mercredi 30 décembre 2009

Repos obligatoire

Depuis dix jours je sens que ma cheville droite et mon genou gauche réagissent de plus en plus mal aux appuis, principalement aux premiers appuis le matin, mais également tout au long de la journée.

Je pense que cette réaction est liée aux footings que j'effectue depuis maintenant 2 mois, sans matériel adapté ni plan de progression. Mes baskets sont vielles et en mauvais état : je termine chaque sortie avec de grosses ampoules et une sensation de frottement intensif sur le tendon arrière des chevilles, comme si elles étaient limées. Au fur et à mesure des sorties, je me retrouve désormais avec des ampoules sur des ampoules ...

Le mauvais matériel n'excuse pas tout : j'avoue ne pas m'être étiré autant qu'il ne l'aurait fallu, et ne pas avoir fait de retour veineux ! De petits étirements sont importants après chaque sortie quand les muscles sont habitués à l'effort. Ils deviennent très importants lorsque les muscles n'y sont pas habitués, comme c'était mon cas pour la course à pied.

Je m'accorde donc une semaine complète de repos, afin de permettre à mon corps de se régénérer et se soigner. Etant donné la fragilité ressentie à ma cheville droite, où j'ai l'impression chaque matin quand je me lève qu'elle va céder sous mon poids, je n'avais pas vraiment le choix si je ne voulais pas me blesser. Du point de vue sportif, l'année 2009 est donc terminée pour moi.

samedi 26 décembre 2009

Footing forestier

Etant actuellement en région parisienne pour passer les fêtes de Noël, sans mon vélo, je suis allé faire un footing dans la forêt de Marly-le-Roy.


J'ai effectué 13km : au vu de l'état de mes pieds et des courbatures que j'ai, je pense que c'était trop ... surtout après les repas ingurgités ces derniers jours.
Il est à noter que la journée était ensoleillée et pas trop froide (7°C), donc propice à la promenade : j'ai croisé énormément de piétons, de joggeurs, de vététistes (ou de parents avec leurs enfants à vélo) et même quelques cavaliers. J'ai également pu découvrir que malgré une température positive, les plaques de verglas restaient en place et étaient dangereuses : j'ai dérapé 2 fois sur de telles plaques (que je pensais être de la neige molle, donc non dangereuse) et ai manqué de me retrouver par terre. Heureusement, j'ai un bon sens de l'équilibre et n'ai donc pas sali mes habits dans la terre.

mardi 22 décembre 2009

Blogueur influent ?

Ces derniers temps, en discutant soit avec des cyclistes lecteurs de mon blog, soit avec des personnes de la blogosphère (un concept inventé par les technophiles pour faire croire qu'ils sont importants), j'ai fait deux constats que je vais exposer ci-dessous :

1 - je fais partie de la blogosphère : toute personne tenant un blog de manière régulière est considéré comme faisant partie de la blogosphère. Je tiens ce blog-ci depuis juillet 2007, date de mon entrée sans m'en rendre compte dans ce milieu dont je ne soupçonnais pas l'existence. C'est toujours sympa de découvrir 2 ans et demi après qu'on fait partie d'un groupe immense de gens qui font la même chose que nous (sur d'autres sujets, bien sur) ... groupe dont personne en dehors des plus mordus des technophiles ne connait l'existence, et dont je me demande bien à quoi il peut servir !

2 - je ferais partie des blogueurs influents : un blogueur influent est une personne qui est lu par beaucoup de monde, et dont les sujets et les avis sont jugés pertinents (d'où en général le nombre de visiteurs). Si je m'en réfère aux statistiques, depuis le 1er janvier mon blog est lu par 118 personnes différentes chaque jour. A partir de quel moment peut-on considérer que j'ai "beaucoup" de visiteurs ? Je n'écris pas pour achalander les visiteurs, mais parce que j'aime écrire et communiquer, si je n'avais que 10 lecteurs j'écrirais quand même ! Ensuite, dire que mes avis sont jugés pertinents par mes lecteurs, je trouve ça un peu présomptueux : je pense que vous venez me lire car j'ai un style d'écriture et des sujets différents de ce que vous lisez habituellement (ou que vous me connaissez pour faire partie de ma famille, mes amis, ex-partenaires d'entraînements), et que mon discours ne change pas votre vie ni votre manière de penser.


Ma conclusion du jour : oui je fais partie de la blogosphère comme beaucoup de personnes, non je ne pense pas être un blogueur influent. Surtout que les blogueurs influents reçoivent des cadeaux, des produits à tester, sont invités à des soirées organisées par des marques, ... dans le but de faire de la publicité. Moi je n'ai jamais rien reçu et n'ai jamais été invité nulle part.

lundi 21 décembre 2009

Visite médicale

Je sors de chez mon médecin du sport, chez qui je suis allé afin d'obtenir le précieux coup de tampon nécessaire à l'obtention de toute licence sportive. Le verdict a été sans surprise : j'ai été jugé apte à la pratique du cyclisme de compétition pour l'année 2009 !

Je n'ai plus qu'à déposer ma demande de renouvellement de licence (et mon chèque, surtout le chèque !) auprès de la FFC pour avoir le droit d'intégrer le peloton Pass'Cyclisme en 2010.

dimanche 20 décembre 2009

Sur les rouleaux

Aujourd'hui j'ai effectué 50 minutes sur les rouleaux, ou plus précisément sur Home-Trainer.

Voici le protocole :
- 10 minutes d'échauffement
- 6 fois ceci : (soit 30 minutes)
-- 2 minutes sur le 39x17 à 110tr/min
-- 1 minute sur le 39x16 à 110tr/min
-- 1 minute sur le 39x15 à 110tr/min
-- 1 minute sur le 39x15 à 130tr/min
- 10 minutes de retour au calme

J'ai travaillé la gestuelle, surtout la rondeur du coup de pédale et le travail de la cheville, car depuis que je fais du footing je sens que mes chevilles ont perdues énormément de souplesse. J'ai également travaillé tout en vélocité, comme le montre le protocole ci-dessus ... mais ma vélocité je n'ai pas besoin de la travailler, juste d'entretenir mes capacités.

Au niveau des chiffres, ça donne ceci :
- 50 minutes d'effort
- 154bpm en moyenne (soit 7700 battements de coeur au total)
- 186bpm au maximum (soit 3,1 battements par seconde)
- 612 kcal dépensées (dire que des milliers de personnes se privent de repas et mangent des légumes juste pour ne pas prendre 10kcal ...)
- 105tr/min en moyenne (soit 5250 tours de pédale)
- 150tr/min au maximum (soit 2,5 tours de pédale par seconde)

samedi 19 décembre 2009

Promenons-nous, dans les bois ...

... pendant que le loup n'y est pas ...
(pour ceux ne comprenant pas le pourquoi de ce texte, il s'agit du début d'une comptine pour enfants)


neige sur les bois
Le neige est tombée au cours des derniers jours, pas de manière extraordinaire, mais en quantité suffisamment importante pour rendre les routes glissantes et rendre fou les automobilistes (qui sont en retard à cause de la neige et des axes de circulation secondaires mal dégagés). J'avais initialement prévu de faire 40 ou 50km de vélo en bravant le froid (-5°C), mais ai préféré me rabattre sur 2h de marche à pieds dans les bois (j'ai bien dit marche à pieds, et non footing). J'ai fait une 15aine de bornes sur des sentiers enneigés peu fréquentés, ce qui m'a permis d'observer quelques rares traces d'animaux : quelques traces de lapins, quelques traces d'oiseaux, quelques traces de chevreuils, quelques rouges-gorges à la recherche de nourriture dans les buissons, et ... un VTTiste !

J'ai évidement pris avec moi mon appareil photo, et ai fait quelques clichés visibles en cliquant sur l'image ci-dessus. A cause du manque de visibilité (et de lumière), leur qualité n'est pas terrible ... je tenterai de faire mieux la prochaine fois.

jeudi 17 décembre 2009

Les cols que j'ai franchis

Je vais (encore) parler de vélo, (encore) parler de cols, et (encore) parler de moi. Le sujet du jour : vous communiquer quelques statistiques sur la liste des cols que j'ai franchis au cours de ces 5 saisons passées dans le cyclisme.

Le lien http://cyclisme.ligney.com/cols-franchis.php va ainsi vous permettre de découvrir que j'ai franchi 147 cols différents, dans 19 départements différents. Vous pourrez y découvrir la répartition géographique de ces cols grâce aux différentes cartes googleMap, y découvrir quelques statistiques amusantes comme le fait que j'ai grimpé 100% des cols des Yvelines et 52% des cols du Rhône, ...

mercredi 16 décembre 2009

Footing sous la neige

J'ai effectué mon footing hebdomadaire en compagnie de Bertrand et de ... flocons de neige. Bertrand est venu me rejoindre chez moi, puis nous sommes parti courir en discutant. J'ai réussi à lui faire découvrir des routes très tranquilles, absolument pas fréquentées (surtout à 20h le soir), qui l'ont changé de ses parcours habituels.

En courant à ses côtés, j'ai eu la confirmation du fait que je me sentais de mieux en mieux : habituellement quand je coure avec lui j'ai beaucoup de mal et je termine lessivé; cette fois je suis rentré en bon état et j'ai réussi à tenir une conversation riche tout le long de la sortie sans que le rythme n'en pâtisse ! Il m'a également confirmé qu'il me trouvait de plus en plus à l'aise.

Comme je l'annonçais en introduction : nous avons effectué l'intégralité de notre footing sous des flocons de neige. En effet, il neigeotait et le goudron commençait à se recouvrir d'un fin voile blanc. J'ai trouvé ça très agréable d'être dehors, malgré la fraicheur, à courir au milieu de tous ces flocons qu'on voit tomber tout doucement vers le sol, qui parfois viennent se fixer sur nos paupières et nous gêner (mais on ne leur en veut pas) ... c'était vraiment magique, presque féérique ! J'ai adoré !


mardi 15 décembre 2009

qualité et quantité

Je parlais il y a quelques jours du fait que cette année j'avais atteint les 10 000km. En cyclisme, comme dans beaucoup d'autres domaines et pas seulement sportifs, la quantité et la qualité sont souvent opposés.

Faire 20000 km chaque année au train, ça donne une base intéressante, mais une personne qui n'en ferait que 6000 de qualité pourrait obtenir les mêmes résultats, si ce n'est de meilleurs ! Quand je dis qualité, ça ne veut pas dire faire du fractionné tout le temps : une sortie de récupération le lendemain d'une sortie de fractionné ou de force est, pour moi, une sortie qualitative. Les sorties de récupération sont importantes car c'est elles qui permettent à la fois d'assimiler le travail fait la veille, et de préparer celle du lendemain.

