Mon article du jour traite de la progressivité de l'entraînement. Exceptionnellement, il n'est pas à lire sur mon propre blog mais sur celui de "La meilleure cyclosportive de votre vie", son auteur m'ayant proposé de rédiger un texte de conseils à destination de ses lecteurs.
Pour lire cet article, cliquez ici.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
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vendredi 31 janvier 2014
jeudi 30 janvier 2014
Parcours de Gent-Wevelgem cyclo
Le parcours que j'emprunterai le samedi 29 mars lors de la version cyclo de Gent-Wevelgem a été publié il y a quelques jours. Le circuit fera une boucle de 200 kilomètres à l'ouest de Wevelgem, une ville située en banlieue de Courtrai (Kortrijk), pas très loin de la frontière française.
Voici le circuit :
Les 130 derniers kilomètres sont très proches du parcours des professionnels. La boucle qu'ils font à 2 reprises autour du Kemmelberg est légèrement différente pour nous car nous ne la faisons qu'une seule fois, elle a donc été modifiée afin d'allonger la distance.
9 monts seront à franchir :
Voici le circuit :
Les 130 derniers kilomètres sont très proches du parcours des professionnels. La boucle qu'ils font à 2 reprises autour du Kemmelberg est légèrement différente pour nous car nous ne la faisons qu'une seule fois, elle a donc été modifiée afin d'allonger la distance.
9 monts seront à franchir :
- le Mont Cassel (Casselberg), 1700m goudronnés à 4,9%
- le Mont Cassel (par une autre face)
- le Mont des Cats (Catsberg, Katsberg), 500m goudronnés à 9%
- le Mont de Boeschepe
- le Baneberg
- le Rodeberg
- le Scherpenberg
- le Kemmelberg, 2500m pavés à 4,4% avec un passage à 24%
- le Monteberg, 1000m goudronnés à 7,3% avec un passage à 13%
Photo prise par Astro, source wikipedia.
Le Kemmelberg, réputé pour sa difficulté aussi bien à la montée qu'à la descente (2,5 kilomètres de pavés dans les 2 cas, soit 5 kilomètres au total), arrivera au 155 kilomètres. Il faudra garder de la lucidité pour ne pas finir comme Jimmy Casper, qui y avait laissé des dents il y a quelques années.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés aux classiques flandriennes.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés aux classiques flandriennes.
mercredi 29 janvier 2014
Home-Trainer, année 2014 - épisode 4
L'épisode 4 de la saison actuelle de la série Home-Trainer a été diffusée ce soir. Une diffusion en VO sans sous-titrage. Voici le traditionnel compte-rendu de cette série qui vous passionne tant (sinon vous ne seriez-pas en train de lire ces lignes).
Au début de tout épisode, il y a l'introduction. Les 20 premières minutes ont servies à poser le décor : le réalisateur nous a présenté les personnages (Julien et Florent dans les rôles principaux), les lieux (un garage aéré) et nous a situé dans le temps (un soir pluvieux de janvier). Je vous avoue que cette partie était relativement monotone à regarder : les dialogues étaient conventionnels, leurs jambes tournaient de manière régulière, ... rien de bien transcendant.
Ensuite il y a l'intrigue, qui s'est nouée petit à petit. Une intrigue pleine de rebondissements. Florent criait "TOP" toutes les 15 secondes, ils se mettaient à pédaler comme des fous jusqu'au prochain top. C'était stupide, même en pédalant le plus rapidement qu'ils pouvaient, ils ne se déplaçaient pas d'un centimètre dans ce garage. Ils auraient mieux fait de rester devant leur télé à manger du pop-corn, comme nous, ils seraient arrivés au même endroit sans se fatiguer.
Finalement, après 3 séries de 5 minutes avec des tops toutes les 15 secondes, l'intrigue s'est brutalement dénouée. Un dernier top a permis de tout dénouer. A voir leurs visages rougis par la chaleur et humidifiés par latranspiration pluie qui tombait dehors, ils auraient mieux fait de prendre une bonne douche chaude. Ca a les mêmes conséquences !
La conclusion a été un peu longue. Elle a tout de même durée 20 minutes après le "turning point" (moment décisif en VF), mais les dialogues étaient nettement plus intéressants : géopolitique, tendances sociétales, ... les acteurs ont fini par quitter le champ de la caméra. Allez savoir pourquoi, il n'y a pas eu de générique de fin. Une piètre réalisation.
Consultez les données de mon entraînement.
Au début de tout épisode, il y a l'introduction. Les 20 premières minutes ont servies à poser le décor : le réalisateur nous a présenté les personnages (Julien et Florent dans les rôles principaux), les lieux (un garage aéré) et nous a situé dans le temps (un soir pluvieux de janvier). Je vous avoue que cette partie était relativement monotone à regarder : les dialogues étaient conventionnels, leurs jambes tournaient de manière régulière, ... rien de bien transcendant.
Ensuite il y a l'intrigue, qui s'est nouée petit à petit. Une intrigue pleine de rebondissements. Florent criait "TOP" toutes les 15 secondes, ils se mettaient à pédaler comme des fous jusqu'au prochain top. C'était stupide, même en pédalant le plus rapidement qu'ils pouvaient, ils ne se déplaçaient pas d'un centimètre dans ce garage. Ils auraient mieux fait de rester devant leur télé à manger du pop-corn, comme nous, ils seraient arrivés au même endroit sans se fatiguer.
Finalement, après 3 séries de 5 minutes avec des tops toutes les 15 secondes, l'intrigue s'est brutalement dénouée. Un dernier top a permis de tout dénouer. A voir leurs visages rougis par la chaleur et humidifiés par la
La conclusion a été un peu longue. Elle a tout de même durée 20 minutes après le "turning point" (moment décisif en VF), mais les dialogues étaient nettement plus intéressants : géopolitique, tendances sociétales, ... les acteurs ont fini par quitter le champ de la caméra. Allez savoir pourquoi, il n'y a pas eu de générique de fin. Une piètre réalisation.
Consultez les données de mon entraînement.
mardi 28 janvier 2014
Sommaire des classiques flandriennes
Comme pour l'ensemble des événements originaux, cette page groupera l'ensemble de mes articles traitant de mon projet dans les Flandres. Je vous mettrai à dispositions les différentes informations utiles : parcours des épreuves, récits de mes aventures, ...
Cet article est disponible à tout moment dans la section "Epreuves & défis" du menu sur la droite.
Les articles de présentation du projet :
Epreuve 1 : Kuurne-Brussel-Kuurne
Epreuve 2 : Omloop Het Nieuwsblad
Epreuve 3 : Dwars door Vlaanderen (A Travers la Flandres)
Epreuve 4 : Gent-Wevelgem
Cet article est disponible à tout moment dans la section "Epreuves & défis" du menu sur la droite.
Les articles de présentation du projet :
- 3 octobre 2013 : Le projet pour 2014
- 30 novembre 2013 : Analyse pour la saison printanière 2014
- 8 décembre 2013 : Passage au Tubeless en 2014
- 9 décembre 2013 : Le calendrier des flandriennes se remplit
- 4 février 2014 : Partenariat avec GripGrab
- 25 février 2014 : Dernier entraînement français avant les classiques
- 3 mars 2014 : Vidéo des virages et monts belges
- 5 mars 2014 : L'organisation des 2 premières classiques flandriennes
- 28 mars 2014 : Changement de chaine avant les grandes classiques
- 2 avril 2014 : Ultime reconnaissance des bergs du RVV
- 9 avril 2014 : Le soutien sur les classiques
- 16 avril 2014 : Le nettoyage post-classique
- 21 avril 2014 : L'histoire d'une tenue
- 21 avril 2014 : Pavés belges et pavés français
- 17 janvier 2015 : Retour d'expérience sur les classiques belges
Epreuve 1 : Kuurne-Brussel-Kuurne
- Date : samedi 1er mars 2014
- Distance : 94 kilomètres
- Site internet de l'épreuve
- Présentation du parcours
- Récit
- Photos
- Date : dimanche 2 mars 2014
- Distance : 98 kilomètres
- Site internet de l'épreuve
- Présentation du parcours
- Récit
- Vidéos
- Photos
Epreuve 3 : Dwars door Vlaanderen (A Travers la Flandres)
- Date : samedi 15 mars 2014
- Distance : 121 kilomètres
- Site internet de l'épreuve
- Présentation du parcours
- Récit
- Photos
Epreuve 4 : Gent-Wevelgem
- Date : samedi 29 mars 2014
- Distance : 200 kilomètres
- Site internet de l'épreuve
- Présentation du parcours
- Récit
- Photos
Epreuve 5 : E3 Prijs Vlaanderen (Grand Prix E3)
- Date : dimanche 30 mars 2014
- Distance : 133 kilomètres
- Site internet de l'épreuve
- Présentation du parcours
- Récit
- Photos
Epreuve 6 : Ronde Van Vlaanderen (Tour des Flandres)
- Date : samedi 5 avril 2014
- Distance : 247 kilomètres
- Site internet de l'épreuve
- Présentation du parcours
- Récit
- Photos
- Vidéos
Epreuve 7 : Paris-Roubaix
- Date : samedi 12 avril 2014
- Distance : 170 kilomètres
- Site internet de l'épreuve
- Récit
- Photos
- Vidéo de la trouée d'Arenberg
Epreuve 8 : Scheldeprijs (Grand Prix de l'Escaut)
- Date : samedi 19 avril 2014
- Distance : 145 kilomètres
- Site internet de l'épreuve
- Aucun récit car je ne participerai pas à cette épreuve
Une incertitude plane sur ma participation au Grand Prix de l'Escaut, la moins intéressante de ces épreuves, pour laquelle il me sera compliqué de rester en Belgique ce week-end là.
lundi 27 janvier 2014
Sortie ordinaire d'un dimanche de janvier
Dimanche matin, je suis allé rouler dans le beaujolais avec Rémy, Mickael et Marlène. C'était un dimanche matin ordinaire de janvier : il faisait gris et froid, une petite pluie-neige tombait, nous étions emmitouflés dans nos vestes thermiques, bonnets visés sous le casque, gants polaires et sur-chaussures d'esquimaux ... pour rouler sur des routes humides et glissantes.
Avec Rémy, on s'estéchauffé mouillé jusqu'à Villefranche où nous avons rejoint nos deux compagnons de route du jour. La traversée de Villefranche a été légèrement complexifiée, à l'aller comme au retour, car le centre-ville était interdit à la circulation pour la fête des conscrits. Une fois sortis de la ville, on a pu rouler sur des routes que j'aime tant, qui offrent habituellement des points de vue magnifiques sur les alentours. Le beaujolais est vraiment un coin agréable pour rouler. Comme cette fois il faisait gris et brumeux, j'ai repassé dans ma tête les images que je vois l'été, mon cerveau agissant comme l'ordinateur d'un publicitaire retouchant des photos pour les améliorer. Même par temps pourri, ce coin reste sympa car les routes sont dans un état franchement correct et la circulation y est faible. Le tout dans un chouette cadre.
On a enchaîné les petites montées et les petites descentes. L'avantage de ce type de terrain, c'est qu'on se réchauffe bien dans les montées et que les descentes sont trop courtes pour y prendre froid. Avec le temps, je me rends compte que c'est plus efficace que rouler sur du plat. En parlant de plat, un problème de valve sur mes roues tubeless m'a mis ma roue arrière à plat. J'ai été agréablement surpris de constater que même dégonflé, on peut rouler sans problème grâce à la rigidité du pneu. J'ai fait toute la montée du Mont Brouilly, sa descente et une dizaine de kilomètres légèrement vallonnés sans ressentir de problème dans le maniement du vélo. Pourtant, faire une descente mouillée avec une roue dégonflée était osé ! J'ai fini par regonfler afin de retrouver un rendement correct, j'ai tout de même bien senti la différence.
