mardi 30 décembre 2008

Sorties en Yvelines - sortie 2

Le 9 avril 2008, après ma première sortie dans les Yvelines, j'ai enclenché les pédales afin d'aller rendre visite au seul col de la région parisienne : le col du manet.

Le parcours, toujours au départ de St nom la bretèche, passe par Chavenay, St germain de la grange, Neauphle le chateau, Jouars pontchartrain, Les mousseaux, Maurepas, Coignières, Lévis st nom, Le mesnil saint denis, Montigny le bretoneux, col du manet, Buloyer, col du manet, Montigny le bretoneux, Guyancourt, St cyr l'école, Bailly, Noisy le roi et reviens à St nom.

Consultez mon parcours.

Le parcours au départ de St nom est très bosselé : ça monte et ça descends sans arrêt ! Je double de nouveau un cycliste local, mais celui-ci reste bien sagement dans ma roue et ne m'embête pas.

Après Jouars-Pontchartrain, la route devient plane un long moment ce qui me permet de récupérer. Je me fais piéger par la route nationale à Maurepas et suis obligé de faire un gros détour (que je n'ai pas restitué sur la carte ci-dessus) car un gros terre plein central m'empêche de traverser la route ! Je réussis à faire demi-tour à un rond point 3 ou 4 km plus loin, et reviens sur l'itinéraire initialement prévu.

Je m'enfonce dans la forêt afin d'éviter la circulation. Je rejoins le col du manet en passant par la zone industrielle de Montigny le Bretoneux. Le dimanche matin, il n'y a aucune circulation, je suis vraiment tranquille !

Je passe au col sans le voir et continue sur un chemin cyclable quelques kilomètres, avant de revenir sur mes talons. En revenant, je découvre le panneau du col que je n'avais pas vu à l'aller. Encore un détour pour rien (non répertorié sur la carte), et une perte de temps ... mais cette fois j'étais dans les champs alors c'était moins dérangeant que sur une route nationale à 2 x 2 voies interdite aux vélos !

Pour rentrer à St nom, je suis obligé de traverser l'agglomération de Versailles. Aucun panneau ne m'indique la direction que je dois suivre, alors j'avance "au pif" ... j'emprunte même une bretelle d'autoroute pour retomber à St cyr l'école. Faire du vélo en agglomération n'est pas marrant, mais quand on ne connait pas c'est vraiment piège !

La route à partir de St cyr l'école m'était connue donc j'ai pu rejoindre sans encombre la maison. Le goudron était super, le vent était favorable, j'ai pu faire les 10 derniers kilomètres à plus de 40km/h de moyenne ... via des routes dont je ne suis pas certain (voir même certain pour les portions sous les mini tunnels) qu'elles soient autorisées aux cyclistes.

Je rentre avec 69km au compteur, et 564m de dénivelé. De plus, j'ai ajouté le seul col de la région parisienne à mon tableau de chasse.

lundi 29 décembre 2008

Sorties en Yvelines - sortie 1

Le 8 avril 2007, j'ai effectué mon premier parcours dans les Yvelines lors d'un bref séjour chez mes grands parents.

Le parcours, au départ de St nom la bretèche, passe par Feucherolles, Crespières, Mareil sur mauldre, Maule, Epone, Goussonville, Arnouville, Hargeville, Thoiry, Maule, Bazemont, Les alluets le roi, St gemme et reviens à St nom.

Au passage, deux longues côtes étaient au programme : la côte de Goussonville et "le raidard" de Bazemont.

Au départ de St nom, la route est en creux et bosses (ça descends 300m, ça remonte 300m, ...) jusqu'à Crespières. Le vent était favorable et j'avançais très vite. A Mareil sur Mauldre, dans la longue descente sur Maule, je rattrape 2 cyclosportifs locaux qui ne semblent pas très heureux de me voir les doubler : ils s'accrochent dans ma roue, j'ai beau forcer le rythme ils ne décrochent pas, mais viennent régulièrement m'attaquer sans raison ! La guerre continue ainsi pendant près de 10km, jusqu'à Epône où nos routes se séparent.

Je tourne en direction de Goussonville : la route est raide au début puis s'adoucit un peu. Au bout de 2km, la route se met à faire de longs creux et bosses sur 15km jusqu'à Thoiry (célèbre pour son Zoo). A Thoiry je bifurque en direction de Maule : la descente est étroite et traverse quelques zones pavées ...

A Maule, je grimpe le fameux "raidard de Bazemont", une côte très pentue sur 2km. En haut, je me retrouve sur un plateau, fortement exposé au vent ... défavorable ! La route ne présente aucun abri pendant 10km, je suis seul dans un fort vent et peste contre dame nature qui ne m'offre aucun répit. A Sainte Gemme je m'enfonce dans la forêt afin de revenir abrité jusqu'à la maison !

Au final, cette première sortie m'aura permis de rouler 63km et m'aura fait grimper 610m de dénivelé. Ca fait du bien de rouler sur des routes qu'on ne connait pas, ça change ...

Consultez mon parcours.

dimanche 28 décembre 2008

Footings

Je vous ai parlé vendredi du fait que j'ai fait un footing dans l'après-midi. J'ai refais le même parcours ce matin ...

J'ai emprunté un parcours que je ne connais pas trop mal car j'avais l'habitude de l'effectuer (presque) chaque année avec ma famille. Nous marchions en discutant, en regardant l'évolution des bois et des habitations aux fils des ans ...
Lors de mon séjour chez mes grands parents en avril 2007, j'avais eu l'idée de le faire seul en courant, et ça m'avais bien plu !

Voici la carte du parcours
La longueur est d'environ 5km, le dénivelé est de 40m. La distance me convient bien : elle n'est pas trop courte afin de m'obliger à utiliser mon endurance (faire un sprint d'1km ne me servirait à rien), mais pas trop longue afin de ne pas trop heurter mes articulations (notamment ma hanche qui est fragile et n'aime pas les chocs répétés).

3 bosses sont réparties au cours du circuit : 2 assez courtes (150m environ) et une longue (environ 500m), ce qui permet de faire monter le coeur ... et de regarder ce qu'il reste en haut ! A chaque fois je montais au train et tentait d'accélérer en haut, comme si j'étais en course. Je prolongeais l'accélération sur une centaine de mètres puis relâchait.

En avril 2007, il me semble que j'avais mis environ 28 minutes (mais je n'ai pas conservé les chiffres à l'époque). Vendredi après-midi, j'ai mis 25'36", et dimanche matin j'ai mis 26'20" ... si j'avais couru un marathon à cette vitesse là, j'aurais mis 3h34 ! C'est loin des meilleurs marathoniens, mais c'est pas mal pour une personne qui ne fait jamais de course à pieds.

Je suis rentré avec des ampoules aux pieds, des courbatures, des douleurs aux articulations, beaucoup de sueur stockée dans les habits ... mais content. J'ai senti que je n'avais pas l'habitude de courir aussi longtemps : mes articulations étaient rouillées (notamment mes chevilles), et les muscles de mes cuisses (notamment mes ischios-jambiers) sont devenus très raides !

dimanche 21 décembre 2008

50km ... pour terminer 2008 ?

Je crois qu'aujourd'hui j'ai mis mes derniers coups de pédale de l'année 2008. Le week-end prochain je serai à Paris, sans mon vélo donc sans la possibilité d'augmenter mon compteur kilométrique !

Il faisait un peu moins froid que les jours derniers, mais le vent du Nord soufflait. J'ai remonté les quais de Saône de Bocuse jusqu'à St Germain avec le vent de face. J'ai rejoint Les chères puis Morancé par les petits chemins, ce qui m'a permis de prendre le vent de travers. A Morancé j'ai retrouvé le vent de face jusqu'à Anse, où j'ai tourné et suis rentré par les quais ... poussé par le vent !

Sur les quais de Saône, vent dans le dos, j'ai pu lâcher les chevaux et me suis donné ... le compteur oscillait en permanence entre 35 et 40km/h, avec une petite pointe finale à 44.5 km/h juste avant de passer en mode "récupération de fin de sortie".

Cette sortie de 50km vient donc s'ajouter à toutes les autres de l'année, ce qui me donne un total kilométrique pour l'année 2008 de 7652,1 km ! C'est assez peu à première vue, mais il faut tenir compte du fait qu'à cause de ma chute je n'ai pas pu rouler pendant 2 mois ... et qu'en juin je n'ai pas trop roulé en raison d'un gros manque de motivation.

samedi 20 décembre 2008

77km dans la Dombes

Le groupe du jour était assez nombreux : Julien, Bébert, le chef, Alain, Damien, David et moi ! Voilà bien longtemps que je n'ai pas roulé dans un groupe de 7 personnes ...

On est montés sur le plateau de la Dombes via la longue montée de Neuville, puis nous avons commencés à tourner les relais : chacun prenait son relais, plus ou moins long selon sa forme physique du moment.

Sur la route entre St andré de Corcy et St jean de Thurigneux, on a doublé un groupe d'environ 25 cyclistes de Meximieux, qui s'est un long moment calé dans nos roues. Le groupe était trop gros à mon gout, et nous mettait tous en danger ... mais eux ça ne semblait pas les déranger, ils faisaient les cons à rouler n'importe comment ! Après une quinzaine de kilomètres à se faire trainer, nos itinéraires ont finis par diverger, ouf !

Au bout d'une 40aine de kilomètres, j'arrête un petit moment de prendre des relais car je me sens moins bien. Je reviens en prendre après avoir récupéré, puis stoppe de nouveau quand le groupe décide d'accélérer le tempo. Je m'accroche péniblement derrière mais ai du mal !

De retour sur les quais de Saône, on rentre tranquillement à la maison : 77km au compteur. Je suis fatigué, notamment car j'ai peu dormi ces derniers temps !

dimanche 14 décembre 2008

Visite des cretes du Beaujolais

Aujourd'hui je suis monté sur la route des crêtes du pré-Beaujolais.

Comme d'habitude, je descends à Bocuse et remonte les quais de Saône jusqu'à Anse. Les muscles sont encore courbaturés de la sortie de la veille, du coup je m'attache à bien tourner les jambes mais à tout de même "taper un peu dedans" : on est mi-décembre et il faut commencer à réveiller le corps, pas question de trainasser ! A Anse, contrairement à d'habitude où je pars soit vers Lozanne soit vers la Dombes, je continue tout droit jusqu'à Villefranche. Je prends la route qui passe à Limas puis grimpe jusqu'à Pommiers. Je grimpe au taquet au début, mais arrive asphyxié en haut. Je ne me souvenais pas que la grimpée était aussi longue et il me semblait que la pente était plus douce !

Arrivé à Pommiers, je prends la route des crêtes menant jusqu'à Charnay via Lachassagne. Je fais du pseudo-fractionné : 5 minutes soutenues puis 5 minutes tranquilles ... ca dégourdit les jambes ! Les derniers kilomètres avant l'entrée dans Charnay sont dans les bois et la route est bordée par une belle épaisseur de neige. Je suis prudent dans la descente, j'assure bien les virages ...

