Ce midi j'ai pris part à la course Pass'Cyclisme de Bohas. C'était l'heure de la reprise pour la cinquantaine de concurrents qui ont osé bravé la pluie et la fraicheur. Le parcours présente une bosse assez pentue sur 1km, 5km de faux plats (montants et descendants), 2km de descente puis un long bout plat de 2km. Ce circuit était à répéter à 5 reprises, ce qui était un peu court à mon gout (un tour supplémentaire aurait été le bienvenue pour faire une meilleure différence entre les gros bras et les outsiders). Pour ma part, j'ai pris le départ en ayant envie de savoir où se situait ma forme par rapport aux autres : je n'étais pas là pour gagner, mes objectifs étant un peu plus tard dans la saison, mais juste pour me tester.
Le départ est assez calme : la première bosse est avalée au train, permettant au peloton de rester très compact. Je reste bien à l'avant et regarde quelques coureurs accélérer l'allure, tout en tachant de conserver ma bonne position. Au bout de 2km, je place une accélération afin de rentrer en tête dans le virage et éviter de subir une chute : mon accélération n'est pas suivie et je me retrouve donc en tête avec une cinquantaine de mètres d'avance. Je poursuis un peu mon effort, sans conviction, ne souhaitant pas faire un cavalier seul sur 50km ! Le peloton me reviendra dessus assez rapidement, mais je me suis attaché à rester en tête et à faire le tempo sur la route étroite afin de ne pas risquer de mésaventure. Sur le plat, vent de dos, la course s'anime fortement : sous l'impulsion de quelques coureurs le compteur dépassera les 50km/h ... je suis sagement resté dans les roues et ai récupéré de mes efforts.
J'effectue la 2ème montée dans les premières positions, me sentant bien. Cette fois la course s'anime sous l'impulsion de 4 ou 5 coureurs qui enchainent les attaques et étirent le groupe sans jamais réussir à prendre du champs. Je me suis contenté de suivre passivement les attaques mais n'ai pas attaqué moi-même. Sur la partie en faux plat, j'ai participé une attaque et nous sommes partis à 4 ... mais avons été repris après un bon kilomètre de fugue. Sur le plat, la course de mouvement a continuée et des bordures se sont créées. Il me semble avoir compté 3 groupes séparés par des écarts de 3 ou 4m, mais tout le monde a fini par rentrer avant le pied de la bosse.
J'aborde la 3ème montée mal placé, en queue d'un premier groupe ne comportant plus que 24 éléments ... le speaker a annoncé que le second peloton était une quarantaine de secondes derrière. Je suis obligé de fournir un gros effort dans le vent pour remonter me placer, effort que j'ai payé juste après le sommet. La grimpée est effectuée rapidement, les attaques étant quasi continues. Sur la partie en faux plat, un coureur de Charvieux réussit à s'isoler et prends une avance d'une vingtaine de secondes. Je traine en fin de peloton, comme j'en ai la (mauvaise) habitude, et me fais piéger par un coureur devant moi qui négocie la descente comme une pierre : il laisse un trou d'une cinquentaine de mètres, ce qui m'oblige à fournir un premier gros effort pour rentrer sur le peloton à l'entrée de la partie plate. La course de mouvements continue, de nouvelles bordures se créant mais sans qu'aucun écart ne se fasse.
J'aborde la 4ème montée avec une vingtaine de mètres de retard, suite à un virage très très mal négocié. La guerre faisant rage dans le groupe, il me faudra 3km pour rentrer et ne devrai mon salut qu'à une grosse temporisation du peloton. Je me suis vraiment fait la peau pour rentrer et mes jambes me brulent, tandis que mes pieds et mes mains sont elles gelées par le froid et la pluie. Je me replace au coeur du paquet et ne participe pas à la chasse derrière les 2 fuyards qui iront se jouer la gagne. Nous ne sommes plus que 18 dans ce groupe, et sachant qu'il y a 2 coureurs devant, j'ai su à ce moment là que sauf incident je rentrerai dans les 20 premiers.
Dans la dernière montée, je craque : mes jambes ne répondent plus et je commence à avoir des crampes. Mon coeur n'est pas au mieux et je me sens mal. Je chasse jusqu'en haut, priant pour que le peloton se relève comme au tour précédent ... mais cette fois il ne se relèvera plus ! Je m'applique à maintenir un haut niveau d'effort, afin d'éviter tout retour de l'arrière : même si je sais que j'ai une bonne vitesse au sprint je préfère éviter une confrontation ! Sur la plat, grâce aux longues lignes droites, j'aperçois un coureur 300m devant moi et un autre 150m derrière. Je livre toutes mes forces pour tenter de revenir sur mon prédécesseur, sans succès, et pour éviter de me faire rattraper, avec succès.
Je termine à la 20ème place, satisfait de mon comportement. Je suis content d'avoir pu accompagner les meilleurs la majorité de la course. Mes bonnes sensations à l'entrainement sont donc confirmées, ce qui est rassurant et encourageant pour les échéances à venir.
Consultez le parcours de l'épreuve.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
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dimanche 27 février 2011
samedi 26 février 2011
Au revoir David
Aujourd'hui j'ai roulé pour la dernière fois avec David, puisqu'il déménagera lundi vers d'autres horizons. Avec ce départ, c'est des tonnes de souvenirs, à jamais gravés dans ma mémoire, qui s'enregistrent et une page de ma vie qui se tourne.
J'ai d'abord des souvenirs en tant qu'équipier proche, souvenirs acquis lors des milliers de kilomètres effectués aussi bien à l'entrainement qu'en course, aussi bien juste à côté de chez nous (on habite à 5km l'un de l'autre) que bien plus lointains (deux stages en Espagne). J'ai également des souvenirs de lui en tant qu'ami, car c'était bien plus qu'un simple équipier : je l'ai connu non-marié et sans enfants (il a désormais la bague au doigt et son deuxième enfant devrait naitre dans quelques mois), j'ai forcément en mémoire son déménagement réalisé le jour de mon anniversaire, et des soirées passées ensembles à discuter de choses bien éloignées du vélo.
Bref, David, je te souhaite bon vent et j'espère qu'on aura l'occasion de rouler à nouveau ensemble un jour, quelque part ici ou ailleurs peu importe. Je te remercie pour tout ce que tu m'a apporté, sportivement parlant et humainement parlant.
Pour parler un peu de la sortie, nous étions 5 au départ du club : David, Félix, Hippolyte, André et moi. On est parti vent dans le dos jusqu'a Ambérieux en Dombes : j'ai fait le travail en tête avec David jusqu'à St andré de corcy puis je me suis fait relayer par Félix afin de me ménager en vue de ma course de demain.
On a pris la pluie un peu avant Ambérieux en Dombes : on a d'abord eu le droit à un petit crachin, qui s'est transformé en petites gouttes, qui ont ensuite grossies pour laisser place à une grosse pluie. Félix nous ayant quitté à Ambérieux, David a fait seul le travail en tête et veillait continuellement à me protéger du vent le plus possible. C'était vraiment sympa de sa part. On a filé sur Reyrieux puis les quais de Saône, en faisant attention : les routes étaient glissantes et il serait dommage de tomber bêtement.
On est rentré tranquillement. Je suis content, j'ai eu de bonnes sensations. J'espère que demain, sur la course de Bohas, elles seront aussi bonnes et que je pourrai y faire un résultat honorable histoire de commencer la saison sur de bonnes bases.
Consultez mon parcours du jour
J'ai d'abord des souvenirs en tant qu'équipier proche, souvenirs acquis lors des milliers de kilomètres effectués aussi bien à l'entrainement qu'en course, aussi bien juste à côté de chez nous (on habite à 5km l'un de l'autre) que bien plus lointains (deux stages en Espagne). J'ai également des souvenirs de lui en tant qu'ami, car c'était bien plus qu'un simple équipier : je l'ai connu non-marié et sans enfants (il a désormais la bague au doigt et son deuxième enfant devrait naitre dans quelques mois), j'ai forcément en mémoire son déménagement réalisé le jour de mon anniversaire, et des soirées passées ensembles à discuter de choses bien éloignées du vélo.
Bref, David, je te souhaite bon vent et j'espère qu'on aura l'occasion de rouler à nouveau ensemble un jour, quelque part ici ou ailleurs peu importe. Je te remercie pour tout ce que tu m'a apporté, sportivement parlant et humainement parlant.
Pour parler un peu de la sortie, nous étions 5 au départ du club : David, Félix, Hippolyte, André et moi. On est parti vent dans le dos jusqu'a Ambérieux en Dombes : j'ai fait le travail en tête avec David jusqu'à St andré de corcy puis je me suis fait relayer par Félix afin de me ménager en vue de ma course de demain.
On a pris la pluie un peu avant Ambérieux en Dombes : on a d'abord eu le droit à un petit crachin, qui s'est transformé en petites gouttes, qui ont ensuite grossies pour laisser place à une grosse pluie. Félix nous ayant quitté à Ambérieux, David a fait seul le travail en tête et veillait continuellement à me protéger du vent le plus possible. C'était vraiment sympa de sa part. On a filé sur Reyrieux puis les quais de Saône, en faisant attention : les routes étaient glissantes et il serait dommage de tomber bêtement.
On est rentré tranquillement. Je suis content, j'ai eu de bonnes sensations. J'espère que demain, sur la course de Bohas, elles seront aussi bonnes et que je pourrai y faire un résultat honorable histoire de commencer la saison sur de bonnes bases.
Consultez mon parcours du jour
jeudi 24 février 2011
Le col d'Agnel
Je reprends ce jour ma série descriptive des principaux cols routiers, série interrompue début janvier.
Le col Agnel, culminant à 2744m, sera le col le plus haut du Tour de France 2011. Son altitude fait de lui le 3ème col le plus haut des Alpes, derrière les cols d'Iseran et du Stelvio. Il n'est pas très connu en France car le Tour ne le franchira que pour la 2ème fois, malgré sa difficulté physique et son intérêt sportif. Il me semble, mais je n'en suis pas certain, que ce col n'est goudronné que depuis les années 80, ceci expliquant aussi cela !
Le col Agnel est accessible par 2 faces :
- par Guillestre, le côté français, la montée est longue de 42km à 4.1% de moyenne
- par Casteldelfino, le côté italien, la grimpée dure 22km à 6.5%% de moyenne
Dans les 2 cas, les derniers kilomètres sont très difficiles : des 2 côtés les 10 derniers kilomètres sont à plus de 9% de pente moyenne ! Avis aux amateurs : grimpé seul, il est fatiguant ... quand il est enchaîné avec d'autres cols, il peut se transformer en cauchemar si on est mal préparé.
