En début d'après-midi, j'ai effectué une courte sortie entre la fin des averses de pluie et le début de la retransmission télévisée du Tour des Flandres. J'ai eu le droit à quelques beaux rayons de soleil, de petits morceaux de ciel bleu, une route à peu près sèche et ... un petit vent très frais.
J'ai débuté ma sortie sur des routes bosselées mais relativement abritées du vent. Après un court échauffement, et constatant que le vent perturbait ma progression, j'ai eu une soudaine envie de faire du fractionné. De me péter le coeur dans chaque talus vent de face. Mon kiné me fait faire du fractionné sur tapis et stepper elliptique, j'ai donc reproduit le même schéma sur 2 roues. J'ai tutoyé mon maximum cardiaque à plusieurs reprises, ça a été violent. J'ai trouvé ça plus dur qu'en salle. Je n'avais pas du faire grimper mon coeur si haut aussi longtemps depuis le championnat de France Ufolep mi-juillet. Ca a eu le mérite de me décrasser en profondeur les tuyaux sanguins.
Après ce petit exercice en intensité dans des talus, je me suis retrouvé sur de longues lignes droites en faux plat exposées à un vent défavorable. J'ai continué mes séance type kiné : après le fractionné, il me fait systématiquement travailler ma force sur la presse. Faux plat montant vent de face, j'ai donc mis le 52x13 et ai travaille en force. J'ai fait 3 séries de 5 minutes, avec 2 minutes de "repos musculaire" pendant lesquelles je tournais les jambes à plus de 100tr/min.
Une fois ceci terminé, je suis rentré normalement par les quais en profitant de l'aide du vent. Je n'ai pas cherché à en rajouter car demain je participerai à la reconnaissance du parcours des 1000 bosses. Une centaine de kilomètres et un peu moins de 2000m de dénivelé m'attendent, je veux donc en garder sous la pédale afin de pouvoir aller sans encombre au terme de la sortie. Je suis content de ma sortie, j'aime bien faire du travail spécifique et tout s'est bien passé.
Consultez les détails de mon entraînement du jour.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
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dimanche 31 mars 2013
samedi 30 mars 2013
Les cyclosportives par étapes en France
Ce soir, je vous propose un tour d'horizon des cyclosportives par étapes qui existent en France. Je me suis volontairement limité aux épreuves d'au moins 4 jours. Il existe de nombreuses épreuves sur 2 jours, les lister serait trop long et à mon sens il ne s'agit pas de véritables "courses à étapes". Il est possible que j'en ai oublié, si tel est le cas n'hésitez pas à m'en faire part dans les commentaires.
Le tour de l'ain : (Rhône-Alpes, 4 étapes, août)
Il s'agit probablement de la plus ancienne cyclosportive par étapes française. Les étapes ont lieu quelques heures avant le passage des coureurs professionnels, ce qui permet de bénéficier d'infrastructures adaptées et d'un public plus nombreux que sur les autres épreuves. Le parcours a l'avantage d'être varié (plaine et montagne) et de se renouveler entièrement chaque année. Les étapes sont à la carte, seuls ceux ayant fait toutes les étapes apparaissent dans le classement général final. Cet afflux de coureurs frais ne me plait pas trop, car je trouve que ça perturbe le déroulement de la course ...
Pour plus d'informations, consultez leur site internet.
La Haute-Route : (Alpes et Pyrénées, 7 étapes, août et septembre)
Arrivée dans le paysage cyclosportif à l'été 2011, cette épreuve a su s'imposer dès sa première édition comme une épreuve de référence. Fort du succès de ses 2 premières éditions dans les alpes, les organisateurs ont lancé pour 2013 une version pyrénéenne de leur épreuve, en plus de la version alpine. L'épreuve est de plus en plus exigeante, les parcours se durcissent d'année en année. Contrairement au tour de l'ain, le parcours n'est pas varié : toutes les étapes sont effectuées en haute montagne, et même si le parcours change chaque année, il n'est pas renouvelé à 100%. Cette épreuve se démarque aussi par un contre-la-montre individuel en côte, par la beauté des paysages traversés et par le nombre d'étrangers qui prennent le départ.
Pour plus d'informations, consultez leur site internet.
Le Tour of Life : (Italie France Suisse et Belgique, 8 étapes, septembre)
J'ai découvert cette cyclosportive il y a un peu plus d'un mois et j'avoue avoir été impresionné par le programme. L'épreuve commence par traverser les alpes du nord (italiennes et françaises), remonte dans le Jura (français et suisse) puis les Ardennes (françaises et belges) avant de se terminer sur les pavés des Flandres. J'ai un véritable coup de coeur pour ce parcours et cette épreuve, que j'espère pouvoir faire dès 2014.
Pour plus d'informations, consultez leur site internet.
La campilaro : (Pyrénées, 7 étapes, juillet)
Cette épreuve se lance en 2013. Le concept semble assez proche de celui de la Haute-Route, l'organisation souhaitant mettre en avant la convivialité entre les coureurs et la légende des cols franchis. Etant donné qu'il n'y a pas encore eu d'édition, je ne peux pas vous en dire plus.
Pour plus d'informations, consultez leur site internet.
-- Quelques épreuves sur plusieurs étapes, mais non-chronométrées --
L'Alpes Open Tour : (Alpes, 5 étapes, août)
Cette épreuve a débutée en 2005 et était partiellement chronométrée à l'origine. Les organisateurs proposaient une épreuve ou seules les ascensions des cols étaient chronométrées, les portions de liaison n'étant pas comptabilisées. Depuis quelques années, le chronométrage a disparu et il s'agit désormais d'une "rando-sportive". Les parcours sont sympas et équilibrés, et des ex-pros sont chargés de l'encadrement des participants. Attention : à ce jour, l'épreuve n'a pas annoncé de dates pour 2013 !
Pour plus d'informations, consultez leur site internet.
Le tour de nice métropole : (Provence Alpes Côte d'Azur, 7 étapes, juin)
Cette épreuve est un rallye-raid tournant autour de Nice. Les étapes proposent des profils variés, un peu comme pour le tour de l'ain : quelques étapes légèrement fortement vallonnées alternent avec les étapes de haute-montagne. Comme pour la Haute-Route, l'épreuve se termine sur la célèbre promenade des Anglais. Un chronométrage est effectué chaque jour sur une ascension, mais je ne crois pas qu'il donne lieu à un classement général cumulé.
Pour plus d'informations, consultez leur site internet.
L'ardéchoise : (Ardèche, 4 jours, juin)
Tout cycliste a entendu parler de l'ardéchoise. De nombreux parcours chronométrés sont proposés à la journée. Il existe également des formules sur 3 ou 4 jours, permettant de faire jusqu'à 620km et 10750m de dénivelé (pour le parcours "La méridionale"). Les cols s'enchaînent les uns après les autres, ce qui est particulièrement usant.
Pour plus d'informations, consultez leur site internet.
-- N'oubliez pas : le plus important, c'est de se faire plaisir ! --
Le tour de l'ain : (Rhône-Alpes, 4 étapes, août)
Il s'agit probablement de la plus ancienne cyclosportive par étapes française. Les étapes ont lieu quelques heures avant le passage des coureurs professionnels, ce qui permet de bénéficier d'infrastructures adaptées et d'un public plus nombreux que sur les autres épreuves. Le parcours a l'avantage d'être varié (plaine et montagne) et de se renouveler entièrement chaque année. Les étapes sont à la carte, seuls ceux ayant fait toutes les étapes apparaissent dans le classement général final. Cet afflux de coureurs frais ne me plait pas trop, car je trouve que ça perturbe le déroulement de la course ...
Pour plus d'informations, consultez leur site internet.
La Haute-Route : (Alpes et Pyrénées, 7 étapes, août et septembre)
Arrivée dans le paysage cyclosportif à l'été 2011, cette épreuve a su s'imposer dès sa première édition comme une épreuve de référence. Fort du succès de ses 2 premières éditions dans les alpes, les organisateurs ont lancé pour 2013 une version pyrénéenne de leur épreuve, en plus de la version alpine. L'épreuve est de plus en plus exigeante, les parcours se durcissent d'année en année. Contrairement au tour de l'ain, le parcours n'est pas varié : toutes les étapes sont effectuées en haute montagne, et même si le parcours change chaque année, il n'est pas renouvelé à 100%. Cette épreuve se démarque aussi par un contre-la-montre individuel en côte, par la beauté des paysages traversés et par le nombre d'étrangers qui prennent le départ.
Pour plus d'informations, consultez leur site internet.
Le Tour of Life : (Italie France Suisse et Belgique, 8 étapes, septembre)
J'ai découvert cette cyclosportive il y a un peu plus d'un mois et j'avoue avoir été impresionné par le programme. L'épreuve commence par traverser les alpes du nord (italiennes et françaises), remonte dans le Jura (français et suisse) puis les Ardennes (françaises et belges) avant de se terminer sur les pavés des Flandres. J'ai un véritable coup de coeur pour ce parcours et cette épreuve, que j'espère pouvoir faire dès 2014.
Pour plus d'informations, consultez leur site internet.
La campilaro : (Pyrénées, 7 étapes, juillet)
Cette épreuve se lance en 2013. Le concept semble assez proche de celui de la Haute-Route, l'organisation souhaitant mettre en avant la convivialité entre les coureurs et la légende des cols franchis. Etant donné qu'il n'y a pas encore eu d'édition, je ne peux pas vous en dire plus.
Pour plus d'informations, consultez leur site internet.
