jeudi 31 mars 2011

Reconnaissance du parcours du Paris-Roubaix Challenge (2ème partie)

Cet article raconte la suite (et fin) de ma reconnaissance du parcours du Paris-Roubaix Challenge. Vous pouvez lire le début ici.

Après avoir mangé, nous avons découvert le secteur pavé n°14, qui se passe bien. Il comporte 3 virages à angle droit et est piégeur psychologiquement : 300m avant la fin du secteur on aperçoit du goudron en face de soi ... sauf que le secteur pavé tourne à droite pour quelques centaines de mètres supplémentaires de pavés. On rejoint Orchies en loupant un secteur pavé dont on n'a pas vu l'entrée. A la jonction avec la route de sortie du secteur pavé, on a retrouvé le coureur Australien, à vélo cette fois, et on a décidé de faire la suite du parcours tous les 3.

secteur pavé de sars et rosières

On a galéré dans la traversée d'Orchies pour trouver le fameux secteur pavé du "chemin des prières et du chemin des abattoirs", malgré les explications d'un monsieur connaissant le parcours sur le bout des doigts (il s'est présenté comme étant le responsable de la sécurité de l'épreuve sur l'ensemble des secteurs de la commune). Après avoir fait tout le tour de la ville, on s'est trompé de secteur : celui emprunté était beaucoup moins long que prévu et très facile. Néanmoins la sortie du secteur correspondait à la sortie du secteur prévu donc on s'est directement retrouvé sur la bonne route. Conclusion : sur les 2 secteurs pavés de la ville d'Orchies, on n'en a pas fait un seul (de bon) ... heureusement, samedi prochain ça sera fléché !

secteur pavé de sars et rosières

On a ensuite rejoint sans problème le secteur suivant, celui de Mons-en-Pévèle, le plus long de l'épreuve. Ce secteur est terrible, il comporte une petite montée et est très défoncé par endroits. Il sera très important de choisir sa ligne et de garder le haut du pavé. J'ai vraiment commencé à y ressentir des douleurs au niveau des poignets. Ma chaine a sauté en plein milieu du secteur, j'ai eu du mal à la remettre en roulant car ça sautait beaucoup et qu'elle n'avait pas vraiment envie de remonter ! D'autre part, une longue trainée d'huile laissée par un tracteur a rendu le haut du pavé inexploitable, nous forçant à rouler sur la zone défoncée du chemin ... et là, croyez-moi, on comprends vraiment à quel point il est important de tenir le haut du pavé, qui est en bien meilleur état et bien moins chaotique. Ce secteur va faire mal, très mal !

secteur pavé de mons-en-pevele

J'ai ensuite mené grand train pour rejoindre le secteur pavé suivant. Ces quelques kilomètres de bitume sont les bienvenus. Ce secteur n°9 est court et en bon état, et ce n'est pas plus mal car le corps commence à souffrir alors qu'il reste encore de nombreux secteurs à franchir. Une nouvelle portion de bitume permet de rejoindre le secteur pavé suivant (le n°8) qui est assez défoncé et comporte un double virage à angle droit cassant la vitesse au milieu du secteur. Entre les deux virages on n'a pas le temps de reprendre de la vitesse et on est contraint de subir encore plus durement les irrégularités du pavé. Une fois les angles droit franchis, il faut déployer rapidement son énergie afin de reprendre une vitesse convenable et moins subir les soubresauts de la machine.

secteur pavé de mons-en-pevele

On a rattrapé un groupe de cyclistes à qui on a demandé notre route : ils nous ont indiqué de les suivre. Ils comptaient nous ramener sur la route (goudronnée) de Roubaix, et non sur LA route (pavée) du Paris-Roubaix ... ce qui nous a fait faire un petit détour à travers champs pour retomber sur l'itinéraire. Le coureur australien nous a alors quitté pour retourner à sa voiture. On a trouvé sans soucis le fameux secteur pavé numéro 7, appelé "secteur pavé du Moulin de Vertain" (ça parlera à tous les amoureux de cette épreuve). J'avoue que la simple lecture du panneau de ce secteur ô combien renommé m'a donné quelques frissons. Ce secteur est défoncé et très peu roulant, mais il a l'avantage d'être court. C'est le dernier secteur officiel qu'on fera.

fin du secteur pavé

On se perds dans les rues de Cysoin à la recherche des secteurs pavés suivants. On finira par tomber sur 2 secteurs pavés mais qui sont en dehors du parcours. Les habitants, très gentils, nous indiquent la route menant au carrefour de l'arbre ... par le bitume. On n'a donc pas reconnu les 3 derniers secteurs pavés qui seront chronométrés (cet article a été rédigé avant l'annulation de la course et sa requalification en randonnée).

le celebre secteur pavé du carrefour de l'arbre

Au carrefour de l'arbre, je me suis arrêté tandis que Guy a parcouru à double-sens les 400 derniers mètres du secteur. On a fait quelques photos pour immortaliser l'instant, avant de ranger les vélos dans la voiture et de retourner chez Guy pour se reposer.

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Paris-Roubaix Challenge.

mercredi 30 mars 2011

"Récupération" avec Rémy

Au lendemain d'une séance de fractionné, et à la veille d'une autre séance identique, je devais effectuer une séance d'une quarantaine de kilomètres de récupération.

J'ai remonté les quais de Saône tranquillement, à 115bpm en tournant les jambes, jusqu'à Quincieux. Le soleil jouait à cache-cache avec les nuages : il était majoritairement présent mais par moments il disparaissait 2 minutes avant de faire son retour. Un peu après Quincieux, j'ai retrouvé Rémy avec qui j'ai effectué la suite de la sortie.

On est parti en direction de Trévoux puis Toussieux, Rancé et Ambérieux-en-Dombes. La vitesse était calme au départ mais accélérait tout doucement au fil des kilomètres. L'accélération s'est fait de plus en plus rapide après Ambérieux, Monthieux, puis St Marcel et St André de Corcy où j'ai commencé à avoir mal aux jambes. Malgré cela, mon compagnon de route du jour a continué son accélération en effectuant seul le travail en tête : entre St andré de corcy et Civrieux le compteur affichait une vitesse aux alentours de 40km/h ... devant faire de la récupération, j'ai fini par le laisser filer devant et ai terminé la portion de bitume à mon rythme.

florent en tenue jaune poussin

On est descendu sur Neuville pour retrouver les quais de Saône. Je l'ai raccompagné jusqu'à St germain avant de faire demi-tour pour rentrer tranquillement chez moi. J'ai moins apprécié cette sortie que les précédentes, car sur la fin de la partie rapide mes jambes me tiraient vraiment. De plus, je n'ai pas vraiment effectué de la récupération : j'espère que ça ne me portera pas préjudice pour mon entraînement de demain.

Consultez notre parcours de ce jour.

mardi 29 mars 2011

Entraînement fractionné

Aujourd'hui j'ai fait une séance de fractionné, séance qui était initialement prévue la semaine où je suis tombé malade. Le temps était agréable, le soleil étant généreux, la température étant douce, et le vent étant nul.

Je me suis échauffé jusqu'à St andré de corcy. A Neuville, j'ai récupéré un coureur du club de la BAC contre qui j'ai déjà couru (et avec qui j'ai déjà eu un ou deux accrochages d'ailleurs, si ma mémoire est bonne) les années précédentes. Il m'a pris quelques relais jusqu'à St André, notamment un très soutenu dans la dernière partie de la montée du boulodrome de Neuville.

Après St André, j'ai commencé ma séance : j'ai fait 15 minutes à 80% de ma FC Max sur le 52x17, 12 minutes de récupération (10 minutes étaient prévues, mais j'ai été obligé d'allonger car je traversais une ville avec des feux rouges et priorités à droite), puis de nouveau 15 minutes à 80%.

