lundi 31 août 2009

Décrassage

J'ai effectué un décrassage au lendemain du Prix de Chavannes sur Reyssouze : la nuit tombant de plus en plus tôt, j'ai fait à peine 30km en tournant les jambes.

Suite au changement de selle, j'ai une vive douleur dans chacun des genoux : je pense que l'espace entre le chariot et la selle est plus petit sur cette nouvelle selle, ce qui fait que je suis un peu plus bas ... je vais effectuer quelques sorties sans forcer afin de ne pas tirer plus sur mes ligaments, n'ayant aucune envie de les voir se rompre !

dimanche 30 août 2009

Prix de Chavannes sur Reyssouze : du panache

C'est un parcours exigeant que nous propose le prix de Chavannes sur Reyssouze : ça monte et descends en permanence, ça tourne et retourne, il n'y a que des courbes et jamais de ligne droite, le vent souffle ... le parcours est sélectif et peut permettre de faire la différence, à condition que les coureurs veillent bien livrer bataille.

Le départ est rapide : je reste sagement dans les roues, très mal placé aux 2/3 du peloton ce qui fait que j'encaisse toutes les relances. Je reste en compagnie de Félix (qui effectue sa première course) et de Fabrice, mes 2 coéquipiers du jour. Dans le 2ème tour, je remonte petit à petit dans le peloton malgré une allure très rapide car je constate que des groupes sont en train de partir et que j'aimerai bien être de la fête ! L'allure ne faiblit pas dans le 3ème tour car les salves d'attaques sont continues en tête de peloton : je tente 2 fois ma chance, sans succès car mes accélérations ne sont pas assez incisives.

A l'entame du 4ème tour, j'entends qu'un groupe de tête comptant 6 unités possède 1 minute d'avance et qu'un groupe de contre de 4 coureurs est intercalé en chasse ... je remonte me placer en position idéale pour attaquer dans la 1ère bosse du circuit, la plus longue. Un coureur impose un train très soutenu sur les 300 premiers mètres : j'attaque alors que tout le monde est à fond ce qui me permet de prendre quelques longueurs d'avance. Je grimpe à très vive allure, entre 30 et 35km/h, mais n'ai pas l'impression de forcer outre-mesure ! Mon accélération me permet de rentrer seul sur le groupe intercalé, au sein duquel personne ne souhaite rouler et préfère laisser revenir le peloton ... Tout est à refaire !

Dans les 3 tours suivants (5 à 7), je décide de faire le forcing afin de sortir du peloton et de former un nouveau groupe de contre. Je multiplie les attaques et les longs relais appuyés, donnant vraiment de ma personne afin de provoquer une cassure qui malheureusement ne viendra jamais. Mon essorage permet d'écrémer le peloton mais pas autant que je ne l'aurais souhaité ... pourtant la vitesse était vraiment élevée, et j'ai absolument tout tenté !

Je paie mes efforts au cours des 3 derniers tours : je rétrograde dans le peloton jusqu'à la dernière place, m'accrochant comme je peux malgré des débuts de crampe ... je me retrouve plusieurs fois à la limite de la rupture ! Dans le dernier tour je rassemble mes dernières forces pour me replacer dans les premières positions et me glisser au sein de l'attaque d'un groupe de 6 coureurs ... mais on se fait reprendre très rapidement. Je reste bien placé jusqu'au bout, souhaitant participer à un sprint amplement mérité, mais des crampes m'écartent des premières positions à moins de 500m de la ligne !

Je termine finalement en 28ème position, mais cette place ne reflète pas du tout le rang que j'ai tenu au cours de la course ! La place n'est pas terrible, mais je retiens surtout la manière : je suis fier de moi car j'ai tenté des choses et ne me suis pas contenté de suivre les autres en attendant le sprint final. J'ai vraiment laissé des forces sur le bord de la route mais ne le regrette pas du tout car je sais qu'un jour ce comportement offensif sera récompensé !

Voici mes données cardiaques pendant la course : (j'étais tellement à fond dans la course que sur certains tours j'ai oublié de prendre la valeur intermédiaire)
tour 1 : 10'44" (38.59 km/h), 174bpm en moyenne
tours 2 + 3 : 21'18" (38.87 km/h), 175bpm en moyenne
tour 4 : 11'10" (37.08 km/h), 172bpm en moyenne
tour 5 : 11'19" (36.59 km/h), 185bpm en moyenne
tours 6 à 10 : 55'13 (37.50 km/h), 174bpm en moyenne

Découvrez le parcours. 

samedi 29 août 2009

Nouvelle selle et mécanique

Je suis allé (en vélo bien sûr) chez mon marchand de cycle afin de changer de selle : ma selle actuelle s'est fait abîmer dans des circonstances qui me restent inconnues. Je me suis rendu compte pendant mon séjour à Chamonix qu'elle avait été fendue par un objet coupant ...

Je suis donc allé chercher une nouvelle selle que j'avais préalablement commandée, une selle TIME bien évidemment ! J'ai profité de l'occasion pour faire régler un petit jeu dans la cassette de ma COSMIC, petit jeu qui est apparu il y a environ 1 mois ... et pour faire redresser mon dérailleur arrière, qui frottait contre les rayons quand je passais mon plus gros pignon, ce qui m'empêchait de m'en servir depuis plus de 2mois !

Sur le retour j'ai croisé Julien, Florentin et Sébastien : j'ai donc fait demi-tour et suis rentré avec eux.

Découvrez le parcours.

vendredi 28 août 2009

Récupération avec Félix

Je suis allé faire une sortie de récupération avec félix : j'en ai profité pour lui montrer quelques "classiques" : la montée des gorges d'enfer, la route de Chasselay à la gare de Quincieux et la route de Montanay à Cailloux.

J'ai fait un petit peu d'hypervélocité : j'ai maintenu une cadence comprise entre 135 et 155 pendant 1km. J'ai eu de bonnes sensations, même dans la pente menant à Montanay, mais il faut relativiser car on est monté au train sans se faire la guerre ...

Je pense être en grande forme et n'hésiterai pas à livrer bataille dimanche !

Découvrez le parcours. 


mercredi 26 août 2009

Sortie de rythme

J'ai effectué une sortie de rythme en compagnie de Julien et de Félix. Ca m'a fait vraiment plaisir de revoir Julien sur un vélo, car je me demandais s'il reprendrait suite à ses problèmes de santé ... et non seulement il est venu rouler mais en plus il m'a bien aidé à maintenir le rythme ! Dans la catégorie des bons coéquipiers, Félix ne semble pas être en reste : il m'a surpris en venant prendre spontanément des relais alors qu'il est en reprise d'entraînement après plusieurs années d'arrêt ...

