dimanche 5 novembre 2023

11ème et 12ème ascension du Mont Ventoux

En mai, à l’occasion du pont de l’ascension, j’ai effectué mes 11ème et 12ème ascensions du Mont Ventoux. 2 ans après l’avoir grimpé pour la 9ème et 10ème fois, au mois d’octobre, j’ai cette année découvert le Ventoux au mois de mai. Il est nettement moins calme qu’au mois d’octobre, mais nettement plus calme qu’au mois de juillet.


Le Mont Ventoux nous domine au milieu de la rocaille.

Ma 11ème ascension du Mont Ventoux s’est faite via Malaucène. Ce côté est, pour moi, aussi difficile que par Bédoin. C’était ma 2ème ascension par cette face-ci, après 2015. Le mercredi matin, veille du jeudi de l’ascension, il y avait peu de monde. J’en ai bavé : avec peu d’entrainement la fin a été difficile. J’ai terminé au bord des crampes, mais j’ai tenu mon objectif de grimper en moins de 2 heures puisque j’ai mis … 1h50 ! Je suis passé au sommet sans m’arrêter. J’ai déjà beaucoup de photos, y compris avec le panneau et la borne kilométrique, j’ai donc laissé la place libre pour ceux qui voulaient immortaliser leur ascension.


Le virage de Saint Estève.

Dans la forêt.

Le lendemain, le jeudi de l’ascension, la météo n’était pas bonne. J’ai effectué un shooting photo dans l’ascension côté Bédoin mais j’ai été stoppé par un déluge au Chalet Reynard. La pluie était présente depuis le milieu de l’ascension dans la forêt et devenait de plus en plus forte. Les cordes qui tombaient et la température très fraiche m’ont incité à stopper ici pour ne pas risquer de tomber malade. Je suis descendu en voiture, chauffage à fond pour me réchauffer, et ai croisé des cyclistes qui poursuivaient leur ascension. Quand on vient de loin, qu’on ne loge pas sur place, et qu’on a pas d’autre possibilité, je comprends qu’on veuille poursuivre vers le sommet. Chapeau à eux.


Le chalet Reynard, désert sous la pluie battante.

Le vendredi matin, j’ai de nouveau enfourché mon vélo et je suis parti pour ma 12ème ascension du Mont Ventoux, par Sault. C'était également ma deuxième ascension par cette face-ci, après 2009. C’est clairement la plus facile des 3 ascensions. Depuis Bédoin, pour rejoindre Sault, je suis passé par les bois et le col des abeilles. J’ai fait le trajet tranquillement pour conserver un maximum de forces en vue de l’ascension du géant de provence. J’ai été surpris car dès Sault il y avait énormément de cyclistes. Vraiment beaucoup. Je pensais que cette voie, la moins célèbre, serait la moins fréquentée … mais comme c’est la plus facile je pense qu’elle attire tous ceux qui veulent grimper au sommet légendaire mais ne se sentent pas assez forts pour grimper via Bédoin ou Malaucène.


Les champs de lavande n'étaient pas encore en fleurs.

A ma grande surprise, j’ai doublé beaucoup de cyclistes jusqu’au chalet Reynard. C’était presque euphorique. Après le chalet Reynard, je me suis retrouvé avec tous les costauds qui eux montaient depuis Bédoin et je n’ai plus doublé grand monde. Dans les 2 derniers kilomètres, j’ai payé mon euphorie du début et mon manque d’entrainement et la fatigue des 2 journées précédentes. Ca a été difficile : j’ai du puiser dans mes réserves physiques et mentales … mais je suis arrivé en haut en 1h40.


Beaucoup de cyclistes empruntent la route de Sault pour grimper au Mont Ventoux.

Avec 2 ascensions du géant de provence en 2023, j’ai respecté ma tradition qui veut que j’effectue (au moins) 2 ascensions les années impaires. Mission accomplie.


C’était les premières grandes ascensions de mon nouveau vélo, et c’était le 4ème vélo qui m’accompagnait au sommet de ce mont mythique. Il y a eu le Time en 2009 pour les 2 premières ascensions puis pour la 3ème en juin 2013, il y a eu le Lapierre en juillet 2013 lors du Tour de Fête, puis il y a eu l’Aérotech pour les ascensions 5 à 10 en 2015, 2018 et 2021. Il y a désormais l’Origine pour ces 11ème et 12ème ascensions en 2023.


