Ce matin, au lendemain d'une longue journée pluvieuse sur l'autoroute entre la région lyonnaise et le Brabant Wallon, je suis allé me dégourdir les jambes dans la région. Ne connaissant pas les routes du coin, j'ai repéré un tracé sur les cartes routières et l'ai téléchargé dans mon Garmin. J'ai bien fait de faire ce repérage à l'avance, sans quoi à l'heure actuelle je serai bien loin de mon quartier général, tant le nom des villages se ressemble : Braine-le-comte, Braine-l'Alleud, Braine-le-chateau, ... et impossible de trouver des points de repères visuels car la région est pleine de creux et bosses, on ne voit pas de point fixe.
J'ai roulé sur de petites routes, à travers bois et champs, passant de temps en temps devant une ferme ou dans un hameau d'habitations. Sur les petites routes que j'ai prises, j'ai eu de bonnes surprises (un goudron neuf, des secteurs pavés en bon état) et d'autres moins bonnes (des routes défoncées et un bon kilomètre sur une piste en terre dans un bosquet). J'ai pu tester mon matériel sur des portions pavées, à plat et en descente (une centaine de mètres à 10%), notamment afin de vérifier que mes bidons ne sautaient pas. J'ai également pu me tester dans des belles bosses aux forts pourcentages : j'ai pris un grand nombre de bosses à plus de 10% sans que ça ne me pose de problèmes.
En fin de sortie, j'ai rencontré un panneau routier original : j'ai l'habitude de croiser des panneaux indiquant la traversée d'animaux domestiques (dont des vaches et des chevaux) ou des animaux sauvages (cerfs et sangliers). Ici, je suis tombé sur un panneau indiquant la traversée ... d'écureuils ! A croire que les résident locaux savaient que j'allais passer ici.
La sortie a fait 35 kilomètres pour 500m de dénivelé. Je vous avait dit qu'il n'y a pas un mètre de plat ici, ça se voit dans le rapport entre la distance et le dénivelé ! Demain, ce sera mon baptême flamand et celui-ci devrait se dérouler dans les conditions typiques : pluie, vent et température fraiche sont annoncés. Je suis venu la pour ça, je vais être servi.
Consultez mon parcours.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
vendredi 28 février 2014
Bergs et pavés en Brabant Wallon
Libellés :
Belgique
mardi 25 février 2014
Dernier entraînement français avant les classiques
Ce midi, j'ai profité de ma pause déjeuner pour effectuer une sortie de décrassage / récupération. Les jambes étaient encore un peu lourdes de la course de dimanche, mais c'est normal au vu des efforts accomplis tout au long de la semaine.
La sortie a duré environ 1h45, sans forcer. J'ai roulé sur des routes que je connais par coeur, ma tête étant déjà ailleurs. Un ailleurs situé du côté de la Belgique. J'en ai profité pour roder une nouvelle paire de pneus, en 25mm, montés spécialement pour ce week-end afin de remplacer au pied levé l'absence des DT Swiss tubeless qui sont toujours au SAV. J'en ai également profité pour tester du matériel GripGrab reçu il y a quelques semaines et que je n'avais pas encore porté, notamment pour vérifier que je ne flotte pas dedans ni que ça me serre.
Demain, je ferai mes valises afin de rejoindre jeudi mon quartier général de campagne à proximité de Waterloo. J'espère que les lieux ne me porteront pas malédiction. Les 2 premières classiques approchent et pour le moment je suis relativement confiant : la forme n'est pas parfaite mais devrait suffire pour boucler à mon rythme les 2 parcours de 100 kilomètres à effectuer ce week-end. Kuurne-Bruxelles-Kuurne aura lieu samedi, le circuit Het Nieuwsblad aura lieu dimanche. Mes premiers pavés depuis Paris-Roubaix 2011.
Consultez mon parcours.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés aux classiques flandriennes.
La sortie a duré environ 1h45, sans forcer. J'ai roulé sur des routes que je connais par coeur, ma tête étant déjà ailleurs. Un ailleurs situé du côté de la Belgique. J'en ai profité pour roder une nouvelle paire de pneus, en 25mm, montés spécialement pour ce week-end afin de remplacer au pied levé l'absence des DT Swiss tubeless qui sont toujours au SAV. J'en ai également profité pour tester du matériel GripGrab reçu il y a quelques semaines et que je n'avais pas encore porté, notamment pour vérifier que je ne flotte pas dedans ni que ça me serre.
Demain, je ferai mes valises afin de rejoindre jeudi mon quartier général de campagne à proximité de Waterloo. J'espère que les lieux ne me porteront pas malédiction. Les 2 premières classiques approchent et pour le moment je suis relativement confiant : la forme n'est pas parfaite mais devrait suffire pour boucler à mon rythme les 2 parcours de 100 kilomètres à effectuer ce week-end. Kuurne-Bruxelles-Kuurne aura lieu samedi, le circuit Het Nieuwsblad aura lieu dimanche. Mes premiers pavés depuis Paris-Roubaix 2011.
Consultez mon parcours.
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dimanche 23 février 2014
Grand Prix d'Ouverture à Vénissieux
Cet après-midi se tenait le Grand Prix d'Ouverture, première course de la saison pour les coureurs FSGT/Ufolep de la région. Une épreuve à laquelle je participais pour la première fois. Ma participation s'est décidée vendredi : je ne suis pas sorti trop fatigué du petit stage en Espagne, j'ai l'endurance pour tenir 4h de selle et il me faut désormais acquérir un peu de rythme.
Après un échauffement correct, incluant quelques tours de circuit afin de reconnaître les trajectoires et les éventuels trous dans le goudron, je me suis rendu au départ. J'y ai retrouvé les mêmes que d'habitude : ce milieu est dans le fond assez petit, on retrouve les mêmes personnes lors des épreuves sur route, lors des chronos et lors des cyclocross.
Vers 15h10 les 82 coureurs de ma catégorie ont été lâchés. Le premier tour a été bouclé à 41km/h de moyenne, le 2ème à 43, le 3ème à 41, le 4ème à 43 ... la moyenne sur les 30 premiers kilomètres a été de 41km/h ! Mieux valait être bien échauffé. J'ai alterné différentes positions dans le peloton pendant ces 30 premiers kilomètres : j'ai tenté une échappée solitaire qui n'a pas duré bien longtemps (à peine 300 mètres, ce fut court mais intense), j'ai été à l'avant quelques tours, au milieu d'autres tours et dans les dernières positions la moitié du temps. Des échappées de deux ou trois coureurs tentaient de sortir mais ne réussissaient jamais à prendre plus d'une dizaine de secondes avant de se faire avaler par le paquet. J'ai vu Sébastien tenter sa chance plusieurs fois, ainsi que Rémy qui a lui aussi tenté de fausser compagnie au peloton, mais sans succès.
Après 45 minutes d'efforts, soit un petit peu avant la mi-course, j'ai lâché prise. Ca faisait déjà 3 tours que j'étais à la limite de la rupture et que j'avais du mal à rester dans les roues lors des relances. Quand on est pas bien et qu'on reste derrière, les relances aggravent le phénomène car elles sont plus violentes à l'arrière qu'à l'avant. J'avais beau le savoir, je me suis fait piéger, j'étais trop asphyxié pour remonter me placer convenablement.
Une fois lâché, je me suis totalement relevé et j'ai tourné les jambes pour éliminer les toxines. Certains coureurs sont passés à toute vitesse à côté de moi en me disant de sauter dans leur roue. Etant venu pour acquérir du rythme, et n'étant qu'à mi-course, ce n'était pas utile (pour moi) d'agir ainsi : j'ai préféré récupérer tranquillement, attendre de me prendre un tour et reprendre les roues jusqu'à l'arrivée. Le tour ne faisant que deux kilomètres, je me suis rapidement fait reprendre. Sébastien, en train de s'échapper, a été surpris de me trouver là. La marque d'interrogation dans son regard était très nette. Je me suis recalé à l'arrière pour ne pas gêner le bon déroulement de la course, mais j'ai pu constater que le peloton avait bien diminué et que j'étais loin d'être le seul a avoir sauté. Le scénario a continué à l'identique : des attaquants qui peinaient à se maintenir plus d'un tour en tête, un rythme rapide pris en main par divers coureurs isolés sans qu'une équipe ne prenne réellement les choses en main et n'impose sa loi.
J'ai fait une dizaine de kilomètres supplémentaires dans le peloton, toujours à 41km/h de moyenne, avant de lâcher prise à nouveau. Je ne suis pas resté seul bien longtemps, j'ai été repris par le peloton des coureurs de 4ème catégorie (partis légèrement après nous) au sein duquel j'ai retrouvé une bonne partie des coureurs de ma catégorie qui avaient sauté du peloton. J'y ai notamment retrouvé ceux avec qui j'étais en queue de peloton sur la première moitié de course. Le rythme était plus abordable : 39km/h de moyenne en cette fin de course, voilà qui me convenait mieux. Au moment de l'arrivée de cette catégorie, qui avait 4 tours de moins à boucler, 2 échappés de ma course nous ont doublés. Ca a été le bazar, les coureurs qui terminaient ne se sont pas rangés proprement sur la droite et ont coupé la route aux coureurs qui arrivaient lancés.
Les deux hommes de tête avaient fait un joli trou sur le peloton. A vue de nez, je dirai qu'ils avaient près d'une minute d'avance. Un peu avant de me faire reprendre par la meute pour les deux derniers tours, j'ai tourné des relais en compagnie des autres coureurs de 2ème catégorie qui étaient dans le peloton des 4ème catégorie. Les jambes tournaient plutôt bien, mais le rythme était moins élevé que celui du peloton. Une fois repris, je suis resté derrière jusqu'à l'emballage final. Je me suis relevé à 500m de l'arrivée pour éviter toute chute.
Je suis déçu de ne pas avoir été mieux. Je suis un compétiteur, même si je ne joue pas la gagne je n'aime pas me faire décrocher du peloton. J'ai commis une grosse erreur de placement et mon attaque inutile m'a pesé dans les jambes (et le coeur) pendant les kilomètres qui ont suivis, je pense que j'aurai du m'abstenir et rester sagement dans les roues. Cependant, j'ai apprécié cette épreuve courue sous un beau soleil printanier et sur un circuit bien sécurisé. Je ne regrette pas mon déplacement, l'objectif était de travailler le rythme et c'est plutôt bien réussi.
Consultez mes données.
Après un échauffement correct, incluant quelques tours de circuit afin de reconnaître les trajectoires et les éventuels trous dans le goudron, je me suis rendu au départ. J'y ai retrouvé les mêmes que d'habitude : ce milieu est dans le fond assez petit, on retrouve les mêmes personnes lors des épreuves sur route, lors des chronos et lors des cyclocross.