Sur la sortie du jour je devais rouler à bon train tout le long en travaillant bien le geste du pédalage (notamment la phase où le pied remonte en tirant la pédale), et effectuer 3 ou 4 phases pendant lesquelles je devais rouler très vite plusieurs kilomètres consécutifs avant de conclure par un sprint. Le but est évidement de gagner de l'efficacité en tirant plus sur les pédales, et d'être capable d'attaquer après une phase "de baston" en course.

Je réussissais sans problèmes à rouler vite, mais sur les sprints je ne réussissais pas à accélérer de manière franche ! Je suis incapable de partir de manière franche en semant l'ensemble du peloton ... j'espère que l'entraînement de ce soir portera ses fruits dès dimanche !

Découvrez le parcours.

lundi 24 août 2009

Un petit peu de rythme

Je n'étais franchement pas rassuré sur ma capacité à tenir le rythme au cours d'une course : la sortie de ce soir m'a permis d'ôter mes craintes et de reprendre sereinement mon cycle de travail.

J'ai tenu un très gros rythme pendant 10 minutes grâce à l'aide du vent, avant de lever le pied car aujourd'hui j'étais censé effectuer une sortie tranquille. J'ai réussi, même en roulant "tranquillement", à tenir un bon petit rythme sans m'essouffler ni buter lors du retour vent de face ... Mercredi je dois faire une vraie sortir de rythme, j'en saurais plus même si la sortie de ce soir me laisse augurer de bonnes choses pour la fin de la saison !

Consultez le parcours.

samedi 22 août 2009

Home sweet home

Me voici de retour sur la région lyonnaise, sur mes routes classiques d'entraînement ... ces routes que je connais par coeur et dont je me suis échappé ces 10 derniers jours ! Mais toutes les vacances ont une fin, et il me faut à présent reprendre un entraînement sérieux si je veux obtenir un bon résultat aux championnats Rhône-Alpes de CLM, mon objectif de fin de saison.

Ayant depuis une semaine un nouveau coéquipier au sein de mon club, nous nous sommes donné rendez-vous à 9h15 ce matin afin de se rencontrer : on va courir ensemble désormais, autant faire connaissance en roulant ! Félix reprend les courses après quelques années de coupure : j'espère pouvoir lui servir de point de repère, c'est toujours plus sympa d'avoir quelqu'un qu'on connait dans un peloton ... et puis si au passage on peut s'aider l'un et l'autre pour obtenir de bons résultats, comme je le fais avec succès ces derniers mois avec Vincent, ce sera bien !

Avant de parler de courses et de bons résultats, il faut penser à s'entraîner : nous avons remontés les quais de Saône en roulotant afin de rejoindre David. Une fois en sa compagnie, la vitesse s'est élevée, tout comme mon rythme cardiaque. Tant mieux : c'était exactement ce que je voulais car après 10 jours passés paisiblement à sillonner la montagne, je sentais que je manquais de rythme. Pendant l'heure d'entraînement en commun, j'ai réussi à tenir la conversation tout le long malgré un rythme cardiaque élevé, ce qui veut dire que j'ai réussi à repousser mon seuil aérobie vers le haut ! L'entraînement, ça paie !

Je poursuis ma route en compagnie Félix, sur un tempo plus doux, afin de le raccompagner chez lui. Le cardio m'affiche désormais des valeurs plus raisonnables, c'est signe d'une bonne récupération. Après l'avoir quitté, je rentre tranquillement chez moi : je suis satisfait de ma sortie, l'heure rythmée effectuée sous l'impulsion de David m'a décrassée le moteur ... je prendrai plus de repères sur mon état de forme dimanche prochain au cours de la course de Chavanne sur Reyssouze.

Consultez le parcours.

jeudi 20 août 2009

Sortie VTT

Toujours dans le but de diversifier mes activités, j'ai profité de cette journée de récupération active pour aller faire du VTT en altitude. Je suis monté en télécabine jusqu'à 1800m d'altitude, puis ai effectué un parcours jugé de difficulté 3 sur une échelle de 4 niveaux. Le parcours proposé étant continuellement sur des pistes 4x4, je pensais à tord que sa difficulté venait de sa longueur : elle venait bien plus certainement de la difficulté technique du tracé, qui proposait de nombreuses descentes dans des pierriers sur des pentes supérieures à 30% ... les pierres glissaient sous les roues, il fallait effectuer un pilotage très technique, tout en dérapage !

Mais revenons au début de la ballade : je sors du téléphérique et profite de la vue quelques instants, avant d'aller tester mon adresse sur les parcours "vert" et "bleu" de l'espace VTT. Cet espace VTT propose différents modules techniques destinés à l'apprentissage du maniement de la machine : ça commence par le passage d'une petite ornière et d'un petit virage en dévers, ça continue par le passage d'un pont étroit et sinueux en bois, ça se poursuit sur un pont à bascule puis sur une série d'ornières profondes, avant de se terminer par le franchissement d'un haut pont en bois (que je n'effectue pas). J'effectue 2 fois ce parcours, souhaitant à la fois tester ma propre habileté ... et à la fois tester ce vélo que je ne connais pas !

Une fois rassuré, je m'engage sur le parcours qui commence directement par une descente caillouteuse avec de forts pourcentages, et très fréquenté par les promeneurs. J'ai un peu de mal à maîtriser ma monture qui dérape en permanence et ne veut absolument pas suivre la trajectoire que je veux lui imposer ! Je rebondis de cailloux en cailloux, sautillant en permanence et traversant le chemin de gauche à droite en fonction de l'envie du vélo ... et non pas de mes propres envies ! J'arrive au col de Voza (1653m) et entame une remontée caillouteuse vers les chalets de la Charme. Ma haute cadence de pédalage, typique du VTT, me permet de mieux maîtriser ma machine malgré des pentes supérieures à 30% : désormais c'est la roue arrière qui patine, perdant de l'adhérence au contact des cailloux qui préfèrent partir vers le bas plutôt que résister et me permettre de grimper.

