mercredi 30 avril 2008

La chasse aux cols recommence

A partir de la fin du mois d'avril, la chasse aux cols est ouverte : pour beaucoup de cyclistes (compétiteurs ou touristes) il s'agit de grimper les cols du coin ou les cols mythiques ...

Afin de faciliter leurs recherches et de répondre aux questions classiques : combien de temps vais-je mettre ? la montée est-elle dure ? le paysage est-il beau ? ... J'ai mis en place un site internet permettant de trouver toutes les informations utiles telles que la ville de départ, la longueur, le pourcentage moyen et maximal de la pente, la courbe du profil ...

Ce site dédié aux cols en cyclisme permet également aux membres de publier des photos sur les cols (leur photo à côté du panneau du sommet, des photos du paysage ...) et de commenter leurs ascensions en indiquant le temps qu'ils ont mis, leur sentiment sur la difficulté, les zones très pentues ou les replats, ...

La recherche des cols est simplifiée grâce à une hiérarchisation géographique des cols par pays (cols de france, cols d'italie, cols de suisse, cols d'espagne, côtes de belgique) ou par massif montagneux (cols des alpes du nord, cols des alpes du sud, cols des pyrénées, cols du massif central, cols des cévennes, côtes des flandres).

Une carte des cols de france permet également de voir où sont situés les cols mythiques, et éventuellement de trouver les cols près de chez soi ou près de son lieu de vacances !

Ce site internet se veut en quelque sorte le "couteau suisse" des amateurs de montagne à vélo.

dimanche 27 avril 2008

1000 Bosses : une fringale ruine tous mes espoirs

Sous un superbe soleil et des températures très agréables s'est couru une cyclosportive phare de la région lyonnaise : "les 1000 Bosses".

Au départ de Tassin, le parcours emprunte une succession de cols dans les monts du Lyonnais. Ces cols ne sont pas très durs individuellement, mais leur enchaînement est physiquement assez éprouvant : on monte à fond, on descend à fond, et on remonte tout de suite sans zone de plat permettant de récupérer !

Pour moi, la course ne s'est pas bien passée : je suis parti en 400ème position, je suis remonté à quelques centaines de mètre du groupe de tête, j'ai eu une fringale au bout de 30 km donc j'ai vu près de 200 personnes me doubler au cours de la montée du col de la croix de part, et j'ai eu des crampes dans le final ... moi qui prétendait à une place dans les 80 premiers, je termine 291ème ! Une vraie claque !

Le point "positif" de la journée, c'est que j'ai pris des relais avec :
- des suisses de Genève qui parlaient italien
- un belge
- un anglais
- un australien avec qui je termine au sprint, et avec lequel j'échange quelques mots en anglais à l'arrivée ...

Bon, je vais tenter d'oublier cette déconvenue, et vais me concentrer sur le championnat du rhône qui à lieu jeudi 1er mai à st genis laval.

Récit de la Scott-1000 Bosses

mercredi 23 avril 2008

refroidissement

Samedi, en rentrant de l'entraînement, j'ai dû prendre un léger coup de froid.

Le soir, j'avais préparé mon sac afin d'aller courir à St bonnet de mure : mon sac était prêt, le vélo était prêt, le réveil était mis, j'avais fait des étirements et du retour veineux ... bref tout pour être en forme pour la course ! Malheureusement, j'ai passé une nuit d'enfer : impossible de fermer l'œil de la nuit, je suis pris par des bouffées de chaleur suivies par une sensation de froid, j'ai mal à la tête et au ventre, j'ai envie de recracher mon repas ... un véritable enfer ! J'ai regardé passer les heures, en me disant que la course allait être terrible ! J'ai réussi à dormir entre 4h30 et 6h du matin grosso modo.

Je me suis levé vers 8h et ai rapidement compris que pour la course c'était foutu : j'avais toujours mal à la tête et au ventre, et me sentais vraiment fatigué ! Je me suis donc renfoncé dans mes draps, et ai tenté de récupérer un peu, afin de pouvoir aller m'entraîner dans les monts d'or. A 11h, j'ai eu une petite pensée pour ceux qui prenaient le départ de la course ... sans moi ! J'ai sorti les affaires du sac et ai commencé à me préparer pour aller m'entraîner. Le physique n'y étant pas, le mental à lâché : je n'avais ni l'envie ni la force d'aller m'entraîner !