Je n'ai jamais grimpé ce col et n'ai donc aucune anecdote personnelle à vous fournir à son sujet.
Le col Agnel, culminant à 2744m, sera le col le plus haut du Tour de France 2011. Son altitude fait de lui le 3ème col le plus haut des Alpes, derrière les cols d'Iseran et du Stelvio. Il n'est pas très connu en France car le Tour ne le franchira que pour la 2ème fois, malgré sa difficulté physique et son intérêt sportif. Il me semble, mais je n'en suis pas certain, que ce col n'est goudronné que depuis les années 80, ceci expliquant aussi cela !
Le col Agnel est accessible par 2 faces :
- par Guillestre, le côté français, la montée est longue de 42km à 4.1% de moyenne
- par Casteldelfino, le côté italien, la grimpée dure 22km à 6.5%% de moyenne
Dans les 2 cas, les derniers kilomètres sont très difficiles : des 2 côtés les 10 derniers kilomètres sont à plus de 9% de pente moyenne ! Avis aux amateurs : grimpé seul, il est fatiguant ... quand il est enchaîné avec d'autres cols, il peut se transformer en cauchemar si on est mal préparé.
Je n'ai jamais grimpé ce col et n'ai donc aucune anecdote personnelle à vous fournir à son sujet.
mercredi 23 février 2011
Livre : Les grandes années du cyclisme - les années 60
Un peu avant Noël, les éditions Jacob-Duvernet se sont lancées dans l'édition d'une série d'ouvrages sur les grandes années du cyclisme. Le premier tome concerne les années 60 (d'ailleurs, pourquoi n'avoir pas commencé dans les années 50 et le cyclisme d'après-guerre ? Mystère).
Etant un fervent admirateur du cyclisme d'autrefois, j'ai adoré ce livre qui retrace année par année les évènements marquants. Pour chaque année, on retrouve un dossier sur LE champion de l'année (celui qui a dominé la saison), quelques pages sur les autres faits marquants du cyclisme cette année là, et une page qui situe les évènements cyclistes dans un contexte plus global (géopolitique, musique, sciences, astronomie, ...)
J'ai particulièrement apprécié le fait que chaque dossier soit traité en détail, avec moult précisions et photos. Je préfère avoir les 5 grands évènements de la saison bien détaillés, que le résumé de 50 courses en 2 lignes chacune. De ce point de vue là, le livre est entièrement réussi : bien aéré, ni trop long ni trop court, bien documenté, bien écrit ...
Puisqu'il faut toujours un bémol, rien n'étant parfait dans ce monde, je dirai que cet ouvrage est un poil trop rigide dans sa mise en page. Toutes les années sont identiques : le dossier principal est toujours de la même longueur, il y a toujours autant de dossiers secondaires situés après le dossier principal, puis une belle photo et enfin la page résumant les principaux faits extra-sportifs de l'année. Un peu d'originalité aurait été un plus je pense, ca aurait donné un côté un peu moins carré au livre.
Malgré ce petit défaut, je vous recommande vivement la lecture de cet ouvrage. Je me suis régalé, et j'attends avec impatience la sortie du tome suivant !
Vous pouvez consulter ici toutes mes critiques de livres et BD liées au cyclisme.
Etant un fervent admirateur du cyclisme d'autrefois, j'ai adoré ce livre qui retrace année par année les évènements marquants. Pour chaque année, on retrouve un dossier sur LE champion de l'année (celui qui a dominé la saison), quelques pages sur les autres faits marquants du cyclisme cette année là, et une page qui situe les évènements cyclistes dans un contexte plus global (géopolitique, musique, sciences, astronomie, ...)
J'ai particulièrement apprécié le fait que chaque dossier soit traité en détail, avec moult précisions et photos. Je préfère avoir les 5 grands évènements de la saison bien détaillés, que le résumé de 50 courses en 2 lignes chacune. De ce point de vue là, le livre est entièrement réussi : bien aéré, ni trop long ni trop court, bien documenté, bien écrit ...
Puisqu'il faut toujours un bémol, rien n'étant parfait dans ce monde, je dirai que cet ouvrage est un poil trop rigide dans sa mise en page. Toutes les années sont identiques : le dossier principal est toujours de la même longueur, il y a toujours autant de dossiers secondaires situés après le dossier principal, puis une belle photo et enfin la page résumant les principaux faits extra-sportifs de l'année. Un peu d'originalité aurait été un plus je pense, ca aurait donné un côté un peu moins carré au livre.
Malgré ce petit défaut, je vous recommande vivement la lecture de cet ouvrage. Je me suis régalé, et j'attends avec impatience la sortie du tome suivant !
Vous pouvez consulter ici toutes mes critiques de livres et BD liées au cyclisme.
mardi 22 février 2011
Sortie pluvieuse
Dimanche, au lendemain d'une sortie rythmée en groupe, je suis allé me dégourdir les jambes. Le temps était gris et frais. Météo-France annonçait une après-midi nuageuse avec des éclaircies : en réalité je n'ai pas vu la moindre éclaircie mais ai en revanche trouvé la pluie pendant la moitié de la sortie.
Je ne me sentais pas super bien, d'autant plus qu'un vent sournoisement défavorable gênait ma progression. Quand j'ai bénéficié d'un vent plus favorable, les sensations se sont améliorées sans pour autant être très bonnes. Je n'ai pas cherché à forcer outre-mesure, souhaitant avant-tout récupérer de mon entraînement de la veille.
En fin de sortie, je suis passé par Tramoyes assister à une course inter-clubs. J'ai pu y saluer quelques connaissances et m'imprégner de cette ambiance si particulière qui règne sur les courses. Bon, ce n'était pas la grande ambiance qu'on rencontre plus tard dans la saison, les quelques spectateurs étaient très passifs (vu la fraicheur et l'humidité, ça se comprends) ... mais c'est toujours sympa de retrouver un podium, des motos-ouvreuses et des dossards ! J'ai hâte d'en accrocher un dans mon dos à mon tour ...
Consultez le parcours de ma sortie.
Je ne me sentais pas super bien, d'autant plus qu'un vent sournoisement défavorable gênait ma progression. Quand j'ai bénéficié d'un vent plus favorable, les sensations se sont améliorées sans pour autant être très bonnes. Je n'ai pas cherché à forcer outre-mesure, souhaitant avant-tout récupérer de mon entraînement de la veille.
En fin de sortie, je suis passé par Tramoyes assister à une course inter-clubs. J'ai pu y saluer quelques connaissances et m'imprégner de cette ambiance si particulière qui règne sur les courses. Bon, ce n'était pas la grande ambiance qu'on rencontre plus tard dans la saison, les quelques spectateurs étaient très passifs (vu la fraicheur et l'humidité, ça se comprends) ... mais c'est toujours sympa de retrouver un podium, des motos-ouvreuses et des dossards ! J'ai hâte d'en accrocher un dans mon dos à mon tour ...
Consultez le parcours de ma sortie.
lundi 21 février 2011
Sortie rythmée
Ce samedi nous étions une dizaine au rendez-vous du club. Ca faisait longtemps, très longtemps, que nous n'avions pas été aussi nombreux et ça fait plaisir à voir ! Quand on est 7 à prendre des relais, les kilomètres défilent plus vite et semblent moins monotone que quand on est seul.
Au début, avec un léger vent favorable, j'étais vraiment facile : mon cardio m'affichait entre 130 et 135bpm selon si j'étais dans la file montante ou descendante. Vent défavorable, le cardio est légèrement remonté mais restait à des valeurs excellentes.
Au bout d'un cinquentaine de kilomètres, le groupe s'est séparé : on ne s'est retrouvé plus qu'à 5. Les relais revenaient plus souvent, et avec la distance, les efforts commençaient à me tirer dans les jambes. Ca été encore pire quand nous nous sommes retrouvé uniquement à 3 ... sur la fin, je passais à l'énergie mais je passais quand même. J'ai raccompagné David jusqu'à Neuville puis je suis rentré tranquillement chez moi.
Je suis content : j'ai passé les 100km avec plus de 30 de moyenne. Je me suis senti bien et même quand j'étais moins bien (sans être mal non plus) je ne me suis pas désuni. Je sens que je ne suis pas au meilleur de ma forme, mais que je progresse vite et que j'ai un niveau correct. Je garde en tête qu'être bien à l'entraînement ne sert à rien, et que la seule vérité c'est celle de la course. J'en saurai donc plus dimanche après-midi à l'issue de la course de Bohas.
Consultez le parcours.
Au début, avec un léger vent favorable, j'étais vraiment facile : mon cardio m'affichait entre 130 et 135bpm selon si j'étais dans la file montante ou descendante. Vent défavorable, le cardio est légèrement remonté mais restait à des valeurs excellentes.
Au bout d'un cinquentaine de kilomètres, le groupe s'est séparé : on ne s'est retrouvé plus qu'à 5. Les relais revenaient plus souvent, et avec la distance, les efforts commençaient à me tirer dans les jambes. Ca été encore pire quand nous nous sommes retrouvé uniquement à 3 ... sur la fin, je passais à l'énergie mais je passais quand même. J'ai raccompagné David jusqu'à Neuville puis je suis rentré tranquillement chez moi.
Je suis content : j'ai passé les 100km avec plus de 30 de moyenne. Je me suis senti bien et même quand j'étais moins bien (sans être mal non plus) je ne me suis pas désuni. Je sens que je ne suis pas au meilleur de ma forme, mais que je progresse vite et que j'ai un niveau correct. Je garde en tête qu'être bien à l'entraînement ne sert à rien, et que la seule vérité c'est celle de la course. J'en saurai donc plus dimanche après-midi à l'issue de la course de Bohas.
Consultez le parcours.
vendredi 18 février 2011
Paris-Roubaix Challenge : le parcours
L'itinéraire du PRC a été dévoilé cette semaine. Il s'agit de l'itinéraire proposé par l'organisateur aux préfectures et autres collectivités pour approbation : il doit désormais être validé par ces organismes, mais je doute qu'il y ait beaucoup de changements.
J'ai réussi à tracer le parcours sur openrunner, et vous partage donc mon laborieux travail afin que tous ceux qui participeront à l'épreuve puissent l'utiliser. Ca a été galère, pour moi qui ne suis pas du coin, de trouver quels sont exactement les chemins utilisés ... le nom des secteurs pavés me parle, je les connais par coeur, mais quelle est la route exacte à prendre ?
