En ce dernier jour de 2015, je vous livre quelques chiffres sur mon année du point de vue cycliste :
Au delà de ces chiffres sur mon activité sportive, j'ai noté toute l'année les différents incidents :
L'année 2016 débutera dans quelques heures avec le Grand Prix Sven Nys, 7ème manche du BPost Trofee 2015/2016.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
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jeudi 31 décembre 2015
mercredi 30 décembre 2015
Cyclocross de Bredene
Ce mercredi 30 décembre, j'ai effectué ma dernière compétition de l'année 2015 lors du cyclocross de Bredene. Cette ville est située sur la côte, le cyclocross est tracé dans le quartier "Bredene-Duinen" (Duinen = Dune), un quartier balnéaire rempli d'hôtels et de campings.
Pour rejoindre le circuit depuis l'autoroute, il n'y avait aucun fléchage spécifique. Même en traversant la partie principale de la ville, aucune affiche ni aucun panneau n'annonçait la direction à suivre. A Diegem et Loenhout, l'affichage était mis en place plusieurs sorties à l'avance avec des indications spécifiques "Public sortie 6, coureurs sortie 7". Après quelques détours touristiques, j'ai fini par trouver le lieu de la course.
Après la recherche de la zone globale de l'épreuve, je suis passé à la recherche du lieu de retrait des dossards. Après avoir demandé à plusieurs personnes de l'organisation, j'ai fini par trouver le café où ça devait se passer. Mais dans ce café, à part des flamands avec un verre de bière à la main, des bottes de caoutchouc et un blouson avec le nom d'une équipe ou d'un coureur, je n'ai rien trouvé. Après avoir tenté de me renseigner auprès de plusieurs néerlandophones n'ayant aucune envie de parler français, j'ai fini par en trouver un acceptant de me parler en français qui m'a indiqué d'aller dans une arrière salle du café. J'ai fini par récupérer mon dossard, le numéro 24.
Pour rejoindre le circuit depuis l'autoroute, il n'y avait aucun fléchage spécifique. Même en traversant la partie principale de la ville, aucune affiche ni aucun panneau n'annonçait la direction à suivre. A Diegem et Loenhout, l'affichage était mis en place plusieurs sorties à l'avance avec des indications spécifiques "Public sortie 6, coureurs sortie 7". Après quelques détours touristiques, j'ai fini par trouver le lieu de la course.
Après la recherche de la zone globale de l'épreuve, je suis passé à la recherche du lieu de retrait des dossards. Après avoir demandé à plusieurs personnes de l'organisation, j'ai fini par trouver le café où ça devait se passer. Mais dans ce café, à part des flamands avec un verre de bière à la main, des bottes de caoutchouc et un blouson avec le nom d'une équipe ou d'un coureur, je n'ai rien trouvé. Après avoir tenté de me renseigner auprès de plusieurs néerlandophones n'ayant aucune envie de parler français, j'ai fini par en trouver un acceptant de me parler en français qui m'a indiqué d'aller dans une arrière salle du café. J'ai fini par récupérer mon dossard, le numéro 24.
mardi 29 décembre 2015
Cyclocross de Loenhout / Azencross (Cross des As)
Ce mardi avait lieu le cyclocross de Loenhout, 6ème manche du BPOST Trofee 2015/2016. Loenhout est un village au nord de la Belgique, proche de la frontière avec les Pays-Bas dans la région d'Anvers. Ce cyclocross porte le doux nom d'Azencross, ce qui signifie "Cross des As".
55 coureurs étaient engagés en Elite, je portais le numéro 31 (consultez la liste des participants ici). 4 représentants tricolores étaient prévus : Christophe et Gilles de Seynod (avec qui j'étais déjà dimanche), Quentin Jaureguy et moi-même. Si selon les jeux le 1 désigne parfois l'As (la plus haute carte), dans mon cas c'est la carte la plus basse.
Pour rejoindre le nord de la Belgique depuis le centre, une bonne heure de voiture nous attendait. Chaque sortie d'autoroute, ou presque, correspondait à un cyclocross international. C'est dingue comme l'élite de cette discipline est concentrée dans un périmètre minuscule : une bande de terre de 50km de large sur 100km de long doit contenir 80% des épreuves internationales connues. Au passage, en arrivant vers Anvers, on remarque que le paysage est plat et rempli d'éoliennes ... le plat pays prend ici tout son sens. Mais cette expression ne saurait résumer la géographie du pays dans son intégralité.
Comme dimanche à Diegem, après m'être garé dans les ruelles de la bourgade, j'ai récupéré mon dossard. Comme à Diegem, une quinzaine de camping-cars aux couleurs des différentes équipes étaient sagement rangés côte à côte. Ces campers sont regroupés par équipe, chaque coureur ayant le sien avec son nom et sa photo en grand ... les fans s'agglutinent pour voir leurs idoles, ils n'hésitent pas à s'afficher avec des drapeaux, des bonnets ou des vestes "fan club de XXX". Je crois qu'il y a plus de personnes "fan de" que de personnes venant sans afficher leur attachement à un coureur en particulier.
La pluie s'est invité pendant près d'une heure, avant l'échauffement. Cette épreuve était celle que je craignais le plus : c'est habituellement un véritable bourbier dans lequel je n'étais même pas certain de faire plus de 500m sur mon vélo. Grâce à Clément, ex Rhônalpin devenu belge, qui est présent sur place pour assister Christophe et Gilles (et me donne aussi un coup de main dans l'organisation / mécanique), on a appris que le parcours était totalement sec avant que la pluie ne tombe. En me préparant bien à l'abri dans la camionnette puis sous le barnum que j'ai acheté en prévision de mauvaises conditions météo, je me suis dit que venir en Belgique et faire des cyclocross sans boue manquerait un peu de charme ... mais je m'en passerai volontiers.
55 coureurs étaient engagés en Elite, je portais le numéro 31 (consultez la liste des participants ici). 4 représentants tricolores étaient prévus : Christophe et Gilles de Seynod (avec qui j'étais déjà dimanche), Quentin Jaureguy et moi-même. Si selon les jeux le 1 désigne parfois l'As (la plus haute carte), dans mon cas c'est la carte la plus basse.
Pour rejoindre le nord de la Belgique depuis le centre, une bonne heure de voiture nous attendait. Chaque sortie d'autoroute, ou presque, correspondait à un cyclocross international. C'est dingue comme l'élite de cette discipline est concentrée dans un périmètre minuscule : une bande de terre de 50km de large sur 100km de long doit contenir 80% des épreuves internationales connues. Au passage, en arrivant vers Anvers, on remarque que le paysage est plat et rempli d'éoliennes ... le plat pays prend ici tout son sens. Mais cette expression ne saurait résumer la géographie du pays dans son intégralité.
Comme dimanche à Diegem, après m'être garé dans les ruelles de la bourgade, j'ai récupéré mon dossard. Comme à Diegem, une quinzaine de camping-cars aux couleurs des différentes équipes étaient sagement rangés côte à côte. Ces campers sont regroupés par équipe, chaque coureur ayant le sien avec son nom et sa photo en grand ... les fans s'agglutinent pour voir leurs idoles, ils n'hésitent pas à s'afficher avec des drapeaux, des bonnets ou des vestes "fan club de XXX". Je crois qu'il y a plus de personnes "fan de" que de personnes venant sans afficher leur attachement à un coureur en particulier.
(Wout Van Aert, leader du BPost Trofee, observe attentivement ce type en bleu-blanc-rouge qu'il n'avait jamais vu auparavant)
La pluie s'est invité pendant près d'une heure, avant l'échauffement. Cette épreuve était celle que je craignais le plus : c'est habituellement un véritable bourbier dans lequel je n'étais même pas certain de faire plus de 500m sur mon vélo. Grâce à Clément, ex Rhônalpin devenu belge, qui est présent sur place pour assister Christophe et Gilles (et me donne aussi un coup de main dans l'organisation / mécanique), on a appris que le parcours était totalement sec avant que la pluie ne tombe. En me préparant bien à l'abri dans la camionnette puis sous le barnum que j'ai acheté en prévision de mauvaises conditions météo, je me suis dit que venir en Belgique et faire des cyclocross sans boue manquerait un peu de charme ... mais je m'en passerai volontiers.
dimanche 27 décembre 2015
Cyclocross de Diegem : inoubliable
Ce dimanche 27 décembre, j'ai vécu un rêve. Participer à l'une des plus prestigieuses épreuves du cyclocross mondial. Cette expérience restera à jamais gravée dans ma mémoire.
