Le Mont Verdun, plus haut sommet des Monts d'Or, culmine à 626m d'altitude. Sa montée par Limonest est bien connue des sportifs de la région car autrefois une course cycliste s'y déroulait, une manche de la coupe de France de course de côte (en automobile) s'y déroule chaque année, et c'est une descente très prisée par les amateurs de longboard et de rollers.
Quand j'ai lancé ma série d'articles sur les montées de la région lyonnaise, je pensais que ce serait une des plus facile de la région. J'ai commencé à tracer les différents itinéraires que j'ai l'habitude d'emprunter, et petit à petit je me suis rendu compte que les possibilités pour grimper étaient particulièrement nombreuses. Si vous ne les avez pas déjà lu, je vous invite à lire mes présentations des montées du Mont Cindre et du Mont Thou, qui vous donneront des éléments plus précis sur des trajets également présentés dans cet article.
Depuis Albigny, via Poleymieux, on a 2 choix : par le col de la Croix de Presles ou par la base militaire.
Liens vers les parcours : via la Croix de Presles et via la base militaire.
Depuis le rond point d'Albigny, on commence par un petit
coup de cul suivi d'une descente dans une cuvette pour rejoindre Curis.
Après Curis, on passe dans une partie champêtre le long d'un ruisseau,
sur une pente raisonnable, jusqu'à Poleymieux. Dans Poleymieux, la route se cabre un premier coup jusqu'à la séparation des deux itinéraires.
Soit on reste sur la route principale jusqu'au col de la Croix de Presles. A la sortie de Poleymieux, la pente s'adoucit et devient régulière jusqu'au
col. On est dans les bois, sans aucune
vue, le goudron ne rend pas très bien et on a l'impression que le col
n'arrive pas. Quand enfin on l'atteint, on tourne à droite afin de prendre la route menant, à travers bois, au col du Verdun via une nouvelle cuvette. Au col, un nouveau virage à droite, quelques coups de pédale supplémentaires, et vous êtes au sommet !
Sinon, dans Poleymieux juste après le virage de l'auberge, vous pouvez tourner à droite afin de grimper au coeur du village en direction de la base militaire. Vous allez passer devant de splendides bâtisses en pierre. Plus on monte, plus les maisons se raréfient. Si la pente est irrégulière, la vue elle est constamment plaisante car complètement dégagée. (L'inconvénient, c'est qu'en plein été, on y cuit !). On passe devant la base militaire, qu'on longe sur un kilomètre avant d'arriver au sommet.
En terme de chiffres : 8,8km à 4,7% via la croix de presles, 8,2km à 5% via la base militaire.
Depuis Lyon - Vaise, on a 3 choix : la voie classique via Saint-didier, la voie méconnue via le val de Rochecardon, et la voie marchande via Champagne.
Liens vers les parcours : via Saint Didier, via Rochecardon, via Champagne.
La route passant par Saint Didier est déjà bien connue si vous avez lu mon article sur le Mont Thou. Il s'agit d'une grosse route, assez fréquentée par les voitures, qu'on emprunte jusqu'au col de la croix de presles. Au col, on tourne sur la gauche et la route est commune avec celle présentée ci-dessus quand on vient de Poleymieux.
La route passant par Champagne n'est pas souvent utilisée car elle traverse une longue zone commerciale. Si vous voulez acheter toute sorte d'objets (des luminaires, des vases, des habits, des tapis, ...) prenez un sac à dos. En cas de fringale, vous pouvez également vous arrêter au McDo. C'est LA route à emprunter si vous avez envie d'insulter des automobilistes (qui n'hésitent pas à vous tourner dessus pour rentrer sur le parking du magasin) ou si vous aimez vous faire klaxonner. Néanmoins, cette voie présente un intérêt majeur : elle permet de s'entraîner à frotter, à se faufiler dans des trous de souris, à gérer le stress et à améliorer ses réflexes ... on se croirait dans un vrai peloton. Une fois cette zone commerciale traversée, on retrouve une route bien plus calme pour rejoindre Limonest, puis la fameuse route de la course de côte (également appelée grimpée de la polymultipliée lyonnaise) menant au col du Verdun.
En terme de chiffres : 9,1km à 4,5% via Saint-didier, 11,2km à 3,7% via Champagne.
La 3ème option lorsqu'on vient de Vaise est peu-connue. Pourtant, quand vous l'aurez empruntée une fois, vous la retiendrez tant son calme est apaisant. Quand on est à Vaise, on prend une petite route ne payant pas de mine et qui ne semble mener nulle part. On se retrouve le long d'un ruisseau assez sauvage, sur une route pas très large et présentant de belles pentes par moments. La route longe le ruisseau, des arbres très feuillus isolent les bruits urbains et font résonner le bruit de l'eau et les chants des oiseaux ... c'est très calme. Un long replat nous amène sur une route à traverser pour grimper un vrai raidard (20% de mémoire) qui permet d'accéder à une zone champêtre superbe. On rejoint la route plane reliant Saint-Didier à Limonest, qu'empruntait la Polymultipliée Lyonnaise et qu'on emprunte également jusqu'à la Croix-saint-andré. On tourne à gauche afin d'emprunter une route courte mais pentue permettant de rejoindre le pied de la montée de la course de côte. On arrive ainsi au Mont Verdun en passant par des routes au calme.
En terme de chiffres : 11km à 3,8% via le val de Rochecardon.
Depuis l'Ouest, pour rentrer des Monts du Lyonnais
Lien vers le parcours.
Quand on veut grimper le Mont Verdun en venant des Monts du Lyonnais, une montée s'impose : depuis la "Porte de Lyon", on emprunte la montée de la Garde afin de rejoindre Limonest. La pente est régulière et relativement douce. La route n'est pas trop fréquentée en dehors des heures de pointe. Dans Limonest, la pente se cabre sur une centaine de mètres après l'église et la mairie, mais la portion se passe bien (un point d'eau potable est disponible devant l'église, point d'eau bien utile quand
on rentre d'une longue sortie et que les bidons sont vides). On tourne à droite pour rejoindre la montée de la course de côte, jusqu'au col du Verdun, un virage à gauche et nous voilà arrivés. La montée totale est assez courte et se passe facilement.
En terme de chiffres : 5km à 4,8%.
Depuis le nord, pour rentrer de la vallée de l'Azergues et des Monts du Beaujolais : 2 voies possibles.
Liens vers les parcours : via Marcilly ou via Chasselay.
La route depuis Marcilly d'Azergues est également un modèle de calme et de sérénité. C'est ma route préférée quand je viens du nord. Dans le village, on tourne afin de prendre une petite route en faux-plat montant menant au château de Janzé (superbe bâtisse, très prisée pour les réceptions de mariage). On traverse quelques champs jusqu'à un hameau. A la sortie de ce pâté de maison perdu au milieu des champs, on tombe sur une grosse route départementale. Théoriquement, on a pas le droit de la traverser et il faut se taper un morceau de descente jusqu'à un rond point puis revenir sur nos pas ... pour ma part, je prend un sens-interdit sur 50m et je coupe la route sans scrupules. Elle n'est pas très fréquentée aux heures où j'y passe. (si vous voulez faire la même chose, vous le faites à vos risques et périls, je ne vous ai rien obligé à faire). Une fois cette route traversée, on retombe sur une route en pente douce, au milieu des champs, jusqu'au bois d'Ars. Entre le bois d'Ars et Limonest, un court raidard vient rompre la pente douce rencontrée jusqu'à présent et annonce le début des hostilités. On tourne ensuite sur la droite afin de rejoindre le terrain de BMX et le coeur du village, ou l'on arrive au niveau de la mairie afin de retrouver la fin de l'itinéraire décrit au dessus.
En terme de chiffres : 10,5km à 3,6%.