-- Quelques épreuves sur plusieurs étapes, mais non-chronométrées --
L'Alpes Open Tour : (Alpes, 5 étapes, août)
Cette épreuve a débutée en 2005 et était partiellement chronométrée à l'origine. Les organisateurs proposaient une épreuve ou seules les ascensions des cols étaient chronométrées, les portions de liaison n'étant pas comptabilisées. Depuis quelques années, le chronométrage a disparu et il s'agit désormais d'une "rando-sportive". Les parcours sont sympas et équilibrés, et des ex-pros sont chargés de l'encadrement des participants. Attention : à ce jour, l'épreuve n'a pas annoncé de dates pour 2013 !
Pour plus d'informations, consultez leur site internet.
Le tour de nice métropole : (Provence Alpes Côte d'Azur, 7 étapes, juin)
Cette épreuve est un rallye-raid tournant autour de Nice. Les étapes proposent des profils variés, un peu comme pour le tour de l'ain : quelques étapes légèrement fortement vallonnées alternent avec les étapes de haute-montagne. Comme pour la Haute-Route, l'épreuve se termine sur la célèbre promenade des Anglais. Un chronométrage est effectué chaque jour sur une ascension, mais je ne crois pas qu'il donne lieu à un classement général cumulé.
Pour plus d'informations, consultez leur site internet.
L'ardéchoise : (Ardèche, 4 jours, juin)
Tout cycliste a entendu parler de l'ardéchoise. De nombreux parcours chronométrés sont proposés à la journée. Il existe également des formules sur 3 ou 4 jours, permettant de faire jusqu'à 620km et 10750m de dénivelé (pour le parcours "La méridionale"). Les cols s'enchaînent les uns après les autres, ce qui est particulièrement usant.
Pour plus d'informations, consultez leur site internet.
-- N'oubliez pas : le plus important, c'est de se faire plaisir ! --
vendredi 29 mars 2013
Les cols du Giro 2013
Comme chaque année, je vous propose la liste des cols comptant pour le classement du maillot de meilleur grimpeur du Giro 2013. Je vous ai mis un lien vers les informations et le profil des principaux cols.
étape 1 :
étape 11 :
étape 13 :
étape 16 :
étape 19 :
étape 20 :
étape 1 :
- Posillipo, 91m (à grimper 10 fois)
- aucune côte répertoriée
- Mercato cliento, 630m
- Sella di catona, 593m
- Vibo valentia, 477m
- Croce ferrata, 905m
- Spezzano albanese, 332m
- Montescaglioso, 309m
- aucune côte répertoriée
- Chieti, 286m
- Chieti, 300m
- Villa degli ulivi, 271m
- San silvestro, 149m
- aucune côte répertoriée
- Passo della consuma, 1028m
- Vallombrosa, 957m
- Vetta le croci, 548m
- Fiesole, 295m
étape 11 :
- Sella ciampigotto, 1790m
- Vajont, 790m
étape 13 :
- Diano d'Alba, 475m
- Sestrière, 2035m
- Bardonecchia, 1908m (Jafferau)
étape 16 :
- Col du Télégraphe, 1566m (franchi mais ne comptant pas au classement)
- Col du Mont Cenis, 2081m
- Andrate, 835m
- Crosara, 414m
étape 19 :
étape 20 :
- Passo costalunga, 1745m (Karerpass)
- Passo di San Pellegrino, 1918m
- Passo Giau, 2236m
- Passo Tre Croci, 1805m
- Tre cime di lavaredo, 2304m
- aucune côte répertoriée
jeudi 28 mars 2013
Bracelets et maillots pour lutter contre le dopage
Il y a un peu moins d'un mois, j'ai eu un échange de mails avec un cycliste Québécois qui me faisait part de son initiative : il a conçu des maillots "Je suis propre / I'm clean" afin que des cyclistes lambda puissent afficher leur soutien à la lutte antidopage.
Ce type de soutien existe sous différentes formes, principalement sous forme de bracelets. Bleus pour bikepure et le MPCC, verts pour la green-community. J'ai d'ailleurs toujours trouvé amusant le fait d'utiliser des bracelets de forme et texture identique à ceux qu'a lancé Lance Armstrong pour sa fondation Livestrong. Vouloir lutter sur le terrain et avec l'arme inventée par un de ses plus célèbres adversaires est un choix qui m'a toujours surpris.
La gamme bikepure s'est considérablement étendue au fil du temps. A l'origine il s'agissait d'une bague à apposer sur son tube de direction. Désormais, outre cette bague et les bracelets, le collectif vend tout l'équipement cycliste : maillots, cuissards, casquettes, gants, chaussettes ... c'est un véritable business et je me demande sérieusement s'il ne s'agit pas pour cette société d'un simple marché commercial, et si la lutte contre le dopage n'est pas juste une occasion de gagner de l'argent.
Le bracelet du MPCC n'a pas de but commercial. Je ne sais même pas s'il est disponible à la vente pour le grand public. Il s'agit plus d'un bracelet de soutien politique envers des acteurs du cyclisme qui s'engagent dans la lutte contre le dopage.
Concernant la green-community, fondée par Guillaume Prébois, je reste perplexe. L'engagement contre le dopage est certain. J'ai rencontré personnellement Guillaume, et je peux certifier qu'il a une véritable envie de nettoyer le cyclisme. Je ne pense pas qu'il y ait une volonté commerciale spécifique comme dans le cas de bikepure. Mais je ne sens pas non plus de véritable action politique.
Bref, tout ça pour dire que bien qu'étant contre le dopage, je n'adhère à aucun de ces mouvements. Ni à d'autres mouvements. Personne ne me fera porter de bracelet ou de maillot pour afficher que je suis propre. Je pars d'un principe simple : c'est ceux qui trichent qui doivent porter un signe distinctif. On ne demande pas aux gens honnêtes de porter dans la rue des t-shirts "je ne suis pas un voleur, je ne suis pas un assassin, je ne suis pas un violeur". Je n'ai pas plus tué / volé / violé que je ne me suis dopé. Je n'ai pas besoin d'afficher en pleine rue le fait que je suis honnête, en société comme dans le sport. En revanche, je pense que tout coureur ayant été suspendu pour dopage devrait porter un signe distinctif sur son maillot. Tout comme des liserés sur les manches rappellent qu'on a été champion de son pays par le passé, un signe distinctif obligatoire devrait être mis sur les tenues des tricheurs.
Ce type de soutien existe sous différentes formes, principalement sous forme de bracelets. Bleus pour bikepure et le MPCC, verts pour la green-community. J'ai d'ailleurs toujours trouvé amusant le fait d'utiliser des bracelets de forme et texture identique à ceux qu'a lancé Lance Armstrong pour sa fondation Livestrong. Vouloir lutter sur le terrain et avec l'arme inventée par un de ses plus célèbres adversaires est un choix qui m'a toujours surpris.
La gamme bikepure s'est considérablement étendue au fil du temps. A l'origine il s'agissait d'une bague à apposer sur son tube de direction. Désormais, outre cette bague et les bracelets, le collectif vend tout l'équipement cycliste : maillots, cuissards, casquettes, gants, chaussettes ... c'est un véritable business et je me demande sérieusement s'il ne s'agit pas pour cette société d'un simple marché commercial, et si la lutte contre le dopage n'est pas juste une occasion de gagner de l'argent.
Le bracelet du MPCC n'a pas de but commercial. Je ne sais même pas s'il est disponible à la vente pour le grand public. Il s'agit plus d'un bracelet de soutien politique envers des acteurs du cyclisme qui s'engagent dans la lutte contre le dopage.
Concernant la green-community, fondée par Guillaume Prébois, je reste perplexe. L'engagement contre le dopage est certain. J'ai rencontré personnellement Guillaume, et je peux certifier qu'il a une véritable envie de nettoyer le cyclisme. Je ne pense pas qu'il y ait une volonté commerciale spécifique comme dans le cas de bikepure. Mais je ne sens pas non plus de véritable action politique.
Bref, tout ça pour dire que bien qu'étant contre le dopage, je n'adhère à aucun de ces mouvements. Ni à d'autres mouvements. Personne ne me fera porter de bracelet ou de maillot pour afficher que je suis propre. Je pars d'un principe simple : c'est ceux qui trichent qui doivent porter un signe distinctif. On ne demande pas aux gens honnêtes de porter dans la rue des t-shirts "je ne suis pas un voleur, je ne suis pas un assassin, je ne suis pas un violeur". Je n'ai pas plus tué / volé / violé que je ne me suis dopé. Je n'ai pas besoin d'afficher en pleine rue le fait que je suis honnête, en société comme dans le sport. En revanche, je pense que tout coureur ayant été suspendu pour dopage devrait porter un signe distinctif sur son maillot. Tout comme des liserés sur les manches rappellent qu'on a été champion de son pays par le passé, un signe distinctif obligatoire devrait être mis sur les tenues des tricheurs.
mercredi 27 mars 2013
Sommaire du Bordeaux-Paris
Comme pour l'ensemble des événements originaux, cette page groupera l'ensemble de mes articles traitant du Bordeaux-Paris. Je vous mettrai à dispositions les différentes informations utiles et les entraînements spécifiques que le réalise dans le cadre de ce défi.
La reconnaissance en 2013 :
L'épreuve 2014 :
La reconnaissance en 2013 :
- 26 mars 2013 - Un long mardi de grisaille (première longue sortie en vue de Bordeaux-Paris, faite avant l'annonce du défi)
- 1 avril 2013 - Reconnaissance du début des 1000 bosses (deuxième longue sortie en vue de Bordeaux-Paris, faite avant l'annonce du défi)
- 4 avril 2013 - Back in the business (présentation du défi du Bordeaux-Paris)
- 7 avril 2013 - 6h de selle
- 10 avril 2013 - 160km de tours et détours en Dombes
- 14 avril 2013 - 9 cols grimpés, 6 bidons descendus [reportage photo]
- 21 avril 2013 - 200km, ou quand le corps devient une machine industrielle
- 15 mai 2013 - Préparation pour le Tour de France/Tour de fête
- 23 mai 2013 - Un peu de bosses
- 27 mai 2013 - De retour du Bordeaux-Paris
- 29 mai 2013 - Bordeaux-Paris, jour 1
- 1 juin 2013 - Bordeaux-Paris, jour 2
L'épreuve 2014 :
- 3 octobre 2013 - Le projet pour 2014
- 30 novembre 2013 - Analyse pour la saison printanière 2014
- 23 janvier 2014 - Bordeaux-Paris : évitons la panne
- 22 mai 2014 - Bordeaux-Paris, ça approche
- 28 mai 2014 - Test de configuration du vélo avant Bordeaux-Paris
- 30 mai 2014 - Bordeaux-Paris : suivi de l'épreuve
- 31 mai 2014 - Bordeaux-Paris, c'est parti !