A bientôt mon cher Ventoux, rendez-vous en 2025 pour 2 nouvelles ascensions ?


Vous pouvez consulter :

vendredi 13 octobre 2023

Retour au col du Galibier, 11 ans après

Voilà 1 an et demi que je ne vous avais pas donné de nouvelles. Rassurez-vous, je suis toujours vivant. J’ai réduit mon activité cycliste mais j’essaye toujours de rouler un peu de temps en temps.


Le week-end dernier, je suis retourné au col du Galibier. La dernière fois que j’ai grimpé ce col, c’était en 2012 lors de La Marmotte. La fois précédente c’était lors de la 3ème étape de la Haute Route 2011, la toute première Haute Route de l’histoire de cette épreuve qui a depuis bien grandi, est devenu une franchise et s’est exporté dans plusieurs pays.

Revenons à samedi dernier. La température exceptionnellement douce de ce début octobre m’a incité à tenter une ascension automnale. Quel plaisir ça a été que de grimper presque sans circulation ! C’était peu fréquenté jusqu’à Valloire, puis proche du désert une fois que Valloire a été franchi. La montagne au calme est tellement plaisante, tellement apaisante, on peut rouler sans devoir regarder derrière soi si le camping-car qui nous suit ne va pas essayer de doubler sans visibilité, on n’a pas les oreilles saturées par le bruit des motos ou des voitures de collection.

Un peu après Plan Lachat

N’ayant plus beaucoup de temps pour rouler, mon niveau sportif en a pris un coup. J’ai donc grimpé le col du Galibier par pur plaisir, sans me préoccuper ni de ma vitesse ni du chronomètre. J’ai profité pleinement du paysage et me suis fait plaisir presque sans souffrir. Presque ? Oui, car sans entrainement, dans le dernier kilomètre à presque 10% au bout de 34 kilomètres d’ascension et à plus de 2500m d’altitude, j’ai commencé à souffrir. C’était juste après avoir tourné à gauche au niveau du tunnel. Même sans forcer avant, ça fait mal à cet endroit ! Heureusement, c’était le dernier kilomètre donc ça n’a pas duré longtemps et la joie d’arriver au col a vite remplacé le début de douleur.

L'entrée du tunnel en bas, le dernier kilomètre part sur la droite de l'image, la route venant de Valloire vient du centre.

Au niveau des conditions météo, j’ai eu … trop chaud. Oui, un 7 octobre ! Après Valloire, en approchant de Plan Lachat à 1800m d’altitude, j’avais 30º. Aux granges du Galibier, à 2300m d’altitude, il faisait encore 27º. J’avais pris une tenue estivale mais avais longtemps hésité pour une tenue plus chaude, craignant d’avoir froid en montagne. J’ai bien fait de partir en tenue courte car j’ai eu vraiment chaud. Sauf au col où les vents se mélangeaient et où il ne faisait « plus que » 20º. La descente a été parfaite avec ces températures et sans circulation. Un régal.

Les granges du Galibier, à 2300m

Ces dernières années, j’ai découvert la montagne en automne et je vous la recommande. On en profite bien mieux que l’été. Une chose est certaine : cher Galibier, je n’attendrai pas 11 ans pour revenir te voir. Promis, je reviendrai bientôt.

jeudi 28 juillet 2022

Nouvelles du deuxième trimestre

Quelques jours après la publication de mon précédent article, j'ai eu le COVID. Cette cochonerie s'est installé dans mon foyer et a touché tout le monde, adultes et enfants.


Si fin mars j'étais relativement confiant concernant ma participation et ma réussite au Tour du Mont Blanc, sentant que j'étais sur le fil mais du bon côté du fil, le mois d'avril a mis fin à tous mes espoirs. La maladie m'a impacté pendant plus d'un mois. Je n'ai pratiquement pas pu rouler en avril et en repartant d'aussi bas début mai, avec de la fatigue résiduelle, c'était impossible pour me préparer. J'étais en souffrance sur des sorties de 70 kilomètres pour encadrer les jeunes du Lyon Sprint Evolution, avec 300 mètres de dénivelé. Plutôt que d'aller droit vers la blessure, j'ai abandonné 2 mois et demi avant l'épreuve. Ce qui est "amusant", c'est que j'ai renoncé en mai 2022 à participer au Tour du Mont Blanc 2020 (reporté en 2021 puis en 2022). Ce n'est pas tous les jours qu'on peut renoncer à quelque-chose qui aurait du se produire deux ans plus tôt.