Je rentre via Les chères, Chasselay puis les quais de Saône. 65km très vallonnés au compteur. Il va falloir que je commence à accélérer progressivement le rythme et que j'allonge les sorties ... le but est d'être au top dès le mois de mars !

samedi 13 décembre 2008

Sortie de Lozanne

C'est sous un ciel maussade et un froid assez vif que nous nous sommes lancés à l'assaut du parcours "classique" de Lozanne.

Avec Julien on descend à Bocuse où on retrouve Sébastien. La remontée des Quais de Saône jusqu'à Albigny est super : le vent nous pousse et on roule à 33km/h sans faire d'efforts ! A Albigny on fait un crochet par Neuville afin d'aller récupérer David chez lui. On retraverse la Saône et on file en direction d'Anse avec le vent dans le dos pour compagnon de route.

A Anse, on prend la route menant à Lozanne : jusqu'à présent nous prenions nos relais "deux par deux", et on roulait en discutant. Une fois passé Anse on met en place de vrais relais : 200m chacun à tour de rôle. Les relais sont déséquilibrés par Sébastien qui ne les appuie pas assez, ce qui ralentit l'allure et nous force à relancer en permanence.

Un peu avant Lozanne je me dégourdis les jambes dans une bosse : ça romp immédiatement la bonne ambiance qu'il y avait jusqu'à présent. Julien accélère à son tour ... David mènera grand train à un moment ... Sébastien tentera lui aussi sa chance à 2 reprises dans les rues de Lozanne !

Sur le trajet du retour les relais sont complètement déséquilibrés par Sébastien : les accélérations qui suivent ses ralentissement me font un peu plus mal aux jambes à chaque fois. Le vent de face n'arrange rien : je donne vraiment de ma personne pour continuer à passer mes relais, et me fais distancer 2 fois par Julien et David qui ont fait preuve d'une grande aisance tout le long de la sortie.

David nous quitte à Albigny. On rentre tranquillement jusqu'à la maison : on vient de faire une bonne sortie, avec de nombreuses accélérations et une grosse prise de relais. Ca fait du bien au mental de retrouver cette ambiance "course" (des gros relais, des accélérations, des attaques, ...) qui commence à me manquer.

jeudi 11 décembre 2008

Rosas : Sortie vallonée

A mon grand regret, les circuits les plus intéressants ne sont pas traçables car il manque de nombreuses routes sur la cartographie espagnole.

Je vous propose un circuit très vallonné dans les contreforts des Pyrénées : il fait une centaine de kilomètres et tourne autour de Darnius.

Le début et la fin de ce parcours sont identiques à la sortie que j'ai présentée jeudi dernier, mais le circuit s'enfonce beaucoup plus nettement dans la montagne. Ce circuit est typique des circuits qu'on effectue chaque matin : une centaine de bornes plus ou moins vallonnées, afin de rentrer à temps pour le repas du midi !

Consultez le parcours.

mardi 9 décembre 2008

Rosas : Le col de Banyuls

Je voulais effectuer le tracé complet de la fameuse sortie du bord de mer, mais malheureusement la cartographie espagnole n'est pas aussi riche que la cartographie française, et les routes qu'on emprunte (il manque notamment la route lorsqu'on franchit le col de Banyuls et qu'on redescend sur Espolla) ne sont pas recensées sur les cartes espagnoles !

Je vous propose donc uniquement LA bosse du parcours, celle que tous les cyclistes redoutent : le Col de Banyuls ! Mais avant de passer au sport, il vous faut savoir à propos du col de Banyuls que ce n'est pas qu'une route très raide, c'est également aussi un lieu historique :
- c'est un des points de passage d'Hannibal (et de ses éléphants !) lorsqu'il est parti à la conquête de Rome
- en 1793, lors de l'invasion espagnole, le col a été l'un des derniers points de résistance face aux soldats ennemis

Revenons-en à l'aspect cycliste du col : on part de la plage, on grimpe sur une route en faux plat montant pendant presque 8 kilomètres avant que l'enfer ne se déchaine. Après ces 8 kilomètres de mise en jambes, un énorme plat de résistance vient nous rappeler que le cyclisme est un sport physique : la pente y est extrêmement raide sur certaines portions, et la route ne propose jamais de zone de repos ! Les personnes ayant tracées cette route n'ont pas du se rendre compte que la route la plus courte pour monter à un col était également la plus raide !

Consultez le parcours

Arrivé en haut du col, après avoir maudit son braquet "10 fois trop gros", la vue n'est malheureusement pas extraordinaire : on voit de jolies montagnes mais on ne voit pas la mer ! C'est dommage, car quand on réussit à monter tout la haut on mérite largement de voir la mer sous ses pieds !

dimanche 7 décembre 2008

Journée loupée

Aujourd'hui, pour la dernière journée de ma 21ème année, j'avais prévu d'aller skier à l'Alpe d'Huez avec des collègues ! Tout semblait parfait pour skier : une météo ensoleillée, pas de vent, une température pas trop froide, des chutes de neige les jours précédents assurant une neige fraiche ... Je me lève 5h30 le matin, prends mon petit déjeuner et pars sur le lieu de RDV du bus devant me mener à la station. Hors, sur place, je découvre que mon inscription n'a pas été prise en compte ! Le bus étant plein, il ne peut pas m'emmener ... je suis contraint d'annuler ma journée ski et de rentrer me coucher ! Voilà une journée qui débute vraiment mal : j'avais tellement envie d'aller skier, j'éprouve le besoin de glisser sur de la neige depuis plusieurs semaines, j'attendais ce moment depuis longtemps ...

A 11h30, je retrouve un coéquipier pour aller rouler 2h et me permettre d'évacuer ma déception : il fait beau alors autant en profiter pour faire du vélo, puisque je ne peux pas skier. Certes il faisait beau, mais il y avait aussi un vent fort désagréable : quand on est que deux les relais reviennent vite, et l'autre ne fais pas un gros écran pour nous protéger du vent ! Je me suis beaucoup employé pour maintenir une moyenne correcte. On a fait 60km dans le vent puis on est rentrés. Je suis bien physiquement, j'ai eu de bonnes sensations malgré ce vent qui m'a donné du fil à retordre.

Cette dernière journée de ma 21ème année a été à l'image de la première (où j'avais déménagé mon coéquipier, avait mangé un McDo, puis avait éprouvé du mal lors de l'entrainement) : très étrange !

samedi 6 décembre 2008

Sortie sous la pluie

Malgré des averses (pas bien méchantes) nous sommes partis à 5 nous entraîner : Julien, Bébert, Lulu, le chef et moi.

Le programme du jour : descente sur les quais de Saône, remontée de quais de Saône agrémentée par une jolie crevaison de Bébert (il faut bien rompre la monotonie de cette portion plate et sans intérêt), montée du boulodrome de Neuville (ou le groupe s'est séparé en 4 : Julien et le chef devant, moi un peu derrière qui me suis fait piéger par une cassure, Lulu puis Bébert en dernier de classe). On file en direction de St andré de corcy via la route granuleuse qui secoue les vélos : le vent est favorable et on roule à 35km/h sans nous en rendre compte ! A St andré de corcy, on prend une route dans les sous bois qui nous ramène à Civrieux, et on attaque la longue descente en prenant de bons relais. Cette descente je l'adore : elle n'a aucun piège, elle est roulante, on est en permanence en prise ... et on peut prendre des relais à plus de 50km/h sans se mettre dans le route ... ou bien "se faire la peau" et écraser les pédales à plus de 60km/h !

De retour sur les quais de Saône, Lulu a voulu nous montrer que malgré son âge avancé, il avait parfaitement gardé sa souplesse. En voulant rejoindre la piste cyclable le long de la route, sa roue à ripée contre la mini bordure de trottoir (rendue glissante par la pluie) et s'est étalé sur le sol. En fin connaisseur de l'exercice de style, je trouve que sa chute manquait de mouvement : il s'est simplement couché sur le côté sans faire de cabriole spéciale (type salto arrière). Heureusement, il se relèvera et repartira quelques minutes plus tard.

On rentre chez nous humides mais pas trempés. Le compteur affiche un peu moins de 45km.

jeudi 4 décembre 2008

Rosas : petite sortie vallonnée

Je continue mon tour d'horizon des sorties effectuées en Espagne, et vous présente aujourd'hui une "petite" sortie (une cinquantaine de kilomètres) destinée à la récupération.

Le parcours permet de s'échauffer longuement sur des routes planes avant d'aborder une zone en creux et bosses ... ça monte et ça descends en permanence ! Le parcours en lui-même n'est pas bien difficile, mais effectué à fond il peut laisser des toxines dans l'organisme : les répétitions de montées et de descentes sans qu'il n'y ait de grosses pentes fait qu'on est en permanence en train de pédaler. Les portions descendantes sont très roulantes, les portions montantes sont également très roulantes ...

Consultez le parcours.

mercredi 3 décembre 2008

Rosas : sortie inaugurale

Je vais à présenter un parcours "classique" des entrainements à Rosas. Je qualifie ce parcours de "classique" car en 2 ans je l'ai fait 4 fois (2 fois dans chaque sens) ...

Pour la petite histoire, ce parcours est emprunté le samedi après-midi de notre arrivée. On arrive à l'hôtel vers 15h, on prends possession de nos chambres, on se change, puis on part faire un petit parcours avant que le soleil ne se couche ... en l'occurrence, ce parcours est parfait car il fait un peu moins de 50km et est assez accidenté afin de nous mettre directement dans le bain !

Le parcours (dans le sens que je vous présente) commence par les longues lignes droites menant de Rosas à Vilajuïga. Ces longues lignes droites sont avalées à (très) haute vitesse quand le vent est favorable. Je me souviens parfaitement de cette sortie, la toute première que j'ai effectuée sur le sol espagnol lors de mon premier stage : 5km après la sortie de l'hôtel, on roulait à 60km/h sur du faux plat montant ! Incroyable ...

Après Vilajuïga, on tourne sur la droite afin d'escalader la montagne : une première partie assez raide vient nous rappeler qu'on est encore situés dans les Pyrénées. Ensuite la pente se calme jusqu'à un premier col, redescends un long moment avant de remonter à un second col (très court, mais assez pentu). Une fois ce petit col franchi, on aperçoit la mer sous ses pieds et une immense ligne droite qui plonge jusqu'à la plage ! La descente est magnifique : on fonce droit sur la mer !

Une fois au bord de la mer, on emprunte une route, en creux et bosses sur 6km, qui longe la côte. Les villas le long de la route sont magnifiques, la route est sinueuse et passe d'une crique à une autre : on longe les plages, on remonte un talus, et on replonge sur la crique suivante ... jusqu'au Port de la Selva.

On quitte alors la mer afin de grimper ce que j'ai appelé hier la montée de Cadaquès. Je vous l'ai présentée hier et ne vais donc pas revenir sur cette portion. On descend ensuite jusqu'à Rosas et on rentre à notre hôtel. Fin de la sortie, on peut rentrer dans nos chambres défaire nos bagages ...

Consultez le parcours.

mardi 2 décembre 2008

Rosas : montée de Cadaquès

En cette période de froid où la date de la première course de l'année ressemble à un lointain point dans l'horizon, je vais tenter de vous réchauffer un peu en vous emmenant du côté de Rosas, en Espagne, où mon équipe part faire un stage d'une semaine chaque année.