La première épreuve de la journée a été de rentrer sur le circuit : toutes les routes de la bourgade étaient bloquées, on est passé de petite ruelle en petite ruelle jusqu'à trouver l'entrée ... permettant de s'engouffrer dans de nouvelles ruelles spécifiquement bloquées pour que les coureurs puissent se garer. Bon, au passage il a fallu montrer patte blanche plusieurs fois. J'ai fait la route en compagnie d'autres français résidant pas loin et effectuant les mêmes épreuves que moi : on se groupe afin de mutualiser les compétences et le matériel, et pour se sentir moins seul au milieu des flamands.
J'ai récupéré mes dossards et les accréditations pour mes accompagnatrices (ma compagne et ma belle-mère). Pour la première fois de ma vie j'ai reçu 3 dossards neufs : je suis plus habitué à un dossard, parfois deux dossards à placer dans le dos ... ici c'était un dorsal et deux à placer sur les épaules. Ces dossards là seront accrochés sur mon mur des trophées dès mon retour à la maison.
Ici le coureur est roi. Le coureur Elite, lui, est même empereur. Plusieurs personnes sont venues me demander des cartes coureur (une photo de moi imprimée sur une carte postale), des personnes m'ont couru derrière en me criant "photo photo" pour faire une photo avec moi. Un photographe m'a pris dans plusieurs positions et un autre photographe lui a dit "tu as eu beaucoup de chance de l'avoir celui-la" ... je ne savais pas que faire des photos de moi était une chance.
La première épreuve de la journée a été de rentrer sur le circuit : toutes les routes de la bourgade étaient bloquées, on est passé de petite ruelle en petite ruelle jusqu'à trouver l'entrée ... permettant de s'engouffrer dans de nouvelles ruelles spécifiquement bloquées pour que les coureurs puissent se garer. Bon, au passage il a fallu montrer patte blanche plusieurs fois. J'ai fait la route en compagnie d'autres français résidant pas loin et effectuant les mêmes épreuves que moi : on se groupe afin de mutualiser les compétences et le matériel, et pour se sentir moins seul au milieu des flamands.
J'ai récupéré mes dossards et les accréditations pour mes accompagnatrices (ma compagne et ma belle-mère). Pour la première fois de ma vie j'ai reçu 3 dossards neufs : je suis plus habitué à un dossard, parfois deux dossards à placer dans le dos ... ici c'était un dorsal et deux à placer sur les épaules. Ces dossards là seront accrochés sur mon mur des trophées dès mon retour à la maison.
Ici le coureur est roi. Le coureur Elite, lui, est même empereur. Plusieurs personnes sont venues me demander des cartes coureur (une photo de moi imprimée sur une carte postale), des personnes m'ont couru derrière en me criant "photo photo" pour faire une photo avec moi. Un photographe m'a pris dans plusieurs positions et un autre photographe lui a dit "tu as eu beaucoup de chance de l'avoir celui-la" ... je ne savais pas que faire des photos de moi était une chance.
samedi 26 décembre 2015
Présentation du cyclocross de Diegem
Demain se tiendra la 6ème manche du Superprestige 2015/2016 dans les rues de Diegem (une bourgade en zone flamande à l'est de Bruxelles). Cette épreuve est l'une des plus réputées du monde, d'une part grâce à la qualité de la liste des participants et d'autre part car la course Elite a la particularité de se dérouler en nocturne. Son parcours urbain et sa position juste après Noël participent aussi surement à la grandeur de cette épreuve.
Cette épreuve, que j'avais découverte en tant que spectateur il y a 2 ans, est à l'origine de tout. Voila deux ans que je rêve d'y participer. L'année dernière j'ai pris tous les renseignements nécessaires afin de pouvoir y participer cette année ... demain, ce sera pour moi l'accomplissement d'un rêve. C'est uniquement cette épreuve qui m'intéressait à l'origine, les autres épreuves sont venues se greffer par la suite : quitte à faire le déplacement avec tout mon matériel, autant en profiter au maximum.
L'organisation semble être rodée, tout comme la communication autour de l'épreuve :
Les conditions météorologiques devraient être plutôt clémentes : ni pluie ni froid, ce qui devrait me permettre de savourer pleinement chaque instant passé sur le circuit. Même si l'expérience sera assez courte, je tâcherai d'en profiter au maximum.
Je partirai avec le dossard 46, en fin de grille derrière toutes mes idoles. Voici la liste des participants. Nous serons 5 français sur les 61 participants, 14 nationalités différentes étant représentées.
Si vous voulez voir le circuit, voici la vidéo de décembre 2013 (la course débute à 22'40") :
Cette épreuve, que j'avais découverte en tant que spectateur il y a 2 ans, est à l'origine de tout. Voila deux ans que je rêve d'y participer. L'année dernière j'ai pris tous les renseignements nécessaires afin de pouvoir y participer cette année ... demain, ce sera pour moi l'accomplissement d'un rêve. C'est uniquement cette épreuve qui m'intéressait à l'origine, les autres épreuves sont venues se greffer par la suite : quitte à faire le déplacement avec tout mon matériel, autant en profiter au maximum.
(1000m de goudron, 1800m de gazon, 575m de chemin, 45m de sable, 21 marches d'escalier)
L'organisation semble être rodée, tout comme la communication autour de l'épreuve :
- le 2 décembre (J - 25), la grille de départ et la ligne d'arrivée étaient tracées (cf cet article)
- le 15 décembre (J - 12), une partie des barrières et des piquets étaient plantés (cf cet article)
- le 18 décembre, l'immense tente VIP sortait de terre (cf cet article)
- le 24 décembre (J - 3), pendant que certains préparaient leur réveillon d'autres terminaient le tracé (cf cet article)
Les conditions météorologiques devraient être plutôt clémentes : ni pluie ni froid, ce qui devrait me permettre de savourer pleinement chaque instant passé sur le circuit. Même si l'expérience sera assez courte, je tâcherai d'en profiter au maximum.
Je partirai avec le dossard 46, en fin de grille derrière toutes mes idoles. Voici la liste des participants. Nous serons 5 français sur les 61 participants, 14 nationalités différentes étant représentées.
Si vous voulez voir le circuit, voici la vidéo de décembre 2013 (la course débute à 22'40") :
mercredi 23 décembre 2015
Entraînement dans le brabant
Hier, j'ai chargé une camionnette avec 3 vélos : mon vélo de route et deux vélos de cyclocross (mon habituel et un second prêté par mon équipier Sébastien). Alors que je m'attendais à un contrôle approfondi à la frontière (une camionnette de location, ça attire l'oeil), nous n'avons pas vu l'ombre d'un représentant de l'ordre français ou belge. Pas un seul véhicule, pas un seul type au bord de la route ... rien. On passe la frontière comme autrefois, sans s'en rendre compte. On n'aura pas perdu de temps, c'est beau l'Europe et l'ouverture des frontières. Au passage, j'ai remarqué que les luxembourgeois parlent de "Raoul, l'ami qui ne boit pas" tandis que chez les belges "Bob" est invité à rester sobre pendant les fêtes. Quand ils viennent en France, les résidents de ces pays doivent se demander qui est ce Sam dont on parle en soirée.
Le soir, après avoir écouté la radio en luxembourgeois (qui n'a rien de commun avec le français) puis en flamand, c'est en flamand qu'on a regardé la télé. Un reportage sur Franck Vandenbroucke dont le sous-titrage ne me servait pas à grand chose. Heureusement que certaines interviews étaient en français puisque sa famille est francophone. Il n'y a pas à dire, la Belgique c'est LE pays du vélo ... il y en a dans les journaux people, dans la presse quotidienne (et pas seulement 3 lignes dans les dernières pages), à la télé (directs ou documentaires).
Cet après-midi, je suis allé m'entraîner. Ca a été un régal de côtoyer les automobilistes belges : pas un coup de klaxon, des dépassements bien exécutés, de longues minutes à patienter derrière même à 12km/h dans une grosse côte. Si seulement on pouvait importer une telle mentalité sur les routes françaises, ça serait un régal. Pour les belges en revanche, je leur souhaite d'obtenir un réseau routier aussi bon que le notre : à chaque fois que je me plains d'une route en mauvais état près de chez moi, il me suffit d'une seule sortie en Brabant Wallon ou en Hainaut pour relativiser.
