dimanche 29 juin 2008

Prix de Romanèche-Thorins

Profil du prix de romanèche-thorins
Aujourd'hui se tenait le Prix de Romanèche-Thorins dans le Beaujolais. Le parcours était très sélectif (voir le profil en photo) : il y avait des petites bosses, un long faux plat montant et une bosse de plus d'un kilomètre.



En plus de la difficulté liée au parcours, les conditions climatiques sont venues durcir encore plus la course : cette partie du beaujolais est dédiée à la production de vins ... et qui dit vignoble dit aucun arbre, donc aucune ombre pour nous protéger du soleil ! En un peu plus de 80km j'ai bu un peu plus de 2 litres d'eau ... et encore, je ne compte pas le demi-litre que j'ai bu au cours du trajet ! Les coureurs ont eu chaud, tout autant que le goudron qui était complètement fondu sur plus de 2km ... les graviers et le goudron fondus se sont donc unis afin de ralentir le rendement des pneu, et rendre la descente casse-gueule.

Au niveau de la course, chez les Pass'Cyclisme David remporte sa première victoire ... et avec panache s'il vous plait : il gagne en solitaire après avoir dominé la course de la tête et des épaules au point de passer en tête sur la ligne du prix de la montagne à chaque tour ! Il remporte donc non seulement la course, mais également le prix du meilleur grimpeur, et le prix de la combativité ! Chapeau David !
Sur la course de 3ème catégorie, Julien tombe dans le premier tour alors qu'il était échappé, puis crève quelques kilomètres plus loin. Alain va chercher à la pédale une belle 6ème place.

Personnellement, je termine 15ème et suis plutôt content de mon résultat. Je ne suis pas reparti les mains vides : j'ai gagné une bouteille de vin du cru local (un "Moulin à Vent 2004" pour les connaisseurs des vignobles du Beaujolais / Mâconnais) ... qui était offerte à tous les participants pour les remercier de leur présence.

Vous pouvez consulter le récit du Prix de Romanèche-Thorins sur mon site consacré aux courses.

samedi 28 juin 2008

75km dans la dombes

L'entraînement du jour a été effectué sous la conduite de Christophe. En participants, il y avait donc Christophe, Manu et ... moi !

En bon chef de groupe, Christophe à fait tout le parcours devant, personne ne lui a pris le moindre relais ! Ce n'est non pas que je ne pouvais pas, mais simplement que je gardais mes forces pour la course de demain : le Prix de Romanèche-Thorins. Il nous a donc baladé à 35km/h de moyenne sur les routes plates et ventées de la Dombes ... il est quand même costaud pour avoir mené le train à cette vitesse tout le long sans faiblir et sans qu'on prenne le moindre relais !

J'ai donc fait 76km en 2h20. Demain après-midi je vais courir avec Julien, David et Alain au Prix de Romanèche-Thorins, une petite ville à côté de Belleville : j'espère que je pourrai montrer mes progrès de ces derniers temps, et enfin réussir à faire une belle course !

mercredi 25 juin 2008

entrainement dans les monts d' or

Aujourd'hui le mont Verdun a été le théâtre des joutes de 5 cyclistes : Julien, David, Florentin, Florian et moi, nous nous sommes donnés la réplique sur les 10km de montée allant de Vaise au sommet du mont Verdun.

A 19h je rejoins mes 4 compagnons de route du jour à Bocuse, et nous voici partis en direction de Vaise. Pour moi c'est un échauffement, eux ont déjà roulés avant ... Dès le pied de la montée Florian et Florentin ont des fourmis dans les jambes et attaquent tambour battant l'ascension. Petit à petit, ils rentrent dans le rang, tandis que moi je faiblis : j'ai encore la sortie d'hier dans les jambes et je le sens ! Avec l'aide de Julien je réussis à m'accrocher jusqu'au circuit de la course de côte, ou David prend le relais de Julien à mes côtés ! Ca me motive et je donne tout : je pense que je n'ai jamais monté aussi vite les premiers kilomètres. Malheureusement, j'explose complètement 1km avant le sommet ! Dommage !