Attention : je n'ai tracé que la partie de course pure, et n'ai pas inclus la liaison jusqu'au vélodrome de Roubaix. Attention également, il y a 3 zones sur lesquelles je n'ai pas pu réaliser le tracé exact :
- dans la traversée d'Orchies, aux alentours du km 98, car il faudra emprunter une route qui est en sens-interdit en temps normal (du moins si j'en crois les cartes)
- dans le village de Bersée, aux alentours du km 108, où j'ai le même soucis dans la traversée du village
- entre Bourghelles et Wannehain, le secteur pavé 6 n'est pas noté sur les cartes, pas même en tant que chemin forestier, alors qu'on le distingue très bien sur les vues satellites
Bonne préparation à tous les participants. Il reste exactement 50 jours avant l'épreuve, il est temps d'accélérer la préparation pour cet évènement !
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Paris-Roubaix Challenge.
J'ai réussi à tracer le parcours sur openrunner, et vous partage donc mon laborieux travail afin que tous ceux qui participeront à l'épreuve puissent l'utiliser. Ca a été galère, pour moi qui ne suis pas du coin, de trouver quels sont exactement les chemins utilisés ... le nom des secteurs pavés me parle, je les connais par coeur, mais quelle est la route exacte à prendre ?
Attention : je n'ai tracé que la partie de course pure, et n'ai pas inclus la liaison jusqu'au vélodrome de Roubaix. Attention également, il y a 3 zones sur lesquelles je n'ai pas pu réaliser le tracé exact :
- dans la traversée d'Orchies, aux alentours du km 98, car il faudra emprunter une route qui est en sens-interdit en temps normal (du moins si j'en crois les cartes)
- dans le village de Bersée, aux alentours du km 108, où j'ai le même soucis dans la traversée du village
- entre Bourghelles et Wannehain, le secteur pavé 6 n'est pas noté sur les cartes, pas même en tant que chemin forestier, alors qu'on le distingue très bien sur les vues satellites
Bonne préparation à tous les participants. Il reste exactement 50 jours avant l'épreuve, il est temps d'accélérer la préparation pour cet évènement !
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Paris-Roubaix Challenge.
jeudi 17 février 2011
Home Trainer en résistance
Ce soir j'ai effectué un entrainement sur Home Trainer. Le but était de reprendre en douceur le travail spécifique, en commençant par travailler la résistance à l'effort.
J'ai pour celà appliqué le protocole suivant :
- 10 minutes d'échauffement
- 4 répétitions de 3 minutes à haut régime (170bpm environ, 105tr/min) + 2 minutes de récupération (150bpm, 100tr/min)
- 10 minutes de retour au calme
L'entrainement s'est plutôt bien passé, je suis content de moi. C'est une reprise en douceur, les prochaines séances seront de plus en plus intensives jusque mi-mars, afin d'arriver dans la meilleure des formes possible au départ de Paris-Roubaix.
J'ai pour celà appliqué le protocole suivant :
- 10 minutes d'échauffement
- 4 répétitions de 3 minutes à haut régime (170bpm environ, 105tr/min) + 2 minutes de récupération (150bpm, 100tr/min)
- 10 minutes de retour au calme
L'entrainement s'est plutôt bien passé, je suis content de moi. C'est une reprise en douceur, les prochaines séances seront de plus en plus intensives jusque mi-mars, afin d'arriver dans la meilleure des formes possible au départ de Paris-Roubaix.
mercredi 16 février 2011
A Sunday in Hell
Grâce à cet article de blog de cyclopassion, j'ai pu découvrir un film d'1h30 consacré à Paris-Roubaix 1976. Je trouve le film bien réalisé : ça couvre l'ambiance et les préparatifs la veille, jusqu'aux douches après l'épreuve. Les images y sont très belles (la musique laisse en revanche fortement à désirer par moments).
Je trouve amusant de noter certaines remarques de spectateurs :
- une manifestante qui explique à un coureur étranger "il faut nationnalise Rhône Poulenc, il fait des milliards de bénéfices" ... j'aurai eu envie de lui répondre "mais madame ça ne me regarde pas, moi je fais du vélo et ne suis pas président de la république !"
- un spectateur crie à un coureur "allez gars, mais pédale !" dans le premier secteur pavé ... tout compétiteur à déjà entendu cette phrase dans sa vie, ainsi que "allez, plus vite, ils sont juste devant !"
- un spectateur dit à un autre "ça c'est de la bagnole" ... eu, s'il voulait voir de belles voitures, il aurait mieux fait d'aller au salon de l'auto !
- un coureur monte dans la voiture balai et se fait agresser par le commissaire "donne ton dossard ! oh le dossard, donne ton dossard !" alors que le coureur n'a même pas fini de fermer les portes !
- sur une chute, une coureur reste longtemps au sol sans bouger ... et un photographe est en train de le mitrailler de photos alors qu'il semble vraiment mal en point !
- un spectateur crie à des motos "dégagez, dégagez, ya des coureurs derrières" ... pensait-il réellement à ce que la course soit équitable (pas de gêne) ou souhaitait-il juste pouvoir voir les coureurs arriver de loin ?
Bref, si vous avez un peu de temps, regardez ce film. Vous y réviserez votre anglais, votre flamand et votre italien. Les images des coureurs dans la poussière sont impressionnantes.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Paris-Roubaix Challenge.
Je trouve amusant de noter certaines remarques de spectateurs :
- une manifestante qui explique à un coureur étranger "il faut nationnalise Rhône Poulenc, il fait des milliards de bénéfices" ... j'aurai eu envie de lui répondre "mais madame ça ne me regarde pas, moi je fais du vélo et ne suis pas président de la république !"
- un spectateur crie à un coureur "allez gars, mais pédale !" dans le premier secteur pavé ... tout compétiteur à déjà entendu cette phrase dans sa vie, ainsi que "allez, plus vite, ils sont juste devant !"
- un spectateur dit à un autre "ça c'est de la bagnole" ... eu, s'il voulait voir de belles voitures, il aurait mieux fait d'aller au salon de l'auto !
- un coureur monte dans la voiture balai et se fait agresser par le commissaire "donne ton dossard ! oh le dossard, donne ton dossard !" alors que le coureur n'a même pas fini de fermer les portes !
- sur une chute, une coureur reste longtemps au sol sans bouger ... et un photographe est en train de le mitrailler de photos alors qu'il semble vraiment mal en point !
- un spectateur crie à des motos "dégagez, dégagez, ya des coureurs derrières" ... pensait-il réellement à ce que la course soit équitable (pas de gêne) ou souhaitait-il juste pouvoir voir les coureurs arriver de loin ?
Bref, si vous avez un peu de temps, regardez ce film. Vous y réviserez votre anglais, votre flamand et votre italien. Les images des coureurs dans la poussière sont impressionnantes.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Paris-Roubaix Challenge.
mardi 15 février 2011
Footing au seuil
Ce soir j'avais envie de me défouler, j'ai donc chaussé mes baskets et ai effectué mon parcours traditionnel. J'ai fait quasiment toute la sortie au seuil, à la limite du point de côté et de l'envie de vomir ... ça a été dur mais je me suis accroché jusqu'au bout.
Au niveau des jambes, ça allait tant que je courrais mais lorsque je me suis arrêté (et pendant toute l'heure qui a suivie) j'ai subi des débuts de crampes répétitifs.
Au niveau du chrono sur ce parcours :
- 25min 45s le 7 novembre
- 25min 15s le 24 novembre
- 26min 22s le 13 décembre (enchainé juste après une sortie à vélo)
- 23min 56s le 16 janvier
- 22min 04s aujourd'hui
Attention : les temps précédents avaient été effectués sans spécialement forcer, en m'appliquant plus sur la gestuelle que sur le chronomètre !
Au niveau des jambes, ça allait tant que je courrais mais lorsque je me suis arrêté (et pendant toute l'heure qui a suivie) j'ai subi des débuts de crampes répétitifs.
Au niveau du chrono sur ce parcours :
- 25min 45s le 7 novembre
- 25min 15s le 24 novembre
- 26min 22s le 13 décembre (enchainé juste après une sortie à vélo)
- 23min 56s le 16 janvier
- 22min 04s aujourd'hui
Attention : les temps précédents avaient été effectués sans spécialement forcer, en m'appliquant plus sur la gestuelle que sur le chronomètre !
lundi 14 février 2011
Marco Pantani, 7ans déjà, mais pour quoi ?
En ce 14 février, jour de la fête des amoureux, les amoureux de cyclisme ont un pincement au coeur car c'est le triste anniversaire du décès de Marco Pantani.
Pour moi, et malgré tout ce qui a été dit sur lui et les affaires de dopage, il reste un grand champion doté de beaucoup de classe. Oui son panache dans les cols était aidé par des substances interdites, oui ses attaques étaient truquées et non je ne cautionne pas le dopage, mais il n'empêche qu'à mon goût il était tout de même au dessus du lot.
Ce qui me fais mal au coeur, c'est que 7ans après cette terrible fin d'un homme victime du système de dopage organisé à l'époque, rien n'a changé. Marco Pantani, José Maria Jimenez et Franck Vandenbroucke sont tous les 3 indirectement décédés d'une addiction aux substances dopantes, mais cela n'a semble-t-il pas servi aux générations suivantes. Quand je vois que Riccardo Ricco a failli a son tour passer l'arme à gauche lui aussi à cause du dopage, je me demande à quoi a servi la mort pathétique des coureurs talentueux de la génération précédente ? Car oui, pour moi, mourir à cause de l'absorption de médicaments dans une chambre d'hotel est une fin pathétique. Mourir d'une auto-transfusion l'est tout autant.
Certains n'ont toujours rien compris, et sont prêt à n'importe quoi pour obtenir un peu de gloire ... mais dois-t'on seulement blâmer les coureurs ? C'est certes eux qui prennent les produits, mais pour moi ce sont les victimes. Les dirigeants, qui étaient en place à l'époque de Pantani et sont toujours en place sont pour moi les vrais responsables du dopage ! Quand je vois que le président de la fédération italienne traite d'imbécile Riccardo Ricco, j'ai envie de dire que c'est lui l'idiot dans l'histoire : celui qui a le pouvoir de faire changer les choses c'est le dirigeant (surtout quand il est haut placé comme ici), pas le coureur !
