mardi 28 février 2012

Sortie de récupération

Après 2 semaines d'entraînements intensifs, je bénéficie cette semaine d'un traitement allégé. Au programme de ce midi, j'avais une sortie d'une heure et demi sans intensité. La météo était top : une dizaine de degrés, un vent très léger, et un ciel bleu zébré par des nuages blancs très fins. J'ai pu rouler sans bonnet et sans gants, c'était le top !


Je suis allé rouler sur les routes désertes et planes du triangle situé entre la Saône, l'Azergues et les Monts d'Or : il n'y avait pas de circulation, et je roulais au milieu des champs. C'était vraiment agréable de rouler sans forcer, à profiter du paysage, à respirer l'air chargé d'odeurs qui vient de voler au dessus des champs fraîchement labourés, à écouter les oiseaux chanter en construisant leur nid ... allez savoir pourquoi, tout cet environnement m'a fait penser à la chanson "viens à la maison, y'a le printemps qui chante" ...

J'ai roulé 1h20 comme ça, avant de devoir retourner bosser. Je crois que j'aurai pu rester des heures dans cet endroit tellement j'y étais bien. Ca doit être ma première vrai sortie de récupération (117 au cardio en valeur moyenne !) depuis loooooooongtemps. J'avais l'impression d'être un touriste, mais un touriste heureux qui profite du repos entre deux escales de son long voyage.

Consultez le détail de ma sortie sur strava.

samedi 25 février 2012

Classic Sud Ardeche 73km : 83ème

Je suis descendu à Ruoms vendredi soir avec Florian, afin de dormir à proximité du départ de la course : je ne suis pas du tout matinal, surtout en ce moment, et me lever à 5h du mat' aurait été difficile. Nous avions réservé un hôtel en centre-ville, l'hôtel Théodore, à deux pas de la zone de départ et d'arrivée. C'était top du point de vue logistique.

Amis cyclistes et non cyclistes, je vous déconseille cet hôtel si vous êtes de passage dans cette ville : j'ai passé la nuit à me faire transpercer le corps par les ressorts du lit ! Et encore, heureusement que je suis léger donc que je ne m'enfonçais pas trop dans le matelas ... car j'avais déjà l'impression de dormir sur un truc à aiguilles de fakir ! Je passerai sur la mauvaise isolation thermique (ça caillait dans la chambre, le petit chauffage électrique n'était pas assez puissant) et sur l'isolation phonique (on aurait pu tenir une conversation avec les voisins comme si on était dans leur chambre). Je passe sur les bruits des tuyaux d'eau et d'évacuation, ainsi que sur la taille des serviettes avec lesquelles on ne s'essuie qu'une seule jambe (heureusement que je n'ai pas de trop grosses cuisses ni de trop gros mollets, sinon il en aurait fallu une 2ème par jambe). Enfin, l'absence de réseau wifi ne m'a pas trop gêné car on captait bien la 3G. Bref, si j'ai à repasser une nuit dans ce village, je tâcherai de trouver un autre hôtel !

J'ai fait à peu près 10 minutes d'échauffements, afin de faire monter le coeur et préparer les muscles à l'effort violent à venir. Je me suis présenté dans le sas de départ très tard, ayant galéré pour y accéder, du coup je me suis retrouvé aux alentours de la 200ème place. Une fois le départ donné, j'ai entamé ma remonté progressive sans me mettre à bloc : d'une part je savais que ça roulerait au train sur les 10 premiers kilomètres, d'autre part c'était assez nerveux et à chaque rétrécissement il y avait de grands coups de freins. Sur les 10 premiers kilomètres, j'ai vu pas mal de petites chutes, dont deux coureurs qui se sont accrochés contre un camion et qui ont bloqué la route. Je suis revenu au train, avec d'autres coureurs, sur la 60aine de coureurs qui étaient passés avant la chute.

Les choses plus sérieuses ont commencées vers le 12ème kilomètre, quand on a tourné sur la droite pour grimper la côte de la fontaine de cade. Il s'agit d'une côte assez roulante de 3.1km à 3.6%. J'ai remonté un certain nombre de coureurs afin de rester le plus proche possible des coureurs de tête : je bascule au sommet avec 40" de retard sur la tête du peloton et 20" de retard sur ses derniers membres. J'étais dans un petit groupe, on s'est payé une grosse partie de manivelles dans la descente (enfin, un long faux plat descendant) pour rentrer sur le peloton.

Une fois revenu à l'arrière du peloton, un petit coup de cul de 200m à 6% m'a surpris : je me suis fait décrocher comme un idiot ! J'étais sur un braquet bien trop gros et à moitié asphyxié par la chasse qu'on venait de mener (ou plutôt que j'ai subie, car j'ai été passif et n'ai pas participé), je me suis retrouvé planté dans le petit coup de cul. Heureusement ça a temporisé un peu devant, donc j'ai pu revenir rapidement sans y laisser trop de forces.