La route depuis Chasselay est bien plus simple et plus courte : c'est une route très large permettant de rejoindre Limonest via une pente assez régulière aux alentours de 5%. On commence par une portion plus pentue, en ligne droite, pas très agréable. On enchaine sur une autre ligne droite, très longue, sur une pente plus faible. J'ai l'impression que cette ligne droite ne se finit jamais, c'est monotone et je garde un mauvais souvenir de mon dernier passage puisque j'y avait vomi tripes et boyaux à cause d'une insolation. La première partie de la montée se termine par 2 virages formant un grand S juste avant l'entrée dans Limonest. Dès l'entrée dans le village, on tourne à gauche afin de rejoindre la base militaire via une route assez sympa. Elle commence au milieu des habitations, se poursuit en foret et se termine dans les champs. La pente y est assez constante et pas trop relevée. Quand on arrive au niveau de la base militaire, on tourne à droite et en quelques coups de pédales on se retrouve au sommet.
En terme de chiffres : 7,5km à 4,8%.
Voilà pour la présentation des 3 monts des Monts d'Or.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
vendredi 30 novembre 2012
mardi 27 novembre 2012
Illustrations sur le cyclisme
Je suis particulièrement débordé ces dernières semaines, et n'ai pas eu le temps de rédiger l'article sur le Mont Verdun (que vous devez attendre avec impatience). J'ai énoooormément de dossiers professionnels en cours en ce moment, mais promis dès que je peux je recommence à rédiger des articles plus complets et plus documentés.
Hier j'ai découvert un blog qui présente le cyclisme sous un angle singulier, sous forme de cartoon : http://www.cyclingcartoons.com/. Le blog est certes en anglais, mais les mots sont assez faciles à comprendre. C'est rempli d'humour, humour décalé comme je l'aime.
Ce matin, j'ai découvert une autre illustration sur le cyclisme, en français cette fois, qui m'a également fait sourire : https://twitter.com/ArnaudJuveneton/status/273019469415215104/photo/1. Ce qui m'as le plus surpris, c'est que cette illustration est tirée du magasine "Elle" (page 208 du numéro du 23 novembre, le dessin est signé par Soledad Bravi).
Voilà, je tenais à vous partager ces deux découvertes récentes.
Hier j'ai découvert un blog qui présente le cyclisme sous un angle singulier, sous forme de cartoon : http://www.cyclingcartoons.com/. Le blog est certes en anglais, mais les mots sont assez faciles à comprendre. C'est rempli d'humour, humour décalé comme je l'aime.
Ce matin, j'ai découvert une autre illustration sur le cyclisme, en français cette fois, qui m'a également fait sourire : https://twitter.com/ArnaudJuveneton/status/273019469415215104/photo/1. Ce qui m'as le plus surpris, c'est que cette illustration est tirée du magasine "Elle" (page 208 du numéro du 23 novembre, le dessin est signé par Soledad Bravi).
Voilà, je tenais à vous partager ces deux découvertes récentes.
dimanche 25 novembre 2012
3 mois déjà
Ce matin, le réveil a été tranquille comme un dimanche matin gris de fin-novembre. Après avoir regardé quelques épisodes de séries bien au chaud sous ma couette, j'ai pris mon petit déjeuner calmement. Je me suis rendu compte que j'étais bien loin de l'agitation qui me secoue les dimanches matins en pleine saison ... pas de repas "diététique" dès le lever du jour, pas de sac à préparer, pas de vélo à charger dans la voiture.
Pendant que je savourais ce moment de calme et de sérénité, avec une pointe de nostalgie et une pointe d'excitation à l'idée que ce cirque reprendra dans quelques mois, je me suis demandé depuis quand je n'avais pas chevauché un vélo. Ni une ni deux l'ordinateur était lancé, je consultais mon carnet (numérique) d'entraînement et je me rendais compte que ma dernière sortie était le 25 août. 3 mois jour pour jour !
J'ai l'impression que ces 3 mois ont duré une éternité. J'en suis même à me demander si je sais toujours comment enclencher des cales automatiques. Tant de choses ont changé ces 3 derniers mois, j'ai parcouru tant de chemin (au sens propre comme au figuré) que j'ai presque l'impression que j'étais cycliste dans une autre vie. Et en même temps, j'ai l'impression que c'était hier ... j'ai toujours l'impression que cette dernière étape de la Haute-Route (ma dernière apparition en tenue cycliste) vient juste de se terminer.
Pendant que je savourais ce moment de calme et de sérénité, avec une pointe de nostalgie et une pointe d'excitation à l'idée que ce cirque reprendra dans quelques mois, je me suis demandé depuis quand je n'avais pas chevauché un vélo. Ni une ni deux l'ordinateur était lancé, je consultais mon carnet (numérique) d'entraînement et je me rendais compte que ma dernière sortie était le 25 août. 3 mois jour pour jour !
J'ai l'impression que ces 3 mois ont duré une éternité. J'en suis même à me demander si je sais toujours comment enclencher des cales automatiques. Tant de choses ont changé ces 3 derniers mois, j'ai parcouru tant de chemin (au sens propre comme au figuré) que j'ai presque l'impression que j'étais cycliste dans une autre vie. Et en même temps, j'ai l'impression que c'était hier ... j'ai toujours l'impression que cette dernière étape de la Haute-Route (ma dernière apparition en tenue cycliste) vient juste de se terminer.
jeudi 22 novembre 2012
Un futur, des envies !
Avant de me blesser, j'avais établi une vision à long terme de ma pratique du cyclisme. Ma convalescence actuelle remet un certain nombre de choses en questions. Je vais profiter de cette période creuse pour vous en dire un peu plus sur mes envies ...
Mon rêve ? La RAAM !
Au début de l'été, j'étais certain d'une chose : un jour je serai au départ de la RAAM ... et à l'arrivée aussi ! Pas en tant que spectateur, mais en tant que cycliste / participant. La RAAM (une épreuve de 4800km à parcourir d'une traite en moins de 12 jours, lisez cet article pour en savoir plus). Je me donnais 10 ans, jusqu'à mes 35ans, pour tenter de décrocher mon ticket pour ce rêve. Au bout de 10ans, j'aurai fait le point afin de voir si j'étais proche de mon rêve et que je persévérais dans cette voie, ou si je raccrochais le vélo et passais à autre chose.
J'avais déjà commencé à étudier les règles de qualification, et je comptais orienter progressivement ma pratique cycliste vers les épreuves "ultra" dès l'année 2013. Au vu des évènements de ces derniers mois, je met mon rêve en suspens ... je garde au fond de moi l'envie de l'atteindre, mais j'évite de trop y penser afin de ne pas précipiter mon retour et de me laisser le temps de voir comment mon corps réagit.
Et pour 2013 ?
A l'origine, je comptais délaisser le milieu du coureur pur, qui tourne en rond autour des clochers des églises, pour m'orienter vers un statut de franc-tireur des cyclosportives longues distances. Je comptais délaisser la performance "rapidité" au bénéfice de la performance "endurance". J'aurai néanmoins pris part à des courses "classiques" en début de saison afin de prendre du rythme et conserver mes fibres rapides / explosives. Cependant, je ne m'y serai rendu que pour y travailler des échéances à plus long terme.
La blessure me force à revoir mes plans. Je dois d'abord consolider mon corps avant d'envisager de prendre part à des épreuves de longue haleine. Je pense donc faire une année basée globalement sur les courses FFC. Je compte travailler mon endurance à l'entraînement, mais ne me testerai pas encore sur des épreuves longues distances (en dehors du Tour du Mont Blanc, épreuve pour laquelle je déciderai de ma participation ou non en cours de saison).
Avec quelle attitude ?