Les 3 dernières minutes de la première série ont été difficiles, tout comme la dernière minute de la 2ème série : j'avais les jambes qui me brulaient et je me sentais asphyxié. Je suis rentré tranquillement, en tournant les jambes.

Je suis content de ma sortie. Après ma déception de la veille, je me suis remobilisé pour vite rebondir et me trouver un autre objectif à la place de Paris-Roubaix.

Consultez mon parcours.

lundi 28 mars 2011

Une immense déception

Ce soir, en quittant mon travail, j'ai eu la désagréable surprise de lire un communiqué de presse indiquant que la course du Paris-Roubaix Challenge était annulée, et était remplacée par une simple randonnée cyclotouriste. Le site relayant l'information me semblait fiable, mais le site officiel de l'épreuve n'indiquait rien de particulier. Sachant qu'internet est une fantastique machine a créer les fausses rumeurs, j'ai préféré attendre la confirmation de l'information ... espérant que ce soit un simple canular, le 1er avril étant proche.

J'ai eu confirmation de l'information vers 19h, le site de l'épreuve diffusant à son tour le communiqué de presse. Ca a été l'abattement : j'avais eu vent de cette épreuve il y a presque un an, et j'ai attendu patiemment jusqu'en septembre l'annonce officielle d'ASO confirmant la création de l'épreuve. Depuis septembre, je sais qu'à chaque fois que je prends mon vélo ou que je fais un footing, je me dis que c'est ça de fait en vue de cette épreuve. Et là, à 13 jours de l'échéance, voilà que tout s'écroule et qu'on me propose de faire une simple randonnée sur le parcours ! Impensable !

7 mois que je me prépare physiquement et psychologiquement pour cette épreuve. 7 mois de préparation, pas toujours marrante (pluie, neige, verglas, froid), que je loupe parfois des opportunités intéressantes (dernier exemple en date : un week-end de ski avec mes collègues), pour rien !

Courir Paris-Roubaix, j'en rêve depuis que je suis gosse. Cette épreuve m'a toujours fascinée. Certes je n'ai pas du tout les qualités physique pour y viser un bon résultat (je manque de puissance, je manque d'adresse, je manque de classe) ... certes ce n'était pas LA grande épreuve (celle diffusée en direct à la télé dans une centaine de pays) mais juste l'épreuve des challengers, mais ça suffisait largement à me rendre heureux. Arriver au bout d'un truc pareil, même en 750ème position, aurait fait de moi un autre homme. Un homme qui aurait pu dire qu'il a fait paris-Roubaix une fois dans sa vie.

C'est le genre de trucs qui marque à jamais une vie, le genre de trucs qu'on raconte à ses petits-enfants autour d'un feu de bois un soir d'été. Un truc qu'on garde à jamais gravé dans sa mémoire. Un truc qui aide à se sentir fier de soi et à se dire avec un peu de recul qu'on a accompli de belles choses au cours de sa vie. Un truc auquel on repense quand on déprime, en se disant "si j'ai réussi à arriver au bout de l'enfer du Nord, je ne vais tout de même pas abdiquer face à ça !".

Je suis dépité, dégouté, anéanti, déçu, vexé, contrarié, triste, abattu, ... non seulement l'épreuve devient une simple randonnée sans enjeu sportif, mais en plus elle ne va plus jusqu'au vélodrome de Roubaix. On nous avait promis qu'on pourrait rouler sur ce mythique vélodrome, et s'y doucher ... au lieu de ça nous aurons droit aux douches du gymnase d'un petit village. Certes ce gymnase doit rendre très fier la population de cette bourgade, mais il n'a rien de comparable avec ce qui constitue probablement le vélodrome le plus célèbre du monde !

Ma participation n'est pour le moment pas remise en cause, j'irai bien sur faire le parcours. En revanche mon approche de l'épreuve est complètement chamboulée : je n'y vais plus pour faire le meilleur résultat possible, mais juste pour passer un séjour dépaysant en tachant de ne surtout pas me blesser.

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Paris-Roubaix Challenge.

dimanche 27 mars 2011

Sortie de récupération

Au lendemain de ma course à Bourg en Bresse, j'ai effectué une sortie de récupération. Le temps était gris et de petites goutes éparses ont mouillé mes habits tout le long de la sortie. Un fort vent du sud soufflait, me poussant généreusement au début et me freinant tout aussi généreusement lorsqu'il en avait l'occasion.

J'ai donc remonté les quais de Saône jusqu'à Anse, mon compteur m'affichant une vitesse entre 35 et 40km/h tout le long, pour une fréquence cardiaque aux alentours de 120 ... un grand merci au vent pour son aide en ce début de sortie ! Après Anse, j'ai pris le vent de 3/4 défavorable jusqu'à Lozanne : la vitesse a logiquement faibli tandis que le cardio a suivi la tendance inverse.

A Lozanne, après avoir croisé un gars sur un dromadaire (non, je n'ai pas consommé de substances hallucinogènes), j'ai tourné en direction de Chasselay. Le vent est alors devenu 3/4 favorable, permettant au cardio de descendre et à la vitesse de remonter. A partir de Chasselay, afin de couper le vent de face, je suis rentré par les petites rues à l'intérieur des villages de St germain, Curis, Albigny puis Couzon.


Je suis satisfait de ma sortie, j'ai bien tourné les jambes et ma fréquence cardiaque est restée basse tout le long.

Consultez mon parcours.

samedi 26 mars 2011

Prix de Bouvent : un ennui mécanique

Ce samedi, j'ai effectué une nouvelle course en Ufolep. Celle ci se tenait autour du lac de Bouvent, à côté de Bourg en Bresse. La météo était très agréable : la température était douce, ce qui nous a permis de courir en tenue courte (sans manchettes), et le vent était quasi nul.

Nous sommes une cinquantaine de coureurs à nous élancer en 1ère catégorie : je prends le départ au milieu du paquet. Au bout de 150m un groupe de 5 ou 6 coureurs s'échappent : je mène seul la chasse pendant plus d'un kilomètre avant de me relever pour laisser les autres faire le boulot. Quand je me relève, personne ne prends la suite ... tout le monde se relève. Je me replace aux alentours de la 10ème position et attends que ça bouge. Sur un freinage, au bout de 2km, un gars tape dans l'attache rapide de ma roue arrière et la déplace. Je l'avais mal serrée, et le choc a alors libéré la roue : dès que je me mettais en danseuse ou passais dans un trou elle bougeait, les vitesses sautaient en permanence (le dérailleur n'étant plus dans l'axe de la cassette) ...

J'effectue tout de même 2 tours complets avec ma roue arrière qui se ballade. Sur chaque relance je suis prudent et suis obligé de rester le moins longtemps possible en danseuse. Pendant ce laps de temps, j'assiste impuissant au départ d'un 2ème groupe de coureurs, groupe qui (il me semble) rejoindra le premier afin de créer un groupe en tête d'une dizaine d'unités. Peu après l'entame du 3ème tour je passe dans un petit trou, le genre de chose anodine en temps normal (surtout quand on a effectué les secteurs pavés du Paris-Roubaix 4 jours auparavant !), ma roue arrière se décale et se met en travers provoquant un blocage de la roue contre le frein. Je m'arrête vite, remets en place a roue, la resserre à toute vitesse (merci les blocages rapides) et repars ... l'arrêt dure à peine 10 secondes, mais le peloton ne m'a pas attendu et est loin devant.

J'attends au ralenti les 120 coureurs composant le peloton de 2ème catégorie. Je me cale dans leurs roues, tout à l'arrière, et finis la course en leur compagnie. Je me fais prendre un tour par le groupe de tête de ma catégorie, puis par un groupe de 3 coureurs de ma catégorie qui sont en contre. Je me sens bien (dans les roues, et dans un peloton de la catégorie inférieure à la mienne, le contraire aurait été inquiétant).