Au pied de la côte du Razal, la deuxième difficulté longue de 7.1km à 4.6%, je suis encore présent dans un peloton d'un peu moins de 100 coureurs. Le vent soufflait de travers et la guerre du positionnement a commencé dans les kilomètres précédant la montée. Pour ma part je n'ai pas fait d'erreur : j'étais toujours bien placé et n'ai pas trop pris de vent ! Dans la monté, ça a explosé de partout : j'ai sauté de groupe en groupe au fil des différentes cassures. Je bascule en haut à un peu moins de 2 minutes du premier peloton. La haut, on s'est retrouvé sur un plateau balayé par un vent de travers. Ca a borduré sévère, je me suis fait la peau pour rester dans les roues, mais cette fois j'ai été obligé de manger du vent ! Sous l'effet de quelques rafales, plusieurs coureurs et moi-même avons fait de sérieux écarts, c'était tendu.

A Saint-Remeze, on a bifurqué afin d'entamer le retour. Le vent est devenu favorable, et les meilleurs du groupe ont embrayé : ça a roulé fort, très fort par moments ! J'étais à la rupture, mais je me suis fait violence pour rester dans les roues. A chaque fois que je laissais un trou d'1m50, l'effort pour revenir était terrible. J'ai tenté de me ravitailler dans la descente des gorges de l'Ardèche, mais à 70km/h avec du vent c'était galère. Je me suis fait décrocher du groupe, j'ai été obligé de faire une fin de descente de folie pour revenir tout près ... mais n'ai pas réussi à revenir avant le plat ! Je me suis arraché mais je ne gagnais pas de terrain, j'étais 20m derrière le groupe. Heureusement, un autre coureur qui avait fait comme moi avait lui plus de force : à deux on a pu rentrer, grâce à un gros travail de sa part. Je l'ai remercié, car seul je ne serai jamais rentré c'est certain !

Dans les gorges de l'Ardèche, je me suis à nouveau accroché dans les roues : ça roulait encore fort mais un peu moins que sur le plateau. En arrivant au pied de la dernière difficulté, le rocher de Sampzon, on a vu le peloton principal au loin : ils avaient environ 1 minute 30 d'avance sur notre groupe. Ils m'ont semblé être pas loin de 50, nous étions une vingtaine. Dans la montée, longue de 2.1km à 8.1%, je me suis fait décrocher progressivement. J'ai perdu mètre après mètre, au train. J'étais à fond, je ne pouvais rien faire. J'ai passé le sommet tête baissée, vaincu.


La descente a été laborieuse. Je n'étais pas lucide, je ne la connaissais pas : elle est particulièrement sinueuse, et je n'étais jamais sur la bonne trajectoire. J'ai fait une descente en tachant de rester avec les 2 roues sur le goudron et mon corps en bonne santé. Pour la vitesse et la fluidité il faudra repasser un autre jour ! En bas je me suis fait rattraper par 2 coureurs sortis du groupe qui revenait derrière moi, on a rejoint un 4ème coureur puis un 5ème est revenu de l'arrière. Sur les 5km restants jusqu'à l'arrivée, on a tourné des relais de manière désorganisée. J'ai pédalé avec tout ce qu'il me restait : je dandinais de la tête à chaque coup de pédale, ce n'était pas esthétique mais ça me permettait de prendre quelques relais. J'explose définitivement à 500m de l'arrivée et laisse filer mes compagnons.

Je finis à la 83ème place, à 12 minutes du vainqueur et 8 du premier peloton. Je n'ai aucun regret sur ma prestation : je n'aurai pas pu faire mieux au vu de ma faible forme du moment ! Je me suis arraché tout le long, je n'ai pas commis de grosse erreur. De plus, 32.4km/h de moyenne sur 73km avec 1000m de dénivelé, c'est honorable.

Du côté des amis, Alexis Sicard a terminé l'épreuve à la 33ème place, Florian à la 93ème. Sur le grand parcours de 100km, Nicolas Raybaud a bouclé l'épreuve en 16ème position.

Pour les férus de données, voici quelques infos :
- ma FC moyenne tout au long de l'épreuve est de 170
- ma cadence moyenne est de 81.5rpm (ce qui est bas, surtout pour moi !)
- j'ai gravi la côte de la fontaine de cade à 28.3km/h de moyenne pour 185bpm
- j'ai gravi la côte du razal à 20.0km/h de moyenne, pour 176bpm
- j'ai gravi le rocher de sampzon à 12.6km/h de moyenne pour 167bpm

jeudi 23 février 2012

Fractionné 30/30

Ce jeudi midi, j'ai effectué ma 1ère sortie de fractionné de l'année. C'est même quasiment ma première depuis 1an, puisqu'il ne me semble pas en avoir fait depuis le mois d'avril 2011. Au programme, je devais faire 4 séries de 10 minutes en 30"/30".

Le temps était gris, j'ai même essuyé quelques gouttelettes de pluie. Il faisait 8°. L'absence complète de vent était un avantage pour travailler : j'ai pu avoir des sensations constantes, qui n'étaient pas faussées par un vent plus ou moins (dé)favorable.

Après 26 minutes d'échauffement, j'ai attaqué ma première série : je me suis mis minable ! J'étais à fond cardiaquement et j'avais les jambes qui me brulaient ! Je pédalais mains en bas du guidon, sur la plaque. J'ai une fréquence cardiaque moyenne de 174 sur cette première série, avec des creux à 165 et des pics à plus de 180.

Les deuxième et troisième séries se sont mieux passées au niveau des jambes (elles me brulaient moins) par contre le coeur montait moins haut. Sur la 2ème série j'ai un fréquence cardiaque moyenne de 165, avec des creux à 160 et des pics à 175. Il est à noter que j'ai oublié de faire une des accélérations, donc cette 2ème série a été marquée par une minute pleine de récupération au milieu. La 3ème série a été faite entièrement, ma fréquence cardiaque moyenne étant de 163bpm avec des creux à 150 et des pics à 170bpm.