Vers 15h10 les 82 coureurs de ma catégorie ont été lâchés. Le premier tour a été bouclé à 41km/h de moyenne, le 2ème à 43, le 3ème à 41, le 4ème à 43 ... la moyenne sur les 30 premiers kilomètres a été de 41km/h ! Mieux valait être bien échauffé. J'ai alterné différentes positions dans le peloton pendant ces 30 premiers kilomètres : j'ai tenté une échappée solitaire qui n'a pas duré bien longtemps (à peine 300 mètres, ce fut court mais intense), j'ai été à l'avant quelques tours, au milieu d'autres tours et dans les dernières positions la moitié du temps. Des échappées de deux ou trois coureurs tentaient de sortir mais ne réussissaient jamais à prendre plus d'une dizaine de secondes avant de se faire avaler par le paquet. J'ai vu Sébastien tenter sa chance plusieurs fois, ainsi que Rémy qui a lui aussi tenté de fausser compagnie au peloton, mais sans succès.
Après 45 minutes d'efforts, soit un petit peu avant la mi-course, j'ai lâché prise. Ca faisait déjà 3 tours que j'étais à la limite de la rupture et que j'avais du mal à rester dans les roues lors des relances. Quand on est pas bien et qu'on reste derrière, les relances aggravent le phénomène car elles sont plus violentes à l'arrière qu'à l'avant. J'avais beau le savoir, je me suis fait piéger, j'étais trop asphyxié pour remonter me placer convenablement.
Une fois lâché, je me suis totalement relevé et j'ai tourné les jambes pour éliminer les toxines. Certains coureurs sont passés à toute vitesse à côté de moi en me disant de sauter dans leur roue. Etant venu pour acquérir du rythme, et n'étant qu'à mi-course, ce n'était pas utile (pour moi) d'agir ainsi : j'ai préféré récupérer tranquillement, attendre de me prendre un tour et reprendre les roues jusqu'à l'arrivée. Le tour ne faisant que deux kilomètres, je me suis rapidement fait reprendre. Sébastien, en train de s'échapper, a été surpris de me trouver là. La marque d'interrogation dans son regard était très nette. Je me suis recalé à l'arrière pour ne pas gêner le bon déroulement de la course, mais j'ai pu constater que le peloton avait bien diminué et que j'étais loin d'être le seul a avoir sauté. Le scénario a continué à l'identique : des attaquants qui peinaient à se maintenir plus d'un tour en tête, un rythme rapide pris en main par divers coureurs isolés sans qu'une équipe ne prenne réellement les choses en main et n'impose sa loi.
J'ai fait une dizaine de kilomètres supplémentaires dans le peloton, toujours à 41km/h de moyenne, avant de lâcher prise à nouveau. Je ne suis pas resté seul bien longtemps, j'ai été repris par le peloton des coureurs de 4ème catégorie (partis légèrement après nous) au sein duquel j'ai retrouvé une bonne partie des coureurs de ma catégorie qui avaient sauté du peloton. J'y ai notamment retrouvé ceux avec qui j'étais en queue de peloton sur la première moitié de course. Le rythme était plus abordable : 39km/h de moyenne en cette fin de course, voilà qui me convenait mieux. Au moment de l'arrivée de cette catégorie, qui avait 4 tours de moins à boucler, 2 échappés de ma course nous ont doublés. Ca a été le bazar, les coureurs qui terminaient ne se sont pas rangés proprement sur la droite et ont coupé la route aux coureurs qui arrivaient lancés.
Les deux hommes de tête avaient fait un joli trou sur le peloton. A vue de nez, je dirai qu'ils avaient près d'une minute d'avance. Un peu avant de me faire reprendre par la meute pour les deux derniers tours, j'ai tourné des relais en compagnie des autres coureurs de 2ème catégorie qui étaient dans le peloton des 4ème catégorie. Les jambes tournaient plutôt bien, mais le rythme était moins élevé que celui du peloton. Une fois repris, je suis resté derrière jusqu'à l'emballage final. Je me suis relevé à 500m de l'arrivée pour éviter toute chute.
Je suis déçu de ne pas avoir été mieux. Je suis un compétiteur, même si je ne joue pas la gagne je n'aime pas me faire décrocher du peloton. J'ai commis une grosse erreur de placement et mon attaque inutile m'a pesé dans les jambes (et le coeur) pendant les kilomètres qui ont suivis, je pense que j'aurai du m'abstenir et rester sagement dans les roues. Cependant, j'ai apprécié cette épreuve courue sous un beau soleil printanier et sur un circuit bien sécurisé. Je ne regrette pas mon déplacement, l'objectif était de travailler le rythme et c'est plutôt bien réussi.
Consultez mes données.
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Photos du stage en Espagne
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samedi 22 février 2014
Parcours de Kuurne-Brussel-Kuurne cyclo
Le parcours de la première des cyclo-classiques, Kuurne-Bruxelles-Kuurne, qui aura lieu samedi prochain (1er mars) a été publié jeudi. Le circuit fera une boucle de 94 kilomètres à l'est de Kuurne, une ville située en banlieue de Courtrai (Kortrijk). Le parcours fera environ 300 mètres de dénivelé répartis tout au long du parcours, ce qui ne devrait donc pas me poser de problème au vu des distances et dénivelés encaissés ces derniers jours.
Voici le circuit :
Le parcours cyclo reprendra quelques éléments du parcours des professionnels mais sera globalement assez différent. On retrouvera cependant 2 monts à franchir et un secteur pavé (Varent) qui seront identiques au parcours des pros, ainsi que la ligne d'arrivée.
3 monts seront à franchir :
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés aux classiques flandriennes.
Voici le circuit :
Le parcours cyclo reprendra quelques éléments du parcours des professionnels mais sera globalement assez différent. On retrouvera cependant 2 monts à franchir et un secteur pavé (Varent) qui seront identiques au parcours des pros, ainsi que la ligne d'arrivée.
3 monts seront à franchir :
- le Kwaremont
- le Tiegemberg, 750m goudronnés à 5,6% avec un passage à 9%
- le Nokereberg, 350m pavés à 5,7% avec un passage à 7%
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés aux classiques flandriennes.
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vendredi 21 février 2014
Costa Brava - sortie 4
Ce matin, nous avons effectué notre 4ème et dernière sortie du séjour. La sortie était courte, environ 40 kilomètres, entre le petit déjeuner et l'heure de rendre la clé des chambres.
On a commencé par se mettre en jambes sur un parcours bosselé. Avec la sortie de la veille encore bien présente dans les guiboles, on est resté un peu planté dans les petits coups de cul à franchir. Après une dizaine de kilomètres assez urbains, on s'est enfoncé dans les bois pour grimper en direction de Romanya de la Selva. 7 kilomètres à 4,2%. Le rythme a été modérément élevé, je me suis accroché pour arriver en haut avec les autres, ce qui m'a permis d'atteindre un nouveau record de puissance sur une durée de 13 à 15 minutes.
En haut je me suis arrêté pour faire une photo. Un camion poubelle en a profité pour s'intercaler entre le groupe et moi, et m'a ralenti dans la descente. Sans compter la bonne odeur qui flottait dans l'air, les effluves ne flattaient pas vraiment mes parois nasales. Après une séquence rapide dans le faux plat descendant sur la fin de la descente, le groupe a retrouvé son calme pour rentrer tranquillement à l'hôtel. Une sortie finale pas trop compliquée mais pas plate pour autant.
On s'est douché, on a bouclé nos valises, on a chargé les véhicules, on a mangé et nous voila sur la route du retour. 7 heures de voiture, ça fait long tout de même mais le déplacement valait le coup, les paysages étaient verdoyants en cette saison et les routes étaient en bon état tout en étant peu fréquentées. Ce stage devrait être bénéfique en vue des classiques.
Consultez notre parcours.
On a commencé par se mettre en jambes sur un parcours bosselé. Avec la sortie de la veille encore bien présente dans les guiboles, on est resté un peu planté dans les petits coups de cul à franchir. Après une dizaine de kilomètres assez urbains, on s'est enfoncé dans les bois pour grimper en direction de Romanya de la Selva. 7 kilomètres à 4,2%. Le rythme a été modérément élevé, je me suis accroché pour arriver en haut avec les autres, ce qui m'a permis d'atteindre un nouveau record de puissance sur une durée de 13 à 15 minutes.
En haut je me suis arrêté pour faire une photo. Un camion poubelle en a profité pour s'intercaler entre le groupe et moi, et m'a ralenti dans la descente. Sans compter la bonne odeur qui flottait dans l'air, les effluves ne flattaient pas vraiment mes parois nasales. Après une séquence rapide dans le faux plat descendant sur la fin de la descente, le groupe a retrouvé son calme pour rentrer tranquillement à l'hôtel. Une sortie finale pas trop compliquée mais pas plate pour autant.
On s'est douché, on a bouclé nos valises, on a chargé les véhicules, on a mangé et nous voila sur la route du retour. 7 heures de voiture, ça fait long tout de même mais le déplacement valait le coup, les paysages étaient verdoyants en cette saison et les routes étaient en bon état tout en étant peu fréquentées. Ce stage devrait être bénéfique en vue des classiques.
Consultez notre parcours.
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jeudi 20 février 2014
Costa Brava - sortie 3
La sortie du jour s'est déroulée sous un ciel magnifique et sous un temps clément. Je suis sorti en tenue courte, je n'ai pas eu froid en dehors d'une grande descente à 20 kilomètres de l'arrivée (mais c'était largement supportable, ça n'a fait que me hérisser les poils).
On a commencé par reprendre à l'envers les 30 derniers kilomètres de la veille. Le dernier col hier, qui était un régal a descendre, a été tout aussi beau à grimper. 5 kilomètres à 3,8% de pente moyenne. Un col régulier et relativement roulant comme je les aime, avec une végétation offrant un peu d'ombre mais suffisamment clairsemée pour laisser la vue libre, dans un décor mi-minéral mi-végétal ... bref, un régal. Dans la descente, je me suis concentré pour retrouver mes aptitudes "normales", en tentant de retrouver des sensations et de me remettre sur les bonnes trajectoires, mais ce n'était toujours pas ça.
Le deuxième col était inédit pour notre séjour. De nouveau, le col s'est montré long et relativement régulier, plutôt roulant (6 kilomètres à 4,1%) avec de très beaux points de vue. Bien qu'elle m'ait fait mal aux jambes, j'ai apprécié cette montée et je pense que ça a été la plus belle de notre séjour. Une analyse des données après l'entraînement m'a indiqué que j'y ai obtenu ma 2ème meilleure puissance (depuis septembre 2013) sur la période de 22 à 25 minutes. Malgré la fatigue qui s'accumule au fil des jours, le corps fournit toujours un niveau d'effort élevé.
La descente qui a suivi m'a permis de me ravitailler et de poursuivre mon travail des trajectoires. Vu comme j'ai du mal à me remettre sur les bons rails, le mal ne devait pas dater simplement de ces derniers jours et devait être plus profond. La descente était bien pour travailler, la goudron était en excellent état, il n'y avait pas de danger ni de circulation. Il faut dire que jusqu'à présent, les voitures qui nous doublent ou que l'on croise sont rares et les routes sont généralement bien goudronnées (même si par endroits, on tombe sur des revêtements étranges, comme des plaques de béton).
Après une partie en petites vagues, globalement assez roulante, on s'est attaqué à la montée de Sant Grau, une montée moins roulante que les deux précédentes. 8,5 kilomètres à 4% mais avec une pente irrégulière. Le goudron y était plus granuleux et la vue moins belle. J'en ai bavé, avec Eric on a formé un grupetto et on a fait ce qu'on a pu pour arriver "dans les délais".