Le vélo est un formidable outil de voyage. J'aime les sorties comme aujourd'hui qui permettent la contemplation et la découverte. Il me reste encore quelques régions à parcourir sur 2 roues, notamment les Vosges et la Bretagne. Ici, les centre-ville sont (très bien) pavés et des maisons basses en briques rouges bordent les routes. Les maisons belges sont assez atypiques : outre leur couleur et les briques, elles sont souvent de plain pied et ont de très grandes ouvertures laissant pleinement entrer la lumière. Il y a vraiment de très belles demeures, certaines me donnent envie d'y vivre. J'ai songé à faire bâtir une maison "typiquement belge" dans mes Monts d'Or adorés, mais je sais que ce sera impossible car cette région est classée et qu'on ne peut pas y faire ce qu'on veut. Même la couleur, le matériau et la forme des volets est réglementée. Ca tombe mal, les maisons belges n'ont pas de volets.
Le vélo est un magnifique outil de découverte pour celui qui ouvre les yeux. Y compris à côté de chez soi. Je n'ai pas pu photographier tout ce que j'ai vu, ces petites choses qu'on pourrait retrouver n'importe-ou mais qui nous font tourner la tête à chaque fois. J'avoue qu'en voyage, on note de petites choses : en passant du brabant wallon (francophone) au brabant flamand (néerlandophone), j'ai remarqué que même les écritures sur les camionnettes de plombier/paysagistes/carreleurs changeaient de langue en 500m à peine. C'est assez brutal, il n'y a pas de zone de mélange là où je suis passé. J'ai également rigolé en voyant un panneau "A acheter" tranchant avec le traditionnel "A vendre / Te koop". J'aime le vélo pour tous ces petits détails qu'on ne verrait pas forcément en voiture ou moto (car on va trop vite) ou à pieds (car la distance couverte est plus réduite).
La Belgique sans pavés, ce ne serait pas la Belgique. J'ai rencontré un très beau secteur pavé de 1800m dans un excellent état. Un secteur pavé qui ferait aimer les pavés à n'importe quel réfractaire : long mais pas trop, bien réguliers, peu sautillants, bien joints ... c'est un vrai plaisir de rouler dessus. C'est le plus beau que j'ai trouvé dans la région, même si j'avoue qu'il m'en reste beaucoup à explorer. Je pense que la barre est très haute, je vais avoir du mal à trouver mieux.
Je suis rentré au soleil couchant après 60 kilomètres et un peu plus de 800 mètres de dénivelé. Quand certains parlent de plat pays, ils devraient venir rouler dans cette région : si les routes principales sont légèrement vallonnées, le réseau secondaire que j'emprunte est lui en creux et bosses. C'est plein de bosses entre 10 et 15%, pas très longues mais qui cassent en permanence le rythme. A vélo, on voit les choses autrement qu'en chanson.
Le soir, après avoir écouté la radio en luxembourgeois (qui n'a rien de commun avec le français) puis en flamand, c'est en flamand qu'on a regardé la télé. Un reportage sur Franck Vandenbroucke dont le sous-titrage ne me servait pas à grand chose. Heureusement que certaines interviews étaient en français puisque sa famille est francophone. Il n'y a pas à dire, la Belgique c'est LE pays du vélo ... il y en a dans les journaux people, dans la presse quotidienne (et pas seulement 3 lignes dans les dernières pages), à la télé (directs ou documentaires).
Cet après-midi, je suis allé m'entraîner. Ca a été un régal de côtoyer les automobilistes belges : pas un coup de klaxon, des dépassements bien exécutés, de longues minutes à patienter derrière même à 12km/h dans une grosse côte. Si seulement on pouvait importer une telle mentalité sur les routes françaises, ça serait un régal. Pour les belges en revanche, je leur souhaite d'obtenir un réseau routier aussi bon que le notre : à chaque fois que je me plains d'une route en mauvais état près de chez moi, il me suffit d'une seule sortie en Brabant Wallon ou en Hainaut pour relativiser.
Le vélo est un formidable outil de voyage. J'aime les sorties comme aujourd'hui qui permettent la contemplation et la découverte. Il me reste encore quelques régions à parcourir sur 2 roues, notamment les Vosges et la Bretagne. Ici, les centre-ville sont (très bien) pavés et des maisons basses en briques rouges bordent les routes. Les maisons belges sont assez atypiques : outre leur couleur et les briques, elles sont souvent de plain pied et ont de très grandes ouvertures laissant pleinement entrer la lumière. Il y a vraiment de très belles demeures, certaines me donnent envie d'y vivre. J'ai songé à faire bâtir une maison "typiquement belge" dans mes Monts d'Or adorés, mais je sais que ce sera impossible car cette région est classée et qu'on ne peut pas y faire ce qu'on veut. Même la couleur, le matériau et la forme des volets est réglementée. Ca tombe mal, les maisons belges n'ont pas de volets.
Le vélo est un magnifique outil de découverte pour celui qui ouvre les yeux. Y compris à côté de chez soi. Je n'ai pas pu photographier tout ce que j'ai vu, ces petites choses qu'on pourrait retrouver n'importe-ou mais qui nous font tourner la tête à chaque fois. J'avoue qu'en voyage, on note de petites choses : en passant du brabant wallon (francophone) au brabant flamand (néerlandophone), j'ai remarqué que même les écritures sur les camionnettes de plombier/paysagistes/carreleurs changeaient de langue en 500m à peine. C'est assez brutal, il n'y a pas de zone de mélange là où je suis passé. J'ai également rigolé en voyant un panneau "A acheter" tranchant avec le traditionnel "A vendre / Te koop". J'aime le vélo pour tous ces petits détails qu'on ne verrait pas forcément en voiture ou moto (car on va trop vite) ou à pieds (car la distance couverte est plus réduite).
La Belgique sans pavés, ce ne serait pas la Belgique. J'ai rencontré un très beau secteur pavé de 1800m dans un excellent état. Un secteur pavé qui ferait aimer les pavés à n'importe quel réfractaire : long mais pas trop, bien réguliers, peu sautillants, bien joints ... c'est un vrai plaisir de rouler dessus. C'est le plus beau que j'ai trouvé dans la région, même si j'avoue qu'il m'en reste beaucoup à explorer. Je pense que la barre est très haute, je vais avoir du mal à trouver mieux.
Je suis rentré au soleil couchant après 60 kilomètres et un peu plus de 800 mètres de dénivelé. Quand certains parlent de plat pays, ils devraient venir rouler dans cette région : si les routes principales sont légèrement vallonnées, le réseau secondaire que j'emprunte est lui en creux et bosses. C'est plein de bosses entre 10 et 15%, pas très longues mais qui cassent en permanence le rythme. A vélo, on voit les choses autrement qu'en chanson.
mardi 22 décembre 2015
Pédaleur : offrez vous un Père Noël 6 fois par an
Noël approche à grands pas, avec son lot de sapins enguirlandés et ses décorations urbaines qui illuminent le trajet des vélotafeurs rentrant de nuit. Les films de Noël qui fleurissent dans les grilles du programme télé depuis quelques jours marquent le début des vacances scolaires de décembre (tout comme la série "le gendarme" marque le début des vacances scolaires d'été, les programmes télé semblent ne jamais se renouveler).
La société Pédaleur vous propose d'offrir ou de vous offrir 6 passages du Père Noël chaque année pour la somme de 29,90€ par passage. Le célèbre traineau et ses rennes ont été remplacés par une camionnette jaune et 6 chevaux fiscaux. Les cheminées ayant majoritairement disparues, le colis sera déposé dans la "boite à colis" (plus couramment appelée "boite aux lettres"). L'homme déposant le cadeau ne porte généralement pas de longue barbe ni d'habit rouge et blanc, mais est habillé en tenue bleue avec un logo jaune La Poste. Ca fait moins rêver je vous l'avoue. En revanche, le contenu du cadeau restera secret jusqu'à son ouverture. La surprise sera, je l'espère, bonne à chaque fois.