La forte pente ne dure pas très longtemps, suffisamment longtemps tout de même pour que mon coeur monte très haut en régime. Le sentier en balcon me permet de récupérer et de profiter d'une vue magnifique, avant de replonger vers la vallée. Cette fois il s'agit d'une piste en terre, le vélo m'obéit au doigt et à l'oeil car j'évite soigneusement les parties rocheuses. Je quitte un peu plus loin la piste principale qui était exposée au soleil et m'engouffre sur une piste montante plus étroite et très herbeuse au milieu de la forêt. Je franchis quelques ruisseaux sur une pente irrégulière, parfois douce parfois abrupte, refaisant monter mon rythme cardiaque. Je finis par arriver au col de la Forclaz (1533m), col n'ayant rien à voir avec celui franchi lundi !

La descente se fait dans un pierrier très dangereux : je ne maîtrise absolument plus le vélo, et décide d'effectuer à pied 4 parties vraiment trop complexes techniquement. Un arbre, tombé au milieu du chemin, me barre la route : des promeneurs ont cassé les branches afin de frayer un passage que j'emprunte. Au moment de remonter sur le vélo, je me rends compte que ma chaîne à sautée et tente en vain pendant plus de 10 minutes de la remettre. Malheureusement, elle est complètement coincée par les zones de support du petit plateau et je n'arrive pas à l'en dégager.

Je poursuis ma descente, alternant les zones de pierriers techniques et les zones de sentier plus traditionnelles, sans trop de difficulté. Je me suis habitué à ce style de pilotage plus axé sur l'anticipation du dérapage que sur le choix initial de la trajectoire comme c'est le cas sur route goudronnée. Je suis obligé d'effectuer à pied les quelques parties en montées.

Je suis déçu que la sortie se soit ainsi terminée : j'avais acquis très rapidement le coup de pédale du vttiste, me permettant de bien passer les montées, et commençais enfin à prendre mes marques dans les descentes ...

mercredi 19 août 2009

Tours de manivelles dans les aravis

La sortie du jour m'a mené dans le massif des Aravis : le seuil de megève, le col des aravis, le col de st jean de sixt et le col de la colombière constituaient mon tableau de chasse prévu. C'est sous une très forte chaleur que j'ai réalisé cet enchaînement, rendant la sortie dure non pas par les pentes et la répétition des cols, mais par le besoin continu de boire (et donc de trouver de l'eau) en permanence.

Dès le départ à 9h, il fait chaud donc je choisis de partir sans manchettes malgré les 30km de descente qui m'attendent dès le début. Je ne regrette absolument pas mon choix : même sans machettes j'ai chaud dans la descente et suis obligé d'ouvrir un peu mon maillot pour me rafraîchir ! A Chedde, je traverse la vallée afin d'attaquer la montée de Megève : les 3 premiers kilomètres jusqu'à St Gervais sont relativement pentus, mais ne me posent pas de problème car j'ai retrouvé un coup de pédale très aérien. Les 8 kilomètres suivants sont un long faux plat montant offrant une jolie vue sur la vallée de Sallanches, et même un court instant sur le Mont Blanc.

Je file sur Flumet et m'attaque alors à la montée du col des Aravis. Après 2 kilomètres sur une pente ombragée aux alentours de 8%, 2 kilomètres de descente permettent de récupérer avant la suite de la montée. Cette suite grimpe au milieu des chalet, au milieu des alpages n'offrant que de rares moments ombragés, sur une pente plutôt irrégulière : j'ai du mal à trouver un rythme de croisière, et le coup de pédale aérien que j'affichais gaiement 1h plutôt a disparu. Le dernier kilomètre offre une jolie vue sur le Mont Blanc, j'en profite pour faire quelques photos avant de lui tourner le dos.

Je descends sur La Clusaz : peu avant l'entrée dans le village, je me fais une grosse frayeur à cause d'un chien qui, immobile jusqu'au dernier instant, part comme une flèche en direction de mes roues ! Je sens déjà la catastrophe inévitable arriver, car un chien tapant de côté dans les roues à 60km/h ça doit faire une jolie boucherie pour l'animal comme pour moi ! Heureusement, le chien était en laisse et le propriétaire a eu le réflexe de bloquer le fil déroulant ... avant de ramener le chien à lui et de lui flanquer une bonne raclée ! J'espère pour mes collègues cyclistes que ce stupide chien aura compris la leçon ...

J'arrive au Grand Bornand, où j'avais initialement prévu de déjeuner. Au vu de la forte chaleur qui règne, et sachant qu'il n'est que midi, je change mes plans afin d'éviter de monter le col de la Colombière en plein après-midi, sous un soleil cuisant. Je préfère avancer le plus possible. Je ne regrette pas mon choix !

La montée du col est chaude, très chaude, car il n'y a quasiment aucun arbre pour faire de l'ombre. Après le Grand Bornand, la pente s'adoucit petit à petit jusqu'au Chinaillon. La traversée de ce hameau est en faux plat, permettant de récupérer avant d'attaquer la partie finale de la montée. La pente est constante mais n'est pas très dure : il n'y a pas de passage "terrible" avec des pentes au delà de 10%, la pente est au contraire constante et soutenue, permettant de prendre un rythme de croisière. Le dernier kilomètre est en revanche plus complexe car la pente y est plus rude, que les kilomètres accumulés commencent à peser dans les jambes, et qu'on voit le col à portée de fusil mais qu'on ne s'en rapproche que tout doucement ...

La descente jusqu'à Cluses se passe bien : les premiers kilomètres se font sur du goudron fondu, très fondu même par endroits. Je pense au malheureux Joseba Beloki, qui a terminé sa carrière (ou presque) sur une chute à cause d'un tel goudron ... je lève donc le pied, choisissant avec le plus grand soin mes trajectoires afin de ne pas abîmer mes pneu et de ne pas me faire piéger. Je mange à Cluses mon grand classique "sandwich jambon-beurre" avant de repartir pour les 40km de montée continue jusqu'à Chamonix.

La chaleur est étouffante : j'ai déjà bu 4 bidons de 800mL mais suis tout de même obligé d'en remplir à nouveau 1 dans un cimetière avant Sallanches, puis un nouveau dans la fontaine de Passy, sous laquelle je m'imbibe la tête afin de me refroidir et d'éliminer l'énorme quantité de sel que j'ai sur le visage. A Servoz je rencontre 6 gars de l'équipe de ski de fond de Chamonix en train de s'entraîner sur des skis d'été sous le regard (en voiture) de leur entraîneur. Je discute avec eux tout le long de la montée de vaudagne. Ils étaient bien sympathiques, et montaient mine de rien aux alentours de 10km/h ... dans une telle montée, c'est franchement fort !