J'ai pas mal subi sur la dernière demi-heure, et dans les dix dernières minutes il ne me restait plus grand chose. L'expression "pédaler avec les oreilles" s'appliquait bien dans mon cas, le hochement de tête à chaque coup de pédale étant toujours un signe de fatigue avancée. Au final, ça m'a fait un petit peu moins de 90 kilomètres. Il va falloir que j'améliore ma récupération : fin mars il faudra que j'enchaîne les 200 kilomètres de Gand-Wevelgem le samedi puis les 130 kilomètres du grand Prix E3 le dimanche. Mais j'ai encore 2 mois avant ça.
Après notre douche, nous avons fait prendre à nos vélos la leur. Le cycliste en hiver passe autant de temps à rouler qu'à s'équipier pour lutter contre le froid et laver son vélo.
Consultez notre parcours.
Avec Rémy, on s'est
On a enchaîné les petites montées et les petites descentes. L'avantage de ce type de terrain, c'est qu'on se réchauffe bien dans les montées et que les descentes sont trop courtes pour y prendre froid. Avec le temps, je me rends compte que c'est plus efficace que rouler sur du plat. En parlant de plat, un problème de valve sur mes roues tubeless m'a mis ma roue arrière à plat. J'ai été agréablement surpris de constater que même dégonflé, on peut rouler sans problème grâce à la rigidité du pneu. J'ai fait toute la montée du Mont Brouilly, sa descente et une dizaine de kilomètres légèrement vallonnés sans ressentir de problème dans le maniement du vélo. Pourtant, faire une descente mouillée avec une roue dégonflée était osé ! J'ai fini par regonfler afin de retrouver un rendement correct, j'ai tout de même bien senti la différence.
J'ai pas mal subi sur la dernière demi-heure, et dans les dix dernières minutes il ne me restait plus grand chose. L'expression "pédaler avec les oreilles" s'appliquait bien dans mon cas, le hochement de tête à chaque coup de pédale étant toujours un signe de fatigue avancée. Au final, ça m'a fait un petit peu moins de 90 kilomètres. Il va falloir que j'améliore ma récupération : fin mars il faudra que j'enchaîne les 200 kilomètres de Gand-Wevelgem le samedi puis les 130 kilomètres du grand Prix E3 le dimanche. Mais j'ai encore 2 mois avant ça.
Après notre douche, nous avons fait prendre à nos vélos la leur. Le cycliste en hiver passe autant de temps à rouler qu'à s'équipier pour lutter contre le froid et laver son vélo.
Consultez notre parcours.
samedi 25 janvier 2014
Sortie club du 25 janvier
Cet après-midi, j'ai effectué une sortie en compagnie de mes équipiers. L'entraînement a été orienté vers le rythme et la prise de relais. Ce dernier point est impossible à travailler seul, à fortiori sur Home-Trainer ...
Avant de rejoindre mes équipiers, j'ai roulé quelques kilomètres seul. Il faisait frais mais beau, autant en profiter pour faire des kilomètres au soleil. Je promenais mon vélo, nettoyé le matin même, sur les routes du coin quand d'un coup il a fallu que je traverse une longue zone boueuse : un talus fraichement déposé au bord de la route a décidé de s’aplatir sur la route ... mon vélo ne sera pas resté propre longtemps. Je vais devoir m'y habituer, car je doute que lors des flandriennes mon équipement aborde le premier secteur pavé en étant propre.
Une fois ensemble, on a commencé les prises de relais. J'étais franchement bien, ce qui m'a agréablement surpris. Croyez-moi, je n'ai pas rechigné à la tâche. Bon, j'avoue qu'en fin de sortie, les jambes étaient lourdes et j'avais plus de mal à passer.
J'ai raccompagné mes derniers équipiers et je suis rentré en ajoutant un peu de dénivelé. J'aurai pu faire plus court, mais j'ai allongé jusqu'à la fin du jour. Un peu plus de 120 kilomètres et un peu plus de 4 heures au compteur, un peu plus de kilomètres (et de temps de selle) en réalité car j'ai eu un problème de compteur en cours de route. Les distances s'allongent petit à petit et les sensations sont bonnes. C'est bon signe en vue de Kuurne-Bruxelles-Kuurne et du Het Nieuwsblad qui auront lieu dans exactement 5 semaines.
Consultez notre parcours.
Avant de rejoindre mes équipiers, j'ai roulé quelques kilomètres seul. Il faisait frais mais beau, autant en profiter pour faire des kilomètres au soleil. Je promenais mon vélo, nettoyé le matin même, sur les routes du coin quand d'un coup il a fallu que je traverse une longue zone boueuse : un talus fraichement déposé au bord de la route a décidé de s’aplatir sur la route ... mon vélo ne sera pas resté propre longtemps. Je vais devoir m'y habituer, car je doute que lors des flandriennes mon équipement aborde le premier secteur pavé en étant propre.
Une fois ensemble, on a commencé les prises de relais. J'étais franchement bien, ce qui m'a agréablement surpris. Croyez-moi, je n'ai pas rechigné à la tâche. Bon, j'avoue qu'en fin de sortie, les jambes étaient lourdes et j'avais plus de mal à passer.
J'ai raccompagné mes derniers équipiers et je suis rentré en ajoutant un peu de dénivelé. J'aurai pu faire plus court, mais j'ai allongé jusqu'à la fin du jour. Un peu plus de 120 kilomètres et un peu plus de 4 heures au compteur, un peu plus de kilomètres (et de temps de selle) en réalité car j'ai eu un problème de compteur en cours de route. Les distances s'allongent petit à petit et les sensations sont bonnes. C'est bon signe en vue de Kuurne-Bruxelles-Kuurne et du Het Nieuwsblad qui auront lieu dans exactement 5 semaines.
Consultez notre parcours.
jeudi 23 janvier 2014
Bordeaux-Paris : évitons la panne
Ce week-end, j'ai profité des soldes pour acheter une batterie externe pour mon compteur. Je possède un Garmin Edge 500 dont l'autonomie est d'une quinzaine d'heures. Comme je pense mettre approximativement 26 heures (selon les conditions météo et les problèmes mécaniques rencontrés) pour relier ces 2 villes à la seule force de mes jarrets, sans batterie additionnelle je vais me retrouver sans compteur dans les 200 derniers kilomètres. Ce serait gênant.
La batterie externe est petite et est livrée avec un certain nombre d'accessoires permettant son chargement : des adaptateurs pour 4 types de prises, un panneau solaire, un adaptateur USB, ... des accessoires qui ne me seront pas utiles pendant l'épreuve. Un accessoire sera utile : un support pour vélo, qui permet d'attacher correctement la batterie dans un caisson de protection. L'autonomie annoncée est de 20 heures (supplémentaires) quand elle est utilisée avec un Edge 800. Ca devrait me laisser de la marge. Il va falloir que je teste tout ça au cours des mois à venir.
Au sujet du compteur, justement, je vais surement récupérer un Edge 810 que j'utiliserai la nuit pour la navigation. Autant en pleine journée suivre des flèches ne devrait pas poser de problème, autant de nuit avec la faible luminosité et la fatigue, le risque d'erreur deviendra plus grand. En rentrant à l'avance le parcours et en configurant une alerte en cas de sortie de l'itinéraire, ça devrait me faciliter les choses. Je baisserai ma nervosité donc gagnerai en efficacité.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à Bordeaux-Paris.
La batterie externe est petite et est livrée avec un certain nombre d'accessoires permettant son chargement : des adaptateurs pour 4 types de prises, un panneau solaire, un adaptateur USB, ... des accessoires qui ne me seront pas utiles pendant l'épreuve. Un accessoire sera utile : un support pour vélo, qui permet d'attacher correctement la batterie dans un caisson de protection. L'autonomie annoncée est de 20 heures (supplémentaires) quand elle est utilisée avec un Edge 800. Ca devrait me laisser de la marge. Il va falloir que je teste tout ça au cours des mois à venir.
Au sujet du compteur, justement, je vais surement récupérer un Edge 810 que j'utiliserai la nuit pour la navigation. Autant en pleine journée suivre des flèches ne devrait pas poser de problème, autant de nuit avec la faible luminosité et la fatigue, le risque d'erreur deviendra plus grand. En rentrant à l'avance le parcours et en configurant une alerte en cas de sortie de l'itinéraire, ça devrait me faciliter les choses. Je baisserai ma nervosité donc gagnerai en efficacité.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à Bordeaux-Paris.
mercredi 22 janvier 2014
Home-Trainer, année 2014 - épisode 3
Ce soir j'ai effectué une nouvelle séance de Home-Trainer en compagnie de Julien, toujours dans son garage. Après plusieurs journées de travail harassantes, ça nous a fait du bien de nous dégourdir les jambes pendant une heure.
Au menu du jour, le chef a préparé une entrée à base de 20 minutes d'échauffement, en plat principal 2 séries de 10 minutes de fractionné en 30"/30" (ce plat principal étant accompagné par un coulis de sueur qui donnait un fumet particulier au repas), et en désert 20 minutes de retour progressif au calme (histoire de bien digérer le plat principal qui était bien dosé : ni trop copieux, ni trop léger). Pour les étoiles du chef cuisinier, j'en ai vu plusieurs à la fin du fractionné ...
Mes séries ont été mieux dosées que samedi. C'est quand même nettement plus facile de gérer son effort sur home-trainer, sans éléments extérieurs pour perturber le travail. Pas d'intersections, pas de trous dans la chaussée à éviter, pas d'épingles dans lesquelles on ne peut pas pédaler normalement, pas de vent, une résistance constante ... bon, par contre, je pense que c'est à faire avec modération, quand on est en course on est obligé de tenir compte du vent, de l'état de la chaussée, des épingles etc. Les exercices sur le terrain apportent quand même un plus pour apprendre à regarder ce qu'il y a devant même quand on est en plein effort.
Consultez les détails de ma séance.
Au menu du jour, le chef a préparé une entrée à base de 20 minutes d'échauffement, en plat principal 2 séries de 10 minutes de fractionné en 30"/30" (ce plat principal étant accompagné par un coulis de sueur qui donnait un fumet particulier au repas), et en désert 20 minutes de retour progressif au calme (histoire de bien digérer le plat principal qui était bien dosé : ni trop copieux, ni trop léger). Pour les étoiles du chef cuisinier, j'en ai vu plusieurs à la fin du fractionné ...
Mes séries ont été mieux dosées que samedi. C'est quand même nettement plus facile de gérer son effort sur home-trainer, sans éléments extérieurs pour perturber le travail. Pas d'intersections, pas de trous dans la chaussée à éviter, pas d'épingles dans lesquelles on ne peut pas pédaler normalement, pas de vent, une résistance constante ... bon, par contre, je pense que c'est à faire avec modération, quand on est en course on est obligé de tenir compte du vent, de l'état de la chaussée, des épingles etc. Les exercices sur le terrain apportent quand même un plus pour apprendre à regarder ce qu'il y a devant même quand on est en plein effort.
Consultez les détails de ma séance.
lundi 20 janvier 2014
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Depuis quelques jours, vous avez la possibilité de suivre ce blog via Facebook. J'ai créé une page sur laquelle mes articles sont automatiquement publiés lorsque je les mets en ligne : https://www.facebook.com/blog.florent.ligney/
Vous pouvez cliquez sur le bouton j'aime, un lien vers mes articles sera affiché dans votre flux d'actualités au fur et à mesure de la rédaction de mes aventures sur deux roues.
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samedi 18 janvier 2014
Fractionné dans les Monts d'Or
Ce matin je suis allé rouler avec Julien. On est parti chacun de chez nous et on s'est retrouvé à mi-chemin (ou presque) sur les quais de Saône. Au programme théorique du matin : une sortie vallonnée de 3 heures, entre le beaujolais et les monts d'or. Ca, c'était la théorie.