- 2 juin 2014 - Bordeaux-Paris : 1ère moitié (de jour)
- 3 juin 2014 - Bordeaux-Paris : 2ème moitié (de nuit)
- 22 juin 2014 - Bordeaux-Paris : les enseignements
mardi 26 mars 2013
Un long mardi de grisaille
Ce mardi, je suis allé rouler dans le Beaujolais en compagnie de Guillaume et de Julien. Nous avions pris rendez-vous depuis une dizaine de jours afin de rouler ensemble sur une longue distance (aux alentours des 180km). Si nous étions tous les 3 au rendez-vous, le soleil lui n'est pas venu. La grisaille, le froid et l'humidité, que nous n'avions pas invité, se sont incrustés de force
Ayant passé une très mauvaise nuit, malade comme un chien probablement en raison d'un coup de froid pris la veille, j'ai mis du temps à émerger. Les premiers kilomètres n'ont pas été faciles ... les derniers seront difficiles. Le parcours que j'avais tracé était ambitieux et digne de mes meilleurs jours. J'avais clairement sur-évalué mes capacités du jour, surtout au vu des conditions météorologiques pas spécialement favorables.
J'ai fait les 85 premiers kilomètres au train avec mes compagnons de galère. J'avais parfois quelques bons passages qui me permettaient de venir au relais, et souvent de mauvais passages qui me faisaient décrocher du groupe. Par l'arrière, évidemment. La punition était double une fois derrière : non seulement je perdais mon lièvres, mais en plus je me prenais le vent en pleine figure. Les 85 premiers kilomètres, comprenant 4 cols (le col de la croix du ban, le col des cassettes, du pilon et celui de la croix des fourches), ont été fait avec un vent défavorable.
Au vu de la température fraiche (1° en haut du dernier col) et de mon état de forme, mes compagnons ont souhaité rentrer directement. Je crois qu'ils en avaient marre de m'attendre, et ont refusé de me laisser finir la sortie seul. Leur esprit de camaraderie et leur gentillesse à mon égard est flatteur, mais je déteste couper une sortie. J'avais tout ce qu'il me fallait (boisson, nourriture, matériel) pour finir à mon rythme la sortie prévue. Sauf que je déteste encore plus faire attendre les gens, et comme ils ne voulaient pas m'abandonner, on est rentré directement sans passer par les 4 autres cols que je souhaitais grimper. Ce n'est que partie remise, j'attends avec impatience les beaux jours pour pouvoir enchaîner les cols dans de bonnes conditions.
On est rentré par la vallée de l'Azergues. Des kilomètres de faux plat descendant, avec un léger vent favorable. J'ai retrouvé un second souffle dans les 10 premiers kilomètres et ai pris de bons relais. Puis j'ai explosé sous des débuts de crampe et le retour des douleurs aux genoux. Ce n'était pas une fringale, j'avais fait très attention à mon alimentation tout au long de la sortie. J'ai fini un peu comme j'ai pu.
Je suis déçu par la sortie. Déçu de ne pas avoir pu mener mon raid jusqu'au bout. Déçu de ne pas avoir été à la hauteur physiquement. Cependant, je relativise : j'ai fait 225km en 26h, avec plus de 3500m de dénivelé, et avec un seul repas pris au cours de ce laps de temps. Tout n'est pas à jeter, mais j'espérais mieux. Je souhaitais et voulais faire mieux.
Consultez les détails de notre parcours.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à Bordeaux-Paris.
Ayant passé une très mauvaise nuit, malade comme un chien probablement en raison d'un coup de froid pris la veille, j'ai mis du temps à émerger. Les premiers kilomètres n'ont pas été faciles ... les derniers seront difficiles. Le parcours que j'avais tracé était ambitieux et digne de mes meilleurs jours. J'avais clairement sur-évalué mes capacités du jour, surtout au vu des conditions météorologiques pas spécialement favorables.
J'ai fait les 85 premiers kilomètres au train avec mes compagnons de galère. J'avais parfois quelques bons passages qui me permettaient de venir au relais, et souvent de mauvais passages qui me faisaient décrocher du groupe. Par l'arrière, évidemment. La punition était double une fois derrière : non seulement je perdais mon lièvres, mais en plus je me prenais le vent en pleine figure. Les 85 premiers kilomètres, comprenant 4 cols (le col de la croix du ban, le col des cassettes, du pilon et celui de la croix des fourches), ont été fait avec un vent défavorable.
Au vu de la température fraiche (1° en haut du dernier col) et de mon état de forme, mes compagnons ont souhaité rentrer directement. Je crois qu'ils en avaient marre de m'attendre, et ont refusé de me laisser finir la sortie seul. Leur esprit de camaraderie et leur gentillesse à mon égard est flatteur, mais je déteste couper une sortie. J'avais tout ce qu'il me fallait (boisson, nourriture, matériel) pour finir à mon rythme la sortie prévue. Sauf que je déteste encore plus faire attendre les gens, et comme ils ne voulaient pas m'abandonner, on est rentré directement sans passer par les 4 autres cols que je souhaitais grimper. Ce n'est que partie remise, j'attends avec impatience les beaux jours pour pouvoir enchaîner les cols dans de bonnes conditions.
On est rentré par la vallée de l'Azergues. Des kilomètres de faux plat descendant, avec un léger vent favorable. J'ai retrouvé un second souffle dans les 10 premiers kilomètres et ai pris de bons relais. Puis j'ai explosé sous des débuts de crampe et le retour des douleurs aux genoux. Ce n'était pas une fringale, j'avais fait très attention à mon alimentation tout au long de la sortie. J'ai fini un peu comme j'ai pu.
Je suis déçu par la sortie. Déçu de ne pas avoir pu mener mon raid jusqu'au bout. Déçu de ne pas avoir été à la hauteur physiquement. Cependant, je relativise : j'ai fait 225km en 26h, avec plus de 3500m de dénivelé, et avec un seul repas pris au cours de ce laps de temps. Tout n'est pas à jeter, mais j'espérais mieux. Je souhaitais et voulais faire mieux.
Consultez les détails de notre parcours.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à Bordeaux-Paris.
lundi 25 mars 2013
Un air de Tour de France
Ce lundi j'ai partiellement pris part à la reconnaissance de 2 étapes du Tour de France. Le site velo101, qui effectue une reconnaissance vidéo de chaque étape du tour, m'a sollicité afin de les guider sur l'étape se terminant à Lyon (le 13 juillet) et celle partant de Givors en direction du Mont Ventoux (le 14 juillet). J'étais libre, j'étais motivé, j'ai accepté sans hésiter.
Ils étaient très en avance sur l'horaire que j'avais prévu. Du coup, je suis parti sans avoir le temps de manger le midi. Le seul truc comestible que j'ai trouvé pendant que je me changeais a été de la brioche. J'ai écrasé les pédales autant que je pouvais, d'entrée de jeu. Le premier quart d'heure a été couvert à 37 de moyenne. Sans échauffement et avec de la brioche pâteuse en bouche, ça m'a fait mal. Je l'ai bien senti passer.
Je les ai guidé dans les rues de Lyon jusqu'à la ligne d'arrivée. Lors de la présentation du Tour, le 24 octobre, l'organisation avait annoncé un final explosif afin de favoriser les attaquants et les puncheurs. J'y étais, je m'en souviens bien, je m'en léchais déjà les babines. Entre le discours et la réalité du terrain, il y a un monde. Les 2 côtes à grimper dans Lyon ont été réduites de 50% (encore un effet de bord de la crise ? Même ASO licencie des côtes ?) : il n'y en a plus qu'une seule, et elle ne fera pas de mal aux sprinteurs.
Je l'ai faite 2 fois en vélo et une fois en voiture. Je vous garantis que les Cavendish, Greipel, Démare, Farrar, Goss, Renshaw et autres sprinteurs passeront sans encombres. En haut de la bosse, bien trop courte pour faire une sélection, il restera 8km à plat et en longues lignes droites, pour que le peloton prépare sereinement son sprint. Le seul danger va venir d'un fort rétrécissement au pied de la bosse. La route est tellement étroite que je me demande comment les véhicules de la caravane vont passer. Je pense qu'ils emprunteront une déviation. Bref, le rétrécissement risque de provoquer une chute et repartir ne sera pas facile, d'autant plus que les coureurs ne pourront pas compter sur leur mécano pour les aider à repartir à cet endroit.
Je suis rentré chez moi tambour battant. A fond ou presque, mais avec le vent défavorable ça a été une autre chanson qu'à l'aller ! Une fois rentré chez moi, j'ai juste eu le temps de prendre 2/3 affaires, notamment de quoi manger, et on a filé en voiture sur Givors pour reconnaitre le début de la seconde étape lyonnaise.
Cette fois, j'étais seul devant l'objectif de la caméra. Par chance, l'étape filant en direction du sud et le vent venant du Nord, j'ai globalement bien bénéficié de son aide. J'avais un sacré coup de pédale : rouler devant une caméra, ça motive. Thomas Voeckler vous le confirmera. J'ai ainsi fait une quarantaine de kilomètres supplémentaires, avec pas mal de bosses. On a stoppé quand la luminosité s'est mise à baisser.