Je suis satisfait de mon entraînement : bien que n'ayant pas eu le temps de faire la 4ème série prévue, je me suis débouché les artères en profondeur ! Je ne me sens pas encore en forme, mais je sens que ça commence à venir et qu'en continuant à travailler dur dans les semaines à venir, ça va payer plus tard dans la saison.

Consultez le détail de ma sortie sur strava.
(nb : comme hier, la distance et la vitesse sont faussées, en réalité il n'y a que 40km)

mercredi 22 février 2012

Sortie rythmée

Ce midi je devais faire une sortie rythmée : après environ une demi-heure d'échauffement, je devais faire 45 minutes sur la plaque en tournant bien les jambes. La météo était franchement favorable pour la saison : grand soleil, 7°C, vent très faible. C'était agréable de rouler dans ces conditions.

Je me suis échauffé normalement sur les quais de Saône puis j'ai grimpé la montée du boulodrome de Neuville. Je voulais profiter des longues lignes droites sans circulation du plateau de la Dombes pour faire ma séance de travail. Dans la montée, j'ai constaté que les valeurs affichées par mon compteur étaient fausses : la distance déjà parcourue me semblait élevée et la vitesse était très supérieure à ma vitesse réelle. Le temps écoulé, le rythme cardiaque et ma fréquence de pédalage étant corrects, j'avais quand même tout ce qu'il me fallait pour réaliser correctement ma séance.

Une fois en haut, j'ai pu commencer le travail spécifique. J'ai passé la plaque et j'ai tenté de tenir une cadence proche de 100rpm. Le début a été assez laborieux, sur une route avec un goudron ne rendant rien du tout et avec des creux et bosses ... c'était galère, je passais chaque petite bosse à 85rpm, donc ne respectais pas les consignes. Pour ne rien arranger, le léger vent était en plein de face. Arrivé au bout de cette première ligne droite, j'ai cru que j'allais vomir. Cette première phase a duré 11' pendant lesquelles ma FC moyenne a été de 166bpm pour une cadence moyenne de 91.

J'ai quand même directement repris mon travail, après avoir levé le pied une dizaine de secondes. Cette fois le goudron était meilleur, la route était plate et le léger vent n'était pas handicapant. J'ai pu y faire du travail que je pense de qualité : 9'30 à 167bpm pour une cadence moyenne de 95. Cette 2ème ligne droite m'a mené au sommet de ma boucle, il me fallait désormais entamer le retour pour rentrer chez moi prendre une douche puis retourner au boulot.

Enfin, j'ai attaqué la dernière phase de travail : le parcours était d'abord plat, puis un long faux plat descendant m'a ramené sur les quais de Saône où j'ai fini sur du plat au milieu de la circulation. 16'30" de travail à 162bpm pour une cadence de 99, mais avec quelques zones de gêne quand je devais tourner sur les ronds-points ou respecter des priorités à droite ou des stop. J'ai ensuite fini la sortie peinard en tournant les jambes.


La sortie s'est pas trop mal passée, mais ne m'a pas rassuré : je me suis bien employé sur des routes planes et sans vent significatif, pour une vitesse pas extraordinaire (enfin, sauf si on se fie au relevé Garmin, qui est faux). De plus, le fait d'avoir eu 3 nausées en cours de sortie, même si elles ne m'ont pas gênées, me laisse penser que j'étais en surrégime et qu'un poil plus vite j'aurai complètement explosé. Cependant, ma condition physique n'est pas catastrophique et je vois que ma débauche d'efforts depuis 15 jours est en train de payer : je me sens de mieux en mieux ! Je crois que grâce à l'aide de mon entraineur, je suis sur la bonne voie. Je ne serai pas prêt samedi, mais mes objectifs sont au coeur de l'été donc j'ai encore le temps de m'y préparer en toute sérénité.

Consultez le relevé de mon Garmin, sur Strava.
NB : la distance réelle est de 36km, ne vous fiez pas à la distance ni à la vitesse !

dimanche 19 février 2012

Sortie pluvieuse avec le CSVS

Ce dimanche matin, mon programme d'entrainement prévoyait que je fasse une sortie de 3h30 dans les roues d'un club, histoire de faire des kilomètres sans trop m'épuiser. La majorité des clubs de coursiers vers chez moi ne roulaient pas ce dimanche matin : entre ceux qui rentraient d'une semaine en Espagne, ceux qui avaient couru la veille au GP d'Aix-en-provence, et ceux qui avaient un interclub l'après-midi ... la liste des clubs restant était bien maigre. Je me suis donc tourné vers un club plus modeste mais à deux pas de chez moi : le CSVS.

On est parti à 6 sous une toute petite pluie. Comme prévu, je suis resté dans les roues et me suis laissé mener par le groupe. Dans la première bosse, au bout de 15 kilomètres, je me suis fait lâcher ... un grimpeur qui se fait lâcher au train dans une petite bosse, c'est quand même la honte ! Heureusement je n'étais pas le seul lâché, les 4 devant nous ont attendus et la sortie a repris son cours normal. Mieux décrassé de ma double sortie de la veille, j'ai passé la seconde petite bosse (au 25ème kilomètre) sans encombres.