Lundi et mardi, je n'étais pas vraiment au mieux : j'avais toujours mal à la tête, le ventre allant mieux. Aujourd'hui, je me sentais mieux donc je suis remonté sur mon vélo et ai pédalé 40 minutes sur les quais de Saône, en faisant tourner les jambes pour faire monter le cœur.

Je suis mécontent que ceci m'arrive à une semaine des 1000 bosses, course importante dans la saison ! J'espère vite récupérer et que ça ne me laissera pas de traces.

mercredi 16 avril 2008

entrainements les soirs en semaine

Enfin, je l'ai fait ! Depuis presque un mois et le changement d'heure, j'attendais l'occasion de pouvoir aller m'entraîner un soir en semaine !

Ce mardi 15 avril est à marquer d'une pierre blanche : avec julien nous nous sommes donnés rendez-vous à 19h chez moi pour faire une sortie "de décrassage". Il a plu dans l'après-midi, et les routes sont encore humides par endroits. La température est un peu fraîche, surtout au coucher du soleil !

De chez moi nous sommes descendus à Bocuse, puis avons commencés à remonter les quais de Saône en direction d'Albigny. Je fais le tempo dès le début, à 34 km/h, afin de donner le ton. Je ressens une vive douleur dans le mollet gauche, mais continue mon effort en me disant que ça va se décoincer. Avec Julien, nous prenons alternativement nos relais : 1km chacun, en accélérant progressivement l'allure ! La traversée de Couzon se fait ainsi à près de 40km/h ... le dernier kilomètre avant le rond point est avalé à 48km/h pour ma part, et plus de 50km/h pour Julien qui me largue progressivement.
Au rond point, on fait demi-tour et on réinstalle notre cycle de relais, mais à allure constante cette fois : 35 km/h. Je me sens un peu juste,et laisse Julien faire le plus gros du travail. On décide d'aller grimper la bosse de Cailloux : dès le départ Julien imprime un gros rythme. Je m'accroche dans la roue et fais monter le cœur progressivement. Sur le haut de la bosse je souffle comme un boeuf, j'ai le souffle court et suis à la limite de décrocher. Les encouragements de mon coéquipier m'aident à rester au contact, mais ça fait mal aux jambes et au cœur !

En haut, je prends tout de suite le relais car je sais qu'en course c'est à cet endroit que ça fait le plus mal ... combattre le mal par le mal, c'est ma nouvelle stratégie ! Julien en remet une couche, je résiste et m'accroche dans sa roue. On fait la descente à fond, je me fais décrocher dans la partie sinueuse car j'ai un peu peurs dans les virages.

Une fois de retour sur les quais, on décide de rentrer tranquillement chez nous. S'entraîner, ce n'est pas "rouler tout le long comme un fou", c'est aussi savoir faire un retour au calme afin de ménager ses muscles et de faciliter leur récupération.

Au final, on aura fait 31km en 1h tout rond ... ça m'a vraiment fait du bien, au physique comme au mental !

dimanche 13 avril 2008

Prix de Vilette sur Ain

Je rentre de ma 3ème course de l'année : le prix de Vilette sur Ain.
La température était douce, mais le vent soufflait en venant du Sud : il soufflait doucement en début de course, puis s'est renforcé tout au long de la journée pour devenir très embêtant ... surtout pour un homme seul sur un grande ligne droite face au vent, sans aucun abri possible !

La course, que je pensais plutôt bien engagée à rapidement tournée au fiasco quand je me suis retrouvé seul, pris par les crampes, à la fin de la première moitié de la course. J'ai ainsi pu faire un chemin de croix pendant les 35 derniers kilomètres, tiraillé entre l'envie de mettre fin au supplice physique de mes jambes procuré par les crampes, et un de mes principes m'indique de refuser d'abandonner sur une course !