Dans la descente on fait une grosse prise de relais à plus de 60km/h ... plaisant à dire, mais dur physiquement ! En bas, la guerre fait rage et chacun tente de montrer qu'il est le plus fort : les relais sont pris à fond, j'ai du mal à prendre les miens mais je me fais violence.

A Neuville, David nous abandonne et nous décidons de rentrer tranquillement : on a discuté, on a fait des photos. J'étais bien content que ça se calme, car franchement je commençais à être sec !

Bilan : 56km en un peu moins de 2h. On a tenu une sacrée moyenne au vu du parcours, et au vu des 15 derniers kilomètres fait à faible allure !

mardi 24 juin 2008

Sortie encourageante

Julien et David étant tous les deux au repos aujourd'hui, et Lionel étant en déplacement, c'est seul que j'ai effectué l'entraînement du jour.

Au programme : descente sur Vaise suivi par la remontée des quais de Saône "à la Julien" (c'est à dire à fond tout le long, sans se retourner) à plus de 40 km/h et avec des pointes à 50km/h (!!!) grâce à un léger vent favorable. Je récupère un peu puis entame la montée des gorges d'Enfer dans laquelle je coince un peu au début, avant de me faire violence sur la fin pour terminer au sprint les 500 derniers mètres. Je redescends sur Albigny via la courte bosse de Curis, puis je grimpe la bosse de Montanay à un bon train (20km/h de moyenne). En haut j'ai le souffle un peu court, mais les jambes vont bien !

Je prends la route en bosses de Montanay à Civrieux, puis redescends à Neuville via la route du boulodrome. Comme samedi dernier, je fais la descente à fond jusqu'à la ligne de sprint sauf que cette fois-ci je ne coince pas ! Je rentre tranquillement par les quais, satisfait de ma sortie.

J'ai fait 47km en 1h30 ... au vu du parcours, ce n'est pas trop mal ! Demain, je vais tenter de remettre le couvert ...

samedi 21 juin 2008

70km encourageants dans la dombes

L'entraînement du jour s'est déroulé dans la Dombes en présence de Julien, David, Hubert et André.

L'été étant arrivé jeudi, il a fait très chaud : plus de 30°C ... dans une région qui compte plus d'étangs que d'arbres, le soleil cognait ! J'ai voulu égaliser un peu mon bronzage donc je suis parti rouler sans gants : j'ai deux gros coups de soleil sur les mains, il faut dire que la zone habituellement couverte par les gants n'avait pas vu le soleil depuis 3 ans.

D'un point de vue sportif, l'entraînement a été mené à un assez bon train, j'ai pris un long relais d'une 15aine de km. Julien à accéléré le tempo sur la seconde moitié de la sortie, et je me suis retrouvé un peu mal : j'ai encore des progrès à faire, mais je me suis accroché. Dans les derniers kilomètre, avec Julien et David nous avons simulés une fin de course : au début je n'étais pas très bien, mais j'ai réussi par un concours de circonstances à m'isoler seul en tête ... jusqu'à ce que Julien ne me rattrape dans le dernier kilomètre ! Quand j'ai vu que je partais seul, j'ai pourtant tout donné, mais ça n'a pas suffi ! Un jour ça paiera, j'en suis certain ...

jeudi 19 juin 2008

55km de fractionné

La sortie du jour a été faite en grande partie avec Lionel. C'était la première fois qu'on roulait ensemble en soirée ...

On est allé faire des petites bosses sur le plateau de la Dombes. On a discuté tout le long, mais à bonne vitesse ! Je profitais des bosses pour monter à bon rythme (voir au sprint pour certaines) puis enroulait tranquillement les jambes jusqu'à la bosse suivante. Au début, j'étais surpris que mes jambes répondent si bien aux accélérations et je bénissais la sortie de fractionné que j'ai faite samedi dernier. En revanche, au fur et à mesure que j'enchaînais les bosses, je me sentais de moins en moins bien.