Rosas est une des principales destinations pour les compétiteurs de France car elle est située à la fois au bord de la mer (avec donc la possibilité de faire des sorties à peu près planes le long de la côte), et à la fois dans les Pyrénées (avec la possibilité de faire des cols de plusieurs kilomètres) ... c'est donc un lieu parfait pour préparer la saison ! Chaque année, la dernière semaine de février et la première semaine de mars, de très nombreuses équipes s'y retrouvent afin de préparer les courses à venir.

Je vais commencer mon tour d'horizon des classiques de la région en présentant la célèbre "montée de Cadaquès", que tous les cyclistes du coin connaissent par coeur à force d'y grimper.

Au départ de la plage de Rosas, il faut rejoindre la route fort bien nommée "carretera de Roses a Cadaquès" (carretera = route en espagnol). Pour rejoindre le pied de la montée, il y a 5 kilomètres à peu près plat ...
La montée jusqu'au col dure un peu moins de 5km. La pente est assez rude durant les 4 premiers kilomètres (surtout sans échauffement !) puis se calme dans le dernier kilomètre. La montée est magnifique : on a l'impression d'avoir la mer à côté de soi, et la vue est sensationnelle ! La descente de ce côté est également un vrai régal pour les yeux, bien que la route très sinueuse n'incite pas vraiment à la contemplation du paysage. Vous pouvez consulter ce parcours sur cliquant sur le lien ci-dessous, je ne vous affiche ici que le profil :
De l'autre côté, en venant de "El port de la Selva" (un petit village centré autour de son port et de sa plage), la grimpée dure environ 11km et est plus douce, bien qu'un passage dans des falaises nous force à laisser des calories sur le goudron ...
De ce côté-ci, on ne voit jamais la mer : on monte dans une longue combe. Voici de nouveau le profil de la montée, qui comprends un lien pour consulter la carte :

J'espère avoir ravivé de bons souvenirs à tous ceux qui ont un jour mis leurs roues dans le coin (notamment à tous mes coéquipiers, qui ont laissés des litres de sueur sur ces pentes ...).

Consultez le parcours

lundi 1 décembre 2008

7312 jours

7312, c'est le nombre de jours séparant le 19 aout 1988 du 26 aout 2008. Pourquoi ces deux dates ?

Photo prise en 1988 au barrage d'emosson

Le 19 aout 1988 j'ai mis les pieds pour la première fois au Barrage d'Emosson ... deux photos ont immortalisé (sic) cet instant. A l'époque je suis monté la haut en voiture, j'ai un peu marché, j'ai roulé en poussette ... puis je suis redescendu intégralement en voiture !





Photo prise en 2008 au barrage d'emosson

Environ 20 ans plus tard (7312 jours exactement), le 26 aout 2008, je suis monté pour la deuxième fois de ma vie au barrage. Cette fois j'y suis monté en vélo, j'ai de nouveau fait quelques photos, puis ai entamé la descente en vélo. J'ai bien dit entamé, car comme 20ans plus tôt je l'ai terminé ... en voiture !




Je compte bien y retourner une troisième fois, en vélo encore, et faire l'intégralité de la sortie en vélo cette fois ... mais je ne compte pas attendre pas 20 ans avant d'y retourner.

dimanche 30 novembre 2008

Le col de la Forclaz (Valais Suisse)

Photo du col de la forclaz

Dans mon article de jeudi consacré au Barrage d'Emosson, j'indique qu'avant d'accéder au pied de la montée du barrage, il faut préalablement grimper le Col de la Forclaz si on vient de Suisse.


Dans les alpes, il n'existe que 3 routes pour passer de France en Suisse :
- la route reliant Chamonix à Martigny via les cols des Montets et de la Forclaz
- la route reliant Abondance à Monthey, via le Pas de Morgins
- la route longeant le Lac Léman



Le col de Forclaz est situé à 1526m d'altitude, en Suisse, dans le canton du Valais. Il y a deux possibilités pour y monter :
- depuis Martigny (et la vallée du Rhône), c'est la face la plus dure : 16km pour 1050m de dénivelé
- depuis Le Chatelard (village frontière avec la France), face relativement facile : 7.5km pour 434m de dénivelé

J'ai franchi ce col à 4 reprises, deux fois dans chaque sens :
- en aout 2007 dans un périple "Chamonix - Col du grand St Bernard - Chamonix" (176km)
- en aout 2008 dans un périple "Chamonix - Col du Sanetsch - Chamonix" (206km)

La grimpée depuis Martigny est très rude : elle dure 16km à 6.6% de moyenne, dont un long passage de 7km à 8.2% ! L'ayant placé à chaque fois en fin de sortie après des cols redoutables, j'ai été obligé d'y mettre pied à terre ! C'est humiliant, surtout pour un grimpeur comme moi, mais il faut savoir accepter qu'on est plus faible que la nature, et que notre corps n'est pas une machine capable de tout franchir sans broncher ...

samedi 29 novembre 2008

Sortie en Beaujolais

Aujourd'hui je suis allé rouler avec David dans le Beaujolais. Il faisait moins froid que les 2 semaines précédentes, mais il fallait tout de même sortir avec plusieurs épaisseurs ! Le soleil, qui a fait de belles apparitions, nous a permis de découvrir de jolis paysages ... le beaujolais en hiver est différent de l'été : les vignes n'ont plus aucune feuille, l'ambiance visuelle est différente, les arbres sont nus ...

On s'est échauffés sur les quais de Saône jusqu'à Anse, on est ensuite montés à Lachassagne "au train" (18km/h environ), on a rejoint Frontenas par les routes en creux et bosses, on est montés jusqu'à Oingt (par la route présentant des creux et bosses avec des pentes très raides par moments). Je ne me sentais pas en grande forme dans les montées. A Oingt on est redescendus jusqu'à la vallée de l'Azergues (la longue descente a été rafraichissante !), puis on est rentrés en suivant la vallée d'Azergues puis les quais de Saône. Dans la vallée je me sentais beaucoup mieux ...

Mon compteur m'affichait 76km à la fin de la sortie, et un peu plus de 800m de dénivelé. Ca peut sembler beaucoup pour cette période de l'année, mais ca nous a vraiment changés des sorties en Dombes qui deviennent lassantes à la longue ... et ça nous a permis de voir le Beaujolais sous un autre jour, comme je l'expliquais au début de cet article.

mercredi 26 novembre 2008

Le barrage d'Emosson

Le barrage d'Emosson n'est pas un grand lieu du cyclisme comme le sont les cols et monts prestigieux que j'évoque régulièrement dans mon blog (voir les articles sur le Mont Ventoux, le Col du Galibier, le Col du Tourmalet, le Col de l'Izoard, ...). En revanche, c'est un lieu qui, en plus de présenter un véritable intérêt sportif, me tient à coeur depuis cet été ! Rassurez-vous, bien que ce soit mon blog (et donc ma vie), je ne vais pas revenir sur mon aventure estivale, mais bien vous présenter l'intérêt sportif de cet endroit.

Barrage d'Emosson
Tout d'abord, il faut savoir que l'accès en vélo au pied de la montée implique :
- soit d'avoir grimpé le col de la Forclaz depuis Martigny (16km à 6.6% de moyenne, dont 7km à 8.2%)
- soit d'avoir grimpé le col de Montets depuis Chamonix (11.7km à 3.3%, montée assez facile)
- soit d'être monté en train ou en voiture jusqu'au village du Chatelard
Si vous choisissez les 2 premières options (et particulièrement la première), vous arriverez bien échauffés (voir fatigués) pour attaquer la montée vers le barrage.


Cette fameuse montée du barrage d'Emosson se fait depuis le village du chatelard, village frontière entre la Suisse et la France. La montée dure 13.8km avec une pente moyenne de 5.9%, mais attention les 7 derniers kilomètres sont eux à 9.4% en moyenne ! Vous avez intérêt à avoir un développement adapté et à être entrainé, sinon vous passerez un mauvais moment !

La vue tout au long de la montée est magnifique : on a une vue dégagée sur le massif du Mont Blanc, on grimpe la plupart du temps face au toit de l'Europe ... et de temps à autres, lorsque la route se décide à faire une épingle, on peut observer les montagnes du valais ! Le spectacle est magnifique, et "grâce" aux fortes pentes qui nous empêchent d'aller vite, on a vraiment tout notre temps pour le contempler !

dimanche 23 novembre 2008

Je ne suis pas encore au point ...

Le temps était frais en fin de matinée, mais un splendide ciel bleu m'a convaincu d'aller m'entraîner ... je suis sorti bien couvert (encore une fois, j'ai eu bien chaud avec mes 2 couches de protection) sur un parcours vallonné dans les Dombes.

Dès le début de la sortie je rattrape un gars qui se colle dans ma roue, puis vient me prendre des relais de temps en temps. Il me quitte à St Germain, je me recale à ma vitesse de croisière et tourne les jambes. Il fait beau, autant en profiter ! Après Quincieux, je rattrape 2 autres cyclistes, qui veulent à priori faire la course : je rentre dans leur jeux, et on prend des relais très appuyés ... ça décrasse le moteur. A Anse je les abandonne et pars en direction de la Dombes, pour aller dans la partie bosselée. Les jambes répondent bien, c'est agréable de rouler. J'enchaine les bosses sans forcer, mais sens que mes forces déclinent à vue d'oeil !

Vers Rancé, je commence à prendre du plomb dans les jambes : j'ai les jambes qui me tirent, j'ai plus de mal à tourner en douceur mais ne réussis pas à appuyer. Je commence à sentir que la sortie va virer en galère. Comme tout bon cycliste de mauvaise foi, je commence alors à chercher ce qui ne va pas : "merde, j'aurais du m'étirer hier soir", "mais pourquoi ais-je oublié d'huiler ma chaine ?", "rah, sans ce vent de face, j'irai vachement mieux" ...

La fin sur les quais de saône a été mon chemin de croix : j'avancais à 25km/h, je maudissais le vent de face, je maudissait ces foutues lignes droites qui n'en finissent jamais, ... Je rentre chez moi avec une 60aine de kilomètres au compteur, et une grosse fatigue dans les jambes !

samedi 22 novembre 2008

Le retour du froid

Ca y est, je crois qu'on est en train de rentrer dans la période la plus pénible de l'année pour les cyclistes : aujourd'hui la température était à peine supérieure à 0, et un petit crachin venait mouiller les habits. Heureusement, grâce à une double épaisseur j'avais légèrement chaud ...

Je suis parti m'entraîner avec Julien et Lionel. A l'origine nous voulions faire la boucle de Lozanne (cf mon récit du dimanche 9 novembre), mais un crachin est venu nous décourager de faire ce parcours au bout de 10km. Afin d'éviter d'aller droit vers la pluie, on a choisis de raccourcir la sortie et de rejoindre Trévoux. Ca ne nous a pas sauvés (on est rentrés bien humides), mais je pense qu'on est quand même rentrés plus secs que si on avait fait le parcours initialement prévu.

Le problème de la pluie en hiver, c'est qu'on a le visage mouillé, qu'avec le froid et la vitesse cette eau se met à geler sur le visage ... et pour ceux qui ne s'en souviennent plus, le contact de la glace sur la peau entraîne une sensation de brulure fort désagréable !

