Le cormet de Roselend n'est pas le col le plus connu du grand public, probablement car le Tour ne l'a franchi qu'à 10 reprises et qu'il n'a pas servi de rampe de lancement pour de grandes offensives. En revanche, ce col est très bien connu de l'ensemble des cyclo-grimpeurs et des amoureux de sport automobile car il fait partie de la Route des Grandes Alpes.
Le col, culminant à 1968m d'altitude, est situé à la limite entre le massif du Beaufortain et le massif du Mont Blanc. Il domine le barrage de Roselend.
Le cormet de Roselend est accessible par 2 faces :
- par Beaufort la montée est longue de 20.3km pour 1227m de dénivelé
- par Bourg St Maurice la montée dure 19.3km pour 1154m de dénivelé
Il est à noter qu'au cours de la montée par Beaufort, on franchi le col de Méraillet (1605m) qui est ensuite suivi par 2km de faux plat sur une route en balcon longeant le barrage. Ce col de Méraillet est également le point de jonction avec la route venant du col du Pré (1703m), qui constitue une variante fortement pentue.
Je n'ai jamais grimpé ce col, mais il est possible que je le franchisse au cours de l'été 2011 si je participe à la course "la route haute" fin août.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
mardi 30 novembre 2010
lundi 29 novembre 2010
Saison 2011 : un double objectif
Samedi, j'ai passé une partie de l'après-midi en compagnie de mon entraîneur afin de discuter de mon programme pour l'année 2011. Comme vous le savez, je souhaite participer au Tour des Flandres et à Paris-Roubaix (j'avais déjà évoqué cet objectif sur ce blog), puis à une course par étapes reliant Genève à Nice via (grosso-modo) la Route des Grandes Alpes. Je reviendrai sur cet objectif dans un billet en fin de semaine.
Par rapport à mes souhaits d'origine, ma participation aux 260km du Tour des Flandres a été supprimée : je ne peux pas à la fois me préparer pour une épreuve de 8h de selle et sur d'autres épreuves de 3 à 4h. De plus, arriver sur des pavés, chose qui m'est inconnue, avec plus de 200km dans les jambes, ce serait prendre trop de risques qui compromettraient ensuite ma saison. Mon printemps sera donc uniquement axé sur la préparation d'une épreuve : le Paris-Roubaix Challenge.
Mes 2 grands objectifs pour la saison 2011 seront donc :
- le Paris-Roubaix Challenge (PRC) début avril
- la Haute-Route (HR) fin août
Les autres courses auxquelles je participerai me serviront à la préparation de ces 2 objectifs.
Afin de mieux m'y préparer, je prendrai deux licences : une Pass'Cyclisme FFC et une UFOLEP 1. La licence Ufolep me permettra à la fois d'aller disputer des courses moins loin (avec un niveau sportif équivalent) et à la fois de doubler (voir tripler) les courses le week-end. Doubler les courses (une le samedi, une le dimanche) risque d'être essentiel dans la préparation pour la course à étape : je pourrai travailler ma capacité de récupération d'un jour sur l'autre. Le calendrier Ufolep étant plus fourni, celà permettra également de mieux me préparer : il ne devrait pas y avoir de week-ends sans courses, ce qui me permettra de conserver le rythme.
PS : quand je dis que ces courses sont mes objectifs, je ne parle pas d'un objectif de victoire mais d'un objectif d'y faire le meilleur classement possible dans le respect des règles et des autres coureurs.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Paris-Roubaix Challenge.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la Haute Route.
Par rapport à mes souhaits d'origine, ma participation aux 260km du Tour des Flandres a été supprimée : je ne peux pas à la fois me préparer pour une épreuve de 8h de selle et sur d'autres épreuves de 3 à 4h. De plus, arriver sur des pavés, chose qui m'est inconnue, avec plus de 200km dans les jambes, ce serait prendre trop de risques qui compromettraient ensuite ma saison. Mon printemps sera donc uniquement axé sur la préparation d'une épreuve : le Paris-Roubaix Challenge.
Mes 2 grands objectifs pour la saison 2011 seront donc :
- le Paris-Roubaix Challenge (PRC) début avril
- la Haute-Route (HR) fin août
Les autres courses auxquelles je participerai me serviront à la préparation de ces 2 objectifs.
Afin de mieux m'y préparer, je prendrai deux licences : une Pass'Cyclisme FFC et une UFOLEP 1. La licence Ufolep me permettra à la fois d'aller disputer des courses moins loin (avec un niveau sportif équivalent) et à la fois de doubler (voir tripler) les courses le week-end. Doubler les courses (une le samedi, une le dimanche) risque d'être essentiel dans la préparation pour la course à étape : je pourrai travailler ma capacité de récupération d'un jour sur l'autre. Le calendrier Ufolep étant plus fourni, celà permettra également de mieux me préparer : il ne devrait pas y avoir de week-ends sans courses, ce qui me permettra de conserver le rythme.
PS : quand je dis que ces courses sont mes objectifs, je ne parle pas d'un objectif de victoire mais d'un objectif d'y faire le meilleur classement possible dans le respect des règles et des autres coureurs.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Paris-Roubaix Challenge.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la Haute Route.
samedi 27 novembre 2010
Un peu de neige
Après une nuit et une matinée légèrement neigeuse, le soleil a pointé le bout de son nez. les outils de salage de la région étant efficace et la couche de neige étant vraiment fine, je suis allé rouler. L'objectif de la sortie était principalement d'aller voir mon entraineur et ma directrice sportive pour discuter de mon plan d'entrainement et mes objectifs de 2011.
Après 1h30 d'échange de points de vue, je suis parti faire quelques kilomètres dans la Dombes. Poussé par un vent sympathique, j'ai tourné les jambes vite, très vite : j'ai fait une bonne partie de la sortie en hypervélocité.
Il est à noter que je me suis pris une averse de neige sur le casque, ce qui n'a pas forcément été agréable, mais celle-ci n'a duré que quelques minutes donc n'a pas eu de conséquences.
Je me suis senti bien, je n'ai pas eu froid (je m'étais équipé en conséquence). Bref, pour le moment tout va bien.
Parcours de la sortie : http://www.openrunner.com/index.php?id=773520
Après 1h30 d'échange de points de vue, je suis parti faire quelques kilomètres dans la Dombes. Poussé par un vent sympathique, j'ai tourné les jambes vite, très vite : j'ai fait une bonne partie de la sortie en hypervélocité.
Il est à noter que je me suis pris une averse de neige sur le casque, ce qui n'a pas forcément été agréable, mais celle-ci n'a duré que quelques minutes donc n'a pas eu de conséquences.
Je me suis senti bien, je n'ai pas eu froid (je m'étais équipé en conséquence). Bref, pour le moment tout va bien.
Parcours de la sortie : http://www.openrunner.com/index.php?id=773520
vendredi 26 novembre 2010
Photos de mon séjour à Chamonix
Lors de la première sortie de notre séjour chamoniard cet été, nous (Rémy et moi, souvenez vous, je n'étais pas seul) avions rencontré un photographe qui nous avait mitraillé avec son appareil tout le long de la montée de Vaudagne. Sisi, souvenez-vous, je l'avais noté dans mon récit de la sortie !
Ce photographe à mis en ligne hier les photos qu'il a prises : le moins que l'on puisse dire c'est qu'il fait des clichés magnifiques ! Je vous propose de consulter ses différents albums notamment :
- celui de la montée du Plateau d'Assy (où j'apparais)
- celui dans les Aravis
- celui du barrage d'Emosson
jeudi 25 novembre 2010
Vélos à assistance électrique : attention danger !
La semaine dernière, j'ai relayé sur mon compte twitter un article parlant d'un vélo à assistance électrique capable d'aller à 77km/h.
En dehors de Fabian Cancellara, le commun des cyclistes a du mal à comprendre à quoi peut servir un vélo capable de monter à une telle vitesse. Si je faisais du vélo juste aller vite sans me fatiguer, j'aurais acheté une moto depuis belle lurette : ça va plus vite, c'est moins fatiguant, et au moins on peut utiliser un équipement adapté à la vitesse. Autant je suis favorable aux vélos à assistance électrique, autant je pense que sans une réglementation adaptée on va avoir droit à de beaux accidents.
Le vélo électrique est une bonne invention : beaucoup de personnes sont intéressées pour aller travailler (et de manière plus générale, se déplacer) en vélo. Le succès des vélos urbain en location en est la plus belle preuve. Les principaux inconvénients de ce mode de déplacement sont :
- un code de la route et une infrastructure inadaptée au déplacement des deux roues
- un manque de tolérance et de vigilance de la part des autres usagers de la route
- la fatigue (et/ou la sueur) engendrée par un déplacement long
Si l'assistance électrique du vélo ne permet pas de résoudre les problèmes de comportement humain et d'infrastructure, elle permet en revanche de jouer sur le dernier point : elle permet des déplacements plus longs et/ou plus rapides sans engendrer de fatigue supplémentaire. Elle pourrait donc permettre à certaines personnes qui ne se sentent pas capable de faire un déplacement en vélo de X km, d'oser le faire. C'est donc, à mon avis, une bonne invention qu'il faudra développer dans les années à venir (et dont il faudra diminuer les coûts afin d'être accessible au plus grand nombre, mais c'est un autre débat).
Si cette invention est bonne, il reste à la canaliser et à la règlementer : quand je vois un vélo capable de dépasser les 70km/h, et que je sais qu'il va être utilisé par une personne qui n'est pas habituée à piloter un vélo, je me dis que les gamelles vont arriver très vite. Entre la non-maitrise de cette vitesse sur deux roues, la difficulté d'anticipation de ce qui va se passer (la ville, c'est rempli de dangers chaque mètre), un équipement vestimentaire inadapté (à moins de faire du vélo avec un casque intégral et une combinaison de motard) ... je vous laisse imaginer le carnage !