Clairement, j'avoue que jusqu'à présent j'ai toujours pris part aux courses dans le but de courir. Je n'ai jamais été un gagneur, un de ces coureurs mort de faim prêt à tout (et parfois à trop !) pour gagner. Je me suis toujours rendu sur les courses dans le but de passer un bon moment, de faire le vide dans ma tête, de me changer les idées. Ce que j'aime le plus sur les courses, c'est l'ambiance particulière qui y règne. Je n'ai jamais gagné de course car je n'ai jamais eu l'attitude et le comportement de quelqu'un voulant gagner.
Pour 2013, je compte augmenter mon agressivité sur certaines épreuves qui me tiennent à coeur. J'ai envie de goûter aux joies de la victoire, ou tout du moins goûter à l'excitation liée au fait de jouer une victoire dans le final de la course. Je prendrai toujours les épreuves les unes après les autres sans me prendre la tête, mais je me fixerai 2 ou 3 objectifs dans la saison, sur des épreuves pour lesquelles je veux jouer la gagne.
Allez, dans deux semaines et demi je reprend la route. J'ai hâte de pouvoir mettre des actes sur mes mots !
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la RAAM.
Mon rêve ? La RAAM !
Au début de l'été, j'étais certain d'une chose : un jour je serai au départ de la RAAM ... et à l'arrivée aussi ! Pas en tant que spectateur, mais en tant que cycliste / participant. La RAAM (une épreuve de 4800km à parcourir d'une traite en moins de 12 jours, lisez cet article pour en savoir plus). Je me donnais 10 ans, jusqu'à mes 35ans, pour tenter de décrocher mon ticket pour ce rêve. Au bout de 10ans, j'aurai fait le point afin de voir si j'étais proche de mon rêve et que je persévérais dans cette voie, ou si je raccrochais le vélo et passais à autre chose.
J'avais déjà commencé à étudier les règles de qualification, et je comptais orienter progressivement ma pratique cycliste vers les épreuves "ultra" dès l'année 2013. Au vu des évènements de ces derniers mois, je met mon rêve en suspens ... je garde au fond de moi l'envie de l'atteindre, mais j'évite de trop y penser afin de ne pas précipiter mon retour et de me laisser le temps de voir comment mon corps réagit.
Et pour 2013 ?
A l'origine, je comptais délaisser le milieu du coureur pur, qui tourne en rond autour des clochers des églises, pour m'orienter vers un statut de franc-tireur des cyclosportives longues distances. Je comptais délaisser la performance "rapidité" au bénéfice de la performance "endurance". J'aurai néanmoins pris part à des courses "classiques" en début de saison afin de prendre du rythme et conserver mes fibres rapides / explosives. Cependant, je ne m'y serai rendu que pour y travailler des échéances à plus long terme.
La blessure me force à revoir mes plans. Je dois d'abord consolider mon corps avant d'envisager de prendre part à des épreuves de longue haleine. Je pense donc faire une année basée globalement sur les courses FFC. Je compte travailler mon endurance à l'entraînement, mais ne me testerai pas encore sur des épreuves longues distances (en dehors du Tour du Mont Blanc, épreuve pour laquelle je déciderai de ma participation ou non en cours de saison).
Avec quelle attitude ?
Clairement, j'avoue que jusqu'à présent j'ai toujours pris part aux courses dans le but de courir. Je n'ai jamais été un gagneur, un de ces coureurs mort de faim prêt à tout (et parfois à trop !) pour gagner. Je me suis toujours rendu sur les courses dans le but de passer un bon moment, de faire le vide dans ma tête, de me changer les idées. Ce que j'aime le plus sur les courses, c'est l'ambiance particulière qui y règne. Je n'ai jamais gagné de course car je n'ai jamais eu l'attitude et le comportement de quelqu'un voulant gagner.
Pour 2013, je compte augmenter mon agressivité sur certaines épreuves qui me tiennent à coeur. J'ai envie de goûter aux joies de la victoire, ou tout du moins goûter à l'excitation liée au fait de jouer une victoire dans le final de la course. Je prendrai toujours les épreuves les unes après les autres sans me prendre la tête, mais je me fixerai 2 ou 3 objectifs dans la saison, sur des épreuves pour lesquelles je veux jouer la gagne.
Allez, dans deux semaines et demi je reprend la route. J'ai hâte de pouvoir mettre des actes sur mes mots !
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la RAAM.
dimanche 18 novembre 2012
Reprendre la marche en avant
Il y a environ deux mois, on m'a demandé "quand tu es face à un mur, est-tu plutôt du genre à le contourner ou plutôt du genre à reculer pour mieux le sauter ?". J'ai répondu que j'étais plutôt du genre à faire demi-tour et à revenir avec un bulldozer pour me débarrasser de l'obstacle. Car si je dois galérer sur un obstacle j'essaie toujours de faire en sorte que mes successeurs ne soient pas gênés par cet obstacle. (et aussi car j'aime la destruction, mais chut c'est un secret).
Ce week-end, revigoré par de nombreuses heures de sommeil (dont j'avais bien besoin), je me suis rendu compte que j'étais face à un obstacle depuis 2 mois et demi, et que cet obstacle me gênait pour avancer. La relecture à froid de mon article de mardi m'a clairement montré que j'étais coincé et resté relativement immobile à attendre que le mur s'écroule de lui-même. Rester les bras croisés à attendre les miracles n'est clairement pas dans ma nature. Rester sans faire de projets pour l'avenir est la-aussi contraire à mon mode de fonctionnement habituel.
J'ai décidé de reprendre ma marche en avant. Le temps de l'immobilisme est terminé, j'ai décidé que je remonterai sur selle le samedi 8 décembre. D'une part j'aurai fait 3 mois et demi d'arrêt complet, soit plus que les 3 mois demandés par mon médecin, et d'autre part ce sera le jour de mes 26ans. Je compte rouler avec les amis-cyclistes qui ont partagé mes entraînements (et bien plus que ça pour certains d’entre-deux) au cours des années passées. J'ai toujours été là quand ils ont eu besoin de moi, et je sais qu'ils seront là pour moi afin de m'accompagner en ce jour doublement symbolique.
Je vois désormais cette coupure forcée comme une opportunité de repartir à 0, et de reprendre ma pratique depuis les bases. Je sais que ma position sur le vélo n'a jamais été bonne, mais à chaque fois que j'ai voulu la changer je ne me sentais pas bien à cause du poids des (mauvaises) habitudes et je revenais à mon ancienne position. Après plus de 3 mois d'arrêt, j'ai la chance de pouvoir repartir sans les contraintes de mes anciennes habitudes et sensations. Je veux réapprendre à pédaler rond, en équilibrant mon pédalage entre la phase de tirée et de poussée, retravailler un coup de pédale très rond et efficace ...
Une chose est certaine : je vais m'épanouir encore plus qu'avant et je souhaite en profiter à fond. La marche en avant est enclenchée !
Ce week-end, revigoré par de nombreuses heures de sommeil (dont j'avais bien besoin), je me suis rendu compte que j'étais face à un obstacle depuis 2 mois et demi, et que cet obstacle me gênait pour avancer. La relecture à froid de mon article de mardi m'a clairement montré que j'étais coincé et resté relativement immobile à attendre que le mur s'écroule de lui-même. Rester les bras croisés à attendre les miracles n'est clairement pas dans ma nature. Rester sans faire de projets pour l'avenir est la-aussi contraire à mon mode de fonctionnement habituel.
J'ai décidé de reprendre ma marche en avant. Le temps de l'immobilisme est terminé, j'ai décidé que je remonterai sur selle le samedi 8 décembre. D'une part j'aurai fait 3 mois et demi d'arrêt complet, soit plus que les 3 mois demandés par mon médecin, et d'autre part ce sera le jour de mes 26ans. Je compte rouler avec les amis-cyclistes qui ont partagé mes entraînements (et bien plus que ça pour certains d’entre-deux) au cours des années passées. J'ai toujours été là quand ils ont eu besoin de moi, et je sais qu'ils seront là pour moi afin de m'accompagner en ce jour doublement symbolique.
