Cet après-midi, je suis allé rouler dans le Beaujolais en compagnie d'Elie et de Maxime. A 5 jours du départ du Tour, je ne voulais pas faire trop long ni trop difficile : je voulais juste profiter du beau temps, passer un bon moment sur 2 roues avec 2 amis, et grimper une dernière fois les bosses du coin sur lesquelles j'ai tant usé mes pneus et tant sué ces dernières semaines.
J'ai commencé ma sortie par 30 minutes seul afin de rejoindre mes deux compagnons de route du jour. Avec un vent globalement favorable, l'équation mathématique était parfaite : 30km/h + 100 tr/min = 130 bpm. (Cette équation m'aurait probablement valu un 0 au baccalauréat de mathématiques et de physique, alors que pourtant je l'ai souvent vérifiée dans la vraie vie).
100m après s'être retrouvés, nous avons aperçu un écureuil traverser devant nous. Il a réussi à traverser une 4 voies sans se faire écraser (pourtant, ce n'est pas passé loin, heureusement qu'il a marqué un arrêt au milieu de la 3ème voie). La série des écureuils se poursuit donc, ça doit être le 5ème ou 6ème que j'aperçois en ce mois de juin.
On est parti rouler en passant devant le Casino de Charbonnières : on ne s'est pas arrêté pour y tenter notre chance. Je préfère garder mon stock de chance intact avant le Tour, afin de l'utiliser à des fins plus utiles dans le cadre du périple à venir. Par exemple : une météo favorable, pas de crevaison ni de chute, pas de problème de santé, ...
Je les ai laissé tracer le parcours jusqu'aux portes du Beaujolais. On a pris des routes utilisées par quelques excités de l'accélérateur, à qui nous avons permis de vérifier le bon fonctionnement du klaxon. Il est vrai que quand on conduit une Mercedes décapotable avec plus de 200 chevaux, on aime les faire rugir. Tout cycliste en train de regarder le paysage devient un obstacle ambulant qui risquerait de se faire piétiner par les 800 sabots tractant le véhicule.
Une fois dans le Beaujolais, j'ai pris les choses en main. Nous avons pris des routes calmes, très calmes. Ici, les seuls chevaux aperçus n'étaient pas concentrés dans un moteur avec une carrosserie tout autour : ils étaient dans de grands espaces et ne cherchaient pas à nous piétiner. Avec Elie, on s'est partagé les "victoires" aux sprints pancartes : il a franchi en tête tous les panneaux d'entrées de village en bosse, j'ai franchi en tête tous ceux en descente.
Nos routes se sont séparées lorsqu'on est revenu dans la vallée de l'Azergues. Je venais juste de parcourir mon 6000ème kilomètre de l'année. Je suis rentré chez moi tranquillement, avec 70 kilomètres au compteur. C'était ma dernière sortie dans le coin avant mon départ pour la Corse. Le plus dur, mais le plus beau, va bientôt commencer. Je sens que la tension monte petit à petit, mais pour le moment elle ne m'empêche pas de dormir.
Consultez le parcours de notre sortie.
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