Fin avril, malgré le COVID, j'ai eu l'opportunité de grimper le mur de Huy et la côte de La Redoute. Deux journées différentes. La pente est vraiment impressionnante dans le mur de Huy, je crois que tant qu'on a pas vu soi-même ce qu'est une pente à 30%, on ne peut pas se rendre compte.

J'ai traîné ma misère les mercredi après-midi pour encadrer les jeunes. Fin juin, après 8 années d'encadrement, j'ai tiré ma révérence comme prévu. J'ai reçu de très gentils messages de parents et d'autres encadrants, qui apprécient ma pédagogie et mon sens du cyclisme. J'ai terminé mon dernier briefing en souhaitant aux jeunes de mon groupe de se faire plaisir sur un vélo. Franchement, il existe tellement de disciplines : la route, le VTT, la piste, le cyclocross, le gravel, le trial, le BMX, ... et tellement de mode de pratiquer ces disciplines : en compétition, en randonnée, seul, en club, avec des amis, en famille ... tellement de durées entre une sortie / épreuve d'une heure et une sortie sur plusieurs jours / épreuve ultra ... je leur ai conseillé de découvrir ce qui leur fait plaisir, de varier leur pratique et de ne pas rester dans le seul moule de la route. J'espère que dans 10 ans ils seront encore sur un vélo, quelle que soit leur pratique.


D'ailleurs, vous connaissiez les épreuves de 24 heures ? Il existe désormais des épreuves "last (wo)man standing" : un circuit est défini à l'avance, il y a un délai à respecter pour faire un tour de circuit ... le/la vainqueur est le/la dernier(ère) à effectuer un tour de circuit dans le délai imparti. Prenons par exemple un circuit de 30 kilomètres et un délai d'une heure : le/la vainqueur sera le/la dernier(ère) à réussir à effectuer cette boucle en moins d'une heure. Chaque heure, tant qu'il restera plusieurs concurrent(e)s, les participant(e)s repartiront pour un tour supplémentaire ... Ca peut durer plus ou moins longtemps, impossible de savoir à l'avance. Vraiment, je crois qu'il existe de tout pour se faire plaisir, il faut essayer jusqu'à trouver.

Début juin puis début juillet, j'ai effectué deux sorties dans les Alpes. Fin juin je suis monté jusqu'au col de la Croix de Fer, depuis Saint Jean de Maurienne. 30 kilomètres d'ascension qui m'ont fracassé et confirmé que j'étais très loin d'avoir le niveau pour effectuer le Tour du Mont Blanc. C'était la troisième fois que je franchissais ce col, après 2005 (en venant du col du Mollard) et 2015 (en venant de Saint Etienne de Cuines et en passant par le col du Glandon). Cette fois c'était la veille du passage des pros sur le Critérium du Dauphiné, j'ai bénéficié du fléchage du parcours et de la présence de quelques camping-cars de supporters ... sans avoir de circulation car ce col un jour en semaine mi-juin c'est assez tranquille.

Un mois plus tard, début juillet, j'ai gravi le Cormet de Roselend au départ de Beaufort. Un dimanche de vacances scolaires, la route était bien plus chargée. Beaucoup de motos, des voitures, des camping-cars, quelques cyclistes, ... rien à voir avec le col de la croix de fer un mois plus tôt. J'avais déjà effectué cette ascension en 2011 au cours de la Haute-Route. A la descente, je suis rentré par le col du Pré. J'ai pris une claque encore plus grande que le mois précédent : le paysage est incroyable autour du barrage de Roselend jusqu'au Cormet et jusqu'au col du Pré (ainsi que dans la descente vers Arêches). Il y a des chalets entre le barrage de Roselend et le col du Pré, clairement si un jour je devais stopper le rythme effréné de ma vie et prendre du repos dans un endroit apaisant, j'irais à cet endroit. Heureusement que c'était beau, car j'étais déjà dans le dur pour grimper jusqu'au Cormet, alors plusieurs fois dans l'ascension du col du Pré je me suis dit que j'étais le roi des idiots d'avoir voulu prendre cette ascension au lieu de rentrer tranquillement par la route classique du col de Méraillet. C'est vraiment beau, mais c'est aussi vraiment dur quand on a pas le niveau.