Je vois désormais cette coupure forcée comme une opportunité de repartir à 0, et de reprendre ma pratique depuis les bases. Je sais que ma position sur le vélo n'a jamais été bonne, mais à chaque fois que j'ai voulu la changer je ne me sentais pas bien à cause du poids des (mauvaises) habitudes et je revenais à mon ancienne position. Après plus de 3 mois d'arrêt, j'ai la chance de pouvoir repartir sans les contraintes de mes anciennes habitudes et sensations. Je veux réapprendre à pédaler rond, en équilibrant mon pédalage entre la phase de tirée et de poussée, retravailler un coup de pédale très rond et efficace ...
Une chose est certaine : je vais m'épanouir encore plus qu'avant et je souhaite en profiter à fond. La marche en avant est enclenchée !
mardi 13 novembre 2012
Quand le doute s'installe
Voilà 2 mois et demi que je suis complètement arrêté. Si au cours du premier mois l'amélioration de mes cartilages rotuliens a été plus rapide que prévue, depuis leur état est stable. Il n'y a plus de progression.
Ayant encore régulièrement des douleurs dans mes actions au quotidien (marcher, conduire, monter des escaliers), je commence à douter sur mes capacités à remonter sur selle un jour. Je vous jure que j'ai envie de re-pédaler, que ça me démange tous les week-ends ... mais mes ardeurs sont rapidement calmées dès que la douleur réapparait.
J'ai du mal à me projeter sur la saison 2013, sachant que je ne sais même pas quand je vais pouvoir de nouveau enfiler un cuissard. Je devais reprendre début décembre, mais clairement je ne m'en sens pas capable. En 15 jours, beaucoup de choses peuvent se passer, mais je doute être en mesure de rouler le 1er décembre.
En tout cas, une chose est sûre : je reviendrai ! Dans combien de temps et à quel niveau ? Je n'en sais rien, mais je reviendrai. J'aime toujours autant le vélo, ça c'est certain.
Ayant encore régulièrement des douleurs dans mes actions au quotidien (marcher, conduire, monter des escaliers), je commence à douter sur mes capacités à remonter sur selle un jour. Je vous jure que j'ai envie de re-pédaler, que ça me démange tous les week-ends ... mais mes ardeurs sont rapidement calmées dès que la douleur réapparait.
J'ai du mal à me projeter sur la saison 2013, sachant que je ne sais même pas quand je vais pouvoir de nouveau enfiler un cuissard. Je devais reprendre début décembre, mais clairement je ne m'en sens pas capable. En 15 jours, beaucoup de choses peuvent se passer, mais je doute être en mesure de rouler le 1er décembre.
En tout cas, une chose est sûre : je reviendrai ! Dans combien de temps et à quel niveau ? Je n'en sais rien, mais je reviendrai. J'aime toujours autant le vélo, ça c'est certain.
mercredi 7 novembre 2012
Les montées du Mont Thou
Le Mont Thou, culminant à 609m, est le mont central des Monts d'Or. Il est situé entre le Mont Cindre et le Mont Verdun, tant sur un axe géographique qu'au niveau de l'altitude. La route goudronnée est en cul de sac : vous devrez revenir sur vos pas d'environ 700m si vous utilisez un vélo de route. En revanche, si vous êtes en VTT, de nombreux chemins permettent de repartir. (NB : mes articles ne traitent que des ascensions goudronnées du Mont Thou). La haut, quand il y a du vent et qu'il fait beau, on voit énormément de cerf-volant : c'est un endroit très prisé des adaptes lyonnais de ce loisir.
Depuis le nord, 2 routes viennent d'Albigny sur saône. A l'est, 3 routes permettent de grimper depuis Couzon ou Saint-Romain au mont d'or. Enfin, au sud, 3 voies d'accès au départ de Lyon (Vaise) sont disponibles. A l'ouest, les voies d'accès sont celles passant obligatoirement par le Mont Verdun (ou le col du verdun), ces routes feront l'object d'un prochain article.
Voie nord, via Poleymieux : http://www.openrunner.com/index.php?id=2065266
Il s'agit d'une des routes les plus connues. Depuis le rond point d'Albigny, on suit la route principale tout le long jusqu'au col de la croix de presles. La montée commence par un petit coup de cul suivi d'une descente dans une cuvette pour rejoindre Curis. Après Curis, on passe dans une partie champêtre le long d'un ruisseau, sur une pente raisonnable, jusqu'à Poleymieux.
Le coeur de la difficulté se situe dans la longue traversée de Poleymieux, qui comporte 2 passages assez pentus (au delà de 10% sur une centaine de mètres). Lors de cette traversée de village, je vous invite à lever le pied et à regarder la beauté des maisons en pierres, surtout si vous y passez par beau temps au printemps ou à l'automne. A la sortie du village, la pente s'adoucit et devient régulière jusqu'au col. C'est la partie que je déteste : on est dans les bois, sans aucune vue, le goudron ne rend pas très bien et on a l'impression que le col n'arrive pas.
Une fois au col de la croix de presles, on bifurque à gauche afin de prendre une route en balcon sur 600m, avant de tourner à nouveau à gauche sur la partie finale qu'il vous faudra redescendre.
En terme de chiffres : 8,2km à 4,8% dont 2,2km à 7,5%.
Voie nord, via la croix vitaise : http://www.openrunner.com/index.php?id=2065259
Il s'agit d'une route pas très connue par ceux qui ne viennent pas souvent dans les monts d'or, mais qui est quand même une route bien connue par les cyclistes du coin. Depuis le rond point d'Albigny, on suit la route principale tout le long jusqu'à l'entrée de Poleymieux. La montée commence par un petit coup de cul suivi d'une descente dans une cuvette pour rejoindre Curis. Après Curis, on passe dans une partie champêtre le long d'un ruisseau, sur une pente raisonnable, jusqu'à l'entrée de Poleymieux.
Dès les premières maisons, en face d'une place marquant l'entrée de la commune, on tourne sur la gauche sur une route qui ne paie pas de mine. On s'attaque alors à un bon kilomètre assez rigoureux, d'abord à travers quelques habitations puis à travers bois, jusqu'à la croix vitaise. Une centaine de mètres en faux plat descendant nous amènent sur une route très connue par tous les clubbers de la région : la route de la discothèque du Titan Xyphos. Pendant environ 3km, vous serez sur une pente douce sur laquelle vous pouvez passez le gros plateau. Enfin, aux alentours du 9ème kilomètre, vous tournez sur la droite pour effectuer les 700 derniers mètres qui sont communs à toutes les montées. Il s'agit véritablement de la montée la plus facile.
En terme de chiffres : 9,9km à 4% dont 1,1km à 7,9%.
Voie est, via le Titan : http://www.openrunner.com/index.php?id=2065246
C'est la montée des monts d'or la plus connue des lyonnais. De tous les lyonnais, cyclistes et non cyclistes, garçons et filles. C'est la route emblématique que prennent tous les clubbers pour se rendre à la boite de nuit. Au passage, évitez de rouler à vélo sur cette route après 23h si vous ne voulez pas finir sous les roues d'une voiture (car face à l'alcool, le gilet fluo ne protège pas).
Cette montée n'est pas connue que pour son aspect festif, mais également pour sa difficulté : c'est probablement la montée que je déteste le plus. Au départ de Couzon, on remonte en direction de l'église sur une route à peu près plate. Une fois passé devant l'église, les choses sérieuses commencent : la pente se durcit progressivement tout au long des 3 premiers kilomètres. Au bout d'un kilomètre, on a déjà envie de faire demi-tour ... et pourtant le plus dur reste à venir. Au bout d'un kilomètre et demi, après avoir passé la madone de Couzon et profité d'une joli panorama sur la Dombes, on s'enfonce dans la foret. Au 3ème kilomètre, un virage en épingle à gauche nous amène sur la route en faux plat montant sur laquelle on peut passer la plaque. Au 6ème kilomètre, on tourne sur la droite pour les 700 derniers mètres communs aux autres ascensions. Au final, malgré un début difficile, la montée se grimpe sans soucis.