Je suis rentré par les quais de Saône, en effectuant du fractionné de type 1min30 à fond / 1min30 de récupération. L'effort est différent par rapport aux bosses qui durent entre 250 et 500m.

Au final, j'ai fait 55km en 1h50, et suis content de ma sortie : j'ai eu de bonnes sensations au début et à la fin, j'ai enfin réussi à accélérer dans les petites bosses ...

Sinon, je voudrais vous montrer la vidéo de la chute de Frank Schleck lors de l'étape d'hier du Tour de Suisse :

Le vélo est un sport dangereux. Heureusement pour ce coureur, il sortira du ravin avec seulement quelques égratignures ! Vous pouvez également admirer le talent des coureurs du peloton qui passent le virage à fond et réussissent à éviter le vélo qui est au milieu de la chaussée, ainsi que la réaction sympathique du pilote de la moto qui klaxonne pour prévenir du danger tandis que le caméraman fait des signes afin d'indiquer le danger ! Les motards qui encadrent les courses font un travail souvent remarquable pour assurer la sécurité, et sans eux les courses seraient vraiment différentes.

lundi 16 juin 2008

Malade

Comme je l'avais annoncé hier, j'ai attrapé une rhino-pharyngite. Ce n'est "que" la deuxième de l'année ... au fil des ans, je commence à m'y habituer et à les reconnaître dès les premiers symptômes, ce qui me permet de les soigner au plus tôt, d'avoir moins mal, et de guérir plus vite !

La cause ? J'ai été victime d'un refroidissement au cours des dernières semaines (quoi de plus logique au vu du temps actuel ?) et surtout ne me suis pas assez habillé pour aller m'entraîner samedi.

Bilan : dans la nuit de samedi à dimanche j'ai été pris de bouffées de chaleur. Ma sortie sous la pluie du dimanche matin n'a rien arrangé, et me voilà pris par de violents maux de gorge depuis hier soir, avec un léger mal de tête et un léger mal de ventre.

La bonne nouvelle du jour ? La bonne nouvelle date d'hier où Julien à pris une superbe 4ème place au Prix de Montrevel, à l'issue d'une arrivée au sprint.

dimanche 15 juin 2008

60km sous le crachin

Une fois de plus, la pluie est venue perturber mon entraînement du jour : sur les 60km du jour j'en ai effectué 50 sous un petit crachin ! Rien de méchant, ça ne fais qu'humidifier légèrement les vêtements et la route mais c'est pénible de rouler par ce temps gris et humide !

Ce matin j'avais les jambes lourdes de ma sortie de la veille, mais elles se sont rapidement décoincées (plus vite que je ne pensais !). J'ai fait la sortie en tournant les jambes histoire de décontracter les muscles et de détoxiner, et comme je me sentais bien j'ai durci la sortie en faisant des sprints sur 500m à intervalles réguliers.

Au final j'ai fait 60km à plus de 30km/h de moyenne et une vingtaine de sprints. J'ai terminé la sortie un peu cramé, et ce soir j'ai très mal à la gorge ! Je me demande si je n'ai pas un début d'angine ou de rhino-pharyngite.

samedi 14 juin 2008

100km de fractionné

Etant donné que je suis un diesel (pour les non cyclistes : je suis incapable d'accélérer, et roule toujours au même rythme), je dois travailler ma capacité à encaisser les accélérations sans exploser. Pour cela, il faut faire des entraînements en fractionné.

J'avais commencé à faire du fractionné sur Home-Trainer car le mauvais temps m'empêchait d'en faire sur route. Aujourd'hui, j'ai (enfin) pu aller m'éclater les jambes afin de travailler la résistance.

