Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
vendredi 8 avril 2011
Repos et préparation en vue du PRC
A la veille de la petite soeur de l'Enfer du Nord, nous avons bénéficié d'une journée de détente. Au programme de la matinée : une visite en barque des hortillonnages (un marais domestiqué) d'Amiens. Au programme de l'après-midi : la récupération des dossards et un contrôle technique de nos montures chez Mavic.
Ce matin, nous avons donc fait 54km en barque sur les anciens marais de la région. On a parcouru un dédale de canaux jouxtant la ville d'Amiens, à l'endroit où se rencontrent la Somme et L'avre (son affluent). On a eu beaucoup de chance : on avait une température douce et agréable, nous étions seuls (en pleine semaine et en dehors des vacances, c'est désert), le printemps a vu naitre plein de jeunes animaux sauvages (mais pas trop) et notre guide était extraordinaire.
Notre guide était LE spécialiste de la région : il connaissait sur le bout des doigts l'histoire des hortillonnages, les gens qui y habitent, la faune et la flore, l'entretien de tout ces canaux ... il a été remarquable. Son habilité à manier la grande barque dans ces petits chenaux m'a épatée, tout comme ses connaissances qu'il ne mettait pas en avant mais qu'il présentait quand même volontiers. Je crois que c'est le genre de guide dont tout le monde rêve : qui dit pile ce qu'il faut au moment où il le faut. Il n'en dit pas trop tout en en disant suffisamment. Chapeau !
Comme je le disais, nous avons vu beaucoup d'animaux couver leurs nids et/ou leurs petits fraichement nés. Pour moi qui suis un amoureux de la nature sauvage, j'ai vraiment apprécié le spectacle : on était à quelques décimètres d'animaux non apprivoisés ... on a vu des poissons sauter hors de l'eau, des rats musqués, une quantité énorme de canards de différentes sortes, des signes, des hérons, et plein d'autres animaux dont j'ai oublié le nom (car ils ne sont pas courants).
L'après-midi, on s'est rendu au village départ du Paris-Roubaix Challenge afin de récupérer notre kit (dossards entre autres) pour demain. J'en ai profité pour retrouver Nicolas B (un lecteur de mon blog participant lui aussi à l'épreuve), tandis que Guy retrouvait l'équipe de télévision qui le suit dans sa préparation. L'organisateur, ASO, avait insisté sur le fait qu'ils contrôleraient le matériel obligatoire des participants (casque, bidons, chambres à air ...) mais en réalité ils n'ont rien vérifié du tout et se basaient sur la confiance accordée aux participants. Je ne trouve pas ça très sérieux de leur part, peu importe à la limite, inutile de polémiquer pour des broutilles.
Une fois le dossard et les "cadeaux" (en réalité un tas de prospectus inutiles qui ont fini dans la poubelle de recyclage, merci pour la nature) retirés, on s'est rendu sur le stand Mavic pour faire régler nos vélos. Le mien a pris un coup pendant le voyage en TGV, du coup mes dérailleurs (avant et arrière) étaient déréglés. Ils m'ont remis tout ça d'aplomb avec le sourire, un grand merci à eux.
Guy est passé au stand pour faire plaisir à la télévision, son vélo n'ayant pas de soucis à régler ... ça m'a permis de constater à quel point une simple caméra et un micro au bout d'une perche peuvent attirer les badauds et ouvrir toutes les portes. Il a grillé la file d'attente (sans que personne ne bronche), il avait 2 à 3 techniciens juste pour s'occuper de son vélo (au lieu de 1 technicien par vélo), et plus les secondes défilaient plus le public était nombreux et proche. Le public était au début composé au début de 3/4 cyclistes qui étaient dans la file d'attente à quelques mètres des caméras ... à la fin il y avait une quinzaine de personnes qui étaient à 20cm de son vélo, c'est limite s'ils ne posaient pas leur main sur son épaule ! Pour moi qui observais la scène de l'extérieur, c'était assez marrant à voir.
Enfin, avant de partir, on a pu admirer les stands de quelques fabricants de vélo qui y exposaient leurs meilleurs machines. J'ai pu faire des photos à côté des vélos de CLM de Fabian Cancellara et de Thomas Vaiktus, du cadre route de Sorensën, ...
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Paris-Roubaix Challenge.
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