En terme de chiffres : 6,8km à 5,8% dont 2km à 8,9%.
Voie est, voie "directissime" : http://www.openrunner.com/index.php?id=2065225
C'est à mon avis la montée la plus dure des monts d'or. Et la moins connue, ça j'en suis certain ! Pour vous dire : je ne connais aucun cycliste qui l'a faite (ce qui est à relativiser car je ne connais pas tous les cyclistes de France).
Au départ de Couzon, on grimpe comme pour aller au Titan (cf description précédente). Au bout d'un kilomètre, au seul rond-point de la montée, au lieu de tourner à droite pour rejoindre la montée classique via la madone, tournez à gauche puis enfoncez-vous dans un lotissement. Vous allez vous retrouver sur une route étroite en mauvais état (mais cyclable sans soucis). La pente est irrégulière entre 10 et 17% sur un bon kilomètre et le goudron ne rend rien.
On finit par retomber sur la route en faux plat montant, qu'on emprunte 1,5km avant de tourner à droite pour les 700 derniers mètres.
En terme de chiffres : 5,7km à 7% dont 2km à 10,8%.
Voie est, via Saint-Romain : http://www.openrunner.com/index.php?id=2065232
La route empruntée part des quais de Saône, traverse le village de St Romain au mont d'or (où vous passez devant mon habitation) avant de grimper sèchement à travers champ en direction du Mont Thou. Au 4ème kilomètre, à la sortie d'un hameau isolé, au lieu de tourner à gauche pour rejoindre le Mont Cindre, vous tournez à droite. Une centaine de mètres assez pentus vous permettent de sortir du hameau et de retrouver une pente plus douce et quelques points de vue qui méritent le coup d'oeil.
On retombe une nouvelle (et dernière) fois sur la route en faux plat montant, qu'on emprunte sur 700m avant de tourner à droite pour la partie commune menant au sommet.
Cette route est aussi relativement classique pour les cyclistes du coin.
En terme de chiffres : 6,3km à 6,3% dont 4km à 7,3%.
Voie sud, via l'indiennerie : http://www.openrunner.com/index.php?id=2073163
Cette montée est sensiblement identique à celle intitulée "la voie inconnue" dans mon article traitant des montées menant au Mont Cindre. Les 5 premiers kilomètres sont identiques : on sort de Lyon via une zone de bureaux, puis on remonte le long d'un ruisseau avec des habitations de plus en plus clairsemées. Aux alentours du 5ème kilomètre, un peu avant de rejoindre la route des crêtes, on tourne à gauche afin d'emprunter une route qui permet de couper la route des crêtes. On croise pas mal de joggers et peu de voitures sur cet itinéraire, contrairement à la route des crêtes sur laquelle on croise peu de joggers et plus de voitures. On débouche pile en face de la montée finale de 700m commune à l'ensemble des montées.
En terme de chiffres : 7,1km à 5,5%.
Voie sud, via Saint-Fortunat : http://www.openrunner.com/index.php?id=2073172
Cette route permet essentiellement d'éviter la grosse route via Saint-Didier, route présentée ci-dessous. Depuis Vaise, on remonte comme si on allait sur Saint-didier sauf qu'on tourne assez rapidement afin d'emprunter le divers chemins (goudronnés) parallèles à la route principale. Comme pour la montée par l'indiennerie, on commence par montée dans une zone résidentielle assez dense et bordée de gros murs, donc offrant peu de point de vue (d'autant plus que la-encore, on grimpe en tournant le dos aux choses intéressantes). Plus on grimpe, plus les habitations disparaissent et laissent place à des prés et des vergers. Les derniers kilomètres sont assez sympa, la vue se dégage et permet d'observer de belles nuances de couleurs quand on passe à l'automne et que les bosquets prennent des teintes orangées.
A la sortie de Saint-Fortunat, on rejoint la route venant de Saint didier en face d'un restaurant connu pour ses orgies caloriques. Vous pourrez notamment y trouver les meilleurs plats savoyards de Lyon (raclettes, fondues, tartiflettes) dans un établissement ayant du cachet (et de belles poutres). Pour en revenir au vélo, on continue l'ascension jusqu'au col de la croix de presles, on bifurque à droite pour prendre sur 600m une route en balcon menant à la partie finale de la montée.
En terme de chiffres : 8,9km à 4,4%.
Voie sud, via Saint-Didier : http://www.openrunner.com/index.php?id=2073176
Il s'agit d'une montée assez régulière, sur un bon goudron, mais à éviter aux heures de pointe. Voitures, bus, camions ... vers 18h, les premiers kilomètres sont particulièrement pénibles.
La montée est aussi un grand classique, puisqu'il s'agit de l'ascension du col de la croix de presles. Le début de la montée se fait dans les arbres, puis on a une looooongue portion au milieu des habitations. Cette partie n'est jamais agréable car les habitations nous dominent de trop près. La partie la plus difficile se situe sur un bon kilomètre entre Saint-didier et Saint-fortunat, mais la pente y est correcte (on ne doit pas dépasser les 10% a maximum de la pente). Sur la fin de la montée, la vue se dégage à la sortie des habitations, au moment de la jonction avec la route venant de Saint-fortunat. La suite de la montée, est donc identique à celle décrite juste au dessus.
En terme de chiffres : 8,5km à 4,6%.
Et vous, quelles sont vos montées préférées pour grimper au Mont Thou ?
Depuis le nord, 2 routes viennent d'Albigny sur saône. A l'est, 3 routes permettent de grimper depuis Couzon ou Saint-Romain au mont d'or. Enfin, au sud, 3 voies d'accès au départ de Lyon (Vaise) sont disponibles. A l'ouest, les voies d'accès sont celles passant obligatoirement par le Mont Verdun (ou le col du verdun), ces routes feront l'object d'un prochain article.
Voie nord, via Poleymieux : http://www.openrunner.com/index.php?id=2065266
Il s'agit d'une des routes les plus connues. Depuis le rond point d'Albigny, on suit la route principale tout le long jusqu'au col de la croix de presles. La montée commence par un petit coup de cul suivi d'une descente dans une cuvette pour rejoindre Curis. Après Curis, on passe dans une partie champêtre le long d'un ruisseau, sur une pente raisonnable, jusqu'à Poleymieux.
Le coeur de la difficulté se situe dans la longue traversée de Poleymieux, qui comporte 2 passages assez pentus (au delà de 10% sur une centaine de mètres). Lors de cette traversée de village, je vous invite à lever le pied et à regarder la beauté des maisons en pierres, surtout si vous y passez par beau temps au printemps ou à l'automne. A la sortie du village, la pente s'adoucit et devient régulière jusqu'au col. C'est la partie que je déteste : on est dans les bois, sans aucune vue, le goudron ne rend pas très bien et on a l'impression que le col n'arrive pas.
Une fois au col de la croix de presles, on bifurque à gauche afin de prendre une route en balcon sur 600m, avant de tourner à nouveau à gauche sur la partie finale qu'il vous faudra redescendre.
En terme de chiffres : 8,2km à 4,8% dont 2,2km à 7,5%.
Voie nord, via la croix vitaise : http://www.openrunner.com/index.php?id=2065259
Il s'agit d'une route pas très connue par ceux qui ne viennent pas souvent dans les monts d'or, mais qui est quand même une route bien connue par les cyclistes du coin. Depuis le rond point d'Albigny, on suit la route principale tout le long jusqu'à l'entrée de Poleymieux. La montée commence par un petit coup de cul suivi d'une descente dans une cuvette pour rejoindre Curis. Après Curis, on passe dans une partie champêtre le long d'un ruisseau, sur une pente raisonnable, jusqu'à l'entrée de Poleymieux.