Au final, on a fait 45km en 1h30. On est rentrés humides et frais, mais pas trempés et gelés ... l'hiver est encore long, on aura largement le temps de faire connaissance avec des conditions météorologiques extrêmes !

mercredi 19 novembre 2008

Cols et cyclisme

Comme chaque année, en cette période creuse de la chasse aux cols, je vais en profiter pour ajouter de nouveaux modules sur mon site dédié aux cols en cyclisme. J'en vois déjà sauter de joie "cool, il va enfin le rendre plus joli, son site au graphisme vieillissant qui donne envie de partir" ! Malheureusement pour eux, étant programmeur et non graphiste, mes améliorations vont être essentiellement techniques et non pas esthétiques !


J'envisage d'améliorer le site sur les points suivants :
- refonte des pages de détail des cols (exemple sur le Col du Tourmalet), car celles-ci sont illisibles lorsqu'il y a trop de commentaires ! Le but sera de rendre les différentes parties (informations, commentaires des membres, photos) plus visibles.
- mise en place d'une géolocalisation des membres via GoogleMaps : le but sera de pouvoir rechercher les membres habitant à proximité de chez soi, pour éventuellement aller rouler avec eux !
- mise en place d'une géolocalisation des cols via GoogleMaps : le but sera de pouvoir situer précisément les cols sur une carte
- mettre une notion d'historique : le but sera d'afficher les années de passage des grands tours (Tour de France, d'Italie et d'Espagne) sur chacun des cols ...


Enfin, je vais tenter (j'ai bien dit tenter) d'améliorer le graphisme, et profite de ce message pour lancer un appel aux graphistes fréquentant mon site : j'accepte volontiers toute proposition graphique, même une simple ébauche ... merci aux personnes intéressées de me contacter soit sur le site, soit via ce blog !


Ces modifications ne vont pas se faire en quelques jours, mais vont s'étaler durant tout l'hiver. J'espère pouvoir terminer tout ceci avant la reprise des courses, soit fin février !

dimanche 16 novembre 2008

Sortie de samedi

Samedi j'ai fait mon entrainement en compagnie de Julien, David, Sébastien P et de Bébert. Comme d'habitude on est allé rouler dans la Dombes, mais on a changé des parcours classiques : on est allé du côté de Ste croix et Le montellier afin de se planquer dans les bois. En effet un petit vent (frais) soufflait du Nord-Est, et cette zone boisée nous a permis de rouler sans trop le prendre de face (bien qu'on en ai quand même eu par moments).

Au final on a fait 70km, j'ai bien tourné les jambes comme d'habitude, par contre je n'ai pas été très constant : par moments je me sentais bien ... et subitement j'avais des gros coups de moins bien, sans raison évidente ! Les prochaines courses sont dans plus de 3 mois, j'ai donc largement le temps de résoudre ce genre de problèmes.

Ce dimanche le temps n'était pas terrible, il a plu une partie de la matinée, je ne suis donc pas allé rouler.

vendredi 14 novembre 2008

Incroyables Velo'V

En cherchant des vidéos de cyclisme, je suis tombé sur une vidéo incroyable : des mecs ont eu l'idée de grimper le Mont Ventoux avec des ... Velo'V !

Pour les lecteurs non-lyonnais de ce blog, il s'agit d'un système de location de vélos mis en place dans la communauté urbaine de Lyon. Ces vélos sont équipés de moyeux à vitesses intégrées (3 vitesses, pas de dérailleur ni pignons).

Deux personnes ont donc grimpés au sommet du Mont Ventoux avec ces vélos vraiment pas adaptés. Pour pimenter leur périple, ils ont gravis les derniers kilomètres dans la neige ! Vous pourrez remarquer que leur équipement laisse à désirer : ils sont en shorts, en pull, en baskets ... bref, ils ne mettent vraiment pas toutes les chances de leur côté ! Et pourtant ils sont montés en haut, comme quoi le matériel ne fait pas tout, le mental tient une part (très) importante dans le sport.



La vidéo de la descente, en accéléré, montre que les Velo'V semblent tenir la route ...

mardi 11 novembre 2008

Le col du Verdun

Vue depuis le col du verdun

Le col du Verdun est le col le plus connu des Monts d'Or : il culmine à 602m d'altitude, ce qui en fait le plus haut col des Monts d'Or (c'est pas trop compliqué car il ne sont que deux ! Le second col est le Col de la Croix de Presles, situé à 1,8km).


Le col du Verdun est un point de passage de nombreuses épreuves sportive : trail, course de côte, épreuves de vtt, longboard, ... et évidement c'est le sommet de la Polymultipliée Lyonnaise !



Il est intéressant de noter que la montée est fermée aux voitures tous les dimanches et jours fériés, de mars à octobre ! La vue au sommet offre un magnifique panorama sur la ville de Lyon, les Monts du Lyonnais, et les Monts du beaujolais !

dimanche 9 novembre 2008

Le retour du classique

Le parcours du jour était un grand classique : la boucle de Lozanne ! Je ne sais pas combien de fois j'ai fait ce parcours, mais en général je la fais 2 à 3 fois par mois ...

Aujourd'hui le vent soufflait du Sud et m'a poussé jusqu'à Anse : je roulais entre 35 et 40km/h, sans trop forcer ... un vrai régal ! Après Anse, je tourne en direction de Lozanne et prends le vent de face : cette fois il me faut vraiment laisser des forces sur le goudron pour péniblement atteindre les 28km/h ! J'ai senti passer cette longue suite de faux plats montants et descendants ... j'avais l'impression que la route ne se terminait jamais ! Après Lozanne j'ai retrouvé un vent favorable jusqu'à St germain, ou j'ai de nouveau eu à batailler contre le vent. Le retour vent de face sur les quais était terrible : entre le vent de face et la fatigue, j'avais l'impression d'être collé au goudron.

Je termine bien fatigué, mais content de ma sortie.

samedi 8 novembre 2008

54km en Dombes

La sortie du jour s'est faite en comité restreint : Julien, Lionel, et moi ... il faisait beau et un peu frais, mais le temps était propice à faire des kilomètres. Malheureusement, pour le moment ce n'est pas l'heure de faire des sorties de 100km donc on n'a pas trop roulés : 54km en rythme de ballade, aux alentours de 30km/h.

Pendant la sortie, je n'ai pas eu de difficultés particulières. En revanche, quelques heures après l'arrêt de la sortie, j'ai les jambes qui tirent ... je vais devoir faire des étirements si je ne veux pas avoir trop de courbatures demain !

PS : sur les derniers kilomètres, nous avons eu l'agréable surprise de rattraper Bertrand, avec qui je n'ai pas roulé depuis de nombreux mois ! On a ainsi terminé la sortie avec lui, en discutant.

lundi 3 novembre 2008

Le fan de cyclisme

Voici une vidéo liée au cyclisme traitant non pas des exploits sportifs ... mais des supporters !



Tout le monde pourra reconnaître ce supporter, présent dans toutes les étapes de montagne du Tour de France ... il ne manque que le camping-car et le chien !

dimanche 2 novembre 2008

46km malgré les inondations

Contrairement à hier où le temps était menaçant et où j'ai profité de l'après-midi pour aller faire du shopping (je vous en reparlerai dans le courant de la semaine), je suis allé m'entraîner aujourd'hui.

Le soleil était de retour, la température était un peu fraiche (16°C) mais avec une tenue longue ça allait très bien ! Je descends à Bocuse et commence à remonter les quais de Saône : je vois 2 voitures garées sur un parking en contrebas de la route, le long de la Saône, qui sont prisonnières de la rivière à cause de la montée des eaux. Je rigole en pensant aux pauvres propriétaires qui vont devoir passer plusieurs jours sans leur véhicule (le temps que la Saône stoppe sa crue, puis que le garagiste répare les dégâts des eaux).

Je continue à remonter les quais de Saône en contemplant à 30km/h les champs qui sont partiellement recouverts par l'eau ... les jambes tournent bien, je me sens bien, je place quelques accélérations sur 200 ou 300m puis reprends mon rythme de croisière à 30km/h. Arrivé à proximité de Anse, je me fais stopper par des barrières qui coupent la route : "danger inondations" indiquent des panneaux. Je franchis les barrières, traverse une petite zone inondée qui coupe la route (10cm d'eau sur 30m, rien de gênant) et poursuis ma route. Un peu plus loin je me retrouve face à de nouvelles barrières, mais cette fois ce sont les pompiers qui me stoppent : je suis face à une véritable rivière qui coupe la route ... selon les pompiers il y a 3km de route complètement impraticables avec plus de 60cm d'eau ! Impossible de passer en vélo !

Je me lance donc, au hasard, sur des routes que je ne connais pas et qui serpentent au milieu des champs de maïs ... tout le long, je vois des panneaux qui barrent les routes qui partent sur ma droite (en direction de la rivière) ! Je vois encore des champs recouverts par l'eau ...

Je remonte ainsi en direction des chères puis de Chasselay, où je décide de rentrer. J'étais parti pour faire 60km mais vu que toutes les routes menant au beaujolais sont fermées à la circulation, je ne peux pas faire la sortie que j'avais prévue. Après Chasselay je décide d'accélérer le rythme et rentre à la maison en sueur : je fais les 10 derniers kilomètres entre 35 et 40km/h. Ca me décrasse les jambes ! Je suis un peu fatigué mais n'ai pas mal ni musculairement ni articulairement !

jeudi 30 octobre 2008

Le chasseur et le cycliste

Non, le titre "le chasseur et le cycliste" n'est pas le titre d'une fable de monsieur de la Fontaine ... mais un fait divers (noir) :

Un terrible drame s'est noué entre Lagorce et Vallon-Pont-d'Arc, dans le secteur de la Dent de Rez, près des Gorges de l'Ardèche. Dimanche, un vététiste qui roulait en compagnie d'un ami a été atteint par une balle dans le dos tandis qu'il circulait sur un chemin carrossable. Le cycliste est décédé sur place des suites de sa blessure, provoquée par un chasseur d'une cinquantaine d'années. Ce dernier a expliqué avoir manqué un sanglier. La balle perdue aurait fini sa course meurtrière dans le dos du vététiste. C'est la première fois qu'un drame du genre se produit dans l'Ardèche, les accidents de chasse n'ayant jusqu'à présent concerné que des chasseurs entre eux. Des enquêteurs tâcheront de comprendre les raisons de ce drame en effectuant une reconstitution de la tragédie dans les jours à venir. © Velo101

Désormais, quand les gens voudront faire du VTT, ils devront partir avec leur casque, leurs protections diverses (genoux, coudes) et ... un gilet pare-balles !

samedi 25 octobre 2008

84km en Dombes

La sortie du jour a été rondement menée dans la Dombes : 84km à plus de 30km/h de moyenne ...

Au début, nous étions 6 à tourner les relais régulièrement, au train ... mais au fil des kilomètres on s'est retrouvés de moins en moins nombreux à prendre les relais ! J'ai arrêté d'en prendre un peu après le 45ème kilomètre, car je sentais que mes forces diminuaient. Je suis revenu en prendre de temps en temps, mais pas de manière régulière.