Quel est donc le rapport entre la qualité et la quantité ? Je dirai que plus on peut faire de qualité, mieux c'est ... c'est ensuite à chacun de mettre ses propres limites sur la quantité. J'ai visé les 10000km cette année et ai tout fait pour y arriver, mais je ne le referai pas : j'ai cherché à rajouter 2 ou 3 kilomètres à la fin de chaque sortie en me disant que c'était toujours ça de pris. Mais au final, plus les mois défilaient et plus je me demandais si c'était utile de tenter de rajouter de bornes, d'autant plus que sur la fin j'avais l'impression d'être proche du but, très proche, mais n'y étant pas encore et décomptant chaque kilomètre je me suis essoufflé progressivement.

Je dirai que la bonne quantité à effectuer, c'est celle qu'on peut faire en conciliant sa vie familiale, sa vie professionnelle, sa vie sociale, et sa vie sportive.
Je dirai également que la bonne quantité c'est celle pendant laquelle on va s'entrainer avec plaisir, et sans trainer des pieds.

samedi 12 décembre 2009

4 garçons dans le vent

Perdu, je ne vais pas vous parler du film de Beatles ! Je vais parler de ma sortie du jour : nous étions 4 à rouler ... et il y avait un vent modéré soufflant dans le sens Nord->Sud.

A l'origine je devais uniquement rouler avec julien : pour sa reprise (où plutôt une énième reprise qu'il tente depuis le mois de juin), nous avions prévu une sortie tranquille d'une cinquantaine de kilomètres. Mais au bout de 5km nous avons rejoints 2 cyclistes qui comptaient faire un parcours à peu près similaire au nôtre, et avec qui nous avons décidés de mettre nos efforts en commun pour lutter contre le vent.

On a alterné les phases en relais rapides "chacun son tour", les phases "longs relais deux par deux", et les phases désorganisées. A 4 avec un niveau à peu près équilibré et une bonne entente, on sent une réelle différence : la vitesse est plus élevée et la fatigue est moindre, aussi bien vent de dos que vent de face.

Sur le retour, après une longue phase de relais courts, j'ai conduit un sprint impeccable vent de dos, le genre de sprint que je n'avais pas réussi depuis fort longtemps ! Les 6 ou 7 derniers kilomètres avant ce sprint, j'ai mis au point ma stratégie et m'y suis tenu jusqu'au bout : j'ai démarré à 150m du panneau un peu après avoir terminé mon relais, au moment où Julien se rabattait devant moi (et ne pouvais donc pas voir mon démarrage) et où les 2 autres se retrouvaient enfermés entre Julien et le fossé ... Seul Julien a réussi à me rejoindre mais n'a pas été en mesure de me déborder (ça viendra dans quelques semaines quand il aura retrouvé tous ses moyens). Physiquement, mon accélération initiale était excellente, et j'ai ensuite réussi à produire une accélération continue jusqu'au panneau : un sprint magistral !

Je suis content : malgré une météo maussade (froid et petites gouttes de pluie/neige) j'ai eu d'excellentes sensations tout le long de la sortie.

Consultez le parcours. 

mercredi 9 décembre 2009

A la recherche de chemins imaginaires

Nouvelle sortie de jogging, nouveau parcours ... ou presque ! J'avais repéré sur googleMaps un itinéraire qui empruntait un passage dans un chemin en sous-bois sur 500m. J'ai eu beau chercher, je n'ai pas trouvé ce sentier.

Comme la semaine dernière, j'ai été accompagné par mon iPod : j'ai commencé tranquillement avec du Jazz (Squirrel Nut Zippers), puis suis passé à du rock alternatif (Dream Theater) une fois échauffé. Je me suis amusé à calquer mes foulées sur le rythme des chansons écoutées, variant ainsi de rythme toutes les 3 ou 4 minutes. C'était bien marrant.

Sur les 2 derniers kilomètres, me sentant vraiment bien tant physiquement que mentalement, j'ai décidé d'augmenter sensiblement le rythme. J'ai été surpris de voir que plus j'accélérais le rythme, plus j'allongeais les foulées jusqu'à faire de grands bonds, mieux je me sentais ! J'ai terminé par un sprint d'une centaine de mètres au cours duquel je me suis vraiment surpris par la vitesse à laquelle je courrais et l'aisance que je ressentais. Je tiens quand même à préciser que sur les 5 premiers kilomètres, avant d'augmenter le rythme, j'étais plutôt en mode touriste et étais largement en sous-régime.

En tout cas, ça m'a fait du bien de lâcher un peu les chevaux. Je me suis vraiment amusé au cours de la sortie.

lundi 7 décembre 2009

Collection printemps/été 2010

Je vais vous révéler en avant première, et ce avant même sa présentation officielle (ceux qui connaissent le club savent qu'il faut prendre ceci comme une blague), la tenue 2010 de l'ASBM :

tenue ASBM 2010

Comment dire ce que j'en pense : ben, eu, c'est, eu ..... jaune ! C'est sur que ça change beaucoup par rapport tenues des années précédentes. Il y avait du jaune, mais c'était à peu près équilibré avec le bleu donc on ressemblait un peu moins à des canaris.

Je remarque juste que notre sponsor principal devient le "restaurant La Villa". Dommage qu'il n'y ait pas écrit la ville ou un numéro de téléphone, car une recherche Google (ou pages jaunes) nous sort beaucoup de résultats dans la région lyonnaise ...

dimanche 6 décembre 2009

Un peu de Dombes

Ce matin je suis allé rouler avec les 3 mêmes compagnons de route que dimanche dernier : on prend les mêmes et on recommence. En revanche, le vent du sud qui balayait tout sur son passage dimanche dernier n'a pas daigné se joindre à nous ... et tant mieux !

On a de nouveau roulé en prenant de longs relais (environ 10km) deux par deux. Autant j'étais bien dans les roues, autant quand je devais faire ma part de travail je me sentais moins bien, et mes sensations se confirmaient au cardio : je passais de 125bpm à 160 ...

Consultez le parcours.

samedi 5 décembre 2009

sortie pour 10 000km

Aujourd'hui j'ai franchi la barre des 10000km depuis le 1er janvier : c'est la première fois que je l'atteins. Bien que cette année j'ai tenté de privilégier la qualité, la quantité est donc quand même au rendez-vous. Je reviendrai dans un prochain article sur le rapport qualité/quantité.

J'ai effectué seul la sortie du jour, sous un ciel globalement bleu clair, avec un temps frais et sans vent. Bien couvert, je me suis régalé : j'avais de bonnes jambes, le temps était agréable pour rouler et il n'y avait pas trop de circulation. J'ai cherché à prendre du plaisir en roulant, et ai donc flâné en regardant les prairies et les habitations, les nuages, les oiseaux ... en enroulant paisiblement sur le petit plateau, sans jamais faire monter le coeur (132bpm de moyenne sur la sortie). Une vraie ballade en quelque sorte, à 30km/h de moyenne sur un parcours tout plat. C'est l'hiver, le début de la saison est encore loin, il est inutile de trop en faire maintenant.

Je me suis régalé tout au long de la sortie et ai pris beaucoup de plaisir. C'est le principal quand on fait du vélo !

Consultez le parcours ici.

mercredi 2 décembre 2009

Footing du 02/12

Comme chaque mercredi depuis 1 mois, je suis allé effectuer mon footing hebdomadaire. Cette fois j'ai couru seul, personne n'étant disponible pour m'accompagner.

Je suis content car je sens une petite progression, à la fois musculaire et cardiaque, au fil des semaines. Mon corps s'adapte à l'effort, c'est bon signe.

mardi 1 décembre 2009

Are you Open ?

La grande question qui me trotte actuellement dans la tête est "vais-je prendre une lice pass'Cyclisme ou une Pass'Open ?".

La licence Pass'Cyclisme me permettra de courir toutes les courses de 4ème catégorie ainsi que les cyclosportives. La licence Pass'Open me rajoutera la possibilité de courir toutes les courses de 3ème catégorie, ainsi que certaines courses de 2ème catégorie !

En 2009, sur les 27 courses que j'ai effectuées, j'en ai faites 3 en 3ème catégorie et 1 en 2ème catégorie. Les courses disparaissent du calendrier comme des petits pains, il faut aller de plus en plus loin pour courir ... le fait d'avoir une Pass'Open me permettra peut-être de courir des courses un peu plus près de chez moi, mais il n'y a aucune certitude à ce sujet. Le fait d'avoir une Pass'Open me permettra de courir avec des coureurs d'un niveau plus relevé : j'ai déjà du mal à faire de bons résultats dans ma propre catégorie, alors si c'est pour aller prendre des claques tous les week-ends, ça risque de ne pas me faire rigoler ...

Bref, pour la saison 2010 je ne sais pas encore quelle licence je vais prendre ... et pour la saison 2011, si le calendrier FFC continue à se raréfier, je commence à envisager de me tourner du côté de l'UFOLEP. La 1ère catégorie UFOLEP présente un niveau similaire (voir légèrement plus relevé) à celui des courses Pass'Cyclisme.

dimanche 29 novembre 2009

Sortie avec Notos (déchaîné)

Aujourd'hui je suis allé rouler en compagnie de 3 coureurs caladois et de Notos. Ne prenez pas peur, Notos n'est pas le prénom d'un de mes amis : c'est la divinité grecque associée au vent du Sud ! Notos nous a d'abord été sympathique, nous poussant avec une bienveillance incroyable : dans le faux plat descendant entre Chasselay et Quincieux on roulait à 35km/h sans mettre le moindre coup de pédale ! En revanche, sur le retour, il a été plutôt mesquin : dans la montée vers Limonest nous étions par moments scotchés à la route à 17 ou 18km/h.

Consultez le parcours. 

La sortie a été particulière : on a roulé calmement jusqu'au pied de la montée des gorges d'enfer, dans laquelle Sylvain a voulu se tester. Il a mis le feu aux poudres, provoquant mon élimination par l'arrière, puis celle de nos 2 autres compagnons de route. Bien qu'étant le plus léger des 4, je suis arrivé le dernier en haut ... comme quoi le poids ne fait pas tout ! Le cardio a plafonné à 179bpm dans la montée, que j'ai effectuée à une FC moyenne de 172. Le groupe s'est ensuite chamaillé à plusieurs autres endroits : un sprint à la pancarte de Quincieux, une attaque dans la montée entre Limonest et St Didier, une autre dans les derniers virages de la descente menant sur Vaise ...