Si la montée manquait de saveur, la descente dans la falaise au dessus de la mer était une vrai merveille. Un décor à couper le souffle, une route alternant longues combes et petits virages, une glissière de sécurité pour éviter de plonger directement dans la mer, ... j'ai adoré. On a fait des arrêts pour prendre des photos, ce qui est assez rare dans une descente. Enfin bon, mieux vaut s'arrêter quelques minutes et profiter du paysage en toute sécurité que regarder en roulant et terminer le visage écrasé contre la falaise, comme ça m'était arrivé il y a quelques années. J'ai bien retenu la leçon des 8 mois de galère qui ont suivis.
On a fini par la route en balcon au dessus de la mer. Comme tout le monde était fatigué, on a pris notre temps et on en a profité pour faire des photos et des vidéos. C'était la fin de la dernière grosse sortie du séjour, l'ambiance était plutôt à la détente en profitant du soleil. On est rentré avec 97 kilomètres au compteur. Demain, on fera une dernière sortie dans la région mais elle sera plus courte car il faudra ensuite rouler 6 heures en voiture pour rentrer sur Lyon.
Consultez notre parcours.
On a commencé par reprendre à l'envers les 30 derniers kilomètres de la veille. Le dernier col hier, qui était un régal a descendre, a été tout aussi beau à grimper. 5 kilomètres à 3,8% de pente moyenne. Un col régulier et relativement roulant comme je les aime, avec une végétation offrant un peu d'ombre mais suffisamment clairsemée pour laisser la vue libre, dans un décor mi-minéral mi-végétal ... bref, un régal. Dans la descente, je me suis concentré pour retrouver mes aptitudes "normales", en tentant de retrouver des sensations et de me remettre sur les bonnes trajectoires, mais ce n'était toujours pas ça.
Le deuxième col était inédit pour notre séjour. De nouveau, le col s'est montré long et relativement régulier, plutôt roulant (6 kilomètres à 4,1%) avec de très beaux points de vue. Bien qu'elle m'ait fait mal aux jambes, j'ai apprécié cette montée et je pense que ça a été la plus belle de notre séjour. Une analyse des données après l'entraînement m'a indiqué que j'y ai obtenu ma 2ème meilleure puissance (depuis septembre 2013) sur la période de 22 à 25 minutes. Malgré la fatigue qui s'accumule au fil des jours, le corps fournit toujours un niveau d'effort élevé.
La descente qui a suivi m'a permis de me ravitailler et de poursuivre mon travail des trajectoires. Vu comme j'ai du mal à me remettre sur les bons rails, le mal ne devait pas dater simplement de ces derniers jours et devait être plus profond. La descente était bien pour travailler, la goudron était en excellent état, il n'y avait pas de danger ni de circulation. Il faut dire que jusqu'à présent, les voitures qui nous doublent ou que l'on croise sont rares et les routes sont généralement bien goudronnées (même si par endroits, on tombe sur des revêtements étranges, comme des plaques de béton).
Après une partie en petites vagues, globalement assez roulante, on s'est attaqué à la montée de Sant Grau, une montée moins roulante que les deux précédentes. 8,5 kilomètres à 4% mais avec une pente irrégulière. Le goudron y était plus granuleux et la vue moins belle. J'en ai bavé, avec Eric on a formé un grupetto et on a fait ce qu'on a pu pour arriver "dans les délais".
Si la montée manquait de saveur, la descente dans la falaise au dessus de la mer était une vrai merveille. Un décor à couper le souffle, une route alternant longues combes et petits virages, une glissière de sécurité pour éviter de plonger directement dans la mer, ... j'ai adoré. On a fait des arrêts pour prendre des photos, ce qui est assez rare dans une descente. Enfin bon, mieux vaut s'arrêter quelques minutes et profiter du paysage en toute sécurité que regarder en roulant et terminer le visage écrasé contre la falaise, comme ça m'était arrivé il y a quelques années. J'ai bien retenu la leçon des 8 mois de galère qui ont suivis.
On a fini par la route en balcon au dessus de la mer. Comme tout le monde était fatigué, on a pris notre temps et on en a profité pour faire des photos et des vidéos. C'était la fin de la dernière grosse sortie du séjour, l'ambiance était plutôt à la détente en profitant du soleil. On est rentré avec 97 kilomètres au compteur. Demain, on fera une dernière sortie dans la région mais elle sera plus courte car il faudra ensuite rouler 6 heures en voiture pour rentrer sur Lyon.
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mercredi 19 février 2014
Costa Brava - sortie 2
Nous avons effectué notre deuxième sortie sur les routes de la Costa Brava. Nous n'avons pas longé la mer mais nous nous sommes enfoncés à l'intérieur de terres, sur les routes qu'empruntent les professionnels qui résident dans la région. Le but du jour était la fameuse montée du sanctuaire d'Els Angels, une montée sur laquelle les américains des années 2000 (Armstrong, Hincapie, Landis, Hamilton, Vandevelde, ...) avaient l'habitude de se tester.
On a commencé par sortir de la civilisation via une route grimpant au bout de 10 kilomètres. Les jambes étaient un peu lourdes de la sortie de la veille, le coup de pédale était loin d'être aérien. Une vieille croyance prétend que les 1h30 passées dans l'eau du spa n'étaient pas la meilleure méthode pour se mettre en jambes ... ma croyance dit que l'important c'est de se faire plaisir et que si on a mal aux jambes il suffit de lever le pied (et le nez) pour profiter plus longuement du paysage. Chacun ses croyances, l'important c'est d'être en phase avec soi-même.
Après un long morceau en petits creux et bosses, on a attaqué la grande bosse du jour. 11 kilomètres d'ascension à 3.8% de moyenne, mais la pente moyenne était faussée par des replats légèrement descendants. Je n'étais pas au mieux dans cette montée, j'ai laissé filer le groupe et on s'est retrouvé à deux derrière. Pas au niveau dans la montée, pas au niveau dans la descente qui a suivie. J'ai pris mon temps et n'ai pris aucun risque.
Après un nouveau passage en creux et bosses, on a emprunté le 3ème et dernier col du jour. Pour éviter que ça ne visse, je suis resté en tête à imposer mon tempo jusque dans le dernier kilomètre. En vélo, il vaut mieux être devant et rouler à son rythme que rouler derrière à celui des autres. Surtout quand ça monte et que l'effet de l'aspiration est bien moindre que sur le plat.
On est rentré à l'hôtel avec 93 kilomètres et 1300 mètres de dénivelé. En roulant normalement, je ne me sentais pas mal et j'ai pu prendre tous mes relais sans me sentir à la limite lorsque je passais. En revanche, dès que ça grimpe, j'ai plus de mal à tenir les roues si le groupe décide de grimper rapidement. Enfin, dans les descentes, une sortie de route dimanche et un virage trop tendu hier m'ont mis mal à l'aise ... au point que je me suis retrouvé incapable d'enlever mon coupe-vent sur une route en faux-plat descendant malgré un goudron parfait. Un geste pourtant basique que j'ai déjà répété des dizaines de fois.
Consultez notre parcours.
On a commencé par sortir de la civilisation via une route grimpant au bout de 10 kilomètres. Les jambes étaient un peu lourdes de la sortie de la veille, le coup de pédale était loin d'être aérien. Une vieille croyance prétend que les 1h30 passées dans l'eau du spa n'étaient pas la meilleure méthode pour se mettre en jambes ... ma croyance dit que l'important c'est de se faire plaisir et que si on a mal aux jambes il suffit de lever le pied (et le nez) pour profiter plus longuement du paysage. Chacun ses croyances, l'important c'est d'être en phase avec soi-même.
Après un long morceau en petits creux et bosses, on a attaqué la grande bosse du jour. 11 kilomètres d'ascension à 3.8% de moyenne, mais la pente moyenne était faussée par des replats légèrement descendants. Je n'étais pas au mieux dans cette montée, j'ai laissé filer le groupe et on s'est retrouvé à deux derrière. Pas au niveau dans la montée, pas au niveau dans la descente qui a suivie. J'ai pris mon temps et n'ai pris aucun risque.
Après un nouveau passage en creux et bosses, on a emprunté le 3ème et dernier col du jour. Pour éviter que ça ne visse, je suis resté en tête à imposer mon tempo jusque dans le dernier kilomètre. En vélo, il vaut mieux être devant et rouler à son rythme que rouler derrière à celui des autres. Surtout quand ça monte et que l'effet de l'aspiration est bien moindre que sur le plat.
On est rentré à l'hôtel avec 93 kilomètres et 1300 mètres de dénivelé. En roulant normalement, je ne me sentais pas mal et j'ai pu prendre tous mes relais sans me sentir à la limite lorsque je passais. En revanche, dès que ça grimpe, j'ai plus de mal à tenir les roues si le groupe décide de grimper rapidement. Enfin, dans les descentes, une sortie de route dimanche et un virage trop tendu hier m'ont mis mal à l'aise ... au point que je me suis retrouvé incapable d'enlever mon coupe-vent sur une route en faux-plat descendant malgré un goudron parfait. Un geste pourtant basique que j'ai déjà répété des dizaines de fois.
Consultez notre parcours.
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Espagne
mardi 18 février 2014
Costa Brava - jour 1
Aujourd'hui, nous avons fait notre première sortie en Espagne. 100 kilomètres étaient au programme sur un parcours un peu vallonné. Comme personne ne connaissait les routes, j'avais chargé dans mon GPS les tracés que j'avais repéré préalablement ... les premiers kilomètres ont été perturbés pour moi car j'essayais de configurer l'appareil. C'était la galère, il me demandait en permanence de faire demi-tour pour retourner au début du parcours.
On a roulé une vingtaine de kilomètres sur une route en corniche au dessus de la mer. Une route magnifique, en bon état et sans la moindre circulation. Par contre, la route tournait dans tous les sens, je me suis fait surprendre par un virage qui se refermait et j'ai passé la suite de la sortie crispé dans chaque virage en épingle. La route de la corniche était bien vallonnée : 600m de dénivelé en une vingtaine de kilomètres !
A Tossa de Mar, on a bifurqué en direction de Llagostera. La route était dans un état absolument impeccable et on a été doublé seulement par 6 voitures en 20 kilomètres ! Aucun coup de klaxon, aucune accélération brusque, aucun énervement ... que du bonheur. On a ensuite poursuivi sur des routes moins vallonnées mais toujours escarpées quand même.
Enfin, pour bien terminer la sortie, on a pris une route terrible : 2 kilomètres à 18%. Avec un passage à 21%. Pour la préparation en vue des classiques, je suis désormais prêt à affronter de gros pourcentages. A la fin, j'en avais mal aux bras et au dos, à force de forcer autant.
95 kilomètres au final pour 1700m de dénivelé. Une belle sortir bien sympa, le groupe est homogène et chacun passe ses relais sans broncher.
Consultez notre parcours.
On a roulé une vingtaine de kilomètres sur une route en corniche au dessus de la mer. Une route magnifique, en bon état et sans la moindre circulation. Par contre, la route tournait dans tous les sens, je me suis fait surprendre par un virage qui se refermait et j'ai passé la suite de la sortie crispé dans chaque virage en épingle. La route de la corniche était bien vallonnée : 600m de dénivelé en une vingtaine de kilomètres !