D'autre part, la règlementation des vélos de course doit être dupliquée et adaptée à ces nouveaux vélos. Autrefois les constructeurs cherchaient à alléger au maximum le matériel et ont pour cela utilisé des matériaux de plus en plus fin ... le matériel devenant de moins en moins résistant, des normes sont apparues. La plus célèbre d'entre-elles est la limite minimum de poids du vélo qui a été fixée à 6.8kg, limite qui est désormais décriée car devenue obsolète, mais qui était nécessaire lors de sa création. Il va falloir créer des points de contrôles similaires pour ces vélos électrique afin de garantir leur fiabilité et leur sécurité : que se passera-t-il si le moteur s'emballe et refuse de s'arrêter au stop ? Que se passera-t-il si un constructeur décide de mettre un ampérage trop important, et que les jours de pluie le courant remonte dans le guidon car le moteur est mal isolé ? ...
NB : ma remarque sur Fabian Cancellara est une blague. Merci de ne pas vous lancer dans un débat enflammé sur as-t-il triché ou non, ce n'est pas le sujet de l'article.
En dehors de Fabian Cancellara, le commun des cyclistes a du mal à comprendre à quoi peut servir un vélo capable de monter à une telle vitesse. Si je faisais du vélo juste aller vite sans me fatiguer, j'aurais acheté une moto depuis belle lurette : ça va plus vite, c'est moins fatiguant, et au moins on peut utiliser un équipement adapté à la vitesse. Autant je suis favorable aux vélos à assistance électrique, autant je pense que sans une réglementation adaptée on va avoir droit à de beaux accidents.
Le vélo électrique est une bonne invention : beaucoup de personnes sont intéressées pour aller travailler (et de manière plus générale, se déplacer) en vélo. Le succès des vélos urbain en location en est la plus belle preuve. Les principaux inconvénients de ce mode de déplacement sont :
- un code de la route et une infrastructure inadaptée au déplacement des deux roues
- un manque de tolérance et de vigilance de la part des autres usagers de la route
- la fatigue (et/ou la sueur) engendrée par un déplacement long
Si l'assistance électrique du vélo ne permet pas de résoudre les problèmes de comportement humain et d'infrastructure, elle permet en revanche de jouer sur le dernier point : elle permet des déplacements plus longs et/ou plus rapides sans engendrer de fatigue supplémentaire. Elle pourrait donc permettre à certaines personnes qui ne se sentent pas capable de faire un déplacement en vélo de X km, d'oser le faire. C'est donc, à mon avis, une bonne invention qu'il faudra développer dans les années à venir (et dont il faudra diminuer les coûts afin d'être accessible au plus grand nombre, mais c'est un autre débat).
Si cette invention est bonne, il reste à la canaliser et à la règlementer : quand je vois un vélo capable de dépasser les 70km/h, et que je sais qu'il va être utilisé par une personne qui n'est pas habituée à piloter un vélo, je me dis que les gamelles vont arriver très vite. Entre la non-maitrise de cette vitesse sur deux roues, la difficulté d'anticipation de ce qui va se passer (la ville, c'est rempli de dangers chaque mètre), un équipement vestimentaire inadapté (à moins de faire du vélo avec un casque intégral et une combinaison de motard) ... je vous laisse imaginer le carnage !
D'autre part, la règlementation des vélos de course doit être dupliquée et adaptée à ces nouveaux vélos. Autrefois les constructeurs cherchaient à alléger au maximum le matériel et ont pour cela utilisé des matériaux de plus en plus fin ... le matériel devenant de moins en moins résistant, des normes sont apparues. La plus célèbre d'entre-elles est la limite minimum de poids du vélo qui a été fixée à 6.8kg, limite qui est désormais décriée car devenue obsolète, mais qui était nécessaire lors de sa création. Il va falloir créer des points de contrôles similaires pour ces vélos électrique afin de garantir leur fiabilité et leur sécurité : que se passera-t-il si le moteur s'emballe et refuse de s'arrêter au stop ? Que se passera-t-il si un constructeur décide de mettre un ampérage trop important, et que les jours de pluie le courant remonte dans le guidon car le moteur est mal isolé ? ...
NB : ma remarque sur Fabian Cancellara est une blague. Merci de ne pas vous lancer dans un débat enflammé sur as-t-il triché ou non, ce n'est pas le sujet de l'article.
mercredi 24 novembre 2010
[footing] Après la pluie, avant la neige
Ce soir j'ai effectué un footing sur un sol humide (à cause de plusieurs averses au cours de la journée), et par une température fraiche.
J'ai effectué le même parcours que le 7 novembre : sans le chercher, j'ai gagné 30 secondes par rapport à mon temps de référence. En effet, j'ai effectué le parcours en 25'15" cette fois, au lieu de 25'45".
Au niveau des sensations, j'ai couru tranquillement, me concentrant une nouvelle fois sur la technique notamment la souplesse au niveau de la cheville et la remontée des genoux lors de la phase de suspension. Me sentant plutôt bien, et très aérien, j'ai accéléré le rythme sur 300m : mon accélération a été visible mais pas aussi nette que je ne l'aurai voulu. Je pensais pouvoir exploser d'un coup et filer à la vitesse de l'éclair, mais en réalité mon accélération a plutôt ressemblé à celle d'une vieille voiture diesel au moteur encrassé.
J'ai effectué le même parcours que le 7 novembre : sans le chercher, j'ai gagné 30 secondes par rapport à mon temps de référence. En effet, j'ai effectué le parcours en 25'15" cette fois, au lieu de 25'45".
Au niveau des sensations, j'ai couru tranquillement, me concentrant une nouvelle fois sur la technique notamment la souplesse au niveau de la cheville et la remontée des genoux lors de la phase de suspension. Me sentant plutôt bien, et très aérien, j'ai accéléré le rythme sur 300m : mon accélération a été visible mais pas aussi nette que je ne l'aurai voulu. Je pensais pouvoir exploser d'un coup et filer à la vitesse de l'éclair, mais en réalité mon accélération a plutôt ressemblé à celle d'une vieille voiture diesel au moteur encrassé.
mardi 23 novembre 2010
Le col de la Colombière
Le col de la Colombière, culminant dans les Alpes à 1613m d'altitude, est un grand classique du Tour de France. Au cours des étapes, il est souvent précédé (ou suivi) par le col des Aravis ou le col de la Croix Fry.
Ce col faisant partie de la "Route des Grandes Alpes", il est très parcouru l'été par les 2 roues, avec ou sans moteur, avec ou sans sacoches ... Je pense que même les jours de pluie il y a du monde au sommet ! Le col est également le point de départ de nombreuses randonnées pédestres dans le (superbe) massif des Aravis, ce qui explique pourquoi il est tant fréquenté par les touristes/sportifs en tous genres. Malgré le monde et la circulation, je trouve la route beaucoup moins stressante que celle de beaucoup d'autres cols qui sont empruntés, eux, pour des trajets plus "professionnels".
Le col de la Colombière est accessible par 2 faces :
- par Scionzier, la montée est longue de 16.3km pour 1108m de dénivelé
- par Le Grand Bornand, la montée dure 11.7km pour 690m de dénivelé
Il est à noter qu'une variante, depuis Cluses, passe par le col de Romme puis redescend sur Le Reposoir avant de reprendre la route venant de Scionzier. Cette variante a été empruntée par le Tour 2009 et avait donné lieu à un duel entre les frêres Schleck et Alberto Contador.
Je l'ai grimpé des 2 côtés, 2 fois par Scionzier et une fois par Le Grand Bornand. Les 2 côtés sont égaux du point de vue de la beauté du paysage, mais sur le plan sportif la face par Scionzier m'a parue plus difficile.
Ce col faisant partie de la "Route des Grandes Alpes", il est très parcouru l'été par les 2 roues, avec ou sans moteur, avec ou sans sacoches ... Je pense que même les jours de pluie il y a du monde au sommet ! Le col est également le point de départ de nombreuses randonnées pédestres dans le (superbe) massif des Aravis, ce qui explique pourquoi il est tant fréquenté par les touristes/sportifs en tous genres. Malgré le monde et la circulation, je trouve la route beaucoup moins stressante que celle de beaucoup d'autres cols qui sont empruntés, eux, pour des trajets plus "professionnels".
Le col de la Colombière est accessible par 2 faces :
- par Scionzier, la montée est longue de 16.3km pour 1108m de dénivelé
- par Le Grand Bornand, la montée dure 11.7km pour 690m de dénivelé
Il est à noter qu'une variante, depuis Cluses, passe par le col de Romme puis redescend sur Le Reposoir avant de reprendre la route venant de Scionzier. Cette variante a été empruntée par le Tour 2009 et avait donné lieu à un duel entre les frêres Schleck et Alberto Contador.
Je l'ai grimpé des 2 côtés, 2 fois par Scionzier et une fois par Le Grand Bornand. Les 2 côtés sont égaux du point de vue de la beauté du paysage, mais sur le plan sportif la face par Scionzier m'a parue plus difficile.
dimanche 21 novembre 2010
Cyclisme + DDE = bowling
Cet après-midi, le soleil ayant daigné pointer le bout de son nez, je suis allé m'entraîner. Ok, j'avoue, même s'il n'avait pas fait son apparition, je serai allé m'entraîner : on ne mérite pas le titre de forçat de la route en restant allongé sur son canapé à regarder des DVD. Cette sortie d'entretien physique avait également pour but de tester ma nouvelle chaine, remplacée hier en moins d'une minute par mon sympathique mécanicien (d'ailleurs Rémy, tu devrais postuler chez Ferrari !).
Ayant déjà remonté les quais de Saône lors de la sortie d'hier, j'ai décidé de prendre une route parallèle pour rejoindre Anse. Passer tout le temps au même endroit peut lasser, le changement n'a jamais fait de mal ! J'ai donc emprunté les routes tranquilles, serpentant au milieu des champs. Je roulais paisiblement quand j'ai subitement remarqué une petite route inconnue sur la gauche. Une route que je ne connais pas, dans ce coin, c'est rare : aussitôt vue, aussitôt empruntée ... le goudron n'y est pas terrible et après des tours et détours on retombe sur les quais à un endroit mal placé (pas de visibilité pour s'insérer dans la circulation automobile). Je suis venu, j'ai vu, je ne reviendrai pas.
