samedi 28 février 2009

Beaujolais et Mont Verdun

J'avais prévu d'aller rouler 1h30, tranquillement, afin de me préparer du mieux possible pour la course de demain (le prix de Bohas, renommé cette année "prix des 3 communes"). Finalement, je suis allé rouler dans le pré-beaujolais et dans les Monts d'Or pendant 2h30.

Nous sommes nombreux à partir rouler cet après-midi : Julien, David, Sébastien P, Yvan, Manu, Lulu, Bébert et Bernard répondent à l'appel. Julien et Sébastien font en tête la première partie jusqu'à Neuville et roulent à 35km/h vent dans le dos : je tourne les jambes à 120 tours minutes, le coeur est bas, tout va bien ! Après Neuville, Yvan et Manu décident d'augmenter le tempo : ça roule à 40km/h, je me sens toujours super bien, c'est bon signe ... mais on a vent dans le dos.

On passe Anse puis on s'attaque à la grimpée de Lachassagne : Julien, qui impose un gros tempo, est suivi par David. Comme d'habitude dans cette montée le premier tronçon me fait mal aux jambes. Je les laisse filer petit à petit et garde un rythme élevé mais sans me mettre à fond. Je ne vais pas m'exploser les jambes la veille d'une course, ce serait idiot ! Je termine 3ème en haut, sans trop forcer ...

On prend la route des crêtes jusqu'à Charnay puis on descend sur Lozanne : dans la descente je me comporte super bien et prends de belles trajectoires sans toucher aux freins ! Ca me rassure et confirme que j'ai bien travaillé ce point en Espagne ... depuis ma chute il y a 6 mois j'étais crispé et avait du mal à rester dans la bonne trajectoire.

On fait un bout de vallée puis on s'attaque au Mont Verdun depuis Chasselay, en passant par Limonest. Heureusement que Julien et David roulent tranquillement avant Limonest car je ne me sens pas très bien. Ensuite, une fois sur le parcours de la course de côte, on lâche les chevaux : je reste dans les roues, David effectue la montée en tête et accélère progressivement le tempo tout le long de la montée. Je lâche prise avant le fortin et termine une nouvelle fois 3ème en haut. Je suis content car je me sens pas trop mal et que je n'ai pas trop forcé.

Pour redescendre sur Curis, je fais une nouvelle fois une descente très propre : je suis en permanence sur la bonne trajectoire, je freine au bon moment ... pourtant c'est une descente qui comporte plusieurs virages que je n'aime pas, mais que j'ai tous bien négociés aujourd'hui ! David et Julien s'expliquent au sprint à l'entrée de Curis : je me suis fait distancer depuis 2 kilomètres et ne peux pas venir leur le disputer. De retour sur les quais, je me glisse dans les roues : je me sens bien et tourne les jambes.


Cette sortie m'a fait du bien :
- je me suis rassuré concernant les descentes, que je réussis de nouveau à bien négocier
- je me suis rassuré sur ma condition physique
- il a fait super beau, c'était agréable de rouler par ce temps

Concernant ma condition physique, je me sentais bien ... mais comme je n'ai pas couru depuis 6 mois et que je suis presque reparti de 0 lors de ma reprise en novembre, je ne savais pas si j'étais vraiment bien par rapport aux autres. J'avais également besoin d'être rassuré sur ma capacité à rouler longtemps à un rythme élevé : ces derniers temps je roulais certes à rythme élevé, mais jamais bien longtemps ... je ne savais pas si j'étais encore capable de tenir le rythme tout le long d'une sortie. Le résultat est positif, je suis donc rassuré en vue de la course de demain !

Consultez le parcours

jeudi 26 février 2009

Home-trainer (4)

La séance de Home-Trainer de ce soir a été presque identique à celle de mardi, sauf que j'ai effectué mes répétitions de fractionné avec une dent de moins (39x16 au lieu de 39x17), ceci afin d'augmenter la difficulté de l'exercice.