Messieurs les dirigeants, prenez vos responsabilités et faites vos valises. Dégagez de ce système pourri que vous avez instaurés, et laissez la place à ceux qui aiment le cyclisme. A ceux qui aiment le cyclisme en tant que sport, comme moi, et non à ceux qui aiment le cyclisme en tant que moyen de s'enrichir, comme vous ! Combien de scandales et de morts faut-il encore avant que vous ne dégagiez ?
Pour moi, et malgré tout ce qui a été dit sur lui et les affaires de dopage, il reste un grand champion doté de beaucoup de classe. Oui son panache dans les cols était aidé par des substances interdites, oui ses attaques étaient truquées et non je ne cautionne pas le dopage, mais il n'empêche qu'à mon goût il était tout de même au dessus du lot.
Ce qui me fais mal au coeur, c'est que 7ans après cette terrible fin d'un homme victime du système de dopage organisé à l'époque, rien n'a changé. Marco Pantani, José Maria Jimenez et Franck Vandenbroucke sont tous les 3 indirectement décédés d'une addiction aux substances dopantes, mais cela n'a semble-t-il pas servi aux générations suivantes. Quand je vois que Riccardo Ricco a failli a son tour passer l'arme à gauche lui aussi à cause du dopage, je me demande à quoi a servi la mort pathétique des coureurs talentueux de la génération précédente ? Car oui, pour moi, mourir à cause de l'absorption de médicaments dans une chambre d'hotel est une fin pathétique. Mourir d'une auto-transfusion l'est tout autant.
Certains n'ont toujours rien compris, et sont prêt à n'importe quoi pour obtenir un peu de gloire ... mais dois-t'on seulement blâmer les coureurs ? C'est certes eux qui prennent les produits, mais pour moi ce sont les victimes. Les dirigeants, qui étaient en place à l'époque de Pantani et sont toujours en place sont pour moi les vrais responsables du dopage ! Quand je vois que le président de la fédération italienne traite d'imbécile Riccardo Ricco, j'ai envie de dire que c'est lui l'idiot dans l'histoire : celui qui a le pouvoir de faire changer les choses c'est le dirigeant (surtout quand il est haut placé comme ici), pas le coureur !
Messieurs les dirigeants, prenez vos responsabilités et faites vos valises. Dégagez de ce système pourri que vous avez instaurés, et laissez la place à ceux qui aiment le cyclisme. A ceux qui aiment le cyclisme en tant que sport, comme moi, et non à ceux qui aiment le cyclisme en tant que moyen de s'enrichir, comme vous ! Combien de scandales et de morts faut-il encore avant que vous ne dégagiez ?
dimanche 13 février 2011
Décrassage post-ski avec Rémy
Au lendemain d'une longue journée de ski, je suis allé faire un décrassage. Depuis le matin, j'avais les "grosses cuisses" et ne me sentais pas en mesure de faire trop de kilomètres. La forme étant plutôt intéressante, il ne m'était pas nécessaire de forcer outre mesure dans le but de la retrouver, d'autant plus que le ski sollicite beaucoup les genoux et les hanches. Je ne voulais donc pas trop les faire travailler aujourd'hui afin de ne pas risquer de créer des micro-lésions.
J'ai remonté tranquillement les quais de Saône, poussé par un bon vent favorable, pour rejoindre Rémy entre Quincieux et Anse. A Anse, nous nous sommes attaqué à la montée de Lachassagne, qu'on a grimpé rapidement sans trop forcer grâce au soutient d'un vent très sympathique. En haut, dans la partie raide, nous nous sommes disputés un sprint pour l'obtention du maillot du meilleur grimpeur ...
En haut, on a moins rigolé à cause du vent devenu défavorable. Idem dans le faux plat descendant, où le vent nous a ralenti bien que nous ayons emprunté une route relativement abritée. Dans la vallée de l'Azergues puis jusqu'à Chasselay, nous avons pris des relais à intervalles réguliers, chacun effectuant sa part de travail sans rechigner à la tache. Dans certaines portions on a roulé vite, très vite, grâce (ou à cause) d'un vent tantôt favorable et tantôt défavorable.
On est passé par la montagne ensuite, via les hauteurs de St Germain et Curis, afin d'éviter le vent de face dans la vallée de la Saône. Une fois sur les quais, nos routes se sont déparées : Rémy a remonté la Saône poussé par le vent pour rentrer chez lui, tandis que j'ai pris le vent de face pour rentrer chez moi. Heureusement, j'ai trouvé l'aide d'un gars ayant à peu près le même niveau que moi avec qui j'ai tourné des relais, ce qui m'a permis de rentrer à moindre effort chez moi.
Consultez mon parcours du jour.
J'ai remonté tranquillement les quais de Saône, poussé par un bon vent favorable, pour rejoindre Rémy entre Quincieux et Anse. A Anse, nous nous sommes attaqué à la montée de Lachassagne, qu'on a grimpé rapidement sans trop forcer grâce au soutient d'un vent très sympathique. En haut, dans la partie raide, nous nous sommes disputés un sprint pour l'obtention du maillot du meilleur grimpeur ...
En haut, on a moins rigolé à cause du vent devenu défavorable. Idem dans le faux plat descendant, où le vent nous a ralenti bien que nous ayons emprunté une route relativement abritée. Dans la vallée de l'Azergues puis jusqu'à Chasselay, nous avons pris des relais à intervalles réguliers, chacun effectuant sa part de travail sans rechigner à la tache. Dans certaines portions on a roulé vite, très vite, grâce (ou à cause) d'un vent tantôt favorable et tantôt défavorable.
On est passé par la montagne ensuite, via les hauteurs de St Germain et Curis, afin d'éviter le vent de face dans la vallée de la Saône. Une fois sur les quais, nos routes se sont déparées : Rémy a remonté la Saône poussé par le vent pour rentrer chez lui, tandis que j'ai pris le vent de face pour rentrer chez moi. Heureusement, j'ai trouvé l'aide d'un gars ayant à peu près le même niveau que moi avec qui j'ai tourné des relais, ce qui m'a permis de rentrer à moindre effort chez moi.
Consultez mon parcours du jour.
jeudi 10 février 2011
Le vent, un solide allié et un solide ennemi
Le Tour du Qatar nous livre chaque jour son lot de courses de bordures. Je trouve ces images belles à voir, surtout dans le cyclisme moderne où de telles stratégies sont très très très rarement employées à haut niveau. Même sur les courses du Nord, autrefois réputées pour ces coups de bordures, on en voit très rarement !
Ces courses de bordures sont très intéressantes à regarder pour l'intensité de l'effort fourni et la faiblesse des écarts engendrés. C'est vraiment différent des longues échappées à qui on accorde 5 minutes d'avance avant de revenir lentement mais surement au contact, la course étant très linéaire et monotone. Ici, les groupes se font et se défont au fil des kilomètres, chaque crevaison ou coup de moins bien se payant très cher car on laisse filer un ou deux groupes devant soi avant de repartir.
Il y a le groupe devant qui bataille à la fois pour la victoire d'étape et pour gagner du temps au classement général, certains équipiers se tuant à la tache pour faire grandir l'écart avec les groupes de derrière avant de s'écarter définitivement une fois leur boulot terminé. Le but est donc de conserver un maximum d'équipiers autour de soi pour faire le travail jusqu'au plus près possible de la ligne d'arrivée, tout en tachant de faire grandir l'écart le plus vite possible afin de décourager les groupes derrières.
Les groupes derrières tentent eux de limiter la casse, les coureurs se sacrifient pour permettre à leur leader de perdre le moins de temps possible en vue du classement général, ou de revenir sur le groupe devant dans le but de jouer la victoire d'étape.
Les longues lignes droites dans le désert qatari sont une aubaine pour les amateurs de cyclisme : les vues permettent de jauger en permanence les écarts entre le groupes, étant donné qu'ils sont tous en point de mire les uns des autres. Le spectacle offert par les coureurs, lutant à coups de secondes, y est vraiment beau à voir. Si seulement il pouvait y avoir de telles batailles sur les courses européennes ...
mercredi 9 février 2011
Les douches : la course dans la course
Dans 2 mois jour pour jour, le 9 avril prochain, une triple bataille se jouera sur le Paris-Roubaix Challenge.
Il y aura bien évidemment la bataille pour la victoire finale, LA grande bataille que seule une poignée de cyclistes peut prétendre gagner, et pour laquelle il n'y aura qu'un seul élu. La deuxième bataille aura lieu à l'entrée des secteurs pavés, et se produira dans chaque groupe de coureurs, chacun ayant envie de rentrer en tête afin de pouvoir choisir sa trajectoire et ne pas subir les mésaventures (crevaisons, écarts, chutes, ...) des coureurs le précédant. Il y aura un élu pour chaque groupe. Enfin, il y aura la bataille pour l'accès à l'une des 60 douches du vélodrome. Cette bataille là aura autant d'élus que de participants (ou presque), à la condition de patienter un peu (voir beaucoup).
Le vélodrome de Roubaix compte une soixantaine de douches, pour 4000 coureurs attendus au départ. Selon mes estimations, nous ne devrions être que 2500 au départ, ce qui fait que chaque douche sera empruntée par 42 cyclistes. Ca risque de bouchonner !
Ces douches sont mythiques, elles font partie de la légende de Paris-Roubaix. La majorité d'entre elles porte une plaque contenant le nom du vainqueur qui s'y est douché l'année de sa victoire. Cet endroit constitue depuis des décennies l'endroit où les coureurs trouvent le premier réconfort après plus de 6h de selle dans la poussière (et la boue parfois), dans le vent, sur des routes chaotiques ... bref, c'est un coin de paradis après avoir traversé l'enfer !
C'est donc ici, dans ce sanctuaire du sport foulé par tous les plus grands champions cyclistes, que je prendrai moi aussi ma douche dans 2 mois. Je n'y laisserai pas de souvenir dans le marbre : aucune plaque ne commémorera la mémoire de mon passage, mais nul doute que ma mémoire, elle, se souviendra longtemps de ce moment !
Quelques citations :
- Elles se méritent et je ne me vois pas y pénétrer sans avoir "enquillé" 260 km dans les jambes. - Dominique Rollin (Cervelo)
- Les douches sont géniales, elles font partie de l'Histoire et il faut passer par là quand on fait Paris-Roubaix. - Thomas Delpeuch (ASO)
- Les douches, c'est le seul endroit stratégique pour attraper un coureur de Paris-Roubaix. Ils y passent tous. En rêvent comme un chien rêve à un os. Au fil du temps, les douches communes du vélodrome sont devenues légende, au même titre que les pavés. Elles sont le mur des lamentations, l'endroit où les coureurs grimacent, geignent, comparent leurs blessures, décrivent leurs chutes avec force gestes et mimiques dans un sabir international. L'endroit où se lavent poussière, plaies et fatigue. - un journaliste inconnu
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Paris-Roubaix Challenge.