La journée a été sympa. J'ai fait 90km en 2 tronçons, avec un peu moins de 1500m de dénivelé au total. J'ai pu noter le changement de mentalité des automobilistes quand ils voient un cycliste en train de se faire filmer : les pouces levés remplacent les majeurs levé, les regards rageurs tendent vers la compassion, les applaudissements remplacent les klaxons. J'ai senti une réelle différence par rapport à d'habitude. Il y a même un automobilistes avec ses 2 filles qui s'est arrêté plusieurs fois le long de la route pour me filmer avec son portable. Il a du croire que j'étais quelqu'un d'important. Le pauvre, s'il découvre qui je suis, il va regretter d'avoir perdu son temps.
[ajout le 29/03] Voici la vidéo de la partie dans les rues de Lyon :
source : http://www.velo101.com/videos/
[ajout le 17/04] Voici la vidéo du départ de Givors :
source : http://www.velo101.com/videos/
Ils étaient très en avance sur l'horaire que j'avais prévu. Du coup, je suis parti sans avoir le temps de manger le midi. Le seul truc comestible que j'ai trouvé pendant que je me changeais a été de la brioche. J'ai écrasé les pédales autant que je pouvais, d'entrée de jeu. Le premier quart d'heure a été couvert à 37 de moyenne. Sans échauffement et avec de la brioche pâteuse en bouche, ça m'a fait mal. Je l'ai bien senti passer.
Je les ai guidé dans les rues de Lyon jusqu'à la ligne d'arrivée. Lors de la présentation du Tour, le 24 octobre, l'organisation avait annoncé un final explosif afin de favoriser les attaquants et les puncheurs. J'y étais, je m'en souviens bien, je m'en léchais déjà les babines. Entre le discours et la réalité du terrain, il y a un monde. Les 2 côtes à grimper dans Lyon ont été réduites de 50% (encore un effet de bord de la crise ? Même ASO licencie des côtes ?) : il n'y en a plus qu'une seule, et elle ne fera pas de mal aux sprinteurs.
Je l'ai faite 2 fois en vélo et une fois en voiture. Je vous garantis que les Cavendish, Greipel, Démare, Farrar, Goss, Renshaw et autres sprinteurs passeront sans encombres. En haut de la bosse, bien trop courte pour faire une sélection, il restera 8km à plat et en longues lignes droites, pour que le peloton prépare sereinement son sprint. Le seul danger va venir d'un fort rétrécissement au pied de la bosse. La route est tellement étroite que je me demande comment les véhicules de la caravane vont passer. Je pense qu'ils emprunteront une déviation. Bref, le rétrécissement risque de provoquer une chute et repartir ne sera pas facile, d'autant plus que les coureurs ne pourront pas compter sur leur mécano pour les aider à repartir à cet endroit.
Je suis rentré chez moi tambour battant. A fond ou presque, mais avec le vent défavorable ça a été une autre chanson qu'à l'aller ! Une fois rentré chez moi, j'ai juste eu le temps de prendre 2/3 affaires, notamment de quoi manger, et on a filé en voiture sur Givors pour reconnaitre le début de la seconde étape lyonnaise.
Cette fois, j'étais seul devant l'objectif de la caméra. Par chance, l'étape filant en direction du sud et le vent venant du Nord, j'ai globalement bien bénéficié de son aide. J'avais un sacré coup de pédale : rouler devant une caméra, ça motive. Thomas Voeckler vous le confirmera. J'ai ainsi fait une quarantaine de kilomètres supplémentaires, avec pas mal de bosses. On a stoppé quand la luminosité s'est mise à baisser.
La journée a été sympa. J'ai fait 90km en 2 tronçons, avec un peu moins de 1500m de dénivelé au total. J'ai pu noter le changement de mentalité des automobilistes quand ils voient un cycliste en train de se faire filmer : les pouces levés remplacent les majeurs levé, les regards rageurs tendent vers la compassion, les applaudissements remplacent les klaxons. J'ai senti une réelle différence par rapport à d'habitude. Il y a même un automobilistes avec ses 2 filles qui s'est arrêté plusieurs fois le long de la route pour me filmer avec son portable. Il a du croire que j'étais quelqu'un d'important. Le pauvre, s'il découvre qui je suis, il va regretter d'avoir perdu son temps.
[ajout le 29/03] Voici la vidéo de la partie dans les rues de Lyon :
source : http://www.velo101.com/videos/
[ajout le 17/04] Voici la vidéo du départ de Givors :
source : http://www.velo101.com/videos/
dimanche 24 mars 2013
Tour de fête
Comme pour l'ensemble des évènements originaux, cette page groupera l'ensemble de mes articles traitant du Tour de fête.
Je vous mettrai à dispositions les différentes informations utiles et
les entraînements spécifiques que je réalise dans le cadre de ce défi.
La préparation :
L'aventure :
L'analyse post-aventure :
La préparation :
- 4 avril 2013 - Back in the business (j'évoque le sujet en fin d'article)
- 7 avril 2013 - 6h de selle
- 10 avril 2013 - 160km de tours et détours en Dombes
- 14 avril 2013 - 9 cols grimpés, 6 bidons descendus [reportage photo]
- 21 avril 2013 - 200km, ou quand le corps devient une machine industrielle
- 23 avril 2013 - Tour de France, Tour de fête (présentation du défi)
- 15 mai 2013 - Préparation pour le Tour de France/Tour de fête
- 17 mai 2013 - Reconnaissance de l'étape 19 du Tour
- 18 mai 2013 - Reconnaissance de l'étape 20 du Tour
- 20 mai 2013 - Le parcours du Tour
- 23 mai 2013 - Un peu de bosses
- 30 mai 2013 - Sortie dans les Monts du Lyonnais
- 2 juin 2013 - Le défi du Conquistad'Or
- 7 juin 2013 - Tour de fête : la préparation administrative
- 8 juin 2013 - Ridin' in the rain
- 9 juin 2013 - Sortie test de récupération
- 13 juin 2013 - Lyon - Semnoz - Annecy
- 14 juin 2013 - La corse : que la chasse aux cols commence !
- 16 juin 2013 - Reco du final de l'étape de Lyon
- 19 juin 2013 - Un ventoux pluvieux
- 23 juin 2013 - Un dernier coup de Beaujolais
L'aventure :
- 26 juin 2013 - TDFete : en route pour l'aventure
- 27 juin 2013 - TDFete : J - 1
- 28 juin 2013 - TDFête étape 1 : Porto-Vecchio - Bastia
- 29 juin 2013 - TDFête étape 2 : Bastia - Ajaccio
- 30 juin 2013 - TDFête étape 3 : Ajaccio - Calvi
- 1 juillet 2013 - TDFête étape 4 : Nice - Nice
- 2 juillet 2013 - TDFête étape 5 : Cagnes-sur-Mer - Marseille
- 3 juillet 2013 - TDFête étape 6 : Aix-en-Provence - Montpellier
- 4 juillet 2013 - TDFête étape 7 : Montpellier - Albi
- 5 juillet 2013 - TDFête étape 8 : Castres - Ax 3 Domaines
- 6 juillet 2013 - TDFête étape 9 : Saint-Girons - Bagnères-de-Bigorre
- 7 juillet 2013 - TDFête repos 1
- 11 juillet 2013 - TDFête, poème intermédiaire
- 14 juillet 2013 - TDFête étape 10 : Saint-Gildas-des-Bois - Saint-Malo
- 14 juillet 2013 - TDFête étape 11 : Avranches - Mont-Saint-Michel
- 14 juillet 2013 - TDFête étape 12 : Fougères - Tours
- 14 juillet 2013 - TDFête étape 13 : Tours - Saint-Amand-Montrond
- 19 juillet 2013 - En très bonne voie
- 23 juillet 2013 - Tour de Fête : le bilan
- 24 juillet 2013 - TDFête étape 14 : Saint-Pourçain-sur-Sioule - Lyon
- 25 juillet 2013 - TDFête étape 15 : Givors - Mont Ventoux
- 26 juillet 2013 - TDFête repos 2
- 27 juillet 2013 - Retour à une vie normale
- 28 juillet 2013 - TDFête étape 16 : Vaison-la-Romaine - Gap
- 29 juillet 2013 - TDFête étape 17 : Embrun - Chorges
- 6 août 2013 - Articles de velo101 sur le Tour de Fête
- 7 août 2013 - TDFête étape 18 : Gap - Alpe-d'Huez
- 8 août 2013 - TDFête étape 19 : Bourg-d'Oisans - Le Grand-Bornand
- 10 août 2013 - TDFête étape 20 : Annecy - Semnoz
- 11 août 2013 - TDFête repos 3
- 12 août 2013 - TDFête étape 21 : Versailles - Paris Champs-Élysées
- 15 août 2013 - TDFête : soirée sur les Champs et réception au conseil constitutionnel
L'analyse post-aventure :
- 29 août 2013 - TDFête : planning d'une journée ordinaire
- 6 septembre 2013 - TDFête : les relations avec le public
- 10 septembre 2013 - TDFête : quelques vidéos sur le vélo
- 17 septembre 2013 - TDFête : l'alimentation
- 19 juin 2014 - [Livre] La belle échappée : Un Tour de France autrement
samedi 23 mars 2013
Le retour des sensations
Jeudi en fin d'après-midi, je suis allé rouler avec Julien. Pour ne pas revivre la mauvaise expérience de mardi, on est directement parti sur des petites routes sans circulation. Nous n'avions aucune envie de subir à nouveau les sautes d'humeur des automobilistes.