Après un arrêt pour dépanner deux crevaisons (une d'une personne qui n'avait pas de pompe et qu'on a dépannée, l'autre d'une personne du groupe qui a percée à ce moment là), le groupe s'est remis en selle pour rejoindre Lozanne puis L'arbresle. La petite pluie s'est arrêté pendant la pause, et on a pu rouler sur des routes pas trop humides. Je me sentais pas mal, j'avais envie de passer au relais mais je n'y suis pas passé, sachant que des bosses nous attendaient et que je risquais d'être le plus faible du groupe quand la pente s'élèverait.

On a enchainé sur la grimpée d'Eveux, longue de 2km à 8%, donc relativement semblable à la côte du rocher de Sampzon qui se présentera en dessert de la Classic Sud Ardèche samedi prochain. J'ai démarré l'ascension prudemment, et ai accéléré au fur et à mesure de la côte. J'ai lâché les gaz un peu trop tôt : j'ai fais un gros effort au plus fort de la pente pour revenir sur les 2 hommes de tête ... l'accélération a été brutale mais elle n'a pas duré longtemps et le retour du bâton a été tout aussi rapide. J'ai fini la montée comme j'ai pu. Globalement, je l'ai quand même bien passé, mais samedi ce sera une autre épreuve : j'aurai plus de kilomètres dans les jambes et j'aurai consenti bien plus d'efforts avant d'arriver au pied de la bosse !

Après s'être tous attendus en haut, on a rejoint Lentilly. On a filé sur Lozanne : la pluie a fait son retour, mais de manière plus intensive. En 15km je me suis retrouvé trempé par une pluie glaciale. J'avais initialement prévu de prolonger la sortie après m'être séparé de mes compagnons de route, mais finalement je suis directement rentré chez moi. J'étais gelé par la pluie et je ne tenais pas à tomber malade.

Une fois chez moi, j'ai passé 25 minutes sous la douche pour me réchauffer. J'ai mangé et j'ai passé une bonne partie de l'après-midi à dormir. J'étais bien fatigué, d'autant plus que j'avais mal dormi au cours de la nuit.

Le bilan global du week-end est bon : j'ai fait plus de 200km, avec un peu de dénivelé. Bien que je grimpe comme une enclume, j'ai trouvé que je n'étais pas aussi mal que je pensais l'être. Samedi ce sera quand même autre chose, et là je saurai vraiment où j'en suis. Il me reste encore 5 jours pour me préparer. Merci à mes compagnons de route du week-end : Florian, Rémy et les coureurs du CSVS.

Consultez le détail de notre sortie.

samedi 18 février 2012

Sorties du samedi 18

Ce samedi, mon plan d'entraînement prévoyait 2 sorties : une le matin afin de travailler ma force, la seconde l'après-midi afin de faire 100km de foncier. A une semaine de la reprise des courses, il s'agissait de ma dernière possibilité pour faire une grosse journée de travail.


La sortie du matin a été laborieuse : je déteste rouler la matin. Je sais depuis des années que je ne suis pas du matin : autant intellectuellement mon cerveau se dés-embrume rapidement après mon réveil, autant musculairement et cardiaquement c'est laborieux et il me faut du temps. Du coup je me suis échauffé, j'ai effectué mes 7 montées comme pour la séance de mercredi midi, puis je suis rentré. Le coeur ne montait pas, les jambes avaient du mal à écraser et tirer les pédales, ... je me suis appliqué du mieux que j'ai pu, et je pense que le travail a été efficace.

Consultez le détail de la séance du matin.



La sortie de l'après-midi a été faite sous un grand soleil et avec une température agréable pour la saison. La veste thermique était toujours de rigueur (il ne fallait pas attraper froid), mais on pouvait rouler sans bonnet et sans gros gants ! J'ai roulé 45 minutes pour retrouver Florian : nous avions prévu de nous retrouver afin de rouler ensemble. Pour la cohésion de l'équipe en vue de la Haute-Route, c'est toujours intéressant de faire de temps en temps des sorties en commun.


On a grimpé tranquillement jusqu'au col de Malval : la route était tranquille, sans circulation, et baignée de soleil. Sur le dernier kilomètre, en sous-bois, on a eu un peu de neige sur le bas côté mais la route était bien dégagée. En haut on a profité du soleil et de la vue pendant qu'on roulait sur la route des crêtes en direction du col de la Luère. La descente en direction de la vallée de la brévène a été prudente : la route était mouillée à cause des plaques de neige qui fondaient. On n'a pas pris de risques : ça serait idiot de tomber dans une descente et de se râper les cuisses.


On est descendu jusqu'à St pierre la palud puis Sourcieux les mines avant de remonter sur les hauteurs de Lentilly. La haut on a retrouvé Remy, avec qui on a poursuivi notre sortie. J'ai eu un coup de moins bien sur la route menant à Pollionnay : la route n'était pourtant pas pentue, mais j'avais l'impression de grimper comme une enclume. En 2 km à 4%, j'ai du prendre 300m alors qu'on roulait tous au train sans forcer. Mes 2 compagnons ont filé devant et m'ont attendu dans la descente. On a roulé groupé encore quelques kilomètres avant que Florian ne retourne chez lui en direction du sud tandis que Remy et moi bifurquions vers le nord.