Je suis déçu : se faire sortir du peloton sur un incident mécanique est toujours rageant. D'autant plus que j'étais bien placé, et que même si j'avais un peu mal aux jambes en début de course elles se sont rapidement débloquées. Les week-ends se suivent, et je ne réussis pas (pour diverses raisons) à finir une course dans les meilleures positions ... il ne me reste plus qu'une course, dimanche prochain, pour me rassurer et reprendre confiance avant Paris-Roubaix.

vendredi 25 mars 2011

Reconnaissance du parcours du Paris-Roubaix Challenge (1ère partie)

Mardi, j'ai effectué une reconnaissance plus ou moins complète du parcours emprunté par le Paris-Roubaix Challenge. Guy, qui prépare également l'épreuve, a lui aussi fait le parcours sur le vélo tandis que son ami Jacques nous a suivi en voiture pour assurer l'assistance.

Nous avons effectués les premiers kilomètres du tracé en voiture, jusqu'à Cauroir (au 44ème kilomètre de la course). J'avais parfaitement mémorisé le début de l'itinéraire, qui se fait sur de grosses routes très larges et bien indiquées, donc ça a été un jeu d'enfant de trouver le parcours de la course. J'ai été émerveillé par le paysage, les maisons en brique sont magnifiques, c'est la première fois que je passais dans cette région et j'ai apprécié l'architecture à sa juste valeur. A Cauroir nous avons enfourché nos montures et nous nous sommes dirigés vers Escaudoeuvres et le premier secteur pavé.

preparation avant le départ

Nous nous sommes trompés 2 fois de route, mais avons fini par trouver le bon itinéraire et avons pu arriver sans encombres au premier secteur pavé avec près de 10km d'échauffement. Je l'ai abordé en tête, en roulant prudemment, avant de me faire dépasser par un Guy à l'aise comme un poisson dans l'eau. J'ai été surpris : j'avais lu à droite à gauche que ce secteur était facile, en bon état, que c'était un véritable billard afin de ne pas plonger trop vite les participants dans l'enfer ... je peux vous garantir que quand j'en suis sorti je l'ai trouvé dur ! Et là, j'ai commencé à sérieusement avoir peur, en me disant que si celui-ci était réputé facile alors que je l'ai trouvé dur, les autres devaient être abominables !

Après 2 nouvelles erreurs d'itinéraires, on a pu rejoindre sans encombre le deuxième secteur pavé. Entre ces deux secteurs, il y a un très long bout (13km) de bitume relativement roulant, qui permet de récupérer et de faire le point sur son matériel et son état de santé. Ce deuxième secteur pavé a été relativement facile, le haut du pavé était en bon état sur les 2 premiers tiers du secteur, avant qu'une belle zone de goudron ne borde les bas côtés du dernier tiers du secteur. Je l'ai trouvé bien plus plaisant que le premier, et ai repris espoir en espérant que les autres secteurs soient aussi bons que celui-ci.

a la sortie du 1er secteur pavé, entre escaudoeuvres et thun l'évèque

J'ai mené un bon train pour rejoindre le secteur pavé suivant, afin de rattraper le retard pris lors des différentes erreurs d'itinéraires précédentes. J'avais bien repéré toute cette zone, et on a trouvé facilement le secteur. Juste avant de nous y engager, un gros 4x4 s'arrête à notre hauteur et nous demande si on parle anglais. Il s'agit d'un australien qui effectue lui aussi une reconnaissance du parcours. Après près d'un quart d'heure de discussions, tout en anglais, il décide de nous suivre. Ce secteur, le numéro 16, est celui où notre itinéraire rejoint celui des pros. Ses 2900m en mauvais état sont longs et difficiles. J'ai commencé à rechercher les bas côté le plus possible afin d'éviter les secousses. J'ai donc slalomé entre le haut du pavé et les bas côtés lorsqu'ils étaient praticables, pendant que Guy caracolait gaiement en tête.

sur un secteur pavé

Après seulement 3km de bitume pour récupérer de ce long et difficile secteur, nous entrons sur le secteur n°15 : celui-ci est caractérisé par la présence de nombreux morceaux de bas côtés en béton. Malheureusement, je chute entre 2 zones de béton et me retrouve au fond du fossé. Ma chute est vraiment bête : entre 2 zones de béton je n'ai pas voulu remonter sur le haut du pavé et suis resté dans le bas côté en terre, sauf qu'un galet a fait glisser ma roue avant dans une ornière menant droit dans le fossé. Celui-ci est tellement profond que je ne vois pas ou est garé le 4x4 qui nous suivait. Je m'en sors rapidement : je n'ai rien et le vélo non plus. C'est un avertissement sans frais.

entre 2 secteurs pavés

Vu l'heure qui commençait à tourner, on a quitté l'itinéraire afin de trouver à manger. On a fini par trouver un établissement ouvert : quand on est entré et qu'on a demandé une table pour 3, la patronne nous a immédiatement proposé de nous faire des des frites. Je me demande quelle mouche l'a piquée : nous étions en tenue de vélo, et il n'est pas nécessaire d'avoir fait de longues études pour savoir qu'un sportif en plein effort ne mange pas de frites. On a donc mangé des sandwich, repas bien plus traditionnel pour les cyclistes en vadrouille. Etant dans le Nord, j'ai pris le mien au crabe : il faut bien profiter de la gastronomie de la région ! On est revenu sur le parcours en profitant de l'aspiration de la voiture, afin d'échapper à un petit vent de face.

La suite du périple est racontée ici.

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Paris-Roubaix Challenge.

mardi 22 mars 2011

Reconnaissance du parcours du Paris-Roubaix

Aujourd'hui j'ai fait une reconnaissance du parcours du Paris-Roubaix Challenge en compagnie de Guy (sur le vélo) et de son ami Jacques (qui a conduit la voiture suiveuse). Je suis fatigué ce soir et ne rédigerai mon récit complet de cette aventure que demain midi (j'ai un long trajet en TGV tôt demain matin pour rédiger tout ça).

Je mène sur les pavés, Guy est dans ma roue

Ce que je peux vous dire rapidement :
- on a eu un super temps, bon (14°) et sec, avec peu de vent
- il n'y a eu aucun incident mécanique, ni casse ni crevaison
- il y a eu une seule chute, j'ai fini au fond du fossé bordant un des secteurs car ma roue avant a chassée sur un pavé, avant de s'engouffrer dans une ornière conduisant dans le fossé
- les pavés font mal aux poignets et aux mains, très mal, très très mal
- les pavés secouent beaucoup, je m'attendais à ce que ce soit difficile ... et certains passages l'étaient vraiment
- l'enchainement des secteurs pavés est rude, très rude, on a mal de partout et après seulement 300m d'asphalte il faut remettre le couvert
- j'ai eu beaucoup de mal à franchir ces maudits pavés, je ne m'y sens pas mal mais malgré le fait que je tienne sans soucis le haut du pavé je sautille beaucoup et y avance péniblement
- on a effectué un long bout avec un australien, Andrew Costello (Andrew, you can see a message for you at the end of this text), lui aussi en reconnaissance en vue de la course
- on a galéré pour trouver l'itinéraire, on a fait beaucoup de kilomètres superflus pour trouver les routes à prendre (un grand merci aux idiots qui ont volés le fléchage pour rapporter chez eux des souvenirs ...)

Le secteur pavé du carrefour de l'arbre, un lieu mythique de Paris-Roubaix

Bref, cette journée a été très instructive et a été extrêmement bénéfique. Je ne regrette vraiment pas mon déplacement, et je peux vous garantir que certaines personnes vont avoir une fort désagréable surprise quand elles vont arriver sur les pavés. Je peux vous garantir qu'il y en a qui sont à de milliers de kilomètres de s'imaginer à quel point c'est étrange et difficile !