La séance du jour s'est déroulé de la manière suivante :
- 1h d'échauffement
- une série de 5 intervalles de "3 minutes à fond puis 3 minutes de récupération"
- 30 minutes de récupération
- de nouveau une série de 5 intervalles de "3 minutes à fond puis 3 minutes de récupération"
- 1h de retour au calme, pour rentrer à la maison

Le vent soufflait en venant du Nord ce qui m'a gêné tout l'aller jusqu'à Châtillon sur Chalaronne. Les deux derniers intervalles de la première série ont été très pénibles, j'étais scotché par le vent au goudron et devait arracher les pédales pour avancer ... au point que des douleurs aux genoux et aux chevilles sont réapparues !

vendredi 13 juin 2008

Vacances

Je ne sais toujours pas ce que je fais cette année pour les vacances : ni où je vais, ni quand j'y vais !

Depuis que j'ai commencé le vélo il y a 4 ans, chaque été je suis parti faire des raids en montagne :
- 2005 : traversée du Massif Central, des Pyrénées et des Cévennes
- 2006 : Alpes du Sud, région du lac de Serre-Ponçon
- 2007 : Alpes du Nord, région de Chamonix

Pour 2008, je me demande si je ne vais pas aller dans les Vosges grimper le grand ballon, le petit ballon, le ballon de servance, ... ("tous les ballons sauf le moyen" m'a dit Julien mardi soir) ainsi que les divers cols réputés de la région. J'hésite sur le lieu du camp de base : Gérardmer ? Colmar ? Mulhouse ? Belfort ? Je me demande également si je vais trouver suffisamment de sorties pour tenir toute une semaine, et si 4 jours ne seraient pas suffisants pour effectuer l'essentiel ?

L'autre possibilité serait de retourner à Chamonix finir ce que j'ai commencé l'année dernière : il me reste une quantité incroyable de grands cols à grimper en Suisse, et quelques cols en France.

Je me demandais également si je n'allais pas rendre visite à ma soeur, en Allemagne, quelques jours afin de grimper les petits cols présents vers chez elle.

Enfin, je vous ai déjà parlé de mon souhait d'apprendre à voler en deltaplane ... l'été est évidement la saison la plus propice à l'apprentissage ! Je pourrai fort bien aller passer une semaine dans les Monts du Forez faire mon apprentissage.

Mon encadrement en cyclisme

Un cycliste seul n'est rien : il faut forcément qu'il soit entouré par un staff ! L'encadrement des champions est souvent mis en lumière : Directeurs Sportifs, Mécaniciens, Médecins, Masseurs, Kinésithérapeutes, ... tous sont mis en avant à un moment ou à un autre au cours des reportages télévisés.

Je n'ai pas le droit à tout cet encadrement mais j'ai tout de même des personnes pour m'entourer, et je tiens ici à leur rendre hommage pour leurs actions ! Je vais donc vous les présenter brièvement.

Alain : le père de Julien est véritablement un homme clé lors des courses ! C'est lui qui conduit la camionnette avec le matériel, qui nous passe les bidons au cours de la course, nous informe des écarts avec les différents groupes, ... Je tiens à le remercier car passer des bidons à des coureurs lancés à pleine vitesse au milieu du peloton n'est pas facile, et qu'il est toujours sur le bord de la route à nous tendre les bidons même lorsqu'il pleut !

Josiane et Pauline : la mère et la soeur de Julien sont souvent sur le bord des courses à nous encourager ! Leurs cris d'accompagnement font toujours plaisir : on se sent soutenus, ça nous motive et ça donne un point de repère !

Aurore : la femme de David est présente sur toutes les courses pour encourager son mari et l'équipe ! Comme Alain elle tend des bidons et nous crie des encouragements. Elle est également la photographe officielle du club.

"Coach" Nicole : officiellement c'est la trésorière du club ... mais réellement elle est bien plus que ça ! Elle mérite un article à elle seule pour louer ses talents : elle passe les bidons, elle donne les consignes de course, elle encourage, elle donne les conseils, elle indique ce qui ne va pas et ce qui va, elle organise le stage en Espagne, elle donne les pistes d'entraînements, elle fait les massages, elle sert de confidente ... De plus, dans le milieu cycliste elle connaît tout le monde et tout le monde la connaît !

