Samedi avant-dernier (celui d'il y a 10 jours), après une trop courte nuit et un trajet en voiture, je suis arrivée au camp de base de mon week-end dans les Monts du Forez. L'heure ayant tourné plus vite que prévu, le temps de décharger les bagages et de se faire à manger, nous sommes partis avec une heure trente de retard sur ce que nous avions prévu ! Nous ? Oui, nous : je suis parti avec Florian, un lyonnais de mon âge participant également à la Haute Route.
On a commencé par 20km de descente sur Sail sous Couzan, sans le moindre souci. La descente n'est pas très raide et n'a aucun virage technique. J'ai assuré mes trajectoires, en regardant le paysage (malgré un ciel relativement gris), et en respirant l'odeur des sapins, épicéas et autres conifères nombreux dans la région.
On a ensuite enchaîné sur la grimpée du col de la Croix Ladret. On est arrivé rapidement, très rapidement au col : on relançait l'allure chacun notre tour sur un bon tempo. Le chrono de la montée a été de 40 minutes, contre 55 minutes la première (et unique) fois où je l'ai grimpé. J'ai tiré assez gros volontairement afin de ne pas solliciter mon coeur qui était déjà très haut au réveil (70bpm !). On a enchainé sur le faux plat montant jusqu'au col de la loge, en levant le pied : on a mis 20 minutes entre les 2 cols, soit un temps similaire au temps que j'ai mis lors de ma précédente ascension de ce col.
La descente sur Noirétable s'est également bien passée, sur un goudron rugueux ne rendant rien du tout. Une biche a traversé juste devant nous pendant la légère montée sur le col du reculon. Dans cette descente j'ai une nouvelle fois cherché à travailler les trajectoires, et la propreté de mes lignes. Florian, en léger retrait, en a profité pour se décontracter ...
On a emprunté une route enchainant les faux plats pour rejoindre Viscomtiat, puis Vollore-Montagne via le col du pertuis. Dans l'ascension du col de pertuis, on a rattrapé un cycliste du Vaucluse avec qui on a discuté avant qu'il n'accélère sèchement. Je l'ai laissé filer, Florian l'a accompagné : il semblait bien plus fringuant que moi quand la route s'élevait.
Après un ravitaillement en eau fraîche à Vollore-Montagne, on a effectué la montée du col du Béal. La grimpée a été assez dure pour moi : j'y ai explosé en plein vol. Je me suis retrouvé à 12km/h dans les parties les plus raides (soit du 7 ou 8%, rien de bien sorcier en théorie). Florian a été sympa et a tenté de se caler à mon allure, mais ça a été assez compliqué : je grimpais par à-coups, passant mon temps à accélérer et à ralentir ... je ne trouvais jamais mon rythme, ce qui m'énervait donc j'accélérais franchement, avant de me calmer pour gérer mon énergie. Au col du béal, nous avons été accueillis par un vent très frais, des chevaux hagards et un habitant du coin qui nous a pris en photo à côté du panneau. Merci a lui.
Bilan : on a vu 8 voitures, un camion, une camionnette et 1 cycliste en plus de 100km ! Que c'est paisible ! En revanche, sur le plan sportif, ma défaillance assez rapide sur des cols pourtant pas si exigeants que cela (sur le papier) est inquiétante ...
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Difficile ce col du Béal! Par contre je ne le connais que par les versant Puy de Dôme, soit au départ du Brugeron, soit au départ de Vertolaye. Le côté Ligérien n'a pas l'air facile non plus!
RépondreSupprimerBon courage dans la suite de ta préparation!
Je connais les 2 versants désormais, celui depuis Sail sous couzan et celui depuis Le brugeron.
RépondreSupprimerJe ne saurai dire lequel est le plus compliqué, car j'en ai monté un en étant frais vent dans le dos, et l'autre cuit vent de face. C'est incomparable.