impossible à travailler : les jambes tournent trop vite pour que je puisse me focaliser sur ce détail.
Dans ma série d'exercices, j'ai effectué une erreur bête : la première série m'ayant parue facile, j'ai durci la résistance. Ca a été une erreur pour deux raisons : d'une part, les premières séries sont toujours plus faciles que les dernières, puisqu'on est frais. D'autre part, il était normal que je me sente à l'aise puisqu'il s'agissait d'une séance de foncier, à réaliser dans une zone d'effort non-intense (permettant une conversation). Du coup, lors de la phase à 130tr/min, la légère hausse de la résistance s'est retrouvée amplifiée par cette cadence rapide ... ça m'a été fatal : j'ai atteint mon maximum cardiaque au bout d'1min30 et n'ai pas pu aller au bout des 2 minutes. Pour la 3ème série, je suis donc revenu au niveau de résistance initialement choisi et que j'aurais du conserver tout au long de l'entraînement.
Ma séance a duré une heure. Mon erreur n'aura pas été trop grave : je n'ai passé que 5% de temps cumulé en dehors de la zone cardiaque que j'avais prévue ... ça fait donc 3 minutes. Ce n'était pas catastrophique, et ça m'a permis de vérifier mon maximum cardiaque : j'avais le coeur à 189 au moment où j'ai explosé, ce qui est conforme à mon maximum cardiaque relevé lors de différents tests d'effort (généralement entre 188 et 189).
Consultez mes données.
J'ai tout de même trouvé une heure pour effectuer une séance de Home-Traineur, séance que j'ai consacrée à la vélocité et au foncier. Pour cela, j'ai enchaîné 3 blocs de 4 séquences : 5 minutes à 100tr/min, 5 minutes à 110tr/min, 3 minutes à 120tr/min et 2 minutes à 130tr/min. J'ai profité des parties à 100 et 110 tr/min pour améliorer ma gestuelle au niveau de la cheville, nécessaire pour avoir un mouvement circulaire efficace (avec le talon qui descend et qui monte) au lieu d'avoir un pied horizontal tout le long du mouvement. Sans grande surprise, ma cheville droite était plutôt figée : elle a été bloquée plusieurs mois, les muscles n'ont plus la souplesse nécessaire pour avoir un coup de pédale bien rond. Au delà de 110tr/min, ce geste est impossible à travailler : les jambes tournent trop vite pour que je puisse me focaliser sur ce détail.
Dans ma série d'exercices, j'ai effectué une erreur bête : la première série m'ayant parue facile, j'ai durci la résistance. Ca a été une erreur pour deux raisons : d'une part, les premières séries sont toujours plus faciles que les dernières, puisqu'on est frais. D'autre part, il était normal que je me sente à l'aise puisqu'il s'agissait d'une séance de foncier, à réaliser dans une zone d'effort non-intense (permettant une conversation). Du coup, lors de la phase à 130tr/min, la légère hausse de la résistance s'est retrouvée amplifiée par cette cadence rapide ... ça m'a été fatal : j'ai atteint mon maximum cardiaque au bout d'1min30 et n'ai pas pu aller au bout des 2 minutes. Pour la 3ème série, je suis donc revenu au niveau de résistance initialement choisi et que j'aurais du conserver tout au long de l'entraînement.
Ma séance a duré une heure. Mon erreur n'aura pas été trop grave : je n'ai passé que 5% de temps cumulé en dehors de la zone cardiaque que j'avais prévue ... ça fait donc 3 minutes. Ce n'était pas catastrophique, et ça m'a permis de vérifier mon maximum cardiaque : j'avais le coeur à 189 au moment où j'ai explosé, ce qui est conforme à mon maximum cardiaque relevé lors de différents tests d'effort (généralement entre 188 et 189).
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mercredi 4 février 2015
Encadrement des minimes
Ce mercredi après-midi, j'ai effectué ma traditionnelle sortie d'encadrement des jeunes cyclistes du Lyon Sprint Evolution. Comme la semaine dernière, j'ai été affecté au groupe des minimes, ce qui me convenait plutôt bien puisque je suis encore en reprise et que ma cheville n'est pas encore pleinement remise. Ca m'allait plutôt bien aussi car avec le froid (entre 0° et -1°), la vitesse étant plus réduite, on se réchauffe avec l'effort sans se refroidir avec la vitesse.