J'ai pris les quais jusqu'à Anse, roulant au train en vélocité. Il est à noter que j'ai croisé Sébastien Puech : ce n'est pas souvent qu'on croise une tête connue parmi tous ces cyclistes du dimanche (sic). Après Anse j'ai entamé une phase de décrassage pour rejoindre Trévoux via St Bernard : je me suis offert quelques accélérations, plus ou moins longues, pour m'entretenir le coeur ... 177bpm en pointe, c'est suffisant pour la saison.
Sur le retour, après Trévoux, j'ai eu un incident qui m'a valu d'insulter copieusement la DDE. Entre Reyrieux et Massieux ils ont creusé une tranchée pour enterrer des câbles, tranchée qu'ils ont recouvert d'un goudron bosselé absolument horrible quand on roule dessus car se comportant comme de la tôle ondulée. Bref, je roulais en pestant contre ce mauvais goudron (je ne faisais que pester : les travaux n'étant pas terminé, je suppose qu'ils feront un bon enrobé à la fin) quand soudain je me retrouve nez à nez avec un trou béant dans la chaussée. Un trou qui devait faire en gros 70cm de large (avec à droite un champ labouré et à gauche des automobiles), 60cm de long (de quoi bien planter sa roue avant) et une profondeur que je n'ai pas vraiment eu le temps d'estimer, mais suffisamment profond pour se faire bien mal ! Bref, j'effectue un bond pour sauter par dessus le trou, me réceptionne un peu hasardement de l'autre côté à cause de ce fichu goudron en tôle ondulée, avant de me faire secouer par des cônes de signalisation que je renverse et qui se coincent sous mon pédalier. Laisser un trou béant sans signalisation avant c'est déjà aberrant, mais alors placer des cônes de signalisation juste après le danger c'est un peu comme se dire "s'il ne tombe pas dans le trou, au moins les cônes le feront chuter !" ... bravo ! Et encore, dans mon cas ça s'est bien passé : j'ai vu le trou de loin, j'allais suffisamment vite et je suis suffisamment agile pour sauter un trou de 60cm de long, mais qu'en est-il du cycliste "normal" ? Soit il finit dans le champ, soit il finit sous le capot d'une voiture, soit il tombe dans le piège.
Je suis rentré chez moi sans soucis, en tournant les jambes. Bilan de la sortie : la nouvelle chaine va bien, mes jambes vont bien, en revanche mon rythme cardiaque est assez élevé. De plus, cette sortie m'aura permis, grâce à la DDE, de faire un bowling géant (un cycliste qui reverse des quilles, original, non ?) ... quand je disais que le changement ne fait jamais de mal, l'innovation de la DDE, elle, peut en faire !
Voici le parcours emprunté : http://www.openrunner.com/index.php?id=769216
Ayant déjà remonté les quais de Saône lors de la sortie d'hier, j'ai décidé de prendre une route parallèle pour rejoindre Anse. Passer tout le temps au même endroit peut lasser, le changement n'a jamais fait de mal ! J'ai donc emprunté les routes tranquilles, serpentant au milieu des champs. Je roulais paisiblement quand j'ai subitement remarqué une petite route inconnue sur la gauche. Une route que je ne connais pas, dans ce coin, c'est rare : aussitôt vue, aussitôt empruntée ... le goudron n'y est pas terrible et après des tours et détours on retombe sur les quais à un endroit mal placé (pas de visibilité pour s'insérer dans la circulation automobile). Je suis venu, j'ai vu, je ne reviendrai pas.
J'ai pris les quais jusqu'à Anse, roulant au train en vélocité. Il est à noter que j'ai croisé Sébastien Puech : ce n'est pas souvent qu'on croise une tête connue parmi tous ces cyclistes du dimanche (sic). Après Anse j'ai entamé une phase de décrassage pour rejoindre Trévoux via St Bernard : je me suis offert quelques accélérations, plus ou moins longues, pour m'entretenir le coeur ... 177bpm en pointe, c'est suffisant pour la saison.
Sur le retour, après Trévoux, j'ai eu un incident qui m'a valu d'insulter copieusement la DDE. Entre Reyrieux et Massieux ils ont creusé une tranchée pour enterrer des câbles, tranchée qu'ils ont recouvert d'un goudron bosselé absolument horrible quand on roule dessus car se comportant comme de la tôle ondulée. Bref, je roulais en pestant contre ce mauvais goudron (je ne faisais que pester : les travaux n'étant pas terminé, je suppose qu'ils feront un bon enrobé à la fin) quand soudain je me retrouve nez à nez avec un trou béant dans la chaussée. Un trou qui devait faire en gros 70cm de large (avec à droite un champ labouré et à gauche des automobiles), 60cm de long (de quoi bien planter sa roue avant) et une profondeur que je n'ai pas vraiment eu le temps d'estimer, mais suffisamment profond pour se faire bien mal ! Bref, j'effectue un bond pour sauter par dessus le trou, me réceptionne un peu hasardement de l'autre côté à cause de ce fichu goudron en tôle ondulée, avant de me faire secouer par des cônes de signalisation que je renverse et qui se coincent sous mon pédalier. Laisser un trou béant sans signalisation avant c'est déjà aberrant, mais alors placer des cônes de signalisation juste après le danger c'est un peu comme se dire "s'il ne tombe pas dans le trou, au moins les cônes le feront chuter !" ... bravo ! Et encore, dans mon cas ça s'est bien passé : j'ai vu le trou de loin, j'allais suffisamment vite et je suis suffisamment agile pour sauter un trou de 60cm de long, mais qu'en est-il du cycliste "normal" ? Soit il finit dans le champ, soit il finit sous le capot d'une voiture, soit il tombe dans le piège.
Je suis rentré chez moi sans soucis, en tournant les jambes. Bilan de la sortie : la nouvelle chaine va bien, mes jambes vont bien, en revanche mon rythme cardiaque est assez élevé. De plus, cette sortie m'aura permis, grâce à la DDE, de faire un bowling géant (un cycliste qui reverse des quilles, original, non ?) ... quand je disais que le changement ne fait jamais de mal, l'innovation de la DDE, elle, peut en faire !
Voici le parcours emprunté : http://www.openrunner.com/index.php?id=769216
samedi 20 novembre 2010
Entrainement du 20 novembre
Ce matin je suis allé m'entrainer sous un temps de saison : frais (8°), gris, légèrement venteux. Il en fallait plus pour me décourager, je suis donc parti m'entraîner en fin de matinée.
Après une dizaine de kilomètres d'échauffement, je bénéficie de l'aspiration d'une voiture électrique pendant un long kilomètre avant que nos routes ne se séparent. J'ai ensuite repris une allure normale : à cette époque de l'année il n'est pas question de faire du spécifique mais juste du foncier (entrecoupé de quelques décrassages afin de ne pas se diéséliser).
J'ai rejoint Anse sans embuches, en tournant bien les jambes (110tr/min), poussé par un vent favorable. Une fois sur la route de Lozanne, j'ai légèrement haussé le ton, toujours sur le petit plateau, afin de conserver une vitesse constante malgré un vent légèrement défavorable et un terrain plus vallonné. Je me suis offert quelques sprints pancartes qui m'ont décrassé le coeur : 182, 183 puis 177bpm sur les 3 courts sprints en côte que j'ai effectué.
Sur la phase de retour après Lozanne, j'ai fait la course avec les voitures, sautant de l'aspiration d'une pour retomber dans celle d'une autre. Après quelques kilomètres de ce petit jeu, je me suis remis à un rythme normal : non pas que j'étais fatigué ou lassé, mais simplement parce que les routes empruntées étaient moins chargées en automobiles.
Tout au long de la sortie j'ai été surpris par le nombre de cyclistes sur les routes. J'ai vu de tout : du jeune se rendant à l'entrainement de foot sur un VTT avec un sac de sport en bandoulière, au groupe d'une dizaine de cyclosportifs se tirant la bourre. J'ai croisé des personnes tout le long de ma sortie, sauf quand je suis rentré par les toutes petites routes afin d'éviter le vent de face. J'ai d'ailleurs eu le droit à une réflexion qui m'a fait sourire : j'ai doublé un groupe de 3 routiers, et l'un deux a crié aux autres en rigolant "alors les gars, qui veut prendre le TGV ?" ...
Je suis content de ma sortie, j'ai bien tourné les jambes et ai eu de bonnes sensations.
Voici la carte du parcours : http://www.openrunner.com/index.php?id=768252
Après une dizaine de kilomètres d'échauffement, je bénéficie de l'aspiration d'une voiture électrique pendant un long kilomètre avant que nos routes ne se séparent. J'ai ensuite repris une allure normale : à cette époque de l'année il n'est pas question de faire du spécifique mais juste du foncier (entrecoupé de quelques décrassages afin de ne pas se diéséliser).
J'ai rejoint Anse sans embuches, en tournant bien les jambes (110tr/min), poussé par un vent favorable. Une fois sur la route de Lozanne, j'ai légèrement haussé le ton, toujours sur le petit plateau, afin de conserver une vitesse constante malgré un vent légèrement défavorable et un terrain plus vallonné. Je me suis offert quelques sprints pancartes qui m'ont décrassé le coeur : 182, 183 puis 177bpm sur les 3 courts sprints en côte que j'ai effectué.
Sur la phase de retour après Lozanne, j'ai fait la course avec les voitures, sautant de l'aspiration d'une pour retomber dans celle d'une autre. Après quelques kilomètres de ce petit jeu, je me suis remis à un rythme normal : non pas que j'étais fatigué ou lassé, mais simplement parce que les routes empruntées étaient moins chargées en automobiles.
Tout au long de la sortie j'ai été surpris par le nombre de cyclistes sur les routes. J'ai vu de tout : du jeune se rendant à l'entrainement de foot sur un VTT avec un sac de sport en bandoulière, au groupe d'une dizaine de cyclosportifs se tirant la bourre. J'ai croisé des personnes tout le long de ma sortie, sauf quand je suis rentré par les toutes petites routes afin d'éviter le vent de face. J'ai d'ailleurs eu le droit à une réflexion qui m'a fait sourire : j'ai doublé un groupe de 3 routiers, et l'un deux a crié aux autres en rigolant "alors les gars, qui veut prendre le TGV ?" ...