Dès les premières maisons, en face d'une place marquant l'entrée de la commune, on tourne sur la gauche sur une route qui ne paie pas de mine. On s'attaque alors à un bon kilomètre assez rigoureux, d'abord à travers quelques habitations puis à travers bois, jusqu'à la croix vitaise. Une centaine de mètres en faux plat descendant nous amènent sur une route très connue par tous les clubbers de la région : la route de la discothèque du Titan Xyphos. Pendant environ 3km, vous serez sur une pente douce sur laquelle vous pouvez passez le gros plateau. Enfin, aux alentours du 9ème kilomètre, vous tournez sur la droite pour effectuer les 700 derniers mètres qui sont communs à toutes les montées. Il s'agit véritablement de la montée la plus facile.
En terme de chiffres : 9,9km à 4% dont 1,1km à 7,9%.
Voie est, via le Titan : http://www.openrunner.com/index.php?id=2065246
C'est la montée des monts d'or la plus connue des lyonnais. De tous les lyonnais, cyclistes et non cyclistes, garçons et filles. C'est la route emblématique que prennent tous les clubbers pour se rendre à la boite de nuit. Au passage, évitez de rouler à vélo sur cette route après 23h si vous ne voulez pas finir sous les roues d'une voiture (car face à l'alcool, le gilet fluo ne protège pas).
Cette montée n'est pas connue que pour son aspect festif, mais également pour sa difficulté : c'est probablement la montée que je déteste le plus. Au départ de Couzon, on remonte en direction de l'église sur une route à peu près plate. Une fois passé devant l'église, les choses sérieuses commencent : la pente se durcit progressivement tout au long des 3 premiers kilomètres. Au bout d'un kilomètre, on a déjà envie de faire demi-tour ... et pourtant le plus dur reste à venir. Au bout d'un kilomètre et demi, après avoir passé la madone de Couzon et profité d'une joli panorama sur la Dombes, on s'enfonce dans la foret. Au 3ème kilomètre, un virage en épingle à gauche nous amène sur la route en faux plat montant sur laquelle on peut passer la plaque. Au 6ème kilomètre, on tourne sur la droite pour les 700 derniers mètres communs aux autres ascensions. Au final, malgré un début difficile, la montée se grimpe sans soucis.
En terme de chiffres : 6,8km à 5,8% dont 2km à 8,9%.
Voie est, voie "directissime" : http://www.openrunner.com/index.php?id=2065225
C'est à mon avis la montée la plus dure des monts d'or. Et la moins connue, ça j'en suis certain ! Pour vous dire : je ne connais aucun cycliste qui l'a faite (ce qui est à relativiser car je ne connais pas tous les cyclistes de France).
Au départ de Couzon, on grimpe comme pour aller au Titan (cf description précédente). Au bout d'un kilomètre, au seul rond-point de la montée, au lieu de tourner à droite pour rejoindre la montée classique via la madone, tournez à gauche puis enfoncez-vous dans un lotissement. Vous allez vous retrouver sur une route étroite en mauvais état (mais cyclable sans soucis). La pente est irrégulière entre 10 et 17% sur un bon kilomètre et le goudron ne rend rien.
On finit par retomber sur la route en faux plat montant, qu'on emprunte 1,5km avant de tourner à droite pour les 700 derniers mètres.
En terme de chiffres : 5,7km à 7% dont 2km à 10,8%.
Voie est, via Saint-Romain : http://www.openrunner.com/index.php?id=2065232
La route empruntée part des quais de Saône, traverse le village de St Romain au mont d'or (où vous passez devant mon habitation) avant de grimper sèchement à travers champ en direction du Mont Thou. Au 4ème kilomètre, à la sortie d'un hameau isolé, au lieu de tourner à gauche pour rejoindre le Mont Cindre, vous tournez à droite. Une centaine de mètres assez pentus vous permettent de sortir du hameau et de retrouver une pente plus douce et quelques points de vue qui méritent le coup d'oeil.
On retombe une nouvelle (et dernière) fois sur la route en faux plat montant, qu'on emprunte sur 700m avant de tourner à droite pour la partie commune menant au sommet.
Cette route est aussi relativement classique pour les cyclistes du coin.
En terme de chiffres : 6,3km à 6,3% dont 4km à 7,3%.
Voie sud, via l'indiennerie : http://www.openrunner.com/index.php?id=2073163
Cette montée est sensiblement identique à celle intitulée "la voie inconnue" dans mon article traitant des montées menant au Mont Cindre. Les 5 premiers kilomètres sont identiques : on sort de Lyon via une zone de bureaux, puis on remonte le long d'un ruisseau avec des habitations de plus en plus clairsemées. Aux alentours du 5ème kilomètre, un peu avant de rejoindre la route des crêtes, on tourne à gauche afin d'emprunter une route qui permet de couper la route des crêtes. On croise pas mal de joggers et peu de voitures sur cet itinéraire, contrairement à la route des crêtes sur laquelle on croise peu de joggers et plus de voitures. On débouche pile en face de la montée finale de 700m commune à l'ensemble des montées.
En terme de chiffres : 7,1km à 5,5%.
Voie sud, via Saint-Fortunat : http://www.openrunner.com/index.php?id=2073172
Cette route permet essentiellement d'éviter la grosse route via Saint-Didier, route présentée ci-dessous. Depuis Vaise, on remonte comme si on allait sur Saint-didier sauf qu'on tourne assez rapidement afin d'emprunter le divers chemins (goudronnés) parallèles à la route principale. Comme pour la montée par l'indiennerie, on commence par montée dans une zone résidentielle assez dense et bordée de gros murs, donc offrant peu de point de vue (d'autant plus que la-encore, on grimpe en tournant le dos aux choses intéressantes). Plus on grimpe, plus les habitations disparaissent et laissent place à des prés et des vergers. Les derniers kilomètres sont assez sympa, la vue se dégage et permet d'observer de belles nuances de couleurs quand on passe à l'automne et que les bosquets prennent des teintes orangées.
A la sortie de Saint-Fortunat, on rejoint la route venant de Saint didier en face d'un restaurant connu pour ses orgies caloriques. Vous pourrez notamment y trouver les meilleurs plats savoyards de Lyon (raclettes, fondues, tartiflettes) dans un établissement ayant du cachet (et de belles poutres). Pour en revenir au vélo, on continue l'ascension jusqu'au col de la croix de presles, on bifurque à droite pour prendre sur 600m une route en balcon menant à la partie finale de la montée.
En terme de chiffres : 8,9km à 4,4%.
Voie sud, via Saint-Didier : http://www.openrunner.com/index.php?id=2073176
Il s'agit d'une montée assez régulière, sur un bon goudron, mais à éviter aux heures de pointe. Voitures, bus, camions ... vers 18h, les premiers kilomètres sont particulièrement pénibles.
La montée est aussi un grand classique, puisqu'il s'agit de l'ascension du col de la croix de presles. Le début de la montée se fait dans les arbres, puis on a une looooongue portion au milieu des habitations. Cette partie n'est jamais agréable car les habitations nous dominent de trop près. La partie la plus difficile se situe sur un bon kilomètre entre Saint-didier et Saint-fortunat, mais la pente y est correcte (on ne doit pas dépasser les 10% a maximum de la pente). Sur la fin de la montée, la vue se dégage à la sortie des habitations, au moment de la jonction avec la route venant de Saint-fortunat. La suite de la montée, est donc identique à celle décrite juste au dessus.
En terme de chiffres : 8,5km à 4,6%.
Et vous, quelles sont vos montées préférées pour grimper au Mont Thou ?
dimanche 4 novembre 2012
L'échauffement avant une course
L'échauffement est un point à ne pas négliger quand on aborde une course. Lors de mes deux premières saison, j'avais un principe stupide : je m'échauffais très peu, car j'avais peur de dépenser de l'énergie à l'échauffement alors que je pensais avoir besoin de tout garder pour la course. Je ne vous cache pas qu'en y repensant, je me demande comment j'ai pu être aussi idiot.