Note for Andrew : i'm too tired this night to make a resume of this day. I will write a longer article tomorow. Guy and I are pleased to have a ride with you this afternoon, and I hope we will see you the april 9th.

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Paris-Roubaix Challenge.

dimanche 20 mars 2011

Grand Prix de St Vulbas : du mieux, mais ce n'est pas encore ça

Au lendemain d'une course catastrophique aux Gaboureaux, j'avais à coeur de me racheter sur la course du jour. L'absence de vent et la largeur du parcours me laissait présager d'une course moins morcelée qu'hier, et donc plus facile à tenir dans les roues. 9 tours de 8km étaient au programme pour la cinquantaine de coureurs engagés en 1ère catégorie Ufolep.

J'ai pris le départ en 2ème ligne et me suis maintenu aux avants postes les 3 premiers tours. J'ai tenté 2 démarrages et ai pris 3 fois la tête du peloton pour revenir sur des échappés. J'avais une grosse envie de bien faire, et surtout de corriger mes 2 erreurs grossières d'hier : être mal placé et tirer trop gros. De ce point de vue là j'ai bien corrigé le tir, le parcours et les conditions étant bien plus favorables et me permettant justement cette rectification.

Sur la fin du 3ème tour, je me retrouve mal positionné à un moment où ca a vissé en bordurant. Un gars 3 positions devant laisse un trou de quelques mètres et s'écarte sur le côté ... les 2 autres font de même sans même chercher à combler le trou ! Le temps que je prenne les choses en main, il y a un trou d'une trentaine de mètres ... trou que je ne réussirai pas à combler. Après 4km de chasse, à prendre des relais à 4, je lève complètement le pied et attends le peloton des 2ème catégorie. Il me reprends à la fin du tour, au passage sur la ligne.

Je me glisse dans le dernier tiers du peloton et y fais de la patinette. Bien planqué dans les roues, c'est assez facile ! Même quand ça visse, je ne me retrouve jamais en difficulté. Je les accompagne jusqu'à leur arrivée, et effectue mon dernier tour complètement seul (ils avaient un tour en moins à parcourir). Je termine donc la course 3 ou 4 minutes derrière les vainqueurs de ma catégorie. Mon compteur m'affiche tout de même un peu plus de 40km/h de moyenne ...

Je ne suis pas complètement satisfait de ma prestation : j'enrage de m'être fait piéger comme un bleu, alors que je n'ai passé que quelques minutes mal placé. J'ai l'impression d'avoir payé au prix fort cette étourderie. J'ai quand même pour consolation le fait d'avoir pu faire du rythme au sein du peloton de 2ème catégorie. C'est déjà mieux qu'hier !

Consultez le parcours de la course.

samedi 19 mars 2011

Prix des Gaboureaux : un constat d'impuissance

Cet après-midi j'ai couru ma 2ème course de la saison, la 1ère en Ufolep. Le temps pour ce "prix du printemps" se tenant le dernier jour de l'hiver était typiquement automnal : gris, venteux, avec quelques petites gouttes, mais doux (une dizaine de degrés). Contrairement à la majorité du peloton, j'ai pris le départ avec une tenue de mi-saison : cuissard long, veste longue (mais non-thermique) et sur-chaussures fins. J'ai trouvé cette tenue plus adaptée que la tenue courte avec manchettes (et jambières pour les plus frileux).

Je prends le départ au milieu du paquet et y reste dans les premiers kilomètres. Un coureur crève au bout d'une centaine de mètres, un autre un peu avant le 2ème kilomètre : ils n'ont vraiment pas eu de chance ! Au bout de 3km je me retrouve côte à côte avec Lionel et je l'informe que j'ai déjà les grosses cuisses. Devant des coureurs s'échappent à tour de rôle, ça roule vraiment fort. On tourne et on prend le vent de côté : le peloton stoppe son allure et devient très compact, impossible à remonter en restant sur le goudron, avant qu'une série d'attaques ne vienne l'étirer pour le mettre en file indienne. Je lutte dans la bordure, me fais décrocher d'une vingtaine de mètres mais réussit à rentrer en m'organisant avec 2 autres coureurs.

Une fois de retour dans le peloton, je récupère en fin de groupe avant que Sébastien ne me crie de remonter. Je remonte de quelques places, en profite pour me ravitailler et pour faire le point sur la situation : il y a 6 échappés devant, et nous sommes environ 30 dans ce qui reste du peloton. Dans le 2ème tour, sur la partie vent de travers, je me fais de nouveau distancer légèrement. Rebelote, je m'organise avec 2 coureurs, puis 3, puis 4, puis 5, ... un groupe d'une douzaine d'unités finit par se former, 150m derrière le groupe principal, au fur et à mesure qu'on récupère des coureurs qui se font lâcher du premier groupe. Je fais 2 tours avec ce second peloton avant de me faire lâcher, toujours au même endroit et pour les mêmes raisons. Je suis frustré, je me sens impuissant, je ne réussis pas à tenir ma place dans les roues. J'ai beau écraser les pédales, je ne peux rien faire, je ne peux que constater que je ne suis pas au niveau.

Une fois lâché, je décide de lever le pied pour attendre les coureurs de la course de 2ème catégorie. Je fais donc un tour seul, puis un tour avec le premier peloton de 2ème catégorie, avant de me faire sortir comme d'habitude dans la zone avec vent de travers. Je récupère un peu plus loin le deuxième peloton de 2ème catégorie avec qui je roule un moment, prenant même quelques relais, avant de me faire sortir à la pédale après un tour passé en leur compagnie.

J'abandonne à l'issue du 5ème des 8 tours prévus. Je préfère abandonner, car seul dans le vent et démoralisé c'est dur ... et je sais que demain une nouvelle course m'attends. Je préfère donc conserver des forces pour tenir demain dans le peloton et y travailler le rythme, plutôt que m'épuiser seul dans le vent ici et ne rien travailler du tout ni aujourd'hui ni demain.

Je suis dépité de ma contre performance. Ca faisait plus de 2ans que je n'avais pas abandonné de course, chose que je déteste. J'espère de tout coeur pouvoir me racheter demain, mais ça risque d'être dur : je n'étais pas au niveau aujourd'hui, il y a donc peu de chances que j'ai ledit niveau demain. Il est rare qu'on progresse en une seule nuit, mais bon ... le circuit et les conditions seront différentes, tout le monde aura une course dans les jambes, alors pourquoi ne pas espérer ? Chapeau à mes équipiers qui eux ont tenu leur rang : Sébastien finit 7ème et Lionel 12ème.

Consultez le parcours de la course.

jeudi 17 mars 2011

50km par temps gris

Aujourd'hui la météo a été beaucoup moins clémente : je me suis pris quelques petites averses (rien de bien méchant) sur le casque, et le vent continu balayait tout sur son passage. J'ai eu beau tenter de me planquer dans des bosquets et des ruelles, impossible d'échapper à ce vent du Nord Ouest relativement pénible.

J'ai fait 50km, en variant le rythme. Mes variations de rythme n'étaient pas vraiment prévues et ont plutôt été dictées par les circonstances (et les opportunités) :
- j'ai mis un premier coup d'accélérateur dans le long kilomètre de montée de Trévoux, car j'étais taloné par une voiture pressante
- j'ai mis un nouveau coup d'accélérateur entre Ars et Savigneux car j'avais envie de me dégourdir les jambes en prenant appui sur un vent de travers favorable
- j'en ai remis une couche sur 2 bons kilomètres après Savigneux, en sautant dans la roue d'un scooter que je finirai par déborder à plus de 50km/h sur du faux plat montant
- je me suis dérouillé une dernière fois les jambes sur les quais de Saône pour faire la course avec deux bus, en remontant voiture après voiture, dans l'aspiration, à près de 60km/h pendant 6km

Je ne suis pas très satisfait des sensations obtenues : j'avais de la difficulté à tenir le rythme sur mes accélérations malgré un vent favorable et une allure pas si endiablée que cela. D'autre part j'ai trouvé que mon temps de récupération suite à ces efforts était anormalement élevé. Le point positif est que je ne tousse (presque) plus. On verra samedi et dimanche comment je me sens, et espérant que je puisse tenir ma place dans le peloton pour acquérir le rythme que je n'ai pas pu travailler cette semaine.