Ce Père Noël païen aura un peu de décalage vis à vis du Santa Claus traditionnel : son premier passage est prévu autour du 10 janvier. Il passera ensuite tous les deux mois, jusqu'à ce que vous changiez d'avis ou que ... votre carte bancaire arrive à expiration. Il est également possible de n'acheter que les 2, 3 ou 6 prochaines box. Ce décalage est une aubaine si vous n'avez pas encore trouvé de cadeau pour votre ami(e) / collègue / membre de votre famille : il n'est pas trop tard pour passer commande et pour télécharger le "bon cadeau" à glisser sous le sapin.
Pour bénéficier du passage du Père Noël cycliste, une seule adresse : http://www.pedaleur.fr/
La société Pédaleur vous propose d'offrir ou de vous offrir 6 passages du Père Noël chaque année pour la somme de 29,90€ par passage. Le célèbre traineau et ses rennes ont été remplacés par une camionnette jaune et 6 chevaux fiscaux. Les cheminées ayant majoritairement disparues, le colis sera déposé dans la "boite à colis" (plus couramment appelée "boite aux lettres"). L'homme déposant le cadeau ne porte généralement pas de longue barbe ni d'habit rouge et blanc, mais est habillé en tenue bleue avec un logo jaune La Poste. Ca fait moins rêver je vous l'avoue. En revanche, le contenu du cadeau restera secret jusqu'à son ouverture. La surprise sera, je l'espère, bonne à chaque fois.
Ce Père Noël païen aura un peu de décalage vis à vis du Santa Claus traditionnel : son premier passage est prévu autour du 10 janvier. Il passera ensuite tous les deux mois, jusqu'à ce que vous changiez d'avis ou que ... votre carte bancaire arrive à expiration. Il est également possible de n'acheter que les 2, 3 ou 6 prochaines box. Ce décalage est une aubaine si vous n'avez pas encore trouvé de cadeau pour votre ami(e) / collègue / membre de votre famille : il n'est pas trop tard pour passer commande et pour télécharger le "bon cadeau" à glisser sous le sapin.
Pour bénéficier du passage du Père Noël cycliste, une seule adresse : http://www.pedaleur.fr/
jeudi 17 décembre 2015
Reprise de l'entraînement
Voilà une semaine que je n'avais plus touché un vélo. Une semaine sans sortir de chez moi, à part pour aller voter, récupérer mon courrier ou sortir la poubelle. Et encore, tout ceci était fait à un rythme d'un petit vieux ayant des rhumatismes.
La gastro m'a mis KO. Impossible de travailler, impossible de réfléchir. Une sale semaine pour un sale virus. Le médecin, que j'ai fini par aller consulter, m'a confirmé qu'il n'y avait pas grand chose à faire à part se reposer et attendre que ça passe. On est capable de transplanter des organes vitaux à distance grâce à internet et à des pinces robotisées, mais pas de traiter cette foutue bactérie.
Cet après-midi, j'ai effectué une reprise en douceur. Une semaine d'arrêt, c'est un saut de 10 jours dans la passé. Me voila théoriquement revenu à mon niveau de début décembre, alors que j'arrivais à un pic de forme pile au bon moment, que je m'étais entraîné dur pour y arriver et que le repos que j'avais mérité aurait du me servir pour recharger pleinement mes batteries. Ca chamboule le programme prévu d'approche des épreuves, mais la base est toujours présente et les 10 jours qu'il me reste vont être utilisés au mieux pour revenir au meilleur niveau possible sans que je ne m'épuise pour autant.
La sortie de reprise s'est faite sous un beau soleil et sur de petites routes paisibles. Tout s'est bien passé, mon corps a bien réagi aux exercices légers du jour. Malgré la douceur de la température, je suis sorti chaudement couvert : il aurait été dommage de prendre froid et d'affaiblir un corps à peine remis de sa précédente agression.
Par chance, j'avais déjà tout organisé pour mon déplacement donc je ne perds pas d'énergie actuellement dans la logistique à venir.
La gastro m'a mis KO. Impossible de travailler, impossible de réfléchir. Une sale semaine pour un sale virus. Le médecin, que j'ai fini par aller consulter, m'a confirmé qu'il n'y avait pas grand chose à faire à part se reposer et attendre que ça passe. On est capable de transplanter des organes vitaux à distance grâce à internet et à des pinces robotisées, mais pas de traiter cette foutue bactérie.
Cet après-midi, j'ai effectué une reprise en douceur. Une semaine d'arrêt, c'est un saut de 10 jours dans la passé. Me voila théoriquement revenu à mon niveau de début décembre, alors que j'arrivais à un pic de forme pile au bon moment, que je m'étais entraîné dur pour y arriver et que le repos que j'avais mérité aurait du me servir pour recharger pleinement mes batteries. Ca chamboule le programme prévu d'approche des épreuves, mais la base est toujours présente et les 10 jours qu'il me reste vont être utilisés au mieux pour revenir au meilleur niveau possible sans que je ne m'épuise pour autant.
La sortie de reprise s'est faite sous un beau soleil et sur de petites routes paisibles. Tout s'est bien passé, mon corps a bien réagi aux exercices légers du jour. Malgré la douceur de la température, je suis sorti chaudement couvert : il aurait été dommage de prendre froid et d'affaiblir un corps à peine remis de sa précédente agression.
Par chance, j'avais déjà tout organisé pour mon déplacement donc je ne perds pas d'énergie actuellement dans la logistique à venir.
mardi 15 décembre 2015
A la découverte du plus haut niveau du cyclocross
Voici près d'un an que je prépare un projet dont je n'ai jamais parlé publiquement sur ce blog. Un projet improbable, un projet qui avait peu de chances d'aboutir. Un projet que je prépare avec minutie, pour lequel je me renseigne auprès de personnes compétentes afin de prévoir tous les cas de figure et de ne manquer de rien.
Hier, la dernière pierre du projet s'est mise en place. J'ai été sélectionné pour la manche de coupe du monde de cyclocross de Zolder. Cette manche de coupe du monde vient s'ajouter à la manche de superprestige de Diegem, aux manches de BPOST Trofee de Loenhout et Baal, ainsi qu'à l'épreuve de Bredene (n'appartenant à aucun challenge). Ces 5 épreuves, des 3 challenges les plus importants du cyclocross mondial, seront réparties sur 7 jours.
N'étant pas une dame, n'ayant pas moins de 18 ans ni moins de 23 ans, je vais courir dans la catégorie Elite. Avec les meilleurs coureurs du monde. Sur le même circuit, à la même heure, dans les mêmes conditions. Bon, la seule chose que je verrai d'eux ce sera leur dos dans la zone de départ et sur les premières minutes de l'épreuve ...
(Diegem 2014, cette épreuve se dispute en nocturne chaque année)
Hier, la dernière pierre du projet s'est mise en place. J'ai été sélectionné pour la manche de coupe du monde de cyclocross de Zolder. Cette manche de coupe du monde vient s'ajouter à la manche de superprestige de Diegem, aux manches de BPOST Trofee de Loenhout et Baal, ainsi qu'à l'épreuve de Bredene (n'appartenant à aucun challenge). Ces 5 épreuves, des 3 challenges les plus importants du cyclocross mondial, seront réparties sur 7 jours.
(le parcours de Diegem)
N'étant pas une dame, n'ayant pas moins de 18 ans ni moins de 23 ans, je vais courir dans la catégorie Elite. Avec les meilleurs coureurs du monde. Sur le même circuit, à la même heure, dans les mêmes conditions. Bon, la seule chose que je verrai d'eux ce sera leur dos dans la zone de départ et sur les premières minutes de l'épreuve ...
samedi 12 décembre 2015
Anniversaire et maladie
Les entraînements de la semaine ont été particulièrement intenses mais la réponse de mon corps aux sollicitations était bonne. Mardi (pour mon anniversaire !) et jeudi j'avais des séances de 30/15 qui se sont bien passées. Il faisait beau, il faisait frais mais pas trop froid, le vent était présent mais pas trop violent. C'était de belles journées pour pédaler.
Ca a été l'occasion d'étrenner le nouveau casque que je me suis offert pour mon dernier anniversaire avant mon entrée en catégorie Master. Je me souviens encore de mes licences portant la mention Espoir (-23ans), ayant commencé le vélo à 18 ans, j'ai débuté dans cette catégorie ... mais de l'espoir de gagner de grandes courses, je n'en ai pas eu longtemps. Certes je n'ai pas gagné de courses, mais mon tableau d'expérience me satisfait largement : grands cols, Tour de Fête, Bordeaux-Paris, classiques flandriennes, Haute-Route, Liège-Bastogne-Liège, Ride London Surrey, Tour de Sardaigne, Marmotte, ... vraiment, cette décennie sur 2 roues m'a apporté beaucoup de belles choses. Non, rien de rien, non je ne regrette rien.