On a fait un morceau de ville pas très marrant : feux rouges, voitures qui roulent n'importe comment, travaux, ... c'était un peu le bazar mais on s'en est bien tiré. Une fois sur les quais de Saône, Rémy a fait comme d'habitude : il s'est mis devant et roulé. J'ai vu le compteur grimper à 35km/h et ne pas redescendre. J'avais déjà plus de 100km dans les jambes depuis le matin, mais je me sentais pas trop mal dans sa roue ... en revanche, dès que je m'écartais un peu et que je prenais du vent, c'était plus laborieux !

Je l'ai suivi jusqu'à St germain avant de rentrer chez moi. J'avais 100.1km au compteur : mission remplie ! J'étais fatigué, j'avais les jambes qui me tiraient, mais j'étais en meilleur état que celui dans lequel je pensais rentrer. Cette belle sortie au soleil avec Rémy et Florian a été vraiment sympa à faire !

Consultez le détail de notre sortie.

jeudi 16 février 2012

Haute-Route 2012 : présentation de mon équipier Steff

Cette semaine, je vous propose de découvrir un peu mieux les 2 équipiers avec qui je serai sur la Haute-Route. Et comme ils sont les mieux placés pour parler d'eux-mêmes, je leur laisse la parole afin qu'ils se présentent.



Steff Leroux a.k.a. Steffan Rock
Classement sur la Haute-Route 2011 : 95ème (scratch), 58ème (solo hommes)

Son anecdote sur la Haute-Route 2011 :
A l'arrivée de l'étape de la Bonette, un garçon de l'âge que j'avais lorsque j'ai grimpé la Bonette la fois précédente, 23 ans auparavant, vient vers moi pour me demander un autographe. Alors que je n'étais pas vainqueur de l'étape, cet enfant voulait simplement obtenir la relique d'un des 270 coureurs de la Haute Route. Arriver premier ou dernier ne compte finalement pas.

Son objectif sur la Haute-Route 2012 :
Mon objectif 2012 est simple : faire mieux qu'en 2011. Pas évident sur le papier car nous serons 500 partants au lieu de 270. Atout : l'expérience de 2011 et l'équipe constituée avec Flo et Flo.

-- Note rédigée par Florent :
J'ai connu Steff grâce à twitter : il y parlait régulièrement de la Haute-Route, j'y parlais régulièrement de la Haute-Route ... notre rencontre était donc logique ! On s'est échangé des mails, puis on s'est retrouvé sur le vélo au cours des étapes : il a fait une montée en puissance tout au long de la semaine. Il a fini les dernières étapes en boulet de canon, aux alentours de la 50ème place ... on s'est donc croisé en début et milieu de semaine, quand lui effectuait sa remontée au classement et moi ma descente. On aura régulièrement roulé ensemble, car quand on se voyait on discutait un moment avant que chacun de reprenne son rythme.
NB : vous pouvez le suivre sur twitter et sur son blog.


Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la Haute Route.

mercredi 15 février 2012

Travail de la Force

Ce midi, je suis allé travailler la force sous une météo maussade et sur des routes trempées et boueuses. Si la pluie ne m'es pas tombée dessus, en revanche la route était humide et des ruisseaux de boue la traversaient en de nombreux endroits ... je suis rentré en étant aussi dégueulasse que si je venais de faire un cyclocross !

Pour travailler ma force, j'ai retrouvé un circuit sur lequel je m'entrainais déjà en 2005 et 2006 : une bosse de 1300m à 4,5%. Après la bosse, un morceau de plat puis une descente me ramènent à mon point de départ. Le principal avantage de ce circuit c'est qu'il est situé à environ 10 minutes de chez moi (impeccable pour l'échauffement), que sa pente est relativement régulière, qu'il est à l'abri du vent et qu'il est désert ! Aucune voiture ni aucun feu rouge ne viennent perturber la séance de travail ...

La première montée j'ai un peu galéré pour trouver la bonne cadence. Arrivé en haut, tout avait changé par rapport à 2006 : des immeubles ont été construits, c'était encore en travaux pour construire une gendarmerie et des entrepôts, l'infrastructure routière avait bien changée ! J'ai galéré pour trouver la bonne route, mais j'ai fini par trouver mon chemin. Les montées suivantes j'ai pu me concentrer sur mon effort.

En fin de séance spécifique, sur les 2 dernières montées, j'avais les muscles derrière la cuisse qui me tiraient. J'ai du faire pas mal d'étirements, après l'arrêt complet, pour les décontracter. Une fois la séance spécifique terminée, je suis monté au siège du club pour porter des papiers et j'ai récupéré mon paquetage vestimentaire pour la saison 2012.

Consultez le détail de ma sortie.

mardi 14 février 2012

Haute-Route 2012 : présentation de mon équipier Florian

Cette semaine, je vous propose de découvrir un peu mieux les 2 équipiers avec qui je serai sur la Haute-Route. Et comme ils sont les mieux placés pour parler d'eux-mêmes, je leur laisse la parole afin qu'ils se présentent.