On a remonté les quais de Saône comme prévu, mais notre trajet a été stoppé au bout de 7 kilomètres par une crevaison rapide. On a procédé comme d'habitude : décrochage de la roue, retrait de la chambre à air, vérifications, mise en place de la nouvelle chambre à air, réinsertion du pneu dans la jante et ... tentative de gonflage. La longueur de la valve de la chambre à air n'était pas adaptée à ses jantes hautes. On a perdu beaucoup de temps à tenter d'obtenir un gonflage correct, puis on est rentré chez moi pour gonfler avec une pompe à pied. Changement de programme.
Le temps d'entraînement étant plus limité, on a changé notre fusil d'épaule. Au lieu de la quantité, place à la qualité. Nouveau menu : du fractionné 30"/30" sur les pentes du Mont Cindre puis du Mont Verdun. Un truc qui calme bien quand il est fait aussi tôt dans l'année, mais qui passe pas trop mal quand on a fait du cyclocross au cours des semaines précédentes.
Les deux séquences de 6 minutes se sont à peu près bien passées. Sur la première série, j'ai attaqué les séquences un peu trop fort donc je me suis asphyxié petit à petit. J'ai réussi à mieux répartir mon effort lors de la deuxième série mais c'est encore loin d'être optimal, il va falloir que j'apprenne à mieux doser mes efforts. La ligne bleu foncée en haut du graphique montre que mon rythme cardiaque ne redescendait presque plus lors des dernières phases de récupération. La forme est loin d'être idéale mais j'ai encore du temps devant moi.
Sur le retour, alors qu'on remontait chez Julien, j'ai été attaqué par un chien. Il m'a couru dessus en venant du côté, la gueule grande ouverte pour me choper le mollet. J'ai traversé toute la route pour l'éviter, manquant de tomber tant l'angle pris a été grand ... mais il fallait bien ça, son museau a caressé mon mollet. A 2 centimètres près c'était les dents qu'il me plantait en plein dedans ! Ca ne m'aurait pas fait rigoler, heureusement il y a eu beaucoup de peur mais aucun mal.
Consultez notre parcours.
On a remonté les quais de Saône comme prévu, mais notre trajet a été stoppé au bout de 7 kilomètres par une crevaison rapide. On a procédé comme d'habitude : décrochage de la roue, retrait de la chambre à air, vérifications, mise en place de la nouvelle chambre à air, réinsertion du pneu dans la jante et ... tentative de gonflage. La longueur de la valve de la chambre à air n'était pas adaptée à ses jantes hautes. On a perdu beaucoup de temps à tenter d'obtenir un gonflage correct, puis on est rentré chez moi pour gonfler avec une pompe à pied. Changement de programme.
Le temps d'entraînement étant plus limité, on a changé notre fusil d'épaule. Au lieu de la quantité, place à la qualité. Nouveau menu : du fractionné 30"/30" sur les pentes du Mont Cindre puis du Mont Verdun. Un truc qui calme bien quand il est fait aussi tôt dans l'année, mais qui passe pas trop mal quand on a fait du cyclocross au cours des semaines précédentes.
Les deux séquences de 6 minutes se sont à peu près bien passées. Sur la première série, j'ai attaqué les séquences un peu trop fort donc je me suis asphyxié petit à petit. J'ai réussi à mieux répartir mon effort lors de la deuxième série mais c'est encore loin d'être optimal, il va falloir que j'apprenne à mieux doser mes efforts. La ligne bleu foncée en haut du graphique montre que mon rythme cardiaque ne redescendait presque plus lors des dernières phases de récupération. La forme est loin d'être idéale mais j'ai encore du temps devant moi.
Sur le retour, alors qu'on remontait chez Julien, j'ai été attaqué par un chien. Il m'a couru dessus en venant du côté, la gueule grande ouverte pour me choper le mollet. J'ai traversé toute la route pour l'éviter, manquant de tomber tant l'angle pris a été grand ... mais il fallait bien ça, son museau a caressé mon mollet. A 2 centimètres près c'était les dents qu'il me plantait en plein dedans ! Ca ne m'aurait pas fait rigoler, heureusement il y a eu beaucoup de peur mais aucun mal.
Consultez notre parcours.
jeudi 16 janvier 2014
Parcours du Het Nieuwsblad cyclo
J'ai découvert hier le parcours que j'emprunterai le dimanche 2 mars à l'occasion de la version cyclo de l'Omloop Het Nieuwsblad (ex Het Volk). Le circuit fera une boucle de 95 kilomètres au sud de Gand (Gent) Il existe également un circuit de 65 kilomètres qui ne m'intéresse pas.
Voici le circuit :
Les 5 monts à franchir ont tous des noms avec une consonance qui prouvent qu'on est bien dans la partie flamande de la Belgique. Il y aura, par ordre d'apparition :
Voici le circuit :
Les 5 monts à franchir ont tous des noms avec une consonance qui prouvent qu'on est bien dans la partie flamande de la Belgique. Il y aura, par ordre d'apparition :
- le Taaienberg, 800m pavés à 7,1% avec un passage à 18%
- l'Eikenberg, 1250m pavés à 5,4% avec un passage à 10%
- le Wolvenberg, 660m goudronnés à 6,8% avec un passage à 17,3%
- le Leberg, 700m goudronnés à 6,4% avec un passage à 14%
- le Molenberg, 460m pavés à 7% avec un passage à 17%
Ces 5 monts seront de nouveau à franchir lors du Tour des Flandres un mois plus tard. Le Het Nieuwsblad me servira ainsi de reconnaissance en vue de la grande épreuve, ces points de repères me seront utiles en cas de coup de moins bien sur les 260km de la reine des classiques.
Il y aura également 5 secteurs pavés soit 8700m de sautillements :
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés aux classiques flandriennes.
Il y aura également 5 secteurs pavés soit 8700m de sautillements :
- Ruiterstraat : 800m
- Haaghoek : 1700m
- Paddestraat : 2400m
- Lippenhovestraat : 1300m
- Lange Munte : 2500m
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés aux classiques flandriennes.
mercredi 15 janvier 2014
Sortie dans les Monts du Lyonnais
Quelques jours après avoir effectué ma première sortie de l'année dans le beaujolais, j'ai équilibré le compteur en allant rouler dans les monts du lyonnais. Nous avons été une quantité variable de cyclistes tout au long de cette sortie : j'ai rejoint Rémy, nous avons rejoint Mickael puis Lionel, nous nous sommes rendus au point de rendez-vous de l'ACTP, le groupe s'est scindé en deux, puis nous avons quitté ce groupe, j'ai raccompagné Rémy puis je suis rentré.
J'ai donc commencé par un quart d'heure d'échauffement sur les quais de Saône afin de rejoindre Rémy. Malgré une température fraiche, j'ai rapidement eu chaud grâce à ma tenue hivernale (logique) et aux rayons de soleil. Au rond-point avant d'arriver chez lui, la conductrice d'une voiture qui arrivait en face ne regardait pas la route mais son fils assis sur le siège à côté. Elle a coupé la route à un piéton qui a reculé alors qu'il était engagé (sans ce recul, il serait sous ses roues) puis m'a coupé la route dans le rond point, toujours sans regarder devant-elle. Je me suis arrêté au milieu du rond-point, ayant bien vu qu'elle fonçait tout droit sans regarder, sans quoi je serai également sous ses roues. Visiblement, pour certaines personnes, la note obtenue par un adolescent à son dernier contrôle est plus importante que la vie de deux personnes. Navrant !
Avec Rémy, après une brève discussion (les formalités d'usage), on s'est pris une série de relais afin de rejoindre Mickael dans les délais. Je me suis amusé à regarder la différence de puissance quand j'étais en tête et quand j'étais dans sa roue : en tête je développais environ 200w tandis qu'à l'abri je n'étais qu'autour de 120w. C'était sur du plat, sans vent et à vitesse constante. 40% d'écart, à confirmer avec d'autres tests car ce sujet est intéressant.
On a rejoint Mickael puis Lionel un peu plus loin. A 4, c'était top pour discuter : deux devant et deux derrière, comme dans une voiture sauf qu'on a de l'air frais sur le visage et que tout le monde doit rester vigilant. On a réglé notre allure afin d'arriver pile à l'heure du rendez-vous de l'AC Tarare Popey : on est arrivé à 14h28 pour un départ prévu à 14h30. Ca nous a laissé le temps de serrer toutes les mains et de s'informer sur l'itinéraire prévu. La voiture 4 places s'est transformée en bus, comportant une vingtaine de passagers/chauffeurs et sans l'écran de télévision (qui en général passe un film qu'on a déjà vu 35 fois où qu'on aime pas).
Je me suis calé dans les roues et j'ai fait comme toujours : j'aibavardé pédalé. J'ai joué les suiveurs dans un groupe compact et homogène, avec une bonne ambiance. Quand on a attaqué la montée du col de la Luère, les discutions se sont progressivement arrêtées. Un peu avant que des attaques ne fusent, il y a eu quelques chambrages verbaux. Une fois le silence établi, la guerre a démarrée. Chacun a fait avec ses armes : du courage et de la sueur. On entendait le souffle court des camarades sonner comme le bruit des canons, le cliquetis des chaines et des dérailleurs imitait les balles des fusils. Mais une fois en haut, pas de vainqueur ni de vaincus, que des sourires : c'est ça la magie du sport !
J'ai joué le jeu jusqu'à mi-pente où une pause a été faite pour se regrouper. Pendant que les premiers restaient statiques et se refroidissaient, j'ai fait demi-tour pour aller chercher les derniers. Sur la deuxième moitié j'ai totalement lâché les chevaux pour me tester ... j'ai obtenu des valeurs intéressantes qui m'ont confirmé que la forme est bonne pour la saison. Nouveau demi-tour en haut pour récupérer les derniers et éviter de me refroidir avant la descente.
La descente et le retour se sont bien passés. En chemin, les membres de l'ACTP ont bifurqué afin de rentrer sur leurs terres. Avec Rémy, on a raccompagné Mickael quelques kilomètres avant de tourner pour rentrer chez nous. J'ai déposé Rémy puis j'ai poursuivi ma route en me testant de nouveau. Malgré 100 kilomètres au compteur, j'avais de bonnes sensations donc je voulais vérifier si c'était une simple apparence ou un fait réel. C'était bien réel : malgré la distance j'avais encore une grande partie de mes moyens.
Je suis rentré à la limite de la nuit, avec 110 kilomètres au compteur (j'ai allongé exprès ma sortie pour dépasser ce chiffre) et un peu plus de 1500 mètres de dénivelé. Je suis rentré content de moi, ma préparation pour les classiques printanières se déroule à peu près comme prévu.
Consultez notre parcours.
J'ai donc commencé par un quart d'heure d'échauffement sur les quais de Saône afin de rejoindre Rémy. Malgré une température fraiche, j'ai rapidement eu chaud grâce à ma tenue hivernale (logique) et aux rayons de soleil. Au rond-point avant d'arriver chez lui, la conductrice d'une voiture qui arrivait en face ne regardait pas la route mais son fils assis sur le siège à côté. Elle a coupé la route à un piéton qui a reculé alors qu'il était engagé (sans ce recul, il serait sous ses roues) puis m'a coupé la route dans le rond point, toujours sans regarder devant-elle. Je me suis arrêté au milieu du rond-point, ayant bien vu qu'elle fonçait tout droit sans regarder, sans quoi je serai également sous ses roues. Visiblement, pour certaines personnes, la note obtenue par un adolescent à son dernier contrôle est plus importante que la vie de deux personnes. Navrant !
Avec Rémy, après une brève discussion (les formalités d'usage), on s'est pris une série de relais afin de rejoindre Mickael dans les délais. Je me suis amusé à regarder la différence de puissance quand j'étais en tête et quand j'étais dans sa roue : en tête je développais environ 200w tandis qu'à l'abri je n'étais qu'autour de 120w. C'était sur du plat, sans vent et à vitesse constante. 40% d'écart, à confirmer avec d'autres tests car ce sujet est intéressant.