Consultez mon parcours.

mercredi 16 mars 2011

Sortie sous un soleil printanier

La météo ce jour était fort agréable : 18°, un ciel bleu légèrement voilé, et un vent très faible. J'ai donc bénéficié de bonnes conditions pour effectuer mon entraînement de l'après-midi.

J'ai remonté les quais tranquillement jusqu'à Anse, à 120bpm, avant de grimper sur le plateau de la Dombes en élevant progressivement l'effort pour me stabiliser aux alentours des 130bpm. Sur la longue ligne droite entre Ars et St trivier j'ai mis les mains en bas du guidon afin d'habituer mon corps à tenir la position de course.

Entre St trivier et Ambérieux, j'ai repris une position plus classique, mains en bas du guidon, et ai lutté pour maintenir la vitesse sur un goudron granuleux qui ne rendait rien. Après Ambérieux, de retour sur un goudron de meilleure qualité et poussé par le très léger vent, j'ai passé la plaque et ai remis les mains en bas du guidon. J'ai alors passé une bonne demi-heure entre 135 et 140bpm, en enroulant le braquet. J'avais de bonnes sensations (à 140bpm, le contraire aurait été inquiétant), je me sentais bien et n'ai pas ressenti de gêne particulière.

J'ai effectué un petit sprint lancé à plus de 55km/h dans une bosse, sprint au cours duquel je suis resté très fluide et très puissant. Je suis satisfait de ma sortie : même si je n'ai pas forcé et que je tousse toujours, je suis content de pouvoir rouler dans de bonnes conditions atmosphériques et de reprendre un effort physique régulier. Je verrai ce week-end dans quelles proportions cette semaine d'arrêt m'a handicapée dans ma préparation de Paris-Roubaix ... en espérant que ce ne soit pas trop catastrophique.


profil de la sortie

Consultez le parcours de ma sortie.

mardi 15 mars 2011

Quiétude en Dombes

Cet après-midi j'avais posé un congé afin de pouvoir m'entraîner en vue du Paris-Roubaix Challenge. Je devais initialement en profiter pour faire du travail qualitatif, mais ayant été malade les 8 derniers jours j'ai été contraint de faire une sortie de reprise : "tu fais 75km tout plat en tournant les jambes et surtout tu ne force pas" m'avait donné pour seule consigne mon entraîneur quand je l'ai appelé hier soir.

Je suis donc parti pour une longue traversée des étangs de la Dombes. Ca faisait plusieurs semaines que je voulais aller à Chalamont, c'était donc l'occasion parfaite pour assouvir mon envie.

etang de la Dombes

La sortie a été très calme :
- du point de vue cardiaque, j'ai maintenu un effort constant entre 130 et 135bpm
- du point de vue de la circulation, les routes étaient désertes
- du point de vue du vent, celui-ci étant également en congé
- du point de vue sonore, les poissons des étangs étant silencieux

héron

J'ai vraiment apprécié cette sortie, le calme dégagé par ces grands étangs était appréciable. Les canards et les signes voguaient paisiblement sur une surface parfaitement lisse, quelques hérons m'ont regardé passé avec bienveillance sans faire de bruit ... j'ai même vu de très près un gros castor ! Cette quiétude et cette sérénité, quand on est en ballade au milieu des étangs à deux pas du tumulte de la vie de bureau d'une des plus grosses agglomérations française, est un vrai bonheur.

Voici le lien de mon parcours.

dimanche 13 mars 2011

Week-end de soins et de repos

Ce week-end j'ai été contraint à un repos forcé. J'en ai profité pour faire un peu de bricolage avec mon père, un peu de jardinage avec ma mère, et un peu de soins avec de grosses couvertures.

J'espère que cette grippe va vite passer, car j'ai posé des congés cette semaine dans le but de m'entraîner pour Paris-Roubaix. Ce serait dommage que je ne puisse pas en profiter pour me remettre en forme !

vendredi 11 mars 2011

Ecouter la raison

Ce soir, j'ai pris une triste décision : celle de ne pas me rendre sur la course de Saint Romain de Popey demain.


Je suis malade depuis ce mardi : j'ai eu un gros épisode de fièvre qui s'est terminé cette nuit (mais qui peut revenir à tout moment), j'ai eu une toux particulièrement pénible qui s'est calmée ce matin (mais qui revient dès que je fais des efforts) ...
Je suis en voie de guérison mais mon état n'est pas encore suffisant pour que je puisse m'entraîner, alors il est hors de question de faire une course.

Je suis très déçu de ne pas pouvoir y participer :
- c'est un parcours qui me convient, la bosse y étant très roulante
- c'est un parcours que je connais bien pour y passer régulièrement à l'entraînement
- c'est juste à côté du magasin Aero-Tech, et j'aurai aimé pouvoir leur faire un peu de pub sur leurs terres
- pour une fois qu'une course Pass'cyclisme se créé, j'aurai aimé grossir la liste des participants pour encourager les organisateurs (bravo au club de l'ACTP au passage)
- ma préparation va subir un coup de mou, à 1 mois seulement de Paris-Roubaix, il me faudra mettre les bouchées doubles pour combler le retard


Bref, la décision de ne pas courir me fait vraiment de la peine, mais c'était la seule solution raisonnable si je veux guérir vite et reprendre l'entraînement rapidement dans de bonnes conditions.

jeudi 10 mars 2011

Bilan du stage

Voici mon bilan sur le mini-stage organisé en fin de semaine dernière.

Bilan du terrain :
- 6 sorties
- 420km
- 15h28 de selle
- 3439m de dénivelé

Bilan cardiaque :
- 136 bpm en moyenne
- 183 bpm au maximum
- 9803 kcal consommés

Bilan des rotations de pédalier :
- 88 rpm en moyenne
- 163 rpm au maximum

Bilan de la vitesse :
- 27.2 km/h en moyenne
- 75.5 km/h au maximum

Bilan humain :
Ce séjour a été très sympa, j'y ai rencontré des partenaires super sympa avec qui j'ai passé de bons moments sur le vélo comme en dehors.

Bilan numérique :
- consultez mes photos
- consultez mes vidéos

mercredi 9 mars 2011

Malade

Aujourd'hui je devais effectuer un entraînement de fractionné, mais je n'ai pas pu suivre le programme prévu. J'ai 39° de fièvre depuis hier, je n'ai pas dormi de la nuit, je passe mon temps à avoir des bouffées de chaleur (comme si j'étais en combinaison de ski au milieu du désert) et des frissons de froid (comme si j'étais tout nu en Alaska). J'ai aussi une grosse toux particulièrement pénible et douloureuse.

Ce soir, pour la première fois depuis 4ans, j'ai pris des médicaments pour me soigner. Je suis très rarement malade, et jusqu'à présent je m'en suis toujours sorti avec des remèdes de grand-mère à base de miel, de thym, de peau d'orange, de pissenlits, ...