Je me suis échauffé pendant 10 minutes, puis j'ai refait du fractionné court en hypervélocité :
- je faisais 15 secondes à 135 tours par minutes puis 15 secondes à 110 tours par minutes, ce que je répétais pendant 2 minutes (soit 4 répétitions)
- je faisais 3 minutes de récupération, puis recommençais mes séries de 15 secondes ...
J'ai fait ce cycle 3 fois (soit pendant 15 minutes), puis ai fait 5 minutes de retour au calme.

Dès l'échauffement, j'ai senti que mes jambes réagissaient mal à l'effort : mes quadriceps tiraient à chaque fois que je les mettais en action ... je pense que je ne me suis pas assez étiré ces derniers temps, et que je ne bois pas assez d'eau pour éliminer toutes les toxines en circulation actuellement dans mon corps.

Comme ma l'a conseillé ma directrice sportive : j'irai dimanche au grand prix de Bohas avec pour objectif de me réhabituer au peloton (que j'ai quitté il y a 6 mois !!!) et de voir ce que je peux faire ! Je ne vise ni de gagner, ni de finir dans les 20 premiers ... mais simplement de faire du mieux que je peux !

mercredi 25 février 2009

Bilan du stage à Rosas

Voici le bilan personnel que je tire de ce stage de préparation à Rosas :
  • J'ai effectué 892 kilomètres, sur divers terrains (longues plaines, courtes bosses et cols plus longs)
  • Je termine le stage en bonne forme au vu de mes prestations les derniers jours
  • J'ai découvert que ma fréquence cardiaque maximale est de 220
  • On a eu une météo extraordinaire : 10° le matin, 18° l'après-midi, un magnifique soleil tout le temps ... seul le vent est venu jouer les trouble fêtes certains jours !
  • J'ai fait quelques exercices d'agilité, trop peu à mon goût et par rapport à ce que j'espérais ... mais j'ai retenu quelques exercices que je peux faire seul afin de m'améliorer, il ne tient donc qu'à moi de progresser dans ce domaine !

Vous pouvez retrouver le récit de chacune des journées, que je rédigeais chaque soir :
- 51,4 kilomètres le samedi 14
- 134,6 kilomètres le dimanche 15
- 132 kilomètres le lundi 16
- 125,9 kilomètres le mardi 17
- 97,9 kilomètres le mercredi 18
- 167 kilomètres le jeudi 19
- 139,7 kilomètres le vendredi 20
- 43,5 kilomètres le samedi 21

Vous pouvez également consulter les 83 photos du stage.

mardi 24 février 2009

Home-trainer (ter)

Mon pouls ce matin était stabilisé à 60.

Ce soir j'ai fait une séance de Home-Trainer : je devais initialement aller rouler dimanche afin d'éliminer la fatigue et les déchets musculaires accumulés lors du long trajet en voiture de retour à Lyon. Le mauvais temps m'a empêché d'aller rouler dimanche, j'ai donc fait cette séance de décompression dans mon garage.

Je me suis échauffé pendant 10 minutes, puis j'ai fait du fractionné court en hypervélocité :
- je faisais 15 secondes à 145 tours par minutes puis 15 secondes à 110 tours par minutes, ce que je répétais pendant 2 minutes (soit 4 répétitions)
- je faisais 3 minutes de récupération, puis recommençais mes séries de 15 secondes ...
J'ai fait ce cycle 3 fois (soit pendant 15 minutes), puis ai fait 5 minutes de retour au calme.

Le but était de faire tourner les jambes et circuler le sang afin de dégager les toxines des muscles : je me suis appliqué tout le long de l'exercice mais n'ai pas forcé ! Mon (nouvel) entraineur m'avait recommandé de ne pas faire monter le coeur au dessus de 70% ... je suis monté à 80%.