On a rejoint Mickael puis Lionel un peu plus loin. A 4, c'était top pour discuter : deux devant et deux derrière, comme dans une voiture sauf qu'on a de l'air frais sur le visage et que tout le monde doit rester vigilant. On a réglé notre allure afin d'arriver pile à l'heure du rendez-vous de l'AC Tarare Popey : on est arrivé à 14h28 pour un départ prévu à 14h30. Ca nous a laissé le temps de serrer toutes les mains et de s'informer sur l'itinéraire prévu. La voiture 4 places s'est transformée en bus, comportant une vingtaine de passagers/chauffeurs et sans l'écran de télévision (qui en général passe un film qu'on a déjà vu 35 fois où qu'on aime pas).
Je me suis calé dans les roues et j'ai fait comme toujours : j'ai
J'ai joué le jeu jusqu'à mi-pente où une pause a été faite pour se regrouper. Pendant que les premiers restaient statiques et se refroidissaient, j'ai fait demi-tour pour aller chercher les derniers. Sur la deuxième moitié j'ai totalement lâché les chevaux pour me tester ... j'ai obtenu des valeurs intéressantes qui m'ont confirmé que la forme est bonne pour la saison. Nouveau demi-tour en haut pour récupérer les derniers et éviter de me refroidir avant la descente.
La descente et le retour se sont bien passés. En chemin, les membres de l'ACTP ont bifurqué afin de rentrer sur leurs terres. Avec Rémy, on a raccompagné Mickael quelques kilomètres avant de tourner pour rentrer chez nous. J'ai déposé Rémy puis j'ai poursuivi ma route en me testant de nouveau. Malgré 100 kilomètres au compteur, j'avais de bonnes sensations donc je voulais vérifier si c'était une simple apparence ou un fait réel. C'était bien réel : malgré la distance j'avais encore une grande partie de mes moyens.
Je suis rentré à la limite de la nuit, avec 110 kilomètres au compteur (j'ai allongé exprès ma sortie pour dépasser ce chiffre) et un peu plus de 1500 mètres de dénivelé. Je suis rentré content de moi, ma préparation pour les classiques printanières se déroule à peu près comme prévu.
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mardi 14 janvier 2014
Sortie pluvieuse
Cet après-midi, je suis allé rouler sous la pluie avec Rémy. J'avais nettoyé mon vélo de fond en comble ce week-end ... il ne sera resté propre que quelques secondes.
On a commencé par s'échauffer sous une petite pluie sur les quais de Saône. Il n'y avait pas trop de circulation, c'était impeccable pour discuter : il m'aide à préparer quelques surprises que je vous réserve pour ma campagne de classiques printanières. On a traversé la Saône à Trévoux afin de profiter de routes trempées mais sans qu'il ne nous pleuve dessus. Finalement, après quelques kilomètres, on a pris une bonne averse sur le casque. Mauvaise pioche.
Sur le retour, la pluie a cessé et quelques rayons de soleils sont apparus. Un bel arc-en-ciel est venu égayer notre journée et nous récompenser d'être sortis malgré la pluie. Je suis rentré humide après une ballade d'un peu moins de deux heures, avec tous mes instruments de mesure qui déconnaient : le capteur de puissance, le capteur de cadence puis le cardio m'ont lâché au fil de la sortie ... dans ce genre de cas, il suffit de ne pas regarder son compteur et finalement ça ne change strictement rien à mes habitudes.
Consultez notre parcours.
On a commencé par s'échauffer sous une petite pluie sur les quais de Saône. Il n'y avait pas trop de circulation, c'était impeccable pour discuter : il m'aide à préparer quelques surprises que je vous réserve pour ma campagne de classiques printanières. On a traversé la Saône à Trévoux afin de profiter de routes trempées mais sans qu'il ne nous pleuve dessus. Finalement, après quelques kilomètres, on a pris une bonne averse sur le casque. Mauvaise pioche.
Sur le retour, la pluie a cessé et quelques rayons de soleils sont apparus. Un bel arc-en-ciel est venu égayer notre journée et nous récompenser d'être sortis malgré la pluie. Je suis rentré humide après une ballade d'un peu moins de deux heures, avec tous mes instruments de mesure qui déconnaient : le capteur de puissance, le capteur de cadence puis le cardio m'ont lâché au fil de la sortie ... dans ce genre de cas, il suffit de ne pas regarder son compteur et finalement ça ne change strictement rien à mes habitudes.
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dimanche 12 janvier 2014
Cyclocross de Francheville
La saison des cyclocross se terminait, pour moi, ce matin lors de la 8ème et dernière manche du challenge du Rhône des cyclocross. Cette dernière manche avait lieu à Francheville, sur un circuit tracé autour du fort (avec une longue incursion à l'intérieur du fort).
Arrivé sur place, je me suis rendu à la table d'engagement mais j'ai rapidement fait demi-tour : la file d'attente était immense. Je suis retourné à ma voiture pour me changer puis je me suis échauffé en effectuant un tour de reconnaissance en compagnie de Lionel. Ca m'a permis de voir où il fallait passer, les pièges, mais je n'ai pas eu le temps de faire plusieurs passages pour tester différentes trajectoires. Vingt minutes avant le départ, après ce tour de reconnaissance, je me suis de nouveau rendu à l'engagement où je n'ai patienté que 15 minutes avant que ce soit mon tour. J'ai à peine eu le temps d'épingler le numéro dans le dos avant le départ.
Une fois le départ donné, j'ai joué le jeu cette fois : il n'y avait pas de réel rétrécissement juste après le départ, la section restait large un bon moment, donc je suis resté au coeur d'un peloton qui s'est étiré. Un peu plus loin, j'ai été gêné lors d'un passage technique, j'ai été obligé de mettre pied à terre pour ne pas tomber ... et je suis reparti dernier. Tout ça pour ça.
J'ai remonté des concurrents progressivement au fil des tours. Avec la répétition des passages, je me suis amélioré : entre mon premier tour et mes derniers tours, il y a 1'30" d'écart, soit 20% de gain ! Je me suis fait quelques belles frayeurs : le cyclocross est à la fois un sport qui requiert une grande précision et une grande concentration, tout en nécessitant d'être à un haut régime physique. Si on se met trop haut physiquement on perd sa lucidité et on commet des fautes, si on ne se met pas assez haut physiquement on perd beaucoup de temps.
Cette lucidité est encore plus compliquée à gérer quand on est doublé : il faut regarder le sol devant soi pour éviter les trous et les racines, regarder au loin pour anticiper les trajectoires (et les adversaires que l'on rattrape) tout en jetant des coups d'oeil derrière soi afin de gérer l'arrivée d'un coureur et lui laisser la place lorsque la largeur le permet. J'ai malencontreusement gêné un coureur de Brignais, au vu des mots qu'il m'a crié pour m'engueuler il ne semblait vraiment pas content ... les erreurs font partie de l'apprentissage, ça arrive. Sébastien a eu moins de chance que le coureur de Brignais : il a heurté de plein fouet un cycliste qui s'est arrêté sur le tracé du circuit, pensant que la course était terminée ... il a perdu plusieurs places à cause de cet incident heureusement sans grosses conséquences physiques.
Je termine aujourd'hui ma saison de cross car il n'y en a plus en FSGT et que le niveau FFC est bien trop relevé par rapport à mon niveau actuel. Je tire un certain nombre de bénéfices de cette saison, cette discipline est intéressante et je me suis régalé à la découvrir. Je pense revenir l'année prochaine, si possible avec un équipement adapté dès le début, afin de continuer ma progression. C'est un simple au-revoir, ce n'est pas un adieu.
Consultez mes données.
Arrivé sur place, je me suis rendu à la table d'engagement mais j'ai rapidement fait demi-tour : la file d'attente était immense. Je suis retourné à ma voiture pour me changer puis je me suis échauffé en effectuant un tour de reconnaissance en compagnie de Lionel. Ca m'a permis de voir où il fallait passer, les pièges, mais je n'ai pas eu le temps de faire plusieurs passages pour tester différentes trajectoires. Vingt minutes avant le départ, après ce tour de reconnaissance, je me suis de nouveau rendu à l'engagement où je n'ai patienté que 15 minutes avant que ce soit mon tour. J'ai à peine eu le temps d'épingler le numéro dans le dos avant le départ.
Une fois le départ donné, j'ai joué le jeu cette fois : il n'y avait pas de réel rétrécissement juste après le départ, la section restait large un bon moment, donc je suis resté au coeur d'un peloton qui s'est étiré. Un peu plus loin, j'ai été gêné lors d'un passage technique, j'ai été obligé de mettre pied à terre pour ne pas tomber ... et je suis reparti dernier. Tout ça pour ça.
J'ai remonté des concurrents progressivement au fil des tours. Avec la répétition des passages, je me suis amélioré : entre mon premier tour et mes derniers tours, il y a 1'30" d'écart, soit 20% de gain ! Je me suis fait quelques belles frayeurs : le cyclocross est à la fois un sport qui requiert une grande précision et une grande concentration, tout en nécessitant d'être à un haut régime physique. Si on se met trop haut physiquement on perd sa lucidité et on commet des fautes, si on ne se met pas assez haut physiquement on perd beaucoup de temps.
Cette lucidité est encore plus compliquée à gérer quand on est doublé : il faut regarder le sol devant soi pour éviter les trous et les racines, regarder au loin pour anticiper les trajectoires (et les adversaires que l'on rattrape) tout en jetant des coups d'oeil derrière soi afin de gérer l'arrivée d'un coureur et lui laisser la place lorsque la largeur le permet. J'ai malencontreusement gêné un coureur de Brignais, au vu des mots qu'il m'a crié pour m'engueuler il ne semblait vraiment pas content ... les erreurs font partie de l'apprentissage, ça arrive. Sébastien a eu moins de chance que le coureur de Brignais : il a heurté de plein fouet un cycliste qui s'est arrêté sur le tracé du circuit, pensant que la course était terminée ... il a perdu plusieurs places à cause de cet incident heureusement sans grosses conséquences physiques.
Je termine aujourd'hui ma saison de cross car il n'y en a plus en FSGT et que le niveau FFC est bien trop relevé par rapport à mon niveau actuel. Je tire un certain nombre de bénéfices de cette saison, cette discipline est intéressante et je me suis régalé à la découvrir. Je pense revenir l'année prochaine, si possible avec un équipement adapté dès le début, afin de continuer ma progression. C'est un simple au-revoir, ce n'est pas un adieu.
Consultez mes données.
samedi 11 janvier 2014
1ère sortie beaujolaise de l'année 2014
Cet après-midi, je suis allé rouler dans le Beaujolais en compagnie de Julien. Comme j'ai un cyclocross demain matin, nous n'avons pas roulé trop longtemps.
Après un échauffement sur les quais de Saône, on s'est enfoncé sur de petites routes au calme et sans circulation. Il n'y a pas à dire, des routes bien entretenues et sans automobiles, c'est le paradis. D'ailleurs, elles étaient sans aucun être humain tout court : pas de cyclistes, pas de promeneurs, pas de cavaliers, ... seulement quelques oiseaux, des brebis, des chevaux et probablement des dizaines de petits animaux grouillant dans les bosquets et les prairies au bord de la route mais que nous n'avons pas regardé.
On a eu une séquence nostalgie lors du passage dans Chessy : nous avons repris le parcours d'une course que nous avions faite en mai 2006. On a revu l'emplacement où étaient postés ses parents et sa soeur, celui où était la femme d'un de nos équipiers, la bosse du cimetière à passer 14 fois, la ligne d'arrivée, les majorettes, ... c'était nos débuts, une époque à la fois si lointaine et si proche tant les souvenirs semblent intacts.