Véronique (et Erinne et Ambre) : la fille et les petites filles de Nicole viennent régulièrement sur les courses nous encourager. Leurs voix ne sont pas très puissantes alors on ne les entend pas beaucoup ... mais c'est toujours sympa de les voir sur le bord de la route ! J'aime bien avoir des visages familiers, ça m'aide à me sentier moins seul quand je suis lâché par le peloton !

Patrick J : le président du club est également journaliste pour "Le Progrès", dans lequel il annonce les résultats des clubs cyclistes ! Il vient souvent sur les courses faire des photos et récupérer les classements, et en profite pour nous glisser quelques encouragements et conseils. Il a toujours un chronomètre à la main pour mesurer les écarts entre les groupes.

Mes coéquipiers : que ferais-je sans eux ? Julien est mon partenaire d'entraînement : je dois faire 80% de mes sorties avec lui, il me remonte le moral quand ça ne va pas et me motive quand je n'ai pas l'envie. David est également un coéquipier avec qui je roule souvent en course comme à l'entraînement. Les autres comme Alain K, Sébastien, Fabrice, Lionel, Hubert, Christophe (...) sont également une précieuse aide sur les courses : ils sont présent à l'échauffement, me donnent des conseils tant que je suis dans le peloton et m'encouragent quand je me fais prendre un tour. Merci les gars !

Enfin, pour terminer, il y a le public le long de la route qui me regarde souvent passer avec étonnement "Mais pourquoi grimace-t-il à ce point, alors qu'il est tout seul et qu'il va moins vite que les autres ? Pourquoi continue-t-il alors que tout est perdu ?" ... mais qui a souvent des mots sympa envers moi pour me montrer qu'ils apprécient mon abnégation face à la défaite !

Je tiens vraiment à remercier toutes ces personnes qui comptent beaucoup pour moi, même si je ne l'exprime pas souvent.

Certains d'entre-vous ont du remarquer que je n'ai jamais fait mention de mon entraîneur : c'est tout simplement que je n'en ai plus depuis le mois de janvier ! Il est resté au sol suite à une chute en janvier, et on ne l'a plus revu ... depuis je me débrouille un peu comme je peux : je prends mes carnets de notes sur ce qu'il m'avait dit de faire les années passées, j'écoute les conseils de mes coéquipiers et de Nicole.

Vous pouvez remarquer qu'il n'est pas fait mention de ma famille : tout simplement parce qu'elle ne vient pas m'encourager sur les courses ... mon père et mes soeurs sont venus pour ma toute première course (il y a 3 ans), mon père est revenu pour ma seconde course, et depuis personne n'est jamais revenu !

mercredi 11 juin 2008

L'échauffement en cyclisme

L'échauffement est un des points clés pour réussir une course ... c'est également un de mes points noirs, bien que j'ai fait des progrès dans le domaine ! Jusqu'à ce début de saison, j'avais peur de trop consommer d'énergie pendant l'échauffement et de manquer de force au cours de la course ! Mais en y réfléchissant bien : à quoi ça me sert de conserver de l'énergie pour la fin de course si je craque dès le début de la course ?

L'échauffement permet d'ouvrir au maximum les vaisseaux sanguins, permettant ainsi une meilleure irrigation en oxygène et énergie des muscles. En effet, en s'échauffant on permet aux muscles et au coeur de s'adapter à l'effort (la course) à venir : les muscles chauffent, les vaisseaux sanguins se dilatent afin de mieux faire circuler le sang, les poumons s'ouvrent en grand pour faire rentrer le plus d'oxygène possible dans le sang, ... bref, toute la mécanique se met en route à ce moment là !

Si on ne fais pas un bon échauffement, les poumons et les vaisseaux sanguins ne sont pas capables d'alimenter les muscles en début de course : le peloton (qui est bien échauffé lui) part sans vous. Au bout de quelques kilomètres le corps s'est adapté, mais c'est trop tard : la course est déjà perdue !