Je suis content de ma sortie, j'ai bien tourné les jambes et ai eu de bonnes sensations.
Voici la carte du parcours : http://www.openrunner.com/index.php?id=768252
jeudi 18 novembre 2010
Un bain de boue
Voici une vidéo des derniers kilomètres du cyclocross de dimanche dernier :
Je trouve impressionnant le niveau de maitrise de ces gars : sur un terrain aussi boueux et glissant, le commun des cyclistes se retrouverait le nez dans la boue en permanence, aussi bien lors des phases "sur le vélo" que des phases de course à pieds !
Je vous invite à (re-)lire mon article de l'an dernier à propos des bains de boue que prennent les cyclocrossmen.
Je trouve impressionnant le niveau de maitrise de ces gars : sur un terrain aussi boueux et glissant, le commun des cyclistes se retrouverait le nez dans la boue en permanence, aussi bien lors des phases "sur le vélo" que des phases de course à pieds !
Je vous invite à (re-)lire mon article de l'an dernier à propos des bains de boue que prennent les cyclocrossmen.
Libellés :
Cyclocross
mardi 16 novembre 2010
Le col d'Aspin
Le col d'Aspin est, dans l'histoire du Tour de France, le 2ème grand col franchi dans les Pyrénées (après le col de Peyressourde). En effet, il s'agissait du 2ème col de la 9ème étape du Tour 1910, la toute première étape de haute montagne de l'histoire du Tour, reliant Perpignan à Luchon via les cols de Peyressourde, Aspin, Tourmalet et Aubisque.
Le col est situé à 1489m d'altitude, soit une altitude bien moindre que l'Aubique et le Tourmalet, les 2 géants auquel il est très souvent associé. Il me semble que c'est, sportivement parlant, le plus facile des 3 mais lorsqu'il est enchainé avec d'autres cols il peut tout de même s'avérer redoutable.
Le col d'Aspin est accessible par 2 faces :
- par Arreau, à l'Est, la montée est longue de 12km pour 779m de dénivelé (soit 6.5% de moyenne)
- par Sainte Marie de Campan, à l'Ouest, la montée dure 12.8km pour 642m de dénivelé (soit une pente moyenne de 5%)
La ville de Sainte Marie de Campan permet de faire la jonction avec le Tourmalet. Cette ville est célèbre dans le cyclisme car c'est ici qu'Eugène Christophe y a réparé sa fourche dans une forge en 1913.
Tout comme son voisin le Tourmalet, et contrairement à l'Aubisque, je n'ai jamais grimpé ce col.
Le col est situé à 1489m d'altitude, soit une altitude bien moindre que l'Aubique et le Tourmalet, les 2 géants auquel il est très souvent associé. Il me semble que c'est, sportivement parlant, le plus facile des 3 mais lorsqu'il est enchainé avec d'autres cols il peut tout de même s'avérer redoutable.
Le col d'Aspin est accessible par 2 faces :
- par Arreau, à l'Est, la montée est longue de 12km pour 779m de dénivelé (soit 6.5% de moyenne)
- par Sainte Marie de Campan, à l'Ouest, la montée dure 12.8km pour 642m de dénivelé (soit une pente moyenne de 5%)
La ville de Sainte Marie de Campan permet de faire la jonction avec le Tourmalet. Cette ville est célèbre dans le cyclisme car c'est ici qu'Eugène Christophe y a réparé sa fourche dans une forge en 1913.
Tout comme son voisin le Tourmalet, et contrairement à l'Aubisque, je n'ai jamais grimpé ce col.
dimanche 14 novembre 2010
Visite des monts du lyonnais
Hier après-midi le temps était super pour rouler : 16 à 18° en plaine, un grand soleil, vent modéré du sud. J'ai pu aller rouler en tenue courte, avec des manchettes tout de même.
J'avais prévu depuis début Septembre d'aller grimper au col de la croix de part et au col des brosses, mais je n'en ai jamais eu la possibilité, tantôt à cause des mauvaises conditions météo, tantôt d'un emploi du temps qui ne me permettait pas de rouler assez longtemps pour faire un tel périple. A cause du changement d'heure, la nuit tombant plus tôt, j'ai été obligé de raccourcir ma sortie initialement prévu en enlevant la boucle via le col des brosses. Dommage, mais ce n'est que partie remise pour 2011 !
Avant de rejoindre les routes des monts du lyonnais, aux bornes kilométriques portant l'emblème de la région, j'ai traversé les monts d'or : mon coeur est monté rapidement dans les tours, m'obligeant à lever le pied par moments sous peine de me mettre dans le rouge dès le début de la sortie, ce qui n'est jamais bon. Dans la descente du casino de Charbonnières, au passage sur une sorte de ralentisseur, mon bidon s'est fait la malle : j'ai réussi (involontairement, je l'avoue) à le coincer sous mon genou, entre la cuisse et le mollet ... s'en est suivi un numéro de funambule pour le récupérer : si je dépliais la jambe le bidon tombait et je ne pouvais pas immédiatement lâcher une main car j'arrivais sur un rond-point à pleine vitesse (les mains sont plutôt utiles pour tourner dans les ronds point). J'ai su garder mon sang froid et ma lucidité pour récupérer le bidon une fois le rond-point franchi, et poursuivre ma route comme si de rien était.
Je suis ensuite passé saluer mes grands parents dont la maison se situe le long de mon itinéraire. Pour une fois que je passe devant chez eux et qu'ils sont présent, autant en profiter pour leur dire bonjour ! Je ne me suis pas trop attardé pour ne pas rentrer de nuit, mais suffisamment pour refroidir mes muscles (juste avant d'attaquer un col, c'est pas une bonne idée). J'ai tenté de prendre en chasse un coureur du CycloTeam69 situé une centaine de mètres devant moi, mais sans succès : je n'ai jamais pu le rejoindre, il était trop fort pour moi.
Peu après le pied du col de la Luère, je double un cycliste fort mal équipé : un jean, un pull en laine, des baskets, une grosse sacoche sur le côté gauche uniquement. Je lui ai souhaité bon courage, car il en aura besoin : déjà avec une tenue adaptée ce col n'est pas marrant, alors avec une tenue inadaptée et un vélo déséquilibré (une sacoche que d'un côté !) ...
Je fais la montée à un gros tempo, je grimpe en permanence entre 165 et 170bpm. La montée m'a semblé plus courte et un peu moins pénible que dans mes souvenirs, est-ce que j'aurai progressé depuis ? C'est fort probable.
Arrivé sur la route des crêtes, je cale un peu. Je lève le pied et en profite pour me ravitailler tout en profitant de la vue : j'ai d'un côté la ville de Lyon avec en toile de fond le Mont Blanc (et de manière générale les alpes aux sommets enneigés), de l'autre côté les verdoyants et vallonnés Monts du Matin.
Après avoir franchi le col de la croix de part, j'ai entamé la descente sur Courzieu : la première partie est large et roulante, c'est un régal. En revanche, une fois sur la partie étroite et sinueuse je suis complètement passé au travers : je n'étais jamais sur la bonne trajectoire, je sortais toujours trop large, je ne freinais jamais au bon moment ... bref, je n'étais pas à l'aise du tout ! Je me suis crispé, virage après virage, ce qui n'a rien arrangé. J'ai néanmoins fait une descente prudente : la route était étroite, gravillonneuse, humide et avec des feuilles mortes, ... soit le cocktail parfait pour déchirer son cuissard sur le bitume.
Après quelques kilomètres plein tube dans la vallée de la Brévène, je me suis attaqué à la montée de Chevinay, que je n'avais jamais empruntée. J'ai eu l'impression que cette montée était interminable alors qu'elle n'est pas si longue que ça. J'étais bien dans le rythme au début, mais petit à petit je suis rentré dans un faux train. Je soupçonne également la pente d'être de plus en plus rude au fil des kilomètres, hypothèse confirmée par le profil de la sortie, ce qui expliquerait ma baisse de régime au fil des kilomètres.
J'ai ensuite rejoint Lentilly puis la Tour de Salvagny : poussé par un vent 3/4 favorable j'ai retrouvé mes jambes et j'ai avalé les coups de cul plein tube, m'amusant à faire la course avec les voitures. J'ai même rattrapé une voiture de gendarmerie, qui a semblé plutôt agacée de voir revenir un vélo dans ses rétroviseurs et a accéléré comme une brute sans raison ...
J'ai rejoint les Monts d'Or au soleil couchant, et ai même terminé ma sortie de nuit. Au cours de la descente sur St Cyr j'ai eu un accident insolite : j'ai été percuté par un OVNI ! Un gros truc est venu me percuter le sternum avant de rebondir et de finir sa course dans le fossé. J'ai d'abord cru que j'avais été percuté par une balle de tennis, mais après quelques secondes de pause (pour reprendre mon souffle, le choc m'avait coupé la respiration) j'ai découvert dans le fossé une chauve-souris !
J'ai repris la route pour les derniers kilomètres, appuyant très fort sur les pédales à la fois à cause de l'énervement et de la petite frayeur causé par ce fait insolite, et à la fois pour passer le moins de temps possible à rouler dans l'obscurité. J'ai fini la sortie en boulet de canon, c'était assez surprenant.
Je suis amplement satisfait de ma sortie. Mis à part dans 2/3 passages, je me suis senti plutôt bien. J'ai l'impression que cette sortie aura été conforme à l'ensemble de mes sorties de l'année 2010 : globalement je me sens bien mais j'ai des gros coups de mou qui arrivent sans crier gare et que je n'arrive pas à gérer autrement qu'en levant le pied et en attendant quelques minutes que ça passe.
Voici le lien pour consulter le parcours.