Je rentre au chalet content de ma sortie : j'ai eu chaud, très chaud, et la principale difficulté ne venait pour moi non pas de la pente mais bien de cette forte chaleur. Le fait d'avoir parcouru tranquillement les 15 derniers kilomètres m'apporte en plus une sensation d'être rentré frais !

Consultez le parcours. 


lundi 17 août 2009

Le barrage de Mauvoisin : une histoire de senteurs

Aujourd'hui je suis allé grimper dans les alpes suisses, dans les alpes valaisannes plus exactement. Comme d'habitude, je prends la route de Chamonix, je grimpe jusqu'au col des Montets (en utilisant mon petit plateau de 30 cette fois, afin de ne pas m'asphyxier dès le début de la sortie), je descends jusqu'à la frontière Suisse avant de monter au col de la Forclaz. Il est à peine 10h30 et il fait déjà très chaud ... ce n'est pas bon signe pour la suite !

La descente sur Martigny est très rapide, je double une flopée de voitures, avant d'arriver dans la vallée. La partie la plus facile de la journée est faite : j'ai beaucoup de courbatures de ma longue marche à pied d'hier, mes mollets comme mes cuisses me font souffrir dès que je pédale légèrement en force ou que je me mets en danseuse ... je me dis que si jamais je craque, je vais me retrouver dans de beaux draps ! Je remonte la vallée jusqu'à Sembrancher, pied officiel de l'ascension du barrage de Mauvoisin : cette remontée le long d'un torrent n'est pas agréable car relativement pentue, exposée au soleil et avec un petit vent de face ... le tout au milieu d'un bon trafic automobile. A Sembrancher, je quitte la route principale menant au col du Grand St Bernard et prends la direction de Verbier, ville étape du Tour de France cette année.

Au pied de Verbier, je quitte la route du Tour (que j'avais rejoint à Martigny) et emprunte un long faux plat montant, passant de hameau en hameau, tous aussi jolis les uns que les autres : il n'y a que des chalets en bois, des petites églises typiques des hameaux de montagnes, de minuscules écoles magnifiquement fleuries, ... entre chaque hameau se trouvent des champs de vaches et de moutons. Le paysage n'est pas en reste : la vue est complètement dégagée et permet d'admirer une nature sauvage, où ni le béton ni les aménagements divers ne sont venus perturber l'harmonie des lieux.

Je traverse le dernier hameau en pente douce avant d'attaquer des choses plus sérieuses : au cours de la traversée de cette bourgade plus grosse que les précédentes, je traverse un véritable village de senteurs. L'entrée de la bourgade est marquée par 4 scieries en plein fonctionnement : l'odeur de la sciure des sapins me remplit le nez de ce parfum magique, celui du bois fraîchement coupé ... je ralentis mon allure afin de profiter le plus longtemps possible de cette douce odeur, ne me doutant pas de ce qui m'attendais par la suite. Après cette "zone industrielle", je pénètre au coeur du village : une immense zone de bacs à fleurs dégage un nouveau parfum venant remplir mes narines et remplacer l'odeur de la sciure de bois. La traversée du village est extrêmement fleurie, les bacs de fleurs déversant d'abondantes quantités d'arômes dans l'air ... jusqu'à ce que j'arrive à un chalet portant un écriteau "production artisanale de miel" !

Quelques mètres plus loin, les effluves du miel me traversent les narines ! J'adore le miel, et l'idée de m'arrêter pour en acheter me traverse l'esprit quelques secondes, avant que je ne me ravise : comment le transporter sur un vélo ? Malheureusement cette odeur du nectar de miel ne dure pas, et laisse rapidement place à une nouvelle senteur : celle d'une étable, et notamment du foin en train de sécher. Il n'y avait pas d'écriteau ni d'autre indice visuel me permettant de confirmer que je venais de passer devant une étable, mais je connais tellement bien cette odeur que je la reconnaîtrai entre mille ! L'odeur d'une étable est souvent assimilée par les citadins à une odeur infecte, mélange d'urine et de bouse de vache ... ils se trompent complètement : l'odeur du foin en train de sécher dans une grange, comme c'était justement le cas ici, est très agréable pour les narines ! Je termine la traversée du village par une nouvelle zone de bacs de fleurs. J'ai un immense sourire sur les lèvres, et entame plein de gaieté la suite de l'aventure.

Après cette longue zone d'approche ressemblant plus à du faux plat montant qu'à une véritable montée, j'attaque les choses sérieuses : la pente se cabre aux alentours de 8%, toujours en traversant les alpages exposés au soleil ... ce qui laisse la possibilité d'admirer le paysage. La montée jusqu'au barrage n'est pas très compliqué : chaque kilomètre à 7% dans la falaise est suivi par 1km en pente douce laissant amplement le temps de récupérer. Le barrage se voit de loin : à 7km du but, après avoir franchi une barre rocheuse, on arrive sur un long plateau menant jusqu'au barrage. Les 2 derniers kilomètres sont escarpés, mais rien de bien méchant vu qu'on vient d'avoir une longue plage de récupération.

Après quelques photos, je descends sur Verbier où je mange un sandwich : dans la descente je retrouve (à l'envers cette fois) les odeurs respirées à la montée ... cette fois elles s'enchaînent rapidement les unes après les autres car je passe plus vite. Le retour sur Martigny est plus difficile que prévu : le vent à tourné et souffle de face, et je commence à sentir une légère fatigue. Je lève le pied car je sais que le col de la Forclaz est un véritable épouvantail et qu'à chaque fois que je l'ai grimpé, j'ai beaucoup souffert, étant obligé de monter des morceaux à pied en poussant le vélo ! Il fait 40°C au pied du col dont les 7 premiers kilomètres grimpent sans la moindre petite portion d'ombre. Je vois mon cardio monter progressivement : 150, 160, 170 ... c'est pas bon signe, vraiment pas bon signe ! Je suis en train de craquer donc je m'efforce de gérer mon effort du mieux possible. J'arrive au col en effectuant seulement 2 arrêts et sans avoir eu à faire le moindre mètre à pied ... pour la première fois ! Je suis sérieusement entamé, et mets longtemps pour retrouver mon souffle en haut ...

Je descends jusqu'à la frontière en économisant a maximum mes forces. La montée du col des Montets est pénible : mes jambes me tiraillent, mon coeur est incapable de dépasser les 135 pulsations par minute ... je crois que j'ai véritablement atteins ma limite ! Je gère du mieux que je peux mon effort et mes dernières forces, sachant pertinemment qu'une fois au col il ne me restera plus que 20km de descente. Je fais une descente sans mettre de coup de pédale, travaillant au maximum mes trajectoires afin de rester le plus fluide possible. Je suis content d'en avoir enfin terminé, et d'être rentré fatigué, en ayant atteinds mes limites, mais sans avoir complètement explosé !