A Tossa de Mar, on a bifurqué en direction de Llagostera. La route était dans un état absolument impeccable et on a été doublé seulement par 6 voitures en 20 kilomètres ! Aucun coup de klaxon, aucune accélération brusque, aucun énervement ... que du bonheur. On a ensuite poursuivi sur des routes moins vallonnées mais toujours escarpées quand même.
Enfin, pour bien terminer la sortie, on a pris une route terrible : 2 kilomètres à 18%. Avec un passage à 21%. Pour la préparation en vue des classiques, je suis désormais prêt à affronter de gros pourcentages. A la fin, j'en avais mal aux bras et au dos, à force de forcer autant.
95 kilomètres au final pour 1700m de dénivelé. Une belle sortir bien sympa, le groupe est homogène et chacun passe ses relais sans broncher.
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Espagne
dimanche 16 février 2014
Sortie dans les Monts d'Or
Cet après-midi je suis allé rouler avec Julien et Rémy. Julien a roulé une heure et demi avant de venir me récupérer chez moi. On a remonté ensemble les quais de Saône à une bonne allure : il était chaud et ne voulait pas se refroidir tandis que pour ma part j'étais en plein échauffement. Je l'ai donc laissé faire l'effort en tête, je suis resté sagement dans sa roue.
On a retrouvé Rémy chez lui. En l'attendant devant son habitation, j'ai eu l'idée d'un circuit original sur des routes qu'on emprunte peu et qui correspondait au temps de selle voulu par chacun. La circulation était vraiment anecdotique sur les routes qu'on a prises, ce qui nous a permis de discuter à trois sans danger et sans gêner personne. Le défaut quand on roule à 3, c'est qu'il y en a généralement un qui est seul et qui peut difficilement participer à la conversation des deux autres. Rouler en nombre pair est plus pratique ;-)
En haut ce sont mes valeurs record, la courbe noire correspond aux valeurs enregistrées ce jour.
J'en ai profité pour me tester physiquement, sans plan vraiment défini. Un effort bref pour revenir après un rond point, le pied d'une ascension, ... une chasse pour tenter de revenir sur mes 2 amis dans le dernier kilomètre du Verdun après les avoir laissé volontairement prendre une certaine avance. J'approche de mes valeurs records constatées l'année dernière, et j'ai même signé aujourd'hui ma meilleure performance sur un effort de 10 minutes. Je ne sais pas en quelles proportions la météo clémente, les cyclocross et les exercices spécifiques réalisés ces dernières semaines m'ont permis d'arriver à cette bonne forme ... mais le cocktail semble marcher, et je sens qu'il me reste une bonne marge de progression.
Ce soir, je prépare mes valises et mon matériel. Demain matin, direction la Costa Brava pour un petit séjour mi-sportif mi-détente. Par le passé, avec mon club, j'ai fait des stages à rouler 120km le matin et 100km l'après-midi ... pour rouler à un niveau Ufolep / Fsgt / Pass'cyclisme, ça n'apportait franchement pas grand chose. Je rentrais avec 1300 à 1400km en une semaine. Cette fois, je descend avec des amis et une seule sortie d'une centaine de kilomètres sera suffisante pour à la fois prendre du plaisir sur le vélo et à la fois profiter de la plage.
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On a retrouvé Rémy chez lui. En l'attendant devant son habitation, j'ai eu l'idée d'un circuit original sur des routes qu'on emprunte peu et qui correspondait au temps de selle voulu par chacun. La circulation était vraiment anecdotique sur les routes qu'on a prises, ce qui nous a permis de discuter à trois sans danger et sans gêner personne. Le défaut quand on roule à 3, c'est qu'il y en a généralement un qui est seul et qui peut difficilement participer à la conversation des deux autres. Rouler en nombre pair est plus pratique ;-)
En haut ce sont mes valeurs record, la courbe noire correspond aux valeurs enregistrées ce jour.
J'en ai profité pour me tester physiquement, sans plan vraiment défini. Un effort bref pour revenir après un rond point, le pied d'une ascension, ... une chasse pour tenter de revenir sur mes 2 amis dans le dernier kilomètre du Verdun après les avoir laissé volontairement prendre une certaine avance. J'approche de mes valeurs records constatées l'année dernière, et j'ai même signé aujourd'hui ma meilleure performance sur un effort de 10 minutes. Je ne sais pas en quelles proportions la météo clémente, les cyclocross et les exercices spécifiques réalisés ces dernières semaines m'ont permis d'arriver à cette bonne forme ... mais le cocktail semble marcher, et je sens qu'il me reste une bonne marge de progression.
Ce soir, je prépare mes valises et mon matériel. Demain matin, direction la Costa Brava pour un petit séjour mi-sportif mi-détente. Par le passé, avec mon club, j'ai fait des stages à rouler 120km le matin et 100km l'après-midi ... pour rouler à un niveau Ufolep / Fsgt / Pass'cyclisme, ça n'apportait franchement pas grand chose. Je rentrais avec 1300 à 1400km en une semaine. Cette fois, je descend avec des amis et une seule sortie d'une centaine de kilomètres sera suffisante pour à la fois prendre du plaisir sur le vélo et à la fois profiter de la plage.
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samedi 15 février 2014
Home-Trainer, année 2014 - épisode 6
Jeudi soir, j'ai effectué une séance de Home-Trainer en compagnie de Julien. C'était probablement ma dernière séance de Home-Trainer de préparation de l'année : la semaine prochaine je serai en Espagne, dans 10 jours je pars en Belgique pour les premières classiques. Son garage va retrouver son calme habituel, le bourdonnement de nos roues s'usant sur le rouleau va cesser, nos éclats de rire ne résonneront plus entre les 4 murs ...
La séance a été orientée sur de la récupération active après 2 journées particulièrement chargées. Cependant, pour faire passer le temps et exploiter au mieux cette séance sans pour autant ajouter de fatigue, nous avons fait quelques sprints en hypervélocité. 10 sprints de 10 secondes, sur une séance de 50 minutes assez calmes, ça permet de rompre la monotonie.
Une fois l'entraînement terminé, il m'a proposé de rester manger avec sa famille. J'ai eu l'impression de vivre un flash-back, de revenir quelques années en arrière quand on était (presque) voisins. Si nos vies ont changé, il y a des choses qui sont restées constantes : la chaleur de sa famille et la convivialité des repas chez eux. J'y ai toujours été accueilli comme un membre de la famille, et ça n'a pas changé en bientôt 10 ans. On a passé un moment agréable, à discuter de tout et de rien, le genre de moment de vie que j'apprécie particulièrement.
La condition physique est bonne et le moral est au beau fixe. Les classiques débutent dans 2 semaines, je sens que ça approche à grand pas et la logistique est en train de se mettre en place pour que tout se passe bien. Je me sens prêt pour cette nouvelle aventure.
Consultez le détail de notre séance.
La séance a été orientée sur de la récupération active après 2 journées particulièrement chargées. Cependant, pour faire passer le temps et exploiter au mieux cette séance sans pour autant ajouter de fatigue, nous avons fait quelques sprints en hypervélocité. 10 sprints de 10 secondes, sur une séance de 50 minutes assez calmes, ça permet de rompre la monotonie.
Une fois l'entraînement terminé, il m'a proposé de rester manger avec sa famille. J'ai eu l'impression de vivre un flash-back, de revenir quelques années en arrière quand on était (presque) voisins. Si nos vies ont changé, il y a des choses qui sont restées constantes : la chaleur de sa famille et la convivialité des repas chez eux. J'y ai toujours été accueilli comme un membre de la famille, et ça n'a pas changé en bientôt 10 ans. On a passé un moment agréable, à discuter de tout et de rien, le genre de moment de vie que j'apprécie particulièrement.
La condition physique est bonne et le moral est au beau fixe. Les classiques débutent dans 2 semaines, je sens que ça approche à grand pas et la logistique est en train de se mettre en place pour que tout se passe bien. Je me sens prêt pour cette nouvelle aventure.
Consultez le détail de notre séance.
jeudi 13 février 2014
Parcours du Grand Prix E3 cyclo
Le parcours du Grand Prix E3 version cyclo, qui aura lieu de dimanche 30 mars (au lendemain de Gent-Wevelgem), est également disponible. 133 kilomètres sont au programme de cette 5ème course flandrienne de l'année, dont le départ et l'arrivée seront situés à Harelbeke.
Les 11 monts à franchir :
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés aux classiques flandriennes.
Les 11 monts à franchir :
- Edelare, goudronné
- La Houpe, goudronné
- Berg Stene, goudronné
- Boigneberg*, goudronné
- l'Eikenberg*, 1250m pavés à 5,4% avec un passage à 10%
- le Taaienberg*, 800m pavés à 7,1% avec un passage à 18%
- Kapelberg, goudronné
- le Paterberg*, 360m pavés à 12,9% avec un passage à 20,3%
- le Oude Kwaremont*, 2200m pavés à 4,2% avec un passage à 11,6%
- Kluisberg, goudronné
- le Tiegemberg, 750m goudronnés à 5,6% avec un passage à 9%
Il est à noter que 2 secteurs pavés "à plat" sont également recensés sur la fiche de parcours. J'aurai déjà escaladé le Taaienberg lors du Het Nieuwsblad, l'Eikenberg lors du Het Niuewsblad et d'A travers la Flandres. Le Paterberg, le Vieux Quarémont et le Tiegemberg auront déjà été franchis lors d'A travers la Flandres. Les 5 monts signalés par une * seront de nouveau au programme du Tour des Flandres une semaine plus tard.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés aux classiques flandriennes.
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Belgique
mercredi 12 février 2014
Sortie du mercredi 12 février
Ce mercredi après-midi, j'ai effectué ma traditionnelle sortie en compagnie des jeunes du Lyon Sprint Evolution. Au lendemain d'une sortie en fractionné qui m'a laissée beaucoup de traces, et après une nuit bien trop courte (c'est bien beau de rouler, mais il faut aussi bosser) la sortie du jour m'a bien fait travailler musculairement et cardiaquement.
J'ai commencé par descendre les quais de Saône vent de face afin d'aller à leur rencontre. J'ai fait demi-tour quand je les ai croisés et on a remonté les quais quasiment jusqu'à chez moi. Vent de dos, le vélo devient plus facile. Une fois l'échauffement terminé, on a attaqué le travail en endurance de force. Connaissant le parcours comme ma poche, j'ai mené le groupe et donné les directions à suivre. Je les ai fait passer sur des routes sans circulation et pratiques pour réaliser l'exercice du jour, mais pas idéales pour autant : j'ai eu l'impression que le travail a été moins efficace que celui effectué la semaine dernière.
A la fin du travail demandé, certains commençaient à montrer des signes de faiblesse assez importants. Les quelques kilomètres vent de travers qui ont suivi les ont achevés : le peloton était clairement mal organisé pour ce type de vent (tous en file indienne mais sans faire d'éventail, celui en tête s'écartait du mauvais côté par rapport au vent et redescendait tout à la fin de la file). L'exercice qui a suivi, en hypervélocité, est devenu du grand n'importe quoi. J'ai poussé les derniers qui étaient complètement cuits, pendant que les premiers se tiraient la bourre et ne récupéraient pas entre les séquences.