En dehors de ces courtes explications, on a tenté de mettre en place des relais. Je ne me sentais pas très bien et ai fait moins de boulot que mes autres compagnons, mais ai tout de même fait ce que j'ai pu. De plus, lorsque le vent soufflait de côté et venait appuyer sur les cosmic, j'en bavais un peu pour tenir le vélo. Heureusement le vent était relativement constant donc n'était pas dangereux et ne nous a pas fait provoquer d'écarts.

Au final, je suis rentré bien fatigué chez moi. J'étais content d'en terminer.

samedi 28 novembre 2009

Quais de Saone avec Julien et Sébastien

En début d'après-midi, je suis allé faire une sortie de foncier avec Julien et Sébastien. Le temps était gris, légèrement venteux, et frais.


Je trouve qu'on a fait une bonne sortie : on a roulé au train en discutant jusqu'à Anse, le rythme s'est un peu élevé pour monter sur le plateau de la Dombes, s'est vraiment élevé dans la bosse de Reyrieux sous l'impulsion que Julien qui m'a forcé à faire grimper le cardio jusqu'à 184 pour franchir en tête la bosse, puis nous avons repris une allure normale pour rentrer.

A Couzon, j'ai quitté mes 2 compagnons du jour dans le but de grimper jusqu'à Sathonay récupérer les papiers nécessaires pour ma demande de licence 2010. J'en ai profité pour discuter avec mon entraineur de la suite du programme à effectuer : il m'a conseillé de lever un peu le pied, et de ne pas faire plus de 50 à 60km par sortie. Il m'a en revanche indiqué que je pouvais, si je le souhaitais, effectuer une 2ème séance de course à pied par semaine, afin de faire travailler le coeur ... mais à condition que les 2 séances ne durent pas plus de 30 à 40 minutes chacune !

Consultez le parcours. 

vendredi 27 novembre 2009

LiveStrong

Les lecteurs les plus acharnés ont probablement remarqué cet été un petit détail qui en général attire l'oeil des cyclistes : le logo LiveStrong visible sur certains de mes vêtements (et donc sur certaines photos).

florent ligney livestrong

Pour ceux qui ne connaissent pas LiveStrong, il s'agit d'une fondation crée par Lance Armstrong en 1997 suite à sa guérison du cancer. Concernant Lance Armstrong, on peut l'aimer ou le détester (selon certains et je ne partage pas leur avis, il représenterait le dopage et le cyclisme sans saveur de "la dernière montée pour se départager", il aurait un caractère hautain et distant, d'autres lui reprochent d'être américain, ...) mais je ne connais personne qui conteste le fait que la fondation qu'il a créé est devenue un succès mondial énorme !

Personnellement, et je pense que c'est également le cas de 99% des gens qui n'ont pas été touchés de manière proche par le cancer, je suis incapable de donner le nom de l'organisme officiel français de lutte contre le cancer. Je suis à peu près certain qu'il existe, mais suis incapable d'en donner le sigle où le nom exact ! Il est plus facile de trouver des personnes qui connaissent LiveStrong ... c'est frappant quand on regarde les reportages télévisés : les malades parlent souvent du cas Armstrong, ils ont tous entendus parler de lui quel que soit leur pays, et ils gardent tous espoir en se disant que "si lui à survécu, pourquoi pas moi ?".

Les chiffres de la fondation LiveStrong sont impressionnants : elle reverse (j'ai bien dit reverse, et non pas récolte) plus d'argent en faveur de la lutte contre le cancer que l'ensemble des organismes officiels des 15 pays de l'Europe (je suis resté à l'Europe des 15, excusez-moi). Pour des raisons personnelles, j'ai choisi au début de l'été de participer modestement à la lutte contre le cancer, et d'acheter quelques habits en vente sur la boutique : j'ai ainsi acheté 2 t-shirts (un blanc et un noir), un short et une casquette. Mon acte ne sauvera pas des milliers de vies, mais je le considère comme un petit coup de marteau destiné à faire vaciller le mur, pour le moment infranchissable, protégeant cette maladie ...

Voici le lien pour consulter le site de la fondation.

jeudi 26 novembre 2009

Thalassothérapie : pélothérapie

L'article du jour est consacré à une des techniques utilisées en thalassothérapie : la pélothérapie. La pélothérapie est plus souvent connue sous son nom populaire : "bains de boue". Contrairement aux apparences que pourraient donner la lecture de cette introduction, je vais bien parler de cyclisme !

Voici ce que dit un site traitant de la thalassothérapie, à propos des bains de boue : "L'immersion dans un bain de boue permet de profiter des vertus multiples des éléments que contient la boue, tout un tas de principes actifs qui feront le bonheur de la santé de votre corps. Un soin très prisé en cure de thalassothérapie". Tous les sites de ce secteur d'activité vantent les mérites de bains de boue lorsque l'on a des problèmes articulaires ou cutanés (dans un sens, le contraire m'aurait étonné : on a rarement vu un vélociste dire "non, n'achetez surtout pas de vélo, prenez plutôt une voiture").

Les plus malins d'entre vous, lorsque j'ai parlé de boue et de cyclisme, ont trouvé où je voulais en venir ... c'est à dire au cyclocross ! Avec un peu d'humour, on peut se dire que les cyclocrossmen soignent leurs articulations chaque dimanche ... pour environ 7€ la séance de 1h30 (échauffement + course). Je doute qu'un seul centre spécialisé soit en mesure de proposer des tarifs aussi agressifs !

boue en cyclocross

mercredi 25 novembre 2009

Footing

Le mercredi soir, c'est footing ! Sauf s'il pleut, je compte effectuer une séance de footing chaque mercredi soir pour le moment. Je passerai sûrement à 2 sorties par semaine plus tard dans l'hiver, probablement en février.

Ce soir j'ai été accompagné par Bertrand et Julien. Le rythme était moins élevé que la dernière fois, ce qui fait que je suis rentré chez moi fatigué mais pas cramé. Je pense également que petit à petit mon corps est en train de s'habituer à cet effort, ce qui participe également à ce meilleur état de fraicheur en fin de sortie.

mardi 24 novembre 2009

Ca bouge sur le front du dopage

Il ne fait pas bon se faire prendre pour dopage en ce moment dans le milieu du cyclisme : les 2 dernières suspensions prononcées en la matière sont très lourdes :

Samedi 21/11, le champion d'Autriche 2007 et 2008, Christian Pfannberger, a été suspendu à vie de toute compétition cycliste.
Lundi 23/11, Gianni Da Ros (un jeune italien de 23ans, sans victoire chez les professionnels) a été suspendu pour 20ans ...

Quand on regarde par rapport à l'affaire Puerto, où la majorité des cyclistes ont pris de petites suspensions (la majorité ont effectué leur retour début 2009 dans les pelotons), on note un changement d'attitude dans la part des dirigeants. J'espère que de telles mesures vont permettre de nettoyer encore un peu plus ce sport, et de poursuivre le combat incessant mené par les différents acteurs depuis environ 10ans. J'espère également pour ces tricheurs qu'ils n'auront pas abandonnés trop tôt leurs études, et qu'ils trouveront des portes pour se reconvertir dans un autre domaine.

dimanche 22 novembre 2009

Un peu de rythme

Non, je ne veux pas parler de musique mais bien de cyclisme.

Après une nuit et une matinée pluvieuse, le soleil a dissipé les nuages. La température étant toujours clémente, je suis parti rouler en tenue longue mais pas en tenue polaire ... c'est agréable de rouler dans de telles conditions pour un mois de novembre. Un petit vent soufflait du sud, mais il n'était vraiment pas gênant.

Etant donné que je suis parti "tard", je n'ai pas eu beaucoup de temps pour rouler avant que le soleil ne décline et que la visibilité de ne baisse. J'ai pu faire seulement 50km, mais ai profité d'un soleil rasant et d'une lumière chaude éclairant superbement les paysages traversés ... jusqu'à un coucher de soleil aux teintes rosées. La circulation automobile était faible, ce qui fait que je pouvais aisément lever les yeux du bitume pour admirer la nature.

Consultez le parcours. 


Pour en venir au côté sportif de la sortie, j'ai volontairement choisi d'effectuer des passages rythmés afin de ne pas perdre de mordant. J'ai effectué l'ensemble de la sortie en tournant les jambes et en me relaxant, avec une fréquence cardiaque assez basse aux alentours de 130, en dehors de 4 passages de 3km pendant lesquels j'ai effectué un effort soutenu conclu par un sprint.

A la fin de ma 2ème phase rythmée, j'ai doublé un gars qui s'est glissé dans ma roue. Je l'ai "remorqué" sans broncher : je roule pour moi, et si des cyclistes veulent me prendre des relais tant mieux. S'ils ne le veulent pas ou ne le peuvent pas, je ne leur en veux pas : lors d'un entrainement chacun roule comme il le souhaite et ça ne me gêne pas de faire seul le travail lorsque je suis bien. En revanche, j'ai été surpris de le voir accélérer subitement et tenter de me lâcher alors qu'il venait de passer une dizaine de kilomètres dans ma roue sans prendre le moindre relais. Je n'ai pas trouvé ça correct de sa part, et ai pris un malin plaisir à rétablir les choses : il a commis l'erreur d'attaquer environ 1km avant le pied d'une bosse. Je me suis glissé dans sa roue sur 600m, restant bien en place sur chacune des accélérations qu'il plaçait pour me décrocher. Sentant qu'il commençait à relâcher son effort, je suis repassé devant au train, prenant bien soin de faire en sorte qu'il s'accroche dans ma roue, puis ai augmenté l'allure jusqu'au pied de la bosse ... dans laquelle j'ai imposé un tempo infernal qui l'a laissé sur place. Enervé par son comportement idiot, j'ai alors prolongé un moment mon effort afin de faire ma dernière phase de rythme.

samedi 21 novembre 2009

Sortie venteuse avec Julien

Aujourd'hui je suis allé rouler avec Julien : ça faisait plusieurs mois qu'il ne roulait plus en raison de problèmes de santé. Ca m'a fait plaisir de le revoir sur un vélo ... avec encore de bons réflexes et un coup de pédale que j'ai trouvé très efficace pour un "revenant".

Julien Legendre et Florent LIGNEY

Un vent assez fort et continu soufflait en provenance du sud. Par bonheur, j'ai réussi à trouver un parcours sur lequel il ne nous gênait pas : d'abord la remontée des quais de Saône avec le vent favorable, la remontée de l'Azergues avec un vent latéral, la montée en direction des Monts d'Or en étant parfaitement abritée du vent, la descente des Monts d'Or avec vent de 3/4 face, puis de nouveau un peu de quais de Saône avec le vent favorable. En dehors de quelques courts passages entre Chasselay et Lozanne, le vent ne nous a jamais freinés !