Aujourd'hui, j'ai sorti l'artillerie lourde : le doliprane. La dernière fois que je m'en suis servi c'était en 2007 à cause d'une sévère rage de dent (dent qu'il avait fallu dévitaliser, c'est pour dire). Je vais rester prudent et ne vais pas faire d'excès afin de ne pas trainer de maladie comme un boulet à 1 mois jour pour jour de Paris-Roubaix Challenge. Ma préparation est bonne pour le moment, ce serait dommage de tout gâcher en refusant de patienter 48h pour guérir. Je commence même à envisager de ne pas disputer la course samedi si mon état n'est pas revenu à la normale, alors que pourtant cette course me tient à coeur.

mardi 8 mars 2011

Courte sortie de récupération active

Ce midi je suis monté voir mon entraineur pour récupérer la suite de mon programme d'entraînement. J'en ai profité pour faire une quinzaine de kilomètres de récupération active. Sur la fin, vent dans le dos, je me suis permis de filer grand train (entre 45 et 50km/h) pour vite rentrer à mon boulot reprendre mon poste.

profil de la sortie

Consultez mon parcours.

lundi 7 mars 2011

Sortie dans le massif de l'Esterel

Hier matin nous avons effectué notre dernière sortie du séjour. Olivier nous a proposé un parcours longeant la mer dans le magnifique massif de l'Estérel, parcours dont la beauté du paysage traversé semble avoir fait l'unanimité au sein du groupe ... et encore, sachant qu'il faisait gris, je n'ose imaginer la beauté du parcours quand le soleil l'inonde de lumière !

massif de l'esterel

On est parti très tranquillement afin de ne pas mettre dans le rouge dès le départ ceux qui n'ont pas récupéré des efforts fournis les jours précédents. Les routes étaient plus chargées de cyclistes que les jours précédents, car les clubs locaux effectuaient eux aussi leur classique sortie dominicale. A partir de Fréjus, où a eu lieu la première crevaison du séjour, le rythme s'est progressivement accéléré notamment sous l'impulsion de 2 coureurs de la Sarthe qui ont intégré le groupe. Ces 2 coureurs ne resteront que quelques kilomètres avec nous avant de partir, notre niveau global étant plus faible que le leur.

massif de l'esterel

La route surplombant la mer est dans un premier temps une suite de creux et bosses permettant de passer d'une petite plage à une autre. La deuxième partie est une longue corniche en faux plat surplombant la mer : c'est l'endroit le plus beau à mon goût, la vue y est vraiment agréable d'autant plus qu'on apercevait au loin les sommets enneigés des alpes !

massif de l'esterel

La route effectue ensuite une montée plus longue que les autres : nous devions nous attendre tous au sommet, mais 2 ont filé tout droit et ne se sont pas arrêtés, tandis que d'autres ont fait demi-tour au pied de la bosse. Après avoir attendu un moment que les 2 ayant filé tout droit ne fassent demi-tour, je suis parti seul les chercher : j'ai fait 5km (2,5 dans chaque sens) à plus de 40km/h pour les retrouver ... un sacré effort de poursuiteur, comme je les aime ! J'ai doublé un paquet de gars qui m'ont regardé passé comme une étoile filante ! Sur la fin, j'avais les jambes et le coeur qui me brulaient, je n'aurais pas fait 1km supplémentaire à ce rythme.

massif de l'esterel

On a fait demi-tour pour emprunter la route en sens inverse, et avons progressivement mis en place des relais. Pour ma part j'ai profité de ce parcours sans grosses pentes pour travailler la force sur le 52x15. Ayant fait environ 50km sur ce braquet, en fin de sortie je sentais vraiment mes cuisses. On est tous resté groupés jusqu'à Fréjus, dont la traversée au milieu du trafic automobile n'a pas été des plus agréables.

massif de l'esterel

A 15km de l'arrivée, Jean-Luc s'est amusé dans l'aspiration d'un bus et nous a faussé compagnie. Il réussit à prendre une confortable avance, avant que Lucas, son père, Jean-Jacques, Olivier et moi-même ne lancions la chasse à 45km/h pour le rejoindre. Ce sera chose faite un peu avant l'entrée de Saint-Aygulf, où le père de Lucas nous abandonne et rentre à son propre hôtel. Nous nous relayons alors à 5 jusqu'à notre hôtel, chacun livrant ses forces pour permettre au groupe d'avancer le plus vite possible ... ça filait vite malgré un vent légèrement défavorable. J'ai fini entamé musculairement, notamment à cause du fait que j'ai travaillé la force un long moment.

massif de l'esterel

Je suis content de ma sortie : j'ai bien travaillé et je me suis régalé. Je suis juste un peu déçu de ne pas avoir été mieux dans les derniers kilomètres, où je subissais le rythme des autres alors que je suis plutôt habitué à imposer le mien ... mais je n'ai pas à rougir de ma prestation. Chapeau à Lucas qui a fini la sortie en grosse condition : il était le plus actif et le plus insistant dans sa prise de relais, il m'a vraiment surpris par sa fluidité en fin de sortie.

profil de la sortie du jour

Consultez notre parcours.

samedi 5 mars 2011

Enervements dans le massif des Maures

Cet après-midi nous sommes allé grimper le col de Canadel, dans le massif des Maures, avant de rentrer par le bord de mer. Le temps était très agréable, ce qui m'a permis de sortir en tenue courte (avec les manchettes et les jambières en début de sortie).

Les premiers kilomètres étant le long du bord de mer dans une circulation assez dense, je tente de mettre en place des relais sur une file, la personne en tête ayant simplement à s'écarter sur le côté et à se remettre en fin de file une fois son boulot terminé. Cette technique, par rapport aux relais sur 2 files, à l'avantage d'être moins gênant pour les voitures qui peuvent ainsi doubler plus facilement même quand il y a des ilots au centre de la route. Malheureusement, ma tentative de mettre en place de tels relais échoue lamentablement car certains refusent de passer et freinent (sans s'écarter) une fois arrivé devant ... ce qui provoque des accélérations et des ralentissements particulièrement désagréables (et dangereux).

vue depuis le col de canadel

Enervé (ou plutôt déçu), je remonte en tête de groupe et m'occupe seul de faire le tempo sur un peu plus de 6km, avant de recevoir le soutien de Lucas et d'Olivier. Il paraît que l'on est jamais mieux servi que par soi-même. On a alors tourné des relais à 3, vent légèrement défavorable, jusqu'au pied du col.

Le début de la montée du col de Canadel est effectuée à allure réduite, jusqu'à ce que Jean-Michel accélère et s'isole 50m devant. On le laisse filer pendant que Pascal en profite pour faire quelques photos et vidéos de chacun des membres du groupe. La vue dans les montée est originale, typique de la région. On est ensuite rentré au train sur le fuyard, le rythme étant toujours tranquille, jusqu'à ce qu'il ré-accélère et se ré-isole en tête. On le laisse prendre une centaine de mètres d'avance, avant que je ne dynamite le groupe : Lucas me relaye et on rentre à deux sur l'échappé. A peine rentré, je profite d'un petit morceau à plat pour relancer l'allure en passant la plaque, afin d'asphyxier cet être irrespectueux ayant osé attaquer alors qu'il n'a pas pris le moindre relais de la sortie (et très peu les sorties précédentes). Lorsque la pente s'est de nouveau cabrée, j'ai conservé la plaque et me suis mis au taquet, Lucas m'a relayé et on s'est ainsi isolés en tête. Il a fini par me lâcher au train a 800m du col. La haut, pendant qu'on attendait la fin du groupe, il y a eu un échange de mots courtois mais virils entre Jean-Michel et moi-même. Ses propos incorrects ont eu le don de me ré-énerver (où plutôt de me vexer).

plages de cavalaire sur mer

La descente du col a été particulièrement agréable : la vue sur la mer dans la partie haute était sympa, le goudron était en bon état, elle n'était ni trop technique ni trop roulante, pas dangereuse, ... je m'y suis régalé ! On a franchi une nouvelle bosse, entre Canadel-sur-mer et Cavalaire-sur-mer. Je me suis occupé plusieurs fois des plus faibles, que j'ai attendu pour les ramener dans le groupe à moindres efforts (pour eux) et ainsi les économiser en vue de la suite de la sortie.