On est parti à 7 du vélodrome de la Tête d'Or : 5 enfants, Sébastien (le co-entraîneur du club) et moi-même. On a commencé par grimper quelques bosses tous ensemble en s'attendant en haut, avant de scinder le groupe en deux : Sébastien est parti devant avec les deux jeunes les plus en jambes, je suis resté avec les trois autres. Ca a permis à chacun de s'entraîner selon son niveau : les plus forts n'ont pas eu besoin d'attendre les plus faibles, et les plus faibles n'ont pas eu le sentiment de ralentir le groupe et ont pu travailler à leur rythme.
Avec seulement 3 jeunes sous mon aile, j'ai pu en profiter pour leur donner quelques conseils plus tactiques. Un fort vent soufflait, il couchait la fumée des cheminées. J'ai pu discuter avec chacun d'eux des signes à regarder pour détecter la présence du vent et sa direction, puis comment se placer pour bien se protéger et/ou protéger ses équipiers. Je n'ai pas inclus la partie "comment éjecter quelqu'un d'une bordure grâce au vent", j'ai préféré leur apprendre à se protéger ensemble plutôt que de leur apprendre à se faire la guerre.
Après plus d'une heure dans le froid, l'un de mes élève peinait à suivre. Il était gelé, malgré d'épais couvre-chaussure et des gants qui me semblaient adaptés. Un autre, à peine plus grand que lui, lui a spontanément proposé son coupe-vent pour qu'il puisse se protéger un peu mieux. C'est le genre d'attitude que j'apprécie : ces gamins ont un bon fond, ils sont polis, humains, loin d'être individualistes, sérieux, respectueux ... c'est un bonheur de les encadrer.
Je suis ensuite rentré chez moi, d'abord en raccompagnant Olivier et Yaël (deux des membres du groupe cadets/juniors), puis en rajoutant une petite boucle pour faire un repérage de futur parcours. J'ai ainsi passé 3 heures dans le froid. Sur le trajet du retour, mon compteur m'a affiché un message m'indiquant que la batterie de mon capteur de puissance SRM était faible. Pourtant, je ne l'ai utilisé "que" 305 heures alors que cette batterie est prévue pour durer le triple. Est-ce lié au froid ? De combien de temps je dispose avant qu'elle n'émette plus aucun signal ?
Consultez notre parcours.
On est parti à 7 du vélodrome de la Tête d'Or : 5 enfants, Sébastien (le co-entraîneur du club) et moi-même. On a commencé par grimper quelques bosses tous ensemble en s'attendant en haut, avant de scinder le groupe en deux : Sébastien est parti devant avec les deux jeunes les plus en jambes, je suis resté avec les trois autres. Ca a permis à chacun de s'entraîner selon son niveau : les plus forts n'ont pas eu besoin d'attendre les plus faibles, et les plus faibles n'ont pas eu le sentiment de ralentir le groupe et ont pu travailler à leur rythme.
Avec seulement 3 jeunes sous mon aile, j'ai pu en profiter pour leur donner quelques conseils plus tactiques. Un fort vent soufflait, il couchait la fumée des cheminées. J'ai pu discuter avec chacun d'eux des signes à regarder pour détecter la présence du vent et sa direction, puis comment se placer pour bien se protéger et/ou protéger ses équipiers. Je n'ai pas inclus la partie "comment éjecter quelqu'un d'une bordure grâce au vent", j'ai préféré leur apprendre à se protéger ensemble plutôt que de leur apprendre à se faire la guerre.
Après plus d'une heure dans le froid, l'un de mes élève peinait à suivre. Il était gelé, malgré d'épais couvre-chaussure et des gants qui me semblaient adaptés. Un autre, à peine plus grand que lui, lui a spontanément proposé son coupe-vent pour qu'il puisse se protéger un peu mieux. C'est le genre d'attitude que j'apprécie : ces gamins ont un bon fond, ils sont polis, humains, loin d'être individualistes, sérieux, respectueux ... c'est un bonheur de les encadrer.
Je suis ensuite rentré chez moi, d'abord en raccompagnant Olivier et Yaël (deux des membres du groupe cadets/juniors), puis en rajoutant une petite boucle pour faire un repérage de futur parcours. J'ai ainsi passé 3 heures dans le froid. Sur le trajet du retour, mon compteur m'a affiché un message m'indiquant que la batterie de mon capteur de puissance SRM était faible. Pourtant, je ne l'ai utilisé "que" 305 heures alors que cette batterie est prévue pour durer le triple. Est-ce lié au froid ? De combien de temps je dispose avant qu'elle n'émette plus aucun signal ?