Florian ROUGE
Classement sur la Haute-Route 2011 : SCRATCH 87ème sur 250, SOLO 52ème sur 150.
La haute route était la 4ème course de ma vie (2010 : Tour de l'ain cyclo - 2011 : Scott 1000 bosses, Les 3 cols, La Specialized)


Sa pratique du cyclisme :
J'ai toujours fais un peu de VTT depuis tout jeune avec des amis principalement en montagne, mais je me suis vraiment mis au vélo de route depuis 3 ans. Concernant ma pratique sur route, j'ai été licencié dans un club près de chez moi ECPBSGL pendant 1 an.

Je fais du vélo pour plusieurs raisons : le cyclisme est à mon sens l'un des sports les plus difficiles par conséquent les valeurs du sport sont bien représentés : le courage, le dépassement de soi, le gout de l'effort...
Je pratique exclusivement des cyclosportives de façon a associer le sport avec la découverte d'un beau parcours, par conséquent les courses sur circuit ne correspondent pas du tout à ce que je recherche dans cette pratique. Je roule principalement en montagne, les cyclosportives présentent l'avantage d'offrir des parcours magnifiques et très difficiles et tous les niveaux sont représentés.
Le vélo est aussi un sport qui s'adapte bien à mes horaires de boulot, je peux choisir mes courses et mes séances d'entrainements contrairement à beaucoup de disciplines sportives en club.

Toutes ces raisons et j'en oublie certainement font que le vélo est un très beau sport. Seul point négatif, le budget est très important si on veut être performant et se faire plaisir avec du beau matériel et des belles courses, ca devient une drogue, à choisir je préfère celle là !

Son anecdote sur la Haute-Route 2011 :
Pas d'anecdote précise simplement la satisfaction d'être allé au bout de l'aventure jusqu'à NICE en passant par tous les plus beaux cols des Alpes, et la certitude d'avoir beaucoup progressé. On prend goût à ces belles courses donc RDV en 2012

Son objectif sur la Haute-Route 2012 :
En 2011 l'objectif était la découverte en 2012 ce sera la confirmation par les résultats. Objectif à tenir un classement général amélioré par rapport à l'année dernière, une meilleure gestion de l'effort et de l'alimentation en course. Le classement devra aussi prendre en considération la préparation effectuée et les conditions de course donc à définir précisément au moment de l'épreuve.
Je précise aussi que je ferai partie d'une équipe normalement homogène donc mon second objectif sera de faire un bon classement d'équipe en s'entraidant en fonction de nos points forts et de nos points faibles respectifs.

-- Note rédigée par Florent :
J'ai connu Florian grâce à ce blog : il a le même âge que moi et habite également en région lyonnaise. Il m'avait contacté suite aux articles que j'avais publié l'an passé sur la Haute-Route, nous avons décidé de faire un stage ensemble dans le massif central. Sur la Haute-Route, on ne s'est pas beaucoup croisé bien que nos niveaux soient assez proches : quand j'étais devant en début d'étape lui était à l'arrière ... il me doublait dans le premier col pendant que je dégringolait au classement ... et quand je franchissais la ligne d'arrivée, il était déjà douché et changé !



Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la Haute Route.

lundi 13 février 2012

Sortie du lundi midi

Ce midi, j'ai effectué un nouvel entrainement de foncier : j'ai roulé un peu plus d'une heure. La sortie s'est bien passé, j'ai géré les montées pour ne pas trop faire monter le coeur, et j'ai fait de la vélocité dans les descentes afin de maintenir mon coeur en activité.

La sortie s'est bien passé, il faisait 0°C mais j'avais du soleil et n'ai pas eu froid.

Consultez les données de ma sortie.

dimanche 12 février 2012

Sortie foncière

Aujourd'hui, à 13 jours de ma course de reprise, j'ai effectué une nouvelle sortie de foncier. Au programme : un peu moins de 3h dans le froid et le vent.

Je suis parti avec le vent de face, en roulant sur des routes le plus à l'abri possible et en tentant d'avoir le vent de 3/4 afin de remonter vers le nord. Je ne voulais pas y laisser toutes mes plumes à force de lutter contre le vent. J'ai donc zigzagué dans la zone entre l'Azergues et la Saône jusqu'à Anse. Il est à noter que pendant que je roulais à travers champs j'ai vu un nombre considérable de hérons : je ne sais pas où ils sont habituellement, mais j'en ai vu à peu près 10 en 2km alors que d'habitude j'en observe rarement. J'ai également vu 2 enfants marcher sur un petit lac gelé, sans qu'il n'y ait d'adultes à proximité ...


A Anse, j'ai traversé l'Azergues qui était entièrement prise par la glace, puis la Saône qui elle avait de gros glaçons qui flottaient mais n'était pas recouverte entièrement. Je me suis arrêté pour faire une photo, et ai repris ma route. Dans la montée menant sur le plateau de la Dombes, qu'habituellement j'ai du mal à négocier, j'ai pour une fois très bien roulé : je me sentais vraiment bien, à l'aise ... par contre une fois en haut sur le plateau, sans aucun abri, pas un seul arbre ni aucune haie pendant plusieurs kilomètres, j'ai compté les coups de pédales ! Bon sang que c'était long, des lignes droites interminablement glaciales.

J'ai passé Ars, et ai amorcé la redescente vers la sud : le vent est passé de 3/4 défavorable à 3/4 favorable, puis à complètement favorable. Vent dans le dos, j'ai pu descendre les pignons afin de conserver un rythme cardiaque aux alentours de 140. J'ai eu un petit coup de mou d'une minute ou deux aux alentours du 40ème kilomètre, puis un gros coup de mou entre le 50ème et le 55ème : j'avais du mal à rouler, je ne me sentais pas bien, je sentais que le physique lâchait ... c'est ensuite reparti, et j'ai terminé la sortie avec toutes mes facultés.