A Cavalaire-sur mer, pendant qu'on longeait paisiblement la côte au milieu d'un fort trafic d'automobilistes pressés et râleurs, deux occupants d'une voiture baissent leurs vitres et nous crachent dessus. Je passe immédiatement le gros plateau, tente de prendre l'aspiration de la voiture qui les suivait, et chasse pendant un bon kilomètre à plus de 60km/h avant de les laisser filer, impuissant. Ils ont eu beaucoup de chance de ne pas tomber sur un rond point ou un feu rouge, sans quoi je leur explosais leur voiture ! Râler est un fait, klaxonner en est un autre, mais cracher sur des gens ... il faut vraiment être un abruti primaire ! Et encore un motif d'énervement, un !

bord de mer

On a passé une nouvelle bosse pour monter à La-Croix-Valmer : après avoir fait le premier tiers à haut régime, sur la lancée de ma poussée d'adrénaline, j'ai volontairement laissé filer le groupe afin de me ménager et de récupérer de mon gros effort imprévu. On est descendu sur Port-Grimaud où on a récupéré des pistes cyclables très nulles. A priori, dans ce département, la notion de "piste cyclable" est très étrange et se définirait à peu près comme ceci : zone pas très bien goudronnée portant une vélo peint en blanc, avec des barrières en plein milieu (en cas de rupture de stock de barrières, utilisez des quilles), jonchée de graviers/boue/branches, avec des ralentisseurs ... et tout autre élément destiné à empêcher la circulation en toute sécurité des cyclistes sur ladite piste. Bon, je passe outre le fait que la piste cyclable est utilisée par des piétons et des poussettes, les organismes publics n'ayant pas jugé utile de mettre un trottoir pour les piétons afin qu'eux aussi puissent circuler en toute sécurité ... pourquoi faire un trottoir pour les piétons qui souhaiteraient longer la mer alors qu'ils peuvent représenter des obstacles supplémentaires et mouvants vis à vis des cyclistes ?



On a réussi à survivre aux différents pièges et sommes resté groupés jusqu'à Sainte-Maxime. Grâce aux aléas de la circulation, Jean-Jacques et moi nous sommes isolés en tête et avons menés 6km de CLM à deux pour résister au reste du groupe. Mon compteur affichait une vitesse tout le temps comprise entre 40 et 45km/h. Jean-Jacques a livré ses dernières forces dans la bataille, pour ma part j'étais encore relativement frais et gérait mon effort afin de ne pas décrocher mon compagnon (ce qui n'aurait pas été correct) tout en me réservant pour remettre une couche en cas de retour de l'arrière ... retour que je m'efforçais cependant d'éviter en roulant suffisamment vite. J'ai remporté assez facilement le sprint pancarte d'arrivée dans la ville, mon compagnon d'échappée ayant été décroché lors de mon accélération. En tout cas, chapeau à lui car il a assuré ses relais jusqu'au bout alors qu'il était à la rupture !

bord de mer

Je suis content de ma sortie : j'ai eu d'excellentes sensations et la pseudo-bataille des derniers kilomètres m'a ravie (d'autant plus que je l'ai "remportée" ... si je l'avais "perdue", je n'aurai surement pas eu le même discours). Le paysage était sympa, la météo était optimale, je me suis bien amusé, j'ai bien travaillé ...

profil de la sortie du jour

Consultez notre parcours.

Sortie de décontraction

vue du bord de mer

Ce matin, après les difficiles sorties d'hier, je suis allé faire ne courte sortie de décontraction pour éliminer les toxines restant dans mon organisme et pour me débloquer les muscles. J'ai roulé seul, le reste du groupe préférant faire un peu de tourisme (ou étant parti pour une sortie de 160km pour Jean-Luc).

col du bougnon

J'ai longé tranquillement le bord de mer poussé par un petit vent favorable, me suis enfoncé dans les terres en direction de Roquebrune sur Argens, avant de m'attaquer à la montée du col du Bougnon. Dans la montée, j'ai pu humer l'odeur des mimosas en fleurs. C'était très agréable. La vue depuis le col et dans sa descente est sympa, elle offre par moments un joli panorama sur la mer et les calanques. C'est dommage que la vue ne soit pas dégagée plus souvent.



Une fois en bas, j'ai longé le bord de mer jusqu'à Sainte-Maxime où j'ai fait demi-tour et suis rentré à l'hôtel en tournant les jambes.

Consultez mon parcours.

vendredi 4 mars 2011

Visite du relief de l'arrière-pays

Cet après-midi, nous sommes partis en direction de l'arrière-pays de Fréjus. On a longé le bord de mer jusqu'à Fréjus, en bataillant au milieu d'une circulation assez dense, avant de nous enfoncer dans l'intérieur des terres dans une circulation quasi inexistante. Au bout d'un kilomètre, on perd un premier élément : Jean-Jacques s'arrête sur le bord de la route ... on ne le reverra pas ! Aux alentours de Fréjus, le groupe se scinde sous l'effet du vent et des aléas de la route (ronds points, feux rouges, ...). On finit par tous se retrouver à la sortie de l'agglomération, et sur la bonne route qui plus est !

On a ensuite effectué la loooongue montée sur Bagnols en Forêt, longue de 8km (dont 2,5 de descente au milieu). Un groupe de 5 s'est détaché au train : Lucas, Pascal, Jean-Michel, Jean-Luc et moi-même avons ouvert la route sur les premiers kilomètres de montée. Au bout de 2km, je place une accélération à laquelle seule Lucas à répondu (assez facilement), ce qui nous permis de nous débarrasser des troubles fêtes qui auraient pu jouer un rôle dans le sprint au sommet alors qu'ils ont assurés une moins grande part de relais.

bord de mer

Après avoir fait un bon trou, on a levé le pied et discuté, ce qui a permis à Pascal et Jean-Michel de revenir à portée de fusil. On les a laissé revenir à 8m en roulant tranquillement, avant d'accélérer violemment au moment où ils pensaient faire la jonction. C'était bien marrant pour nous qui étions à l'avant, eux à l'arrière ont vu tous leurs espoirs s'effondrer en quelques secondes mais avaient tout de même le sourire et en rigolaient avec nous. On a attendu en haut la fin de la troupe, sauf Christian qui ne se sentait pas bien et a préféré faire demi-tour.

On a ensuite pris pendant 20km des routes en creux et bosses, jamais bien méchants individuellement mais usant à la longue. Je suis resté à l'arrière pour accompagner, aider et motiver les plus faibles du groupe. Rouler en sous-régimes dans les bosses n'est pas plus conseillé que rouler en sur-régime, et au final ça m'a bien cassé les jambes : je peux vous assurer que mes jambes comme mon coeur sentaient le contre-coups des exercices de fractionné du matin.

bord de mer

En haut de la dernière montée, on a décidé de faire 2 groupes : on est parti à 5 devant, à grosse allure, tandis que les 3 autres sont rentré à leur main. Pendant les 15 kilomètres de faux plat descendant, nous avons fait une grosse prise de relais, mon compteur oscillant entre 45 et 50km/h tout le long (selon si j'étais sur la file montante ou descendante). Sur mes derniers relais, j'avais du mal à prendre la tête dans le sillage d'un Jean-Luc très aérien et très costaud. Il accélérait et relançait systématiquement l'allure.