Consultez le parcours. 


samedi 15 août 2009

Décontraction 2

Nouvelle sortie de décontraction : je dois de nouveau rouler 1h en tournant les jambes à 80tr/min. La météo est toujours aussi favorable depuis mon arrivée (petit vent et grand soleil), donc je décide de prendre mon appareil photo pour faire quelques clichés : j'ai repéré plusieurs lieux très fleuris, qui iront très bien dans ma photothèque ...

Curieusement, il n'y avait pas beaucoup de circulation, ce qui était fort agréable. Tant mieux, je ne vais pas m'en plaindre.

vendredi 14 août 2009

Sur les traces du tour

Le but de la sortie du jour était d'effectuer une partie de l'étape du Tour de France, celle reliant Bourg Saint Maurice au Grand Bornand. La partie que j'ai effectué allait de Sallanches jusqu'à Le Reposoir, en passant par la côte d'Arrâches et le "fameux" col de Romme, dont tous les observateurs disaient qu'il était terrible. C'est ce que j'ai voulu vérifier par moi-même ...

La descente permettant de rejoindre Sallanches est effectuée face au vent : elle n'est pas marrante car le vent souffle beaucoup ce qui me ralentit fortement et fais monter mon cardio plus haut que ce que j'avais prévu. J'arrive enfin sur la route du Tour. Entre Sallanches et Balme, le pied de la côte d'Arrâches, il s'agit de longues lignes droites en faux plat, vent dans la figure. Dans la côte d'Arrâches, je me sens bien alors je décide de tirer un peu gros dans la partie raide du début, chose que je paie sur le haut lorsque la pente s'adoucit un peu afin de relancer l'allure ... chose que je suis incapable de faire car je me suis asphyxié ! Il règne une grosse chaleur au début de la montée, car la route grimpe dans la falaise exposée au soleil.

Je continue l'itinéraire du Tour de France par une route en balcons, offrant de très jolis points de vue sur les montagnes environnantes, afin de rejoindre le col de Chatillon que l'on franchit à la descente, puis Cluses à l'issue d'une descente très rectiligne et très facile ... mais très fréquentée par les automobiles. Je traverse cette ville afin de me rendre au pied du col qui m'intéresse réellement : le col de Romme.

La route menant au col tourne sur la gauche, effectue 500m à plat dans une zone industrielle avant de se redresser de manière très brutale : un mur à 12% annonce directement la couleur ... avant que le pente ne se calme très légèrement pour retomber aux alentours de 10%. La montée est ombragée ce qui fait que je ne ressens pas trop la chaleur. La route reste très pentue jusqu'à Nancy sur Cluses, bien que plusieurs paliers de moindre pente soient disposés afin de récupérer légèrement. A Nancy sur Cluses, la traversée du village est en pente douce mais réattaque fort dès la sortie du village par un nouveau mur à plus de 10%. Après un nouveau kilomètre très pentu, la route s'adoucit légèrement : on grimpe désormais dans des alpages au son des clarines des vaches, la vue est dégagée, c'est très joli. Il y a une belle vue en haut, Romme est un petit hameau magnifique composé exclusivement de chalets en bois.

La descente est piégeuse sur les 5 premiers virages qui se referment de manière inattendue : je me fais surprendre par le premier qui m'oblige à sortir de la bonne trajectoire. Après Le Reposoir, je laisse parler mon feeling dans les enfilades très rapides de courbes : je fais une descente parfaite, ne sortant jamais de la ligne idéale. Un grand moment de plaisir.

Une fois à Cluses, j'entame une longue remontée rapide grâce à l'aide du vent : il était défavorable à la descente, il est donc favorable à la montée, pour mon plus grand bonheur. J'ai de très bonnes sensations, le coeur ne montre que très peu de signes de lassitude malgré ce parcours exigeant. Je fais la guerre avec un VTTiste dans la grimpée de Vaudagne : il reste collé dans ma roue tout le long, malgré le rythme infernal que j'impose ... j'ai encore de bonnes jambes, ce qui me permet d'effectuer un sprint rageur sur la plaque en haut de la bosse, chose qui le laisse complètement sur place.

Je suis content de ma sortie : j'ai bien roulé, j'ai vu de beaux paysages et de fortes pentes. Le col de Romme m'a légèrement déçu : oui il est pentu, mais il est court. Bon, c'est sur qu'en fin d'étape, quand on a déjà grimpé le cormet de Roselend, le col des Saisies, le seuil de Megève et la côte d'Arrâches, il doit être plus fatiguant que lors d'une montée sèche ...
Consultez le parcours

jeudi 13 août 2009

Décontraction

La sortie du jour était destinée à la récupération : j'ai roulé 1h10 sur les routes en faux plat de la vallée de Chamonix. Mon entraîneur m'avait indiqué de tourner les jambes à une cadence de 80 tr/min, chose que je me suis appliqué à faire. Les sensations étaient bonnes, mon pouls ce matin au réveil était normal, ce qui indique que j'ai bien récupéré de ma sortie d'hier.

La météo était favorable à la pratique du cyclisme (température agréable, petit vent) mais était moins agréable pour la vue : quelques nuages blancs encombraient certains sommets ... le paysage était tout de même très joli à regarder.

Consultez le parcours.

mercredi 12 août 2009

Barrage d'Emosson, retour vers le passé

Comme expliqué hier, cette 1ère sortie avait pour but de faire une transition avec l'année dernière, et pour cela il me fallait reprendre l'histoire là où elle s'était terminée : sur les pentes du barrage d'Emosson. La météo était bonne : grand soleil, température légèrement chaude, petit vent. Je me sens très bien, je fais un bon temps sur la montée du col des Montets en grimpant en permanence sur le 39x21, sans forcer !

Je fais une descente propre jusqu'à la frontière Suisse, puis m'attaque au redoutable col de la Gueulaz, plus connu sous le nom de "montée du barrage d'Emosson". Je suis surpris par la facilité que j'ai, même dans les pentes les plus dures : je grimpe tout sur le 30x19, sauf les 2 derniers kilomètres que je grimpe en 30x21 afin de ne pas me flinguer les jambes dès le premier jour ...