Consultez notre parcours.
dimanche 1 février 2015
Foncier sur Home-Trainer
En fin d'après-midi, j'ai effectué une séance de foncier sur Home-Trainer. Dans ma conception, le foncier se fait sur des sorties longues tandis qu'une séance de Home-Trainer doit éviter de dépasser un tour d'horloge de la grande aiguille. Effectuer du foncier sur Home-Trainer est donc assez étrange, j'avoue me demander si c'est le bon terme à employer ou si je ne devrais pas parler de "séance courte à intensité modérée constante".
Habituellement, j'utilise plutôt le Home-Trainer pour des séances de travail qualitatif (notamment pour du travail par intervalles courts) mais mes problèmes de hanche puis de cheville rencontrés début janvier font que je dois repartir sur un cycle doux et progressif. Les efforts violents pour ma cheville sont à éviter pour le moment, je dois privilégier un pédalage tout en souplesse. Hors de question donc de travailler la force (qui génère une forte pression et une forte traction) ou le sprint (accélérations rapides et violentes).
J'ai donc effectué ma séance à un niveau d'effort modéré : pas trop haut pour éviter de trop solliciter ma cheville, mais pas trop bas non plus car ce n'était pas une séance de récupération active. J'ai profité de cette séance pour prendre des repères en vue du futur : théoriquement, pour savoir quand il faut basculer progressivement de la période de foncier vers la période de fractionné, il faut analyser la corrélation entre la puissance et le rythme cardiaque. Au début de la préparation hivernale, pour sortir une puissance de 200w normalisés, votre coeur sera par exemple à 150bpm. A force d'entraînement, à cette même puissance normalisée votre coeur battra plus lentement (ou à ce même rythme cardiaque, votre puissance normalisée augmentera). Quand ce ratio se mettra à stagner, c'est que la période de foncier sera assimilée. Ne m'étant jamais penché sur ce point théorique que je viens de résumer grossièrement, la réalité du calcul du "facteur d'efficacité" étant un peu plus complexe, j'ai donc profité de cette séance dans des conditions stables pour récolter des valeurs à différents niveaux d'efforts modérés.
Après 50 minutes d'effort, j'ai stoppé ma séance. Ces 50 minutes sont passées rapidement grâce à l'utilisation de ma télé : pendant que certains grimpent l'Alpe d'Huez (ou utilisent sur Kinomap l'un des parcours que j'ai filmé) dans leur salon, je me suis contenté d'une bête série télé. D'une part, je n'ai pas eu l'impression de pédaler puisqu'il n'y avait pas de route devant moi, d'autre part ça m'a vidé la tête. Ca me semble être une solution intéressante, à re-tester sur les prochaines séances en intérieur !
Consultez mes données.
Habituellement, j'utilise plutôt le Home-Trainer pour des séances de travail qualitatif (notamment pour du travail par intervalles courts) mais mes problèmes de hanche puis de cheville rencontrés début janvier font que je dois repartir sur un cycle doux et progressif. Les efforts violents pour ma cheville sont à éviter pour le moment, je dois privilégier un pédalage tout en souplesse. Hors de question donc de travailler la force (qui génère une forte pression et une forte traction) ou le sprint (accélérations rapides et violentes).
J'ai donc effectué ma séance à un niveau d'effort modéré : pas trop haut pour éviter de trop solliciter ma cheville, mais pas trop bas non plus car ce n'était pas une séance de récupération active. J'ai profité de cette séance pour prendre des repères en vue du futur : théoriquement, pour savoir quand il faut basculer progressivement de la période de foncier vers la période de fractionné, il faut analyser la corrélation entre la puissance et le rythme cardiaque. Au début de la préparation hivernale, pour sortir une puissance de 200w normalisés, votre coeur sera par exemple à 150bpm. A force d'entraînement, à cette même puissance normalisée votre coeur battra plus lentement (ou à ce même rythme cardiaque, votre puissance normalisée augmentera). Quand ce ratio se mettra à stagner, c'est que la période de foncier sera assimilée. Ne m'étant jamais penché sur ce point théorique que je viens de résumer grossièrement, la réalité du calcul du "facteur d'efficacité" étant un peu plus complexe, j'ai donc profité de cette séance dans des conditions stables pour récolter des valeurs à différents niveaux d'efforts modérés.
Après 50 minutes d'effort, j'ai stoppé ma séance. Ces 50 minutes sont passées rapidement grâce à l'utilisation de ma télé : pendant que certains grimpent l'Alpe d'Huez (ou utilisent sur Kinomap l'un des parcours que j'ai filmé) dans leur salon, je me suis contenté d'une bête série télé. D'une part, je n'ai pas eu l'impression de pédaler puisqu'il n'y avait pas de route devant moi, d'autre part ça m'a vidé la tête. Ca me semble être une solution intéressante, à re-tester sur les prochaines séances en intérieur !
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