Il y a 4 points clé à retenir afin de faire un bon échauffement :
- il doit être complet : faire quelques étirements et se passer de la crème chauffante ne suffit pas à préparer le corps à l'effort à venir
- il doit être progressif : il faut partir doucement et monter en intensité doucement jusqu'à faire un effort maximal, pour ensuite redescendre progressivement
- il doit être prolongé : plus l'échauffement est long meilleur il est, car l'ensemble du corps à eu le temps de s'habituer progressivement
- il doit être adapté : on ne s'échauffe pas de la même manière pour courir un 500m départ arrêté sur piste que pour une cyclosportive de 200km

L'échauffement pour une course sur route dure 30 minutes et se décompose en 3 phases :
- les 10 premières minutes il faut mouliner pour assouplir les muscles
- les 15 minutes suivantes on accélère progressivement en augmentant le développement pour finir au rythme de la course
- les 5 dernières minutes on effectue de la récupération active en vélocité

Il est recommandé de terminer son échauffement 10 à 15 minutes avant le départ, et de faire des étirements jusqu'au dernier moment !

mardi 10 juin 2008

12km sur les quais de saone

Rarement un entraînement aura été aussi court : 12.4km au compteur !

Avec Julien on part de chez moi en direction de Vaise. On prends quelques gouttes au bout de 4km mais on décide de continuer notre route malgré un orage qui s'annonce. Julien met le turbo sur les quais au point que j'ai du mal à le suivre ! Je prends néanmoins un long relais de 2km jusqu'à Bocuse : les jambes ne répondent pas très bien et je coince à la fin de mon relais. Des gouttes tombent mais il n'y a rien de bien méchant.

Comme ni lui ni moi n'avons envie de nous faire mouiller (on a déjà suffisamment reçu de flotte sur le casque ces derniers temps), on décide de rentrer directement sans prolonger la sortie.

lundi 9 juin 2008

Entrainement sur les quais de Saone

Aujourd'hui j'avais rendez-vous avec Julien et David pour un entraînement "de récupération" ...

De chez moi, on file en direction de Vaise (où Julien a failli se faire renverser par un bus) puis on remonte les quais de Saône. Julien mène le tempo, David et moi passons quelques relais. A partir de Bocuse, Julien décide d'accélérer l'allure et mène le train à plus de 40km/h ! Seul David est encore en mesure de le relayer, moi je reste dans les roues à baisser la tête et à grimacer. La portion entre Bocuse et Albigny est parcourue à plus de 43 km/h de moyenne ...

Après Albigny, on calme l'allure, je prends un relais puis me recale dans les roues. L'allure est tombée à 35 km/h : je me sens mieux :-)
On fais demi-tour à Quincieux, on fait quelques photos ... et je me place en tête pour faire le retour en prenant un peu de vent. C'est pas en restant dans les roues que je vais progresser ! Bon, il faut être honnête, je ne roulai pas bien vite (un peu plus de 30km/h) ... mais c'est toujours ça de pris !

Sur la fin, je commence à avoir mal aux jambes, mais rien d'alarmant ! Au final, j'ai fait 45 km en 1h20 ...

dimanche 8 juin 2008

Grand Prix de Reyrieux

Je vous propose un quizz d'histoire pour commencer : "Ou eu lieu la plus grande bataille s'étant déroulée en France au cours de l'année 198 ?". La réponse est dans le titre : Reyrieux ! En effet, en l'an 198 après JC (il y a 1810 ans donc) eu lieu une bataille opposant 300 000 soldats, avec d'un côté les forces romaines de l'empereur et de l'autre côté les forces "rebelles" du proconsul Albinius, à l'endroit même où passe la course du jour !