Je vais essayer de retourner en montagne plus souvent. Ces dernières années, j'y suis très peu allé. En fin d'année dernière je suis retourné à l'Alpe d'Huez et au Mont Ventoux, cette année je viens de faire le col de la croix de fer et le cormet de Roselend. Je me rends compte à quel point j'aime rouler en montagne et que ça me manque.

Sinon, cette année, une grimpée aura lieu fin août entre Couzon au Mont d'Or et le Mont Thou. L'ascension part du village dans lequel je réside, dans lequel j'ai installé ma société ... qui gère désormais mes sites dont cols-cyclisme.com. Quand j'ai eu vent de cette organisation, que j'ai vu que c'était le club de l'ECOV qui effectuait l'organisation, j'ai évidemment sauté sur l'occasion pour leur proposer un partenariat. Je ne pouvais pas ne pas soutenir une grimpée cycliste qui se créée au départ de mon village. Sauf imprévu, si vous venez y participer, vous devriez m'y voir. Si vous me cherchez dans le classement, regardez plutôt en bas. Je n'ai pas le temps de rouler en ce moment et le mois d'août ne sera pas mieux que les mois précédents. Mais sauf imprévu, je participerai et tâcherai de prendre du plaisir y compris dans la pente à 15% de la montée Georges Lyvet.

Vous voulez vous inscrire à la verticale du Mont Thou ? C'est ici !


Vous voulez découvrir en vidéo des ascensions ? Abonnez-vous à la chaîne Youtube de cols-cyclisme !


Consultez mes sorties au col de la croix de fer, au cormet de roselend et au col du pré.

samedi 2 avril 2022

150 000ème kilomètre et nouvelles du premier trimestre 2022

Le premier trimestre de l’année 2022 vient de se terminer. Si mon activité professionnelle et ma vie familiale ne me laissent que peu de temps pour faire du vélo, je profite de chacune de mes sorties pour améliorer ma condition physique.

Cette fin de mois de mars, j'ai passé le cap des 150 000 kilomètres à vélo enregistrés par mon compteur. Ou plutôt par mes compteurs successifs, puisque plusieurs compteurs se sont relayés depuis octobre 2014, le premier mois où j'ai commencé à noter les kilomètres effectués. Si depuis 2019 je suis loin des 10 000 à 12 000 kilomètres annuels des années précédentes, le cumul des kilomètres grimpe toujours mois après mois. Le 150 000ème kilomètre étant passé, je me dirige désormais vers le 200 000ème kilomètre.

Le Tour du Mont Blanc, sur lequel je suis inscrit depuis décembre 2019 et qui a été reporté depuis, figure toujours à mon calendrier pour ce mois de juillet. J’espère que l’épreuve aura bien lieu et ne sera pas reportée une fois de plus.


Fin mars 2020, avec 3000 kilomètres au compteur de l’année en cours et 7600 kilomètres l’année précédente servant de base, je me sentais en très bonne forme et j’estimais n’avoir jamais été aussi bon si tôt dans l’année. Cette année 2022, je n'ai que 1640 kilomètres à la même date. 430km en janvier, 560km en février et 650km en mars, avec une base de 2400 kilomètre l’année dernière. Pourtant, mes valeurs de puissance et les chronomètres en montée sont presque aussi bons qu'en 2020. J’avoue ne pas comprendre comment c’est possible, et ne pas savoir si j’ai encore une grosse marge de progression pour les mois à venir ou si je suis déjà proche de mon plafond, mais je vais faire ce que je peux pour poursuivre l’amélioration de mes performances jusqu’au mois de juillet en utilisant du mieux possible le peu de temps disponible pour rouler.


L'année dernière, en novembre, j'avais effectué ma première sortie de plus de 100 kilomètres depuis juin 2020. Je n'avais jamais eu une aussi longue période sans sortie de plus de 100 kilomètres. En consultant mes carnets d'entraînement, j'avais trouvé 224 sorties d'au moins 100 kilomètres. Jusqu'alors, la plus longue période sans sortie de 100 kilomètres était de 8 mois. En ce début d'année 2022, j'en ai déjà effectué 2 ... c'est moins que les 7 du premier trimestre de 2020, mais c'est mieux que les 0 du premier trimestre 2021.