Après le 60ème kilomètre, ça a commencé à devenir dur pour moi : j'ai eu des débuts de crampes et je n'avais plus de carburant dans les muscles ! Je me suis accroché dans les roues jusqu'à la fin, et me suis même permis de lancer deux fois le sprint en fin de sortie ! J'ai notamment lancé le dernier sprint après avoir effectué un gros travail sur 500m à 54km/h ...

Je termine fatigué, mais heureux de voir qu'au bout de 80km je suis encore capable de lancer des sprints, presque comme à mes plus belles heures.

jeudi 23 octobre 2008

Col de la Croix de Presles

Je parle souvent du col de la croix de presles, qui est certainement le col le plus dur des monts d'or, bien que cette difficulté soit toute relative et ne puisse pas vraiment être comparées à la difficulté des cols que je présente habituellement sur mon blog.

Le col de la Croix de presles culmine à 531m d'altitude, et est accessible via deux faces principales :
- Lyon Vaise, 6.6km à 5.3% de moyenne

- Albigny, 6.7km à 5.9% de moyenne
A ma connaissance, ni le Tour de France ni le Dauphiné Libéré n'ont franchis ce col ! Il ne fait pas partie de la légende du cyclisme, mais est en revanche un col apprécié par les cyclistes lyonnais car il est placé à quelques kilomètres de la sortie de Lyon !

lundi 20 octobre 2008

Fin de la traversee du desert

Ca y est, après presque 2 mois de traversée du désert, j'ai eu le feu vert des médecins pour reprendre le vélo ! Il m'a évidement conseillé de reprendre "en douceur" ... bien sur que je vais reprendre en douceur, je ne suis pas un bourrin sans cervelle !

De toute manière, ça ne me sert à rien de rouler énormément en ce moment : les courses reprendront début mars, soit dans 4 mois ! Si je roule trop maintenant, je serai en forme trop tôt et serai fatigué au moment où tous les autres seront au meilleur de leur forme ! De plus, après 2 mois sans rouler, mon corps à perdu certaines de ses qualités musculaires tant en force qu'en souplesse : il me faut donc les retrouver progressivement !

dimanche 19 octobre 2008

Dimanche de reprise

Ce dimanche était idéal pour rouler : du soleil, une température relativement clémente, pas de vent ... il ne m'en fallait pas plus pour me donner l'envie d'enfourcher mon vélo et de partir battre la campagne !

A peine parti de chez moi voilà que des douleurs m'assaillent : le cuir de mon postérieur n'est plus habitué à enchaîner les heures assis sur une selle dure comme du bois ! La sortie d'hier s'était bien passé, mais le début de celle-ci me rappelle que ça fait presque 2 mois que je ne me suis plus assis sur ma selle ! Heureusement, les douleurs ont rapidement disparues ...

J'ai remonté les quais de Saône un long moment en faisant tourner les jambes entre 115 et 120tr/min : tout allait super bien, aussi bien le coeur que les jambes ! J'ai ensuite tourné afin de grimper la montée du boulodrome de Neuville. Encore une fois, tout répondait parfaitement comme si jamais rien ne m'était arrivé. Je prends la route en creux et bosses jusqu'à Civrieux, puis le long faux plat descendant jusqu'à Massieux. Je fais ce morceaux à bloc, et coince un peu avant la fin, le compteur ayant affiché une vitesse tout le long aux alentours de 40km/h ...

Je rentre à la maison via les quais de Saône, en tournant les jambes, et en faisant quelques petites accélérations progressives. Le compteur m'affiche 37km, ce n'est pas extraordinaire mais ça suffit pour me donner le sourire ! Que ça fait du bien de reprendre le cours normal de sa vie ...

samedi 18 octobre 2008

Re-Reprise

Pendant que Damiano Cunego remportait pour la troisième fois le tour de Lombardie, j'ai effectué ma (seconde) reprise de l'entraînement, en espérant que cette fois-ci soit la bonne !

J'ai tourné les jambes pendant 76km dans les routes longilignes et planes de la Dombes. L'objectif était une nouvelle fois de garder une cadence de pédalage élevée (au dessus des 110tr/min) afin de ne pas faire forcer les articulations mais bien de pédaler tout en souplesse et sans à-coups.

Je termine ma sortie entamé musculairement : mon corps n'a plus l'habitude de faire des efforts prolongés ! J'ai (re-)découvert que le cyclisme était un sport exigent et que pour atteindre un certain niveau ce n'était pas acquis à la naissance, qu'il fallait pratiquer encore et encore ... Après 2 mois de coupure, ca fait bizarre de voir à quel point les vitesses auxquelles je roulais auparavant me semble plus difficiles à obtenir !

jeudi 16 octobre 2008

Sortie au col du sanetsch

Je vais terminer mon tour de tables de 3 plus longues sorties en présentant brièvement ma sortie du 16 aout 2008 dans les alpes Suisses.

Comme d'habitude, voici le profil :

Voici le programme : Chamonix, Col des Montets, Le Chatelard, Col de la Forclaz, Martigny, Sion, Col du Sanetsch, Sion, Martigny, Col de la Forclaz, Le Chatelard, Col des Montets, Chamonix.

Je vous recommande vivement le col du Sanetsch qui est éprouvant physiquement ... en revanche je vous déconseille de faire une sortie aussi longue en l'y intégrant ! J'en ai vraiment bavé dans le col, puis dans le col de la Forclaz ensuite.

mercredi 15 octobre 2008

Envie de skier

Depuis quelques jours, j'ai envie d'aller skier. Je ne sais pas si cette envie vient du fait que je sois quasiment inactif (par rapport à ma dose sportive habituelle) depuis 2 mois, si c'est l'arrivée de l'automne qui annonce les premières neiges (à venir dans quelques mois encore), si c'est le fait de ne pratiquement pas avoir skié depuis 11ans (par rapport à ma dose de ski avant) qui remonte ...

mardi 14 octobre 2008

Sortie en cevennes

Je vais à présent parler de la seconde sortie la plus longue que j'ai effectuée : le 12 août 2005 j'ai profité d'un séjour autour du Mont Aigoual pour m'attaquer au géant des Cévennes.

Voici le profil de la sortie :

Au cours de ma virée, j'ai franchis de nombreux cols : col de la Barrière, col de la Cravate, col de la Sablière, col de la Broue, col du Minier, col de la Serreyrède, col de Prat Peyrot, col de Trépaloup, Mont Aigoual, col de Faubel, col de Montjardin, col de Perjuret, col de Fourques, Mont Aigoual et le col de la Pierre Plantée.

Ce jour là, j'ai donc réalisé une belle moisson dans des cols peu connus, pas très hauts, mais dont l'enchainement n'était pas facile : j'ai terminé ma sortie avec beaucoup de retard sur l'horaire prévu, épuisé par ces routes montant et descendant sans arrêt !

lundi 13 octobre 2008

Gentleman de Vaugneray

Samedi après-midi j'ai suivi Julien et Florentin dans une grimpée chronométrée par équipe. Le parcours commence à Vaugneray, passe à Yzeron, puis grimpe en direction de la route des crêtes menant au col de Malval !

14km de grimpée, 400m de dénivelé, et 32'00 après leur départ, les deux coéquipiers du jour franchissaient la ligne d'arrivée. Pour 4 secondes ils s'imposent dans l'épreuve ... chapeau à eux !

vendredi 10 octobre 2008

Sortie la plus longue

Lors de l'analyse des kilomètres que j'ai effectués en vélo, j'ai donné la liste des plus longues sorties que j'ai effectuées.

Je vais détailler chacune de ces sorties, en commençant par la plus longue d'entre-elles : le 26 juin 2005 j'ai effectué les 260km du parcours du BRA, dont voici le profil :

Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'était montagneux : Grenoble, Bourg d'Oisans, Col du Lautaret (2057m), Col du Galibier (2642m), Valloire, Col du Télégraphe (1566m), St Jean de Maurienne, Col du Mollard (1630m), Col de la Croix de Fer (2068m), Grenoble.

Je n'ai pas effectué ce périple seul : j'étais parti avec 4 coéquipiers de l'époque, et mon père a suivi en voiture et a assuré le ravitaillement tant au niveau eau, nourriture qu'au niveau de l'équipement (gants longs et coupe-vent pour les descentes).

Je garde évidement un souvenir impérissable de cette journée : faire 260km en vélo dans la même journée, ce n'est pas une chose courante pour le commun des mortels ! Faire 260km en montagne, c'est encore moins évident, même pour la plupart des cyclistes ... pourtant, avec de la volonté, je suis sur que beaucoup de monde peut le faire !

PS : cet article est le 200ème article de ce blog !

mardi 7 octobre 2008

En bonne voie

J'ai effectué ma dernière séance d'ostéopathie destinée à remettre d'aplomb mon corps suite à ma chute. Mon ostéopathe considère qu'à présent je suis suffisamment remis et que les petits détails restants vont se résoudre naturellement avec le temps.

Me voici donc en bonne voie, en direction d'un retour vers la pratique du cycliste à un bon niveau. Il ne me reste plus qu'une gare à franchir, le 20 octobre, nommée "gare du chirurgien orthopédiste", avant que je ne puisse descendre du train de la galère médicale !

lundi 6 octobre 2008

Photos de la Thou X 4

ASBM - Thou X 4
J'ai mis en ligne les photos de la Thou X 4

Les photos se ressemblent un peu toutes, mais bon, quand on suit dans une voiture, on ne voit que l'arrière des coureurs ! Difficile donc de prendre autre chose !

samedi 4 octobre 2008

Statistiques kilometriques

J'ai commencé le cyclisme en octobre 2004. Voila donc 4 ans (48 mois) que je tourne les jambes infatigablement, en traversant les différentes épreuves prévues par le destin : grosses pentes, défaillances physiques (fringales), intempéries, chutes, ... rien n'a eu raison de la passion que j'éprouve pour ce sport !

Ma première sortie avec un vélo de route a été effectuée le 23 octobre 2004 : j'ai effectué 44km à 23km/h de moyenne ... ma dernière sortie date du 28 septembre 2008 : j'ai effectué 45km à 30km/h de moyenne ! Entre ces deux sorties, 48 mois se sont écoulés, 48 mois au cours desquelles j'ai roulé tous les mois sans interruption !

Voici le tableau annuel récapitulatif :
- 2004 : 0524.50 km
- 2005 : 8403.80 km
- 2006 : 7830.89 km
- 2007 : 9195.60 km
- 2008 : 6697.80 km
... soit 32652.59 km parcourus, ce qui donne une moyenne de 8163.15km par année, et une moyenne de 680.26 km par mois ! Cette distance représente 82% de la circonférence de la terre ...

Au niveau du cumul par mois, les chiffres sont les suivants :
- Janvier : 1787 km (446.75 km en moyenne)
- Février : 3018.3 km (754.58 km en moyenne)
- Mars : 2341.39 km (585.35 km en moyenne)
- Avril : 2821.79 km (705.45 km en moyenne)
- Mai : 3416.67 km (854.17 km en moyenne)
- Juin : 4185.84 km (1046.46 km en moyenne)
- Juillet : 4078.97 km (1019.74 km en moyenne)
- Aout : 4456.42 km (1114.11 km en moyenne)
- Septembre : 1793.31 km (448.33 km en moyenne)
- Octobre : 1985.3 km (496.33 km en moyenne)
- Novembre : 1595.42 km (398.86 km en moyenne)
- Décembre : 1172.18 km (293.05 km en moyenne)
Sans surprise, on se rends compte que les mois pendant lesquels je roule le plus sont les mois d'août, de juin et de juillet.