Je me suis senti super bien, mais pendant 30 minutes de Home-Trainer à tourner les jambes tout le monde se sent bien ...

dimanche 22 février 2009

Photos du stage en espagne



Comme chaque année, je vous ai ramené des photos de mon stage en Espagne. Contrairement aux précédentes années où ça roulait fort tous les jours, cette année on a parfois roulé plus tranquillement, du coup j'en ai profité pour faire des photos "en roulant" !

Evidement, étant fan des levers et des couchers de soleil, vous en trouverez encore cette année parmi la multitude de photos que j'ai prises.


Voici le liens afin d'accéder aux
- 83 photos du stage 2009
- 104 photos du stage 2008
- 100 photos du stage 2007

samedi 21 février 2009

Sortie du samedi 21

Ce matin mon pouls était à 60 : plus les jours passent et mieux je récupère !

Sébastien ne se sentant pas bien, c'est moi qui ai dirigé le dernier entrainement de la semaine. J'ai assure la majeure partie du travail, notamment sur la fin où Manu ne prenait plus de relais. Auparavant il avait fait quelques accélérations qui m'ont beaucoup moins gêné qu'en début de stage, et qui au contraire m'ont fait plaisir car ça simulait une course par moments !

Je termine les derniers kilomètres en trombe, le compteur indiquait en permanence entre 50 et 60km/h ... je me fais la peau jusqu'au bout, sachant que c'était la dernière sortie de la semaine.

Cet après-midi, on chargera les valises puis on rentrera sur Lyon.

Consultez le parcours

vendredi 20 février 2009

Sorties du vendredi 20

Ce matin mon pouls a continué sa descente : mon coeur ne battait plus que 63 fois chaque minute.

Le matin on est parti rouler dans les bosses pyrénéennes. Je me sentais plutôt bien et n'hésitais pas à passer au relais. Sur le retour je visse (mais pas trop afin de ne pas flinguer mes compagnons de route) à plusieurs moments pour tester les jambes et le coeur : tout réponds parfaitement bien ! Je prends de gros relais sur la fin et termine sur les rotules : il était temps que ça se termine !

L'après-midi, on a fait le même parcours que le premier jour. J'ai fait la majorité du travail en tête : aussi bien sur le plat, dans la montée de Llança que sur le bord de mer je n'ai pas sollicité de relais, je me sentais vraiment fort. Dans la montée de Cadaquès, Manu accélère au pied et prends une centaine de mètres. Je fais l'effort et reviens dans sa roue assez facilement. Me sentant bien je prends la tête et accélère tout doucement le rythme ... j'augmente ma vitesse au fil du temps, et file seul vers le rond point marquant la fin de la difficulté. Une fois seul, je me force à garder un gros rythme afin de me tester réellement : je ne relâche mon effort qu'en haut ! Je suis fier de moi, car en d'autres temps j'aurais relâché mon effort et aurait temporisé en surveillant que personne ne me revienne dessus. En bas de la descente je teste une nouvelle fois mes jambes en effectuant 2 kilomètres à bloc, les mains en bas du guidon : les jambes ne répondent pas trop mal, mais pas aussi bien que ce que j'espérais. J'ai du mal à accélérer fortement, je suis encore diesel ...


Consultez le parcours

jeudi 19 février 2009

Sortie du jeudi 19

Ce matin mon pouls est descendu à 79. Je commence à récupérer des efforts fournis depuis samedi, c'est bon signe.

Traditionnellement, le jeudi rime avec "grande sortie" : on fait une seule sortie dans la journée ... mais celle-ci fait 200km ! Comme nous ne sommes que 3 à rouler, ça nous ferait faire 66km de relais en tête chacun ... on a donc préféré faire les 100 premiers kilomètres en compagnie d'un groupe et de continuer seuls ensuite.

On s'est donc glissé dans les roues d'un groupe venant de Montpellier avec qui on a fait 99km. Ca roulait relativement tranquillement sauf sur les 10 derniers kilomètres où ils se sont fait la guerre : je me suis maintenu dans le groupe de tête avant de relâcher mon effort à 3km. Eux se crament les jambes car ils ont fini leur sortie, nous on va devoir enchainer et repartir au combat ... je ne peux pas me permettre de m'user avec eux !