Une fois de retour dans la plaine, seuls Jean-Luc et Lucas ont été en mesure d'assurer leurs relais. Pour ma part je trainais la jambe en fin de groupe, étant vidé de mes forces et ayant du mal à chaque petit talus et sur chaque relance. J'ai quitté le groupe à 15km de l'arrivée : eux ont filé tout droit sur le col de Bougnon (la route la plus courte mais nécessitant de grimper un col de 5km) tandis que j'ai bifurqué et suis rentré par le bord de mer. J'en ai profité pour faire quelques photos et une vidéo.

bord de mer

Je suis moyennement satisfait de ma sortie : j'ai eu ml aux jambes tout le long, et étais cuit en fin de sortie. Le parcours était sympa : casse-pattes comme je les aimes quand je suis costaud ... et comme je les aime moins quand je suis moins bien. En revanche les paysages étaient sympa à regarder, et changent beaucoup de ce que j'ai l'habitude de voir en région lyonnaise.



profil de la sortie de l'après-midi

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Sortie de fractionné

Ce matin nous avons effectué une sortie de fractionné. On a longé le bord de mer un moment avant de nous enfoncer dans les terres à la recherche d'un circuit sans circulation nous permettant d'effectuer notre travail spécifique dans de bonnes conditions.

vue depuis l'arrière-pays de fréjus

Nous avons trouvé un circuit de 4,5km correspondant à peu près à ce que nous cherchions : sans circulation ... mais qui présentait le léger inconvénient d'être vallonné. Avant de trouver le circuit, j'avais effectué une première série de 5 répétitions de 30/30 (30 secondes d'effort à bloc, 30 secondes de récupération). Ayant trouvé ça assez éprouvant pour une première séance, et sachant que la majorité du groupe n'est pas rodé non plus à ce type d'effort, j'ai recommandé de faire du 20/40. Mon conseil a été suivi, et au vu de la sortie de l'après-midi je pense que j'ai eu raison. On a donc fait 2 séries de 5 répétitions en 20/40, avant de rentrer à l'hôtel.

vue depuis l'arrière-pays de fréjus

Sur les derniers kilomètres, une fois sur le bord de mer, le groupe s'est scindé en deux : une partie est partie devant se faire la guerre, j'ai pour ma part préféré prendre la tête du second groupe afin d'effectuer un vrai retour au calme dans les règles de l'art. Nous n'en sommes qu'au début et ce n'est pas le moment de s'exploser les jambes et le coeur en fin de sortie. Il y a tout le reste de la sortie pour le faire !

Je suis content de ma sortie : j'ai une nouvelle fois largement pris ma part de relais, j'ai effectué un très gros travail qualitatif lors du fractionné, et les conditions météo étaient meilleures.

profil de la sortie du jour

Consultez le parcours de notre sortie.

jeudi 3 mars 2011

Entre mer et pluie

Comme annoncé hier, je suis arrivé ce midi dans le Var pour effectuer quelques sorties de préparation. Cet après-midi, j'y ai fait ma première sortie d'entraînement en compagnie des gars du club de Voiron.

On a longé le bord de mer pendant une dizaine de kilomètres, en tentant de mettre en place des relais afin de se protéger mutuellement du léger vent de mer. Mais entre la théorie et la pratique, il y a parfois un pas ... c'était le cas en ce début de sortie : le groupe n'était pas du tout homogène. Il y avait sans arrêt des accélérations et des ralentissements qui perturbaient la progression. Bon, on va dire que le groupe était en rodage et que demain ça ira mieux, une fois que chacun aura pris ses marques (quoi que, quand je vois que certains étaient incapables de tourner dans le bon sens et remontaient systématiquement dans le vent, je me dis qu'il y a du boulot !). Rouler en bord de mer est vraiment agréable, j'ai beaucoup apprécié. En revanche, les automobilistes y sont pressés, stupides, bruyants et râleurs ... dommage !

On s'est ensuite aventuré à l'intérieur des terres, sur les traces du Tour du Haut Var : on a grimpé les bosses de Grimaud et la longue montée vers La Garde Freinet. Au début, j'ai accompagné l'arrière garde du groupe afin de les protéger du vent, avant de partir seul pour faire la jonction avec le groupe de tête et me mêler à la lutte. Devant, chacun secouait le groupe à intervalles réguliers ... l'écrémage s'est fait petit à petit, notamment sur une de mes accélérations et sur une autre de Lucas (un junior, plutôt bon grimpeur). A 500m du but, j'ai mis une grosse accélération en profitant de l'aspiration d'un camion qui nous doublait et me suis échappé seul jusqu'au sommet. J'ai ensuite fait demi-tour et suis allé chercher les derniers du groupe pour les accompagner jusqu'en haut.

On a ensuite filé sur le col de Vignon, en restant groupé cette fois, avant de faire une longue descente sous la pluie en direction de Plan de la Tour. On s'est alors attaqué à la montée du col de Gratteloup : dès le pied Lucas et Olivier (le chef du groupe) ont placé des accélérations en profitant de pentes assez irrégulières. Leurs accélérations successives et mon manque d'explosivité ont fini par avoir raison de moi : j'ai été contraint de laisser filer Lucas seul en tête. 300m après l'avoir laissé filer, la pente est devenue constante, ce qui m'a permis de le prendre en chasse et de lui revenir dessus à 5 ou 6 secondes, sans réussir à rentrer. Une fois en haut, je suis de nouveau descendu chercher les derniers pour leur couper le vent jusqu'au col.

La descente du col jusqu'à Sainte-Maxime a été fraiche, voir glaciale pour certains. La pluie, les habits mouillés et la vitesse ont sérieusement fait chuter la température ressentie, température qui n'était déjà pas bien haute. Après Sainte Maxime, on a emprunté la route du bord de mer pour rentrer à l'hôtel.

Je suis satisfait de ma sortie : j'ai largement assumé ma part de relais, j'ai participé à la lutte devant (ce qui m'a bien décrassé le moteur), tout en aidant le plus possible ceux de l'arrière. J'ai également apprécié de retrouver les routes du bord de mer, même si je n'ai pas pu en profiter pleinement à cause de la circulation et de la pluie.

profil de la sortie

Visualisez notre parcours du jour.

PS : merci à mon compagnon de chambre, Benjamin, pour la suggestion du titre de cet article.

mercredi 2 mars 2011

Stage de préparation

Ce soir je pars dans le Var effectuer un stage de préparation physique ... et me changer les idées. Je pars en compagnie d'une dizaine de coureurs du club de l'UC Voiron, dont je remercie à la fois les coureurs et les dirigeants de m'accueillir au sein de leur structure pour quelques jours.

stage cyclisme uc voiron
Photo prise par Pascal Stotz en 2009

J'espère que le temps sera de la partie, et que tout se passera bien. C'est tellement plus agréable de rouler quand il fait beau et bon que quand il pleut ... mais malheureusement, on ne choisit pas la météo. On ne fait que la subir !

Ca va me faire du bien de ne penser qu'au vélo quelques jours : je n'ai pas eu de congés depuis août, et j'éprouve un énoooooorme besoin de me changer les idées. Je suis épuisé mentalement, et ce séjour plus ou moins dépaysant, loin de mon boulot et de ma maison (que j'aime toujours, n'y voyez pas d'attaques contre eux) vont me faire le plus grand bien.

Du point de vue physique et sportif, je vais tâcher d'y améliorer ma condition physique. Paris-Roubaix se rapproche à grand pas et je suis un peu en manque de kilomètres : c'est maintenant, à près de 40 jours de l'épreuve, qu'il faut activer le turbo.

mardi 1 mars 2011

Photos de la course de Bohas

J'ai récupéré ce matin quelques photos prises par M. Carre (habitant de Bohas) au cours de la course Pass'Cyclisme de dimanche. Je le remercie pour sa gentillesse et sa rapidité à me les transmettre.

depart course bohas

depart course bohas

depart course bohas

depart course bohas

dernier tour course bohas

dernier tour course bohas

arrivée course bohas