Je suis rentré chez moi après 2h49 de selle, en ayant un peu froid mais pas trop. Je me souviens avoir beaucoup plus souffert du froid au point d'être incapable d'enlever seul mes gants et mes chaussures tant j'étais gelé ... je me souviens que je n'arrivais même pas à composer le digicode du portail de mes parents et que la seule chose que j'arrivais à faire seul c'était pleurer. C'était une autre époque, que je ne souhaite pas revivre car dans ce genre de cas le vélo n'était pas du tout un plaisir. Aujourd'hui j'ai eu froid mais je n'étais pas gelé.

J'avoue que la sortie m'a mis de gros doutes : si j'ai des coups de mou sur une sortie plate de 70km sans forcer (25km/h de moyenne, 140bpm) ... à quelle sauce vais-je être mangé sur les 75km vallonnés de la Classic Sud Ardèche dans 13 jours ? Est-ce que c'est que je suis en complète méforme ? Le froid et l'absence d'eau (mon bidon ayant gelé au bout d'une heure et étant inutilisable) ont-ils une part de responsabilité ?

Consultez le détail de ma sortie.

vendredi 10 février 2012

Gel dans les monts d'or

Ce midi je suis allé m'entrainer dans les Monts d'Or. J'avais initialement prévu de rester bien à plat sur les quais de Saône, mais le fort vent et la température "pas trop négative" m'ont incités à aller chercher de l'abri dans les Monts d'Or.

J'ai descendu les quais de Saône vent de dos : au bout d'un kilomètre j'ai eu l'opportunité de me glisser dans l'aspiration d'une voiture ... j'en ai profité un petit moment avant de lâcher prise en sentant que je faisais un effort trop intense pour m'y maintenir. J'ai continué ma descente des quais à une allure normale, jusqu'à un coup de cul de 300m à 13% avec un passage à 17%. J'ai eu beau vouloir le franchir "tranquillement", le cardio a fait un nouveau bond.

La route pour grimper au Mont Thou était sur une pente à peu près régulière de 5 à 7%. J'ai pu y prendre un rythme normal et m'y tenir. Dans les derniers kilomètres, je roulais au milieu de champs enneigés, la neige mordait la chaussée : le centre de la route était blanc de sel (la DDE avait mis la dose, aucun risque de verglas !), tandis que les côtés étaient blancs de neige. J'ai pu profiter du paysage grâce au soleil généreux et au fait que j'étais bien couvert. C'est moins facile de savourer un tel spectacle quand on est transi de froid.

Je suis descendu sur St Fortunat, j'ai rejoint Limonest et ai effectué la grimpée de la course de côte. J'ai croisé une moto, et j'ai vu quelques vaches me regarder en se demandant quelle mouche m'avait piqué pour que j'ai l'idée de monter ici ! Autant au printemps les cyclistes sont aussi nombreux sur cette route que les fleurs dans leur champ, autant en ce moment les fleurs sont rares. Je n'ai pas battu de record dans la montée, mais en revanche je me suis fait plaisir. Le paysage était splendide.

La descente a été glaciale pour le bidon : quand je suis arrivé en bas j'avais un bloc de glace inutilisable. Pour ma part je n'ai pas eu froid, en revanche j'ai eu fort à faire pour rester en équilibre sur mes 2 roues : il y avait de violentes rafales de vent de travers qui s'engouffraient dans mes cosmic ... ce qui ne me dérangeais pas à 20km/h dans la montée était en revanche dangereux à 55km/h dans une descente. Quand on fait un écart latéral pendant 1 seconde à cause d'une rafale, si la vitesse est 3 fois plus élevée l'écart est 3 fois plus grand ! Mais tout s'est bien passé, j'ai été vigilant.

De retour sur les quais, j'ai conservé le gros plateau et ai filé grand train afin de revenir à l'heure au boulot. Je suis content de ma sortie : je n'ai pas eu froid malgré les 0° relevés par mon compteur, j'ai roulé au soleil, et tout s'est bien passé.

Consultez les détails de ma sortie.

mercredi 8 février 2012

Sortie paperasse

Ce midi, j'ai effectué une petite sortie (45 minutes en gros) de vélo, afin d'aller donner et remplir des papiers. D'une part il fallait que j'aille récupérer des certificats médicaux de "non contre-indication à la pratique du cyclisme en compétition" car j'ai complètement oublié de renouveler mes licences ... et d'autre part il fallait que je remplisse des papiers pour l'achat de mon nouveau véhicule.

Etant donné qu'il faisait froid mais beau, et que je n'ai pas de véhicule en ce moment, je suis allé à vélo faire ces différentes démarches. Si la première ne m'a pris que quelques minutes, la seconde a été plus longue. Du coup le compteur s'est arrêté et il m'a manqué les données de toute la fin de la sortie ! Il manque donc 10 minutes et 5km de selle sur le relevé, dommage.

Globalement, la sortie s'est bien passée : j'ai eu très froid (-4°C), mais le dégel n'a pas été trop dur. La présence d'un soleil chaleureux n'a pas chauffé l'air mais à en revanche rendu les choses plus agréables à supporter. J'ai bien tourné les jambes, à bonne allure mais sans me fatiguer. Vivement le retour des températures positives afin que je puisse plus facilement allonger les sorties le midi !