J'ai eu de très bonnes sensations tout le long de la sortie. Lors de la remontée des quais de Saône, en début comme en fin de sortie, je tournais les jambes aux alentours de 115tr/min, en roulant aux alentours de 35km/h, pour un rythme cardiaque entre 120 et 135 ! Il n'y a que dans la phase de montée pour rejoindre Dommartin que j'ai légèrement faibli car Julien y a imposé un gros rythme ...

Consultez le parcours. 

jeudi 19 novembre 2009

Retour d'expérience sur les ksyrium SL

Mardi j'ai donné mon avis après un peu plus de 2 ans d'utilisation du cadre Time Edge Racer. Ce soir, je vais effectuer la même chose après 7 mois d'utilisation des roues Mavic Ksyrium SL. J'ai effectué ma première sortie avec mi-mai, et les ai depuis étrennées sur divers parcours très différents : des longues lignes droites planes du plateau de la Dombes lors de séances de fractionné, au sommet du Mont Ventoux, en passant par des courses FFC en Bresse et des cyclosportives sous la pluie dans les Monts du Lyonnais.

mavic ksyrium

J'avoue avoir été agréablement surpris par leur comportement : je pensais que des jantes basses seraient handicapantes sur le plat. Heureusement, bien qu'elles ne présentent pas le même rendement que des jantes intermédiaires (type cosmic, zipp 404, ...) je trouve leur comportement très bon. Je m'attendais à pire !

Leur comportement en montagne et en bosse me plait également beaucoup : la rigidité permet un bon rendement lorsqu'on monte au train assis sur la selle et permet de réagir instantanément lors d'accélérations. En revanche, quand on souhaite faire de la danseuse "pour se détendre" dans la montée d'un col, je les trouve un poil trop rigide, ce qui fait qu'elles nous aspirent de l'énergie (en nous la rendant au niveau de la vitesse) qu'on ne souhaitait pas forcément mettre ...

Je conseillerai donc la paire de Ksyrium SL aux cyclosportifs et compétiteurs cherchant un très bon rendement en montagne avec peu de perte de rendement en plaine ou vallée. Je ne la recommanderai pas (sans toutefois la déconseiller) au cyclotouriste du dimanche n'effectuant que de la plaine ou de la montagne en mode pépère "pour profiter du paysage uniquement".


Vous pouvez consulter ici la liste des tests que j'ai réalisés.

mercredi 18 novembre 2009

Footing

Ce soir, je suis allé effectuer un footing tranquille avec Julien. On n'a pas forcé, le but étant simplement de rester en forme et de continuer la pratique d'une activité physique régulière.


Grâce à l'ambiance populaire, on a pu déterminer le moment exact de la fin du match de football se soldant par la victoire de l'Algérie : des cris bizarres se sont d'un coup fait entendre, avant qu'un concert de klaxon ne vienne rythmer nos foulées.

mardi 17 novembre 2009

Bilan après 2 saisons complètes avec mon EdgeRacer

Edge Racer
J'ai régulièrement des demandes afin de savoir ce que je pense de mon cadre Edge Racer. Ayant acheté ce cadre à la fin du mois de juillet 2007, j'ai accompli 2 saisons complètes de courses (2008 et 2009), sur route uniquement. J'ai accompli 318 sorties sur son dos pour un total de 20769km, sur tous types de terrains (plaines, vallons et montagne) et dans tous types de conditions (de la neige à la fournaise), ce qui me permet d'avoir un jugement fiable.

Time annonçait dans son descriptif "ce vélo carbone associe maniabilité, confort et rendement pour le plaisir des cyclosportifs". Etant passé d'un Specialized alu qui avait tendance à se déformer lorsque j'appuyais sur les pédales, ce qui amortissait mes accélérations et mes passages en danseuse, j'ai tout de suite senti la différence quand je suis passé au carbone : le cadre est rigide et restitue chaque mouvement ... les appuis énergiques lors des attaques, comme les trous dans le goudron ! Globalement, les cadres en carbone sont plus rigides que les cadres en alu donc restituent mieux la puissance qu'on transmet via les pédales.

Au sein des gammes de chacune des marques, on sent des différences de nervosité des cadres liées à la géométrie. Je pense que le cadre Edge Racer se situe au milieu : ni trop rigide car n'étant pas conçu pour les purs coursiers, il restitue bien la puissance sans pour autant sautiller au moindre petit gravillon sur la chaussée ... ni trop mou, car étant prévu pour un usage sportif et non pas pour un usage "ballade confortable".

Si je suis très content du rendement du cadre, je trouve que Time a négligé quelques détails dans sa finition :
1 - tout d'abord la potence surdimensionnée en forme de losange n'est pas pratique car on ne peut pas y fixer l'écran du compteur
2 - le serrage de la vis de tige de selle, si on respecte les consignes de serrage, n'est pas assez fort donc la selle descend petit à petit
3 - la tige de fourche a tendance à se desserrer progressivement et à prendre du jeu au niveau de la direction
J'avais constaté ces 3 problèmes, et en parcourant des articles sur le net ces derniers jours, j'ai constaté que je n'étais pas le seul à avoir remarqué ces problèmes. Ca me rassure : ça ne vient pas d'un défaut d'entretien de ma part.

Personnellement, je conseillerai ce cadre aux personnes qui en auraient un usage similaire au mien : se faire plaisir à la fois sur des courses et en montagne. J'en suis vraiment content et ne regrette pas mon achat.


Vous pouvez consulter ici la liste des tests que j'ai réalisés.

lundi 16 novembre 2009

Des images valent mieux que des mots

J'ai découvert une vidéo grâce à un blog qui vient de se créer sur le thème du cyclisme. Cette vidéo nous présente les meilleurs (ou pires, selon le point de vue) moments du quotidien d'un cycliste parisien.



Je trouve que cette vidéo est vraiment très bien réalisée. Bien sur, elle ne montre le pires moments vécus pendant l'année de prise de vue quotidienne, et je pense que les trajets effectués comportaient tout de même des zones moins dangereuses que ce qui était présent sur ces images.

Merci au blog de cadravelo pour m'avoir fait découvrir ce court métrage.

dimanche 15 novembre 2009

De l'eau dans le Beaujolais

Pour faire du vin, il faut de l'eau et du soleil ... les grappes de raisin ayant été ramassées, il est temps maintenant pour dame météo de remplir le sol d'eau afin de refaire les niveaux en vue de la prochaine cuvée ! Je suis donc parti rouler sous une météo pas terrible : une sorte de gros crachin mouillait les vêtements et le sol. La température étant clémente et le crachin ne se transformant pas en véritable pluie, je suis rentré humide mais pas trempé ni gelé.


J'ai remonté le val de Saône puis la vallée de l'Azergues au train. J'ai été surpris du faible trafic rencontré : les routes étaient quasi désertées par les automobilistes, motards ... comme par les cyclistes ! J'en ai dénombré 4 en 110km ! Sur la fin de la remontée de l'Azergues je commençais à en avoir marre : ça faisait 43km que je roulais sur du faux plat montant, à 33km/h c'est long.

N'aimant pas faire les choses à moitié, je suis subitement passé d'un faux plat montant à un col pentu : le col de la Croix de Thel propose une pente moyenne de 8.2% sur une distance de 3.7km. Le goudron est très granuleux et ma roue arrière perd l'adhérence sur le goudron lorsque je suis en danseuse. J'effectue une descente prudente, choisissant avec le plus grand soin mes trajectoires afin de choisir les zones de goudron proposant le plus d'adhérence, et anticipant énormément les freinages dans les virages. Le goudron détrempé dans la descente de la vallée de la Valsonne m'envoie beaucoup d'eau sur les jambes : mes chaussures et mon cuissard se transforment en éponge, ce qui est loin d'être agréable.

Dans la montée de Sarcey, la pluie s'arrête définitivement, permettant ensuite à ma tenue de sécher au fil des kilomètres. Je prends la route des crêtes et profite d'un paysage sympathique : je domine des nappes de brumes qui encombrent les vallées. Je descends sur l'Arbresles dans le but de me frotter à la montée d'Evreux. J'avais découvert par hasard cette route, à la descente, il y a environ 1 mois : la pente à la descente m'avait impressionnée. La pente y est effectivement très rude, j'estime qu'elle est en permanence entre 10 et 15% (selon les passages) mais vu qu'il n'y a qu'1.7km à effectuer elle n'est pas si dure que ce que je pensais ... enfin bon, dans les derniers hectomètres on est bien content d'en finir tout de même !

Je suis rentré par Lentilly, la Tour de Salvigny, Dardilly, Limonest puis la rocade des Monts d'or. C'est une fin de parcours exigeante, proposant une suite de bosses sans répit. Je suis rentré humide et entamé physiquement, mais content : je ne pensais pas effectuer une si bonne moyenne, sur un parcours que je pensais un peu plus exigeant.

Consultez le parcours. 

samedi 14 novembre 2009

Un temps peu favorable

La météo du jour n'était pas très bonne : des rafales de vent à 90km/h ce matin, des averses de pluie cet après-midi couplées à des rafales plus modérées que le matin ... bref, un temps à ne pas mettre un cycliste dehors !

Si j'avais été en pleine période de préparation, j'aurais enfourché ma monture et aurais trouvé un parcours abrité sur une trentaine de kilomètres ... mais je suis en période de coupure et ai beaucoup de choses à préparer en vue de mon futur déménagement. J'ai donc préféré rester à l'abri et m'occuper de trouver le mobilier dont je vais avoir besoin dans 2 mois : plus tôt j'aurai tout préparé, plus tôt je pourrai me libérer l'esprit et aller m'entrainer sans arrière-pensées.

Demain, je compte profiter d'une météo plus clémente afin d'aller grimper des cols dans le Beaujolais.

mercredi 11 novembre 2009

Un peu de Beaujolais

La sortie du jour a été initiée par Sylvain Villacampa, qui n'a malheureusement pas pu se joindre à nous. J'ai donc roulé avec Mathieu Cousina, encore un caladois : décidément je n'ai que ça dans ma liste de connaissances ! Heureusement, comme tous les caladois (sauf un que j'avais croisé cet été dans les Alpes), il ne mord pas ... et à de la conversation sur des sujets autres que le vélo. Sur une sortie de 3h, c'est important de bien s'entendre, et je dois avouer que là on n'a eu aucun problème.

Du point de vue de la météo, on a eu droit au panel classique d'une journée automnale sans pluie : froid et brumeux au départ, nuageux ensuite, puis le soleil s'est imposé et nous a réchauffé. La veste thermique et les gants polaires, obligatoires en début de sortie, sont devenus un peu trop chaud une fois baigné de soleil sur les coteaux du beaujolais.