Mercredi, j'ai encadré comme d'habitude l'entraînement des jeunes du Lyon Sprint Evolution. J'ai remarqué au passage que j'avais le quadruple de l'âge de certains et le double de l'âge des minimes/cadets que j'encadre habituellement. Je n'ai pourtant ni le double de leur talent ni le double de leur force physique. Ce mercredi, j'étais nettement mieux que d'habitude : je ne sais pas si c'est le gâteau au chocolat de la veille ou une soudaine maturité prise pendant mon sommeil, mais physiquement et techniquement j'étais plus à l'aise.
Enfin, aujourd'hui, je devais participer au cyclocross organisé par le club de Vaux en Velin. J'avais préparé mon vélo la veille comme d'habitude, j'avais commencé mon sac le matin comme d'habitude ... mais 3 heures avant le début de la course, j'avais encore la tête dans la cuvette des toilettes et je regardais filer mon petit déjeuner. J'ai passé ma matinée complète entre les toilettes et le reste de mon habitation, veillant à ne pas trop m'éloigner de la zone de faïence blanche à ne pas manquer lors de chaque attaque de mon estomac. Pour me remonter le moral, je me suis dit que mon corps réagissait au résultat des élections régionales, c'était à peu près le sentiment que j'ai eu en découvrant les résultats. Participer à un cross n'était plus vraiment adapté, j'ai donc défait mon sac et ai pesté : pourquoi ça m'arrive alors qu'il fait un temps agréable dehors (du soleil et 10°), que le parcours est roulant (comme je les aime) et pas très loin de la maison ?
J'ai passé l'après-midi avec un circuit de cyclocross à l'intérieur de la tête. Un circuit bien sinueux, qui tournait dans tous les sens. Et visiblement je n'étais pas très agile : vu comme j'avais mal à la tête j'ai du me cogner dans plusieurs arbres. Finalement, la vie est bien faite : quand je ne peux me déplacer sur un circuit, c'est lui qui vient à moi. C'est triste mais c'est la vie, il y aura une autre course le week-end prochain, et ainsi de suite chaque week-end (ou presque) de l'année.
Ca a été l'occasion d'étrenner le nouveau casque que je me suis offert pour mon dernier anniversaire avant mon entrée en catégorie Master. Je me souviens encore de mes licences portant la mention Espoir (-23ans), ayant commencé le vélo à 18 ans, j'ai débuté dans cette catégorie ... mais de l'espoir de gagner de grandes courses, je n'en ai pas eu longtemps. Certes je n'ai pas gagné de courses, mais mon tableau d'expérience me satisfait largement : grands cols, Tour de Fête, Bordeaux-Paris, classiques flandriennes, Haute-Route, Liège-Bastogne-Liège, Ride London Surrey, Tour de Sardaigne, Marmotte, ... vraiment, cette décennie sur 2 roues m'a apporté beaucoup de belles choses. Non, rien de rien, non je ne regrette rien.
Mercredi, j'ai encadré comme d'habitude l'entraînement des jeunes du Lyon Sprint Evolution. J'ai remarqué au passage que j'avais le quadruple de l'âge de certains et le double de l'âge des minimes/cadets que j'encadre habituellement. Je n'ai pourtant ni le double de leur talent ni le double de leur force physique. Ce mercredi, j'étais nettement mieux que d'habitude : je ne sais pas si c'est le gâteau au chocolat de la veille ou une soudaine maturité prise pendant mon sommeil, mais physiquement et techniquement j'étais plus à l'aise.
Enfin, aujourd'hui, je devais participer au cyclocross organisé par le club de Vaux en Velin. J'avais préparé mon vélo la veille comme d'habitude, j'avais commencé mon sac le matin comme d'habitude ... mais 3 heures avant le début de la course, j'avais encore la tête dans la cuvette des toilettes et je regardais filer mon petit déjeuner. J'ai passé ma matinée complète entre les toilettes et le reste de mon habitation, veillant à ne pas trop m'éloigner de la zone de faïence blanche à ne pas manquer lors de chaque attaque de mon estomac. Pour me remonter le moral, je me suis dit que mon corps réagissait au résultat des élections régionales, c'était à peu près le sentiment que j'ai eu en découvrant les résultats. Participer à un cross n'était plus vraiment adapté, j'ai donc défait mon sac et ai pesté : pourquoi ça m'arrive alors qu'il fait un temps agréable dehors (du soleil et 10°), que le parcours est roulant (comme je les aime) et pas très loin de la maison ?
J'ai passé l'après-midi avec un circuit de cyclocross à l'intérieur de la tête. Un circuit bien sinueux, qui tournait dans tous les sens. Et visiblement je n'étais pas très agile : vu comme j'avais mal à la tête j'ai du me cogner dans plusieurs arbres. Finalement, la vie est bien faite : quand je ne peux me déplacer sur un circuit, c'est lui qui vient à moi. C'est triste mais c'est la vie, il y aura une autre course le week-end prochain, et ainsi de suite chaque week-end (ou presque) de l'année.
samedi 5 décembre 2015
Cyclocross d'Oullins / La Bachasse
Ce samedi se tenait le traditionnel cyclocross de La Bachasse, organisé par le club d'Oullins. Un petit club en terme de licenciés (par rapport à d'autres dans la région) mais un club très bien représenté dans le haut du classement des cyclocross.
Cette épreuve est l'une des plus froides de la saison de cross. Elle rivalise habituellement avec l'épreuve de Genas (qui n'a pas failli à sa réputation cette année) et avec l'épreuve de Francheville (disputée un dimanche au petit matin). Cette année, la température était plus clémente que d'habitude (environ 7°) et le vent glacial n'a pas osé se pointer. Peut-être que le vent glacial a suivi le même chemin que les festivités autour du 8 décembre (annulées par crainte d'une bande d'imbéciles voulant semer la pagaille). En l'absence d'animations nocturnes, le vent a du annuler sa réservation d'hôtel et n'est donc pas venu.
J'ai commencé par m'échauffer via 3 tours de reconnaissance du circuit. Ou presque 3 tours, certaines portions du circuit étant utilisées par les épreuves des jeunes j'ai évité de rouler sur le parcours pendant qu'ils l'utilisaient et ai donc coupé des portions lors du premier tour. Les deux tours suivants, j'ai testé différentes trajectoires sur le circuit complet, repassant sur les portions qui méritaient plus d'attention que les autres. Le circuit a été en partie remanié afin de donner un parcours plus équilibré : les zones techniques et les zones physiques sont mieux réparties qu'avant.
J'ai pris le départ en deuxième ligne, dans une deuxième vague libérée quelques secondes après la première pour essayer de fluidifier le départ et éviter le bouchon habituel. Je me suis un peu loupé au départ, comme sur mes 2 cross précédent, mais un excellent passage des planches m'a permis de récupérer un bon nombre de places. Aujourd'hui j'ai été parfait sur ces planches, les cales se clipsant directement dans les pédales. Il y a des jours comme ça où tout roule et ça met en confiance.
Cette épreuve est l'une des plus froides de la saison de cross. Elle rivalise habituellement avec l'épreuve de Genas (qui n'a pas failli à sa réputation cette année) et avec l'épreuve de Francheville (disputée un dimanche au petit matin). Cette année, la température était plus clémente que d'habitude (environ 7°) et le vent glacial n'a pas osé se pointer. Peut-être que le vent glacial a suivi le même chemin que les festivités autour du 8 décembre (annulées par crainte d'une bande d'imbéciles voulant semer la pagaille). En l'absence d'animations nocturnes, le vent a du annuler sa réservation d'hôtel et n'est donc pas venu.
J'ai commencé par m'échauffer via 3 tours de reconnaissance du circuit. Ou presque 3 tours, certaines portions du circuit étant utilisées par les épreuves des jeunes j'ai évité de rouler sur le parcours pendant qu'ils l'utilisaient et ai donc coupé des portions lors du premier tour. Les deux tours suivants, j'ai testé différentes trajectoires sur le circuit complet, repassant sur les portions qui méritaient plus d'attention que les autres. Le circuit a été en partie remanié afin de donner un parcours plus équilibré : les zones techniques et les zones physiques sont mieux réparties qu'avant.