J'avais prévu depuis début Septembre d'aller grimper au col de la croix de part et au col des brosses, mais je n'en ai jamais eu la possibilité, tantôt à cause des mauvaises conditions météo, tantôt d'un emploi du temps qui ne me permettait pas de rouler assez longtemps pour faire un tel périple. A cause du changement d'heure, la nuit tombant plus tôt, j'ai été obligé de raccourcir ma sortie initialement prévu en enlevant la boucle via le col des brosses. Dommage, mais ce n'est que partie remise pour 2011 !
Avant de rejoindre les routes des monts du lyonnais, aux bornes kilométriques portant l'emblème de la région, j'ai traversé les monts d'or : mon coeur est monté rapidement dans les tours, m'obligeant à lever le pied par moments sous peine de me mettre dans le rouge dès le début de la sortie, ce qui n'est jamais bon. Dans la descente du casino de Charbonnières, au passage sur une sorte de ralentisseur, mon bidon s'est fait la malle : j'ai réussi (involontairement, je l'avoue) à le coincer sous mon genou, entre la cuisse et le mollet ... s'en est suivi un numéro de funambule pour le récupérer : si je dépliais la jambe le bidon tombait et je ne pouvais pas immédiatement lâcher une main car j'arrivais sur un rond-point à pleine vitesse (les mains sont plutôt utiles pour tourner dans les ronds point). J'ai su garder mon sang froid et ma lucidité pour récupérer le bidon une fois le rond-point franchi, et poursuivre ma route comme si de rien était.
Je suis ensuite passé saluer mes grands parents dont la maison se situe le long de mon itinéraire. Pour une fois que je passe devant chez eux et qu'ils sont présent, autant en profiter pour leur dire bonjour ! Je ne me suis pas trop attardé pour ne pas rentrer de nuit, mais suffisamment pour refroidir mes muscles (juste avant d'attaquer un col, c'est pas une bonne idée). J'ai tenté de prendre en chasse un coureur du CycloTeam69 situé une centaine de mètres devant moi, mais sans succès : je n'ai jamais pu le rejoindre, il était trop fort pour moi.
Peu après le pied du col de la Luère, je double un cycliste fort mal équipé : un jean, un pull en laine, des baskets, une grosse sacoche sur le côté gauche uniquement. Je lui ai souhaité bon courage, car il en aura besoin : déjà avec une tenue adaptée ce col n'est pas marrant, alors avec une tenue inadaptée et un vélo déséquilibré (une sacoche que d'un côté !) ...
Je fais la montée à un gros tempo, je grimpe en permanence entre 165 et 170bpm. La montée m'a semblé plus courte et un peu moins pénible que dans mes souvenirs, est-ce que j'aurai progressé depuis ? C'est fort probable.
Arrivé sur la route des crêtes, je cale un peu. Je lève le pied et en profite pour me ravitailler tout en profitant de la vue : j'ai d'un côté la ville de Lyon avec en toile de fond le Mont Blanc (et de manière générale les alpes aux sommets enneigés), de l'autre côté les verdoyants et vallonnés Monts du Matin.
Après avoir franchi le col de la croix de part, j'ai entamé la descente sur Courzieu : la première partie est large et roulante, c'est un régal. En revanche, une fois sur la partie étroite et sinueuse je suis complètement passé au travers : je n'étais jamais sur la bonne trajectoire, je sortais toujours trop large, je ne freinais jamais au bon moment ... bref, je n'étais pas à l'aise du tout ! Je me suis crispé, virage après virage, ce qui n'a rien arrangé. J'ai néanmoins fait une descente prudente : la route était étroite, gravillonneuse, humide et avec des feuilles mortes, ... soit le cocktail parfait pour déchirer son cuissard sur le bitume.
Après quelques kilomètres plein tube dans la vallée de la Brévène, je me suis attaqué à la montée de Chevinay, que je n'avais jamais empruntée. J'ai eu l'impression que cette montée était interminable alors qu'elle n'est pas si longue que ça. J'étais bien dans le rythme au début, mais petit à petit je suis rentré dans un faux train. Je soupçonne également la pente d'être de plus en plus rude au fil des kilomètres, hypothèse confirmée par le profil de la sortie, ce qui expliquerait ma baisse de régime au fil des kilomètres.
J'ai ensuite rejoint Lentilly puis la Tour de Salvagny : poussé par un vent 3/4 favorable j'ai retrouvé mes jambes et j'ai avalé les coups de cul plein tube, m'amusant à faire la course avec les voitures. J'ai même rattrapé une voiture de gendarmerie, qui a semblé plutôt agacée de voir revenir un vélo dans ses rétroviseurs et a accéléré comme une brute sans raison ...
J'ai rejoint les Monts d'Or au soleil couchant, et ai même terminé ma sortie de nuit. Au cours de la descente sur St Cyr j'ai eu un accident insolite : j'ai été percuté par un OVNI ! Un gros truc est venu me percuter le sternum avant de rebondir et de finir sa course dans le fossé. J'ai d'abord cru que j'avais été percuté par une balle de tennis, mais après quelques secondes de pause (pour reprendre mon souffle, le choc m'avait coupé la respiration) j'ai découvert dans le fossé une chauve-souris !
J'ai repris la route pour les derniers kilomètres, appuyant très fort sur les pédales à la fois à cause de l'énervement et de la petite frayeur causé par ce fait insolite, et à la fois pour passer le moins de temps possible à rouler dans l'obscurité. J'ai fini la sortie en boulet de canon, c'était assez surprenant.
Je suis amplement satisfait de ma sortie. Mis à part dans 2/3 passages, je me suis senti plutôt bien. J'ai l'impression que cette sortie aura été conforme à l'ensemble de mes sorties de l'année 2010 : globalement je me sens bien mais j'ai des gros coups de mou qui arrivent sans crier gare et que je n'arrive pas à gérer autrement qu'en levant le pied et en attendant quelques minutes que ça passe.
Voici le lien pour consulter le parcours.
jeudi 11 novembre 2010
50km automnaux
Aujourd'hui j'ai effectué un entrainement sous un climat typiquement automnal : une température inférieure à 10°C, un vent froid et constant, un crachin quasi continu, des feuilles mortes amassées sur les routes rendant certains passages glissant, ...
Au vu des conditions météorologiques, j'ai préféré aller rouler sur le plateau de la Dombes que dans le Beaujolais. J'ai donc interverti mes paires de roues. Les ksyrium SL qui accompagnaient chacune de mes sorties depuis le mois de septembre ont laissé place à mes fidèles Cosmic SL, bien plus efficaces vent de dos comme vent de face sur le plat ! Le seul hic avec ces roues concerne le vent de travers, mais je me suis arrangé pour prendre des routes où il ne souffle jamais de côté.
Au cours de la sortie j'ai eu la chance de rencontrer de près un troupeau de biches peu farouches, car placées dans une réserve de chasse. Peu après cet imposant troupeau, j'ai pu observer un chevreuil solitaire traverser 800m de champs labourés pour passer d'un bosquet à un autre : j'ai été impressionné par la taille (hauteur et distance) des bonds de cet annimal ! C'était vraiment beau de le voir courir ainsi, il a complètement traversé mon champ de vue, son périple ayant durée presque 2 minutes !
Du point de vue sportif, je n'ai pas chômé : vent dans le dos j'ai mis les watts en souplesse (105 à 110tr/min) pour maintenir une vitesse élevée (entre 40 et 45km/h), et vent de face je me suis employé (plus en force cette fois) pour que la moyenne ne chute pas trop et pour éviter de rester trop longtemps sous ce gros crachin. J'ai eu de bonnes sensations tout le long, sensations qui ont été confirmées par le nombre surprenant (notamment au vu du temps) de cyclistes que j'ai doublé plein tube.
Je suis satisfait de ma sortie, je croise juste les doigts pour que le léger mal de gorge qui se développe depuis mon retour passe pendant la nuit et que je ne tombe pas malade.
Comme d'habitude, voici le détail du parcours.
Au vu des conditions météorologiques, j'ai préféré aller rouler sur le plateau de la Dombes que dans le Beaujolais. J'ai donc interverti mes paires de roues. Les ksyrium SL qui accompagnaient chacune de mes sorties depuis le mois de septembre ont laissé place à mes fidèles Cosmic SL, bien plus efficaces vent de dos comme vent de face sur le plat ! Le seul hic avec ces roues concerne le vent de travers, mais je me suis arrangé pour prendre des routes où il ne souffle jamais de côté.
Au cours de la sortie j'ai eu la chance de rencontrer de près un troupeau de biches peu farouches, car placées dans une réserve de chasse. Peu après cet imposant troupeau, j'ai pu observer un chevreuil solitaire traverser 800m de champs labourés pour passer d'un bosquet à un autre : j'ai été impressionné par la taille (hauteur et distance) des bonds de cet annimal ! C'était vraiment beau de le voir courir ainsi, il a complètement traversé mon champ de vue, son périple ayant durée presque 2 minutes !
Du point de vue sportif, je n'ai pas chômé : vent dans le dos j'ai mis les watts en souplesse (105 à 110tr/min) pour maintenir une vitesse élevée (entre 40 et 45km/h), et vent de face je me suis employé (plus en force cette fois) pour que la moyenne ne chute pas trop et pour éviter de rester trop longtemps sous ce gros crachin. J'ai eu de bonnes sensations tout le long, sensations qui ont été confirmées par le nombre surprenant (notamment au vu du temps) de cyclistes que j'ai doublé plein tube.
Je suis satisfait de ma sortie, je croise juste les doigts pour que le léger mal de gorge qui se développe depuis mon retour passe pendant la nuit et que je ne tombe pas malade.
Comme d'habitude, voici le détail du parcours.
mardi 9 novembre 2010
Le col de la Ramaz
Il est le seigneur de l'année 2010, je vais donc lui offrir le privilège de lancer ma série de présentations de cols, dans la continuité des articles de présentation écrits en 2008.
Le col de la Ramaz, culminant à 1559m, était (très) loin d'être le col le plus connu et le plus réputé des Alpes. Mais la magie et la puissance médiatique du Tour de France sont passées par là en 2010, une petite défaillance d'Armstrong au cours de sa montée a amplifié le phénomène, et voilà que ce col méconnu est sorti de l'ombre.
