Ce matin je me suis de nouveau levé avant le soleil, et suis parti rouler peu après le lever du jour. Par contre, je n'ai pas eu le plaisir d'observer le lever du soleil en roulant car de gros nuages l'ont caché toute la matinée. Je souhaitais faire une longue sortie de 6h afin de travailler mon endurance en vue de Bordeaux-Paris et de mon difficile projet de l'été (qui se concrétise de plus en plus, je vous en reparlerai dès que les derniers détails auront été réglés).
J'ai rejoint tranquillement la Tour-de-Salvagny, où j'avais rendez-vous avec Maxime et quelques coureurs du TAC afin de discuter en roulant de leur récente expérience en endurance (ils viennent de faire environ 600km en 24h). Après quelques minutes d'attente le temps qu'ils fassent leur photo de club, les membres du TAC sont partis rouler par petites grappes de coureurs. Nous n'avons pas vu partir ceux avec qui nous souhaitions discuter, donc nous avons passé les premiers kilomètres à passer de groupe en groupe pour les chercher : tantôt à fond (ou presque) pour revenir sur celui de devant, tantôt au ralenti pour attendre celui de derrière. Mais nous ne les avons pas retrouvés.
On s'est ensuite incrustés dans un groupe, mais son niveau était un peu trop faible pour nous donc nous avons filé devant avec un seul de leurs membres. Le groupe qui nous précédait était malheureusement trop loin devant, nous n'avons jamais réussi à le rattraper donc on a passé une bonne heure à 3. Chacun prenait des relais de temps à autre, la progression a été régulière.
Pendant deux longs tronçons de montée, on a pu observer deux belles églises : celle de Bibost qui est un véritable joyaux (j'ai rarement vu d'église aussi splendide, j'ai été subjugué) puis celle de Montrottier dont je n'ai vu que la partie haute qui dépassait des maisons, ce qui suffisait pourtant à attirer mon regard. Il est à noter que ce village, pourtant perdu au beau milieu des monts du matin, était particulièrement animé et décoré.
On a poursuivi notre parcours en montagnes russes en passant par le col des brosses, puis celui de malval et enfin celui de la luère (qui est dans la continuité du col de malval). On est redescendu rapidement sur Tassin car Maxime devait rentrer : j'avais déjà 4h dans les jambes, dont 3 passées en sa compagnie. Sa présence m'a permis d'aller rouler sur des routes que j'emprunte rarement, tout en rompant la monotonie d'une sortie de 6h seul.
J'ai poursuivi seul ma sortie : j'ai de nouveau grimpé à la Tour-de-Salvagny, je suis descendu sur Lozanne puis j'ai rejoint Anse. Si le vent de face était jusqu'à présent modéré, principalement parce que nous étions souvent sur des routes à l'abri, je me suis retrouvé sur de longues lignes droites particulièrement exposées au vent défavorable. Ca a été difficile, je commençais à avoir mal aux jambes. A Anse, quand j'ai tourné et récupéré l'aide du vent, ça allait nettement mieux. En passant devant chez moi, j'ai constaté qu'il me manquait encore une dizaine de minutes pour atteindre les 6h et les 150km donc j'ai effectué une petite boucle.
Je tenais vraiment à dépasser ces 2 valeurs car psychologiquement c'était important : physiquement, ce n'était pas 4km et 8 minutes supplémentaires qui allaient changer la face du monde, mais pour mon mental c'était important. Ca a été d'autant plus important que malgré la fatigue, j'ai poursuivi ma route en passant devant chez moi. J'ai fini les derniers kilomètres avec le vent de face, et au bord de la fringale : si mon alimentation les 5 premières heures a été impeccable, j'ai sauté le dernier ravitaillement. Je me suis bêtement dit qu'il me restait un peu moins d'une heure, que j'allais prendre un bon repas en rentrant, et que je pouvais me dispenser de cette dernière barre énergétique. C'était stupide au vu de la dépense calorique effectuée depuis près de 5h, et j'ai commencé à le payer dans les derniers kilomètres.
Consultez notre parcours.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à Bordeaux-Paris.
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Bonjour cher ami blogger. J'ai lu certains de vos textes sur le vélo. j'aime beaucoup votre approche étant moi-même très féru de cyclisme. Bravo pour votre travail.
RépondreSupprimerMerci.
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