Consultez ma sortie (partielle) sur Strava.

mardi 7 février 2012

Calendrier des courses 2012

Comme toutes les années, voici une ébauche de mon calendrier de courses pour l'année 2012.

dimanche 5 février 2012

Spécifique sur Home-Trainer

Cet après-midi j'ai effectué la même séance qu'hier : 45 minutes incluant un travail de la force, quelques minutes de coupure, et 45 minutes de "détente" en faisant tourner les jambes sans forcer. Ayant trouvé les réglages appropriés hier, la séance s'est très bien déroulée cette fois : je commence à prendre le coup de main pour changer la résistance du rouleau tout en changeant de vitesse.

J'ai mieux encaissé la séance de force, je sentais mes muscles travailler mais je ne sentais pas de tension localisée contrairement à hier. Le seul accroc qu'il y a eu au cours de la séance, c'est un passant qui a est venu frapper à ma porte : il était perdu et cherchait son chemin ... ça m'a coupé en plein pendant mon travail de la force ! Il a du halluciner en me voyant en short, torse-nu et ruisselant de sueur ... alors que lui avait froid avec son gros anorak.

La 2ème partie de la séance a été moins pénible qu'hier. J'étais pris par le match de rugby entre l'Irlande et le Pays de galles, du coup je n'ai pratiquement pas vu le temps passer. J'ai bien tourné les jambes, un peu trop bien même à un moment : je me suis mis en danseuse pour me détendre, ma cadence est montée en flèche à 155 tr/min, ... j'ai cru que j'allais décoller !

Le bilan est encore positif : j'ai fait une bonne séance et suis content, d'autant plus que j'ai l'impression de l'avoir mieux gérée qu'hier. Pour un week-end de grand froid, 3h de selle c'est pas mal.

Consultez les données de l'entraînement.

samedi 4 février 2012

Entrainement spécifique sur Home-Trainer

Aujourd'hui, afin de compenser l'absence de sortie sur route (-7°C et un grand vent avec des rafales à 60km/h), j'ai effectué un entrainement spécifique sur Home-Trainer. N'aimant pas du tout cet engin de torture, j'ai demandé conseil auprès de mon entraîneur (un grand merci Nicolas pour ta disponibilité) afin qu'il me dise comment rendre les 1h30 moins pénibles et moins monotones.

En un coup de fil, il m'a sorti de ses tablettes un protocole me permettant d'améliorer ma force. Il m'a également conseillé de séparer mes 1h30 en 2 parties de 45 minutes avec une mi-temps afin d'éviter la lassitude (et accessoirement refaire le plein du bidon).

Sur la première mi-temps je me suis échauffé et ai effectué le travail spécifique : 5 séries de 2 minutes sur le 52x12 à 50tr/min avec 1 minute de récupération sur le 52x19 à 100tr/min. A l'issue de ces 5 séries de 2 minutes de travail, un dernier intervalle de 3 minutes à 50 tr/min précédait une fin de séance à 100tr/min sur le petit plateau. Sur les 2 premiers passages en force, je n'ai pas été très efficace : j'ai mis un peu de temps à trouver le niveau de résistance qui convenait afin de ne pas faire monter le cardio en flêche (ce n'était pas le but de la séance), tout en étant suffisamment en prise pour effectuer un travail de qualité ... une fois les réglages trouvés, ça a été plus facile de se concentrer sur l'effort en lui-même. La dernière série de 3 minute m'a fait bien mal, j'avais les cuisses qui me tiraient.

La 2ème mi-temps a été plus facile physiquement, mais à partir d'1h15 j'en avais marre. Les 10 dernières minutes sont passées à une vitesse d'escargot ! La séance était bien plus classique : échauffement, pédalage en continu à 110tr/min sans grande résistance et sur le petit plateau, puis retour au calme. C'est monotone mais il faut le faire. Pour aider le temps à passer, j'ai regardé un DVD.

Le bilan est positif : pour une première séance de travail spécifique, et pour 1h30 de home-torture, je m'en sors plutôt bien. Demain je renouvèlerai la même séance, le travail devrait être de meilleure qualité maintenant que je maitrise le protocole.

Consultez les données de ma séance.

mercredi 1 février 2012

1ère sortie de février

En ce premier jour de février, j'ai décidé d’inaugurer les sorties pendant la pause déjeuner du boulot. Je comptais rouler environ 1h30, ce qui me laissait ensuite le temps de faire un rapide brin de toilette et de manger.

Malheureusement, des dysfonctionnements m'ont empêché de rouler 1h30 comme prévu : j'ai eu à peu près 50 minutes pour rouler, mais j'ai fait un arrêt à ma banque afin de récupérer ma nouvelle carte bancaire. Je n'ai donc roulé que 45 minutes.

Au niveau météo, j'ai eu de la chance : il faisait +1°C, j'avais du soleil et le vent m'a été globalement favorable. J'ai même eu un peu de ciel bleu au dessus de la tête. Franchement, bien couvert, ce n'était pas désagréable de rouler ! J'aurai bien aimé prolonger un peu la sortie, mais il me fallait retourner bosser. Ce n'est que partie remise.

Consultez ma sortie sur strava.