J'ai pris le départ en deuxième ligne, dans une deuxième vague libérée quelques secondes après la première pour essayer de fluidifier le départ et éviter le bouchon habituel. Je me suis un peu loupé au départ, comme sur mes 2 cross précédent, mais un excellent passage des planches m'a permis de récupérer un bon nombre de places. Aujourd'hui j'ai été parfait sur ces planches, les cales se clipsant directement dans les pédales. Il y a des jours comme ça où tout roule et ça met en confiance.
mardi 1 décembre 2015
La journée du chauffard
Cette semaine j'attaque un nouveau cycle d'entraînement. De multiples séries de 30/15 (30 secondes d'effort intense, 15 secondes de récupération) sont au programme des 3 semaines à venir. Cet exercice simule particulièrement bien les efforts fournis en cyclocross : on relance vaillamment, on prend un virage, on relance, on passe un virage, on relance ... il se trouve que cet exercice est également très intéressant pour la progression des performances chez certains coureurs (comme le montre cet exemple).
Ma première sortie d'entraînement du mois de décembre a été particulièrement marquée par les chauffards. A peine parti de chez moi, au bout d'un gros kilomètre, une voiture m'a coupé la route dans un rond-point. J'étais engagé, je tournais à gauche, la voiture en face arrivait beaucoup trop vite pour respecter la réglementation. Un coup d'oeil sur le visage du conducteur m'a indiqué qu'il était comme absent, le regard vitreux typique des gens qui téléphonent ... mais ce n'était pas son cas. Il avait un mouchoir coincé dans une narine. Il était perdu dans ses pensées. Il a traversé le rond-point sans se rendre compte de rien. Je lui ai crié dessus quand il m'a coupé la route, à voir sa réaction ce n'était vraiment pas volontaire. J'aurais pu être un camion ou un enfant sur le passage piéton, ça n'aurait rien changé car il ne regardait pas la route.
J'ai poursuivi mon échauffement en cherchant des paroles sur le thème musical de la reine des neiges : "écrasééééé, démembréééééé, je ne pédalerai plus jamaiiiiiiis" ou "percutééééé, blessééééé, tout mon sang se vidaiiiiiiit". Le temps de terminer mon échauffement, j'attaquais ma première série d'exercices dans l'une des longues lignes droites typiques de la Dombes. En plein milieu de mes exercices, une voiture venant en face et voulant doubler un tracteur a longuement hésité avant de me foncer dessus. Je l'ai vu traverser 4 fois la route de gauche à droite, comme un petit navire chahuté par de grosses vagues. J'ai bien senti qu'elle hésitait à passer en force. C'est ce qu'elle a fait, me fonçant droit dessus en longeant le bord de la route de mon côté et me forçant à passer dans le fossé (ou à finir sur le capot d'une voiture lancée à 90km/h).
La deuxième série a été perturbée par une ouverture intempestive de portière au moment où j'arrivais. La aussi, j'ai vu le coup venir puisque j'avais vu au loin la voiture se garer sur le bas-côté de la route. Je m'attendais donc à ce que la portière s'ouvre et j'avais commencé à me déporter mais une voiture est venu me doubler de très près et m'a rabattu vers la droite. Pour éviter la portière qui s'ouvrait, j'ai pris appui sur la portière fermée du véhicule qui me doublait et l'ai copieusement insulté. Laisser 1m50 hors agglomération, sur d'aussi longues lignes droites sans personne en face, ce n'est vraiment pas compliqué.
En rentrant chez moi après la 3ème série (celle-la sans incident), j'ai eu le droit à une voiture qui me double par la gauche (normalement donc) mais freine brusquement puis tourne pour prendre la première route à droite. Si le véhicule passait tout juste, la remorque qui le suivait ne passait pas. Nouveau freinage d'urgence pour éviter que ma roue avant ne soit prise entre le véhicule et la remorque en travers de ma route. Je n'ai pas vu la tête du conducteur, je ne sais pas s'il a voulu passer en force ou s'il avait vraiment oublié qu'il avait une remorque derrière lui. Le résultat est le même, il m'a coupé la route.
Un peu plus loin, après avoir vu une voiture s'exploser dans un rond-point (au téléphone, il voulait tourner à gauche mais le volant lui a visiblement glissé des mains, il a fini dans le massif de fleurs entre la sortie "tout droit" et celle de gauche), un autre véhicule m'a doublé de beaucoup trop près. Tellement près que son rétroviseur m'a touché le poignet. Arrêté par un feu rouge un peu plus loin, je lui ai indiqué comment se rendre au Castorama le plus proche pour qu'il s'y achète un mètre. Mon sens de l'humour ne l'a pas touché, il m'a juste dit qu'il pensait que j'avais plus de place et qu'il était désolé. Le feu étant passé au vert, je n'ai pas eu le temps de lui demander pourquoi il était désolé.
Bref, le mois de décembre a commencé avec de très belles bases : 4 refus de priorité, 2 véhicules vraiment trop près et une ouverture de portière.
Comme je le twittais il y a deux mois, ma devise sur le vélo est "mieux vaut perdre une priorité et garder la vie, que garder une priorité et perdre la vie". Depuis le début de l'année, j'en suis à 51 refus de priorité, soit 51 priorités que j'ai cédées pour ne pas me faire percuter. Ca fait plus de 4 accidents évités par mois. Impressionnant, non ?
Ma première sortie d'entraînement du mois de décembre a été particulièrement marquée par les chauffards. A peine parti de chez moi, au bout d'un gros kilomètre, une voiture m'a coupé la route dans un rond-point. J'étais engagé, je tournais à gauche, la voiture en face arrivait beaucoup trop vite pour respecter la réglementation. Un coup d'oeil sur le visage du conducteur m'a indiqué qu'il était comme absent, le regard vitreux typique des gens qui téléphonent ... mais ce n'était pas son cas. Il avait un mouchoir coincé dans une narine. Il était perdu dans ses pensées. Il a traversé le rond-point sans se rendre compte de rien. Je lui ai crié dessus quand il m'a coupé la route, à voir sa réaction ce n'était vraiment pas volontaire. J'aurais pu être un camion ou un enfant sur le passage piéton, ça n'aurait rien changé car il ne regardait pas la route.
J'ai poursuivi mon échauffement en cherchant des paroles sur le thème musical de la reine des neiges : "écrasééééé, démembréééééé, je ne pédalerai plus jamaiiiiiiis" ou "percutééééé, blessééééé, tout mon sang se vidaiiiiiiit". Le temps de terminer mon échauffement, j'attaquais ma première série d'exercices dans l'une des longues lignes droites typiques de la Dombes. En plein milieu de mes exercices, une voiture venant en face et voulant doubler un tracteur a longuement hésité avant de me foncer dessus. Je l'ai vu traverser 4 fois la route de gauche à droite, comme un petit navire chahuté par de grosses vagues. J'ai bien senti qu'elle hésitait à passer en force. C'est ce qu'elle a fait, me fonçant droit dessus en longeant le bord de la route de mon côté et me forçant à passer dans le fossé (ou à finir sur le capot d'une voiture lancée à 90km/h).
La deuxième série a été perturbée par une ouverture intempestive de portière au moment où j'arrivais. La aussi, j'ai vu le coup venir puisque j'avais vu au loin la voiture se garer sur le bas-côté de la route. Je m'attendais donc à ce que la portière s'ouvre et j'avais commencé à me déporter mais une voiture est venu me doubler de très près et m'a rabattu vers la droite. Pour éviter la portière qui s'ouvrait, j'ai pris appui sur la portière fermée du véhicule qui me doublait et l'ai copieusement insulté. Laisser 1m50 hors agglomération, sur d'aussi longues lignes droites sans personne en face, ce n'est vraiment pas compliqué.
En rentrant chez moi après la 3ème série (celle-la sans incident), j'ai eu le droit à une voiture qui me double par la gauche (normalement donc) mais freine brusquement puis tourne pour prendre la première route à droite. Si le véhicule passait tout juste, la remorque qui le suivait ne passait pas. Nouveau freinage d'urgence pour éviter que ma roue avant ne soit prise entre le véhicule et la remorque en travers de ma route. Je n'ai pas vu la tête du conducteur, je ne sais pas s'il a voulu passer en force ou s'il avait vraiment oublié qu'il avait une remorque derrière lui. Le résultat est le même, il m'a coupé la route.