En haut, je profite du magnifique paysage qui m'est proposé de contempler : le Mont Blanc est droit devant. Je fais quelques photos, je discute comme l'an dernier avec un Suisse qui me demande (entre autres) combien de temps j'ai mis pour monter et qui est resté bouche bée devant ma réponse : 51 minutes ! L'an dernier, j'avais mis 1h15 ... temps que je trouvais plutôt bon.

J'effectue une descente normale, sans aucune peur particulière. La descente me surprends vraiment par sa technicité : les cartes affichent de très longues lignes droites, mais en réalité il s'agit d'une enfilade incessante de petites courbes très serrées sans aucune visibilité, ce qui rends la descente extrêmement technique et extrêmement piégeuse, il faut véritablement une vigilance de tous les instants ... j'ai compris dès la montée pourquoi j'étais tombé ! Le moindre écart de plus de 5cm par rapport à la ligne parfaite, le moindre centimètre de retard sur un freinage, ... se paie direct et la sentence est obligatoirement lourde vu qu'on est dans des falaises ! Les derniers kilomètres de descente sont plus agréables bien que toujours piégeux ...

Je remonte le col des Montets en travaillant autour du seuil aérobie, puis descends vers Chamonix dans une circulation très dense, qui m'oblige à faire une descente périlleuse au milieu de ce flot continu d'automobiles. Je fais preuve tout le long d'une maîtrise parfaite, d'une précision chirurgicale, d'un sang froid remarquable, d'une anticipation intelligente, ... preuve que je maîtrise à la perfection l'art de la descente !

Je suis content de ma sortie, j'ai eu de très bonnes sensations ... j'espère qu'il en sera ainsi tout le long du séjour !


mardi 11 août 2009

Boucler la boucle

Ce soir c'est enfin les vacances,
Que j'en ai de la chance,
De pouvoir retourner,
Dans la montagne m'amuser,
Emportant avec moi mon fidèle vélo,
Qui me permet de grimper très haut !

Afin de bien recommencer cette année,
Par la sortie "finale" de l'an dernier,
Celle qui m'avait laissée un goût d'inachevé,
Le séjour je m'en vais commencer ...
Dans le simple but de terminer,
Sans la falaise de trop près aller ausculter !

Retourner un an après au barrage d'Emosson,
Va me procurer un grand frisson,
Bien que je n'en garde plus que de simples cicatrices,
Ces marques indélébiles n'ayant rien de factice,
Je n'éprouve nulle appréhension,
A retourner sur ce lieu plein de sensations.

Terminer ce parcours exigeant,
Commencé il y a un an,
Me permettra de "boucler la boucle",
De fermer définitivement cette page de mon histoire,
Probablement les minutes de ma vie les plus noires ...
Vie que je n'aurais plus sans un miracle !

Je pense être suffisamment intelligent,
Pour ne pas répéter une erreur du passé,
Mes trajectoires je vais assurer,
Afin de ne pas aller me casser les dents,
Et qu'à la fin de séjour je puisse repartir,
En ayant pris énormément de plaisir !

lundi 10 août 2009

Décrassage pré-alpin

La sortie du jour était destinée à éliminer les toxines du GP de Romenay et à récupérer avant les 720km prévus à mon programme au cours de mon séjour dans les alpes ...

J'ai bien tourné les jambes, sans me fatiguer : je me sens prêt à affronter les paysages, avec comme d'habitude mon appareil photo dans la poche "au cas-ou il y ait de jolies choses à voir" ...

Consultez le parcours. 

dimanche 9 août 2009

Grand Prix de Romenay : 22ème sans panache

Aujourd'hui se tenait le Grand prix de Romenay : cette course est atypique car elle ne présente aucun moment de récupération, chaque mètre est propice aux attaques ! C'est en permanence en train de monter et de descendre ... et le seul petit morceau de plat, lors de la traversée du village, est une longue courbe serrée, avec une très grosse relance au bout !

Nous sommes à peu près 80 au départ de la course, je suis bien placé sur la ligne de départ et veille tout le long du 1er tour à rester dans les 20 premières positions du peloton sans prendre de vent, chose que je réussis à merveille ! Je me sens bien, je tourne les jambes et ne force à aucun endroit, même dans les 2 petites côtes un peu plus raides. Les attaques se succèdent en tête de peloton, mais aucun groupe ne réussit à sortir : à chaque fois les attaques sont l'oeuvre d'un coureur isolé, de temps en temps ils sortent à 2, mais à chaque fois il y a du monde pour rouler immédiatement. Au vu de la quantité importante de personnes qui roulent derrière les échappés, je comprends rapidement que dans la première moitié de la course personne ne réussira à sortir, donc je rétrograde de plus en plus dans le peloton ... chose que je paie sur les quelques relances du circuit !

Je passe sans aucune encombre le cap de la mi-course, toujours en train de trainer à l'arrière du peloton (il va vraiment falloir que je mette fin à cette vilaine habitude), avant de remonter pointer mon nez à l'avant. Entre temps, ma lecture de la course était juste : personne n'a réussi à prendre plus de 60m d'avance sur un peloton qui trouve en permanence des coureurs pour mener la chasse. Le rythme est soutenu, ce qui ne décourage pas les attaquants solitaires qui continuent à s'époumoner vainement, sans réfléchir ! D'accord c'est beau de vouloir gagner en solitaire, mais vouloir partir seul loin de l'arrivée est utopique ... ce serait plus intelligent de coordonner ses efforts avec d'autres afin de sortir en groupe, mais ça personne ne semble le comprendre !

Je commence à sentir un brin de fatigue générale et pense que la corde va finir par casser, avec un groupe imposant à l'avant, donc je reste bien placé : plusieurs fois des petits trous se forment et scindent le peloton en deux, mais à chaque fois le groupe devant se relève ce qui permet au groupe de derrière de rentrer. Dommage.

Dans le dernier tour, un coureur du BAC sort seul comme à chaque fois et prends une cinquantaine de mètres d'avance : j'entends à côté de moi des mecs jaser du genre "allez-y, laisser le gagner, il est tellement mauvais qu'il ne gagnera jamais sinon" ... j'ai trouvé les commentaires complètement déplacés, surtout qu'une partie venaient d'un de ses propres équipiers ! Sympa l'ambiance chez eux ! Je me fais plusieurs fois enfermer mais réussit à chaque fois à me replacer dans les premières positions afin d'aborder dans de bonnes conditions le sprint final. Devant, un gars a réussi à sortir pour rejoindre le coureur du BAC tandis qu'un de ses équipiers protègent leur escapade ... ils vont ainsi pouvoir se disputer la victoire.