L'expression "se faire remonter les bretelles" (de cuissard) a trouvé tout son sens quand Mickael, leur entraîneur, les a stoppé et a pointé du doigt le fait qu'un exercice aussi mal réalisé était non seulement inefficace mais qu'en plus il pouvait être préjudiciable pour la course du week-end. La mise au point était nécessaire, le message est bien passé.
La suite a été plus calme. Ceux qui n'étaient pas bien ont été confiés au groupe des minimes et sont rentrés directement. Le groupe des cadets a repris sa marche en avant, en travaillant les relais. Ce n'est pas encore vraiment au point mais de semaine en semaine ça progresse. Ils font également beaucoup de vagues et c'est assez dangereux, heureusement qu'ils ont une excellente adresse car il y a eu plusieurs contacts assez chauds.
En fin de sortie, j'avoue que je n'étais pas très bien. La sortie en elle-même n'était pas très compliquée, mais son enchaînement avec l'entraînement d'hier a été compliqué. Je suis rentré chez moi avec 75 kilomètres au compteur en 2h45. Je vais à présent diminuer la charge d'entraînement quelques jours, afin d'arriver relativement frais lundi pour pour le début du stage en Espagne.
Consultez notre parcours.
J'ai commencé par descendre les quais de Saône vent de face afin d'aller à leur rencontre. J'ai fait demi-tour quand je les ai croisés et on a remonté les quais quasiment jusqu'à chez moi. Vent de dos, le vélo devient plus facile. Une fois l'échauffement terminé, on a attaqué le travail en endurance de force. Connaissant le parcours comme ma poche, j'ai mené le groupe et donné les directions à suivre. Je les ai fait passer sur des routes sans circulation et pratiques pour réaliser l'exercice du jour, mais pas idéales pour autant : j'ai eu l'impression que le travail a été moins efficace que celui effectué la semaine dernière.
A la fin du travail demandé, certains commençaient à montrer des signes de faiblesse assez importants. Les quelques kilomètres vent de travers qui ont suivi les ont achevés : le peloton était clairement mal organisé pour ce type de vent (tous en file indienne mais sans faire d'éventail, celui en tête s'écartait du mauvais côté par rapport au vent et redescendait tout à la fin de la file). L'exercice qui a suivi, en hypervélocité, est devenu du grand n'importe quoi. J'ai poussé les derniers qui étaient complètement cuits, pendant que les premiers se tiraient la bourre et ne récupéraient pas entre les séquences.
L'expression "se faire remonter les bretelles" (de cuissard) a trouvé tout son sens quand Mickael, leur entraîneur, les a stoppé et a pointé du doigt le fait qu'un exercice aussi mal réalisé était non seulement inefficace mais qu'en plus il pouvait être préjudiciable pour la course du week-end. La mise au point était nécessaire, le message est bien passé.
La suite a été plus calme. Ceux qui n'étaient pas bien ont été confiés au groupe des minimes et sont rentrés directement. Le groupe des cadets a repris sa marche en avant, en travaillant les relais. Ce n'est pas encore vraiment au point mais de semaine en semaine ça progresse. Ils font également beaucoup de vagues et c'est assez dangereux, heureusement qu'ils ont une excellente adresse car il y a eu plusieurs contacts assez chauds.
En fin de sortie, j'avoue que je n'étais pas très bien. La sortie en elle-même n'était pas très compliquée, mais son enchaînement avec l'entraînement d'hier a été compliqué. Je suis rentré chez moi avec 75 kilomètres au compteur en 2h45. Je vais à présent diminuer la charge d'entraînement quelques jours, afin d'arriver relativement frais lundi pour pour le début du stage en Espagne.
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mardi 11 février 2014
Fractionné 3'/3'
Cet après-midi, j'ai effectué l'entraînement que je devais faire dimanche : du fractionné 3'/3'. Le petit décalage induit par mes quelques jours de maladie ne m'arrange pas vraiment, mais le principal est assuré : je suis remis sur pied et je vais reprendre la marche en avant sans que ça n'ait d'influence sur mes objectifs à venir.
J'ai rejoint Rémy sur les quais de Saône, puis on est monté sur le plateau de la Dombes par la même montée que dimanche. Quand je vous disait que cette montée était un grand classique, ce n'était pas une blague. On s'est échauffé en discutant du calendrier (local) de début de saison, des épreuves qui se cumulent certains jours alors qu'un peu plus tard dans l'année il n'y a absolument rien certains week-ends ...
Après une heure d'échauffement, j'ai attaqué mes séries. Je les fais toujours sur le même parcours depuis des années. Il est absolument impeccable pour ça : pas de carrefours à traverser, pas de descente (qui couperait l'effort) et des routes en faux-plat relativement granuleuses ce qui force à être toujours en prise, aucune circulation automobile, des routes sans trous ... bref, de quoi se concentrer uniquement sur son exercice et sur rien d'autre.
Au menu du jour : 2 séries de 6 fois 3 minutes au seuil puis 3 minutes de récupération. Entre les deux séries, j'ai appliqué une formule assez simple : je met toujours mon temps d'effort, soit 18 minutes (6x3'). La première série, vent de dos, s'est bien passée : je roulais à plus de 40km/h afin d'obtenir le niveau d'effort recherché ... c'était particulièrement agréable. La deuxième série, vent de face, a été moins agréable : l'effort était assez similaire (puisque effectué au seuil), mais le compteur dépassait rarement les 30km/h. De quoi mettre un coup au moral, c'est frustrant de se dire qu'on est (presque) à fond et qu'on roule seulement à cette vitesse la. Le piège dans ce genre de cas est de vouloir accélérer pour flatter son égo, mais c'est à éviter car l'effort deviendrait trop important et on sortirait de l'exercice travaillé.
J'ai été relativement constant sur l'ensemble de l'exercice. Les trois dernières accélérations ont été de plus en plus difficiles, les cuisses commençaient à me bruler (surtout dans la dernière) mais c'était encore largement acceptable. Je me suis contenté de 2 séries de 6 pour cette fois car j'étais pressé par le temps et que c'était une reprise sur ce type d'exercice.
On a fait un retour au calme classique puis je suis rentré chez moi. 78 kilomètres au compteur, avec du spécifique, ça améliorera encore un peu mon état de forme qui devient plus que correct.
Consultez notre parcours.
J'ai rejoint Rémy sur les quais de Saône, puis on est monté sur le plateau de la Dombes par la même montée que dimanche. Quand je vous disait que cette montée était un grand classique, ce n'était pas une blague. On s'est échauffé en discutant du calendrier (local) de début de saison, des épreuves qui se cumulent certains jours alors qu'un peu plus tard dans l'année il n'y a absolument rien certains week-ends ...
Après une heure d'échauffement, j'ai attaqué mes séries. Je les fais toujours sur le même parcours depuis des années. Il est absolument impeccable pour ça : pas de carrefours à traverser, pas de descente (qui couperait l'effort) et des routes en faux-plat relativement granuleuses ce qui force à être toujours en prise, aucune circulation automobile, des routes sans trous ... bref, de quoi se concentrer uniquement sur son exercice et sur rien d'autre.
Au menu du jour : 2 séries de 6 fois 3 minutes au seuil puis 3 minutes de récupération. Entre les deux séries, j'ai appliqué une formule assez simple : je met toujours mon temps d'effort, soit 18 minutes (6x3'). La première série, vent de dos, s'est bien passée : je roulais à plus de 40km/h afin d'obtenir le niveau d'effort recherché ... c'était particulièrement agréable. La deuxième série, vent de face, a été moins agréable : l'effort était assez similaire (puisque effectué au seuil), mais le compteur dépassait rarement les 30km/h. De quoi mettre un coup au moral, c'est frustrant de se dire qu'on est (presque) à fond et qu'on roule seulement à cette vitesse la. Le piège dans ce genre de cas est de vouloir accélérer pour flatter son égo, mais c'est à éviter car l'effort deviendrait trop important et on sortirait de l'exercice travaillé.
J'ai été relativement constant sur l'ensemble de l'exercice. Les trois dernières accélérations ont été de plus en plus difficiles, les cuisses commençaient à me bruler (surtout dans la dernière) mais c'était encore largement acceptable. Je me suis contenté de 2 séries de 6 pour cette fois car j'étais pressé par le temps et que c'était une reprise sur ce type d'exercice.
On a fait un retour au calme classique puis je suis rentré chez moi. 78 kilomètres au compteur, avec du spécifique, ça améliorera encore un peu mon état de forme qui devient plus que correct.
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lundi 10 février 2014
Création du Prix de Tramoyes
Le samedi 19 avril, mon club organisera une nouvelle compétition : le Prix de Tramoyes.
La course sera ouverte aux licenciés FSGT, UFOLEP et aux Pass'Cyclisme. Le parcours fera 6,4km (et non 5,4km comme écrit sur l'affiche) et comportera une bosse à grimper à chaque tour.
Pour plus d'informations, consultez le site de mon club : http://www.asbm-cyclisme.com/prix-de-tramoyes-2014/
Ma participation risque d'être compliquée : j'aurai la tête entre Paris-Roubaix et Liège-Bastogne-Liège, mon vélo sera quelque part au milieu de la Belgique. Ce sera le jour de la 8ème et dernière course flandrienne, le Grand Prix de l'Escaut (Scheldeprijs pour les autochtones), une épreuve sans grand intérêt sportif sur laquelle j'hésitais sérieusement à m'aligner. Si je suis sur la région lyonnaise ce jour la, il faudra me chercher du côté des commissaires sur le podium ou des signaleurs postés aux intersections ... sans casque et sans gants.
La course sera ouverte aux licenciés FSGT, UFOLEP et aux Pass'Cyclisme. Le parcours fera 6,4km (et non 5,4km comme écrit sur l'affiche) et comportera une bosse à grimper à chaque tour.
Pour plus d'informations, consultez le site de mon club : http://www.asbm-cyclisme.com/prix-de-tramoyes-2014/
Ma participation risque d'être compliquée : j'aurai la tête entre Paris-Roubaix et Liège-Bastogne-Liège, mon vélo sera quelque part au milieu de la Belgique. Ce sera le jour de la 8ème et dernière course flandrienne, le Grand Prix de l'Escaut (Scheldeprijs pour les autochtones), une épreuve sans grand intérêt sportif sur laquelle j'hésitais sérieusement à m'aligner. Si je suis sur la région lyonnaise ce jour la, il faudra me chercher du côté des commissaires sur le podium ou des signaleurs postés aux intersections ... sans casque et sans gants.
dimanche 9 février 2014
Sortie du 9 février
En fin de matinée je suis allé rouler avec Julien sous un grand soleil et une température douce (9°) pour la saison. Malgré cette douceur, je suis sorti avec un équipement digne des grands froids : étant malade, je ne voulais pas prendre de risques ... il vaut mieux bien suer plutôt que risquer une aggravation de la situation à cause d'un coup de froid.
