mercredi 3 juillet 2013

TDFête étape 6 : Aix-en-Provence - Montpellier

Ce matin, nous avons pu bénéficier d'une grasse matinée relative : on a pu se réveiller à 7h ! Ca change des 5h30 / 6h habituels. Malheureusement pour moi, j'ai bossé la nuit pour répondre à une urgence professionnelle. J'ai fait un gros morceau du boulot jusqu'à 2h du matin, puis j'ai apporté les dernières touches pendant le petit déjeuner.

Le départ d'Aix en Provence a eu lieu sous la pluie. On s'est pris de petites averses pendant la première heure, la suite de la journée sera couverte puis le soleil pointera son nez. Etant victime d'un refroidissement depuis plusieurs jours, j'ai passé la majeure partie de la journée avec mes manchettes et mon coupe-vent imperméable, afin de maintenir mon corps le plus au chaud possible. Je dois être le dernier à avoir enlevé mes équipements, en toute fin d'étape.
 
© Mickael Bougouin

Au départ, le médecin m'a donné un médicament. Au vu des étapes à venir, j'ai préféré solliciter le corps médical, afin qu'ils me donnent ce qu'il faut pour me guérir. J'avais hésité à le faire plus tôt, mais je voulais voir comment évoluait la situation. Je n'étais pas très bien les 2 premières heures, puis je suis monté à l'avant prendre des relais, signe que j'allais nettement mieux. Ce soir, je ressens toujours une petite gêne mais moins que les deux soirs précédents.

Guillaume, mon ami lyonnais dont les parents habitent à quelques kilomètres du parcours, s'est joint à nous une quarantaine de kilomètres. Habillé avec sa tenue du VC Caladois, il a d'abord été pris pour l'un des coureurs de l'équipe Elite. La supercherie a vite été démasquée. Ca m'a fait plaisir de le voir, ça m'a permis de lui donner des nouvelles sans que ça ne prenne de temps sur mes rares moments de récupération. Les appels téléphoniques, sms, tweets, emails, ... c'est bien, mais c'est usant même si on est allongé dans son lit !


Après la pause repas, j'ai assisté à la première engueulade du séjour : on roulait à une bonne allure, sur faux plat descendant, mais quelques cyclistes voulaient lever le pied. Le débat a fait rage entre "plus on roule vite, plus on arrive tôt, plus on a de temps pour récupérer" et "plus on roule tranquillement, moins on a besoin de récupérer". Le cessez-le-feu a permis de déboucher sur un compromis de vitesse qui a satisfait à peu près tout le monde.

La fin de l'étape a été marquée par le vent de travers. Plus la journée avançait, plus le vent forcissait. Le vent m'a usé plus que la distance ou le temps de selle. De même, la dernière heure nous n'avons couvert que 8 kilomètres car les rues de Montpellier étaient bouchées. On a fait plein de départs / arrêts qui sont particulièrement fatiguant musculairement et nerveusement, car on a l'impression de piétiner et de ne pas avancer. Les arrivées en ville, ce n'est pas terrible.

Cette étape de 180 kilomètres relativement plats, que les journalistes sportifs appellent "de transition" (un synonyme de "facile" dans leur vocabulaire), n'est pas difficile si on la fait de manière isolée. Par contre, après 6 jours d'efforts dont deux étapes de plus de 200 kilomètres, elle fait mal quand même. Cette étape était certes plus courte et moins difficile, mais elle n'était pas facile pour autant. On sent que la fatigue s'accumule, et le plus dur arrive ...

Bilan : 185km, 6h30 de selle, 910m de dénivelé, 117bpm en moyenne.
Consultez mes données et notre parcours.

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