Il y aura bien évidemment la bataille pour la victoire finale, LA grande bataille que seule une poignée de cyclistes peut prétendre gagner, et pour laquelle il n'y aura qu'un seul élu. La deuxième bataille aura lieu à l'entrée des secteurs pavés, et se produira dans chaque groupe de coureurs, chacun ayant envie de rentrer en tête afin de pouvoir choisir sa trajectoire et ne pas subir les mésaventures (crevaisons, écarts, chutes, ...) des coureurs le précédant. Il y aura un élu pour chaque groupe. Enfin, il y aura la bataille pour l'accès à l'une des 60 douches du vélodrome. Cette bataille là aura autant d'élus que de participants (ou presque), à la condition de patienter un peu (voir beaucoup).
Le vélodrome de Roubaix compte une soixantaine de douches, pour 4000 coureurs attendus au départ. Selon mes estimations, nous ne devrions être que 2500 au départ, ce qui fait que chaque douche sera empruntée par 42 cyclistes. Ca risque de bouchonner !
Ces douches sont mythiques, elles font partie de la légende de Paris-Roubaix. La majorité d'entre elles porte une plaque contenant le nom du vainqueur qui s'y est douché l'année de sa victoire. Cet endroit constitue depuis des décennies l'endroit où les coureurs trouvent le premier réconfort après plus de 6h de selle dans la poussière (et la boue parfois), dans le vent, sur des routes chaotiques ... bref, c'est un coin de paradis après avoir traversé l'enfer !
C'est donc ici, dans ce sanctuaire du sport foulé par tous les plus grands champions cyclistes, que je prendrai moi aussi ma douche dans 2 mois. Je n'y laisserai pas de souvenir dans le marbre : aucune plaque ne commémorera la mémoire de mon passage, mais nul doute que ma mémoire, elle, se souviendra longtemps de ce moment !
Quelques citations :
- Elles se méritent et je ne me vois pas y pénétrer sans avoir "enquillé" 260 km dans les jambes. - Dominique Rollin (Cervelo)
- Les douches sont géniales, elles font partie de l'Histoire et il faut passer par là quand on fait Paris-Roubaix. - Thomas Delpeuch (ASO)
- Les douches, c'est le seul endroit stratégique pour attraper un coureur de Paris-Roubaix. Ils y passent tous. En rêvent comme un chien rêve à un os. Au fil du temps, les douches communes du vélodrome sont devenues légende, au même titre que les pavés. Elles sont le mur des lamentations, l'endroit où les coureurs grimacent, geignent, comparent leurs blessures, décrivent leurs chutes avec force gestes et mimiques dans un sabir international. L'endroit où se lavent poussière, plaies et fatigue. - un journaliste inconnu
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Paris-Roubaix Challenge.
mardi 8 février 2011
Sortie du midi
Ce midi, je suis allé rouler avec David afin de profiter du beau temps et de la douceur des températures. Enfin, en théorie du moins. En effet, le "beau temps" n'était pas si beau que ça, le soleil étant très voilé par une sorte de brume ... la température n'était pas si douce que cela non plus. Je suis sorti avec des gants d'été pensant qu'il faisait bon comme ce week-end : je me suis gelé les doigts ! En revanche, David était bel et bien présent au rendez-vous, lui ! Comme quoi, l'humain est parfois plus fiable que la météo !
On a donc roulé une bonne heure dans une zone peu exposée à la circulation mais exposée au vent. Le petit vent qui soufflait semblait anodin, mais à la longue il était tout de même usant. Evidemment, quand on l'a eu dans le dos pour rentrer, nous étions bien content d'avoir son soutien pour rouler vite sans forcer !
J'ai eu de mauvaises sensations au début, de moins mauvaises au milieu, et de bonnes à la fin grâce à l'aide du vent. J'ai passé une très mauvaise nuit, mon pouls au repos ce matin ayant atteint 68 (ce qui est très élevé pour un cycliste régulier). Je pense que cette mauvaise nuit a largement influé sur ma mauvaise prestation du jour, et qu'un peu de repos me permettra de continuer ma progression actuelle lors des prochains entraînements.
Consultez mon parcours du jour.
On a donc roulé une bonne heure dans une zone peu exposée à la circulation mais exposée au vent. Le petit vent qui soufflait semblait anodin, mais à la longue il était tout de même usant. Evidemment, quand on l'a eu dans le dos pour rentrer, nous étions bien content d'avoir son soutien pour rouler vite sans forcer !
J'ai eu de mauvaises sensations au début, de moins mauvaises au milieu, et de bonnes à la fin grâce à l'aide du vent. J'ai passé une très mauvaise nuit, mon pouls au repos ce matin ayant atteint 68 (ce qui est très élevé pour un cycliste régulier). Je pense que cette mauvaise nuit a largement influé sur ma mauvaise prestation du jour, et qu'un peu de repos me permettra de continuer ma progression actuelle lors des prochains entraînements.
Consultez mon parcours du jour.
lundi 7 février 2011
Calendrier des courses 2011
Après mon calendrier de courses 2009, après le calendrier de courses 2010, voici mon calendrier pour 2011 :
- 27/02/2011 : 4ème Grand Prix de Bohas-Meyriat-Rignat (01), FFC
- 19/03/2011 : Prix du Printemps - Les Gaboureaux (01), Ufolep
- 20/03/2011 : Grand Prix de Saint Vulbas (01), Ufolep
- 26/03/2011 : Prix de Bouvent (01), Ufolep
- 03/04/2011 : Grand Prix de Vienne (38), FFC
- 09/04/2011 : Paris-Roubaix Challenge,
cyclosportive - 16/04/2011 : Prix de la Ruaz à Druillat (01), Ufolep
- 24/04/2011 : Grand Prix de St andré de corcy (01), Ufolep
- 25/04/2011 : Prix de Francheleins (01), Ufolep
- 01/05/2011 : Prix de la ville de St Genis Laval (69), FFC
- 07 et 08/05/2011 : le Tour des Grands Ducs, course FSGT de 3 étapes
- 07/05 AM : étape 1, en ligne
- 07/05 PM : étape 2, CLM par équipes
- 08/05 : étape 3, en ligne
- 22/05/2011 : Championnat du Rhône à Meyzieu (69), Ufolep
- 29/05/2011 : Prix de St Clair de la Tour (38), FFC
- 05/06/2011 : Championnat Rhône-Alpes à Champfromier (01), Ufolep
- 12/06/2011 : Grand Prix de Lagnieu (01), Ufolep
- 26/06/2011 : Prix de Romanèche-Thorins (69), FFC
- 02/07/2011 : Nocturne de Corbas (69), FFC
- 24/07/2011 : Prix de St Denis les Bourgs (01), FFC
- du 21 au 27/08/2011 : la haute route Genève-Nice, cyclosportive de 7 étapes
- 21/08 : Genève - Megève
- 22/08 : Megève - Les Arcs
- 23/08 : Bourg St Maurice - Serre Chevalier
- 24/08 : Serre Chevalier - Col du Granon (CLM)
- 25/08 : Serre Chevalier - Pra Loup
- 26/08 : Pra Loup - Auron
- 27/08 : Auron - Nice
- 17/09/2011 : Championnat Rhône-Alpes de CLM à St Vulbas (01), FFC
- 01/10/2011 : Tour du Lac de Paladru (38), Ufolep
- 09/10/2011 : Gentleman de St Vulbas (01), Ufolep
- 15/10/2011 : Gentlemen Caladois à Gleizé (69), FFC
dimanche 6 février 2011
Sortie escarpée en Beaujolais
Au lendemain d'une longue sortie dans la Dombes, j'ai tenu à profiter des bonnes conditions météo pour aller faire une nouvelle longue sortie, escarpée cette fois, dans le but de tester mes facultés de récupération. Je sais que quand je suis en forme, je suis capable d'enchainer les longues sorties jour après jour, alors que quand je suis hors de forme j'explose rapidement le 2ème jour.
Je me suis échauffé tranquillement sur les quais de Saône et ai rejoint Morancé, le pied du Beaujolais, avec une facilité assez étonnante. Mon coeur était relativement bas, aux alentours de 135, alors que j'ai habituellement 5 à 10 pulsations supplémentaires pour le même effort. La montée de Charnay a confirmée cette impression de facilité : mon rythme cardiaque était plus bas que d'habitude, et je sentais que j'en avais encore sous la pédale. J'ai accéléré dans le dernier kilomètre pour rattraper 2 gars que j'ai aperçu au loin devant moi : je les ai laissé sur place sans avoir l'impression de forcer plus que ça !
Je suis descendu sur Alix, avant de remonter sur Frontenas, Theizé et Oingt. Le paysage y était vraiment superbe, la vue était dégagée et permettait d'admirer les reliefs au loin. La température étant très clémente, j'ai pu enlever mes gants et profiter de la douce sensation de l'air glissant sur mes doigts ... ah, que cette sensation est vivifiante ! C'est nettement plus agréable que la sensation d'humidité ressentie dans de gros gants hivernaux. La aussi, dans les derniers kilomètres de montée, j'ai doublé 2 cyclistes, dont Henri Moser qui était un très bon coureur professionnel dans les années 50/60. Par respect pour son passé, j'ai tenté de le prendre dans ma roue afin de lui faciliter la fin de sa montée, mais il n'a pas tenu plus de 50m ... dommage.
J'ai rejoint le Saule d'Oingt sans encombres, doublant de nouveau un duo de cyclistes (décidément, ils roulaient tous 2 par 2 aujourd'hui !). Je me suis alors attaqué au col du Chène. Le début de la montée est assez pentu et m'a fait mal aux pattes. J'ai fini par trouver mon rythme de croisière, et la suite s'est bien passée. Dans la descente, j'ai remis mes gants afin d'éviter d'attraper froid : la haut il faisait nettement moins chaud. La descente, en faux plat, permet de franchir les cols de Joncin et de la Croix papin. Une descente bien plus franche et très agréable car à la fois technique et roulante, m'a ensuite amenée dans Chamelet, où j'ai franchi mon premier secteur pavé de l'année : j'ai en effet pu rouler sur un secteur d'environ 300m en très bon pavé de ville. Une goutte d'eau par rapport aux 28km de pavés de campagne qui m'attendent le 9 avril.