Voici le palmarès des mois pendant lesquels j'ai effectué le plus de km :
- Juillet 2005 : 1744.40 km
- Juin 2006 : 1678.04 km
- Février 2008 : 1409.30 km
- Aout 2005 : 1376.10 km
- Aout 2007 : 1113.00 km

A l'inverse, les mois au cours desquels j'ai le moins roulé sont :
- Décembre 2004 : 73.40 km (en raison de la casse de mon vélo)
- Décembre 2006 : 88.40 km (en raison d'une chute)
- Septembre 2008 : 128 km (en raison d'une chute)

Au niveau des sorties les plus longues, voici le palmarès :
- 260km le 26 juin 2005 (via les cols du Lautaret, du Galibier, du Télégraphe, du Mollard et de la Croix de Fer)
- 210km le 12 aout 2005 (via les cols de la Barrière, du Minier, de Prat Peyrot, et via le Mont Aigoual par 2 versants)
- 206km le 16 aout 2008 (via les cols des Montets, de la Forclaz et du Sanetsch)

Voilà pour mon palmarès kilométrique. Celui-ci est évidement en cours : j'ai hâte de passer la barrière des 40000km (circonférence de la terre) ... afin de pouvoir dire que j'ai accompli le tour du monde à vélo !

PS : dans ce classement, je n'ai tenu compte que des déplacements ayant pour but de m'entraîner. Je n'ai évidement pas comptabilisé les trajets que j'ai effectués pour me rendre sur mon lieu de travail ...

vendredi 3 octobre 2008

Montagne et cyclisme

Grâce à mon site consacré aux cols en cyclisme, j'ai rencontré il y a quelques années un grenoblois partageant les mêmes passions que moi : Pascal Stotz.

Lui aussi est un passionné de montagne et de cyclisme. Par contre, l'hiver, plutôt que de se geler sur sa selle comme le font tous les purs cyclistes (dont je fais partie), lui préfère chausser des skis de randonnée et parcourir la montagne avec des planches aux pieds et des batons dans les mains ! Contrairement à moi, il est un cyclosportif et fait peu de courses FFC. Pourtant, quand je vois ses performances sur les cyclosportives, je suis sur qu'il ferait un bon coureur !

C'est vrai que des personnes aimant la montagne et le vélo, il doit y en avoir des milliers ... alors pourquoi vous parler de lui ?
Tout simplement car j'adore les photos qu'il réalise : quand il part s'entraîner en montagne (c'est à dire presque tout le temps) il emporte avec lui son appareil photo et shoote tout ce qui est beau à voir ...

Je vous laisse apprécier ses talent sur son blog : http://montagnes.over-blog.fr/
Certains clichés sont vraiment magnifiques !

jeudi 2 octobre 2008

A contrecoeur

Ce soir, c'est à contrecoeur que j'ai accroché mon vélo à son emplacement "de stockage" habituel !

Samedi dernier je l'avais préparé afin de pouvoir rouler dans les meilleures conditions : j'avais remis mes roues profilées en carbone, j'avais huilé la chaine ... évidement il était tout propre car en 1 mois sans rouler j'avais eu le temps de le nettoyer de fond en comble ! Je pensais que je pourrai reprendre définitivement et que ma période "d'abstinence de selle" était enfin terminée ...

Etant donné que lundi j'ai appris que je n'ai plus le droit de rouler pendant 20 jours, j'ai donc remis mes roues normales et ai rangé mes roues en carbone dans leur housse. J'ai également profité de l'occasion pour changer mon compteur, qui avait été fortement abimé lors de ma chute et dont la réparation n'a pas tenue samedi dernier.

lundi 29 septembre 2008

A ne plus rien y comprendre

Aujourd'hui j'ai continué ma tournée des médecins et suis passé rendre visite au "chirurgien orthopédiste". Après avoir examiné à la fois les radios (et l'IRM) récentes, et les radios plus anciennes, il a trouvé que ma hanche était "juste" inflammée et que tout rentrerait dans l'ordre dans quelques semaines ... à condition d'observer le plus strict repos ! Certes ma hanche est abimée, mais il n'y a pas eu d'évolutions au cours des 10 dernières années : elle ne redeviendra jamais "normale", mais elle n'a pas subi de dégradation supplémentaire.

Il m'a donc prescrit des anti-inflammatoires, et de rester assis ou allongé le plus possible ! Il voulait même me prescrire un arrêt de travail, et une cane pour m'aider à marcher ... il est fou ! Comme si j'allais arrêter de travailler et m'appuyer sur une cane, alors que je suis capable de faire 130km de vélo en un week-end ...

Selon lui, il est évident que j'aurais des problèmes osseux à long terme mais que le vélo n'aggrave rien ! Il a ajouté que c'était un très bon sport ! Je dois retourner le voir dans 3 semaines pour voir l'évolution de l'inflammation ...

dimanche 28 septembre 2008

Reprise de l'entrainement

31 jours après ma chute j'ai repris l'entraînement.

Samedi j'ai fait 83km dans la Dombes avec mes coéquipiers. Ca m'a fait plaisir de reprendre le vélo : au début j'avais un peu du mal à retrouver mes repères. J'avais l'impression qu'il y avait beaucoup de vent ... alors que les arbres ne bougeaient pas ! Je me suis attaché à faire tourner les jambes à plus de 100 tours par minute ... et tout s'est très bien passé !

Je suis vraiment surpris d'avoir tenu aussi bien dans les roues, et me suis même permis le luxe de venir prendre quelques relais sur la fin. J'ai fini la sortie cramé : mon organisme a perdu l'habitude de fournir des efforts aussi longs et n'a pas emmagasiné assez de sucres à bruler ... j'ai donc terminé à sec, mais heureux ! J'ai aussi perdu le coup de pédale : mes chevilles n'ont plus l'habitude de se déplier / replier à chaque tour de pédale, mes fesses ont perdues l'habitude de s'asseoir sur une selle dure comme du bois ... mais ce ne sont que des réglages, et dans quelques semaines tout rentrera dans l'ordre !

Dimanche j'ai fait 45km avec Julien, on a pris des relais (enfin, je l'ai relayé par moments, c'est lui qui a fait 70% du travail) ... et on s'est permis une accélération sur les quais de Saône : 62km/h pour lui, 55km/h pour moi ! Ca décrasse !

Tout s'est bien passé, j'ai hâte de remettre ça le week-end prochain !

BILAN : 128km à 30,1km/h de moyenne ... c'est pas mal pour un week-end de reprise après 1 mois de coupure liée à une chute.

jeudi 25 septembre 2008

IRM

Cet après-midi j'ai passé une IRM : pendant une dizaine de minutes je suis resté allongé sur une table tandis que les médecins prenaient des clichés de mes hanches.

Ma hanche gauche est en mauvais état : des morceaux de hanche (dont certains ont un diamètre de 1.5 cm !) se baladent en liberté dans la cavité censée accueillir la tête de hanche ! Ces morceaux ne se sont pas détachés suite à ma chute du mois dernier, mais sont présent depuis bientôt 10 ans suite à une chute aux sports d'hiver. Par contre, ces morceaux étaient "sagement rangés sur le côté" jusqu'à présent et ne gênaient pas la rotation de ce qui reste de ma tête de hanche ... la chute les a "remis en circulation" et ils viennent désormais gêner mes mouvements et provoquer de petites douleurs !

Le médecin, qui n'est pas un spécialiste des hanches, m'a dit que j'étais trop jeune pour envisager une opération destinée à remplacer ma hanche par une prothèse ... et qu'en attendant je devais me tenir sage !

Mais ce brave médecin est-il dans mon corps ? Est-il dans ma tête ?

Il est hors de question que j'attente comme un con pendant 60 ans que la mort vienne me chercher dans mon fauteuil ! J'ai toujours eu besoin de courir, de sauter, de bouger ... c'est plus fort que moi, c'est la nature, MA nature ! Ce week-end je reprendrai la route, tranquillement, sans forcer, pour retrouver des sensations ... peu importe ce que diront les médecins, je prends en main les rênes de ma vie et je ne laisserai personne conduire à ma place !

mercredi 24 septembre 2008

Pour ceux qui n'auraient pas encore compris ...

Ce matin je lis l'actualité du cyclisme et tombe sur le texte suivant :
C'est une pulmonie qui a emporté l'Italien Valentino Fois en début d'année. Ancien coéquipier de Marco Pantani, le coureur de 34 ans avait été retrouvé mort le 28 mars dernier chez sa mère, avec laquelle il vivait. Les premières conclusions avaient fait état d'une crise cardiaque survenue au cours de son sommeil mais une autopsie avait néanmoins été requise par les enquêteurs. Il aura fallu six mois pour en obtenir les résultats. Les examens ont en outre démontré que l'organisme du coureur avait été détruit par l'utilisation plus tôt dans sa carrière d'une quantité importante de produits dopants. Le corps n'a pas réagi à la pulmonie, qui a donc emporté l'Italien un soir du mois de mars.

Quand on voit le nombre de morts "jeunes" dans le cyclisme ces dernières années :
- Marco Pantani mort le 14 février 2004 (à l'age de 34 ans) d'un arrêt cardiaque
- Jose Maria Jimenez mort le 6 décembre 2003 (à l'age de 32 ans) d'une crise cardiaque
- Michael Zanoli mort le 29 décembre 2003 (à l'age de 35 ans) d'une crise cardiaque
- Johan Sermon mort le 12 février 2004 (à l'age de 21 ans) d'une crise cardiaque
- Fabrice Salanson mort le 3 juin 2003 (à l'age de 23 ans) d'un arrêt cardiaque
- [... la liste pourrait être allongée à l'infini]

Le dopage met en danger la santé du dopé. Plusieurs coureurs cyclistes qui ont avoué avoir pris de l'EPO, ont raconté que leur soigneur les réveillait la nuit pour leur faire faire de l'exercice. L'objectif est d'éviter un arrêt cardiaque à cause d'un effet secondaire du produit dopant. En effet, l'amélioration de l'oxygénation des muscles s'obtient grâce à une augmentation du nombre des globules rouges, ce qui épaissit le sang. Quand le cœur, au repos, ralentit, le sang devient de moins en moins fluide, et peut arrêter le cœur. (Source : Wikipedia)

C'est désolant de constater que des jeunes coureurs prennent encore de l'EPO : Riccardo Ricco (24 ans) et Moises Duenas (27 ans) se sont fait contrôler à l'EPO sur le Tour de France 2008. Ils ont pris des risques supplémentaires ... alors que le vélo est déjà suffisamment dangereux !

Bien sur, sur le nombre de cyclistes dopés le nombre de morts est très faible ... mais est-ce que le bonheur d'une victoire sur le Tour de France vaut le risque d'une mort à 30 ans ? Personnelement je n'en suis pas convaincu !

mardi 23 septembre 2008

Un cheval dans la course

Il y a l'expression "être chargé comme un mulet" qui signifie (dans le langage cycliste) que la personne à une forte tendance à utiliser des produits dopants ...