On a remonté les quais de Saône au train, mon cardio m'affichant des valeurs plutôt haute : j'étais en permanence entre 160 et 170 pour en effort pourtant modéré. Dans la montée de Lachassagne, je me suis volontairement fait monter le coeur : ma FC moyenne sur les 3km de montée est de 169, avec un pic à 183 en haut. Curieusement, après ce petit sur-régime, je suis revenu à des valeurs cardiaques tout à fait normales ...

On a prolongé notre sortie dans le Beaujolais jusqu'à Oingt avant de descendre la vallée de l'Azergues jusqu'à Lozanne. On est ensuite rentré par les Monts d'Or : Dommartin, Dardilly, Limonest, St Didier (où ma route et celle de mon compagnon se sont séparées), St Cyr.

Je suis content de mon entraînement : mis à part toute la remontée de quais de Saône, j'ai eu de bonnes sensations même en fin de sortie.

Consultez le parcours ici.

lundi 9 novembre 2009

Course à pied

Hier, en début de soirée, je suis allé faire une séance de course à pied en compagnie de Bertrand et de Julien. Ayant effectué un entrainement en vélo dans l'après-midi, je pensais qu'on ferait juste 4km à plat, tranquillement. En réalité, on a fait 10km ... les 2 premiers kilomètres on discutait, puis au fil des foulées la conversation est devenue de plus en plus hachée pour s'éteindre complètement au 4ème kilomètre !




J'ai commencé assez rapidement à avoir mal aux jambes : je n'ai effectué que 4 ou 5 séances de course à pied depuis que j'ai quitté le lycée, soit 5 ans maintenant. Et à chaque fois, c'était sur des distances aux alentours de 4km ! Sur les quais de Saône, mes 2 compagnons ont accéléré une première fois l'allure ce qui m'a décroché légèrement. J'ai eu l'idée de changer complètement de foulée : jusqu'alors j'effectuais des petites foulées répétitives, que j'ai changées pour de longues foulées très amples avec un long temps de suspension en l'air. L'effet a été immédiat : je leur suis revenu dessus sans trop de peine, et mes muscles me faisaient moins souffrir, probablement car je ne sollicitais pas tout à fait les mêmes fibres.

Leur seconde accélération, dans les 500 derniers mètres avant la seconde traversée de la Saône, m'a été fatale : je les ai vus prendre le large mètre après mètre sans rien pouvoir faire. Ils m'ont attendu sur le pont afin de finir la sortie groupé. Après avoir récupéré un petit peu, je me suis fait achever dans la montée d'une trentaine de marches d'escalier. Cette fois j'étais cuit, les jambes ne montaient plus ...

Aujourd'hui, malgré une séance d'étirements hier soir, j'ai les jambes qui me tiraillent de toutes part ! Ca faisait longtemps que mes muscles n'avaient pas réagis ainsi ... probablement car je ne leur en avais jamais demandé autant (en course à pied) !

dimanche 8 novembre 2009

Un peu de Dombes

La sortie du jour a eu pour décor les quais de Saône et le plateau de la Dombes. Aujourd'hui j'ai effectué un échauffement plus long qu'hier ... mais pas très long pour autant, car au bout de 5km je me suis retrouvé avec le vent complètement de face ! Pourtant, malgré un vent défavorable, mon rythme cardiaque était dans des valeurs classiques.

A Neuville, j'ai effectué la montée du boulodrome : le rythme cardiaque est remonté légèrement mais tout en restant dans des valeurs normales ... et contrairement à hier, je ne me suis jamais senti mal, même quand je dépassais les 170bpm. J'ai ensuite retrouvé des routes à peu près planes : j'ai alterné passages de récupération en vélocité aux alentours de 105tr/min sur le petit plateau, et passages soutenus plus en force aux alentours de 80tr/min sur le gros plateau. J'ai ainsi effectué un fractionné long mais sans le faire à fond.

Lors du retour via les quais, j'ai profité de l'aide du vent pour effectuer du rythme : cette fois j'alliais gros plateau et vélocité. Je me suis limité aux alentours de 40km/h, afin de ne pas trop en faire et de rester dans une logique de "phase de récupération".

Consultez le parcours ici.

samedi 7 novembre 2009

Sortie à s'en faire péter le coeur

Je suis allé rouler ce matin, car cet après-midi j'étais un des organisateurs d'une réception surprise en l'honneur de l'anniversaire de mes parents. Disposant de peu de temps pour rouler avant que les conviés n'arrivent, j'ai choisi d'effectuer la boucle de Lozanne : je connais par coeur le parcours et dispose de nombreux temps de références me permettant de savoir en permanence où j'en suis. De plus, le parcours propose de nombreux raccourcis me permettant de rentrer plus vite, en cas de ralentissement tel qu'une crevaison.


Je suis parti avec un vent favorable : je me suis mis en prise dès le début et n'ai donc effectué qu'un très court échauffement. Ma fréquence tout le long de la remontée des quais (jusqu'à Anse) était haute, plus haute que d'habitude pour un effort similaire : 161bpm en moyenne pour une vitesse aux alentours de 35km/h et une cadence à 105tr/min. J'ai pu constater que dès que le cardio dépassait les 170, je me sentais moins bien ...

Dans la phase entre Anse et Lozanne, présentant un parcours légèrement vallonné, j'ai choisi de passer la plaque. Je me suis mis à piocher face à un vent 3/4 défavorable. Le rythme cardiaque est resté plutôt élevé : 162bpm de moyenne, malgré le fait que ma fréquence de pédalage était tombée aux alentours de 80. La phase de retour jusqu'aux quais de Saône fut en revanche plus agréable : cette fois le vent était favorable ce qui m'a permis de souffler ... à 158bpm !

La dernière partie de la sortie fut la plus pénible : la descente des quais de Saône, pendant 15km avec un fort vent de face, m'a une nouvelle fois fait monter le coeur ... et descendre la vitesse ! J'ai du déployer beaucoup d'énergie pour maintenir une allure aux alentours de 31km/h.

Au final je suis content de ma sortie car ça m'a fait un entraînement rythmé, mais je suis surpris par mes valeurs cardiaques
: j'avais déjà noté le week-end dernier que celles-ci étaient étranges, et la sortie du jour me l'a confirmé. Je pense que ce phénomène est tout à fait normal : ma forme est moins bonne que cet été, il est donc normal que mon pouls en soit affecté. En revanche, je trouve anormal que mon coeur soit "bloqué" un peu au dessous de 180.

Consultez le parcours de cette sortie. 

mardi 3 novembre 2009

Une passion ?

A la fin de l'été, au cours d'une fête en l'honneur des 50ans de mariage de mes grands parents, j'ai eu le droit à un lot de questions "traditionnelles", comme tous les cyclistes passionnés doivent en subir lors de leurs propres réunions de famille. J'ai commencé le vélo il y a 5ans, et depuis j'ai le droit aux mêmes questions chaque noël (et autres occasions spéciales) :


1 - Est-ce que le vélo te plait toujours ? Si j'ai parcouru 10 000km cette année, alors que je pourrais faire des centaines d'autres choses ... c'est probablement que ça ne me plait pas !
2 - Ce n'est pas trop difficile d'en faire l'hiver dans le froid ? Si c'est parfois difficile, mais quand on aime on se couvre bien et on ne se pose trop de questions ...
(A noter : lorsque la fête se tient en période estivale, la question devient relative à la chaleur)
3 - Qu'est-ce qui te plait dans le vélo ? C'est la question piège, à laquelle chaque être humain à sa propre vision des choses. En toute honnêteté, il y a tellement de facteurs qui me font aimer ce sport que ça mériterai un article complet à ce sujet : la liberté de déplacement "sans bruit et sans pollution", la possibilité de voir beaucoup de paysages différents en une même sortie, ...
4 - Pourquoi faire des courses et non pas seulement de la ballade ? Voici une autre question piège qui divise les cyclistes. Tout d'abord, je fais un peu des deux ... et j'aime faire les deux. Les courses me procurent des doses d'adrénaline, me motivent à m'entraîner dur : j'ai plus de mal à m'entraîner dur "simplement" pour grimper des cols, ... que pour tenter de ne pas être trop ridicule en course ! Finalement, les courses me procurent la motivation nécessaire pour obtenir un bon niveau, que j'exploite ensuite lors des "ballades".
5 - Pourquoi y-a-t'il plus de cyclistes dans les cols de montagne qu'ailleurs ? Je me trompe peut-être, mais je pense que ce phénomène est triple : d'abord une voiture double plus de cyclistes car la différence de vitesse est plus élevée, d'autre part en montagne il n'y a qu'une seule route empruntable contrairement à la plaine qui propose beaucoup de petites routes parallèles, moins fréquentées, sur lesquelles les cyclistes préfèrent aller rouler. Enfin, l'aspect légendaire d'un col est également à prendre en compte : pourquoi y-a-t'il plus de monde au Louvre que dans un petit musée de province ? Non pas car c'est à Paris, mais car ce qui y est proposé est plus riche.


Ces questions, je pense que tous les cyclistes ont eu à y répondre un jour. La liste pourrait-être encore allongée je pense, notamment si on ajoute la fameuse "et toi, est-ce que tu te dope ?", ou de manière générale toutes les questions liées au dopage. Pour ma part, j'ai la chance d'y échapper : ma famille, mes collègues et mes amis connaissent ma rigueur et mon sérieux, et que je ne tomberai pas dans de tels travers.

Pourquoi avoir parlé en début d'article de la fête en l'honneur des 50ans de mes grands parents ? Tout simplement car des propos tenus par un ami de la famille (qui dispose donc d'informations qui lui ont été rapportées) m'ont profondément choqués : il a affirmé que si j'avais choisi de faire du vélo et non pas un autre sport, c'était "juste pour emmerder ma mère, en choisissant le sport qui lui ferai le plus peur". Je voudrais passer un message à ma famille, et notamment à ceux qui colportent de fausses rumeurs : vous croyez vraiment que si je fais 10 000km par an, sous la pluie, sous la neige, dans le froid (jusqu'à -10°C certains dimanches matin en hiver), l'été dans la fournaise, les soirs en semaine après le boulot en rentrant à la tombée de la nuit, ... c'est juste pour embêter ma mère ?

dimanche 1 novembre 2009

Travail de la force dans les Monts d'Or

La sortie du jour était destinée au travail de la force. Le meilleur moyen pour ça est de choisir un faux plat montant, vent de face ... ce que j'ai donc fait sur les pentes du Mont Verdun.