Revenons-en à ce qui nous intéresse : la course ! Au départ je porte le numéro 11 et ai donc l'immense honneur de partir en première ligne ! C'est un avantage certain ... mais je n'ai pas su en profiter. Rageant ! Côté météo, on a eu droit à une grosse averse en début de course puis à un petit crachin qui venait par intermittence. Mon club est presque au complet : Julien, Alain, David, Lionel, Tony et moi ! C'est pas souvent qu'on est autant ...

Je saute dès le premier tour, roule dans un petit groupe que je domine de la tête et des épaules en attendant de me faire prendre un tour par le peloton. Je fais un tour dans la roue des 5 coureurs de tête avant de lâcher prise, d'attendre le peloton et de me glisser dans les roues pour un tour en son sein. Je me fais de nouveau sortir dans la bosse, sur une accélération ... et me retrouve seul ! Personne pour venir me donner du soutien ... au moment où mes jambes m'abandonnent elles aussi ! J'abandonne à 4 tours de l'arrivée à cause des crampes.

Le bilan de la journée ?
- au niveau sportif : j'ai été bien 2 tours ... sur les 16 prévus ! J'avais vraiment envie de réussir quelques chose sur cette course, j'étais vraiment motivé et je m'étais super bien préparé (pour une fois) ... je suis donc déçu, mais sait que la phase de reconstruction va être longue et que ça ne vas pas payer au bout de 8 jours seulement !
- au niveau extra-sportif : j'ai pu discuter une minute avec la fameuse "PomPomGirl du VCC" (elle est vraiment jolie !), et je suis reparti avec plusieurs boites de Grany grâce à Aurore (que je remercie vivement).

samedi 7 juin 2008

Reconnaissance du prix de Reyrieux

Cet après-midi, avec Julien et David, nous sommes allés faire une reconnaissance du circuit du Grand Prix de Reyrieux qui aura lieu demain.

Dès la phase d'échauffement sur les quais de Saône je me suis senti mal : j'avais de grosses douleurs dans le ventre, comme si j'avais des crampes d'estomac. J'ai quand même pris quelques relais mais mon mal de ventre m'empêchait de pédaler correctement. De plus, un petit vent souffle du Nord et ralentit notre progression.

On arrive sur le circuit au moment où un crachin vient humidifier la route. On attaque la montée, je me sens bien au début puis lâche lorsque Julien décide d'accélérer le tempo juste au moment où mon ventre recommence à faire des siennes. Je me bats jusqu'en haut, rejoins David et Julien et prends immédiatement un relais. On fait la descente, le long bout de plat et on attaque une nouvelle fois la montée. J'ai tiré trop gros dans le bout de faux plat et le paie dès le début : j'ai les jambes en vrac et le coeur à fond ! Je ne fais pas long feu dans les roues ...

Mes compagnons m'attendent en haut, on redescends et on rentre à la maison. La pluie n'est pas méchante : elle humidifie légèrement mais ne mouille pas, ouf ! J'espère que demain mon ventre me laissera tranquille, et je ferai bien attention à ne pas tirer trop gros.

Départ demain à 15h ...

mercredi 4 juin 2008

envie de bien faire

Ce soir, comme lundi soir, j'ai fait une séance de home-trainer.

Au programme de la soirée : un échauffement de 5 minutes en 39x19, suivi par une série de :
- 3 minutes en 39x17 à 110 tr/min
- 1 minutes en 52x17 à 115 tr/min
- 1 minutes en 52x16 à 115 tr/min
que j'ai effectué 4 fois, avant de terminer par un retour progressif au calme avec 3 minutes en 39x17 puis 2 minutes en 39x19.

Ces séances de home-trainer me permettent de tourner les jambes et m'apportent un bon complément à la musculation que je fais chaque midi depuis lundi dernier ! Je sais pertinemment que les effets de la musculation ne se verront que dans 3 mois ... mais entre-temps il s'agit de ne pas perdre le coup de pédale !

Au niveau des sensations, je me sens bien sur mon vélo : les jambes tournent sans problème et le coeur réponds aux accélérations !