Un peu plus loin, après avoir vu une voiture s'exploser dans un rond-point (au téléphone, il voulait tourner à gauche mais le volant lui a visiblement glissé des mains, il a fini dans le massif de fleurs entre la sortie "tout droit" et celle de gauche), un autre véhicule m'a doublé de beaucoup trop près. Tellement près que son rétroviseur m'a touché le poignet. Arrêté par un feu rouge un peu plus loin, je lui ai indiqué comment se rendre au Castorama le plus proche pour qu'il s'y achète un mètre. Mon sens de l'humour ne l'a pas touché, il m'a juste dit qu'il pensait que j'avais plus de place et qu'il était désolé. Le feu étant passé au vert, je n'ai pas eu le temps de lui demander pourquoi il était désolé.
Bref, le mois de décembre a commencé avec de très belles bases : 4 refus de priorité, 2 véhicules vraiment trop près et une ouverture de portière.
Comme je le twittais il y a deux mois, ma devise sur le vélo est "mieux vaut perdre une priorité et garder la vie, que garder une priorité et perdre la vie". Depuis le début de l'année, j'en suis à 51 refus de priorité, soit 51 priorités que j'ai cédées pour ne pas me faire percuter. Ca fait plus de 4 accidents évités par mois. Impressionnant, non ?
samedi 28 novembre 2015
Cyclocross du chateau de Messimy
Ce samedi avait lieu un nouveau cyclocross, organisé de main de maitre par la Roue Sportive de Meximieu (RSM) au sein du parc du château de Messimy. Une semaine après une belle gamelle lors du cyclocross de Genas, j'ai pu prendre le départ sans soucis : l'hématome que j'avais a disparu au bout de 48 heures, j'ai pu m'entraîner (presque) normalement cette semaine.
Arrivé sur place bien à l'avance, j'ai débuté mon échauffement une heure avant le départ par une reconnaissance du circuit. Celui-ci était long, roulant et large. Un tracé à ma convenance, physique et roulant, avec peu de passages techniques et beaucoup de portions permettant de doubler ou d'être doublé dans de bonnes conditions. La reconnaissance du circuit m'a permis de constater que mon gros plateau ne passait pas, alors que sur un circuit aussi roulant il pouvait m'être utile.
Les 30 minutes à essayer de le régler, que ce soit en touchant les butées ou en modifiant la tension du câble, n'ont rien donné de probant. En tournant les manivelles à la main ça passait, mais en pédalant ça ne passait pas. J'ai donc rejoint la ligne de départ pas vraiment échauffé et sans avoir pu corriger mon problème. J'ai quand même passé le gros plateau à la main pour pouvoir en bénéficier les premières minutes.
Arrivé sur place bien à l'avance, j'ai débuté mon échauffement une heure avant le départ par une reconnaissance du circuit. Celui-ci était long, roulant et large. Un tracé à ma convenance, physique et roulant, avec peu de passages techniques et beaucoup de portions permettant de doubler ou d'être doublé dans de bonnes conditions. La reconnaissance du circuit m'a permis de constater que mon gros plateau ne passait pas, alors que sur un circuit aussi roulant il pouvait m'être utile.
Les 30 minutes à essayer de le régler, que ce soit en touchant les butées ou en modifiant la tension du câble, n'ont rien donné de probant. En tournant les manivelles à la main ça passait, mais en pédalant ça ne passait pas. J'ai donc rejoint la ligne de départ pas vraiment échauffé et sans avoir pu corriger mon problème. J'ai quand même passé le gros plateau à la main pour pouvoir en bénéficier les premières minutes.
dimanche 22 novembre 2015
Cyclocross de Genas
Ce samedi, mon club organisait le cyclocross de Genas. J'ai participé au traçage du circuit la veille avec mes équipiers : nous avons tiré de la rubalise entre les (nombreux) arbres du parc afin de créer 2 rails dans lesquels les participants n'auront plus qu'à se laisser guider. A la fin de l'après-midi, j'avais l'impression que la foret était bariolée de blanc et de rouge ... comme si c'était un appel au Père Noël un mois avant son arrivée.
Le matin de l'épreuve, j'étais en charge des inscriptions. A tout noter au stylo pour les enfants, mes doigts ont progressivement gelé. Comme le faisaient remarquer les femmes / mères de coureur qui étaient également aux inscriptions, ce serait plus agréable pour les organisateurs si les épreuves se déroulaient en dehors de l'hiver. Mais du cyclocross sans froid et sans boue, ce n'est pas du cyclocross ... et il faudrait trouver une autre occupation pour vaincre la monotonie de l'hiver. Pendant ce temps, mes équipiers sécurisaient le circuit en retirant les dangers potentiels dissimulés sous le manteau de feuilles.
Le matin de l'épreuve, j'étais en charge des inscriptions. A tout noter au stylo pour les enfants, mes doigts ont progressivement gelé. Comme le faisaient remarquer les femmes / mères de coureur qui étaient également aux inscriptions, ce serait plus agréable pour les organisateurs si les épreuves se déroulaient en dehors de l'hiver. Mais du cyclocross sans froid et sans boue, ce n'est pas du cyclocross ... et il faudrait trouver une autre occupation pour vaincre la monotonie de l'hiver. Pendant ce temps, mes équipiers sécurisaient le circuit en retirant les dangers potentiels dissimulés sous le manteau de feuilles.
jeudi 19 novembre 2015
La préparation cyclocross continue
Alors que j'avais initialement prévu de reprendre le 11 novembre lors du cyclocross de Parilly, une intervention de l'ostéo m'a forcé à décaler ma reprise de quelques jours. Malheureusement, une poignée d'imbéciles armés en a décidé autrement : le cyclocross de la Feyssine a été annulé.
J'ai donc effectué une semaine supplémentaire de préparation. Une 4ème semaine de lactique, ce qui en fait mon plus long cycle jusqu'à présent. La météo étant très agréable, ça a facilité les choses : faire du lactique dans le froid et/ou sous la pluie ne doit pas être une partie de plaisir. Je note que ma forme s'améliore petit à petit : mon corps réagit de mieux en mieux aux sollicitations. La partie la plus frappante concerne mon rythme cardiaque lors de l'échauffement et du retour au calme, qui est nettement plus bas qu'autrefois. Ca me laisse ainsi une plus grande plage de réserve pour répondre aux sollicitations.
Hier, j'ai effectué ma traditionnelle sortie d'encadrement des enfants du Lyon Sprint Evolution. Malgré un sol sec, nous avons subi un certain nombre d'incidents mécaniques, notamment une casse de chaine (pour celui qui doit être le plus jeune lecteur de mon blog et dont le papa encadre également les sorties du club) et un dérailleur qui est passé dans la roue arrière. Les connaissances en mécanique des différents éducateurs ont été bien sollicitées, certains ayant des soucis de frein, de selle, de pédale, ... un bon cycliste doit avoir des bases en mécanique, mais à leur âge il est encore un peu tôt pour qu'ils soient pleinement autonomes. Ca viendra.
Ma reprise devrait donc s'effectuer samedi au cyclocross de Genas. Le contexte sera un peu particulier puisque mon club organise cette épreuve. J'irai tracer demain le circuit en compagnie de mes équipiers, je m'occuperai des inscriptions (qui peut mieux utiliser le logiciel d'inscription que son créateur ?) et j'espère pouvoir prendre le départ ... avec un échauffement qui sera minimaliste. Bref, pour une reprise, ce ne sera probablement pas la meilleure opportunité pour réaliser une belle performance. J'espère au moins qu'il ne pleuvra pas et qu'il ne fera pas trop froid.
(vue du col du Verdun)
J'ai donc effectué une semaine supplémentaire de préparation. Une 4ème semaine de lactique, ce qui en fait mon plus long cycle jusqu'à présent. La météo étant très agréable, ça a facilité les choses : faire du lactique dans le froid et/ou sous la pluie ne doit pas être une partie de plaisir. Je note que ma forme s'améliore petit à petit : mon corps réagit de mieux en mieux aux sollicitations. La partie la plus frappante concerne mon rythme cardiaque lors de l'échauffement et du retour au calme, qui est nettement plus bas qu'autrefois. Ca me laisse ainsi une plus grande plage de réserve pour répondre aux sollicitations.