J'ai commencé par un long échauffement en tournant les jambes aux alentours de 110tr/min, afin d'évacuer les traces de la sortie d'hier (bien que je sois rentré très frais), en profitant d'un vent favorable. J'ai ensuite rejoint le pied de la montée, en passant par des petites routes abritées dans le but d'éviter au maximum le vent de travers, que je déteste.

Ma phase de travail alors commencée : j'ai effectué en continu 3 minutes sur le 52x17 puis 2 minutes sur le 39x17. J'ai volontairement choisi d'effectuer des séquences en récupération incomplète, afin de compenser le fait que j'ai mis un braquet "relativement petit" : j'aurais du mettre plus gros sur ce faux plat montant, mais j'ai préféré mettre plus petit pour ne pas rester scotché au goudron lors des rafales de vent.

Une fois arrivé en haut de la montagne, après 15km de travail, je suis redescendu sur les quais de Saône afin d'effectuer quelques kilomètres à plat en tournant de nouveau les jambes au delà de 100tr/min.

Consultez le parcours.

samedi 31 octobre 2009

82km en beaujolais, via le col du bansillon

Je suis de nouveau allé rouler dans le beaujolais : cette fois j'ai enfin pu voir les vignes prendre des couleurs automnales. En effet, toute la zone entre Frontenas et Oingt (via Moiré) était superbe : la nature proposait au regard du promeneur un splendide patchwork de couleurs, allant du vert vif au marron, en passant par l'orange et le rouge vif. La couleur marron clair de la terre mise à nue dans les cépages, ainsi que celle jaune-orangée des arbres (principalement des saules et des châtaigniers), complétait ce tableau qui ne peut laisser personne insensible ...

Le but de la sortie du jour était d'escalader le col du Bansillon (575m) par son côté le plus noble : je l'avais franchi une fois en 2005 par son autre versant, moins exigeant dans sa dernière partie. La vue la haut est réputée splendide, malheureusement pour moi aujourd'hui un manteau de nuages bas limitait la visibilité à environ 10km ...

Une fois redescendu sur Villefranche, j'ai retrouvé Rémy, avec qui j'ai effectué le retour tout en discutant de l'avenir et de la stratégie web pour sa société Aero-Tech. Nos points de vue sur le e-commerce sont légèrement divergents : j'ai l'expérience de ce milieu à la fois en tant que concepteur de sites de vente en ligne et en tant qu'employé d'une société gérant elle-même des e-boutiques, tandis que lui défend le point de vue du fournisseur qui approvisionne des e-boutiques ...

En fin de sortie, alors que nous étions paisiblement sur la piste cyclable à un endroit où la chaussée est étroite à cause d'un terre-plein central, nous avons été obligés de sauter sur le trottoir afin d'éviter de nous faire écraser par un automobiliste qui devait être sous l'emprise de substances prohibées !

Consultez le parcours. 

vendredi 30 octobre 2009

Le débat sur les oreillettes : un dialogue de sourds ?

Il y a quelques semaines, l'UCI (Union Cycliste Internationale) a annoncé que les oreillettes seraient progressivement bannies des courses. Le motif évoqué par l'UCI est de vouloir redonner du spectacle, des attaques, de l'incertitude ... et de rendre les coureurs moins "robotisés" en les forçant à prendre des initiatives (et non plus d'attendre les consignes du directeur sportif).

Je ne suis ni favorable ni opposé au projet de suppression des oreillettes, et la suite de cet article n'a pas pour but de démontrer en quoi cette réforme est nécessaire ou absurde. Tout d'abord, je vais rappeler que les oreillettes concernent uniquement une petite minorité des cyclistes : seule la crème des coureurs coure avec une oreillette. Comme c'est uniquement eux qu'on voit à la TV, certains lecteurs non-cyclistes pourraient penser que toutes les catégories (y compris le bas de l'échelle, dont je fais partie) porte un appareil électronique ... c'est faux ! Je dirai que seuls 5% des coureurs sont concernés par le débat, ce qui explique pourquoi peu de monde en parle..

Le véritable but de cet article est de mettre en garde les spectateurs lambda : ne croyez pas que le fait de supprimer les oreillettes va révolutionner le cyclisme, comme semble le promettre l'UCI.

1 - Je trouve qu'affirmer que les coureurs sont "robotisés" et obéissent aux ordres du directeur sportif est très réducteur. Pensez-vous que, lorsqu'un directeur sportif ordonne à un coureur d'attaquer, celui-ci le fait toujours et réussit à s'échapper ? Assurément non : le coureur va certes tenter d'attaquer ... s'il n'est pas déjà à fond ! Et entre vouloir attaquer et s'échapper, il y a encore un grand pas à faire ...

2 - Quand je regarde les récits des courses, et que je vois le nombre de coureurs qui font des fringales comme celle de Sylvain Chavanel sur le tour de France cet été : il avait beau avoir une oreillette et un directeur sportif expérimenté dans la voiture juste derrière lui, il a oublié de se ravitailler ! Si on regarde le tour d'Espagne de cette année, lorsque Cadel Evans est victime d'une crevaison, tous les favoris ont annoncé à l'arrivée "avoir pensé qu'il avait craqué physiquement" et ne pas avoir été informé de ce fait de course ... (j'ai du mal à croire ça). Le fait de ne pas avoir d'oreillettes aurait-il permis à Sylvain Chavanel de gagner l'étape, ou à Cadel Evans de gagner la Vuelta ?

3 - Quand on compte le nombre de bordures qu'il y a eu sur les courses en 2009 (dont 2 sur le tour de France), il y en a peut-être moins qu'il y à 30 ans quand il n'y avait pas d'oreillettes (je n'étais pas né à cette époque et fais donc confiance aux spécialistes qui l'affirment), mais il y en a plus qu'il y a 5 ans (alors qu'il y avait les oreillettes). Je pense plutôt que c'est la force des équipes qui dicte cette pratique : pour faire une bordure (à ce niveau sportif), il faut que les conditions météorologiques le permettent, que l'équipe soit forte et soit habituée à travailler cet exercice. Je pense que si les bordures ont été abandonnées, ce n'est pas la faute des oreillettes mais plutôt du fait que les équipes n'étaient préparées ni physiquement ni tactiquement pour une telle manoeuvre, et n'en effectuaient donc pas ! Je constate que ce sont toujours les mêmes équipes qui créent des bordures : je suppose que ces équipes travaillent spécifiquement ceci lors des stages.

4 - Penser que les tactiques de course vont changer du jour au lendemain, et que les favoris vont se lancer dans de longues échappées, est utopique ! Le cyclisme moderne est un cyclisme où les coureurs pensent d'abord à ne pas perdre la course et non pas à la gagner ! Regardez le déroulement des courses à étape ces 5 dernières années : les coureurs n'attaquent jamais et annoncent toujours avoir peur d'une défaillance dans l'étape du lendemain ... même quand ce n'est qu'une étape de 150km toute plate qui les attend le lendemain. Il y a tellement d'argent en jeu (direct, et indirect telles que les retombées médiatiques à long terme pour le sponsor) et de pression qu'aucun coureur n'ose effectuer une attaque au long cours qui pourrait lui faire perdre ensuite la course. Gagner une course avec un mètre ou une seconde d'avance est suffisant, peu importe le panache qu'on a montré pour gagner ce mètre ou cette seconde. L'histoire ne retient que le nom du vainqueur, jamais celui de l'animateur qui a échoué dans sa tentative.

5 - Lors des étapes de plaines, au cours desquelles le peloton joue au chat et à la souris avec les échappés, il est connu que les directeurs sportifs indiquent les écarts en temps réel au peloton afin de leur indiquer précisément l'allure à laquelle rouler afin d'absorber l'échappée au moment idéal. Tout le monde critique ce jeu, qui se dénoue dans 95% des cas par une victoire du peloton à 5km de l'arrivée ... mais sans oreillettes, pensez-vous vraiment que le peloton va laisser la victoire aux échappées, et que le spectacle va être meilleur ? Quand l'échappée résiste, en connaissant grâce à l'oreillette le fait qu'il y ait un mince espoir de victoire pour elle, et se fait reprendre dans les derniers hectomètres, le suspense est génial ! Sans oreillettes, le peloton va prendre une marge plus confortable et avalera les échappées à 15km du but ... les échappés pensant que la victoire leur est interdite se relèveront comme ils le font régulièrement à l'heure actuelle (le sponsor étant passé 3h en direct à la TV, c'est suffisant). Finalement, selon moi, il n'y aura moins de suspense qu'actuellement ...

Sans être ni pour ni contre la suppression des oreillettes, je ne pense pas que cette mesure n'apporte ce pour quoi elle a été officiellement voulue : non, il n'y aura pas plus de spectacle ! La faute à ce manque de spectacle en revient, selon moi, à la fois à un nivellement du niveau des coureurs (quand on regarde les écarts entre les 5 ou 6 premiers sur les grands tours, c'est très serré, preuve que les meilleurs coureurs étaient au même niveau), et à la fois à un professionnalisme trop poussé dans lequel l'image des sponsors passe avant tout et qui impose de ne surtout pas perdre une course. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : je n'ai jamais affirmé ni pensé qu'il fallait supprimer les sponsors ! Le foot (sauf le championnat français qui est morose), le rugby, le hand, le basket ... réussissent parfaitement à proposer du jeu tout en ayant des sponsors, preuve que les 2 peuvent parfaitement se mélanger.

jeudi 29 octobre 2009

Travail hivernal

Ma saison étant désormais terminée, je rentre dans la période hivernale.

Cette période se découpe en 2 phases :
- la première phase est dédiée à la récupération, souvent via une coupure complète
- la seconde phase est appelée "travail foncier"

Pour moi, la récupération physique a déjà été entamée il y a un mois : à cause du raccourcissement de la durée des jours, je ne peux plus m'entrainer en semaine et ne roule donc plus que les week-ends. Physiquement, mes charges chaque week-end étaient faibles : je faisais un gentleman de 20km (soit une sortie de 40km avec l'échauffement et le retour au calme) le samedi, et une sortie de 80km dans le beaujolais le dimanche. Je vais à présent effectuer 2 sorties de 75km chaque week-end, mais en profitant du paysage ...
La récupération psychologique, nécessaire afin de ne pas tomber dans la lassitude, commence actuellement : j'ai fait ma dernière course samedi dernier, et peux enfin décompresser et rouler sereinement sans avoir à me demander si je ne suis pas en train de m'exploser les jambes avant une course.
Je n'effectuerai pas de coupure complète car je n'en ressens aucun besoin. Je ne roule que le week-end et ne vais pas effectuer d'entrainement complémentaire en semaine.