Dimanche je serai au départ du Grand prix de Reyrieux, que j'avais faite il y a 2 ans et où j'avais terminé à 3 tours du vainqueur ! Il faut dire que j'avais pris une insolation et que j'étais malade comme un chien, sous un temps caniculaire. Cette année, je veux faire mieux et réaliser une belle course : je sais que j'ai le potentiel pour le faire ! J'ai envie de me donner les moyens pour réussir la fin de saison, alors je met le paquet : musculation, home-trainer, diététique, ...

mardi 3 juin 2008

Séance de Home-Trainer

Hier soir je me suis lancé dans une séance de Home-Trainer en vue de parfaire ma condition physique, condition nécessaire pour bien figurer lors du Grand Prix de Reyrieux qui aura lieu dimanche prochain.

J'ai axé ma séance, commencée peu avant 22h, sur du fractionné. J'ai fait 5 minutes d'échauffement en 39x19 afin de faire monter progressivement le coeur et les jambes. Après ces 5 minutes d'échauffement, je me suis lancé dans 4 répétitions de
- 4 minutes en 39x17 à 110 tr/min
- 1 minute en 52x17 à 125tr/min
J'ai ensuite terminé par 5 minutes en 39x17 puis 39x19 afin de faire redescendre le coeur !

Bilan : après 30 minutes à tourner les jambes et avoir simulé des accélérations sur une minute je me sentais plutôt bien ! Bon, il faut relativiser : la course ne durera pas que 30 minutes et l'effort ne sera pas comparable mais je suis néanmoins satisfait de ma séance.

lundi 2 juin 2008

Photos du Grand prix de Lyon gerland

Je viens de mettre en ligne 92 photos du grand prix cycliste de Lyon Gerland.

Contrairement aux photos du prix de Lyon Ménival, les photos sont toutes de bonne qualité et couvrent l'intégralité de la course !

J'ai également pris une vidéo du passage du peloton un peu après la mi-course :

dimanche 1 juin 2008

Grand Prix de Lyon Gerland

La dernière manche du Grand Prix de Lyon avait lieu cet après-midi à Gerland, sur un circuit de 3.7 km complètement plat ...

La course féminine à une fois de plus été dominée par l'équipe venue de Turin, via Edita UNGURYTE (porteuse du maillot jaune de leader au classement du Grand Prix de Lyon) qui a tenté de nombreuses échappées, puis via une victoire au sprint. Il y a eu quelques chutes pendant la course : j'ai vu une concurrente se diriger vers le poste de secours le nez en sang, d'autres sont passées avec le cuissard et les coudes égratignés.

Après la course féminine vient le tour de la course masculine : Julien et Alain sont au départ, de même que Florentin et Florian. Sur ce circuit tout plat, il y a 105 coureurs au départ ... pour un seul vainqueur 100km plus loin !

Toute la première moitié de course Julien et Alain sont à l'avant, tentant des échappées, mais aucun groupe ne réussit à prendre le large. A mi-course un trio se forme aux avant postes, mais le peloton chasse très fort derrière notamment via l'équipe du Lyon Sprint Evolution (LSE). 3 autres hommes dont 2 du Lyon Sprint Evolution (le porteur du maillot jaune et le futur vainqueur) sortent du peloton pour rejoindre le trio de tête. La collaboration est tout de suite bonne, tandis que le peloton se relève un peu : les coureurs du LSE contrôlent la course et empêchent la sortie de groupes de contre-attaque. Julien et Alain sont aux avants postes du peloton mais semblent impuissant ...
Les 5 hommes de tête (un à sauté peu de temps après la jonction des deux trios) s'entendent parfaitement et distancent tour après tour le peloton : ils en terminent au sprint. Dans leur dos le peloton se livre à un sprint massif (environ 80 coureurs), Julien et Alain terminent aux alentours de la 20ème place du peloton. Florian termine dans le peloton, tandis que Florentin est victime d'une crevaison à 15km de l'arrivée.