Comme me le dit si bien David : "Florent, tu es têtu !" ... oui, je suis têtu, et je refuse d'abandonner ! C'est un principe (con, certes, comme beaucoup de principes) : j'ai toujours dit que la personne qui abandonnait quelque chose dans la vie, abandonnerait toute sa vie. Le vélo est fait de souffrances, les crampes doivent en faire partie !

Si je devais résumé ma course, je dirai : une première moitié encourageante ... et une seconde moitié cauchemardesque !

Vous pouvez consulter le résumé complet du prix de Vilette sur Ain

mercredi 9 avril 2008

Les flandriennes

Si il y a bien un style de course qui force l'admiration de tout le monde, ce sont les Flandriennes : chaque année, de fin mars jusque mi-avril les meilleurs professionnels du peloton se donnent rendez-vous dans les Flandres (partie Ouest de la Belgique et Nord de la France) afin de disputer des courses dans des chemins en terre ou pavés. En général le temps est au froid et à la pluie ce qui rend les courses encore plus dures car les chemins sont boueux et les pavés sont glissants !

Parmi ces courses dites Flandriennes, on retrouve deux grandes épreuves mythiques : le Tour des Flandres (Ronde van Vlaanderen) et Paris-Roubaix !

Le Tour des Flandres est une course de 260km empruntant 17 côtes : ces côtes sont très pentues et sont pavées ... la majorité du peloton les franchis à pied tellement elles sont dures, comme l'atteste cette vidéo :

Vous ne rêvez pas : il ne s'agit non pas d'un peloton amateur mais bien du passage des plus grands spécialistes actuels de la discipline !
En Belgique, cette course est un mythe : des milliers de personnes sont massées le long du parcours, certains belges posent des jours de vacances les jours précédents afin de placer leur caravane le long de la route et ainsi bénéficier du meilleur point du vue possible ...

Paris-Roubaix, surnommée "l'enfer du Nord", se court 8 jours plus tard sur un parcours de 260km comportant 28 secteurs pavés : cette fois les routes et les chemins sont plats ! La difficulté n'est pas moindre car à cause de la vitesse le vélo vibre énormément et saute de pavés en pavés, ce qui le rend incontrôlable et rends très dangereux la progression en groupe ! Il y a énormément de chutes sur cette course : c'est une épreuve extrêmement éprouvante physiquement (à cause des vibrations) et mentalement (à cause du risque de chutes, pouvant briser une carrière). Johann MUSEEUW en 1998 avait failli y laisser la vie ...

Les spécialistes de ces courses sont de vrais guerriers, capable de résister longtemps dans le froid, le vent, la pluie (parfois la neige) ... et de résister aux tremblements du vélo et à ses soubresauts sur les pavés.

dimanche 6 avril 2008

La bisou, a peronnas

Ce matin, le réveil à sonné à 6h28. J'enfile ma robe de chambre car il fait frais et je pars prendre mon petit dej'. Vous devez vous dire "mais il est fou de se lever à cette heure un dimanche matin !!!". Hé oui, l'espèce cycliste est probablement folle ... comme me le faisais si justement remarquer Julien sur le chemin du retour "Les cyclistes doivent êtres les seuls à payer pour aller se faire mal !".

Bon, revenons-en à mon histoire : 6h30 petit déjeuner, 7h Julien passe me chercher et c'est parti pour 45min de voiture en direction de Bourg. Le temps est aux nuages avec quelques averses : rien de bien méchant, mais suffisamment tout de même pour mouiller la route et faire tomber la température !

On arrive sans problème au départ, on récupère nos dossards, on se change. Au moment de partir à l'échauffement les averses cessent et le ciel se dégage ! Cool, on ne va pas prendre la pluie !

La course ne se passe pas trop mal pour moi : je coince à mi-parcours alors que j'étais dans le groupe de tête, et que j'avais placé une attaque ! Dommage car je me sentais bien jusqu'à présent ! Je vous propose de consulter mon résumé de La bisou.

La prochaine course du mois d'avril devrait être le Prix de Vilette sur Ain dimanche prochain.