Les mercredis après-midi, je poursuis l’encadrement des jeunes du Lyon Sprint Evolution. Dans un planning serré, c’est à la fois une contrainte et une opportunité. D’un côté, les 3 heures que je consacre à cet encadrement ne sont pas très productives : si je roulais ce laps de temps « pour moi » ma progression serait plus efficace. D’un autre côté, ça me force à rouler le mercredi après-midi alors que sans ça je ne roulerai probablement pas donc ma progression serait moins efficace.

C’est la 8ème année consécutive que j’encadre des jeunes le mercredi après-midi. Il y a de grandes chances pour que ce soit la dernière de la série. En effet, je me tourne vers de nouveaux projets professionnels et je ne serai bientôt plus disponible le mercredi après-midi. Je souhaite cependant conserver une licence d'encadrement, notamment pour ne pas perdre le bénéfice de la formation effectuée et ne pas devoir refaire une formation complète si je souhaite reprendre l'encadrement dans quelques années ... peut-être quand mes enfants auront grandi et qu'ils seront en âge de rejoindre le club pour se former le mercredi après-midi.

mercredi 1 décembre 2021

Idées de cadeau pour un(e) amateur de cyclisme

Vous cherchez un cadeau pour un(e) amateur de cyclisme ? Je vous propose des idées d'objets que l'on m'a offerts (ou que j'aimerais que l'on m'offre).


Un vélo coupe-pizza

Une partie de la légende cycliste s'écrit en italien. Le Giro, Milan - San Remo, le Tour de Lombardie, Coppi, Bartali. Qui dit Italie dit également pâtes et pizza. Alors quoi de plus naturel que d'offrir un coupe pizza en forme de vélo ?

On m'en a offert un il y a quelques années, il a vu beaucoup de pizza passer ! Il existe en différents coloris, ça coûte environ 10€, vous pouvez en trouver dans de nombreux magasins ou ici sur Amazon.


Un mug personnalisé

Votre collègue / ami(e) / conjoit(e) a accompli quelque-chose dont il est fier ? Il / elle s'est inscrit(e) à l'étape du Tour et vous en parle tous les jours ? Offrez lui un mug personnalisé avec le logo et/ou la date et/ou une photo prise lors de l'évènement !

De nombreux sites internet vous permettent de personnaliser des mugs, ça coûte environ 10€.


La box Pédaleur

Lancée fin 2015, la box Pédaleur s'est petit à petit fait une place dans le paysage des cadeaux pour les cyclistes. Vous pouvez offrir 2, 3 ou 6 box, pour respectivement 52€, 78€ et 150€.

Pédaleur propose également une boutique permettant d'offrir des accessoires, du matériel d'entretien, des produits de nutrition, ... pour tous les budgets.

Pour offrir des box cliquez ici, pour offrir des accessoires ou matériel c'est ici.


Des jeux de société autour du vélo

Il existe plusieurs jeux de société autour du vélo. Monopoly a créé une édition spéciale de son célèbre jeu. La version que je possède n'est plus produite mais une nouvelle version est pré-commandable ici au prix de 50€ (sortie prévue en juin 2022).

Un des jeux officiels du Tour de France, qu'on m'a offert l'année dernière, est disponible pour environ 40€ sur le site de La grande Récré. Un autre jeu du Tour de France existe, il est en vente pour environ 17€ sur le site de la Fnac.


Poster "100 cols à gratter"

Les amateurs de cols ont, depuis peu, un poster leur permettant de gratter les cases des cols qu'ils ont gravi. Je ne le possède pas encore, mais en regardant la liste des cols je pourrai déjà gratter une partie des cases du poster. Ce qui est appréciable, c'est que les 100 cols sont répartis sur les différents massifs français, ils ne sont pas concentrés sur les Alpes et les Pyrénées. Le prix est d'environ 35€.

Vous pouvez en savoir plus ici.


Gourde isotherme

Les bouteilles en plastique ne sont clairement plus à la mode. Au travail, désormais, ce sont des gourdes métalliques qui sont présentes sur les bureaux.