Après avoir rempli nos bidons on est directement reparti rouler. On est allé faire la bosse de Gariguella, puis on a grimpé le col menant à Llança, avant de rentrer à l'hôtel par la montée de Cadaquès. Je n'étais pas fatigué à la fin de la sortie !

Consultez le parcours

mercredi 18 février 2009

Sortie du mercredi 18

Ce matin mon pouls était de 81 : apparemment il semble se stabiliser aux alentours de 80 ces derniers jours.

On est parti rouler avec le même groupe que lundi matin : ils avaient prévus de faire la sortie en bord de mer, qu'on a déjà effectué hier ! Le vent soufflait très fort aujourd'hui. Au bout de 30km effectués a fond on a fait demi-tour car Manu était décroché et que je ne me sentais pas de grimper aussi vite tout le long. On n'est pas rentré à l'hôtel, on est reparti grimper des bosses : j'avais du mal à passer mes relais vent de face et c'est Seb qui a fait le plus gros du boulot. Quand on a repris le vent dans le dos, j'ai de nouveau pu venir l'aider : à 3 avec vent favorable c'est nettement plus facile de rouler ! A 20km de l'hôtel on récupère un groupe de cadets qui était perdu. Je suis rentré dans leurs roues, le groupe étant sous la conduite de Seb et de leur capitaine de route.
Le vent fort m'a fait mal mais le retour dans les roues m'a permis de rentrer pas trop cramé à l'hôtel.

L'après-midi je me suis reposé dans ma chambre puis suis allé me baigner.


Consultez le parcours

mardi 17 février 2009

Sorties du mardi 17

Ce matin mon pouls était légèrement redescendu a 79.

La sortie matinale nous a menés en France jusqu'à Banuyls via le bord de mer. Le paysage était magnifique ! Sur le retour, dans la plaine, on tournait nos relais à plus de 40km/h. On a même double 2 équipes ! A l'arrivée je tente un sprint et monte seul à 60km/h avec vent favorable et faux-plat montant.

L'après-midi on a fait 30km dans le vent : on a travaille les relais en éventail en roulant, puis notre agilité. Pour cela, on roulait en baskets le long de la plage :
- on a fait du surplace (je ne suis pas très doué)
- on a frotte notre roue avant contre la roue arrière d'un autre et vice-versa
- on a roule a 2, l'un conduisant le guidon de l'autre
- on a roule a 3, 2 conduisant le guidon de celui qui est au milieu
- on a soulevé la roue avant et la roue arrière (ça c'est facile)
- on a ramasse des bidons par terre
- on a récupéré des bidons tendus a la main, et il fallait les poser très vite dans le porte bidon (facile aussi)

C'était un travail original qui m'a beaucoup plu !


Je ne peux pas tracer le parcours du matin car les routes ne sont pas répertoriées sur les cartes.

Voici le parcours de l'après-midi

lundi 16 février 2009

Sorties du lundi 16

Ce matin mon pouls était de 82, ce qui indique que je n'ai pas du tout récupéré des précédentes sorties.

Le matin on est allé rouler avec 15 personnes issues de divers clubs du massif central (Rodez, Rioms, ...) avec qui nous avons fait 100km. On a participe aux relais, Seb ayant tire tout le groupe comme un boeuf en fin de sortie ... Mon pouls est monte est 197 dans une bosse et je me sentais bien (respiration normale, pas de sensation de brulure musculaire) ce qui conforte la valeur de 220 trouvée la veille lors du test d'effort.
Le temps était superbe, il y avait juste un léger vent mais il ne nous a pas trop dérangés.

L'après-midi on a fait une trentaine de kilomètres, le soleil était voilé et le vent était tombe. On en a profité pour faire des sprints en hypervelocite.