On a roulé un peu moins de 2h, sur un bon rythme. Je me sentais bien cardiaquement et musculairement, on a pu maintenir une bonne allure sans que je ne sois à la peine. On a de nouveau profité du coucher de soleil depuis les hauteurs, puis on est rentré en profitant des dernières lueurs du jour, secondées par quelques lampadaires à la lueur nettement mois agréable que celle rougissante dégagée par l'astre solaire avant qu'il ne disparaisse à l'horizon.
Ce matin je suis allé rouler avec Julien. Guillaume nous a accompagnés au début : il avait déjà roulé 3h30 avant de venir chez moi, il ne nous a donc pas accompagné jusqu'au terme de la sortie. Les sensations étaient très bonnes ce matin, je suis vraiment satisfait. J'ai l'impression de retrouver un niveau normal. Rien d'extraordinaire, je suis encore loin de mon meilleur niveau, mais je suis à un niveau habituel et c'est très positif.
Sur les 2 sorties, dans les derniers kilomètres j'ai testé mes fibres rapides afin de voir où j'en étais au sprint. Jeudi, j'ai voulu lancer le sprint d'un peu loin ... non seulement je me suis retrouvé incapable d'accélérer de manière explosive, mais en plus j'ai été incapable de tenir jusqu'à la ligne. Ce midi en revanche ça s'est mieux passé. Sur un sprint en côte cette fois, j'ai réussi à placer une accélération franche au démarrage, et à tenir jusqu'au sommet sans faiblir. Ca m'a fait énormément de bien de ressentir à nouveau de telles sensations, de sentir mon coeur s'emballer et l'acide lactique venir bruler mes muscles de l'intérieur. Des sensations que je n'ai pas connues depuis un bon moment, et que j'ai plaisir à retrouver.
Je vais continuer à rouler encore quelques temps pour le plaisir pur, sans effectuer d'entraînements destinés à progresser. D'une part mes genoux me posent toujours quelques légers soucis, que je veux régler en laissant du temps au temps. D'autre part, je veux m'en tenir à mon objectif de ne faire QUE les chronos de fin de saison, et il est trop tôt pour commencer à m'entraîner spécifiquement pour ça. J'ai encore le temps de profiter pleinement de ma passion, de rouler sans me poser de questions, par pure gourmandise envers ce sport que j'aime tant.
Consultez notre parcours de jeudi.
Consultez notre parcours de samedi.
On a roulé un peu moins de 2h, sur un bon rythme. Je me sentais bien cardiaquement et musculairement, on a pu maintenir une bonne allure sans que je ne sois à la peine. On a de nouveau profité du coucher de soleil depuis les hauteurs, puis on est rentré en profitant des dernières lueurs du jour, secondées par quelques lampadaires à la lueur nettement mois agréable que celle rougissante dégagée par l'astre solaire avant qu'il ne disparaisse à l'horizon.
Ce matin je suis allé rouler avec Julien. Guillaume nous a accompagnés au début : il avait déjà roulé 3h30 avant de venir chez moi, il ne nous a donc pas accompagné jusqu'au terme de la sortie. Les sensations étaient très bonnes ce matin, je suis vraiment satisfait. J'ai l'impression de retrouver un niveau normal. Rien d'extraordinaire, je suis encore loin de mon meilleur niveau, mais je suis à un niveau habituel et c'est très positif.
Sur les 2 sorties, dans les derniers kilomètres j'ai testé mes fibres rapides afin de voir où j'en étais au sprint. Jeudi, j'ai voulu lancer le sprint d'un peu loin ... non seulement je me suis retrouvé incapable d'accélérer de manière explosive, mais en plus j'ai été incapable de tenir jusqu'à la ligne. Ce midi en revanche ça s'est mieux passé. Sur un sprint en côte cette fois, j'ai réussi à placer une accélération franche au démarrage, et à tenir jusqu'au sommet sans faiblir. Ca m'a fait énormément de bien de ressentir à nouveau de telles sensations, de sentir mon coeur s'emballer et l'acide lactique venir bruler mes muscles de l'intérieur. Des sensations que je n'ai pas connues depuis un bon moment, et que j'ai plaisir à retrouver.
Je vais continuer à rouler encore quelques temps pour le plaisir pur, sans effectuer d'entraînements destinés à progresser. D'une part mes genoux me posent toujours quelques légers soucis, que je veux régler en laissant du temps au temps. D'autre part, je veux m'en tenir à mon objectif de ne faire QUE les chronos de fin de saison, et il est trop tôt pour commencer à m'entraîner spécifiquement pour ça. J'ai encore le temps de profiter pleinement de ma passion, de rouler sans me poser de questions, par pure gourmandise envers ce sport que j'aime tant.
Consultez notre parcours de jeudi.
Consultez notre parcours de samedi.
jeudi 21 mars 2013
Ouverture des cols
Aujourd'hui, j'ai ajouté une information intéressante sur mes sites consacrés aux cols : l'état d'ouverture ou fermeture des principaux cols routiers. Ces dernières semaines, j'ai reçu un certain nombre de mails me demandant si tel col était déjà ouvert ... sentant que l'information était recherchée et difficile à trouver, j'ai décidé de me lancer dans sa diffusion.
Si vous souhaitez consulter le tableau d'ouverture des différents cols : http://www.cols-cyclisme.com/ouverture-cols.htm. La liste est affichée par massif, pour faciliter la lecture.
Sur la fiche de détail des différents cols, lorsque j'ai l'information, je l'affiche directement en haut de page comme montré ci-dessous (exemple issu du col d'Izoard) :
Enfin, sur la carte des cols de France, j'affiche également cette information comme montré ci-dessous :
Les informations sont actualisées chaque jour et sont issues des services départementaux et nationaux. Elles précisent si le col est ouvert ou fermé, et si des équipements spéciaux sont obligatoires ou conseillés.
Si vous souhaitez consulter le tableau d'ouverture des différents cols : http://www.cols-cyclisme.com/ouverture-cols.htm. La liste est affichée par massif, pour faciliter la lecture.
Sur la fiche de détail des différents cols, lorsque j'ai l'information, je l'affiche directement en haut de page comme montré ci-dessous (exemple issu du col d'Izoard) :
Enfin, sur la carte des cols de France, j'affiche également cette information comme montré ci-dessous :
Les informations sont actualisées chaque jour et sont issues des services départementaux et nationaux. Elles précisent si le col est ouvert ou fermé, et si des équipements spéciaux sont obligatoires ou conseillés.
mardi 19 mars 2013
Une voiture ça va, c'est quand il y en a plusieurs que ça ne va pas ...
En fin d'après-midi, je suis allé rouler avec Julien et Rémy. La météo était correcte : un léger vent, un soleil voilé et une température légèrement supérieure à 10°. Pas de quoi sauter de joie en temps normal, mais au vu des conditions climatiques de ces dernières semaines c'était agréable de rouler dans de telles conditions.
Contrairement à la météo, le comportement des automobilistes n'avait rien de correct. Dans les 8 premiers kilomètres, on a remonté une file continue de voitures bloquées par un bouchon. Si globalement les gens sont intelligents, certains crétins sont venus jouer les malins. Un petit coup de rétro par ci, un "je te tourne dessus" par la, un "je te coince contre le trottoir" par ailleurs ... puis des "je te frôle" et si tu gueule je te fais lâchement un doigt d'honneur devant mon rétroviseur central avant d'appuyer fermement sur l'accélérateur. Le genre de comportement qu'on rencontre à petite dose en général, mais qu'on a rencontré à grande échelle ce soir.
Une fois sortie de cette zone rouge, on a pu profiter du climat et de plus de quiétude. On est parti sur les petites routes de l'Ain, le genre de route où les seuls êtres vivants que l'on croise sont des chevaux, des pies et des corbeaux. Le genre d'endroit où les gros engins roulants faits de métaux et de plastique ne viennent pas faire de bruit qui perturbent nos conversations. On a roulé jusqu'au coucher de soleil, qu'on a observé depuis le plateau de la Dombes afin de bénéficier du meilleur panorama possible, avant de plonger sur les quais de Saône et sa "civilisation automobile" pour rentrer chez nous.
La sortie s'est bien passée en dehors des déboires des premiers kilomètres. Les douleurs étaient toujours présentes, mais elles sont très différentes de celles rencontrées cet été qui m'ont tenu plus de 3 mois loin de mon vélo cet automne. La cause est différente, je travaille à sa résolution avec mon kiné. Ca devrait prendre moins de temps. Je reste patient, convaincu que tout sera rentré dans l'ordre d'ici le début de l'été et que tout se passera bien pour un retour à la compétition sur les chronos de fin de saison.
Consultez les détails de notre sortie.
Contrairement à la météo, le comportement des automobilistes n'avait rien de correct. Dans les 8 premiers kilomètres, on a remonté une file continue de voitures bloquées par un bouchon. Si globalement les gens sont intelligents, certains crétins sont venus jouer les malins. Un petit coup de rétro par ci, un "je te tourne dessus" par la, un "je te coince contre le trottoir" par ailleurs ... puis des "je te frôle" et si tu gueule je te fais lâchement un doigt d'honneur devant mon rétroviseur central avant d'appuyer fermement sur l'accélérateur. Le genre de comportement qu'on rencontre à petite dose en général, mais qu'on a rencontré à grande échelle ce soir.
Une fois sortie de cette zone rouge, on a pu profiter du climat et de plus de quiétude. On est parti sur les petites routes de l'Ain, le genre de route où les seuls êtres vivants que l'on croise sont des chevaux, des pies et des corbeaux. Le genre d'endroit où les gros engins roulants faits de métaux et de plastique ne viennent pas faire de bruit qui perturbent nos conversations. On a roulé jusqu'au coucher de soleil, qu'on a observé depuis le plateau de la Dombes afin de bénéficier du meilleur panorama possible, avant de plonger sur les quais de Saône et sa "civilisation automobile" pour rentrer chez nous.