La phase de travail foncier, obligatoire car constituant la base nécessaire pour un futur travail fractionné, commencera pour moi début décembre. Le but sera d'accumuler les heures de selle, en tournant les jambes, afin de réhabituer les muscles et le coeur aux efforts. Au fil des semaines, les entrainements devront être de plus en plus longs et intégrer de plus en plus d'intensité. A partir de décembre, j'intégrerai également 2 ou 3 séances complémentaires (course à pied) au cours de la semaine.

mardi 27 octobre 2009

Incroyables velo'v (2)

J'avais rédigé un article il y a près d'un an afin de vous montrer la vidéo d'un groupe de personnes ayant escaladé le Mont Ventoux en Vélo'V. Un lecteur m'a signalé il y a quelques jours qu'ils avaient réalisé une autre vidéo cet été lors d'une ascension chronométrée sur les pentes de l'Alpe d'Huez.



Quand on y réfléchit bien, je pense qu'il s'agit de jeunes sportifs (pas forcément cyclistes, mais ayant au moins une pratique sportive régulière) car pour se lancer dans la grimpée de l'Alpe d'Huez en course (et non pas sur une montée "en touriste") il faut avoir une condition physique minimale et une certaine habitude pour tenir un effort, certes modéré, mais continu pendant 2 heures.

Ce que j'aime chez eux, c'est qu'ils démontrent qu'avec un peu de volonté et sans réel entrainement (du moins je le suppose) ni matériel adapté, tout le monde est capable de grimper en haut de la montagne, quelle qu'elle soit ! J'ai toujours milité pour le cyclisme en disant qu'il fallait simplement y croire et en avoir envie pour franchir des cols (à condition de ne pas vouloir établir un temps de référence), et que c'était à la portée de n'importe qui de se faire plaisir sur 2 roues non motorisées ... ils étayent parfaitement mes propos !

lundi 26 octobre 2009

Changement d'heure

Le changement d'heure, dans ce sens, à un inconvénient pour moi : la nuit tombant plus tôt, je suis contraint de porter un inesthétique gilet jaune le soir pour rentrer chez moi. Bon, il faut reconnaitre que son but n'est pas (mais vraiment pas) l'esthétique mais bien la sécurité.

Pendant les 4 mois à venir, je vais de temps en temps avoir le droit aux appels de phares et autres klaxon des automobilistes qui sont surpris de voir un cycliste, ou plutôt 3 bandes réfléchissantes se déplaçant à 1m du sol ainsi qu'une petite lumière rouge à 70cm du sol ...

Avec un recul de 3 années complètes d'observation, ce qui me fais beaucoup rigoler c'est qu'en général les automobilistes "à problèmes", et c'est une minorité non représentative de l'ensemble des conducteurs, ont un comportement similaire : ils ont les phares antibrouillard allumé même par temps clair, ils aiment faire des appels de phare qui aveuglent complètement pendant une quinzaine de secondes (nos yeux étant habitués à l'obscurité) faisant de nous des kamikazes incapable de se situer par rapport au bord de la route, et ils aiment klaxonner quand ils sont juste à côté de nous afin de nous faire perdre notre acuité auditive.

Enfin bon, ne noircissons pas le tableau : je parle d'un comportement occasionnel. Sur les 4 kilomètres que je fais chaque soir pour rentrer chez moi, 2km sont parfaitement éclairés et se passent sur une bande cyclable sur laquelle je suis tranquille. Les 2 autres kilomètres se font sur des routes étroites, sinueuses et sans aucun éclairage autre que la lune. Cette partie est peu fréquentée : ce soir j'ai été doublé par une voiture et en ai croisé 2 autres.

Je pense qu'une partie des personnes qui vont travailler en vélo n'ont pas un parcours aussi tranquille et sécurisé que le mien, et sont donc beaucoup plus en prise avec le danger.

dimanche 25 octobre 2009

Raidards beaujolais

Aujourd'hui j'avais envie d'aller m'attaquer aux petits raidards du beaujolais : je voulais aller me dégourdir dans des pentes courtes (100 ou 150m) mais très pentues (des passages à plus de 15%, 20% au maximum). J'aime ces pentes raides, car on sait directement si on est en forme ou non : dans une pente supérieure à 15% on ne peut pas se mentir, pas en garder sous le pied, il faut impérativement se dresser sur les pédales et les écraser en faisant balancer son vélo de gauche à droite dans un geste nommé "danseuse" (je me demande bien pourquoi d'ailleurs).

J'ai donc effectué ce parcours en dent de scie, passant d'un raidard au suivant sans répit. Au vu de mon état physique lors des 10 derniers kilomètres sur les quais de Saône et ce soir pendant la rédaction de l'article, je peux affirmer que j'ai eu plus gros yeux que gros ventre : je suis très fatigué et ai les jambes qui me tiraillent. Néanmoins, j'ai pris beaucoup de plaisir autant d'un point de vue sportif que du point de vue des conditions : la météo était idéale, le soleil était généreux, le ciel était bleu et la température était très agréable. Consultez le parcours.

samedi 24 octobre 2009

Gentleman des mures : fin de saison difficile

Le gentleman des mures constituait ma 27ème course de saison 2009, saison que j'ai commencée le dimanche 1er mars, soit il y a 34 semaines. Cette fois, c'est définitif, je tire le rideau sur cette saison 2009 qui aura été riche en émotions (positives comme négatives).

Le gentleman du jour est constitué d'une boucle de 10,3km à effectuer 2 fois : le parcours est complètement plat et ne présente aucune difficulté technique (en dehors de la capacité à slalomer entre certaines zones de goudron abimées par les intempéries). Il s'agit de la plus longue distance que je n'ai eu à faire en gentleman cette année, et en fin de saison chaque kilomètre supplémentaire compte ! Du point de vue de la météo, la température était agréable, le ciel était couvert et le vent soufflait légèrement.
Mon partenaire du jour est Philippe : celui avec qui j'avais effectué la Thou X 4. Il débutait sa saison lors de la Thou X 4, et la terminera demain après avoir effectué une quinzaine de chronos en 2 mois : sa forme est donc ascendante tandis que la mienne est descendante, et la différence entre nous va vraiment se sentir au fil des kilomètres ! Il était incontestablement le plus fort de nous deux aujourd'hui, au point d'avoir assuré 90% du travail ... je crois même que si il avait été seul il aurait fait un meilleur temps !

Maintenant que j'ai posé le cadre (le parcours du gentleman) et les acteurs (Philippe et moi-même), je vais pouvoir vous raconter l'histoire. Celle-ci commence par un échauffement court, à peine vingt minutes par ma faute (entre les différentes personnes à saluer, l'oubli des clé à l'intérieur de la voiture alors que j'ai fermé les portières, et l'oubli du bidon dans le coffre) ... Je fais monter le coeur en température en effectuant des passages en hypervélocité : le coeur comme les jambes répondaient bien. On arrive sur la ligne 3 minutes avant l'heure de notre départ.

Au starter, Philippe fait le départ comme convenu. Je lui prends un relais au bout de 700m : je voulais tabler sur une stratégie avec des relais longs, afin de nous permettre de récupérer complètement chacun notre tour. Philippe me repasse au bout de 350m, semblant vouloir prendre des relais plus courts. Je le laisse reprendre un long relais avant de le dépasser pour effectuer ma part du travail. Lorsqu'il me repasse, je lui indique de me laisser prendre un relais plus long ...

On rattrape une équipe lors de la phase vent de face : je prends mon relais, mais ai vraiment du mal. Je suis à fond du point de vue cardiaque, je suis incapable de tenir le rythme qu'on imposait jusqu'à présent. Philippe reprends les rênes et me lâche au train en suivant le rythme de l'équipe partie 1min dernière nous et qui nous a déjà rattrapée : si ils nous ont rattrapés, c'est que leur rythme est supérieur au notre, et même dans la roue de mon équipier je suis incapable de suivre ! Je lui crie 3 fois de m'attendre mais il ne m'entend pas, je me retrouve donc seul 100m derrière lui. Il finit par se retourner et m'attends.

Je me cale dans sa roue et tente de m'accrocher en me répétant de rester collé derrière lui et de ne surtout pas lâcher le moindre mètre. Je lutte dans sa roue, il m'encourage de temps en temps de la voix. J'ai la bouche grande ouverte et cherche mon souffle. Dans la partie vent de face, sentant qu'il commence à faiblir après avoir appliqué parfaitement ma stratégie (un relais de 8km, c'est sur que ma stratégie sur les relais longs est respectée). Je prends mon relais, la gueule grande ouverte, et le paie juste après. Je tente d'en reprendre un second un peu plus loin, mais lorsque je me suis écarté sur le côté j'ai de suite compris que je n'y parviendrai pas et me suis, malgré ma volonté de l'aider, remis sagement dans la roue de mon compagnon. Je termine comme je peux, tentant de nous faire perdre le moins de temps possible.

Je n'ai pas de regrets sur ma contre-performance : j'ai tout donné sans retenue. Je suis désolé pour Philippe, qui m'avait vu en meilleure forme et que je n'ai pas pu aider aujourd'hui.

Consultez le parcours ici.

mardi 20 octobre 2009

Carte des cols routiers

Je lance ce soir un nouveau site dédié aux cols : une carte de France des cols routiers officiellement recensés.

Qu'est-ce qu'un col officiel ?
Un col est dit officiel lorsqu'il est déclaré comme tel par un organisme de certification. Quoi de plus logique ? Ces organismes de certifications sont chargés de vérifier que les cols proposés sont bien (à titre d'exemple, et selon les organismes) :
- un col au sens géographique du terme (c'est-à-dire le point le plus bas entre deux sommets appartenant à la même arête)
- qu'il figure sur les cartes routières (Michelin ou IGN)
- qu'il est signalé par un panneau indicateur

Pourquoi seulement les cols routiers ?
La raison principale pour laquelle je ne me suis concentré que sur les cols routiers est que ça demande beaucoup de travail pour récupérer les listes de cols, pour les comparer dans le but d'éviter les doublons, ...
La seconde raison est que je ne suis intéressé, à titre personnel, que par les cols routiers car je suis cycliste sur route goudronnées ! Le site est évidement orientée en fonction de mon propre usage ... mais avant de me traiter d'égoïste, je tiens à vous faire remarquer que j'ai tout de même pris le soin de partager les informations dont je dispose, ce que ne font pas 99% des gens ! Alors, vous me trouvez toujours égoïste ?