A Chamelet j'ai traversé l'Azergues et me suis directement attaqué à la très rude montée du col de la Croix de Thel, sans profiter de plus de 100m de plat. Dans la montée, j'ai commencé à montrer quelques signes de fatigue mais rien d'inquiétant. Cette montée est tellement rude que même quand on est très bien on s'y sent mal. J'ai atteins le col en 22 minutes; mon record étant de 19 minutes j'en déduis que j'ai tout de même fourni une bonne prestation. J'ai rejoint Ternand par une route boisée dangereuse : on n'y voyait rien car la forêt était très dense, il y avait de gros trous dans le goudron, certains zones étaient glissantes, le goudron sautillait beaucoup ... sur la fin de la descente, j'en avait vraiment marre de vibrer sur ce mauvais goudron. Plus jamais je ne repasserai à cet endroit en descente ! Le seul point positif, c'est le paysage qui devait être magnifique une fois sorti des bois. J'ai pu admirer quelques secondes le Mont Blanc et toute la partie Nord des alpes, le panorama y étant le plus vaste que je n'ai jamais vu !
De retour dans la vallée de l'Azergues, je suis rentré grand train jusqu'à Lozanne. J'ai réalisé un joli numéro, me sentant relativement frais. Que ce soit sur les zones en faux plat descendant (zones majoritaires) ou en faux plat montant, j'étais à l'aise et mon coup de pédale était aérien. Idem après Lozanne jusqu'au quais de Saône, hormis le passage entre Marcilly et Chasselay dans lequel je coince systématiquement. J'ai donc levé le pied dans cette zone, et suis reparti de plus belle après Chasselay.
Après avoir disputé mon traditionnel sprint sur les quais à l'entrée d'Albigny, j'ai effectué un retour au calme pour rentrer chez moi. Mon sprint m'a grandement satisfait : j'étais très fluide et ai eu de bonnes sensations, malgré 91km (au moment du sprint) difficiles dans la journée. Je suis très satisfait de ma sortie, au cours de laquelle j'ai pu enchainer les montées sans faiblir, éprouvant de bonnes sensations tout le long, et profitant pleinement du beau temps.
Voici mon parcours.
En bonus, voici une vidéo prise au cours de ma sortie :
Je me suis échauffé tranquillement sur les quais de Saône et ai rejoint Morancé, le pied du Beaujolais, avec une facilité assez étonnante. Mon coeur était relativement bas, aux alentours de 135, alors que j'ai habituellement 5 à 10 pulsations supplémentaires pour le même effort. La montée de Charnay a confirmée cette impression de facilité : mon rythme cardiaque était plus bas que d'habitude, et je sentais que j'en avais encore sous la pédale. J'ai accéléré dans le dernier kilomètre pour rattraper 2 gars que j'ai aperçu au loin devant moi : je les ai laissé sur place sans avoir l'impression de forcer plus que ça !
Je suis descendu sur Alix, avant de remonter sur Frontenas, Theizé et Oingt. Le paysage y était vraiment superbe, la vue était dégagée et permettait d'admirer les reliefs au loin. La température étant très clémente, j'ai pu enlever mes gants et profiter de la douce sensation de l'air glissant sur mes doigts ... ah, que cette sensation est vivifiante ! C'est nettement plus agréable que la sensation d'humidité ressentie dans de gros gants hivernaux. La aussi, dans les derniers kilomètres de montée, j'ai doublé 2 cyclistes, dont Henri Moser qui était un très bon coureur professionnel dans les années 50/60. Par respect pour son passé, j'ai tenté de le prendre dans ma roue afin de lui faciliter la fin de sa montée, mais il n'a pas tenu plus de 50m ... dommage.
J'ai rejoint le Saule d'Oingt sans encombres, doublant de nouveau un duo de cyclistes (décidément, ils roulaient tous 2 par 2 aujourd'hui !). Je me suis alors attaqué au col du Chène. Le début de la montée est assez pentu et m'a fait mal aux pattes. J'ai fini par trouver mon rythme de croisière, et la suite s'est bien passée. Dans la descente, j'ai remis mes gants afin d'éviter d'attraper froid : la haut il faisait nettement moins chaud. La descente, en faux plat, permet de franchir les cols de Joncin et de la Croix papin. Une descente bien plus franche et très agréable car à la fois technique et roulante, m'a ensuite amenée dans Chamelet, où j'ai franchi mon premier secteur pavé de l'année : j'ai en effet pu rouler sur un secteur d'environ 300m en très bon pavé de ville. Une goutte d'eau par rapport aux 28km de pavés de campagne qui m'attendent le 9 avril.
A Chamelet j'ai traversé l'Azergues et me suis directement attaqué à la très rude montée du col de la Croix de Thel, sans profiter de plus de 100m de plat. Dans la montée, j'ai commencé à montrer quelques signes de fatigue mais rien d'inquiétant. Cette montée est tellement rude que même quand on est très bien on s'y sent mal. J'ai atteins le col en 22 minutes; mon record étant de 19 minutes j'en déduis que j'ai tout de même fourni une bonne prestation. J'ai rejoint Ternand par une route boisée dangereuse : on n'y voyait rien car la forêt était très dense, il y avait de gros trous dans le goudron, certains zones étaient glissantes, le goudron sautillait beaucoup ... sur la fin de la descente, j'en avait vraiment marre de vibrer sur ce mauvais goudron. Plus jamais je ne repasserai à cet endroit en descente ! Le seul point positif, c'est le paysage qui devait être magnifique une fois sorti des bois. J'ai pu admirer quelques secondes le Mont Blanc et toute la partie Nord des alpes, le panorama y étant le plus vaste que je n'ai jamais vu !
De retour dans la vallée de l'Azergues, je suis rentré grand train jusqu'à Lozanne. J'ai réalisé un joli numéro, me sentant relativement frais. Que ce soit sur les zones en faux plat descendant (zones majoritaires) ou en faux plat montant, j'étais à l'aise et mon coup de pédale était aérien. Idem après Lozanne jusqu'au quais de Saône, hormis le passage entre Marcilly et Chasselay dans lequel je coince systématiquement. J'ai donc levé le pied dans cette zone, et suis reparti de plus belle après Chasselay.
Après avoir disputé mon traditionnel sprint sur les quais à l'entrée d'Albigny, j'ai effectué un retour au calme pour rentrer chez moi. Mon sprint m'a grandement satisfait : j'étais très fluide et ai eu de bonnes sensations, malgré 91km (au moment du sprint) difficiles dans la journée. Je suis très satisfait de ma sortie, au cours de laquelle j'ai pu enchainer les montées sans faiblir, éprouvant de bonnes sensations tout le long, et profitant pleinement du beau temps.
Voici mon parcours.
En bonus, voici une vidéo prise au cours de ma sortie :
samedi 5 février 2011
Sortie groupée
Aujourd'hui je suis allé rouler en groupe. Ont répondu présent à l'appel, par ordre d'apparition : David, Manu, Hippolyte, Sébastien et Tristan. A 6, c'est quand même bien plus agréable de rouler, surtout quand la météo est de la partie ! En effet un abondant soleil baignait de lumière la région, le grand ciel bleu dégagé nous a même permis d'apercevoir le Mont Blanc au loin. Malgré ce grand soleil, les températures n'étaient pas très chaudes, :11° au maximum de la sortie, mais dès que le soleil à commencé à baisser dans l'horizon la température est tombée en chute libre.
J'ai retrouvé David sur les quais de Saône, et nous sommes montés au siège du club ensemble. La-bas nous avons retrouvé nos autres compagnons de sortie. Dès que nous sommes partis rouler, je me suis placé devant. J'ai d'abord eu la compagnie de Seb, puis celle de Tristan, puis celle de David en tête de groupe. J'ai volontairement pris le leadership sur ces 15 premiers kilomètres léger vent de face, afin de travailler plus que les autres : mon premier objectif de l'année s'approche à grand pas et il est temps de remettre la machine en route en allongeant les sorties et en les durcissant.
Après 15km en tête de groupe, à imprimer le tempo, j'ai laissé les autres me relayer et suis allé récupérer de mes efforts dans les roues juste au moment où nous avons doublé un petit groupe de cyclistes au sein duquel se trouvait ... mon père. Après quelques kilomètres de récupération, j'ai repris la tête du groupe en compagnie de Manu cette fois. Rouler en tête avec lui n'est pas de tout repos : il ne sait pas rouler à allure constante et passe son temps à accélérer et freiner. J'ai donc joué le tampon, le laissant prendre quelques décimètres quand il accélérait et le laissant légèrement derrière moi quand il freinait ... Au bout de 5km, ça m'a gonflé, donc j'ai laissé ma place devant à Tristan et suis retourné en queue de groupe.
Quelques kilomètres plus loin, ayant repéré que Manu accélérait dans toutes les bosses, et ayant envie de me tester physiquement, j'ai accéléré dans un talus et les ai tous laissés sur place. Mon accélération n'a pas été très percutante, notamment car j'ai choisi un braquet un peu trop gros, mais ma continuité dans l'effort était très satisfaisante. J'ai progressé sur ce point ces dernières semaines.
Rebelote quelques kilomètres plus loin, à la faveur d'une nouvelle bosse : j'avais senti que Manu souhaitait sa revanche. Son attaque m'a légèrement surprise, il a réussi à me prendre 5m avant que je ne réagisse. Mais cette fois, pas d'erreur de braquets : je l'ai bouffé, avec une fluidité et une facilité fortement encourageante pour la suite de la saison. Sur les 5km suivants, en faux plat descendant, mon challenger du jour a continué à vouloir me tester : cette fois il a accéléré progressivement, au train, et j'ai répondu à chaque fois sans rien lâcher. A la fin, ça filait comme en course, aucun de nous deux n'ayant envie de s'avouer vaincu.
Une fois à Montluel, on est remonté sur Dagneux : dans la montée, j'ai laissé Sébastien faire le tempo devant moi dans la première partie, avant de prendre les choses en main avec David dans la seconde partie. Au sommet, les autres étaient lâchés, une centaine de mètres derrière nous deux. J'avais d'excellentes sensations : je sentais que j'étais haut dans les tours, mais mes jambes et mon coeur répondaient du tac au tac !