Sur le retour, alors je m'amusais à regarder notre ombre rouler à côté de nous, doublant ainsi la taille de notre peloton. Ce fait m'a permis d'arriver à deux conclusions excellentes pour le moral :
Consultez notre parcours.
Après un échauffement sur les quais de Saône, on s'est enfoncé sur de petites routes au calme et sans circulation. Il n'y a pas à dire, des routes bien entretenues et sans automobiles, c'est le paradis. D'ailleurs, elles étaient sans aucun être humain tout court : pas de cyclistes, pas de promeneurs, pas de cavaliers, ... seulement quelques oiseaux, des brebis, des chevaux et probablement des dizaines de petits animaux grouillant dans les bosquets et les prairies au bord de la route mais que nous n'avons pas regardé.
On a eu une séquence nostalgie lors du passage dans Chessy : nous avons repris le parcours d'une course que nous avions faite en mai 2006. On a revu l'emplacement où étaient postés ses parents et sa soeur, celui où était la femme d'un de nos équipiers, la bosse du cimetière à passer 14 fois, la ligne d'arrivée, les majorettes, ... c'était nos débuts, une époque à la fois si lointaine et si proche tant les souvenirs semblent intacts.
Sur le retour, alors je m'amusais à regarder notre ombre rouler à côté de nous, doublant ainsi la taille de notre peloton. Ce fait m'a permis d'arriver à deux conclusions excellentes pour le moral :
- il y a du soleil (sinon je ne verai pas mon ombre)
- je suis en train de faire du vélo (sinon elle ne pédalerai pas)
Consultez notre parcours.
jeudi 9 janvier 2014
Carte de mes sorties 2013
Une personne m'a demandé dans les commentaires à ce que je diffuse la carte des endroits où j'ai roulé au cours de l'année 2013. Comme 99% de mes entraînements sont réalisés avec un compteur GPS, le site VeloWiewer (découvert grâce à Guillaume Robert de matosvelo.fr) m'a permis de répondre en quelques clics à cette demande.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
La carte montre bien mes divers déplacements : Majorque en février tout au sud, Londres en août tout au nord, le Tour de Fête et Bordeaux-Paris, le Tour des Grands Ducs (les tâches autour de Dijon), la sortie entre Lyon et Annecy ... il manque quelques tours de roue en Allemagne et en Belgique, réalisés sans compteur, mais ça n'aurait pas changé grand chose.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
La carte montre bien mes divers déplacements : Majorque en février tout au sud, Londres en août tout au nord, le Tour de Fête et Bordeaux-Paris, le Tour des Grands Ducs (les tâches autour de Dijon), la sortie entre Lyon et Annecy ... il manque quelques tours de roue en Allemagne et en Belgique, réalisés sans compteur, mais ça n'aurait pas changé grand chose.
mercredi 8 janvier 2014
Entrainement cyclocross
Ce mercredi après-midi, j'ai de nouveau réalisé un entraînement de cyclocross en compagnie des jeunes du Lyon Sprint Evolution. Cette fois, j'ai pu réaliser l'ensemble de l'entraînement avec eux car je disposais d'un vélo de cyclocross. Par 20° et sous un grand soleil, on s'est régalés.
On a commencé par s'échauffer dans le parc de la Feyssine. Le plus gros du programme de cet échauffement a été axé sur la descente/montée de vélo. A répéter un peu plus de 100 fois ce geste, on le perfectionne petit à petit pour gagner en efficacité. C'était un peu comme à l'école maternelle, quand on nous faisait écrire des dizaines de fois une même lettre avant de passer à la suivante. Après ça, on a fait la même chose sur les bunny-up : une centaine de sauts, avec ou sans élan, en levant les 2 roues en même temps ou en levant d'abord légèrement la roue avant ... là encore, à force de répétition, on s'améliore.
En fin de séquence, on nous a fait sauter par dessus un tronc d'arbre couché. 40 centimètres de hauteur. Les premiers l'ont sauté sur le vélo, les suivants l'ont sauté à pieds ... pour ma part j'ai fait un mix entre les deux : j'ai commencé le saut sur le vélo mais je me suis retrouvé à pieds de l'autre côté du tronc. Allongé au sol, après un geste technique d'une grande beauté généralement nommé "soleil". Un geste technique rarement utilisé car il ne fait pas gagner de temps en compétition. Je me suis relevé plein de terre mais sans égratignures.
Après ce travail technique, on a rejoint le circuit de cyclocross tracé autour du vélodrome du parc de la tête d'or. On s'est servi du circuit pour faire du travail en fractionné : à fond sur le circuit (environ 1'30" d'effort) puis deux minutes de récupération pour revenir au point de départ tranquillement avant de refaire un tour à fond ... entre les deux séries de 5 tours, on est allé rouler un quart d'heure dans le parc. Il y avait beaucoup de monde, la douceur des températures a attiré beaucoup de parents avec leurs enfants et un certain nombre de joggeurs.
Après le débriefing de fin de séance, j'ai refait des tours seul sur le circuit. Sans la pression du chronomètre, j'ai refait une dizaine de passages en me concentrant sur les petits gestes parasites : le talon qui sortait un peu lorsque je tournais autour d'un arbre, une trajectoire améliorable, ... c'est fou le temps qu'on peut gagner sur de petits détails ! J'y suis resté jusqu'à ce que mes passages ne puissent plus être améliorés, puis je suis rentré un peu avant la nuit.
On a commencé par s'échauffer dans le parc de la Feyssine. Le plus gros du programme de cet échauffement a été axé sur la descente/montée de vélo. A répéter un peu plus de 100 fois ce geste, on le perfectionne petit à petit pour gagner en efficacité. C'était un peu comme à l'école maternelle, quand on nous faisait écrire des dizaines de fois une même lettre avant de passer à la suivante. Après ça, on a fait la même chose sur les bunny-up : une centaine de sauts, avec ou sans élan, en levant les 2 roues en même temps ou en levant d'abord légèrement la roue avant ... là encore, à force de répétition, on s'améliore.
En fin de séquence, on nous a fait sauter par dessus un tronc d'arbre couché. 40 centimètres de hauteur. Les premiers l'ont sauté sur le vélo, les suivants l'ont sauté à pieds ... pour ma part j'ai fait un mix entre les deux : j'ai commencé le saut sur le vélo mais je me suis retrouvé à pieds de l'autre côté du tronc. Allongé au sol, après un geste technique d'une grande beauté généralement nommé "soleil". Un geste technique rarement utilisé car il ne fait pas gagner de temps en compétition. Je me suis relevé plein de terre mais sans égratignures.
Après ce travail technique, on a rejoint le circuit de cyclocross tracé autour du vélodrome du parc de la tête d'or. On s'est servi du circuit pour faire du travail en fractionné : à fond sur le circuit (environ 1'30" d'effort) puis deux minutes de récupération pour revenir au point de départ tranquillement avant de refaire un tour à fond ... entre les deux séries de 5 tours, on est allé rouler un quart d'heure dans le parc. Il y avait beaucoup de monde, la douceur des températures a attiré beaucoup de parents avec leurs enfants et un certain nombre de joggeurs.
Après le débriefing de fin de séance, j'ai refait des tours seul sur le circuit. Sans la pression du chronomètre, j'ai refait une dizaine de passages en me concentrant sur les petits gestes parasites : le talon qui sortait un peu lorsque je tournais autour d'un arbre, une trajectoire améliorable, ... c'est fou le temps qu'on peut gagner sur de petits détails ! J'y suis resté jusqu'à ce que mes passages ne puissent plus être améliorés, puis je suis rentré un peu avant la nuit.
mardi 7 janvier 2014
Diegem : le matériel des crossmen
Lors de mon après-midi au cyclocross de Diegem, j'ai jeté un coup d'oeil au matériel utilisé par les élites. Etant loin d'être un expert sur le matériel, à fortiori sur le matériel habituellement utilisé lors des cyclocross, voici mon point de vue en tant que simple passionné.
Les freins à disques :
A ma grande surprise, les freins à disques sont pratiquement introuvables dans les paddocks. Leur utilisation est confidentielle, quelle que soit la catégorie. On aurait pu penser que les juniors et les espoirs, moins habitués que leurs ainés à un type spécifique de matériel, utiliseraient davantage ces freins mais ce n'est visiblement pas le cas. Sur les 150 coureurs que j'ai vu passer, toutes catégories confondues, je pense que moins de 10 utilisaient des freins à disques. Je ne sais pas si ceci vient d'un manque d'avantage à l'utilisation ou si ça vient du matériel (roues et/ou cadres) fourni par les sponsors qui n'est pas encore compatible.
Les dérailleurs électriques :
C'est la plus grande surprise que j'ai eu : les dérailleurs électriques, principalement Shimano (qui sponsorise plusieurs équipes) sont bien répandus. Tous les coureurs de l'équipe BKCP en ont, des juniors aux élites … leur présence se remarque nettement. A vue de nez, je dirai qu'environ un tiers des coureurs en utilisait. Je suppose que l'absence de câbles passant dans des gaines, dans lesquelles la boue ou le sable peuvent se glisser et gêner l'utilisation, justifie ce choix.
Pneu ou boyau ?
J'avoue avoir du mal à différencier les deux quand le matériel est plein de boue, surtout à la vitesse à laquelle passent les coureurs. Dans les stands, j'ai eu l'impression que les boyaux étaient majoritaires. Sachant que les meilleurs gonflent leurs roues à 1.5 bars, je suppose que les pneus posent problème (risque de déjanter, etc) à une si faible pression d'où leur faible utilisation.
Le matériel de rechange :
Le matériel de rechange des coureurs est clairement identifié. Les vélos sont numérotés, tout comme les roues sont marquées au niveau du flanc du boyau. Les élites utilisent tous deux vélos et 3 paires de roues au total (2 montées sur leurs vélos et une en réserve). Si tout est identique chez les élites, chez les juniors et les espoirs la majorité des coureurs utilisait du matériel de marques différentes (ou des modèles différents d'une même marque). Je suppose qu'ils ont plus de mal à négocier 2 vélos de contrat et qu'ils réutilisent le matériel de la saison précédente.
La zone de changement de matériel :
Les coureurs élites sont assistés par deux personnes. Une personne reste dans la zone technique pour donner/récupérer le matériel du coureur tandis qu'une autre personne fait la navette entre la zone technique et la zone de nettoyage. Cette zone est organisée de manière assez simple, comme un parc à vélo de cyclosportive : il s'agit de simples barrières sur lesquelles le matériel est posé de chaque côté. D'extérieur, je n'ai pas eu l'impression d'assister à une guerre du positionnement comme on le voit au niveau des voitures des directeurs sportifs sur route.
La zone de nettoyage :
Karsher, sponsor de l'épreuve, met à disposition plusieurs appareils afin que les assistants puissent nettoyer les vélos. Le dispositif de branchement d'eau est impressionnant. Des centaines de litres d'eau étant utilisés pour nettoyer les vélos, le sol se transforme en une boue très grasse et très collante. Les assistants pataugent la-dedans, cet espace est ravagé à la fin de l'épreuve. Les jets servent à tour de rôle, j'ai eu l'impression qu'il y en avait suffisamment pour que tout le monde puisse laver le vélo de son coureur sans avoir à patienter longuement. Il faut dire que les assistants sont diablement efficaces, ils remettent à neuf un vélo en moins de 2 minutes !
L'échauffement sur rouleaux :
Les épreuves s'enchainent avec 15 à 30 minutes seulement entre les courses. Les coureurs ont juste le temps de faire une reconnaissance du parcours mais ils ne peuvent pas s'échauffer sur le circuit. Ils utilisent tous des rouleaux, je n'ai vu aucun home-trainer "classique". Comme j'assistais à la course espoir, je n'ai pas assisté au coeur de cet échauffement pour les élites donc je ne peux pas vous décrire combien de temps ces rouleaux servaient.