Je suis bien placé au moment de l'emballage final, mais ne suis pas du tout concentré et ne dispute pas le sprint pour la 3ème place. Je me contente de suivre, sans aucune difficulté, les coureurs autour de moi ... comme si il restait encore plusieurs tours à parcourir ! C'est vraiment idiot, car une place dans les 10 était largement à ma portée ! Je suis classé en 22ème position par les commissaires, chose qui me surprends car je suis sur et certain d'avoir terminé le sprint du peloton en 15ème position, donc à la 17ème place finale ! Je ne suis pas allé discuter, car 17ème ou 22ème après une course "sans panache" telle que celle que j'ai menée, ça n'a strictement aucune importance.

Voici les données cardiaques de la course :
tour 1 : 15'18" (38.96 km/h), 159bpm moyen, 184bpm maximal
tour 2 : 14'47" (40.34 km/h), 163bpm moyen, 182bpm maximal
tour 3 : 14'57" (39.87 km/h), 164bpm moyen, 180bpm maximal
tour 4 : 14'58" (39.82 km/h), 164bpm moyen, 181bpm maximal
tour 5 : 14'53" (40.06 km/h), 167bpm moyen, 182bpm maximal
tour 6 : 15'14" (39.14 km/h), 163bpm moyen, 180bpm maximal
tour 7 : 15'30" (38.46 km/h), 173bpm moyen, 190bpm maximal

Consultez le parcours. 

samedi 8 août 2009

Un peu d'humidité ...

A la veille du Grand Prix de Romenay, je comptais effectuer un déblocage tout à fait classique ... je suis donc parti rouler en pensant effectuer une quarantaine de kilomètres. Au bout de 6km, des petites gouttes font leur apparition, puis deviennent de plus en plus dense.

La pluie est chaude donc n'est pas désagréable, mais la veille d'une course il n'est pas recommandé de rouler dans l'humidité donc je décide de faire demi-tour. Je quitte progressivement le front de pluie avant de me retrouver sur une route sèche, sur laquelle je décide de poursuivre mon chemin, ce qui me permet d'effectuer tout de même un vingtaine de kilomètres.

Consultez le parcours

jeudi 6 août 2009

Récupération + programme alpestre

Je suis allé faire une sortie afin de tourner les jambes avant d'aller récupérer mon programme d'entraînements pour mon séjour dans les alpes.

J'ai la chance d'avoir un entraîneur qui tient compte de mes souhaits : j'avais demandé à effectuer 5 sorties très précises que j'avais préparées sur des cartes, pour des distances allant de 116km à 171km, ainsi qu'une sortie de VTT ... il m'a tout planifié, me disant quelle sortie effectuer chaque jour !

Bien sur, il sait parfaitement que l'enchainement de sorties en haute montagne, placées à ce moment de la saison, ce n'est pas très bon, mais il ne m'a fait aucune remarque à ce sujet et a respecté mon choix ... tant pis pour la petite perte de progression que ça engendrera, il sait parfaitement que ce sont ces sorties en montagne que j'adore et qui me motivent toute la saison !

Consultez le parcours. 

mercredi 5 août 2009

Récupération lumineuse

Il n'y avait pas de vent et il régnait une température fort agréable ce soir : les conditions étaient parfaites pour rouler ! J'ai donc enfourché mon fidèle compagnon de route, une roue COSMIC à l'avant et une roue KSYRIUM à l'arrière ... mélange original, mais nécessaire car je n'ai pas eu le temps de réparer ma COSMIC arrière suite aux crevaisons d'hier.

Au lendemain d'une sortie courte mais rythmée avec David (plus de 30km/h de moyenne malgré les crevaisons), j'ai choisi d'effectuer une sortie de récupération. La forme est là, ça ne sert donc à rien de "taper dedans" !

En montant sur le plateau de la Dombes, j'ai pu profiter d'une luminosité très spéciale : le ciel était d'un bleu très clair et très limpide, comme on n'en voit que sur les cartes postales ... je suppose que les orages de dimanche ont nettoyé l'atmosphère, ce qui donnait cette luminosité inhabituelle. La vue dégagée à 360° me permettait d'admirer, de droite à gauche : les Monts du beaujolais, les Monts d'Or, les Monts du Lyonnais, le Vercors, le massif de Belledonne, divers massifs ... et même le Mont Blanc qui reflétait une couleur légèrement orangée car sa neige reflétait le coucher du soleil ! Un décor absolument sublime, qui m'a incité à lever le pied afin d'en profiter le plus longtemps possible avant de replonger dans l'urbanisme.

Consultez le parcours. 

mardi 4 août 2009

Bataille et crevaisons

C'est avec David je suis allé m'entraîner,
Par un beau début de soirée ensoleillée,
Il y avait juste de nouveau un petit vent,
Qui comme hier soir était toujours présent.

Pendant que nous effectuions notre ballade,
Nous eûmes une grosse engueulade,
Contre un automobiliste et son klaxon,
Que celui-ci venait d'utiliser comme un gros con;

Après un premier échange verbal musclé,
L'automobiliste décide de s'arrêter,
Une leçon de conduite souhaitant nous donner,
Mais son code de la route nous lui avons fait avaler.

Oui nous avons le droit de rouler à deux de front,
La visibilité étant bonne jusqu'à l'horizon,
La route étant vraiment très large et dégagée,
Il n'y avait donc pour nous comme pour lui aucun danger !

Notre détracteur se retrouvant à courts d'arguments,
Il souhaita sauver la face en nous expliquant,
Que l'un derrière l'autre grâce à l'aspiration,
Nos forces nous préserverions ...

Pendant que j'étais occupé à l'insulter,
Lui hurlant qu'il avait largement la place de passer,
David lui dit "t'y connais quoi au sport ? t'es un mec gras",
Ce qui mit l'automobiliste dans tous ses états !

David avait parfaitement raison,
Cet abruti voulait nous donner une leçon,
Oser nous apprendre comment il faut rouler,
Quand on a jamais fait de vélo c'est gonflé !

Après 3 minutes d'échanges pas très amicaux,
L'automobiliste est reparti dans son auto,
Nous avons repris la route de notre côté,
A un rythme soutenu car nous étions énervés.

Sur la fin de la sortie alors que nous discutions de pair,
Mon pneu arrière se dégonfla dans un boucan d'enfer :
Il était bien plus que simplement usé,
Et voulait jouir d'une retraite bien méritée.