On a ensuite filé sur Tramoyes puis Le Mas Rillier : je suis resté derrière en discutant avec Manu de son programme de courses. Après Miribel, nous n'étions plus que 3 (David, Sébastien et moi), les autres ayant tous bifurqué en cours de route pour rentrer chez eux. On est remonté sur le plateau par la grimpée de Neyron au cours de laquelle je me suis détaché progressivement, au train, en grimpant à mon rythme pendant que mes 2 coéquipiers discutaient quelques mètres derrière. On a rejoint Les échets par les petites routes, à allure tranquille, en discutant. Aux échets, Sébastien nous a quitté et je suis rentré sur les quais en compagnie de David, que j'ai raccompagné chez lui avant de rentrer chez moi.
Je suis vraiment satisfait de ma journée : on a eu un super temps, on a emprunté un parcours sympa, et j'ai eu d'excellentes sensations. Je suis extrêmement content de voir que la forme revient. J'espère continuer à progresser dans les semaines à venir, pour être au top de ma forme dans 2 mois. Mais d'ici là, la route est longue ...
Consultez le parcours de ma sortie.
J'ai retrouvé David sur les quais de Saône, et nous sommes montés au siège du club ensemble. La-bas nous avons retrouvé nos autres compagnons de sortie. Dès que nous sommes partis rouler, je me suis placé devant. J'ai d'abord eu la compagnie de Seb, puis celle de Tristan, puis celle de David en tête de groupe. J'ai volontairement pris le leadership sur ces 15 premiers kilomètres léger vent de face, afin de travailler plus que les autres : mon premier objectif de l'année s'approche à grand pas et il est temps de remettre la machine en route en allongeant les sorties et en les durcissant.
Après 15km en tête de groupe, à imprimer le tempo, j'ai laissé les autres me relayer et suis allé récupérer de mes efforts dans les roues juste au moment où nous avons doublé un petit groupe de cyclistes au sein duquel se trouvait ... mon père. Après quelques kilomètres de récupération, j'ai repris la tête du groupe en compagnie de Manu cette fois. Rouler en tête avec lui n'est pas de tout repos : il ne sait pas rouler à allure constante et passe son temps à accélérer et freiner. J'ai donc joué le tampon, le laissant prendre quelques décimètres quand il accélérait et le laissant légèrement derrière moi quand il freinait ... Au bout de 5km, ça m'a gonflé, donc j'ai laissé ma place devant à Tristan et suis retourné en queue de groupe.
Quelques kilomètres plus loin, ayant repéré que Manu accélérait dans toutes les bosses, et ayant envie de me tester physiquement, j'ai accéléré dans un talus et les ai tous laissés sur place. Mon accélération n'a pas été très percutante, notamment car j'ai choisi un braquet un peu trop gros, mais ma continuité dans l'effort était très satisfaisante. J'ai progressé sur ce point ces dernières semaines.
Rebelote quelques kilomètres plus loin, à la faveur d'une nouvelle bosse : j'avais senti que Manu souhaitait sa revanche. Son attaque m'a légèrement surprise, il a réussi à me prendre 5m avant que je ne réagisse. Mais cette fois, pas d'erreur de braquets : je l'ai bouffé, avec une fluidité et une facilité fortement encourageante pour la suite de la saison. Sur les 5km suivants, en faux plat descendant, mon challenger du jour a continué à vouloir me tester : cette fois il a accéléré progressivement, au train, et j'ai répondu à chaque fois sans rien lâcher. A la fin, ça filait comme en course, aucun de nous deux n'ayant envie de s'avouer vaincu.
Une fois à Montluel, on est remonté sur Dagneux : dans la montée, j'ai laissé Sébastien faire le tempo devant moi dans la première partie, avant de prendre les choses en main avec David dans la seconde partie. Au sommet, les autres étaient lâchés, une centaine de mètres derrière nous deux. J'avais d'excellentes sensations : je sentais que j'étais haut dans les tours, mais mes jambes et mon coeur répondaient du tac au tac !
On a ensuite filé sur Tramoyes puis Le Mas Rillier : je suis resté derrière en discutant avec Manu de son programme de courses. Après Miribel, nous n'étions plus que 3 (David, Sébastien et moi), les autres ayant tous bifurqué en cours de route pour rentrer chez eux. On est remonté sur le plateau par la grimpée de Neyron au cours de laquelle je me suis détaché progressivement, au train, en grimpant à mon rythme pendant que mes 2 coéquipiers discutaient quelques mètres derrière. On a rejoint Les échets par les petites routes, à allure tranquille, en discutant. Aux échets, Sébastien nous a quitté et je suis rentré sur les quais en compagnie de David, que j'ai raccompagné chez lui avant de rentrer chez moi.
Je suis vraiment satisfait de ma journée : on a eu un super temps, on a emprunté un parcours sympa, et j'ai eu d'excellentes sensations. Je suis extrêmement content de voir que la forme revient. J'espère continuer à progresser dans les semaines à venir, pour être au top de ma forme dans 2 mois. Mais d'ici là, la route est longue ...
Consultez le parcours de ma sortie.
vendredi 4 février 2011
Sommaire Paris-Roubaix Challenge 2011
Comme pour l'ensemble des évènements originaux, cette page groupera l'ensemble de mes articles traitant du Paris-Roubaix Challenge.
Je vous mettrai à dispositions les différentes informations utiles et
les entraînements spécifiques que le réalise dans le cadre de cette épreuve.
Liste des articles concernant l'édition 2011 :
Liste des articles concernant l'édition 2011 :
- 20 octobre 2010 - Un défi (pas si) fou ...
- 29 novembre 2010 - Saison 2011 : un double objectif
- 20 décembre 2010 - Inscriptions pour Paris-Roubaix Challenge 2011
- 27 décembre 2010 - Vidéo documentaire Paris-Roubaix
- 3 février 2011 - Paris-Roubaix : point sur le matériel
- 9 février 2011 - Les douches : la course dans la course
- 16 février 2011 - A Sunday in Hell
- 18 février 2011 - Paris-Roubaix Challenge : le parcours
- 22 mars 2011 - Reconnaissance du parcours du Paris-Roubaix
- 25 mars 2011 - Reconnaissance du parcours du Paris-Roubaix Challenge (1ère partie)
- 28 mars 2011 - Une immense déception
- 31 mars 2011 - Reconnaissance du parcours du Paris-Roubaix Challenge (2ème partie)
- 8 avril 2011 - Repos et préparation en vue du PRC
- 10 avril 2011 - Paris-Roubaix Challenge : à l’épreuve des pavés
- 12 avril 2011 - Paris-Roubaix Challenge : photos et vidéos
- 16 avril 2011 - Photos du séjour dans le nord de la France
Les articles concernant l'édition 2014 :
- 3 octobre 2013 : Le projet pour 2014
- 30 novembre 2013 : Analyse pour la saison printanière 2014
- 8 décembre 2013 : Passage au Tubeless en 2014
- 9 décembre 2013 : Le calendrier des flandriennes se remplit
- 13 avril 2014 : Paris-Roubaix Challenge : récit
- 13 avril 2014 : Photos du Paris-Roubaix Challenge
- 16 avril 2014 : Le nettoyage post-classique
- 19 avril 2014 : Vidéo de la trouée d'Arenberg
jeudi 3 février 2011
Paris-Roubaix : point sur le matériel
A 65 jours de Paris-Roubaix, il est temps de faire un état du matériel qui me servira à affronter les pavés.
Le vélo :
- j'utiliserai mon cadre et ma fourche habituelle, le tout en carbone (car je n'ai pas d'autre vélo et que j'ai une parfaite maitrise de celui-ci)
- j'utiliserai une paire de roues Aero-Tech, issues d'une série aluminium non commercialisée à l'heure actuelle (l'aluminium étant plus souple que le carbone, il devrait encaisser une partie des vibrations)
- je monterai des pneus avec une section de 25mm afin de gagner en confort sur les pavés (au lieu de 23mm sur route)
- je gonflerai mes pneus à 6,5 bars, afin de garder un bon rendement sur les parties asphaltées et éviter les crevaisons (je gonfle à 8 bars en temps normal)
- je doublerai la guidoline afin d'avoir un meilleur confort
- je remplacerai mes porte-bidons en carbone "ouvert" par des modèles en aluminium, afin d'éviter que mes bidons soient expulsés par la répétition des sauts sur les pavés (il arrive que mes bidons sautent sur du goudron normal, alors sur les pavés ils ne feront pas 100m si j'utilise mes porte-bidons actuels)
- j'utiliserai mes braquets habituels : des plateaux de 52/39/30, et une cassette 12/23 en 10 vitesses (le 30 ne devrait pas me servir, mais je ne peux pas tout changer)
Les accessoires :
- 2 bidons de 500mL, afin de pouvoir sauter le 1er ravitaillement et ainsi gagner de précieuses minutes
- 4 chambres à air, 2 dans la poche droite et 2 dans la poche gauche de mon maillot manches longues (afin d'équilibrer la charge, et de les garder accessibles rapidement)
- 3 démontes pneu, placés dans la poche centrale du maillot manches longues pour la rapidité d'accès (j'en prends 3 car je peux en perdre un dans la précipitation)
- une pompe, placée dans la poche centrale de mon maillot manches longues
- 2 barres de céréales seront également placées dans la poche centrale de mon maillot manches longues (afin d'être accessibles facilement dans les 80 premiers kilomètres de course)
- un dérive chaine, placé dans la poche centrale de mon maillot manches courtes (je le place dans le maillot intérieur car j'en aurai moins besoin)
- 3 autres barres de céréales seront placées dans la poche gauche du maillot manches courtes (afin de pouvoir sauter le premier ravitaillement)
- 1 téléphone portable, qui sera en mode silencieux afin de ne pas me déconcentrer en cas d'appel, sera placé dans la poche droite du maillot manches courtes (je ne devrai pas en avoir besoin pendant la course, d'où le fait de le placer dans le maillot intérieur)
NB : la répartition du matériel dans les poches est très importante, il est primordial d'avoir un maillot équilibré car sinon il tourne, provoquant un étranglement désagréable au niveau du cou !