Celle que je possède a été achetée dans une petite boutique en Provence, pour une vingtaine d'euros. Elle est disponible sur ce site et sur ce site. D'autres modèles existent, comme celui-ci par exemple.


Pompe à pied ou gonfleur électrique

Un(e) cycliste a toujours besoin de gonfler ses pneus. Hors crevaison, événement imprévu qu'on ne répare généralement pas chez soi, une pompe est toujours utile.

Si la personne à qui vous souhaitez offrir un cadeau n'en possède pas, vous pouvez lui offrir une pompe à pied, qui est bien plus pratique à utiliser chez soi (ou au départ d'une course, si on a pensé à la prendre avec soi) ou un gonfleur électrique.

Vous pouvez trouver des pompes chez tous les vélocistes, magasins de sport comme Décathlon, ou ici sur Amazon. Ca coûte entre 20 et 40€. Vous pouvez trouver des gonfleurs électriques ici sur Amazon. Ca coûte entre 40 et 60€.


Des livres

Il existe de nombreux livres sur le cyclisme, couvrant de nombreux domaines. Des récits d'aventure, des biographies, des ouvrages sur l'entraînement ou la nutrition, sur l'histoire des courses, ... le choix est vaste !

Il y en a à tous les prix, dans toutes les librairies.



Des serre-livres

Si la personne aime lire des livres, des serre-livres sont toujours utiles. Ceux que je possèdent ont été achetés dans une boutique en Belgique. Vous pouvez en trouver dans les boutiques de décoration. Vous pouvez en trouver ici sur le site Fabrique de style.


Mallette d'outils pour vélo

Tout cycliste est amené à bricoler son vélo un jour ou l'autre. Si changer des patins de freins ne nécessite pas beaucoup d'outils (généralement une clé Allen), d'autres opérations nécessitent des outils spécifiques. Une mallette d'outils facilite le transport, ce qui est pratique pour tout avoir sous la main quand on part pour une semaine de vacances ou pour une épreuve importante.

Selon leur taille et le nombre d'outils à l'intérieur, ces mallettes vont de 80€ à 200€. Pour ma part j'en possède une de la marque BBB.


Abonnement à un magazine

Plusieurs magazines consacrés au cyclisme existent. Le plus célèbre est est "Vélo Magazine", qui traite l'actualité du cyclisme mais avec un angle orienté vers le cyclisme professionnel. "CycloSport Magazine" et "Le cycle" s'adressent plutôt aux cyclosportifs. "VTT Magazine" et "Vélo vert" sont à destination des vététistes. Le magazine "200" traite d'aventure et de longues distances. Selon la pratique de la personne à qui vous souhaitez offrir ce cadeau, vous avez le choix !


Sous-plat

Si vous cherchez un cadeau original à petit prix, le sous-plat est parfait !


Vêtements vélo

Dans la vie de tous les jours, on peut porter des habits donnant des indices sur notre passion. Si on croise régulièrement au supermarché des personnes portant un maillot d'une équipe de football, je n'ai que trop rarement vu une personne faire ses courses avec un maillot de vélo en lycra. En revanche, pour montrer sa passion tout en ayant du style, la collection "Baptiste" de JBC est une superbe source de cadeau. J'ai plusieurs t-shirts et un sweet qui en sont issus. JBC est une marque Belge, la collection Baptiste est consacrée au vélo et est renouvelée régulièrement. Ils proposent des produits pour les hommes, les femmes et les enfants. Les produits sont livrables en France.

Cliquez ici pour découvrir la collection.


Affiches de cols

Pour la décoration d'une habitation, ou d'un bureau, ou du garage dans lequel la personne fait du home-trainer, il existe des affiches. Vous pouvez en acheter sur le site sport à l'affiche, pour un prix de 30 à 40€. Vous pouvez également en trouver sur le site Desenio pour 10 à 30€.

Décapsuleurs

La Belgique est indiscutablement un pays de vélo. C'est un sport roi la-bas. C'est aussi le pays des frites et de la bière. Pour ouvrir une bière, il faut un décapsuleur ... certains modèles font référence au cyclisme, comme ceux de TriCyclEco sur Etsy. Comptez environ 15€.


Vélo décoration murale

La décoration d'une maison, c'est important ! Ca montre un style, une personnalité. Chez maison du monde, vous pouvez acheter un vélo de décoration murale pour environ 40€.