La casse :
Les casses de matériel sont assez rares mais se produisent. Sur la course espoir, un coureur est passé avec un dérailleur cassé, un autre est passé avec des côtes cassées. Cependant, les incidents mécaniques semblent assez rares, le fait de changer régulièrement de vélo et d'avoir du matériel de qualité doit aider à préserver le matériel. Le niveau des compétiteurs étant très relevé, les chutes sont également relativement rares et majoritairement bénignes.
Voilà pour ce tour d'horizon.
Les freins à disques :
A ma grande surprise, les freins à disques sont pratiquement introuvables dans les paddocks. Leur utilisation est confidentielle, quelle que soit la catégorie. On aurait pu penser que les juniors et les espoirs, moins habitués que leurs ainés à un type spécifique de matériel, utiliseraient davantage ces freins mais ce n'est visiblement pas le cas. Sur les 150 coureurs que j'ai vu passer, toutes catégories confondues, je pense que moins de 10 utilisaient des freins à disques. Je ne sais pas si ceci vient d'un manque d'avantage à l'utilisation ou si ça vient du matériel (roues et/ou cadres) fourni par les sponsors qui n'est pas encore compatible.
Les dérailleurs électriques :
C'est la plus grande surprise que j'ai eu : les dérailleurs électriques, principalement Shimano (qui sponsorise plusieurs équipes) sont bien répandus. Tous les coureurs de l'équipe BKCP en ont, des juniors aux élites … leur présence se remarque nettement. A vue de nez, je dirai qu'environ un tiers des coureurs en utilisait. Je suppose que l'absence de câbles passant dans des gaines, dans lesquelles la boue ou le sable peuvent se glisser et gêner l'utilisation, justifie ce choix.
Pneu ou boyau ?
J'avoue avoir du mal à différencier les deux quand le matériel est plein de boue, surtout à la vitesse à laquelle passent les coureurs. Dans les stands, j'ai eu l'impression que les boyaux étaient majoritaires. Sachant que les meilleurs gonflent leurs roues à 1.5 bars, je suppose que les pneus posent problème (risque de déjanter, etc) à une si faible pression d'où leur faible utilisation.
Le matériel de rechange :
Le matériel de rechange des coureurs est clairement identifié. Les vélos sont numérotés, tout comme les roues sont marquées au niveau du flanc du boyau. Les élites utilisent tous deux vélos et 3 paires de roues au total (2 montées sur leurs vélos et une en réserve). Si tout est identique chez les élites, chez les juniors et les espoirs la majorité des coureurs utilisait du matériel de marques différentes (ou des modèles différents d'une même marque). Je suppose qu'ils ont plus de mal à négocier 2 vélos de contrat et qu'ils réutilisent le matériel de la saison précédente.
La zone de changement de matériel :
Les coureurs élites sont assistés par deux personnes. Une personne reste dans la zone technique pour donner/récupérer le matériel du coureur tandis qu'une autre personne fait la navette entre la zone technique et la zone de nettoyage. Cette zone est organisée de manière assez simple, comme un parc à vélo de cyclosportive : il s'agit de simples barrières sur lesquelles le matériel est posé de chaque côté. D'extérieur, je n'ai pas eu l'impression d'assister à une guerre du positionnement comme on le voit au niveau des voitures des directeurs sportifs sur route.
La zone de nettoyage :
Karsher, sponsor de l'épreuve, met à disposition plusieurs appareils afin que les assistants puissent nettoyer les vélos. Le dispositif de branchement d'eau est impressionnant. Des centaines de litres d'eau étant utilisés pour nettoyer les vélos, le sol se transforme en une boue très grasse et très collante. Les assistants pataugent la-dedans, cet espace est ravagé à la fin de l'épreuve. Les jets servent à tour de rôle, j'ai eu l'impression qu'il y en avait suffisamment pour que tout le monde puisse laver le vélo de son coureur sans avoir à patienter longuement. Il faut dire que les assistants sont diablement efficaces, ils remettent à neuf un vélo en moins de 2 minutes !
L'échauffement sur rouleaux :
Les épreuves s'enchainent avec 15 à 30 minutes seulement entre les courses. Les coureurs ont juste le temps de faire une reconnaissance du parcours mais ils ne peuvent pas s'échauffer sur le circuit. Ils utilisent tous des rouleaux, je n'ai vu aucun home-trainer "classique". Comme j'assistais à la course espoir, je n'ai pas assisté au coeur de cet échauffement pour les élites donc je ne peux pas vous décrire combien de temps ces rouleaux servaient.
La casse :
Les casses de matériel sont assez rares mais se produisent. Sur la course espoir, un coureur est passé avec un dérailleur cassé, un autre est passé avec des côtes cassées. Cependant, les incidents mécaniques semblent assez rares, le fait de changer régulièrement de vélo et d'avoir du matériel de qualité doit aider à préserver le matériel. Le niveau des compétiteurs étant très relevé, les chutes sont également relativement rares et majoritairement bénignes.
Voilà pour ce tour d'horizon.
lundi 6 janvier 2014
Cyclocross de Brignais
Hier après-midi se tenait la Ronde de Brignais, un cyclocross organisé autour du centre sportif de la ville de Brignais. Cette épreuve était l'avant dernière manche du trophée du Rhône des cyclocross, trophée qui se terminera dimanche prochain sur le circuit de Francheville.
Pour cette épreuve, je n'ai pas utilisé un VTT comme lors des épreuves précédentes, mais un véritable vélo de cyclocross prêté par mon équipier. Le parcours étant très roulant et sans difficulté technique particulière, le VTT aurait été un véritable handicap alors que lors des manches précédentes il n'était pas très gênant. J'ai également pu faire mes premiers sauts de planche à vélo, en sautant par dessus l'obstacle (qui je l'avoue ne faisait que 15cm de hauteur).
Photo prise par le VC Brignais
Après un tour de reconnaissance du circuit, je me suis rendu au départ. Je l'ai volontairement pris en dernière position : je n'aime pas jouer des coudes ni gêner ceux qui sont plus rapides, alors en partant derrière je me sens mieux. Une fois le départ donné, sur le goudron, je me suis mis en route tranquillement : à chaque course, tout le monde part à fond et 200m plus loin un goulot d'étranglement stoppe tous les concurrents. Maintenant, je gère mon effort pour partir plus tranquillement et arriver au moment où le bouchon se résorbe.
Photo prise par le VC Brignais
J'ai profité des deux premiers tours pour remonter un par un ceux qui étaient moins rapides que moi. Ils n'étaient pas nombreux, je n'ai doublé que 4 personnes. Je suis revenu petit à petit sur un cinquième coureur, qui lui-même revenait sur un autre coureur, mais je n'ai jamais réussi à les dépasser. Je suis pourtant revenu dans la roue d'un, mais j'ai commis une erreur grossière qui m'a fait perdre du temps, puis j'ai baissé de niveau petit à petit et n'ai jamais pu combler mon retard.
Le dernier quart d'heure, soit les deux derniers tours, ont été difficiles. Surtout les 10 dernières minutes, je me suis retrouvé de plus en plus collé au sol. En nettoyant mon matériel hier soir, je me suis rendu compte que ma roue avant ET ma roue arrière touchaient les freins, ce qui pourrait expliquer ce phénomène. J'ai rallié l'arrivée après m'être fait prendre un tour par 25 concurrents sur la soixantaine au départ.
Le circuit était sympa. Il avait plein de sections différentes : du gravier, de la terre battue, du goudron, des sauts de trottoirs et de planches, une portion sinueuse dans les arbres, des bunny-up, une prairie roulante, un virage relevé, des dévers, ... un beau tracé relativement complet de 3 kilomètres. La seule chose que je n'ai pas aimé c'était le saut de trottoir (compliqué car à réaliser pratiquement sans élan) à 10 mètres de l'arrivée, mais c'est un détail.
Je suis un peu déçu de ne pas avoir pu m'exprimer pleinement physiquement, mais je suis content car je continue ma découverte de cette discipline. A chaque cross, je découvre de nouvelles spécificités techniques que j'apprends à franchir de mieux en mieux au fil des tours. Je me suis fait quelques petites frayeurs, souvent des glissades qui m'ont faites sortir de la trajectoire que je souhaitais prendre, mais à chaque fois j'ai réussi à rattraper la trajectoire juste avant d'aller faire un bisou au mur ou à l'arbre que j'étais censé éviter. C'est bien pour la confiance et l'expérience.
Pour cette épreuve, je n'ai pas utilisé un VTT comme lors des épreuves précédentes, mais un véritable vélo de cyclocross prêté par mon équipier. Le parcours étant très roulant et sans difficulté technique particulière, le VTT aurait été un véritable handicap alors que lors des manches précédentes il n'était pas très gênant. J'ai également pu faire mes premiers sauts de planche à vélo, en sautant par dessus l'obstacle (qui je l'avoue ne faisait que 15cm de hauteur).
Photo prise par le VC Brignais
Après un tour de reconnaissance du circuit, je me suis rendu au départ. Je l'ai volontairement pris en dernière position : je n'aime pas jouer des coudes ni gêner ceux qui sont plus rapides, alors en partant derrière je me sens mieux. Une fois le départ donné, sur le goudron, je me suis mis en route tranquillement : à chaque course, tout le monde part à fond et 200m plus loin un goulot d'étranglement stoppe tous les concurrents. Maintenant, je gère mon effort pour partir plus tranquillement et arriver au moment où le bouchon se résorbe.
Photo prise par le VC Brignais
J'ai profité des deux premiers tours pour remonter un par un ceux qui étaient moins rapides que moi. Ils n'étaient pas nombreux, je n'ai doublé que 4 personnes. Je suis revenu petit à petit sur un cinquième coureur, qui lui-même revenait sur un autre coureur, mais je n'ai jamais réussi à les dépasser. Je suis pourtant revenu dans la roue d'un, mais j'ai commis une erreur grossière qui m'a fait perdre du temps, puis j'ai baissé de niveau petit à petit et n'ai jamais pu combler mon retard.
Le dernier quart d'heure, soit les deux derniers tours, ont été difficiles. Surtout les 10 dernières minutes, je me suis retrouvé de plus en plus collé au sol. En nettoyant mon matériel hier soir, je me suis rendu compte que ma roue avant ET ma roue arrière touchaient les freins, ce qui pourrait expliquer ce phénomène. J'ai rallié l'arrivée après m'être fait prendre un tour par 25 concurrents sur la soixantaine au départ.
Le circuit était sympa. Il avait plein de sections différentes : du gravier, de la terre battue, du goudron, des sauts de trottoirs et de planches, une portion sinueuse dans les arbres, des bunny-up, une prairie roulante, un virage relevé, des dévers, ... un beau tracé relativement complet de 3 kilomètres. La seule chose que je n'ai pas aimé c'était le saut de trottoir (compliqué car à réaliser pratiquement sans élan) à 10 mètres de l'arrivée, mais c'est un détail.
Je suis un peu déçu de ne pas avoir pu m'exprimer pleinement physiquement, mais je suis content car je continue ma découverte de cette discipline. A chaque cross, je découvre de nouvelles spécificités techniques que j'apprends à franchir de mieux en mieux au fil des tours. Je me suis fait quelques petites frayeurs, souvent des glissades qui m'ont faites sortir de la trajectoire que je souhaitais prendre, mais à chaque fois j'ai réussi à rattraper la trajectoire juste avant d'aller faire un bisou au mur ou à l'arbre que j'étais censé éviter. C'est bien pour la confiance et l'expérience.
dimanche 5 janvier 2014
Echauffement matinal avec Julien
Ce matin j'ai effectué un échauffement en compagnie de Julien. N'ayant pas roulé depuis 10 jours, ayant un cyclocross l'après-midi et sachant que j'ai beaucoup de mal à m'échauffer avant un cyclocross, j'ai voulu tenter une nouvelle approche : s'échauffer en fin de matinée et effectuer la course l'après-midi. Qui ne tente rien n'a rien, je n'avais rien à perdre.