Si on ne s'échauffe pas, le coeur n'est pas capable d'alimenter suffisamment les muscles en oxygène en début de course. Les muscles produisent de l'acide lactique que votre organisme n'est pas encore capable d'évacuer, les toxines s'accumulent. Le peloton part sans vous. C'est ce qui se passait systématiquement pour moi lors de mes 2 premières années dans le peloton.
Un jour, en en discutant avec d'autres coureurs et en me documentant, j'ai compris mon erreur. Du jour au lendemain, en m'échauffant correctement, je n'ai plus eu (ou beaucoup moins) de problèmes pour tenir toute l'épreuve dans le peloton.
Désormais mon échauffement dure environ vingt minutes et se décompose en 3 phases :
- les premières minutes je roule tranquillement pour assouplir les muscles et faire monter le coeur
- pendant une dizaine de minutes j'accélère pour finir à un rythme proche de celui de la course, rythme que je tiens sur 2 à 3 minutes
- je reprends une allure tranquille pendant quelques minutes pour me rendre au départ
La première phase me sert à faire chauffer les muscles et le coeur. La deuxième phase me permet de faire monter l'acide lactique, et de déclencher le mécanisme d'évacuation de cet acide lactique : c'est la partie la plus importante de l'échauffement. La dernière phase me permet de faire travailler les muscles afin qu'ils se désengorgent des toxines générées lors de la phase précédente. Je prend le départ avec un corps prêt à évacuer les toxines, mais nettoyé.
En général, je termine mon échauffement entre 5 et 10 minutes avant le départ. Ca me permet de rester chaud tout en me laissant le temps de repasser à ma voiture pour y déposer mon coupe-vent s'il fait frais ou pour y récupérer un bidon.
NB : évidemment, cet échauffement n'est valable que sur les courses en ligne FFC, Ufolep ou FSGT. Si vous vous échauffez avant une cyclosportive de haute montagne (comme la Marmotte ou l'Etape du Tour) avant laquelle vous devrez patienter 30 minutes dans un sas, ou si vous préparez un contre-la-montre, l'échauffement ne sera pas du tout identique.
Si on ne s'échauffe pas, le coeur n'est pas capable d'alimenter suffisamment les muscles en oxygène en début de course. Les muscles produisent de l'acide lactique que votre organisme n'est pas encore capable d'évacuer, les toxines s'accumulent. Le peloton part sans vous. C'est ce qui se passait systématiquement pour moi lors de mes 2 premières années dans le peloton.
Un jour, en en discutant avec d'autres coureurs et en me documentant, j'ai compris mon erreur. Du jour au lendemain, en m'échauffant correctement, je n'ai plus eu (ou beaucoup moins) de problèmes pour tenir toute l'épreuve dans le peloton.
Désormais mon échauffement dure environ vingt minutes et se décompose en 3 phases :
- les premières minutes je roule tranquillement pour assouplir les muscles et faire monter le coeur
- pendant une dizaine de minutes j'accélère pour finir à un rythme proche de celui de la course, rythme que je tiens sur 2 à 3 minutes
- je reprends une allure tranquille pendant quelques minutes pour me rendre au départ
La première phase me sert à faire chauffer les muscles et le coeur. La deuxième phase me permet de faire monter l'acide lactique, et de déclencher le mécanisme d'évacuation de cet acide lactique : c'est la partie la plus importante de l'échauffement. La dernière phase me permet de faire travailler les muscles afin qu'ils se désengorgent des toxines générées lors de la phase précédente. Je prend le départ avec un corps prêt à évacuer les toxines, mais nettoyé.
En général, je termine mon échauffement entre 5 et 10 minutes avant le départ. Ca me permet de rester chaud tout en me laissant le temps de repasser à ma voiture pour y déposer mon coupe-vent s'il fait frais ou pour y récupérer un bidon.
NB : évidemment, cet échauffement n'est valable que sur les courses en ligne FFC, Ufolep ou FSGT. Si vous vous échauffez avant une cyclosportive de haute montagne (comme la Marmotte ou l'Etape du Tour) avant laquelle vous devrez patienter 30 minutes dans un sas, ou si vous préparez un contre-la-montre, l'échauffement ne sera pas du tout identique.
jeudi 1 novembre 2012
Les montées du Mont Cindre
Le Mont Cindre va ouvrir le bal de ma présentation des grimpées de la région lyonnaise. Culminant à 470m d'altitude, c'est le mont plus bas des Monts d'Or, mais c'est également le plus connu (visuellement) des lyonnais car il est visible depuis le centre de Lyon. Au sommet, plusieurs restaurants permettent de refaire le plein de calories, et une place devant l’ermitage permet d'apprécier une vue splendide sur l'agglomération lyonnaise.
Au nord, l'accès par Saint-Romain : la voie champêtre
Lien vers le parcours : http://www.openrunner.com/index.php?id=2059745
C'est loin d'être la voie d'accès la plus connue par les cyclistes lyonnais. La route empruntée part des quais de Saône, traverse le sympathique village de St Romain au mont d'or (où vous passez devant mon habitation) avant de grimper sèchement à travers champ en direction du Mont Thou. Au 4ème kilomètre, à la sortie d'un hameau isolé, on tombe sur une route en balcon permettant de se reposer et d'admirer la vue sur le val de Saône et une partie de la Dombes. On retombe alors sur la route des crêtes, puis 500m de montée finale nous amènent au sommet.
C'est la montée la plus sauvage : le premier kilomètre seulement se déroule en zone urbaine (et encore, il s'agit d'un village, vous ne verrez aucun immeuble) et la circulation y est complètement absente. Si vous voulez être tranquille, c'est LA route à prendre.
En terme de chiffres : 6,2km à 4,5%, dont 3km à 7,2%.
A l'est, l'accès par Collonges : la voie gastronomique
Lien vers le parcours : http://www.openrunner.com/index.php?id=2059757
Cette voie d'accès permet de relier 2 restaurants bien connus de la région : "Paul Bocuse" (dont la réputation dépasse largement les limites de la région lyonnaise) à "L'ermitage" (3 étoiles de moins au guide Michelin, mais un panorama qui compense l'absence d'étoiles). La route part des quais de Saône, devant le restaurant de Paul Bocuse, grimpe à travers le quartier commerçant de Collonges au mont d'or, continue son ascenssion en direction du coeur de village de St syr au mont d'or, avant de s'engouffrer dans les bois jusqu'au sommet.
Cette montée est la plus régulière : la pente est relativement constante et sans replat.
En terme de chiffres : 5,8km à 4,9%, dont 1,4km à 6,9%.
Au sud-est, l'accès par l'ile-barbe : la voie à la plus forte pente
Lien vers le parcours : http://www.openrunner.com/index.php?id=2059769
Au départ de l'île-barbe, on traverse ce vieux quartier lyonnais sur des routes étroites. A la sortie de l'amas de maisons, on traverse la ligne de chemin de fer et on se retrouve face à la plus forte pente des montées présentées dans cet article : 100m à 15%. Ca pique les jambes et le coeur quand c'est fait sans échauffement, mais c'est court et un long faux plat montant permet de récupérer sans le moindre soucis. Le faux-plat montant permet de rejoindre tranquillement le lieu dit "Les orres", qui marque la jonction avec la voie classique (présentée ci-dessous).
En terme de chiffres : 6km à 4,5%, dont 1,4km à 6,9%.
Au sud, l'accès depuis Vaise / Rochecardon : la voie classique
Lien vers le parcours : http://www.openrunner.com/index.php?id=2059782
Il s'agit de la route la plus connue et la plus empruntée. Par les voitures, par les camions, par le bus et par les cyclistes. Au départ de Vaise, on grimpe en direction du plateau de Saint-Rambert sur une route à forte circulation. Une fois sur le plateau, un faux-plat montant nous permet de rejoindre "Les orres", lieu où la pente se cabre de nouveau pour rejoindre Saint cyr au mont d'or. Au coeur du village, on rejoint la voie gastronomique jusqu'au Mont Cindre.