La sortie s'est bien passée en dehors des déboires des premiers kilomètres. Les douleurs étaient toujours présentes, mais elles sont très différentes de celles rencontrées cet été qui m'ont tenu plus de 3 mois loin de mon vélo cet automne. La cause est différente, je travaille à sa résolution avec mon kiné. Ca devrait prendre moins de temps. Je reste patient, convaincu que tout sera rentré dans l'ordre d'ici le début de l'été et que tout se passera bien pour un retour à la compétition sur les chronos de fin de saison.
Consultez les détails de notre sortie.
samedi 16 mars 2013
Sortie touristique
Ce samedi un fort vent du sud soufflait dans la région. Un vent à 40km/h en continu, avec des rafales dépassant les 70km/h. En début d'après-midi, Julien est venu me chercher et nous avons remonté les quais de Saône, en récupérant Rémy au passage.
La remontée des quais, vent de dos, a été expéditive : nous roulions à vive allure à un rythme cardiaque très bas. On s'est pris quelques rafales de vent de travers qui nous ont rappelé à la prudence : rouler groupé et rigoler c'est bien, mais avec un tel vent gare à la gamelle collective.
Après une remontée facile jusqu'à Trévoux, il a fallu aborder le retour avec le vent de face. J'ai activé ma mémoire et ai construit au fur et à mesure le parcours le plus abrité possible. On est passé par les petites ruelles et routes perdues présentant de hautes maisons offrant un abri. On a tourné dans tous les sens, à gauche, à droite, slalomant entre haies et habitations pouvant nous protéger. Les rares moments sans protection nous ont bien fait comprendre l'importance de trouver des abris, le vent ralentissant vraiment notre marche en avant.
Ca nous a permis de faire du tourisme et de visiter les villages du coin. A zigzaguer de hameau en hameau, de ruelle en ruelle, on a fini par rejoindre Lyon. Sans trop se faire gêner par le vent. On a ensuite pu remonter les quais afin de rentrer chez nous en profitant d'un vent favorable. La sortie s'est bien passée, les douleurs aux genoux sont toujours présentes mais elles sont faibles.
Consultez notre parcours.
La remontée des quais, vent de dos, a été expéditive : nous roulions à vive allure à un rythme cardiaque très bas. On s'est pris quelques rafales de vent de travers qui nous ont rappelé à la prudence : rouler groupé et rigoler c'est bien, mais avec un tel vent gare à la gamelle collective.
Après une remontée facile jusqu'à Trévoux, il a fallu aborder le retour avec le vent de face. J'ai activé ma mémoire et ai construit au fur et à mesure le parcours le plus abrité possible. On est passé par les petites ruelles et routes perdues présentant de hautes maisons offrant un abri. On a tourné dans tous les sens, à gauche, à droite, slalomant entre haies et habitations pouvant nous protéger. Les rares moments sans protection nous ont bien fait comprendre l'importance de trouver des abris, le vent ralentissant vraiment notre marche en avant.
Ca nous a permis de faire du tourisme et de visiter les villages du coin. A zigzaguer de hameau en hameau, de ruelle en ruelle, on a fini par rejoindre Lyon. Sans trop se faire gêner par le vent. On a ensuite pu remonter les quais afin de rentrer chez nous en profitant d'un vent favorable. La sortie s'est bien passée, les douleurs aux genoux sont toujours présentes mais elles sont faibles.
Consultez notre parcours.
mercredi 13 mars 2013
Cols cyclisme mobile : affichage de la carte de localisation des cols
2 mois après avoir ajouté un lien vers la carte sur la version classique du site cols-cyclisme.com, j'ai procédé ce midi à un ajout équivalent sur la version mobile du site.
Un nouvel onglet a fait son apparition sur la fiche de chaque col, afin d'accéder à la carte :
Pour voir quelques exemples :
- le col du Galibier
- le col du Tourmalet
- le cormet de Roselend
- le ballon d'Alsace
La taille de la carte s'adapte en fonction des appareils et de leur orientation afin d'optimiser au mieux la place disponible sur l'écran du téléphone ou de la tablette.
Un nouvel onglet a fait son apparition sur la fiche de chaque col, afin d'accéder à la carte :
Pour voir quelques exemples :
- le col du Galibier
- le col du Tourmalet
- le cormet de Roselend
- le ballon d'Alsace
La taille de la carte s'adapte en fonction des appareils et de leur orientation afin d'optimiser au mieux la place disponible sur l'écran du téléphone ou de la tablette.
dimanche 10 mars 2013
Sortie dominicale
Ce dimanche après-midi j'ai effectué une petite sortie afin de profiter du beau temps. Ayant toujours des douleurs dans les genoux, je suis allé rouler tout seul afin de pouvoir lézarder et rouler sans réveiller de douleurs.
J'ai remonté les quais de Saône sans encombres. Il y avait peu de circulation, c'était impeccable. En arrivant sur Trévoux, j'ai pris quelques gouttes de pluie sur le casque sans comprendre pourquoi : il y avait certes quelques nuages mais ils étaient loin devant moi ... j'avais du ciel bleu au dessus de la tête. Le retour par l'autre côté des quais de Saône s'est également bien passé. Seule contrariété : la chaussée étant humide, ça a sali encore un peu plus mon destrier déjà bien sali par la météo de ces dernières semaines.
Ne ressentant pas de douleurs, j'en ai profité pour aller repérer une bosse que j'aperçois tous les jours depuis ma fenêtre mais que je n'ai jamais empruntée. En me retrouvant sur des routes que je ne connaissais pas, alors qu'elles sont juste à côté de chez moi, ça m'a donné des idées de parcours pour les semaines à venir ... il y a énormément de petites bosses juste à côté de chez moi que je n'emprunte jamais car j'ai mes circuits classiques. Je vais me lancer dans une exploration des nombreuses variantes qui permettront de diversifier les fins de sortie.
La sortie s'est bien passée. Pour vous dire à quel point je n'ai pas forcé : ma fréquence cardiaque moyenne, malgré 3 petites ascensions, est de 126bpm !
Consultez mon parcours.
J'ai remonté les quais de Saône sans encombres. Il y avait peu de circulation, c'était impeccable. En arrivant sur Trévoux, j'ai pris quelques gouttes de pluie sur le casque sans comprendre pourquoi : il y avait certes quelques nuages mais ils étaient loin devant moi ... j'avais du ciel bleu au dessus de la tête. Le retour par l'autre côté des quais de Saône s'est également bien passé. Seule contrariété : la chaussée étant humide, ça a sali encore un peu plus mon destrier déjà bien sali par la météo de ces dernières semaines.
Ne ressentant pas de douleurs, j'en ai profité pour aller repérer une bosse que j'aperçois tous les jours depuis ma fenêtre mais que je n'ai jamais empruntée. En me retrouvant sur des routes que je ne connaissais pas, alors qu'elles sont juste à côté de chez moi, ça m'a donné des idées de parcours pour les semaines à venir ... il y a énormément de petites bosses juste à côté de chez moi que je n'emprunte jamais car j'ai mes circuits classiques. Je vais me lancer dans une exploration des nombreuses variantes qui permettront de diversifier les fins de sortie.
La sortie s'est bien passée. Pour vous dire à quel point je n'ai pas forcé : ma fréquence cardiaque moyenne, malgré 3 petites ascensions, est de 126bpm !
Consultez mon parcours.
samedi 9 mars 2013
Le retour des perturbations
Ce matin je suis allé rouler avec Julien et Guillaume, comme d'habitude. En revanche, n'habitant toujours pas chez moi à cause de travaux, ma journée a commencée par un petit footing en tenue de vélo et casque sur la tête (ce qui a fait sourire quelques automobilistes), afin de rejoindre mon vélo que j'avais laissé chez Julien.
Chauffé cardiaquement et musculairement par ce petit footing, j'ai fait la descente en tête. Habituellement, je traine un peu despieds roues dans les premiers kilomètres car mes compagnons sont déjà chauds alors que je démarre juste. Pour une fois, c'était l'inverse. Une fois sur les quais de Saône, on a pris de courts relais afin de se réchauffer. J'ai pris mes relais normalement pendant les 15 premiers kilomètres, puis je me suis rangé derrière : les douleurs rotuliennes ont refait leur apparition et m'empêchaient de tenir mon rang.
Les relais de 100m que nous prenions, qui obligent à sans cesse changer de rythme, sollicitent particulièrement les genoux car ils forcent à faire une accélération tous les 300m. Réellement, ça me forçait même à en faire deux tous les 300m car les relais étaient mal pris : à 3, quand je me laissais glisser vers l'arrière une fois mon relais terminé, il me fallait réaccélérer pour suivre l'accélération du 3ème relayeur ... bref, c'était du travail de sagouin qui m'a flingué les genoux déjà fragilisés par la sortie de jeudi.
On a fait une dizaine de kilomètres supplémentaires sur le plat. Dans les roues, sans avoir à accélérer régulièrement, la douleur s'est progressivement atténuée jusqu'à quasiment disparaitre. J'allais revenir participer à la marche en avant quand Julien a décidé de changer le parcours pour mieux s'abriter du vent et rallonger un peu la sortie. Je n'y étais pas opposé, les douleurs ayant quasiment disparues et ayant encore du temps devant moi. Sauf que dès le pied de la bosse, les douleurs sont revenues de plus belle. J'ai fait l'ascension en ménageant au maximum mes genoux. Une fois dans la descente, ça allait un peu mieux, sans jamais disparaitre cette fois.
On est rentré en traversant une partie de Lyon, puis en remontant les quais de Saône. Les jambes et le coeur sont en bonne condition, mais mes genoux me limitent et m'empêchent de rouler à un niveau normal. Ce qui est perturbant, c'est que ça fait 10 mois que ce problème dure, et qu'il ne semble pas vouloir partir définitivement ...
Consultez notre parcours.