Un (vrai) cheval de course donc décidé d'intervenir sur le Tour de France afin de regarder si les vélos sont plus rapides ou plus lent que les chevaux. Je vous laisse regarder par vous même le résultat :


Conclusion : les mulets sont plus rapides que les chevaux ...

PS : regardez plusieurs fois le début de la vidéo, et vous verrez le cheval sauter par dessus la barrière. Son saut est assez impressionnant !

lundi 22 septembre 2008

Achat d' un casque

Casque BELL Sweep RHier soir j'ai commandé un nouveau casque : le BELL Sweep R (en version blanc/argent, comme sur cette photo). Ce casque a été utilisé toute la saison par l'équipe CSC ...

Je me prépare à remonter sur mon vélo : j'espère pouvoir reprendre (tout doucement) le week-end prochain. Je me sens beaucoup mieux ces derniers temps, et j'espère que l'IRM que je vais passer jeudi sera bonne.

En attendant, je réfléchis à l'équipement à remplacer (voir mon article sur le bilan des dégâts sur mon matériel) :
- je viens d'acheter un nouveau casque
- je vais remplacer mes roues par des Ksyrium SL mais j'attends la version 2009 qui devrait sortir d'ici peu, en attendant je vais rouler avec mes Cosmic SL
- j'ai collé mon compteur sur son support, et j'espère que ça va tenir ... sinon je serais obligé de le remplacer
- j'ai retrouvé mes anciennes lunettes
- je changerai la guidoline en fin d'hiver, lors de la révision d'avant-saison

dimanche 21 septembre 2008

Championnat Rhone-Alpes CLM

Julien LEGENDREHier s'est tenu le 8ème Championnat Rhone-Alpes de Contre-La-Montre, sur le traditionnel parcours de Saint-Vulbas, d'une longueur de 27km.

Pour représenter l'ASBM, seuls Julien et Alain étaient au départ : Julien était le premier des coureurs de 3ème catégorie tandis qu'Alain en était l'avant dernier !

Julien effectue le circuit en 38'22" ce qui le place en 55 position (10ème de sa catégorie), tandis qu'Alain met 38'51" ce qui le place en 66ème position (15ème de sa catégorie).

Le titre de "champion Rhône-Alpes de CLM" se pose sur les épaules de Mickael BUFFAZ qui met 33'37", soit une moyenne de 45,7 kmh/h !

J'ai mis en ligne mes photos du championnat Rhone Alpes de Contre La Montre

mercredi 17 septembre 2008

Morceaux choisis

Je viens de retrouver deux "déclarations" que j'ai faites sur mon blog.

- le 17 janvier, suite à la chute de mon entraîneur :
La chute, c'est vraiment la crainte du cycliste ! Elle fait toujours mal, à 10 km/h comme à 70 km/h !
On en parle et on y pense rarement ... mais on sait parfaitement qu'elle est comme une épée de Damoclès au dessus de notre tête, et qu'au premier moment d'inattention elle nous tombera dessus !

- le 5 mars, en rentrant du stage en Espagne :
J'ai toujours dit que pour moi, le cyclisme était une passion, donc que je n'avais aucune intention de me blesser

C'est marrant de constater que le 17 janvier je parlais déjà des risques liés à une chute à 70km/h "au premier moment d'inattention" ...

lundi 15 septembre 2008

Comme un manque ...

J'ai envie de remonter sur mon vélo : quand je regarde mes coéquipiers courir sans moi et que je suis impuissant sur le bord de la route, j'ai envie de sauter sur un vélo et d'aller leur donner un coup de main !

Quand je vois des cyclistes passer sur les quais de Saône, j'ai envie moi aussi d'aller m'entraîner ...

J'ai hâte de pouvoir reprendre, de retrouver mes habitudes, de faire plusieurs milliers de tours de pédale et de rentrer en sueur chez moi, satisfait de l'effort accompli ! Malheureusement la reprise ne va pas se faire avant quelques semaines ...

dimanche 14 septembre 2008

Prix de Biziat

Par un temps frais et venteux s'est tenu le Prix de Biziat. 36 coureurs (oui, c'est peu, je sais ... à croire que tout le monde est blessé !) ont tout de même fait le déplacement dans ce petit village de 641 habitants afin de disputer la "finale" du challenge Groupama. Le circuit était vallonné et propices aux attaques : il parait qu'il y en a eu tout le long !

Sur les 36 coureurs au départ, on retrouvait 5 mermoziens : Julien, Alain, David, Fabrice et Sébastien. Le premier tour est effectué très rapidement si bien que Sébastien et Fabrice se font distancer d'entrée de jeu ! Dans le second tour un groupe de 8 coureurs se détache : on y retrouve tous les costauds du jour, dont Julien ! Le peloton est secoué par les attaques mais la chasse ne semble pas s'organiser, notamment car peu d'équipes ont plusieurs coureurs et sont capables de prendre les choses en main ! Dans le 3ème tour, le groupe de tête se scinde en deux groupes : 3 coureurs faussent compagnie aux 5 autres ... et Julien est dans le second wagon.

Le groupe de tête se reforme partiellement : 3 coureurs de l'arrière rentrent sur les 3 coureurs de tête et forme donc un groupe de 6 coureurs à l'avant de la course. Julien n'a pas réussi à rentrer et voit filer ses ex-compagnons sans lui ... avant de voir le peloton l'avaler. L'écart se creuse rapidement : il y a plus d'une minute de trou entre la tête de course et le peloton !

La suite de la course est plutôt simple à décrire : 6 hommes devant qui collaborent parfaitement ... et un peloton derrière qui se chamaille (Julien est très remuant et passe son temps à attaquer, régulièrement imité par David et Alain), tandis que l'écart augmente au fil de tours pour atteindre 5 minutes sur la ligne d'arrivée ! Julien termine 8ème de la course, Alain termine 9ème, David termine à la 15ème place. Joli tir groupé de l'ASBM !

Vous pouvez, comme d'habitude, consulter les photos du Prix de Biziat.

samedi 13 septembre 2008

Salon du vélo - lyon 2008

Salon du vélo de lyonAvec Julien nous sommes allés à la première édition du salon du vélo de Lyon. J'ai pu faire une trentaine de photos mais le manque de grandes marques s'est fait ressentir : un salon sans Mavic, Specialized, Look, Cervelo, Fulcrum, Treck, Pinarello, Zipp, ... ça moins de saveur !

Heureusement il y avait un stand TIME ... sur lequel nous avons passés beaucoup de temps !

Finalement, le manque de grandes marques nous a permis de découvrir de petites marques qui proposaient du matériel sympa. Ce n'est pas forcément une mauvaise chose !

Vous pouvez consulter mes photos du salon du vélo de Lyon

mercredi 10 septembre 2008

Santé

Aujourd'hui j'ai eu ma 3ème séance d'ostéopathie depuis ma chute.

Depuis mercredi dernier, j'avais l'impression de" stagner" : les progrès étaient spectaculaires jusque là, mais se sont brutalement arrêtés mercredi dernier. Bien que ce week-end j'ai eu l'impression de faire un nouveau bond en avant, j'ai toujours l'impression de ramer et de ne plus trop évoluer.

Ce sentiment a été confirmé par mon ostéopathe, qui m'a demandée de faire de nouvelles radios car, selon ses propos, "il y a un truc qui cloche". Elle à l'impression que mon corps à atteint un point de blocage, et que pour pouvoir débloquer tout ceci il faut identifier le problème plus précisément avec des radios.

Sinon, globalement, ça va : les dernières croutes sont en train de partir (il n'en reste plus que sur les deux genoux), je ne ressens presque plus de douleurs dans mes mouvements de tous les jours : je n'en ressens que quand je fais de grands mouvements de tête ou que j'essaye de marcher un peu vite. J'ai néanmoins toujours une gêne pour marcher, pour porter des objets lourds, et pour tourner complètement la tête.

lundi 8 septembre 2008

Remerciements

Depuis ma chute j'ai eu de nombreux messages de sympathie : des gens les plus proches de moi aux parfaits inconnus, beaucoup de monde m'a appelé ou m'a envoyé un message, ce qui m'a vraiment touché !

N'aimant pas du tout parler (certains sont bien placés pour le savoir), et sachant que les principaux intéressés lisent mon blog chaque jour, je vais en profiter pour remercier :
- mes parents (et mes soeurs) qui m'ont véhiculés aux urgences, chez les médecins, au travail, ... même si ils me gonflent à parler inutilement en permanence, je les remercie pour ce qu'ils font pour moi
- julien (et sa famille) qui me transporte sur les courses, m'invite à manger, me divertit, prends de mes nouvelles régulièrement, ...
- mes coéquipiers qui ont l'habitude de s'entrainer avec moi et qui me signalent qu'il y a désormais un trou dans les relais ... et personne de notre équipe pour trainer en dernière position du peloton !
- mes collègues de travail
- le reste de ma famille, qui même si je ne leur parle pas directement, prends de mes nouvelles auprès de mes parents et pense à moi
- mes divers contacts que j'ai gardés du lycée, du BTS, du cyclisme, ... qui me contactent via MSN, facebook ou le téléphone
- les parfaits inconnus qui m'envoient des mails de soutien via mes sites ou en laissant des commentaires sur ce blog

A tous ces gens, je veux leur dire merci pour leurs messages et leurs actes qui m'encouragent à continuer à écrire et à continuer à vivre ma passion à fond !

dimanche 7 septembre 2008

Polymultipliée lyonnaise 2008

Ce matin avait lieu l'épreuve cyclosportive de la Polymultipliée Lyonnaise. Ce jour était marqué depuis très longtemps sur mon calendrier avec une note "première victoire" ... le destin en a voulu autrement, et ma première victoire n'interviendra malheureusement pas aujourd'hui !

C'est donc avec émotion que j'ai regardé mes coéquipiers, et ceux qui auraient du être mes adversaires, s'élancer dans la course. L'ASBM était fortement représenté : Julien, David et Alain étaient accompagnés par Pascal. Avec 4 coureurs dans un peloton de 40 coureurs (contre 80 l'an passé !) on peut dire que notre équipe était en force !

Sur le "petit parcours", la course a rapidement été pliée : à la fin du premier tour une échappée de 4 coureurs s'est dessinée, avant qu'un coureur ne s'élance seul en tête à l'entame du dernier tour. Les concurrents sont arrivés un par un, et il y avait de sacrés écarts entre eux. Au vu du temps réalisé par le vainqueur, la course était largement à ma portée ... tant pis, je la gagnerai l'an prochain !

Sur le "grand parcours", l'ASBM a réalisé une belle course d'équipe mais n'a malheureusement pas décroché la victoire. Sur les 40 coureurs au départ, il n'en restait déjà plus qu'une quinzaine à la fin du premier tour ! Une échappée de 5 coureurs s'est alors dégagée avec David à son bord, derrière le peloton était parfaitement maitrisé par Julien et Alain. Julien a ensuite attaqué afin de rentrer seul sur le groupe de tête à mi-course. Dans l'avant dernier tour, Bruno CHAPON accélère et prends quelques mètres d'avance. Malgré une réaction immédiate du groupe de tête, personne ne réussira à le rattraper et il va filer vers la victoire. Dans son dos, Julien part seul à sa poursuite dans la dernière montée. Il ira chercher à la force du mollet une belle 2ème place, qui lui permet de remporter la coupe dans sa catégorie d'âge. David termine 6ème, dépité de s'être fait battre dans un sprint qu'il avait pourtant abordé en tête ... Alain termine au 8ème rang, après avoir mis le feu aux poudres afin de faire exploser le reste du peloton.