Initialement, j'avais prévu un entraînement de 3 heures incluant une quarantaine de minutes de travail spécifique. Du 3'/3', un exercice que j'affectionne et qui aurait du simuler l'ascension des monts des Flandres. Comme c'est un exercice qui sollicite beaucoup l'organisme, j'ai préféré rouler plus calmement, en laissant un maximum de forces à mon corps pour combattre rapidement la maladie. J'ai trop fait cette erreur par le passé : m'épuiser à rouler n'importe comment ... au mieux ça ne fait que prolonger la gêne, au pire ça l'aggrave.
On a remonté les quais de Saône quelques kilomètres puis on est monté sur le plateau de la Dombes. Un grand classique que j'ai pourtant délaissé ces derniers mois, préférant aller rouler dans les bosses du beaujolais ou celles des monts du Lyonnais plutôt qu'entre les étangs. La montée a été facilitée par l'aide d'un bon petit vent du sud qui nous a poussé du début à la fin, c'était impeccable. Une fois sur le plateau, on a vu un groupe qui roulait à la même allure que nous 250 mètres devant. Julien a accéléré pour faire la jonction, je l'ai laissé faire l'effort.
On a roulé un petit moment avec les gars du club de Jonage. J'ai fait ce que je sais faire de mieux : me mettre derrière et discuter avec les personnes de l'arrière garde. Pris dans la discussion, je n'ai pas fait attention au fait que devant ça accélérait et que le groupe cassait. Pourtant, juste avant que ça ne casse j'ai poussé un de leurs coureurs qui avait du mal à suivre. Au moment de la cassure, j'ai voulu pousser les plus faibles pour les repositionner dans les roues mais je n'ai jamais réussi à rentrer. J'ai arrêté de pousser quand j'ai compris que devant ça ne se relèverait pas, puis j'ai entamé une chasse. Je suis rentré quand ils se sont relâchés.
Le groupe s'est reconstitué, on a poursuivi quelques kilomètres avec eux avant de bifurquer pour rentrer chez nous. On est passé par des routes que je n'avais pas emprunté depuis plusieurs années mais qui étaient toujours intactes dans mes souvenirs. Julien m'a pris pour un fou plusieurs fois quand je lui ai indiqué de tourner mais au final on est passé sur de petites routes en bon état et peu fréquentées. C'était agréable.
On a poursuivi notre parcours en direction de Lyon, vent de face. On s'est dit qu'on allait prendre le nouveau tunnel "modes doux" (piétons, vélos, trottinettes, bus) et qu'on rentrerait ainsi par les quais en bénéficiant d'un vent favorable. Je vous avoue que la traversée du tunnel un dimanche ensoleillé vers midi n'était pas la meilleure idée qu'on ait eu dans notre vie : on était loin d'être les seuls. Je ne dirai pas que c'était dangereux, car on a adapté notre vitesse aux circonstances, mais cohabiter sur une piste cyclable pas très large avec des enfants sur des vélos qui zigzaguent (dans les deux sens), des parents qui engueulent leur gosse en trottinette tout en laissant leur poussette au milieu, des piétons qui décident de traverser au moment où tu arrive ... le tout dans un environnement globalement sombre. Bref, ce tunnel va être pratique pour les déplacements urbains mais n'est pas prévu pour ceux qui s'entraînent.
Une fois sorti du tunnel, j'ai été content de retrouver des voitures. Pour moi, les voitures, c'est nettement moins stressant que des piétons et des enfants. Mais pour rejoindre les engins motorisés, il a fallu sauter un mini parapet d'un demi-centimètre. Et comme les ingénieurs qui ont conçu cet espace ont fait de longues études, ils n'ont pas eu de meilleure idée que de le mettre de la même couleur que le reste du sol. Il est quasiment invisible, on ne le remarque qu'au moment où les pneus glissent dessus. C'est joli, mais qu'est-ce que c'est dangereux !
Tout ça pour dire qu'on est rentré tranquillement chez nous, en remontant les quais de Saône. On a tenté de prendre l'aspiration d'un bus, mais ça n'a pas marché. Le passage de 35km/h aux 70km/h qu'il aurait fallu faire pour pouvoir le suivre était un peu trop compliqué à ce moment de la sortie. Je suis rentré chez moi avec 70 kilomètres au compteur, c'était suffisant.
Consultez notre parcours.
Initialement, j'avais prévu un entraînement de 3 heures incluant une quarantaine de minutes de travail spécifique. Du 3'/3', un exercice que j'affectionne et qui aurait du simuler l'ascension des monts des Flandres. Comme c'est un exercice qui sollicite beaucoup l'organisme, j'ai préféré rouler plus calmement, en laissant un maximum de forces à mon corps pour combattre rapidement la maladie. J'ai trop fait cette erreur par le passé : m'épuiser à rouler n'importe comment ... au mieux ça ne fait que prolonger la gêne, au pire ça l'aggrave.
On a remonté les quais de Saône quelques kilomètres puis on est monté sur le plateau de la Dombes. Un grand classique que j'ai pourtant délaissé ces derniers mois, préférant aller rouler dans les bosses du beaujolais ou celles des monts du Lyonnais plutôt qu'entre les étangs. La montée a été facilitée par l'aide d'un bon petit vent du sud qui nous a poussé du début à la fin, c'était impeccable. Une fois sur le plateau, on a vu un groupe qui roulait à la même allure que nous 250 mètres devant. Julien a accéléré pour faire la jonction, je l'ai laissé faire l'effort.
On a roulé un petit moment avec les gars du club de Jonage. J'ai fait ce que je sais faire de mieux : me mettre derrière et discuter avec les personnes de l'arrière garde. Pris dans la discussion, je n'ai pas fait attention au fait que devant ça accélérait et que le groupe cassait. Pourtant, juste avant que ça ne casse j'ai poussé un de leurs coureurs qui avait du mal à suivre. Au moment de la cassure, j'ai voulu pousser les plus faibles pour les repositionner dans les roues mais je n'ai jamais réussi à rentrer. J'ai arrêté de pousser quand j'ai compris que devant ça ne se relèverait pas, puis j'ai entamé une chasse. Je suis rentré quand ils se sont relâchés.
Le groupe s'est reconstitué, on a poursuivi quelques kilomètres avec eux avant de bifurquer pour rentrer chez nous. On est passé par des routes que je n'avais pas emprunté depuis plusieurs années mais qui étaient toujours intactes dans mes souvenirs. Julien m'a pris pour un fou plusieurs fois quand je lui ai indiqué de tourner mais au final on est passé sur de petites routes en bon état et peu fréquentées. C'était agréable.
On a poursuivi notre parcours en direction de Lyon, vent de face. On s'est dit qu'on allait prendre le nouveau tunnel "modes doux" (piétons, vélos, trottinettes, bus) et qu'on rentrerait ainsi par les quais en bénéficiant d'un vent favorable. Je vous avoue que la traversée du tunnel un dimanche ensoleillé vers midi n'était pas la meilleure idée qu'on ait eu dans notre vie : on était loin d'être les seuls. Je ne dirai pas que c'était dangereux, car on a adapté notre vitesse aux circonstances, mais cohabiter sur une piste cyclable pas très large avec des enfants sur des vélos qui zigzaguent (dans les deux sens), des parents qui engueulent leur gosse en trottinette tout en laissant leur poussette au milieu, des piétons qui décident de traverser au moment où tu arrive ... le tout dans un environnement globalement sombre. Bref, ce tunnel va être pratique pour les déplacements urbains mais n'est pas prévu pour ceux qui s'entraînent.
Une fois sorti du tunnel, j'ai été content de retrouver des voitures. Pour moi, les voitures, c'est nettement moins stressant que des piétons et des enfants. Mais pour rejoindre les engins motorisés, il a fallu sauter un mini parapet d'un demi-centimètre. Et comme les ingénieurs qui ont conçu cet espace ont fait de longues études, ils n'ont pas eu de meilleure idée que de le mettre de la même couleur que le reste du sol. Il est quasiment invisible, on ne le remarque qu'au moment où les pneus glissent dessus. C'est joli, mais qu'est-ce que c'est dangereux !
Tout ça pour dire qu'on est rentré tranquillement chez nous, en remontant les quais de Saône. On a tenté de prendre l'aspiration d'un bus, mais ça n'a pas marché. Le passage de 35km/h aux 70km/h qu'il aurait fallu faire pour pouvoir le suivre était un peu trop compliqué à ce moment de la sortie. Je suis rentré chez moi avec 70 kilomètres au compteur, c'était suffisant.
Consultez notre parcours.
samedi 8 février 2014
Les bienfaits du cyclocross
Pas de vélo ce samedi pour cause de maladie. J'en profite donc pour tirer un bilan de mon expérience du cyclocross, notamment des bénéfices que je peux en tirer.
Photo prise par Pascal G.
1 - l'aspect physique
Chaque épreuve ne durait qu'une heure, mais quelle heure ! L'intensité est maximum, on est en prise du début à la fin et il n'y a aucun moment de répit. Ceci n'était pas vrai dans mon cas lors des premières manches, car je suis venu essentiellement pour m'amuser et que je ne faisais pas vraiment la course ... mais je me suis rapidement pris au jeu. Dans le fond, faire une heure de cyclocross, c'est comme faire une heure de fractionné court continu : chaque talus nécessite un effort maximal sur quelques secondes, le virage qui suit offre une micro-récupération avant un nouvel effort maximal pour relancer jusqu'au virage suivant ...
Rien que pour cet aspect, je ne regrette absolument pas ma participation aux cross.
Photo prise par Clémence D.
2 - l'aspect technique
L'aspect technique était celui qui m'intéressait à l'origine. C'était ça que je voulais expérimenter depuis plusieurs années mais je n'avais jamais osé franchir le pas, et je ne l'aurai probablement toujours pas fait si mon équipier ne m'avait pas lancé dans le grand bain (de boue). Finalement, je me suis rendu compte que la technique n'était pas aussi importante que je le croyais : je pensais qu'elle comptait pour 80% du résultat et le physique 20% ... j'étais loin du compte, la réalité doit plutôt tourner autour des 30% / 70%. Les gestes techniques ne sont pas si nombreux que ça (sauter des planches, monter et descendre de vélo). Le franchissement des dévers et des talus est plutôt lié au physique et à la lucidité, mais ce n'est pas un vrai geste spécifique au cyclocross.
Les quelques gestes techniques appris ne vont pas vraiment m'être utiles lors des épreuves sur route, mais sont quand même intéressants à maitriser. Notamment le saut du vélo, franchissement d'obstacle (une chute par exemple) puis le saut sur la selle pour repartir rapidement.
Photo issue du site des Passe-Montagnes.
3 - l'aspect psychologique
Cette saison de cyclocross m'a donné de la confiance. J'ai tenté des choses que je pensais impossibles (pour moi). Les premiers tours, il m'arrivait de faire certains passages en descendant du vélo, pensant que je ne pourrai pas passer sur le vélo. Puis en regardant les autres faire et en me disant que si eux passaient je devais bien pouvoir passer aussi ... je passais, et généralement sans le moindre problème ! Ca me confirme dans des propos que j'avais tenu dans une interview à l'arrivée du Tour de Fête sur les Champs-Elysées "On a tous découvert que quand on ose ce qui nous semble impossible, si on y croit et qu'on y va étape par étape en prenant les choses avec le sourire, on peut réussir. [...] on va tous tenter des choses qu'on n'aurait jamais essayées avant".