Il ne faut pas s'y tromper : si le col est sorti de l'ombre sous l'effet des projecteurs offert par le Tour de France, c'est lui qui a su se montrer à son avantage ! En effet, quand des projecteurs éclairent une zone vide, on ne voit rien. Le col de la Ramaz a su mettre en évidence l'exigence de ses pentes et la beauté de ses paysages lorsque les caméras du monde entier l'ont filmé ... ce n'est pas un col factice monté de toutes pièces et mis en avant par défaut, mais bien un véritable col exigeant !
Le col est accessible par 2 faces :
- Mieussy, à l'Ouest, offre 14km de grimpée à 6.9% avec un maximum à 10.2%
- Taninges, à l'Est, offre 16km de pente à 6.1% de moyenne avec un maximum à 10.6%
Il est à noter que le col est encerclé par des stations de ski : Sommand quand on vient de Mieussy, les Praz de Lys quand on vient de Taninges. Il s'agit de stations de ski "familiales" : des constructions basses, en bois, ne gâchant pas le paysage. Qui dit pistes de ski dit paysage dégagé laissant libre cours à la vue sur les montagnes environnantes (le ski en plein milieu de forêts denses n'est pas courant). Ce n'est pas moi qui me plaindrai d'avoir de jolis paysages à regarder en pédalant !
J'ai personnellement grimpé ce col en 2007, via Taninges. J'en ai gardé un très bon souvenir, notamment car il faisait très beau ce jour là et que depuis le col j'apercevais le Mont Blanc. (NDLR : j'en ai également gardé un bon souvenir car j'avais de bonnes jambes ce jour là). Je comptais grimper par Mieussy cette année mais un changement de programme m'a empêché d'effectuer le parcours initialement prévu ... ce n'est que partie remise !
Le col de la Ramaz, culminant à 1559m, était (très) loin d'être le col le plus connu et le plus réputé des Alpes. Mais la magie et la puissance médiatique du Tour de France sont passées par là en 2010, une petite défaillance d'Armstrong au cours de sa montée a amplifié le phénomène, et voilà que ce col méconnu est sorti de l'ombre.
Il ne faut pas s'y tromper : si le col est sorti de l'ombre sous l'effet des projecteurs offert par le Tour de France, c'est lui qui a su se montrer à son avantage ! En effet, quand des projecteurs éclairent une zone vide, on ne voit rien. Le col de la Ramaz a su mettre en évidence l'exigence de ses pentes et la beauté de ses paysages lorsque les caméras du monde entier l'ont filmé ... ce n'est pas un col factice monté de toutes pièces et mis en avant par défaut, mais bien un véritable col exigeant !
Le col est accessible par 2 faces :
- Mieussy, à l'Ouest, offre 14km de grimpée à 6.9% avec un maximum à 10.2%
- Taninges, à l'Est, offre 16km de pente à 6.1% de moyenne avec un maximum à 10.6%
Il est à noter que le col est encerclé par des stations de ski : Sommand quand on vient de Mieussy, les Praz de Lys quand on vient de Taninges. Il s'agit de stations de ski "familiales" : des constructions basses, en bois, ne gâchant pas le paysage. Qui dit pistes de ski dit paysage dégagé laissant libre cours à la vue sur les montagnes environnantes (le ski en plein milieu de forêts denses n'est pas courant). Ce n'est pas moi qui me plaindrai d'avoir de jolis paysages à regarder en pédalant !
J'ai personnellement grimpé ce col en 2007, via Taninges. J'en ai gardé un très bon souvenir, notamment car il faisait très beau ce jour là et que depuis le col j'apercevais le Mont Blanc. (NDLR : j'en ai également gardé un bon souvenir car j'avais de bonnes jambes ce jour là). Je comptais grimper par Mieussy cette année mais un changement de programme m'a empêché d'effectuer le parcours initialement prévu ... ce n'est que partie remise !
dimanche 7 novembre 2010
[footing] Un temps référence
N'ayant pas pu enfourcher ma monture de la journée (pluie le matin, activités sociales le début d'après-midi, pluie en fin d'après-midi) j'ai effectué un footing sur les quais de Saône histoire de m'oxygéner les muscles.
J'avais repéré sur les cartes un parcours de 5km500, tout plat et parfaitement sécurisé, dont je souhaite me servir à intervalles réguliers pour pouvoir quantifier mon évolution. Ce soir je l'ai effectué pour la première fois, et y ai donc signé mon premier chrono qui me servira par la suite de référence : 25'45".
Etant donné que ce footing avait pour but de faire du maintien physique, je n'ai pas forcé et ai maintenu un niveau d'effort constant. Je me suis essentiellement appliqué sur la technique : bien développer le geste au niveau de la cheville, chercher à rester en suspension le plus longtemps possible, avoir une foulée ample et fluide ...
En fin de sortie, dans les 500 dernier mètres, une voiture a fortement ralenti et m'a suivi sur une centaine de mètres, avant de se garer devant moi. Un gars d'une quarantaine d'années en descend et me stoppe. Je pensais qu'il voulait me demander de lui indiquer le chemin vers sa destination, mais que neni : il me tends une carte de visite et commence à me dire que je devrais me joindre à son club de course à pieds. On a discuté quelques minutes, puis chacun est rentré chez lui.
J'ai eu de bonnes sensations au niveau de la foulée, au niveau musculaire et au niveau cardiaque. Il faut avouer que la distance (5km500) comme le temps (25min) sont relativement courts, que je ne me suis pas livré plus que ça, mais c'est tout de même bon pour la confiance.
J'avais repéré sur les cartes un parcours de 5km500, tout plat et parfaitement sécurisé, dont je souhaite me servir à intervalles réguliers pour pouvoir quantifier mon évolution. Ce soir je l'ai effectué pour la première fois, et y ai donc signé mon premier chrono qui me servira par la suite de référence : 25'45".
Etant donné que ce footing avait pour but de faire du maintien physique, je n'ai pas forcé et ai maintenu un niveau d'effort constant. Je me suis essentiellement appliqué sur la technique : bien développer le geste au niveau de la cheville, chercher à rester en suspension le plus longtemps possible, avoir une foulée ample et fluide ...
En fin de sortie, dans les 500 dernier mètres, une voiture a fortement ralenti et m'a suivi sur une centaine de mètres, avant de se garer devant moi. Un gars d'une quarantaine d'années en descend et me stoppe. Je pensais qu'il voulait me demander de lui indiquer le chemin vers sa destination, mais que neni : il me tends une carte de visite et commence à me dire que je devrais me joindre à son club de course à pieds. On a discuté quelques minutes, puis chacun est rentré chez lui.
J'ai eu de bonnes sensations au niveau de la foulée, au niveau musculaire et au niveau cardiaque. Il faut avouer que la distance (5km500) comme le temps (25min) sont relativement courts, que je ne me suis pas livré plus que ça, mais c'est tout de même bon pour la confiance.
samedi 6 novembre 2010
Un Beaujolais haut en couleurs
Aujourd'hui je suis allé me balader dans le Beaujolais malgré un ciel gris. Si le ciel n'était pas très gentil (j'aurais préféré un grand soleil), l'absence de vent était la bienvenue, tout comme la douceur de la température. Je tache de profiter au maximum du Beaujolais avant le froid : pendant l'hiver c'est compliqué de s'y entraîner car dans les descentes on se gèle et on tombe malade ... sans compter que freiner dans une descente avec des moufles et des patins de freins gelés n'est pas pratique et dangereux.
En début de sortie je suis passé voir ma directrice sportive, souhaitant également discuter avec mon entraineur mais il n'était pas la : je n'ai donc pas encore pu lui exposer mes envies pour l'année 2011. Heureusement, grâce à monsieur Niel (le fondateur de Free) je ne paie pas le téléphone donc je pourrai débattre avec lui pendant des heures de mon programme d'entraînement lorsque je l'appellerai. Je redescends sur les quais de Saône, remonte un peu l'embouchure de l'Azergues avant de m'enfoncer dans le Beaujolais. Pendant toute cette phase d'approche je n'avais pas de bonnes sensations, me faisant craindre le pire.
J'attaque les premières pentes du Beaujolais comme un sauvage : sur la plaque, tout en force. Je passe ainsi le premier mur d'une centaine de mètres à 12% avant de m'assagir et d'utiliser des braquets plus raisonnables. Je grimpe ainsi à Charnay en passant par St Jean les Vignes et la route des carrières. Les couleurs sont superbes, j'ai régulièrement sorti mon téléphone pour faire des photos. ces paysages valent vraiment le coup d'oeil, c'était magnifique malgré une luminosité par terrible, alors je n'ose imaginer ce que j'aurai vu s'il avait fait beau ...
Je descends plein tube sur Alix puis prends une petite route rejoignant Frontenas. J'aime ce coin car on trouve des routes minuscules sur lesquelles il n'y a pas un chat, et que le goudron y est pourtant bon (c'est sur que ce n'est pas le rare passage des voitures qui l'use) ... on y est tranquille, loin des gaz d'échappement et des bruits de moteur. A Frontenas je file sur Moiré et emprunte à la descente une nouvelle route minuscule que j'avais découverte au printemps dernier. Les pentes à la montée m'avaient véritablement impressionnées, elle m'ont tout autant impressionnées à la descente !
Dans le bois d'Oingt je loupe sans m'en rendre compte un embranchement : j'étais sur une route que j'avais repérée rapidement sur les cartes avant de partir, mais que je ne connaissais pas du tout. J'ai loupé un embranchement et ne me suis donc pas retrouvé là où je le souhaitais. Peu importe, je suis en lieu connu et j'ai fini par retomber sur mon itinéraire après un détour de 5km. J'ai enchainé sur la grimpée de Saint Vérand, un des plus beaux villages du Beaujolais. j'ai trouvé la montée roulante, plus roulante encore que dans mes souvenirs. Me sentant bien, j'ai mis le turbo dans la montée : je me suis moi-même surpris par mon bon niveau de forme sur cette ascension (et de manière générale, sur l'ensemble de mes ascensions dans le beaujolais ce jour). La descente était dans le même style que la montée : roulante ... impossible de s'y reposer, la pente n'y étant pas assez forte, il fallait pédaler en permanence !