Un pied d'atelier

Le pied d'atelier est très pratique pour nettoyer et faire l'entretien de son vélo. On m'a offert un modèle de Décathlon il y a quelques années, j'en suis très satisfait. Ils vendent toujours un modèle équivalent à celui que je possède, pour environ 70€. Vous pouvez trouver d'autres modèles, à partir de 35€, sur Amazon.


J'espère que vous trouverez votre bonheur dans ces idées. Il y en a pour tous les budgets. N'hésitez pas à ajouter des commentaires pour indiquer les cadeaux que vous avez reçu (ou que vous aimeriez recevoir).

samedi 27 novembre 2021

Vidéos pour vos séances de Home-Trainer

Je n’ai jamais aimé faire du Home-Trainer. J’ai même détesté ça pendant longtemps.  Ce n’est pas le vélo que j’aime. Le vélo, pour moi, c’est du vent sur le visage, des oiseaux qui volent, des arbres ou des prés au bord de la route, des virages, des changements de route à certaines intersections, des nuages, du soleil, parfois de la pluie … bref, ce n’est pas rester dans une pièce close sans rien qui bouge.



J’ai longtemps détesté pédaler sur place et préféré ne pas rouler du week-end lorsque la météo ne permettait pas de rouler, en compensant au cours de la semaine suivante. Je pouvais rouler librement en semaine. Puis j’ai eu un premier enfant. Puis il y a eu les confinements et une surcharge de travail. Puis j’ai eu un deuxième enfant. La surcharge de travail est toujours présente. Mon planning n’est plus aussi souple qu’avant, le seul moyen de pédaler que j’ai eu sur l’hiver 2020/2021 a été de faire du Home-Trainer. Alors j’ai appris à ne plus détester ça.


Je ne dirai pas que j’aime ça désormais. Loin de moi cette idée. Mais j’ai découvert à quel point il pouvait être bénéfique quand on a pas d’autre choix. Une séance d'une heure de Home-Trainer permet de faire 45 minutes d'exercices tandis que sur Route l'échauffement et le retour au calme sont plus longs donc pour effectuer le même temps d'exercice spécifique il faut une sortie plus longue. Si on y ajoute le temps nécessaire pour s'équiper (pas besoin de casque, de lunettes, de gants, de sur-chaussures, de bonnet, de cache-cou, ...) puis pour retirer ces équipements en fin de sortie, et éventuellement le temps de nettoyage du vélo, une sortie sur route en hiver nécessite beaucoup plus de temps. L’hiver dernier je n’ai jamais eu froid et que je n’ai sorti ni les vestes thermiques, ni les gants d’hiver, ni les sur-chaussures. Pédaler l’hiver sans se geler, j’avoue que c’est appréciable.


Pour oublier que je pédale dans mon garage, je place l’ordinateur devant moi et j’occupe mon esprit. Le biathlon est très bien je trouve : facile à suivre, rythmé, avec l’impression d’être à l’extérieur … le cyclocross aussi passe bien mais pédaler en regardant d’autres personnes pédaler est perturbant pour moi. Parce que si j’accélère ou si je ralentis, ça n’a aucun impact sur les autres qui pédalent à l'écran. Regarder un film n’est pas possible pour moi : je déteste ne pas pouvoir suivre un film à 100%. Or, sur des exercices type 30s/30s, quand l’effort est maximal, je ne peux plus suivre les dialogues …


Pour cet hiver, si vous souhaitez pédaler chez vous et que vous ne savez pas quoi regarder, j’ai pensé à vous : j’ai mis en ligne des vidéos d’ascension sur la chaine Youtube du site cols-cyclisme.com … vous y trouverez l’Alpe d’Huez et le Mont Ventoux, ainsi que les ascensions des Monts d’Or. Et si vous souhaitez grimper le Paterberg, le Vieux Quarémont ou le Mur de Grammont, c’est possible aussi.


Si vous possédez un Home-Trainer « connecté » et que vous utilisez Kinomap, vous pourrez pédaler avec moi sur ces mêmes vidéos, ainsi que sur d’autres vidéos dans la Dombes ou sur d’autres ascensions dans le Beaujolais ou les Monts du Lyonnais. Si les vidéos Youtube ne s’adapteront pas à votre vitesse sur Home-Trainer, les vidéos sur Kinomap s’adapteront à votre vitesse. Plus vous irez vite, plus l’image défilera vite. Plus vous irez lentement, plus l’image défilera lentement.