Cet impact psychologique va m'aider à mieux appréhender les monts pavés, notamment ceux aux forts pourcentages et au sol glissant en cas de pluie.
Photo prise par le VC Brignais.
Conclusion :
Cette saison de cyclocross, certes incomplète, me sera bénéfique pour la saison route à venir. Je ne regrette absolument pas d'y avoir participé et j'envisage même d'y revenir l'année prochaine. Mais avant de penser à l'hiver prochain, j'ai un printemps chargé qui, je l'espère, me fera vivre de grandes émotions et me permettra d'ajouter de nouvelles aventures réussies dans la liste des choses à raconter à mes amis puis (qui sait ?) à mes enfants.
Photo prise par Pascal G.
1 - l'aspect physique
Chaque épreuve ne durait qu'une heure, mais quelle heure ! L'intensité est maximum, on est en prise du début à la fin et il n'y a aucun moment de répit. Ceci n'était pas vrai dans mon cas lors des premières manches, car je suis venu essentiellement pour m'amuser et que je ne faisais pas vraiment la course ... mais je me suis rapidement pris au jeu. Dans le fond, faire une heure de cyclocross, c'est comme faire une heure de fractionné court continu : chaque talus nécessite un effort maximal sur quelques secondes, le virage qui suit offre une micro-récupération avant un nouvel effort maximal pour relancer jusqu'au virage suivant ...
Rien que pour cet aspect, je ne regrette absolument pas ma participation aux cross.
Photo prise par Clémence D.
2 - l'aspect technique
L'aspect technique était celui qui m'intéressait à l'origine. C'était ça que je voulais expérimenter depuis plusieurs années mais je n'avais jamais osé franchir le pas, et je ne l'aurai probablement toujours pas fait si mon équipier ne m'avait pas lancé dans le grand bain (de boue). Finalement, je me suis rendu compte que la technique n'était pas aussi importante que je le croyais : je pensais qu'elle comptait pour 80% du résultat et le physique 20% ... j'étais loin du compte, la réalité doit plutôt tourner autour des 30% / 70%. Les gestes techniques ne sont pas si nombreux que ça (sauter des planches, monter et descendre de vélo). Le franchissement des dévers et des talus est plutôt lié au physique et à la lucidité, mais ce n'est pas un vrai geste spécifique au cyclocross.
Les quelques gestes techniques appris ne vont pas vraiment m'être utiles lors des épreuves sur route, mais sont quand même intéressants à maitriser. Notamment le saut du vélo, franchissement d'obstacle (une chute par exemple) puis le saut sur la selle pour repartir rapidement.
Photo issue du site des Passe-Montagnes.
3 - l'aspect psychologique
Cette saison de cyclocross m'a donné de la confiance. J'ai tenté des choses que je pensais impossibles (pour moi). Les premiers tours, il m'arrivait de faire certains passages en descendant du vélo, pensant que je ne pourrai pas passer sur le vélo. Puis en regardant les autres faire et en me disant que si eux passaient je devais bien pouvoir passer aussi ... je passais, et généralement sans le moindre problème ! Ca me confirme dans des propos que j'avais tenu dans une interview à l'arrivée du Tour de Fête sur les Champs-Elysées "On a tous découvert que quand on ose ce qui nous semble impossible, si on y croit et qu'on y va étape par étape en prenant les choses avec le sourire, on peut réussir. [...] on va tous tenter des choses qu'on n'aurait jamais essayées avant".
Cet impact psychologique va m'aider à mieux appréhender les monts pavés, notamment ceux aux forts pourcentages et au sol glissant en cas de pluie.
Photo prise par le VC Brignais.
Conclusion :
Cette saison de cyclocross, certes incomplète, me sera bénéfique pour la saison route à venir. Je ne regrette absolument pas d'y avoir participé et j'envisage même d'y revenir l'année prochaine. Mais avant de penser à l'hiver prochain, j'ai un printemps chargé qui, je l'espère, me fera vivre de grandes émotions et me permettra d'ajouter de nouvelles aventures réussies dans la liste des choses à raconter à mes amis puis (qui sait ?) à mes enfants.
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Cyclocross
vendredi 7 février 2014
La puissance de Greipel en vidéo
Ce soir, j'ai découvert un site diffusant les dernières minutes de certaines courses, avec en bonus l'affichage en temps réel de la puissance d'un coureur cible. L'exemple ci-dessous montre le dernier kilomètre d'André Greipel lors de sa victoire sur la dernière étape du Tour Down Under :
Le concept est intéressant mais réservé uniquement aux passionnés. Ce n'est pas pour le public cible de France Télévision, qui regarde le Tour davantage pour les paysages que pour le côté performance, et qui ne comprendrait rien à la multitude de chiffres qui s'affichent.
Je ne suis pas certain non plus que la diffusion totale des valeurs soit une bonne chose pour le cyclisme. Déjà que sans chiffres on a toute une multitude de "gourous" qui, avec une série de calculs "savants" définissent qui est dopé et qui ne l'est pas ... si tout le monde a accès à l'ensemble des données, le nombre des ces gourous ayant chacun leur propre système de calcul et leur propre échelle de valeurs "humainement possibles" va se multiplier et décrédibiliser encore plus un sport qui n'a pas vraiment besoin de ça pour se ridiculiser.
Le concept est intéressant mais réservé uniquement aux passionnés. Ce n'est pas pour le public cible de France Télévision, qui regarde le Tour davantage pour les paysages que pour le côté performance, et qui ne comprendrait rien à la multitude de chiffres qui s'affichent.
Je ne suis pas certain non plus que la diffusion totale des valeurs soit une bonne chose pour le cyclisme. Déjà que sans chiffres on a toute une multitude de "gourous" qui, avec une série de calculs "savants" définissent qui est dopé et qui ne l'est pas ... si tout le monde a accès à l'ensemble des données, le nombre des ces gourous ayant chacun leur propre système de calcul et leur propre échelle de valeurs "humainement possibles" va se multiplier et décrédibiliser encore plus un sport qui n'a pas vraiment besoin de ça pour se ridiculiser.
jeudi 6 février 2014
Parcours de Dwars door Vlaanderen cyclo (A Travers la Flandres)
Le parcours que j'emprunterai le samedi 15 mars à l'occasion de la version cyclo de Dwars door Vlaanderen (A Travers la Flandres) a été dévoilé hier. Le circuit fera une boucle de 121 kilomètres à l'est de Waregem, en tournant autour de la ville d'Oudenaarde (l'arrivée du Tour des Flandres), empruntant une partie des routes et des bergs de la flandrienne la plus célèbre.
Voici le circuit :
Les 11 monts à franchir, par ordre d'apparition :
Voici le circuit :
Les 11 monts à franchir, par ordre d'apparition :
- le Kattenberg, 600m pavés à 6,7% avec un passage à 9%
- l'Elverenberg, 1400m goudronnés à 3,6% avec un passage à 9%
- le Valkenberg*, 875m goudronnés à 6% avec un passage à 15%
- l'Eikenberg*, 1250m pavés à 5,4% avec un passage à 10%
- le Steenbeekdries*, 800m pavés à 7,6% avec un passage à 12,8%
- le Hotond (Hoogberg), 3000m goudronnés à 3,5% avec un passage à 8%
- la côte de Trieu (Knokteberg), 1100m goudronnés à 8% avec un passage à 13%
- le Oude Kwaremont*, 2200m pavés à 4,2% avec un passage à 11,6%
- le Paterberg*, 360m pavés à 12,9% avec un passage à 20,3%
- le Tiegemberg, 750m goudronnés à 5,6% avec un passage à 9%
- le Nokereberg, 350m pavés à 5,7% avec un passage à 7%
5 de ces monts (signalés par une *) seront de nouveau à franchir lors du Tour des Flandres. La version cyclo du Tour des Flandres comportant 15 ascensions, ceci fera 30% des bergs de reconnus lors de cette épreuve. A noter : ce sera mon 2ème passage à l'Eikenberg (que j'aurai déjà franchi lors de l'Omloop Het Nieuwblad), au Tiegemberg et au Nokereberg (tous deux auront déjà été franchis lors de Kuurne-Brussel-Kuurne).
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés aux classiques flandriennes.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés aux classiques flandriennes.
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Belgique
mercredi 5 février 2014
Force sous-max et casse de rayon
Cet après-midi je suis allé rouler avec le groupe des jeunes du Lyon Sprint Evolution, comme souvent le mercredi ces derniers temps. Je devais les rejoindre au départ de leur sortie, mais une urgence professionnelle m'a retardé donc je les ai rejoints en cours de route. La sortie s'est faite sur des routes humides, car il y a eu un gros orage le midi, mais heureusement sans trop de vent. Vu la violence de ce dernier le matin, je craignais un peu de rouler en groupe, mais il est tombé pendant l'orage et n'est pas revenu ensuite. Tant mieux.
Les conditions météorologiques étant nettement différentes de celles de lundi, j'ai pu tester la suite des équipements GripGrab reçus. Après les gants fins et les chaussettes épaisses de lundi, place aux gants épais et aux couvre-chaussures. Il me faudra plus d'une sortie pour me faire un avis, notamment sur la tenue dans le temps de l'équipement (j'ai horreur des choses qui se dégradent rapidement et qu'il faut changer chaque année) mais la première impression est bonne.
La séance était orientée vers le travail de l'endurance de force (également appelée la force sous-max). Depuis plusieurs semaines, je réalise des séances de fractionné court (15"/15" et 30"/30") et il me faut désormais travailler les autres filières nécessaires pour une meilleure exploitation de mon potentiel physique. De l'endurance de force, de la force pure et du fractionné long (3'/3') vont être intégrés dans mes séances à venir.
La séance s'est bien passée, nous étions deux du même niveau donc on s'est motivés mutuellement à se surpasser. Sans animosité ni orgueil mal placé. Dans la montée du col de la Croix de Presles, qui offre un passage d'environ 20 minutes pendant lequel on est toujours en prise avec la pente, j'ai obtenu une puissance moyenne de 223 watts sur 20 minutes. Fin octobre, je m'étais livré à fond dans cette même ascension et j'y avais obtenu ma meilleure valeur sur cette durée : 237 watts. J'aurai pu mieux faire aujourd'hui mais ce n'était pas le but de la séance, je suis resté focalisé sur mon exercice du jour. Mais cette analyse permet de constater que j'approche de ma forme de la fin de saison de 2013 ce qui est encourageant.
Une fois en haut, j'ai fait demi-tour pour aller chercher les derniers du groupe. Malheureusement, dans la descente, un de mes rayons s'est cassé. Ca ne m'était pas arrivé depuis le 21 novembre 2004, à l'époque mon dérailleur arrière était passé dans les rayons et avait tout massacré. Cet incident rarissime m'a forcé à écourter ma sortie. Ca a été un peu galère de rentrer car c'était tout en descente et que j'avais du mal à freiner, à fortiori sur une route trempée donc glissante. Je vais devoir ressortir une autre roue, le temps de faire réparer celle-ci.