De retour dans la vallée de l'Azergues, il m'a fallu la descendre pendant 20km pour rentrer chez moi. Je comptais initialement grimper sur la route des crêtes à Bully, mais vu l'heure je n'en ai pas eu le temps sous peine de rentrer à la nuit noire. J'ai donc opté pour la prudence et suis resté dans la vallée. Me sentant toujours aussi bien, j'ai mis le turbo, le compteur affichant en permanence une vitesse en 40 et 45km/h ! Lors de chaque traversée de village, je tâchais de prendre l'aspiration des voitures afin récupérer légèrement sans que ma vitesse ne baisse.
J'ai lâche mes dernières forces au cours d'un sprint à 7km de la maison, sprint laborieux il faut l'avouer car je commençais à peiner, puis ai fait un retour au calme sur ces 7 derniers kilomètres. Je suis vraiment content de ma sortie : hormis les 15km d'approche j'ai eu de très bonnes sensations et ai vu des paysages splendides. A refaire dès que possible !
Voici le lien vers le parcours effectué ce jour.
En début de sortie je suis passé voir ma directrice sportive, souhaitant également discuter avec mon entraineur mais il n'était pas la : je n'ai donc pas encore pu lui exposer mes envies pour l'année 2011. Heureusement, grâce à monsieur Niel (le fondateur de Free) je ne paie pas le téléphone donc je pourrai débattre avec lui pendant des heures de mon programme d'entraînement lorsque je l'appellerai. Je redescends sur les quais de Saône, remonte un peu l'embouchure de l'Azergues avant de m'enfoncer dans le Beaujolais. Pendant toute cette phase d'approche je n'avais pas de bonnes sensations, me faisant craindre le pire.
J'attaque les premières pentes du Beaujolais comme un sauvage : sur la plaque, tout en force. Je passe ainsi le premier mur d'une centaine de mètres à 12% avant de m'assagir et d'utiliser des braquets plus raisonnables. Je grimpe ainsi à Charnay en passant par St Jean les Vignes et la route des carrières. Les couleurs sont superbes, j'ai régulièrement sorti mon téléphone pour faire des photos. ces paysages valent vraiment le coup d'oeil, c'était magnifique malgré une luminosité par terrible, alors je n'ose imaginer ce que j'aurai vu s'il avait fait beau ...
Je descends plein tube sur Alix puis prends une petite route rejoignant Frontenas. J'aime ce coin car on trouve des routes minuscules sur lesquelles il n'y a pas un chat, et que le goudron y est pourtant bon (c'est sur que ce n'est pas le rare passage des voitures qui l'use) ... on y est tranquille, loin des gaz d'échappement et des bruits de moteur. A Frontenas je file sur Moiré et emprunte à la descente une nouvelle route minuscule que j'avais découverte au printemps dernier. Les pentes à la montée m'avaient véritablement impressionnées, elle m'ont tout autant impressionnées à la descente !
Dans le bois d'Oingt je loupe sans m'en rendre compte un embranchement : j'étais sur une route que j'avais repérée rapidement sur les cartes avant de partir, mais que je ne connaissais pas du tout. J'ai loupé un embranchement et ne me suis donc pas retrouvé là où je le souhaitais. Peu importe, je suis en lieu connu et j'ai fini par retomber sur mon itinéraire après un détour de 5km. J'ai enchainé sur la grimpée de Saint Vérand, un des plus beaux villages du Beaujolais. j'ai trouvé la montée roulante, plus roulante encore que dans mes souvenirs. Me sentant bien, j'ai mis le turbo dans la montée : je me suis moi-même surpris par mon bon niveau de forme sur cette ascension (et de manière générale, sur l'ensemble de mes ascensions dans le beaujolais ce jour). La descente était dans le même style que la montée : roulante ... impossible de s'y reposer, la pente n'y étant pas assez forte, il fallait pédaler en permanence !
De retour dans la vallée de l'Azergues, il m'a fallu la descendre pendant 20km pour rentrer chez moi. Je comptais initialement grimper sur la route des crêtes à Bully, mais vu l'heure je n'en ai pas eu le temps sous peine de rentrer à la nuit noire. J'ai donc opté pour la prudence et suis resté dans la vallée. Me sentant toujours aussi bien, j'ai mis le turbo, le compteur affichant en permanence une vitesse en 40 et 45km/h ! Lors de chaque traversée de village, je tâchais de prendre l'aspiration des voitures afin récupérer légèrement sans que ma vitesse ne baisse.
J'ai lâche mes dernières forces au cours d'un sprint à 7km de la maison, sprint laborieux il faut l'avouer car je commençais à peiner, puis ai fait un retour au calme sur ces 7 derniers kilomètres. Je suis vraiment content de ma sortie : hormis les 15km d'approche j'ai eu de très bonnes sensations et ai vu des paysages splendides. A refaire dès que possible !
Voici le lien vers le parcours effectué ce jour.
jeudi 4 novembre 2010
Les cols "stars" de l'année 2010
Ce midi, par curiosité, j'ai consulté les statistiques des cols les plus consultés sur mon site dédié aux cols. Je vais vous en partager les grandes lignes.
J'avais repéré l'an passé qu'en mai j'avais eu de nombreuses visites concernant les cols empruntés par le Giro, qu'en Juillet les cols emprunté par le Tour explosaient les statistiques, et que les quelques montées de la Vuelta référencées sur mon site avaient attiré de nombreux visiteurs en septembre. Les visites étaient très saisonnières et très ciblées : les jours précédents et suivants la montée des grands cols sur les tours nationaux donnaient lieu à des rushs d'accès aux profils correspondant !
NB : il est à noter que ces statistiques ne sont pas complètement représentatives des recherches des internautes sur le web. La liste des cols sur mon site est non-exhaustive, et ce n'est pas la seule source d'information. Néanmoins, ces statistiques donnent certaines tendances des recherches en France.
Avant de rentrer dans le détail mensuel, regardons les hits de l'ensemble de la saison, du 1er avril au 30 octobre :
1 - Col de la Ramaz (8ème étape du TdF)
2 - Col des Aravis (9ème étape du TdF)
3 - Col du Tourmalet (16ème et 17ème étapes du TdF)
4 - Port de Bales (15ème étape du TdF)
5 - Col d'Aspin (16ème étape du TdF)
6 - Col du Soulor (16ème et 17ème étapes du TdF)
7 - Col du Granier
8 - Col de Marie Blanque (17ème étape du TdF)
9 - Col du Pourtalet
10 - Col de l'épine
On constate sans surprises (mon public étant majoritairement français) que les cols les plus demandés sont les cols du Tour de France, notamment les cols de l'étape cyclosportive du Tour ! Mon site aurai-t-il servir à de nombreux participants dans leur préparation ? Je l'espère ! Je suis étonné de ne trouver le Tourmalet qu'en 3ème place, alors que l'an dernier le Mont Ventoux avait trusté la place de numéro 1 sans qu'aucun autre ne s'en approche.
Penchons-nous à présent sur les podiums mois par mois :
- en avril, les 3 premiers sont : le mur de Huy, le col des Aravis et le col d'Aspin (j'ai peu de bosses franchies par le Tour des Flandres ou les Ardennaises)
- en mai, le podium est le suivant : col des Aravis, col du Soulor, col de la Ramaz (classement surprenant, l'an dernier les cols du Giro étaient loin devant les autres !)
- en juin : col des Aravis, col de la Ramaz, col du Soulor
- en juillet : col de la Ramaz, port de Bales, col du Tourmalet (le Tourmalet monte enfin sur le podium après avoir trusté la 4ème place les mois précédents)
- en août : col des Aravis, col d'Aspin, col du Tourmalet
- en septembre : col du Tourmalet, col des Aravis, col d'Aspin (podium identique au mois précédent, mais dans un ordre différent ... et rien sur la Vuelta !)
- en octobre : col du Tourmalet, col d'Agnel, col des Saisies (les visites du col d'Agnel correspondent à l'annonce du parcours du TdF 2011 qui le franchira au cours de la 18ème étape)
Comme annoncé, on constate qu'en 2010 il n'y en a eu pratiquement que pour le TdF (du moins au niveau des visites de mon site, qui je le répète ne reflète pas complètement la réalité). L'explication est assez simple : les années précédentes je portais un soin particulier à mettre en ligne les cols de chaque étape du Giro, du Tour et de la Vuelta 2 à 3 mois avant la course. Ces montées étaient plus ou moins mises en avant pendant tout le déroulement de l'épreuve. Cette année, par manque de temps je n'ai pas eu le temps d'actualiser les profils ni d'ajouter les cols manquants, ce qui explique (à mon avis) cette omniprésence du Tour par rapport à ses concurrents (les cols de France étant très nombreux sur mon site, la majorité de ceux franchis par le Tour étaient déjà présent depuis longtemps).
Je sais donc ce qu'il me reste à faire en 2011 : ajouter en temps et en heures les cols des différentes courses, et pas seulement des tours nationaux ! Je pense que les cols franchis par le tour de Suisse, le Dauphiné Libéré, le tour des Flandres, Paris-Nice, Tirreno-Adriatico, ... peuvent également intéresser de nombreux passionnés.
NB : je compte reprendre les présentations des cols comme je l'effectuais en 2008, à raison d'un nouveau col par semaine. Vous pouvez trouver une liste complète via le menu de droite.
J'avais repéré l'an passé qu'en mai j'avais eu de nombreuses visites concernant les cols empruntés par le Giro, qu'en Juillet les cols emprunté par le Tour explosaient les statistiques, et que les quelques montées de la Vuelta référencées sur mon site avaient attiré de nombreux visiteurs en septembre. Les visites étaient très saisonnières et très ciblées : les jours précédents et suivants la montée des grands cols sur les tours nationaux donnaient lieu à des rushs d'accès aux profils correspondant !