J’espère que ces vidéos vous occuperont cet hiver et vous permettront d’égayer vos séances de Home-Trainer. N'hésitez pas à vous abonner à la chaine Youtube et/ou à ma chaine Kinomap pour être alerté lorsque de nouvelles vidéos sont disponibles.

dimanche 21 novembre 2021

10ème ascension du Mont Ventoux

Fin octobre, 10 jours après ma 9ème ascension du géant de Provence, j'y suis retourné et ai effectué ma 10ème ascension. En solitaire cette fois.

Cette 10ème ascension n'était pas prévue à l'origine. Pourquoi y suis-je retourné ? Pour trois raisons principales : le plaisir (c'est primordial !), parce que les images tournées lors de la 9ème ascension étaient incomplètes et que je voulais vraiment les avoir, et parce que je n'ai jamais grimpé qu'une seule fois le Mont Ventoux une année impaire.


1 - le plaisir

J'avoue qu'en cours s'ascension, par moments je ne suis pas certain d'en avoir éprouvé beaucoup. Notamment sur la fin, dans les deux derniers kilomètres, car j'étais au bord des crampes. Cette partie dans les cailloux, assez monotone, à jouer à cache-cache avec le sommet ... dans la difficulté ce n'était pas très plaisant. Mais avant, toute la partie dans la forêt, j'ai eu le droit à un feu d'artifice de couleurs. Un régal pour les yeux, dont vous pouvez visualiser quelques photos dans le diaporama ci-dessous. En fin d'article, grâce au lien vers la vidéo géolocalisée de la descente, en vous plaçant dans la forêt (vers 7'40") vous pourrez avoir un long aperçu des belles couleurs. Et quel plaisir une fois en haut de se dire "je l'ai fait 10 fois !".

Quel plaisir également d'être presque seul sur l'ascension. Un mercredi matin fin octobre, c'était désert. En 1h45 d'ascension j'ai doublé ou croisé une vingtaine de cyclistes et autant de voitures. En arrivant au sommet, je me suis rendu-compte que je n'avais pas été doublé par d'autres cyclistes, ni lors de cette ascension ni lors de la précédente 10 jours plus tôt avec Rémy. Voulant rester sur cette bonne note, j'ai décidé de ne plus jamais effectuer cette ascension. Non, évidemment, j'y retournerai et tant pis si des cyclistes plus rapides que moi me doublent.


2 - les images

Je travaille sur un projet qui nécessite d'avoir les images de l'ascension dans son intégralité. Lors de l'ascension 10 jours plus tôt en compagnie de Rémy, l'enregistrement s'est coupé 2 kilomètres avant le Chalet Reynard. Je ne m'en suis rendu compte qu'en arrivant au sommet. Rémy m'a proposé de faire demi-tour et de reprendre l'enregistrement là où il s'était arrêté ... mais comme j'étais bien fatigué, je ne me sentais pas capable de remonter les 8 derniers kilomètres, j'ai donc décliné sa proposition.

Cette fois, j'ai les images en intégralité. Bon, l'enregistrement n'est pas parfait, puisqu'en grimpant tôt le matin j'avais le soleil bas sur l'horizon. Par ailleurs, la partie dans la forêt étant humide, de la condensation s'est fixée sur l'objectif ce qui donne un effet de flou par moments. Mais ça ne devrait pas être dérangeant pour le projet.


3 - les statistiques

J'ai effectué 2 ascensions du géant de Provence en 2009, 2 ascensions en 2013, 3 ascensions en 2015, 1 en 2018. Puisque les années impaires j'ai toujours effectué au moins 2 ascensions, j'ai tenu à respecter cette tradition. Soigner ses statistiques, c'est important ! J'ai donc mes 2 ascensions pour cette année 2021, la tradition pourra donc se perpétuer pour les futures années impaires.


Je suis très content de mon mois d'octobre. Je n'avais pas prévu d'effectuer de grande ascension, je termine le mois avec une ascension de l'Alpe d'Huez et 2 du Mont Ventoux. Pas mal pour une reprise ! Et ça me donne des idées pour l'année prochaine ...


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