Chauffé cardiaquement et musculairement par ce petit footing, j'ai fait la descente en tête. Habituellement, je traine un peu des
Les relais de 100m que nous prenions, qui obligent à sans cesse changer de rythme, sollicitent particulièrement les genoux car ils forcent à faire une accélération tous les 300m. Réellement, ça me forçait même à en faire deux tous les 300m car les relais étaient mal pris : à 3, quand je me laissais glisser vers l'arrière une fois mon relais terminé, il me fallait réaccélérer pour suivre l'accélération du 3ème relayeur ... bref, c'était du travail de sagouin qui m'a flingué les genoux déjà fragilisés par la sortie de jeudi.
On a fait une dizaine de kilomètres supplémentaires sur le plat. Dans les roues, sans avoir à accélérer régulièrement, la douleur s'est progressivement atténuée jusqu'à quasiment disparaitre. J'allais revenir participer à la marche en avant quand Julien a décidé de changer le parcours pour mieux s'abriter du vent et rallonger un peu la sortie. Je n'y étais pas opposé, les douleurs ayant quasiment disparues et ayant encore du temps devant moi. Sauf que dès le pied de la bosse, les douleurs sont revenues de plus belle. J'ai fait l'ascension en ménageant au maximum mes genoux. Une fois dans la descente, ça allait un peu mieux, sans jamais disparaitre cette fois.
On est rentré en traversant une partie de Lyon, puis en remontant les quais de Saône. Les jambes et le coeur sont en bonne condition, mais mes genoux me limitent et m'empêchent de rouler à un niveau normal. Ce qui est perturbant, c'est que ça fait 10 mois que ce problème dure, et qu'il ne semble pas vouloir partir définitivement ...
Consultez notre parcours.
jeudi 7 mars 2013
Monts d'Or Express
Ce jeudi soir, j'ai effectué ma 1ère sortie post-travail de l'année. Habituellement je prends toute mon après-midi pour aller rouler, on ne peut donc pas parler de "post-travail". Ce soir, je n'avais pas prévu de rouler : en raison de gros travaux dans mon habitation, l'ensemble de mes habits sont inaccessibles depuis dimanche soir. N'ayant aucune tenue à enfiler, Julien m'a prêté une panoplie vestimentaire complète. C'était impeccable vu qu'on a la même morphologie.
On a remonté les quais de Saône avec un bon vent de dos, ça roulait tout seul. La montée du col de la croix de presles a été faite à fond (pour moi) du début à la fin. Je ne me suis accordé aucun répit pendant les 23 minutes d'ascension. Je suis à un peu plus de 3 minutes de mon record, mais je suis dans un temps tout à fait correct et semblable à mes temps habituels. En tout cas, niveau rage et hargne, j'ai rarement été dans un tel état : on aurait dit un mort de faim.
La courte descente m'as permis de récupérer. Mon coeur est passé de 180 à 135 en 2 minutes, ce qui est excellent. On a enchainé sur le montée de la course de côte, que j'ai de nouveau faite à bloc sur 9 min. Je suis à 1 minute de mon record, mais là encore le temps est correct par rapport à mes temps habituels. Dans la descente, le coeur est redescendu de nouveau très rapidement, ce qui est bon signe.
On a enchaîné par une 3ème montée dans laquelle j'ai levé le pied à cause de douleurs au dos et dans les genoux. J'ai préféré ne pas prendre de risques, donc j'ai relâché mon effort. N'ayant pas l'habitude de prendre de chrono sur cette montée que j'effectue très rarement, je ne sais pas comment est mon temps par rapport à d'habitude. On est redescendu vent de face sur Lyon, afin de pouvoir rentrer en profitant à nouveau du vent favorable. Les jambes tournaient impeccables, on a pris des relais à haute vitesse pour rentrer avant l'obscurité.
Par une température de 17° ce jour, on a croisé des cyclistes de manière continue. Des petits, des grands, des maigres, des gros, des routiers, des vététistes, des avec casques, des sans casques, ... ça a été un festival. Mais où étaient ces gens pendant ces longs week-ends d'hiver, au cours desquels nous ne croisions personne en 3h ? Ce week-end, en plus de 200km par 0°, nous avons croisé moins de 10 cyclistes ... soit 5 fois moins qu'aujourd'hui en 50km !
Consultez notre parcours.
On a remonté les quais de Saône avec un bon vent de dos, ça roulait tout seul. La montée du col de la croix de presles a été faite à fond (pour moi) du début à la fin. Je ne me suis accordé aucun répit pendant les 23 minutes d'ascension. Je suis à un peu plus de 3 minutes de mon record, mais je suis dans un temps tout à fait correct et semblable à mes temps habituels. En tout cas, niveau rage et hargne, j'ai rarement été dans un tel état : on aurait dit un mort de faim.
La courte descente m'as permis de récupérer. Mon coeur est passé de 180 à 135 en 2 minutes, ce qui est excellent. On a enchainé sur le montée de la course de côte, que j'ai de nouveau faite à bloc sur 9 min. Je suis à 1 minute de mon record, mais là encore le temps est correct par rapport à mes temps habituels. Dans la descente, le coeur est redescendu de nouveau très rapidement, ce qui est bon signe.
On a enchaîné par une 3ème montée dans laquelle j'ai levé le pied à cause de douleurs au dos et dans les genoux. J'ai préféré ne pas prendre de risques, donc j'ai relâché mon effort. N'ayant pas l'habitude de prendre de chrono sur cette montée que j'effectue très rarement, je ne sais pas comment est mon temps par rapport à d'habitude. On est redescendu vent de face sur Lyon, afin de pouvoir rentrer en profitant à nouveau du vent favorable. Les jambes tournaient impeccables, on a pris des relais à haute vitesse pour rentrer avant l'obscurité.
Par une température de 17° ce jour, on a croisé des cyclistes de manière continue. Des petits, des grands, des maigres, des gros, des routiers, des vététistes, des avec casques, des sans casques, ... ça a été un festival. Mais où étaient ces gens pendant ces longs week-ends d'hiver, au cours desquels nous ne croisions personne en 3h ? Ce week-end, en plus de 200km par 0°, nous avons croisé moins de 10 cyclistes ... soit 5 fois moins qu'aujourd'hui en 50km !
Consultez notre parcours.
mardi 5 mars 2013
Vidéo du CLM par équipes du Tour des Grands Ducs 2012
Mi-janvier, à l'occasion de l'assemblée générale de mon club, j'ai récupéré le fichier vidéo du contre-la-montre par équipes que nous avons effectué lors du Tour des Grands Ducs 2012.
Ces images montrent clairement notre manque d'organisation : on est très brouillon et on manque d'homogénéité. On remarque qu'on est pas souvent alignés donc qu'on ne profite pas entièrement de l'aspiration de nos équipiers. Le contre-la-montre par équipes est bien un exercice qui demande des entraînements en commun, afin d'apprendre à rouler ensemble de manière fluide.
A titre personnel (dossard 49, chaussures rouges, casque blanc) on remarque que si ma position corporelle sur le vélo n'est pas trop mauvaise, je fais énormément de mouvements de la tête : je la secoue de droite à gauche, et surtout je la baisse énormément. Du coup, la pointe du casque censée donner un (infime) avantage par rapport à un casque normal, devient un inconvénient. Il faudra que j'améliore ce point si je veux gagner du temps sur les chronos.
NB : il s'agit de la deuxième moitié du chrono, nous avions déjà vingt minutes d'effort dans les jambes (en plus d'une étape matinale), et cette portion était vent de face sur un parcours vallonné dont le relief ressort mal sur la vidéo.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Tour des Grands Ducs.
Ces images montrent clairement notre manque d'organisation : on est très brouillon et on manque d'homogénéité. On remarque qu'on est pas souvent alignés donc qu'on ne profite pas entièrement de l'aspiration de nos équipiers. Le contre-la-montre par équipes est bien un exercice qui demande des entraînements en commun, afin d'apprendre à rouler ensemble de manière fluide.
A titre personnel (dossard 49, chaussures rouges, casque blanc) on remarque que si ma position corporelle sur le vélo n'est pas trop mauvaise, je fais énormément de mouvements de la tête : je la secoue de droite à gauche, et surtout je la baisse énormément. Du coup, la pointe du casque censée donner un (infime) avantage par rapport à un casque normal, devient un inconvénient. Il faudra que j'améliore ce point si je veux gagner du temps sur les chronos.
NB : il s'agit de la deuxième moitié du chrono, nous avions déjà vingt minutes d'effort dans les jambes (en plus d'une étape matinale), et cette portion était vent de face sur un parcours vallonné dont le relief ressort mal sur la vidéo.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Tour des Grands Ducs.
dimanche 3 mars 2013
Il suffira d'un cygne ...
Ce dimanche matin, je suis retourné rouler avec les deux même compagnons que la veille. En revanche, je n'avais pas du tout les mêmes jambes que la veille. Loin de la : j'avais deux blocs de béton armé, avec des fers complètement rouillés et n'ayant pas spécialement envie de bouger. C'est ce que j'appelle des muscles Maginots : creux et inefficaces !
La première heure et demie a été faite à un train de sénateur, au grand damn de Julien : avec Guillaume nous avions envie de faire une sortie plus tranquille. Je crois que ses longs soupirs et ses gémissements ont réveillé la moitié des animaux de la Dombes. Les jambes se sont assouplies petit à petit, et au bout de deux heures on a pu prendre une vitesse à peu près normale, ce qui a permis aux animaux de retrouver leur quiétude.