Malgré un changement de chambre à air,
Le retour fut une petite galère,
Car le pneu une nouvelle fois se dégonfla,
Me laissant bien dans l'embarras.

David fort généreusement rentra chez lui,
Il habitait à quelques kilomètres d'ici,
Et revient très rapidement avec une nouvelle roue,
Qui permit à mon entraînement d'aller jusqu'au bout.

Découvrez le parcours

lundi 3 août 2009

Micro-récupération

Ce soir j'ai effectué une (très) petite sortie de récupération : je suis sorti tard du travail et n'avais pas la motivation pour faire beaucoup de kilomètres.

J'ai donc remonté les quais de saône, en maudissant le vent de face et en tournant les jambes. Fort logiquement, après avoir remonté les quais vent de face, je les ai descendus en profitant de l'aide du vent ... et en continuant de tourner les jambes afin de bien faire circuler le sang et éliminer toutes les toxines restantes.

Consultez le parcours.

dimanche 2 août 2009

Prix de St Trivier de Courtes : à contre temps

Pour le prix de St Trivier de Courtes, la météo annoncée n'était pas favorable à la pratique du cyclisme : fort vent, pluie par averses orageuses ... finalement nous avons certes eu du vent mais n'avons pas vu la moindre goutte de pluie ! Le parcours était complètement sec donc n'était pas du tout dangereux.

Je prends un mauvais départ à cause du type devant moi qui ne réussit pas à enclencher sa cale, mais remonte vite me placer. Poussé par un vent favorable, le peloton roule très vite et les attaques fusent de toutes parts mais personne ne réussit à sortir en raison de la vitesse imprimée et de la fraicheur physique de tout le monde ! Dans la première montée de la bosse, une première échappée se dessine en plusieurs vagues : 3 coureurs sortent, 3 autres coureurs les rejoignent à l'avant de la course, puis ... jusqu'à composer une échappée sérieuse de 13 coureurs ! Je me dis alors que ce n'est que le début de la course et que le peloton va les reprendre un peu plus loin, donc je ne m'affole pas.

Dans le second tour, je constate que le peloton roule à bonne allure mais ne semble pas vraiment déterminé à rentrer sur l'échappée des 13 ... je commence à comprendre que cette année, à cause du vent, il est fort probable que des échappées vont se dessiner tout au long de la course et qu'elles iront au bout ! Je me place à l'avant du paquet et je participe à plusieurs échappées mais à chaque fois on se fait reprendre au bout de quelques kilomètres ! Je reste bien placé dans le peloton afin de pouvoir participer aux échappées mais du coup je prends beaucoup de vent ...

Dans le 3ème tour j'éprouve le besoin de souffler donc ne participe pas à la seule échappée qui se forme ... et qui réussit à sortir avec 9 coureurs à son bord ! La seconde échappée vient de sortir, sans moi ! Rageant. Dans le 4ème tour, tout le monde se regarde, des coureurs tentent de sortir, j'accompagne seulement les groupes qui commencent à devenir nombreux (5 coureurs minimum) afin de ne pas disperser inutilement mon énergie.

Le 5ème tour est une copie du 3ème : je participe aux échappées jusqu'au pied de la bosse, que j'entame mal placé et dans laquelle je me fais retarder par une chute ... pendant que 9 coureurs profitent de cette partie difficile pour se faire la belle, sans moi une nouvelle fois ! Cette échappée met du temps à se construire et ne réussira jamais à prendre beaucoup d'avance, mais résistera jusqu'au bout à un peloton qui est désormais complètement désorganisé notamment car sur les 30 coureurs à l'avant toutes les équipes sont représentées.

Dans le début du 6ème tour, je suis de nouveau très actif car l'échappée est à quelques encablures devant moi, et que j'ai vraiment envie d'y prendre place ... mais impossible de leur revenir dessus ! Je coupe mon effort et me replace dans les roues en décidant d'attendre le sprint final, en sachant parfaitement qu'il ne comptera pour rien ! Je reste en queue du maigre peloton, jusqu'à la bosse du dernier tour que je choisis d'aborder bien placé, au cas-ou une dernière échappée voudrait s'y dessiner en profitant du fait que tout le monde se regarde en vue du sprint.

Dans la dernière ligne droite je me fais remonter car une seule équipe (le VC San Claudien) sacrifie 2 coureurs fatigués pour travailler en tête, donc que la vitesse n'est pas très élevée pour un sprint tel que celui-ci ! Je me fais enfermer, mais réussit à m'extraire à 250m de la ligne afin de lancer un sprint magistral : mon accélération est telle que seul un coureur réussit à prendre ma roue, mais il est trop fatigué pour me disputer le gain du sprint du peloton. Mon sprint est vraiment superbe, parfaitement mené ... mais il y avait déjà 30 coureurs d'arrivés !

Voici les données de la course :
tour 1 : 13'36" (39,65 km/h), 161bpm moy, 184bpm max
tour 2 : 13'42" (39,47 km/h), 164bpm moy, 182bpm max
tour 3 : 13'41" (39,47 km/h), 157bpm moy, 176bpm max
tour 4 : 14'01" (38,53 km/h), 161bpm moy, 180bpm max
tour 5 : 13'52" (38,93 km/h), 155bpm moy, 176bpm max
tour 6 : 14'04" (38,38 km/h), 162bpm moy, 177bpm max
tour 7 : 14'15" (37,89 km/h), 156bpm moy, 187bpm max
On voit bien que les tours où les échappées sont parties (1er, 3ème et 5ème) sont les plus rapides, mais que ma fréquence cardiaque y est moins élevée que sur les tours plus lents au cours desquels je participais aux échappées ! Ces données cardiaques et chronométriques permettent bien de voir que j'ai couru à contre temps, car normalement les tours les plus rapides auraient du correspondre aux tours les plus élevés pour le coeur.

Je suis déçu d'avoir couru à contretemps et d'avoir loupé les 3 échappées. Remporter le sprint du peloton n'est qu'une maigre consolation, car un sprint pour le gain de la 31ème place n'a aucune saveur ...

Consultez le parcours. 

samedi 1 août 2009

Déblocage avant le prix de St Trivier de Courtes

A la veille du prix de St Trivier de Courtes, j'ai effectué une sortie de déblocage. Les sensations, sans être mauvaises, n'étaient pas très bonnes : j'avais l'impression de forcer plus que d'habitude pour un effort donné ... j'espère que demain ça ira mieux !

Consultez le parcours.