Pourquoi avoir mis ces informations sur un second site ?
Tous ceux qui me connaissent savent que je gère un site communautaire dédié aux cols et monts en cyclisme. J'ai volontairement choisi de séparer les 2 sites car ils présentent des sujets très distincts bien que proches :
- le site "historique" est complété au fur et à mesure par les membres (qui parfois s'amusent à mettre des informations complètement fausses) et montre des cols, des monts, des stations de ski, ...
- le nouveau site est alimenté par les publications d'organismes officiels et reconnus, et ne présente que les cols routiers

Quel est l'avenir pour ces 2 sites ?
J'avais annoncé une refonte complète du site "historique" au cours de laquelle j'avais l'intention d'apporter un certain nombre de nouveautés techniques. Il va s'agir d'une de ces nouveautés. Je vais désormais pouvoir coupler les données issues de mes 2 sites :
- sur le site historique, je pourrai afficher la carte afin de situer les cols officiels parmi la liste des montées
- sur le nouveau site, je pourrai afficher les graphiques de pentes pour les cols recensés sur le site historique

Limitations techniques ?
Oui, je sais, pour les possesseurs de matériel "non-récent" le site pose de plus ou moins gros soucis ...
Je me base sur les cartes fournies par Google, auxquelles j'ajoute les informations sur les cols. Hors, les cartes fournies par Google nécessitent l'utilisation de matériel récent ... je suis vraiment désolé pour les personnes qui se retrouvent ainsi exclues et ne peuvent pas accéder aux informations, mais je n'avais pas le choix !

Bonne visite.

dimanche 18 octobre 2009

Triptyque des monts d'or

Pendant que mon père s'attaquait, avec succès, aux pentes du terrible Mont Ventoux (par bédoin, qui plus est !), je jouais "petit bras" en effectuant un triptyque dans les monts d'or. Je suis content de l'avoir encouragé à se lancer dans une telle tentative : ma philosophie du cyclisme en montagne est que chacun peut se faire plaisir en grimpant un col à sa propre vitesse ... et au vu du plaisir qu'il a pris, il semblerai que j'ai raison ! Bravo à lui en tout cas.

Ma sortie du jour m'a donc mené dans l'enchaînement des 3 monts goudronnés des monts d'or : le Mont Cindre en premier, le Mont Thou (bien que j'ai escamoté sa partie finale) en deuxième, puis le Mont Verdun pour terminer. J'ai volontairement choisi un itinéraire avec des routes inhabituelles afin de ne pas prendre les routes classiques, qu'à force d'emprunter j'ai l'impression de connaître par coeur.

Consultez le parcours.

En effet, je n'ai pas l'habitude de grimper au Mont Cindre ni au Mont Thou : pour attaquer le Mont Cindre, je n'ai pas le temps de m'échauffer (environ 2km de faux plat montant avant d'aborder les grosses pentes) donc je n'y passe jamais. De même, j'ai l'habitude de grimper au col du Verdun soit en provenance du col de la croix de Presles, soit depuis la montée du balltrap de Limonest ... montée que je connais par coeur pour l'emprunter une trentaine de fois au minimum chaque année ! J'ai escaladé le Mont Verdun, mais en passant par la montée de la base militaire en venant de Limonest : je n'avais plus emprunté cette montée depuis le mois d'avril 2006 !

Enfin, une fois ma chasse aux monts terminée, je suis redescendu sur les quais de Saône en passant par Chasselay. Le retour sur les quais a été très rapide : poussé par un fort vent de dos, je roulais à 35km/h sans trop appuyer sur les pédales ... c'était presque facile dans de telles conditions !

samedi 17 octobre 2009

Gentleman Caladois

C'est par une température fraiche que s'est déroulé le 39ème gentleman Caladois : j'ai été obligé de faire la course avec ma tenue de mi-saison, et mon échauffement avec la veste thermique ... pour la première fois en 4 ans de compétition ! Le vent soufflait en permanence de travers, sans jamais être favorable, ce qui corsait un peu plus un parcours pourtant exigeant car on y est toujours en prise.

Découvrez le parcours ici ... 


Mon compagnon pour ce gentleman était mon coéquipier Frederic : étant donné qu'il n'a plus couru depuis plusieurs années, il m'avait prévenu qu'il serait un peu court et que par conséquent nous ne pourrions pas jouer les premiers rôles. Tant pis pour le podium, le cyclisme est avant tout un plaisir : quand le résultat est au rendez-vous tant mieux, sinon tant pis. En voiture d'assistance technique et principal supporter, le rôle a été parfaitement rempli par Fredovelo (et ses 2 filles) qui nous ont encouragés tout le long, criant autant qu'ils le pouvaient ... j'espère qu'il leur restera de la voix demain.

Merci au reporter du journal "Le Patriote" pour cette photo.

J'ai pris le départ devant mon compagnon et l'ai lâché dès les premiers mètres. Heureusement, je m'y attendais et ai rapidement ralenti pour lui permettre de venir se mettre dans mon aspiration sans y laisser trop de plumes. Je fais le travail en tête, tournant les jambes sur le petit plateau : le but était de ne pas nous asphyxier au cours des 5 premiers kilomètres en faux-plat montant. On a rattrapé assez rapidement l'équipe partie 2 minutes devant nous, mais le rythme que j'ai imposé était trop élevé : Fred m'a ensuite demandé à plusieurs reprises de lever le pied. Plus les kilomètres défilaient, plus il me demandait de lever le pied : je pense qu'avec mon habitude de compétiteur je relançais progressivement l'allure sans vraiment m'en rendre compte.

Au pied de la bosse, Fred me prend un premier relais au moment où la fusée "Triboulet / Villacampa" nous a doublé et laissé sur place : nous ne jouons pas vraiment dans la même cour donc nous n'avons pas cherché à suivre leur rythme, surtout dans la bosse ! Je reprends la première position afin d'éviter à Fred de faire des efforts dans le vent et met en place un tempo tout le long de la montée : je cherche à ne pas le faire exploser, pour éviter de devoir faire tout le retour sur faux plat descendant en roue libre, au motif qu'il est épuisé. Le tempo que j'ai mis lui a fait mal, mais il s'est courageusement accroché jusqu'en haut ... aidé par les cris en provenance de la voiture suiveuse.

Juste après avoir basculé dans la phase descendante, j'ai attendu une centaine de mètres avant de passer le gros plateau afin de lui permettre de récupérer un peu. J'ai alors augmenté progressivement l'allure. Se sentant bien, ou peut-être "pour l'honneur", il m'a pris un deuxième relais au cours de la descente ... je ne m'y attendais pas et ai été (agréablement) surpris. Sur la fin de la descente, je l'encourage moi aussi de la voix : je l'encourageais lui par oral, et m'encourageais intérieurement moi aussi car je sentais que mes forces commençaient à diminuer.

Dans le dernier kilomètre, à la faveur d'une succession de virages en épingle, il me prend une trentaine de mètres ! Je tarde légèrement à relancer la machine dans son dos, et ne lui reviens dessus qu'au pied de la bosse finale dans laquelle je ne me sens franchement pas très bien ... mais dans laquelle j'hurle quand même afin de nous inciter à ne pas couper notre effort avant d'avoir franchi la ligne. Je termine entamé mais pas cramé ... Fred semble plus atteint que moi, mais affiche un grand sourire !

C'est ça le cyclisme : une fois la ligne franchie la douleur se transforme en plaisir !

Edit le 18/10 : je viens de consulter le classement, nous sommes en 41ème position. La fusée "Triboulet / Villacampa" est 2ème.

mardi 13 octobre 2009

Prolongations

Finalement j'ai trouvé des compagnons de route afin d'aller jusqu'au bout de la saison :
- mon coéquipier Frédéric m'a appelé afin qu'on coure ensemble le gentleman caladois, à Gleizé, le samedi 17 octobre
- Philippe, avec qui j'avais fait la Thou X 4, m'a sollicité afin qu'on effectue ensemble le gentleman des Mures, à St Bonnet de mure, le samedi 24 octobre

La saison va donc jouer les prolongations !

lundi 12 octobre 2009

Photos du gentleman de Taponas

On m'a communiqué 2 photos de mon duo au gentleman de Taponas :

le départ
l'arrivée

Pour info, ma saison ne s'est peut-être pas terminée samedi dernier : j'ai été contacté afin d'aller effectuer le gentleman de St bonnet de mure. Je dois d'abord vérifier la disponibilité du vélo de CLM (qui appartient à David) avant de valider ou annuler ma participation ...

dimanche 11 octobre 2009

Du Beaujolais, à nouveau ...

Outre la grippe A, un mot est sur beaucoup de lèvres en ce moment : "beaujolais" ! Les amateurs de vin rouge, dont je ne fais pas partie, salivent en pensant "à la sortie prochaine du beaujolais nouveau" ... tandis que les cyclistes de la région placent ces mêmes mots dans un autre ordre car eux pensent plutôt "à nouveau à la prochaine sortie dans le beaujolais". A titre personnel, le beaujolais me fait saliver à la simple idée d'y penser : des courtes côtes pentues, une centaine de cols pour compléter ma collection, des petits chemins qui serpentent dans les vignes baignées de soleil, une vue en permanence dégagée ...

Je suis donc parti me dégourdir les jambes sur un parcours exigeant ne laissant que peu de répit pendant les 55 premiers kilomètres, avant de rentrer par les quais de Saône. Je roulais au train, la tête levée afin de mieux profiter du paysage et des rayons du soleil.


Sur la route entre Chessy et Châtillon, j'ai de nouveau été victime de la violence routière : je me suis fais toucher le guidon par le rétroviseur d'une voiturette sans permis. L'écart de vitesse n'étant pas trop grand, ça m'a légèrement déstabilisé mais ça aurait pu beaucoup plus mal se terminer. Ces 2 voiturettes sans permis se livraient une course sauvage, je n'ai pas hésité une seconde à les prendre en chasse afin de les insulter ... étant donné qu'elles étaient bridées à 45km/h et que j'en avais gros sur le coeur, je n'ai vraiment pas mis longtemps pour les rattraper et leur lancer une pluie d'insultes, à laquelle ils ont répondu par l'utilisation prolongée de leur klaxon dans le but de masquer mes hurlements. Après 500m de cris, une des deux voitures a brusquement freinée et mis un coup de volant dans ma direction : j'ai donc préféré laisser tomber ma vaine démarche et garder la vie sauve. Une centaine de mètres plus loin, la voiturette qui avait freinée tentait de doubler l'autre en passant avec 2 roues sur le trottoir, forçant un promeneur et son chien à se jeter dans le fossé ...

Sur les quais de Saône, j'ai effectué un petit travail de la force : j'ai d'abord effectué 5km à 105tr/min sur le petit plateau, suivi par 10km sur le 52x13 en enroulant, puis 5km de nouveau à 120tr/min sur le petit plateau.

Consultez le parcours ici.