Pendant notre promenade de 100km à travers les étangs gelés, j'ai eu le temps d'observer les oiseaux. J'ai pu observer les différentes techniques face au froid : les canards restent sur la berge et se jettent à l'eau au moindre danger, tandis que les cygnes se placent bien au centre de l'étang (afin de se prémunir de tout danger) en bougeant juste ce qu'il faut pour empêcher la glace de se former à moins de 10cm d'eux. J'ai beaucoup rigolé quand un canard, surpris de nous voir arriver, s'est jeté à l'eau la tête la première ... et s'est cogné le bec contre la glace. Il a rebondi et s'est mis à courir sur la glace en battant des ailes. C'était un superbe moment à voir.
Lors de notre unique pause ravitaillement, un cygne a volé vers nous dans un bruit assez étrange. Il nous a foncé droit dessus tel un kamikaze japonnais plongeant sur un bateau américain dans la rade de Pearl Harbor. Puis, face à notre surnombre manifeste (3 contre 1 !) il a fait demi-tour : les cygnes ont la réputation d'être agressifs, visiblement l'agressivité de celui-la était quand même limitée à un simple vol d'observation. Je peux vous dire que la barre de chocolat que je mangeais, il n'était pas prêt de me la piquer car j'en avais bien besoin pour la suite de la journée !
On a poursuivi notre sortie de manière normale, et on l'a finie par une montée d'un bon kilomètre assez roulante. Le genre de montée qui peut se passer sur le gros plateau. J'étais complètement cuit, mon compteur affichait une vitesse à un seul chiffre : quand on est en dessous de 10km/h dans une montée, c'est soit que la pente est rude, soit qu'on est cramé. Ou les deux. Mais dans ce cas, c'était uniquement la deuxième raison. J'ai malheureusement loupé un duel épique entre mes 2 accompagnateurs, qui se sont livrés un combat très animé.
Le bilan du week-end est positif : j'ai fait plus de 200km avec du dénivelé, par une température de 0°, et dans la grisaille. Je retrouve un rythme et un niveau d'entraînement proche de la normale, ce qui est positif.
Consultez notre parcours.
La première heure et demie a été faite à un train de sénateur, au grand damn de Julien : avec Guillaume nous avions envie de faire une sortie plus tranquille. Je crois que ses longs soupirs et ses gémissements ont réveillé la moitié des animaux de la Dombes. Les jambes se sont assouplies petit à petit, et au bout de deux heures on a pu prendre une vitesse à peu près normale, ce qui a permis aux animaux de retrouver leur quiétude.
Pendant notre promenade de 100km à travers les étangs gelés, j'ai eu le temps d'observer les oiseaux. J'ai pu observer les différentes techniques face au froid : les canards restent sur la berge et se jettent à l'eau au moindre danger, tandis que les cygnes se placent bien au centre de l'étang (afin de se prémunir de tout danger) en bougeant juste ce qu'il faut pour empêcher la glace de se former à moins de 10cm d'eux. J'ai beaucoup rigolé quand un canard, surpris de nous voir arriver, s'est jeté à l'eau la tête la première ... et s'est cogné le bec contre la glace. Il a rebondi et s'est mis à courir sur la glace en battant des ailes. C'était un superbe moment à voir.
Lors de notre unique pause ravitaillement, un cygne a volé vers nous dans un bruit assez étrange. Il nous a foncé droit dessus tel un kamikaze japonnais plongeant sur un bateau américain dans la rade de Pearl Harbor. Puis, face à notre surnombre manifeste (3 contre 1 !) il a fait demi-tour : les cygnes ont la réputation d'être agressifs, visiblement l'agressivité de celui-la était quand même limitée à un simple vol d'observation. Je peux vous dire que la barre de chocolat que je mangeais, il n'était pas prêt de me la piquer car j'en avais bien besoin pour la suite de la journée !
On a poursuivi notre sortie de manière normale, et on l'a finie par une montée d'un bon kilomètre assez roulante. Le genre de montée qui peut se passer sur le gros plateau. J'étais complètement cuit, mon compteur affichait une vitesse à un seul chiffre : quand on est en dessous de 10km/h dans une montée, c'est soit que la pente est rude, soit qu'on est cramé. Ou les deux. Mais dans ce cas, c'était uniquement la deuxième raison. J'ai malheureusement loupé un duel épique entre mes 2 accompagnateurs, qui se sont livrés un combat très animé.
Le bilan du week-end est positif : j'ai fait plus de 200km avec du dénivelé, par une température de 0°, et dans la grisaille. Je retrouve un rythme et un niveau d'entraînement proche de la normale, ce qui est positif.
Consultez notre parcours.
samedi 2 mars 2013
Un parcours musclé
Ce samedi, j'ai roulé en compagnie de Guillaume et de Julien sur un parcours comprenant quelques unes de plus belles routes de la région qu'on peut prendre au cours d'un circuit de 3h30. Surtout, le parcours était tracé sans temps mort : les montées et les descentes s'enchaînaient avec un minimum de replat au milieu.
Nous avons attaqué d'entrée par une montée : sans échauffement pour moi (mes 2 compères ayant roulé avant de me rejoindre) ça a été un peu difficile. J'ai quand même pris des relais dès le début, histoire de me jeter dans le bain. Je voulais me tester sur un parcours relevé, en effectuant un boulot "normal", afin de voir au bout de combien de temps j'allais exploser. Le but était de me tester dans des conditions normales d'entraînement.
Les montées et descentes se sont enchainées. Le parcours était volontairement composé de portions courtes, les montées faisant entre 1 et 4km pour que je sois certain de limiter la casse à chaque fois et que je puisse me livrer sans en garder sous les pédales pour la suite de la montée. J'étais certain de passer convenablement des bosses d'une telle longueur, donc je pouvais jouer le jeu à fond sans me poser de questions. Ce que j'ai fait, et ça s'est bien passé.
Deux choses se sont mal passées : premièrement j'ai ressenti des crampes bizarres au bout d'à peine une heure. Elles m'ont assaillies d'un coup dans les deux cuisses, sans crier gare, puis sont passées en 2/3 minutes. L'autre chose est une erreur de parcours que j'ai faite : j'ai suivi mes yeux qui voyaient une bosse semblable à celle à prendre, au lieu de suivre mon instinct qui me disait de bifurquer. On a suivi mes yeux, ce qui nous a fait faire du tourisme et rajouter du dénivelé, avant de retomber sur le parcours prévu.
Un peu après la mi-parcours, nous avons de nouveau eu le droit à une voiture qui a tourné à gauche dans un rond point alors qu'elle avait le clignotant à droite. Je me demande sérieusement ce qui ne tourne pas rond dans la tête de ces gens qui mettent le clignotant du côté opposé à la direction qu'ils prennent. Je sens que la prochaine voiture que je vois faire ça, elle va m'entendre crier : en cas de choc, c'est toujours la santé du cycliste qui est plus abimée que celle de l'automobiliste aux indications farfelues.
Hormis un passage dans la montée de Charnay, montée que je ne réussis jamais à passer correctement (même frais comme un gardon), j'ai été au niveau tout le long. J'ai assuré mes relais jusqu'au bout. Péniblement certes, mais sans ralentir la progression du groupe, nous étions relativement fluides et le niveau était assez homogène.
J'ai raccompagné Guillaume, puis Julien. J'ai ensuite complété une petite boucle seul afin de franchir la barre des 100km, avec plus de 1700m de dénivelé. Je suis content. Le parcours était sympa, il aurait pu être génial si la météo avait été plus favorable.
Consultez notre parcours.
Nous avons attaqué d'entrée par une montée : sans échauffement pour moi (mes 2 compères ayant roulé avant de me rejoindre) ça a été un peu difficile. J'ai quand même pris des relais dès le début, histoire de me jeter dans le bain. Je voulais me tester sur un parcours relevé, en effectuant un boulot "normal", afin de voir au bout de combien de temps j'allais exploser. Le but était de me tester dans des conditions normales d'entraînement.
Les montées et descentes se sont enchainées. Le parcours était volontairement composé de portions courtes, les montées faisant entre 1 et 4km pour que je sois certain de limiter la casse à chaque fois et que je puisse me livrer sans en garder sous les pédales pour la suite de la montée. J'étais certain de passer convenablement des bosses d'une telle longueur, donc je pouvais jouer le jeu à fond sans me poser de questions. Ce que j'ai fait, et ça s'est bien passé.
Deux choses se sont mal passées : premièrement j'ai ressenti des crampes bizarres au bout d'à peine une heure. Elles m'ont assaillies d'un coup dans les deux cuisses, sans crier gare, puis sont passées en 2/3 minutes. L'autre chose est une erreur de parcours que j'ai faite : j'ai suivi mes yeux qui voyaient une bosse semblable à celle à prendre, au lieu de suivre mon instinct qui me disait de bifurquer. On a suivi mes yeux, ce qui nous a fait faire du tourisme et rajouter du dénivelé, avant de retomber sur le parcours prévu.
Un peu après la mi-parcours, nous avons de nouveau eu le droit à une voiture qui a tourné à gauche dans un rond point alors qu'elle avait le clignotant à droite. Je me demande sérieusement ce qui ne tourne pas rond dans la tête de ces gens qui mettent le clignotant du côté opposé à la direction qu'ils prennent. Je sens que la prochaine voiture que je vois faire ça, elle va m'entendre crier : en cas de choc, c'est toujours la santé du cycliste qui est plus abimée que celle de l'automobiliste aux indications farfelues.
Hormis un passage dans la montée de Charnay, montée que je ne réussis jamais à passer correctement (même frais comme un gardon), j'ai été au niveau tout le long. J'ai assuré mes relais jusqu'au bout. Péniblement certes, mais sans ralentir la progression du groupe, nous étions relativement fluides et le niveau était assez homogène.
J'ai raccompagné Guillaume, puis Julien. J'ai ensuite complété une petite boucle seul afin de franchir la barre des 100km, avec plus de 1700m de dénivelé. Je suis content. Le parcours était sympa, il aurait pu être génial si la météo avait été plus favorable.
Consultez notre parcours.