La tenue vestimentaire :
- un casque, cela va de soi
- des gants été si c'est sec, de mi-saison si c'est humide (afin de ne pas avoir froid aux doigts, et pouvoir assurer mes freinages)
- 1 cuissard long
- 1 sous maillot s'il fait frais
- 1 maillot manches courtes, afin d'avoir plus chaud (on sera un matin, début avril !) et de pouvoir y stocker les accessoires non-urgents (dérive-chaine, portable, nourriture)
- 1 maillot manche longues, sur le dessus afin d'être bien couvert, dans lequel je placerai les accessoires dont j'aurai besoin rapidement
Comme vous le voyiez, j'ai tout prévu du point de vue du matériel. Je m'entrainerai à changer de chambre à air le plus rapidement possible, en me mettant dans des situations extrêmes : je ferai volontairement des efforts violents afin de me faire monter le coeur et simuler le stress de la course, et tremperai mes mains dans de l'eau froide afin de m'entraîner à réaliser le changement avec des doigts engourdis par le froid. Je ne tiens pas à perdre de temps à cause de crevaisons, j'espère ne pas crever (ce qui serait le mieux) mais sur une épreuve comme celle-ci ce sera une grande loterie et je préfère être prêt à réaliser quelque-chose qui n'arrivera pas plutôt que l'inverse.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Paris-Roubaix Challenge.
Le vélo :
- j'utiliserai mon cadre et ma fourche habituelle, le tout en carbone (car je n'ai pas d'autre vélo et que j'ai une parfaite maitrise de celui-ci)
- j'utiliserai une paire de roues Aero-Tech, issues d'une série aluminium non commercialisée à l'heure actuelle (l'aluminium étant plus souple que le carbone, il devrait encaisser une partie des vibrations)
- je monterai des pneus avec une section de 25mm afin de gagner en confort sur les pavés (au lieu de 23mm sur route)
- je gonflerai mes pneus à 6,5 bars, afin de garder un bon rendement sur les parties asphaltées et éviter les crevaisons (je gonfle à 8 bars en temps normal)
- je doublerai la guidoline afin d'avoir un meilleur confort
- je remplacerai mes porte-bidons en carbone "ouvert" par des modèles en aluminium, afin d'éviter que mes bidons soient expulsés par la répétition des sauts sur les pavés (il arrive que mes bidons sautent sur du goudron normal, alors sur les pavés ils ne feront pas 100m si j'utilise mes porte-bidons actuels)
- j'utiliserai mes braquets habituels : des plateaux de 52/39/30, et une cassette 12/23 en 10 vitesses (le 30 ne devrait pas me servir, mais je ne peux pas tout changer)
Les accessoires :
- 2 bidons de 500mL, afin de pouvoir sauter le 1er ravitaillement et ainsi gagner de précieuses minutes
- 4 chambres à air, 2 dans la poche droite et 2 dans la poche gauche de mon maillot manches longues (afin d'équilibrer la charge, et de les garder accessibles rapidement)
- 3 démontes pneu, placés dans la poche centrale du maillot manches longues pour la rapidité d'accès (j'en prends 3 car je peux en perdre un dans la précipitation)
- une pompe, placée dans la poche centrale de mon maillot manches longues
- 2 barres de céréales seront également placées dans la poche centrale de mon maillot manches longues (afin d'être accessibles facilement dans les 80 premiers kilomètres de course)
- un dérive chaine, placé dans la poche centrale de mon maillot manches courtes (je le place dans le maillot intérieur car j'en aurai moins besoin)
- 3 autres barres de céréales seront placées dans la poche gauche du maillot manches courtes (afin de pouvoir sauter le premier ravitaillement)
- 1 téléphone portable, qui sera en mode silencieux afin de ne pas me déconcentrer en cas d'appel, sera placé dans la poche droite du maillot manches courtes (je ne devrai pas en avoir besoin pendant la course, d'où le fait de le placer dans le maillot intérieur)
NB : la répartition du matériel dans les poches est très importante, il est primordial d'avoir un maillot équilibré car sinon il tourne, provoquant un étranglement désagréable au niveau du cou !
La tenue vestimentaire :
- un casque, cela va de soi
- des gants été si c'est sec, de mi-saison si c'est humide (afin de ne pas avoir froid aux doigts, et pouvoir assurer mes freinages)
- 1 cuissard long
- 1 sous maillot s'il fait frais
- 1 maillot manches courtes, afin d'avoir plus chaud (on sera un matin, début avril !) et de pouvoir y stocker les accessoires non-urgents (dérive-chaine, portable, nourriture)
- 1 maillot manche longues, sur le dessus afin d'être bien couvert, dans lequel je placerai les accessoires dont j'aurai besoin rapidement
Comme vous le voyiez, j'ai tout prévu du point de vue du matériel. Je m'entrainerai à changer de chambre à air le plus rapidement possible, en me mettant dans des situations extrêmes : je ferai volontairement des efforts violents afin de me faire monter le coeur et simuler le stress de la course, et tremperai mes mains dans de l'eau froide afin de m'entraîner à réaliser le changement avec des doigts engourdis par le froid. Je ne tiens pas à perdre de temps à cause de crevaisons, j'espère ne pas crever (ce qui serait le mieux) mais sur une épreuve comme celle-ci ce sera une grande loterie et je préfère être prêt à réaliser quelque-chose qui n'arrivera pas plutôt que l'inverse.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Paris-Roubaix Challenge.
mercredi 2 février 2011
Des roues qui gagnent !
Dans mon article de vendredi sur le cyclocross, juste avant les championnats du monde, j'avais glissé 3 photos de Clément Venturini. Je comptais au début honorer les 3 seigneurs de la discipline que sont Stybar, Nys et Albert, mais je n'ai pas trouvé de photos qui me plaisaient.
Etant donné que j'ai des relations privilégiées avec la société AeroTech, j'avais alors pris dans leur phototèque des photos qui correspondaient à ce que je cherchais ... j'y ai déniché rapidement les 3 photos qui ornent mon article.
Prémonition ou coup de chance ? 24 heures plus tard, Clément Venturini remportait les championnats du monde junior de main de maître. Pour ceux qui ont suivi toute la saison, sa victoire n'est pas une surprise (il a auparavant remporté une manche de la coupe du monde, dont il a pris la 4ème place au classement général final) mais il n'était pas le favori au départ de l'épreuve.
Je note que depuis que je connais Aero-Tech, soit début 2009, ils ont réussi 2 très beau coups sportifs :
- JC Peraud est devenu champion de France du contre-la-montre en 2009 avec leur matériel (cadre et roues)
- C.Venturini est devenu champion du monde en utilisant leurs roues
Qu'on ne s'y trompe pas, c'est le champion qui pédale et qui se forge sa victoire : si je récupérais une paire de roues de cyclocross, je ne gagnerai pas une course pour autant ! Il n'empêche que le matériel, tout comme la chance, jouent un certain rôle. Je note également que les roues de cyclocross ne sont pas encore commercialisées (pas à ma connaissance du moins, je peux me tromper).
Etant donné que j'ai des relations privilégiées avec la société AeroTech, j'avais alors pris dans leur phototèque des photos qui correspondaient à ce que je cherchais ... j'y ai déniché rapidement les 3 photos qui ornent mon article.
Prémonition ou coup de chance ? 24 heures plus tard, Clément Venturini remportait les championnats du monde junior de main de maître. Pour ceux qui ont suivi toute la saison, sa victoire n'est pas une surprise (il a auparavant remporté une manche de la coupe du monde, dont il a pris la 4ème place au classement général final) mais il n'était pas le favori au départ de l'épreuve.
Je note que depuis que je connais Aero-Tech, soit début 2009, ils ont réussi 2 très beau coups sportifs :
- JC Peraud est devenu champion de France du contre-la-montre en 2009 avec leur matériel (cadre et roues)
- C.Venturini est devenu champion du monde en utilisant leurs roues
Qu'on ne s'y trompe pas, c'est le champion qui pédale et qui se forge sa victoire : si je récupérais une paire de roues de cyclocross, je ne gagnerai pas une course pour autant ! Il n'empêche que le matériel, tout comme la chance, jouent un certain rôle. Je note également que les roues de cyclocross ne sont pas encore commercialisées (pas à ma connaissance du moins, je peux me tromper).
mardi 1 février 2011
Evolution du code de la route pour les cyclistes
Comme le savent 99% des cyclistes, il est désormais autorisé de prendre les sens-interdits à contre-sens dans les "zones 30" (enfin, quand la signalisation le permet), et de ne pas s'arrêter au feu rouge quand on tourne à droite (là aussi, une signalétique bien particulière indique quand on a le droit).
Je ne sais pas si ce sont de bonnes où de mauvaises lois, seul l'avenir le dira (combien de cyclistes vont gagner du temps, que ce soit pour rejoindre leur destination "prévue", où celle "imprévue" de l'hôpital ?). Là n'est pas le sujet de toute manière : mon article du jour va simplement consister à vous présenter la vidéo ci-dessous :
Je trouve sympa plusieurs de ses phrases :
- "les feux rouges, c'est pas pour les cyclistes"
- "les cyclistes ont désormais le droit de griller un feux rouge s'ils tournent à droite ... méfiez vous tout de même, certains risquent de tourner tout droit !"
- "vous serez incapable de justifier qu'il a tourné tout droit quand il sera sur le capot de votre voiture et que la police vous demandera ce qu'il s'est passé"
- "la route devient un grand champ de bataille, un flipper, ou tout autre environnement hostile"
- "motards et automobilistes n'ont pas toujours un comportement exemplaire face aux cyclistes"
- "l'évolution du code de la route permet d'encadrer une pratique qui se faisait mais n'était pas légale" (NB: a quand la légalisation des excès de vitesse, afin d'encadrer une pratique courante non légale ?)
Je ne sais pas si ce sont de bonnes où de mauvaises lois, seul l'avenir le dira (combien de cyclistes vont gagner du temps, que ce soit pour rejoindre leur destination "prévue", où celle "imprévue" de l'hôpital ?). Là n'est pas le sujet de toute manière : mon article du jour va simplement consister à vous présenter la vidéo ci-dessous :
Je trouve sympa plusieurs de ses phrases :
- "les feux rouges, c'est pas pour les cyclistes"
- "les cyclistes ont désormais le droit de griller un feux rouge s'ils tournent à droite ... méfiez vous tout de même, certains risquent de tourner tout droit !"
- "vous serez incapable de justifier qu'il a tourné tout droit quand il sera sur le capot de votre voiture et que la police vous demandera ce qu'il s'est passé"
- "la route devient un grand champ de bataille, un flipper, ou tout autre environnement hostile"
- "motards et automobilistes n'ont pas toujours un comportement exemplaire face aux cyclistes"
- "l'évolution du code de la route permet d'encadrer une pratique qui se faisait mais n'était pas légale" (NB: a quand la légalisation des excès de vitesse, afin d'encadrer une pratique courante non légale ?)