Cette montée est celle que j'aime le moins. Il y a trop de circulation, trop d'urbanisme. Il n'y a pas de point de vue car la route est enclavée entre les hauts murs des habitations, les voitures nous pressent car elles ont du mal à doubler. Ce n'est pas sur cette route que vous me croiserez !
En terme de chiffres : 6,3km à 4,3%, dont 1,4km à 6,9%.
Au sud-ouest, l'accès depuis Vaise / l'indiennerie : la voie inconnue
Lien vers le parcours : http://www.openrunner.com/index.php?id=2059795
Il s'agit d'une voie sur laquelle vous serez tranquille. Votre calme ne sera pas aussi paisible que sur la voie champêtre, mais si vous venez de Lyon c'est la meilleure des routes à emprunter si vous recherchez la quiétude.
Au départ de Vaise, vous commencez sur la voie classique mais vous bifurquez rapidement sur la gauche sur une route menant dans un pôle d'entreprises. (Evitez donc d'y passer aux heures d'arrivée et de sortie des bureaux). Ensuite on poursuit sur des routes moins larges, au milieu de résidences aérées. On est bordé par des jardins et on voit de la verdure. La pente y est douce. Une fois sur le chemin de l'indiennerie, qui porte le nom de chemin, mais qui est bien une route goudronnée, les habitations alternent avec les champs sur une pente qui se durcit. Plus on monte, plus la vue s'ouvre, mais malheureusement il n'y a pas de (très) joli point de vue car on tourne le dos aux choses intéressantes et qu'on est dans une combe assez fermée. On finit par arriver sur la route des crêtes, en face de l'arrivée de la voie champêtre, qui propose un petit morceau à plat avant les 500 derniers mètres de montée jusqu'au sommet.
En terme de chiffres : 6,9km à 4%, dont 1,2km à 6,8%.
Je ne présente ici que les montées goudronnées qui permettent de rejoindre le Mont Cindre sans grand morceau de plat et sans véritable descente. On peut évidemment y accéder en provenance du Mont Thou ou du Mont Verdun, en passant par la route des crêtes, mais cette section ne présente pas d'intérêt sportif en soi.
Au nord, l'accès par Saint-Romain : la voie champêtre
Lien vers le parcours : http://www.openrunner.com/index.php?id=2059745
C'est loin d'être la voie d'accès la plus connue par les cyclistes lyonnais. La route empruntée part des quais de Saône, traverse le sympathique village de St Romain au mont d'or (où vous passez devant mon habitation) avant de grimper sèchement à travers champ en direction du Mont Thou. Au 4ème kilomètre, à la sortie d'un hameau isolé, on tombe sur une route en balcon permettant de se reposer et d'admirer la vue sur le val de Saône et une partie de la Dombes. On retombe alors sur la route des crêtes, puis 500m de montée finale nous amènent au sommet.
C'est la montée la plus sauvage : le premier kilomètre seulement se déroule en zone urbaine (et encore, il s'agit d'un village, vous ne verrez aucun immeuble) et la circulation y est complètement absente. Si vous voulez être tranquille, c'est LA route à prendre.
En terme de chiffres : 6,2km à 4,5%, dont 3km à 7,2%.
A l'est, l'accès par Collonges : la voie gastronomique
Lien vers le parcours : http://www.openrunner.com/index.php?id=2059757
Cette voie d'accès permet de relier 2 restaurants bien connus de la région : "Paul Bocuse" (dont la réputation dépasse largement les limites de la région lyonnaise) à "L'ermitage" (3 étoiles de moins au guide Michelin, mais un panorama qui compense l'absence d'étoiles). La route part des quais de Saône, devant le restaurant de Paul Bocuse, grimpe à travers le quartier commerçant de Collonges au mont d'or, continue son ascenssion en direction du coeur de village de St syr au mont d'or, avant de s'engouffrer dans les bois jusqu'au sommet.
Cette montée est la plus régulière : la pente est relativement constante et sans replat.
En terme de chiffres : 5,8km à 4,9%, dont 1,4km à 6,9%.
Au sud-est, l'accès par l'ile-barbe : la voie à la plus forte pente
Lien vers le parcours : http://www.openrunner.com/index.php?id=2059769
Au départ de l'île-barbe, on traverse ce vieux quartier lyonnais sur des routes étroites. A la sortie de l'amas de maisons, on traverse la ligne de chemin de fer et on se retrouve face à la plus forte pente des montées présentées dans cet article : 100m à 15%. Ca pique les jambes et le coeur quand c'est fait sans échauffement, mais c'est court et un long faux plat montant permet de récupérer sans le moindre soucis. Le faux-plat montant permet de rejoindre tranquillement le lieu dit "Les orres", qui marque la jonction avec la voie classique (présentée ci-dessous).
En terme de chiffres : 6km à 4,5%, dont 1,4km à 6,9%.
Au sud, l'accès depuis Vaise / Rochecardon : la voie classique
Lien vers le parcours : http://www.openrunner.com/index.php?id=2059782
Il s'agit de la route la plus connue et la plus empruntée. Par les voitures, par les camions, par le bus et par les cyclistes. Au départ de Vaise, on grimpe en direction du plateau de Saint-Rambert sur une route à forte circulation. Une fois sur le plateau, un faux-plat montant nous permet de rejoindre "Les orres", lieu où la pente se cabre de nouveau pour rejoindre Saint cyr au mont d'or. Au coeur du village, on rejoint la voie gastronomique jusqu'au Mont Cindre.
Cette montée est celle que j'aime le moins. Il y a trop de circulation, trop d'urbanisme. Il n'y a pas de point de vue car la route est enclavée entre les hauts murs des habitations, les voitures nous pressent car elles ont du mal à doubler. Ce n'est pas sur cette route que vous me croiserez !
En terme de chiffres : 6,3km à 4,3%, dont 1,4km à 6,9%.
Au sud-ouest, l'accès depuis Vaise / l'indiennerie : la voie inconnue
Lien vers le parcours : http://www.openrunner.com/index.php?id=2059795
Il s'agit d'une voie sur laquelle vous serez tranquille. Votre calme ne sera pas aussi paisible que sur la voie champêtre, mais si vous venez de Lyon c'est la meilleure des routes à emprunter si vous recherchez la quiétude.
Au départ de Vaise, vous commencez sur la voie classique mais vous bifurquez rapidement sur la gauche sur une route menant dans un pôle d'entreprises. (Evitez donc d'y passer aux heures d'arrivée et de sortie des bureaux). Ensuite on poursuit sur des routes moins larges, au milieu de résidences aérées. On est bordé par des jardins et on voit de la verdure. La pente y est douce. Une fois sur le chemin de l'indiennerie, qui porte le nom de chemin, mais qui est bien une route goudronnée, les habitations alternent avec les champs sur une pente qui se durcit. Plus on monte, plus la vue s'ouvre, mais malheureusement il n'y a pas de (très) joli point de vue car on tourne le dos aux choses intéressantes et qu'on est dans une combe assez fermée. On finit par arriver sur la route des crêtes, en face de l'arrivée de la voie champêtre, qui propose un petit morceau à plat avant les 500 derniers mètres de montée jusqu'au sommet.
En terme de chiffres : 6,9km à 4%, dont 1,2km à 6,8%.
Je ne présente ici que les montées goudronnées qui permettent de rejoindre le Mont Cindre sans grand morceau de plat et sans véritable descente. On peut évidemment y accéder en provenance du Mont Thou ou du Mont Verdun, en passant par la route des crêtes, mais cette section ne présente pas d'intérêt sportif en soi.
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