Consultez mon parcours.
Les conditions météorologiques étant nettement différentes de celles de lundi, j'ai pu tester la suite des équipements GripGrab reçus. Après les gants fins et les chaussettes épaisses de lundi, place aux gants épais et aux couvre-chaussures. Il me faudra plus d'une sortie pour me faire un avis, notamment sur la tenue dans le temps de l'équipement (j'ai horreur des choses qui se dégradent rapidement et qu'il faut changer chaque année) mais la première impression est bonne.
La séance était orientée vers le travail de l'endurance de force (également appelée la force sous-max). Depuis plusieurs semaines, je réalise des séances de fractionné court (15"/15" et 30"/30") et il me faut désormais travailler les autres filières nécessaires pour une meilleure exploitation de mon potentiel physique. De l'endurance de force, de la force pure et du fractionné long (3'/3') vont être intégrés dans mes séances à venir.
La séance s'est bien passée, nous étions deux du même niveau donc on s'est motivés mutuellement à se surpasser. Sans animosité ni orgueil mal placé. Dans la montée du col de la Croix de Presles, qui offre un passage d'environ 20 minutes pendant lequel on est toujours en prise avec la pente, j'ai obtenu une puissance moyenne de 223 watts sur 20 minutes. Fin octobre, je m'étais livré à fond dans cette même ascension et j'y avais obtenu ma meilleure valeur sur cette durée : 237 watts. J'aurai pu mieux faire aujourd'hui mais ce n'était pas le but de la séance, je suis resté focalisé sur mon exercice du jour. Mais cette analyse permet de constater que j'approche de ma forme de la fin de saison de 2013 ce qui est encourageant.
Une fois en haut, j'ai fait demi-tour pour aller chercher les derniers du groupe. Malheureusement, dans la descente, un de mes rayons s'est cassé. Ca ne m'était pas arrivé depuis le 21 novembre 2004, à l'époque mon dérailleur arrière était passé dans les rayons et avait tout massacré. Cet incident rarissime m'a forcé à écourter ma sortie. Ca a été un peu galère de rentrer car c'était tout en descente et que j'avais du mal à freiner, à fortiori sur une route trempée donc glissante. Je vais devoir ressortir une autre roue, le temps de faire réparer celle-ci.
Consultez mon parcours.
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LSE
mardi 4 février 2014
Partenariat avec GripGrab
Lors de ma visite à l'Eurobike, Guillaume de MatosVelo.fr m'avait mis en relation avec l'importateur français (Sports Fusion) de la marque GripGrab. Mon projet de participation aux classiques était déjà bien avancé. Guillaume a été l'un des premiers au courant et il en a parlé à cette marque.
GripGrab est une marque de bonneterie d'origine danoise, fondée en 2000. Leur coeur de cible historique étant plutôt les pays nordiques, leurs produits sont bien adaptés aux grands froids et aux températures "simplement froides" que je devrais rencontrer ce printemps. La marque est réputée pour être dans le haut de gamme, c'est ce que je pourrai vérifier dans les mois à venir.
Après une rencontre sur leur stand, quelques coups de fil et divers échanges de mail, nous avons mis en place un partenariat. Tout au long de l'année 2014, je vais pouvoir bénéficier de l'ensemble de la gamme de produits GripGrab. En retour, je suis chargé de mettre à rude épreuve ces produits et de leur communiquer mes remarques : usure, confort, facilité d'emploi ...
J'ai reçu hier un premier lot de matériel correspondant aux conditions que je devrais rencontrer ce printemps en Belgique. Selon l'institut météorologique belge, la température moyenne à midi sur les 15 premiers jours de mars est de 3 à 4°, et de 7 à 8° fin mars. Les épreuves ayant lieu le matin, je table sur une plage de températures allant de 0° à 10°. J'ai ainsi reçu un équipement adapté à ces températures. En cas de grand froid ou de températures plus clémentes, je recevrai des produits complémentaires afin d'avoir l'équipement le plus adapté possible.
Un grand merci à GripGrab pour ce partenariat, au revendeur français qui s'est occupé des démarches et me conseille sur les produits à utiliser, ainsi qu'à Guillaume pour cette judicieuse mise en relation. Rendez-vous dans 3 mois pour le compte-rendu final des tests de ces produits.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés aux classiques flandriennes.
GripGrab est une marque de bonneterie d'origine danoise, fondée en 2000. Leur coeur de cible historique étant plutôt les pays nordiques, leurs produits sont bien adaptés aux grands froids et aux températures "simplement froides" que je devrais rencontrer ce printemps. La marque est réputée pour être dans le haut de gamme, c'est ce que je pourrai vérifier dans les mois à venir.
Après une rencontre sur leur stand, quelques coups de fil et divers échanges de mail, nous avons mis en place un partenariat. Tout au long de l'année 2014, je vais pouvoir bénéficier de l'ensemble de la gamme de produits GripGrab. En retour, je suis chargé de mettre à rude épreuve ces produits et de leur communiquer mes remarques : usure, confort, facilité d'emploi ...
J'ai reçu hier un premier lot de matériel correspondant aux conditions que je devrais rencontrer ce printemps en Belgique. Selon l'institut météorologique belge, la température moyenne à midi sur les 15 premiers jours de mars est de 3 à 4°, et de 7 à 8° fin mars. Les épreuves ayant lieu le matin, je table sur une plage de températures allant de 0° à 10°. J'ai ainsi reçu un équipement adapté à ces températures. En cas de grand froid ou de températures plus clémentes, je recevrai des produits complémentaires afin d'avoir l'équipement le plus adapté possible.
Un grand merci à GripGrab pour ce partenariat, au revendeur français qui s'est occupé des démarches et me conseille sur les produits à utiliser, ainsi qu'à Guillaume pour cette judicieuse mise en relation. Rendez-vous dans 3 mois pour le compte-rendu final des tests de ces produits.
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GripGrab
lundi 3 février 2014
Sortie du lundi midi
Ce midi, j'ai profité d'une pause déjeuner un peu allongée pour aller rouler pendant 2 heures en compagnie de Rémy. La météo était splendide : 9° et un grand ciel bleu sans le moindre nuage. Ayant reçu de nouveaux produits ce matin, j'en ai profité pour tester une nouvelle paire de gants de mi-saison et une paire de chaussettes hiver (arrivés à pic pour l'occasion).
Hier, j'ai entamé la dernière phase de préparation en vue des classiques. A 4 semaines du premier week-end en Belgique, je vais densifier les 3 prochaines semaines (avec un séjour en Espagne la 3ème semaine) puis j'aurai une semaine calme afin de gagner en fraîcheur (physique, j'espère que cette fraîcheur ne sera pas météorologique) ... et pour préparer ma valise.
J'ai rejoint Rémy chez lui, puis on a attaqué une triple montée du Mont Verdun par 3 faces. On a discuté et fait des photos/vidéos en grimpant : si pour ma part je testais de nouveaux équipements, lui testait la nouvelle GoPro. On a bien rigolé, tout en maudissant les branches d'arbres qui gâchaient nos prises de vue. C'est drôle comme les arbres gâchent plus la vue sur les photos que quand on regarde le paysage en direct. A croire que ces branches grossissent lorsque la lumière est capturée sur l'objectif. C'est dommage.
On a pas orienté notre séance sur un travail particulier. C'était du vélo purement plaisir, histoire de profiter du soleil et de décompresser avant de retourner s'asseoir sur le fauteuil de son bureau. Néanmoins, avec presque 1000m de dénivelé en moins de 50 kilomètres, la séance ne peut être que bénéfique.
Consultez notre parcours.
Hier, j'ai entamé la dernière phase de préparation en vue des classiques. A 4 semaines du premier week-end en Belgique, je vais densifier les 3 prochaines semaines (avec un séjour en Espagne la 3ème semaine) puis j'aurai une semaine calme afin de gagner en fraîcheur (physique, j'espère que cette fraîcheur ne sera pas météorologique) ... et pour préparer ma valise.
J'ai rejoint Rémy chez lui, puis on a attaqué une triple montée du Mont Verdun par 3 faces. On a discuté et fait des photos/vidéos en grimpant : si pour ma part je testais de nouveaux équipements, lui testait la nouvelle GoPro. On a bien rigolé, tout en maudissant les branches d'arbres qui gâchaient nos prises de vue. C'est drôle comme les arbres gâchent plus la vue sur les photos que quand on regarde le paysage en direct. A croire que ces branches grossissent lorsque la lumière est capturée sur l'objectif. C'est dommage.
On a pas orienté notre séance sur un travail particulier. C'était du vélo purement plaisir, histoire de profiter du soleil et de décompresser avant de retourner s'asseoir sur le fauteuil de son bureau. Néanmoins, avec presque 1000m de dénivelé en moins de 50 kilomètres, la séance ne peut être que bénéfique.
Consultez notre parcours.
dimanche 2 février 2014
Beaujolais ensoleillé
Ce matin, je suis allé rouler avec Julien dans le Beaujolais. Après la pluie de la veille, rouler au soleil par une température clémente (9°) était franchement agréable.
La séance du jour a été bosselée. Une température aussi douce (pour la saison) est impeccable pour travailler en bosse, car on ne se gèle pas dans les descentes. J'ai profité des nombreuses ascensions pour faire du travail qualitatif : j'ai grimpé les bosses à un bon tempo et je lâchais les chevaux dans les 300 derniers mètres comme si je disputais les points du maillot à pois. Ce type d'effort permet de simuler le comportement d'un peloton qui grimpe généralement au train et accélère à proximité du sommet pour prendre l'avantage en vue de la descente.
On a profité de la vue pendant de nombreux kilomètres. Il aurait été dommage de se priver.
Après plus de 2 heures à rouler sur les routes vallonnées du coin, on a pris les quais de Saône. Pendant 15 kilomètres, on a pris des relais appuyés. Dans les derniers kilomètres, on a tout donné avant de rentrer tranquillement chez nous. 75 kilomètres au compteur, ça semble peu mais pourtant j'ai accompli l'une de mes plus grosses charges de travail depuis le début de l'hiver.
Consultez notre parcours.
La séance du jour a été bosselée. Une température aussi douce (pour la saison) est impeccable pour travailler en bosse, car on ne se gèle pas dans les descentes. J'ai profité des nombreuses ascensions pour faire du travail qualitatif : j'ai grimpé les bosses à un bon tempo et je lâchais les chevaux dans les 300 derniers mètres comme si je disputais les points du maillot à pois. Ce type d'effort permet de simuler le comportement d'un peloton qui grimpe généralement au train et accélère à proximité du sommet pour prendre l'avantage en vue de la descente.
On a profité de la vue pendant de nombreux kilomètres. Il aurait été dommage de se priver.
Après plus de 2 heures à rouler sur les routes vallonnées du coin, on a pris les quais de Saône. Pendant 15 kilomètres, on a pris des relais appuyés. Dans les derniers kilomètres, on a tout donné avant de rentrer tranquillement chez nous. 75 kilomètres au compteur, ça semble peu mais pourtant j'ai accompli l'une de mes plus grosses charges de travail depuis le début de l'hiver.
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