J'ai pris des photos de la course. Ca m'a fait plaisir de retrouver l'ambiance des courses, même si il y avait peu de monde.

mercredi 3 septembre 2008

Etat du matériel

Depuis la chute je parle de moi, de ce que j'ai ressenti, de mon état de santé ... mais je ne parle pas de mon matériel !

Ce n'est évidement pas que je n'ai pas pensé à lui et que je l'ai laissé dans un coin, bien au contraire : j'ai effectué une inspection de mon vélo juste après ma douche, avant même de soigner mes blessures !

- Le cadre et la fourche n'ont rien, pas même une petite éraflure ! Incroyable !
- La guidoline est légèrement abimée principalement au niveau des embouts
- La roue avant est morte : les roulements ne roulent plus. Quand la roue s'est bloquée, ils ont dû être compressés ...
- La roue arrière est voilée (dans des proportions raisonnables)
- Le casque est foutu (ça, vous vous en doutez)
- Les manchettes sont légèrement déchirées, le maillot à un petit trou à l'épaule et des griffures, le cuissard n'a rien du tout
- Les gants et les chaussures sont légèrement éraflés
- Le compteur est foutu : le terminal d'affichage est cassé, tout comme le support du terminal d'affichage
- Les lunettes sont perdues (une partie n'a pas été retrouvée)

Je vais donc avoir des frais, mais moins que si j'avais du racheter un nouveau cadre ! Je vais laisser passer quelques jours, puis je songerai à remplacer le matériel cassé afin de pouvoir reprendre l'entraînement dans de bonnes conditions lorsque j'aurai le feu vert de mon ostéopathe.

lundi 1 septembre 2008

Analyse de la chute

Je vais tenter de décrypter ce qui s'est passé lors de ma chute. Pour cela, n'ayant pas de souvenirs, je vais me baser sur :
- les (rares) fragments de souvenirs qui me sont remontés (dialogues, images)
- les brûlures et griffures que j'ai
- les déplacements musculaires et osseux
- les marques présentes sur mon casque
- les (rares) déchirures sur mes vêtements


Episode 1 : une nuit mouvementée
Au cours de la nuit précédent ma chute j'ai mal dormi. Je me suis réveillé en plein cauchemar : j'avais perdu les clés du chalet dans le jardin et étais incapable de les retrouver. Je ne pouvais donc pas rentrer sur Lyon ... Je me suis réveillé tout heureux de me dire "Ouf, ce n'était qu'un cauchemar !". Si j'avais su, j'aurais préféré perdre les clés plutôt que de tomber en vélo !

Episode 2 : une matinée étrange
A ma sortie du chalet je me dirige vers le portail. Au moment de monter sur le vélo j'entends une vache meugler. Vous ne me direz "une vache ça meugle, quoi d'étrange à ça ?" ... tout simplement, en 10 jours aucune des vaches n'avait meuglé jusqu'à présent ! Surpris, je me retourne et regarde en direction du pré : une vache me fixe, je me dis qu'elle a du se faire piquer par une bestiole. Je retourne donc la tête en direction de la route et l'entends meugler une seconde fois ! Je la regarde de nouveau, elle me fixe toujours ... une pensée m'envahit alors "Et si elle me prévenait d'un danger ?". Je me dis qu'il faut vraiment être crétin pour penser qu'une vache peut prédire un danger sur un humain qu'elle côtoie depuis 10 jours ...

Au bout de quelques kilomètres, je sens venir un point de côté. Je ne m'affole pas, c'est un phénomène qui arrive ... je fais donc comme d'habitude : je tourne les jambes tranquillement et me concentre sur ma respiration. D'habitude les points de côtés disparaissent rapidement, cette fois-ci il refuse de partir ! Etrange ...

Episode 3 : je suis en avance, tout va bien
Grâce à une superbe forme physique, je suis largement en avance sur les horaires que je me suis fixé. Le point de côté a disparu, la route est belle et peu fréquentée, le goudron est un vrai billard, la chaussée est large, la vue est magnifique sur le massif du Mont Blanc. Arrivé en haut, quelques promeneurs m'applaudissent et me félicitent, je discute 5 à 10 minutes avec un Suisse passionné de cyclisme. Tout va bien : je suis largement dans les temps et il ne me reste plus que 40km d'une magnifique descente pour rentrer au chalet ... mes bagages sont prêts, je suis prêt pour rentrer à la maison profiter au bord de la piscine de mes derniers jours de vacances.

Episode 4 : je me lance dans la descente
La descente comporte 5 épingles en 14 km ... comme je le disais c'est une descente ne comportant aucun danger. N'étant pas pressé je ne fais pas la descente à bloc. Je passe la première épingle ... mais ne passerai pas (en vélo) la seconde ! Sur une longue courbe à gauche je laisse le vélo filer (je n'étais pas vigilant, vu que la route n'est pas dangereuse et que je ne suis pas à fond). Je sors trop vite (et trop large) de cette courbe et commence à rouler dans l'herbe. Je me dis alors "redresse ton guidon tout en douceur pour rectifier la trajectoire, ne fais pas de mouvement brusque sinon tu va te coucher sur le côté". Ce plan devait fonctionner à merveille ... mais voila qu'un obstacle vient bloquer ma roue avant !

Episode 5 : je regarde l'herbe de (trop) près
Ma roue avant se bloque alors que je suis à 70km/h ! Je bascule en avant, la tête la première, et me plante dans le sol comme un javelot : tout le poids du corps se retrouve sur le visage planté dans le sol ! La violence de l'action fait que même en me remuant les méninges je suis incapable de trouver ce qui s'est passé ensuite pour mon corps. Selon toute logique, mon corps à du continuer de basculer, a peut-être un peu roulé dans tous les sens ...

Episode 6 : des véhicules me secourent
Deux voitures qui montaient s'arrêtent. J'entends une personne crier "Appelle une ambulance, vite !". Je réagit alors et, dans un pur réflexe, dit "Non, pas d'ambulance, je vais bien, je vais repartir dans quelques minutes et rentrer chez moi en vélo !". Les gens me donnent de l'eau à boire, eau que je recrache rapidement car j'ai la bouche pleine de sang. Je me rince ainsi plusieurs fois la bouche, j'ai mal au visage ...

Je souhaite alors me relever pour repartir : ne réussissant pas à bouger ma jambe gauche, je demande à ce qu'on m'aide à la bouger ! Pendant ce temps, une personne ramasse mes affaires, sauf une partie de mes lunettes qui est introuvable (est-elle tombée dans le ravin ?). Je lui réponds que je me fous complètement de mes lunettes ...

Episode 7 : je rentre en voiture
Des gens qui redescendaient en direction de Chamonix me ramènent jusqu'à mon chalet. Ne me demandez pas comment je suis monté dans leur véhicule, je ne m'en souviens absolument pas ! (PS : un grand merci à eux ... au cas où, dans les propos que j'ai tenus, je leur ai donné l'adresse de mon blog et qu'ils passent lire ce texte). Je leur demande des mouchoirs pour pouvoir éponger tout le sang qui coule de mon visage : comme ils n'ont rien, ils s'arrêtent au poste frontière demander des serviettes ...

Ils me posent ensuite à mon chalet et me donnent un sac contenant mes affaire : le sac me surprends car il comporte beaucoup de sang, au point que je me suis demandé si c'était le mien où si il venait d'une autre personne (après réflexion, je suppose que j'ai du perdre pas mal de sang, et que c'était exclusivement le mien qui souillait ce sac).

Episode 8 : je me regarde dans une glace
Je rentre à l'intérieur du chalet et me regarde dans une glace. Avec tout ce sang barbouillé sur le visage je ne suis vraiment pas beau à voir ! Je prends une douche afin de nettoyer tout ça et d'y voir plus clair sur les dégâts. Après la douche je ne suis pas très joli à voir, mais tout de même bien plus beau qu'avant d'enlever tout ce sang !

Episode 9 : je me fais soigner par mes parents
Mes parents rentrent à leur tour au chalet après un détour par la pharmacie. Ma mère me soigne ... ça va me permettre une cicatrisation rapide.

Episode 10 : je rentre à Lyon
Je rentre à Lyon, comme prévu, l'ipod sur les oreilles ... mes parents sont inquiets et veulent que j'aille aux urgences le soir même. Je refuse, ne me sentant pas trop mal et ayant surtout envie d'être au calme dans ma chambre ! La suite, vous la connaissez ...

samedi 30 août 2008

Bulletin de santé

4 jours après ma chute, je vais vous dresser un bilan de santé.

J'ai passé des radios qui n'ont révélées aucune fracture. Je n'ai donc pas de plâtre et suis libre de mes mouvements ... du moins libre jusqu'à la douleur ! Mes compétences intellectuelles n'ont pas été affectées par la cabriole : je me souviens parfaitement des dates de naissance des gens, des différents code d'accès, de ce que j'ai fait dans ma vie, je suis toujours capable d'effectuer des opérations mathématiques ... bref tout va bien sur le plan intellectuel.

Si le corps n'a rien de cassé, en revanche il est "déplacé" : le bassin s'est vrillé selon 3 axes différents et a perdu sa symétrie. La nuque s'est raidie (le dos aussi, mais dans une moindre mesure). Ces problèmes ont donc tendu les muscles du bassin, du dos et de la nuque afin de maintenir le tout dans un état stable ...

Les muscles du haut du corps étant très tendus, le bras gauche se retrouve bridé : les muscles sont déjà tendus et ne peuvent pas se tendre plus lorsque je lève le bras ... le bras refuse de se lever plus haut que l'épaule !
Le bassin étant vrillé, la rotule de la hanche gauche n'est plus dans l'axe du bassin : la jambe est donc "verrouillée", ce qui me gène pour marcher. Je suis obligé de marcher en pliant le genou plutôt qu'en bougeant la hanche !
Le visage étant brûlé par endroits, lorsque la peau se tend (pour manger, boire, sourire, ...) ça tend la chair des zones brûlées, ce qui provoque également quelques douleurs.
Il y a également d'autres douleurs dispersées un peu de partout, mais globalement ça va.

Je ne devrais pas garder de séquelles de cette chute : les brûlures vont laisser place a des cicatrices. Les muscles vont se détendre, laissant le bassin et la nuque reprendre leur place d'origine et me permettant de retrouver des mouvements normaux.

Mentalement je vais bien : je suis content d'être en vie, je souffre un peu mais pas trop (je n'ai franchement pas eu grand chose par rapport à la violence de la gamelle que j'ai prise). Je suis déçu de ne pas pouvoir effectuer la fin de saison qui aurait du être une apothéose pour moi ... mais je me dis que l'apothéose aura sûrement lieu l'année prochaine, et qu'au moins elle aura lieu ... car il a bien failli ne plus y avoir jamais d'apothéose pour moi [... !].

Demain j'irai peut-être voir mes coéquipiers courir au Prix de Chavannes sur Reyssouze, si mes brûlures ne me gênent pas trop.