NB : il est à noter que ces statistiques ne sont pas complètement représentatives des recherches des internautes sur le web. La liste des cols sur mon site est non-exhaustive, et ce n'est pas la seule source d'information. Néanmoins, ces statistiques donnent certaines tendances des recherches en France.
Avant de rentrer dans le détail mensuel, regardons les hits de l'ensemble de la saison, du 1er avril au 30 octobre :
1 - Col de la Ramaz (8ème étape du TdF)
2 - Col des Aravis (9ème étape du TdF)
3 - Col du Tourmalet (16ème et 17ème étapes du TdF)
4 - Port de Bales (15ème étape du TdF)
5 - Col d'Aspin (16ème étape du TdF)
6 - Col du Soulor (16ème et 17ème étapes du TdF)
7 - Col du Granier
8 - Col de Marie Blanque (17ème étape du TdF)
9 - Col du Pourtalet
10 - Col de l'épine
On constate sans surprises (mon public étant majoritairement français) que les cols les plus demandés sont les cols du Tour de France, notamment les cols de l'étape cyclosportive du Tour ! Mon site aurai-t-il servir à de nombreux participants dans leur préparation ? Je l'espère ! Je suis étonné de ne trouver le Tourmalet qu'en 3ème place, alors que l'an dernier le Mont Ventoux avait trusté la place de numéro 1 sans qu'aucun autre ne s'en approche.
Penchons-nous à présent sur les podiums mois par mois :
- en avril, les 3 premiers sont : le mur de Huy, le col des Aravis et le col d'Aspin (j'ai peu de bosses franchies par le Tour des Flandres ou les Ardennaises)
- en mai, le podium est le suivant : col des Aravis, col du Soulor, col de la Ramaz (classement surprenant, l'an dernier les cols du Giro étaient loin devant les autres !)
- en juin : col des Aravis, col de la Ramaz, col du Soulor
- en juillet : col de la Ramaz, port de Bales, col du Tourmalet (le Tourmalet monte enfin sur le podium après avoir trusté la 4ème place les mois précédents)
- en août : col des Aravis, col d'Aspin, col du Tourmalet
- en septembre : col du Tourmalet, col des Aravis, col d'Aspin (podium identique au mois précédent, mais dans un ordre différent ... et rien sur la Vuelta !)
- en octobre : col du Tourmalet, col d'Agnel, col des Saisies (les visites du col d'Agnel correspondent à l'annonce du parcours du TdF 2011 qui le franchira au cours de la 18ème étape)
Comme annoncé, on constate qu'en 2010 il n'y en a eu pratiquement que pour le TdF (du moins au niveau des visites de mon site, qui je le répète ne reflète pas complètement la réalité). L'explication est assez simple : les années précédentes je portais un soin particulier à mettre en ligne les cols de chaque étape du Giro, du Tour et de la Vuelta 2 à 3 mois avant la course. Ces montées étaient plus ou moins mises en avant pendant tout le déroulement de l'épreuve. Cette année, par manque de temps je n'ai pas eu le temps d'actualiser les profils ni d'ajouter les cols manquants, ce qui explique (à mon avis) cette omniprésence du Tour par rapport à ses concurrents (les cols de France étant très nombreux sur mon site, la majorité de ceux franchis par le Tour étaient déjà présent depuis longtemps).
Je sais donc ce qu'il me reste à faire en 2011 : ajouter en temps et en heures les cols des différentes courses, et pas seulement des tours nationaux ! Je pense que les cols franchis par le tour de Suisse, le Dauphiné Libéré, le tour des Flandres, Paris-Nice, Tirreno-Adriatico, ... peuvent également intéresser de nombreux passionnés.
NB : je compte reprendre les présentations des cols comme je l'effectuais en 2008, à raison d'un nouveau col par semaine. Vous pouvez trouver une liste complète via le menu de droite.
lundi 1 novembre 2010
En attendant le Beaujolais nouveau ...
Aujourd'hui j'ai profité d'une météo pas trop mauvaise (14°, des nuages avec de belles éclaircies, un vent venant du Nord à 20km/h) pour aller rouler. Ayant eu un accident de voiture samedi soir, j'ai la nuque coincée : j'avais peur que ça me gêne pour rouler mais je n'ai pas ressenti de douleur ni de handicap. Néanmoins, je n'ai pas forcé outre mesure afin de ne pas trop la solliciter.
Je suis parti rouler dans le Beaujolais afin de profiter du paysage. J'ai déjà dit mille fois combien je trouve beau les vignes qui rougissent à cette période de l'année, donc je ne vais pas me répéter.
Après un échauffement pour rejoindre le pied du beaujolais, j'ai attaqué la grimpée de Charnay : cette montée est irrégulière mais tout de même constamment pentue, le goudron y est granuleux, et bien qu'elle corresponde parfaitement à la physionomie de bosses que je préfère j'avoue avoir toujours un peu de mal à la grimper. Aujourd'hui les jambes répondaient bien donc je l'ai parfaitement négociée, aidé il faut l'avouer par un vent légèrement favorable.
Après une courte descente, les descentes étant étonnamment plus courtes que les montées, j'ai rejoint Alix puis Theizé et Oingt. En passant devant le cimetière de Theizé, je me suis souvenu qu'aujourd'hui c'était la fête des morts : j'ai donc eu une pensée pour toutes les personnes que je connais et qui sont décédées. Pendant que je listai toutes ces personnes dans ma tête, j'avoue que la vitesse a progressivement diminuée, sans compter que le vent était désormais défavorable.
Après Oingt, j'ai filé sur le Saule d'Oingt. Une fois le col franchi, je me suis lancé dans une descente rapide en direction de Ville sur Jarnioux puis Liergues : je filais rapidement, prenant mes virages de manière très fluide et très propre. Arrivé en bas, j'étais vraiment content de la propreté de ma descente sans la moindre hésitation ni minuscule faute de trajectoire.
Peu avant Limas, j'ai bifurqué afin de m'engager dans une petite combe découverte il y a fort longtemps mais jamais réempruntée depuis. La route était belle, calme, régulière, bordée par un nombre incroyable de pré dans lesquels broutent des chevaux. La route finit par arriver à Pommiers après un kilomètre plus raide. J'ai rejoint Lachassagne via la route des crêtes, sans encombre, en tournant bien les jambes. La descente sur Anse était aussi très belle, tant au niveau de la propreté de mes trajectoires que du paysage qui défilait sous mes yeux.
Je suis rentré par les quais de Saône, en sentant mes forces diminuer petit à petit. J'avais du mal à tirer le braquet "classique" que j'utilise quand je rentre : malgré un vent favorable j'ai eu du mal à rouler sur le gros plateau, en force. Je me débrouillais mieux en roulant en vélocité, moins vite il est vrai, mais avec moins de peine.
Je suis content de ma sortie, je regrette juste mon manque de kilomètres depuis le début de l'année qui fait que j'ai du mal à tenir la distance, et mon manque de puissance qui se fait de plus en plus sentir en cette fin d'année. En revanche, les points positifs sont que j'ai pu rouler et que j'ai vu de beaux paysages.
NB : vous pouvez consulter mon parcours du jour sur OpenRunner.
Je suis parti rouler dans le Beaujolais afin de profiter du paysage. J'ai déjà dit mille fois combien je trouve beau les vignes qui rougissent à cette période de l'année, donc je ne vais pas me répéter.
Après un échauffement pour rejoindre le pied du beaujolais, j'ai attaqué la grimpée de Charnay : cette montée est irrégulière mais tout de même constamment pentue, le goudron y est granuleux, et bien qu'elle corresponde parfaitement à la physionomie de bosses que je préfère j'avoue avoir toujours un peu de mal à la grimper. Aujourd'hui les jambes répondaient bien donc je l'ai parfaitement négociée, aidé il faut l'avouer par un vent légèrement favorable.
Après une courte descente, les descentes étant étonnamment plus courtes que les montées, j'ai rejoint Alix puis Theizé et Oingt. En passant devant le cimetière de Theizé, je me suis souvenu qu'aujourd'hui c'était la fête des morts : j'ai donc eu une pensée pour toutes les personnes que je connais et qui sont décédées. Pendant que je listai toutes ces personnes dans ma tête, j'avoue que la vitesse a progressivement diminuée, sans compter que le vent était désormais défavorable.
Après Oingt, j'ai filé sur le Saule d'Oingt. Une fois le col franchi, je me suis lancé dans une descente rapide en direction de Ville sur Jarnioux puis Liergues : je filais rapidement, prenant mes virages de manière très fluide et très propre. Arrivé en bas, j'étais vraiment content de la propreté de ma descente sans la moindre hésitation ni minuscule faute de trajectoire.
Peu avant Limas, j'ai bifurqué afin de m'engager dans une petite combe découverte il y a fort longtemps mais jamais réempruntée depuis. La route était belle, calme, régulière, bordée par un nombre incroyable de pré dans lesquels broutent des chevaux. La route finit par arriver à Pommiers après un kilomètre plus raide. J'ai rejoint Lachassagne via la route des crêtes, sans encombre, en tournant bien les jambes. La descente sur Anse était aussi très belle, tant au niveau de la propreté de mes trajectoires que du paysage qui défilait sous mes yeux.
Je suis rentré par les quais de Saône, en sentant mes forces diminuer petit à petit. J'avais du mal à tirer le braquet "classique" que j'utilise quand je rentre : malgré un vent favorable j'ai eu du mal à rouler sur le gros plateau, en force. Je me débrouillais mieux en roulant en vélocité, moins vite il est vrai, mais avec moins de peine.
Je suis content de ma sortie, je regrette juste mon manque de kilomètres depuis le début de l'année qui fait que j'ai du mal à tenir la distance, et mon manque de puissance qui se fait de plus en plus sentir en cette fin d'année. En revanche, les points positifs sont que j'ai pu rouler et que j'ai vu de beaux paysages.
NB : vous pouvez consulter mon parcours du jour sur OpenRunner.
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