On est parti sous un ciel gris et sur des routes trempées. Nos vélos, qui étaient propres jusqu'à présent, se sont rapidement salis. On discutait tranquillement, on a rejoint un vététiste qui s'est glissé dans nos roues. Un peu plus loin, on a rattrapé un triathlète qui n'a visiblement pas aimé notre présence : pendant qu'on discutait tranquillement, lui passait son temps à accélérer légèrement et ralentir légèrement. Comme son comportement nous agaçait, on a levé le pied pour le laisser filer devant et rouler à une allure régulière. C'était mieux ainsi.
On a poursuivi notre conversation pendant que le soleil faisait son apparition. Il faut dire que le vent s'est progressivement levé et a chassé les nuages ... tout en freinant notre progression. On a eu le droit aux premiers automobilistes énervés et aux premiers coups de klaxons injustifiés. Vers 11 heures, certains automobilistes devaient être déçus de louper le début de téléfoot pour se rendre à un repas chez leur belle-mère, donc ils ont manifesté bruyamment leur mécontentement. Comme l'a justement fait remarquer mon compagnon de route : le principal problème de la pratique du vélo ce n'est pas le dopage, c'est le sentiment d'insécurité.
Je suis rentré après 1h30 d'échauffement, en tournant les jambes et sans forcer. Après la course, avec quelques heures de recul, je pense que l'idée d'un échauffement avant un cyclocross est bonne mais qu'il faut que j'améliore mon protocole.
Consultez notre parcours.
On est parti sous un ciel gris et sur des routes trempées. Nos vélos, qui étaient propres jusqu'à présent, se sont rapidement salis. On discutait tranquillement, on a rejoint un vététiste qui s'est glissé dans nos roues. Un peu plus loin, on a rattrapé un triathlète qui n'a visiblement pas aimé notre présence : pendant qu'on discutait tranquillement, lui passait son temps à accélérer légèrement et ralentir légèrement. Comme son comportement nous agaçait, on a levé le pied pour le laisser filer devant et rouler à une allure régulière. C'était mieux ainsi.
On a poursuivi notre conversation pendant que le soleil faisait son apparition. Il faut dire que le vent s'est progressivement levé et a chassé les nuages ... tout en freinant notre progression. On a eu le droit aux premiers automobilistes énervés et aux premiers coups de klaxons injustifiés. Vers 11 heures, certains automobilistes devaient être déçus de louper le début de téléfoot pour se rendre à un repas chez leur belle-mère, donc ils ont manifesté bruyamment leur mécontentement. Comme l'a justement fait remarquer mon compagnon de route : le principal problème de la pratique du vélo ce n'est pas le dopage, c'est le sentiment d'insécurité.
Je suis rentré après 1h30 d'échauffement, en tournant les jambes et sans forcer. Après la course, avec quelques heures de recul, je pense que l'idée d'un échauffement avant un cyclocross est bonne mais qu'il faut que j'améliore mon protocole.
Consultez notre parcours.
samedi 4 janvier 2014
Home-Trainer, année 2014 - épisode 1
Cet après-midi, j'ai effectué mon premier entraînement de l'année 2014. La météo étant instable, les nombreuses averses alternant avec les rares éclaircies, j'ai effectué une séance de Home-Trainer en compagnie de Julien. On s'est installé dans son garage, comme toujours depuis 8 ans. Le paysage n'était pas extraordinaire mais mon vélo est resté propre.
J'ai pédalé pendant 45 minutes. On a discuté pendant 45 minutes. On a pas vu le temps passer, j'ai du regarder 3 ou 4 fois seulement mon compteur, alors que quand je suis seul les minutes passent avec une lenteur pire que les cours les plus ennuyeux de mes années d'études. Comme je n'avais pas roulé depuis 10 jours (en dehors de ma visite de Paris à vélib), j'ai pédalé tranquillement tout en incluant 2 accélérations d'une minute chacune.
L'entraînement s'est bien passé, je suis content de ma reprise. J'aurai évidemment préféré faire une sortie de 120 kilomètres dans les collines alentour sous un grand ciel bleu, mais ce n'est que partie remise pour les semaines à venir ! Demain après-midi il y aura un cyclocross mais la pluie de ces derniers jours ne me plait pas : ma première expérience dans la boue n'a pas été très instructive (une casse de dérailleur et une crevaison), sans compter le fait que j'ai eu du mal à me mettre à fond physiquement. J'ai prévu une petite sortie demain matin de remise en jambes (qui me servira d'échauffement pour éviter de reprendre par un violent effort), je déciderai ensuite si je me rends ou non au cyclocross.
Il est amusant de noter que l'an dernier, mon premier entraînement de l'année avait eu lieu le 4 janvier (comme aujourd'hui), sur home-trainer (comme aujourd'hui), en compagnie de Julien (vous connaissez la chanson) et dans son garage. Elle avait duré 45 minutes (tiens tiens). Si mon année 2014 peut-être aussi chargée en belles émotions que l'année 2013 je signe de suite !
Consultez mes données.
J'ai pédalé pendant 45 minutes. On a discuté pendant 45 minutes. On a pas vu le temps passer, j'ai du regarder 3 ou 4 fois seulement mon compteur, alors que quand je suis seul les minutes passent avec une lenteur pire que les cours les plus ennuyeux de mes années d'études. Comme je n'avais pas roulé depuis 10 jours (en dehors de ma visite de Paris à vélib), j'ai pédalé tranquillement tout en incluant 2 accélérations d'une minute chacune.
L'entraînement s'est bien passé, je suis content de ma reprise. J'aurai évidemment préféré faire une sortie de 120 kilomètres dans les collines alentour sous un grand ciel bleu, mais ce n'est que partie remise pour les semaines à venir ! Demain après-midi il y aura un cyclocross mais la pluie de ces derniers jours ne me plait pas : ma première expérience dans la boue n'a pas été très instructive (une casse de dérailleur et une crevaison), sans compter le fait que j'ai eu du mal à me mettre à fond physiquement. J'ai prévu une petite sortie demain matin de remise en jambes (qui me servira d'échauffement pour éviter de reprendre par un violent effort), je déciderai ensuite si je me rends ou non au cyclocross.
Il est amusant de noter que l'an dernier, mon premier entraînement de l'année avait eu lieu le 4 janvier (comme aujourd'hui), sur home-trainer (comme aujourd'hui), en compagnie de Julien (vous connaissez la chanson) et dans son garage. Elle avait duré 45 minutes (tiens tiens). Si mon année 2014 peut-être aussi chargée en belles émotions que l'année 2013 je signe de suite !
Consultez mes données.
vendredi 3 janvier 2014
Bezoek het museum Ronde Van Vlaanderen
Le 31 décembre, j'ai débuté avec quelques heures d'avance mon année 2014 en immersion chez les flamands. Au programme de l'après-midi, une visite du musée du Tour des Flandres situé à Oudenaarde (la ville d'arrivée depuis 2012). Récit d'une visite (bezoek en néerlandais).
Le trajet
La ville se situe dans les Ardennes flamandes, au sud de la partie flamande et par conséquent pas trop loin de la partie francophone de la Belgique. Pendant le trajet en train, d'environ 40 minutes depuis Bruxelles, la liste des arrêts se ressemble : tirez des lettres au hasard, ajoutez "-em" à la fin et vous obtiendrez un nom de ville. Zottegem, Wevelgem, Hillegem, Anzegem, ...
La météo
Plus on s'est enfoncé dans la campagne flamande, plus la météo est devenue typique : de la pluie et du vent froid. Sortez couverts ! Comme le musée est en intérieur et chauffé, le climat extérieur ne nous a pas dérangé. Comme il est situé à quelques centaines de mètres de la gare, l'acclimatation s'est faite en douceur : j'ai vu depuis le train le temps typique de la région mais je ne l'ai pas vraiment subi. J'aurai bien assez de temps pour ça dans quelques mois.
L'entrée dans le musée
Attaquons le vif du sujet. Aux portes du musée, il y a une dizaine d'emplacements pour attacher votre vélo. Vous pouvez donc venir en vélo, faire la visite et repartir avec votre monture. Nb : le cadenas n'est pas fourni, si vous voulez repartir avec votre vélo, pensez à l'attacher.
Après avoir réglé l'entrée, vous descendez dans un sas d'attente. Vous patientez en admirant quelques antiquités et quelques objets récents comme le maillot de champion du monde porté par Tom Boonen lors de sa victoire en 2006 (avec le dossard toujours épinglé et les taches de boue d'origine). Des portes s'ouvrent automatiquement, vous rentrez dans une salle de projection qui vous diffuse un film d'une dizaine de minutes avant que les portes du véritable musée ne s'ouvrent. Le film est sans paroles (donc sans besoin de sous-titrage), mêle des images d'archives avec des images de ces dernières années. Vous verrez grimper côte à côte sur les écrans Eddy Merckx et Fabian Cancellara (par exemple), les images étant synchronisées afin de les voir grimper au même endroit et avec le même point de vue. C'est assez saisissant, on se rend compte que le temps passe mais que ces lieux ne semblent pas changer.
Le coeur du musée
Une fois dans le musée, je vous recommande de parler néerlandais. Tout est dans cette langue. Parfois, un tout petit passage est traduit en français et en anglais, mais 90% des textes ne sont qu'en néerlandais. C'est assez déroutant. Par chance, un vélo reste un vélo et un casque reste un casque. Une section montre 10 vélos les uns à côté des autres, un pour chaque décennie traversée par cette épreuve. Quand on voit cent ans d'évolution des vélos en 7 mètres, on se rend bien compte des changements : du pignon fixe à deux vitesses (un pignon de chaque côté de la roue) aux dérailleurs 10 vitesses, du porte-bidon sur le guidon au porte bidon sur le cadre, ... idem pour les casques, les gants, les maillots, les bidons, les pompes, les lunettes et tous les autres accessoires. Le musée n'est pas très grand mais il n'y a pas de place perdue : chaque mètre carré est judicieusement utilisé. Il est un peu trop concentré, notre regard ne sait plus trop où porter.
Le quizz
Au milieu du musée, un quizz interactif de 84 questions coupe la visite. Par chance, le quizz est disponible en français. Le niveau des questions est élevé, du genre "Molteni, sponsor de l'équipe cycliste, était un fabriquant de A chaussures, B charcuterie, C maçonnerie" ou "deux cousins ont gagné l'épreuve à 10 années d'intervalle, qui sont-ils ?". Heureusement, certains points ont été plus faciles à glaner, grâce à des réponses farfelues : "Peter Van Petegem a été stoppé lors d'une attaque car A peu après il a un pneu crevé, B il ne peut plus avancer à cause des motos, C il heurte un poney qui s'est sauvé de sa prairie". Le quizz peut se jouer à 3 joueurs.
La boutique
La sortie du musée débouche au fond de la boutique. Pour sortir, il faut traverser la boutique présentant des objets classiques : casquettes, t-shirts, bidons, maillots, chaussettes, figurines, livres, drapeaux, bougies, bières ...
Comme tout touriste qui se respecte, je suis reparti avec un petit objet qui a été emballé dans un sac rond ... comme une roue de vélo. Le packaging n'est pas extraordinaire, il est plutôt simple mais il est à l'image des tarifs : abordables. Les maillots, t-shirts, chaussettes, casquettes et autres objets sont au prix du marché "normal", il n'y a pas de sur-prix sous prétexte qu'un logo est placé dessus. On est bien loin des prix pratiqués à certains endroits en France ...
La brasserie
A côté du musée se trouve une brasserie spécifique. D'autres emplacements permettent de parquer votre vélo pendant que vous dégustez une bière. La brasserie étant fermée le 31 décembre, je n'ai pas pu visiter l'intérieur. Ce sera probablement l'objet d'un article au printemps.