Hier, j'ai effectué ma traditionnelle sortie d'encadrement des enfants du Lyon Sprint Evolution. Malgré un sol sec, nous avons subi un certain nombre d'incidents mécaniques, notamment une casse de chaine (pour celui qui doit être le plus jeune lecteur de mon blog et dont le papa encadre également les sorties du club) et un dérailleur qui est passé dans la roue arrière. Les connaissances en mécanique des différents éducateurs ont été bien sollicitées, certains ayant des soucis de frein, de selle, de pédale, ... un bon cycliste doit avoir des bases en mécanique, mais à leur âge il est encore un peu tôt pour qu'ils soient pleinement autonomes. Ca viendra.
(vue en approchant de Charnay depuis Belmont d'Azergues)
Ma reprise devrait donc s'effectuer samedi au cyclocross de Genas. Le contexte sera un peu particulier puisque mon club organise cette épreuve. J'irai tracer demain le circuit en compagnie de mes équipiers, je m'occuperai des inscriptions (qui peut mieux utiliser le logiciel d'inscription que son créateur ?) et j'espère pouvoir prendre le départ ... avec un échauffement qui sera minimaliste. Bref, pour une reprise, ce ne sera probablement pas la meilleure opportunité pour réaliser une belle performance. J'espère au moins qu'il ne pleuvra pas et qu'il ne fera pas trop froid.
mercredi 11 novembre 2015
Entraînements sous le regard du Mont Blanc
Ces derniers jours, j'ai enchaîné les entraînements difficiles sous une météo particulièrement clémente. Outre la température particulièrement douce pour la saison (entre 15 et 20° les après-midi !) la visibilité était excellente puisqu'on voyait le Mont Blanc sur mes sorties de jeudi, samedi et dimanche dernier. Il est pourtant distant de 160km à vol d'oiseau donc n'exhibe pas souvent ses pentes enneigées jusque sur mes lieux d'entraînement.
Jeudi, j'ai effectué une sortie de force sous-max dans le beaujolais en compagnie de Rémy. J'avais préparé un parcours d'environ 80km comportant plusieurs belles ascensions. Le parcours était bien dosé, ni trop facile ni trop dur, très dégagé (les couleurs en automne dans ce massif sont incroyables) et sans circulation. Ayant plutôt une bonne forme, c'était agréable d'enchaîner les ascensions à un bon rythme tout en sentant qu'on a encore de le réserve et qu'on est physiquement à peine dans l'orange.
Le Mont Blanc vu depuis Saint André de Corcy
Jeudi, j'ai effectué une sortie de force sous-max dans le beaujolais en compagnie de Rémy. J'avais préparé un parcours d'environ 80km comportant plusieurs belles ascensions. Le parcours était bien dosé, ni trop facile ni trop dur, très dégagé (les couleurs en automne dans ce massif sont incroyables) et sans circulation. Ayant plutôt une bonne forme, c'était agréable d'enchaîner les ascensions à un bon rythme tout en sentant qu'on a encore de le réserve et qu'on est physiquement à peine dans l'orange.
Le Mont Blanc vu depuis Poleymieux
vendredi 6 novembre 2015
Morzine Mountain Cycling
Ces deux derniers mois, j'ai collaboré au projet "Morzine Mountain Cycling", un site ayant pour but de faire la promotion de la pratique du vélo autour de Morzine.
Ceux qui connaissent bien mes différents sites liés au vélo, du moins ceux que j'ai créés à titre personnel (car beaucoup des clients de mon activité professionnelle sont dans le cyclisme), auront noté que la page cols (disponible ici) contient une agrégation des données issues des sites cols-cyclisme.com et eau-cyclisme.com
(NB : c'est la seule partie du site que j'ai réalisée, le reste du site a été fait par d'autres prestataires)
Ma collaboration avec l'Office du Tourisme de Morzine n'est pas nouvelle. En effet, en 2008 ils m'avaient déjà sollicité dans le cadre de la création d'un "guide vélo" (disponible ici) proposant une dizaine de parcours autour de la ville, parcours allant de la balade de 20km à plat pour rouler avec ses jeunes enfants jusqu'à 170km avec plusieurs cols pour les cyclistes plus sportifs.
Ceux qui connaissent bien mes différents sites liés au vélo, du moins ceux que j'ai créés à titre personnel (car beaucoup des clients de mon activité professionnelle sont dans le cyclisme), auront noté que la page cols (disponible ici) contient une agrégation des données issues des sites cols-cyclisme.com et eau-cyclisme.com
(NB : c'est la seule partie du site que j'ai réalisée, le reste du site a été fait par d'autres prestataires)
Ma collaboration avec l'Office du Tourisme de Morzine n'est pas nouvelle. En effet, en 2008 ils m'avaient déjà sollicité dans le cadre de la création d'un "guide vélo" (disponible ici) proposant une dizaine de parcours autour de la ville, parcours allant de la balade de 20km à plat pour rouler avec ses jeunes enfants jusqu'à 170km avec plusieurs cols pour les cyclistes plus sportifs.
lundi 2 novembre 2015
Cyclocross technique
Le cyclocross est, parmi les disciplines que je pratique, celle où la technique possède la part la plus importante dans la performance. Le physique conserve tout de même une grosse importance : quand on rentre dans un virage à fond où qu'on veut sauter des planches, le risque de commettre une erreur technique est augmenté quand on n'est plus lucide à cause de l'effort.
Pour ce cycle de travail, je vais donc alterner entre une majorité de séances consacrées à l'amélioration de mon niveau physique avec une minorité de séances consacrées à l'entraînement technique.
C'était justement le cas dimanche. J'ai commencé par me créer un obstacle à partir de branches d'arbustes coupées par la DDE cet été : une longue branche en travers supportée par 2 branches en Y plantées dans le sol ... voilà comment se créer un obstacle gratuitement. J'ai rapidement retrouvé mes automatismes pour descendre de vélo "proprement" (en passant la jambe droite entre le cadre et la jambe gauche), sauter par dessus l'obstacle puis remonter en un bond sur la selle.
Le deuxième atelier était semi-urbain. J'ai utilisé une place au centre de Saint-Romain pour me concocter un petit circuit : saut d'une marche, virage à angle droit, relance, deux virages à angles droits, relance, descente de vélo, 4 marches d'escaliers à monter, saut sur le vélo, relance, virage à angle droit, descente de 2 marches puis demi-tour pour effectuer un nouveau tour de circuit. J'ai eu la visite d'un gamin d'une dizaine d'années qui a voulu m'imiter avec son VTT mais qui s'est fait engueuler par une voix venue des appartements en bordure de la place. Visiblement, sa mère n'était pas très contente qu'il soit sur son vélo, c'est donc tout penaud qu'il est retourné chez lui.
Pour ce cycle de travail, je vais donc alterner entre une majorité de séances consacrées à l'amélioration de mon niveau physique avec une minorité de séances consacrées à l'entraînement technique.
C'était justement le cas dimanche. J'ai commencé par me créer un obstacle à partir de branches d'arbustes coupées par la DDE cet été : une longue branche en travers supportée par 2 branches en Y plantées dans le sol ... voilà comment se créer un obstacle gratuitement. J'ai rapidement retrouvé mes automatismes pour descendre de vélo "proprement" (en passant la jambe droite entre le cadre et la jambe gauche), sauter par dessus l'obstacle puis remonter en un bond sur la selle.
Le deuxième atelier était semi-urbain. J'ai utilisé une place au centre de Saint-Romain pour me concocter un petit circuit : saut d'une marche, virage à angle droit, relance, deux virages à angles droits, relance, descente de vélo, 4 marches d'escaliers à monter, saut sur le vélo, relance, virage à angle droit, descente de 2 marches puis demi-tour pour effectuer un nouveau tour de circuit. J'ai eu la visite d'un gamin d'une dizaine d'années qui a voulu m'imiter avec son VTT mais qui s'est fait engueuler par une voix venue des appartements en bordure de la place. Visiblement, sa mère n'était pas très contente qu'il soit sur son vélo, c'est donc tout penaud qu'il est retourné chez lui.