Les alentours
La ville semble calme et jolie. L'hotel de ville et le beffroi sont tous les deux classés au patrimoine mondial par l'UNESCO. Un 31 décembre, l'animation de la ville tournait plutôt autour du marché de Noël et de la patinoire installés sur la place centrale, mais nul doute que la première semaine d'avril l'animation sera autrement plus importante et tournée vers le cyclisme. Si vous aimez l'architecture, la gare vaut également le coup d'oeil d'autant plus qu'elle est proche du centre-ville donc ne vous fera pas faire un grand détour si vous venez en voiture ou à vélo.
Le trajet
La ville se situe dans les Ardennes flamandes, au sud de la partie flamande et par conséquent pas trop loin de la partie francophone de la Belgique. Pendant le trajet en train, d'environ 40 minutes depuis Bruxelles, la liste des arrêts se ressemble : tirez des lettres au hasard, ajoutez "-em" à la fin et vous obtiendrez un nom de ville. Zottegem, Wevelgem, Hillegem, Anzegem, ...
La météo
Plus on s'est enfoncé dans la campagne flamande, plus la météo est devenue typique : de la pluie et du vent froid. Sortez couverts ! Comme le musée est en intérieur et chauffé, le climat extérieur ne nous a pas dérangé. Comme il est situé à quelques centaines de mètres de la gare, l'acclimatation s'est faite en douceur : j'ai vu depuis le train le temps typique de la région mais je ne l'ai pas vraiment subi. J'aurai bien assez de temps pour ça dans quelques mois.
L'entrée dans le musée
Attaquons le vif du sujet. Aux portes du musée, il y a une dizaine d'emplacements pour attacher votre vélo. Vous pouvez donc venir en vélo, faire la visite et repartir avec votre monture. Nb : le cadenas n'est pas fourni, si vous voulez repartir avec votre vélo, pensez à l'attacher.
Après avoir réglé l'entrée, vous descendez dans un sas d'attente. Vous patientez en admirant quelques antiquités et quelques objets récents comme le maillot de champion du monde porté par Tom Boonen lors de sa victoire en 2006 (avec le dossard toujours épinglé et les taches de boue d'origine). Des portes s'ouvrent automatiquement, vous rentrez dans une salle de projection qui vous diffuse un film d'une dizaine de minutes avant que les portes du véritable musée ne s'ouvrent. Le film est sans paroles (donc sans besoin de sous-titrage), mêle des images d'archives avec des images de ces dernières années. Vous verrez grimper côte à côte sur les écrans Eddy Merckx et Fabian Cancellara (par exemple), les images étant synchronisées afin de les voir grimper au même endroit et avec le même point de vue. C'est assez saisissant, on se rend compte que le temps passe mais que ces lieux ne semblent pas changer.
Le coeur du musée
Une fois dans le musée, je vous recommande de parler néerlandais. Tout est dans cette langue. Parfois, un tout petit passage est traduit en français et en anglais, mais 90% des textes ne sont qu'en néerlandais. C'est assez déroutant. Par chance, un vélo reste un vélo et un casque reste un casque. Une section montre 10 vélos les uns à côté des autres, un pour chaque décennie traversée par cette épreuve. Quand on voit cent ans d'évolution des vélos en 7 mètres, on se rend bien compte des changements : du pignon fixe à deux vitesses (un pignon de chaque côté de la roue) aux dérailleurs 10 vitesses, du porte-bidon sur le guidon au porte bidon sur le cadre, ... idem pour les casques, les gants, les maillots, les bidons, les pompes, les lunettes et tous les autres accessoires. Le musée n'est pas très grand mais il n'y a pas de place perdue : chaque mètre carré est judicieusement utilisé. Il est un peu trop concentré, notre regard ne sait plus trop où porter.
Le quizz
Au milieu du musée, un quizz interactif de 84 questions coupe la visite. Par chance, le quizz est disponible en français. Le niveau des questions est élevé, du genre "Molteni, sponsor de l'équipe cycliste, était un fabriquant de A chaussures, B charcuterie, C maçonnerie" ou "deux cousins ont gagné l'épreuve à 10 années d'intervalle, qui sont-ils ?". Heureusement, certains points ont été plus faciles à glaner, grâce à des réponses farfelues : "Peter Van Petegem a été stoppé lors d'une attaque car A peu après il a un pneu crevé, B il ne peut plus avancer à cause des motos, C il heurte un poney qui s'est sauvé de sa prairie". Le quizz peut se jouer à 3 joueurs.
La boutique
La sortie du musée débouche au fond de la boutique. Pour sortir, il faut traverser la boutique présentant des objets classiques : casquettes, t-shirts, bidons, maillots, chaussettes, figurines, livres, drapeaux, bougies, bières ...
Comme tout touriste qui se respecte, je suis reparti avec un petit objet qui a été emballé dans un sac rond ... comme une roue de vélo. Le packaging n'est pas extraordinaire, il est plutôt simple mais il est à l'image des tarifs : abordables. Les maillots, t-shirts, chaussettes, casquettes et autres objets sont au prix du marché "normal", il n'y a pas de sur-prix sous prétexte qu'un logo est placé dessus. On est bien loin des prix pratiqués à certains endroits en France ...
La brasserie
A côté du musée se trouve une brasserie spécifique. D'autres emplacements permettent de parquer votre vélo pendant que vous dégustez une bière. La brasserie étant fermée le 31 décembre, je n'ai pas pu visiter l'intérieur. Ce sera probablement l'objet d'un article au printemps.
Les alentours
La ville semble calme et jolie. L'hotel de ville et le beffroi sont tous les deux classés au patrimoine mondial par l'UNESCO. Un 31 décembre, l'animation de la ville tournait plutôt autour du marché de Noël et de la patinoire installés sur la place centrale, mais nul doute que la première semaine d'avril l'animation sera autrement plus importante et tournée vers le cyclisme. Si vous aimez l'architecture, la gare vaut également le coup d'oeil d'autant plus qu'elle est proche du centre-ville donc ne vous fera pas faire un grand détour si vous venez en voiture ou à vélo.
jeudi 2 janvier 2014
Bilan de l'année 2013
Les chiffres de l'année cycliste 2013 :
Les grands moments :
Les déceptions :
Le résumé de la saison :
A l'origine, l'année 2013 devait être une saison de transition : je l'ai débutée en soignant des problèmes de genoux (persistants en janvier et février). Lors de la reprise des courses en avril / mai, j'ai limité la casse et ai été agréablement surpris par mon niveau. Ensuite je me suis préparé pour le Tour : ma préparation a été efficace puisque j'ai bouclé sans problème le parcours de la grande boucle. La reprise des courses fin aout, après du repos, a été plutôt mauvaise et sur la saison des chronos j'ai été globalement fantomatique. J'ai terminé l'année sur une bonne note : j'ai découvert le cyclocross et je m'y suis bien amusé.
Les perspectives pour 2014 :
L'année 2014 devrait être un grand cru. J'ai de beaux projets, notamment un dans les Flandres au printemps, et j'espère tous les réaliser. Un dicton dit que la chance sourit aux audacieux : je compte donc être audacieux afin d'éviter la malchance et tout ce qui pourrait entraver le bon déroulement de mon projet. Comme toujours, je reste à l'affut d'opportunités qui pourraient se présenter en cours d'année : le Tour de Fête n'était pas prévu en 2013 mais je ne regrette absolument pas d'avoir changé mon programme afin d'y participer.
- 154 sorties
- 469 heures de selle et 33 minutes
- 153 500 mètres de dénivelé
- 12 260 kilomètres parcourus (et même un peu plus, car j'ai eu 2 pannes de compteur)
- la découpe mensuelle des chiffres montre bien la montée en puissance jusqu'au Tour
Les grands moments :
- la sortie du conquistad'or, 5000m de dénivelé dans les Monts d'Or
- la réalisation de Bordeaux-Paris sur deux journées (avec une nuit de sommeil)
- la sortie Lyon-Annecy, via différents cols dont le Semnoz (qui m'aura énormément fait souffrir ce jour là), avec mon ami Guillaume
- l'ensemble du Tour de Fête, le Tour de France réalisé un jour avant les pros
- la Ride London, mes 200 premiers kilomètres sur le sol britannique, sur un parcours magnifique dans la campagne londonienne et une arrivée en plein coeur de Londres
Les déceptions :
- la saison des chronos : je ne me suis pas préparé comme il le fallait, donc n'ai pas obtenu de résultat probant alors que cette période me tenait à coeur
- le tour des grands ducs, sur lequel j'ai plus subi que les années précédentes
Le résumé de la saison :
A l'origine, l'année 2013 devait être une saison de transition : je l'ai débutée en soignant des problèmes de genoux (persistants en janvier et février). Lors de la reprise des courses en avril / mai, j'ai limité la casse et ai été agréablement surpris par mon niveau. Ensuite je me suis préparé pour le Tour : ma préparation a été efficace puisque j'ai bouclé sans problème le parcours de la grande boucle. La reprise des courses fin aout, après du repos, a été plutôt mauvaise et sur la saison des chronos j'ai été globalement fantomatique. J'ai terminé l'année sur une bonne note : j'ai découvert le cyclocross et je m'y suis bien amusé.
Les perspectives pour 2014 :
L'année 2014 devrait être un grand cru. J'ai de beaux projets, notamment un dans les Flandres au printemps, et j'espère tous les réaliser. Un dicton dit que la chance sourit aux audacieux : je compte donc être audacieux afin d'éviter la malchance et tout ce qui pourrait entraver le bon déroulement de mon projet. Comme toujours, je reste à l'affut d'opportunités qui pourraient se présenter en cours d'année : le Tour de Fête n'était pas prévu en 2013 mais je ne regrette absolument pas d'avoir changé mon programme afin d'y participer.
mercredi 1 janvier 2014
Calendrier des courses 2014
Comme toutes les années, voici mon calendrier des courses et événements pour 2014.
- 05 janvier : Cyclocross de Brignais (69), FSGT
- 12 janvier : Cyclocross de Francheville (69), FSGT
- 23 février : Grand Prix d'Ouverture à Vénissieux (69), FSGT
- 01 mars : Kuurne-Bruxelles-Kuurne, Belgique
- 02 mars : Omloop Het Nieuwsblad, Belgique
- 15 mars : Dwars door Vlaanderen (A travers la Flandres), Belgique
- 29 mars : Gent-Wevelgem, Belgique
- 30 mars : Grand Prix E3, Belgique
- 05 avril : Ronde Van Vlaanderen (Tour des Flandres), Belgique
- 12 avril : Paris-Roubaix Challenge
- 24 avril : Liège-Bastogne-Liège, Belgique
- 31 mai et 1er juin : Bordeaux-Paris, épreuve ultra
- 23 août : CLM de Treffort (01), Ufolep
- 30 aout : Chrono de Saint-Cyr (71), FSGT
- 7 septembre : CLM de Corbas (69), FSGT
- 13 septembre : Grimpée de Chaussan (69), FSGT
- 21 septembre : Prix de Parilly (69), FSGT
- 28 septembre : Duo Chatillonnais, Chatillon sur Chalaronne (01), FFC
- 4 octobre : CLM de Paladru (38), Ufolep
- 12 octobre : CLM de St georges d'espéranche (38), FSGT
- 18 octobre : CLM du challenge murois (69), FFC
- 26 octobre : Grimpée d'Yzeron (69), FSGT
- 8 novembre : Cyclocross de Décines (69), FSGT
- 11 novembre : Cyclocross de Parilly (69), FSGT
- 29 novembre : Cyclocross de Genas (69), FSGT
- 6 décembre : Cyclocross d'Oullins (69), FSGT
- 13 décembre : Cyclocross de Miribel 2 (69), FSGT
- 21 décembre : Cyclocross de Chatillon sur Chalaronne (01), FFC