Voici le parcours du matin

Voici le parcours de l'après-midi

dimanche 15 février 2009

Sorties du dimanche 15

Première nuit à l'hôtel et premier réveil avec les clips sur MTV. Mon pouls est de 61 ce qui m'indique que j'ai mal récupéré de la sortie de la veille.

Le matin on est allé rouler dans les bosses pyrénéennes. Le vent soufflait en permanence. On a pris chacun notre part de relais jusqu'au pied des bosses, ou Manu a cessé de nous aider. A deux, c'était beaucoup plus dur ...
Une fringale me coupe les jambes au bout de 75km et je termine la sortie difficilement !

L'après-midi on s'est échauffés pendant 30km puis on est allé effectuer un test d'effort dans une bosse en bord de mer. On a grimpé 3 fois de suite une bosse de 500m sur le 52x17. En haut de la 3eme bosse, mon coeur est monte a 220 (soit 4 pulsations chaque seconde !). On est ensuite rentré tranquillement à l'hôtel.

Voici le parcours du matin
Voici le parcours de l'après-midi

samedi 14 février 2009

Sortie du samedi 14

Nous sommes bien arrives a l'hôtel. On a défait nos valises puis on est allé rouler. Mon pouls ce matin était de 55.

Il y avait beaucoup de vent et à 3 les relais revenaient très vite. Avec Sébastien nous avons fait le plus gros du boulot. J'étais très bien tout le long : aussi bien sur le plat que dans les bosses. Le ciel était magnifique, la température était de 15 degrés mais est rapidement tombée en fin d'après-midi.

Voici le parcours du jour

jeudi 12 février 2009

Stage en Espagne - 2009

Je retourne en stage à Rosas (Catalogne, nord-est de l'Espagne) comme je l'ai fait ces 2 dernières années. Je pars ce samedi matin à 8h et rentrerai le samedi 21 en début de soirée. Je tâcherai de vous mettre une chronique chaque soir afin de vous afficher le(s) parcours fais au cours de la journée, et de vous tenir informé de mon évolution physique.

Les autres années nous étions environ 15 coureurs à partir rouler, cette année nous allons être ... 4 ! Je me souviens que quand le vent soufflait (et il souffle toujours fort dans cette région en bord de mer), les relais vent de face étaient dur à prendre et j'étais très content de trouver de l'abri dans les roues de mes coéquipiers. Cette année je n'aurai pas d'abri et devrai me démener comme un diable dans le vent. Ca devrait me forcer à progresser vite ...

L'an passé j'ai effectué 854km, cette année le programme va être largement allégé et modifié : au lieu de rouler 90km chaque matin et chaque après-midi, on roulera 100km le matin puis on fera des exercices techniques et tactiques l'après-midi. Pour moi c'est une bonne chose : je vais enfin pouvoir travailler mon agilité (rouler épaule contre épaule, faire du surplace, ...) ce qui me permettra de mieux me comporter dans le peloton. L'entraîneur m'a également prévu des séances de départs arrêtés, de travail au seuil et à la cadence, ... bref, tout ce qu'il me faut pour compenser mes lacunes !

Normalement ma première course de la saison devrait être de Grand Prix de Bohas, dans l'Ain, le 1er mars. Ce matin, mon poids était de 61kg et mon pouls était légèrement au dessus de 60 ce qui est haut pour moi, qui suis en général aux alentours de 50 en cette période, et à 45 en pleine saison. Si tout va bien, ces deux valeurs devraient descendre à mon retour ...

dimanche 8 février 2009

Sortie en Beaujolais

Aujourd'hui je suis allé faire des bosses dans le beaujolais avec Lionel. Un vent frais soufflait du nord, et de gros nuage nous ont masqué le soleil toute la sortie.

J'ai retrouvé Lionel à Fontaines, puis on a entamé la remontée des quais de Saône avec le vent de face : je me sentais bien et le vent ne me gênait pas trop. D'habitude, au moindre souffle de vent je me désorganise complètement et perds toute mon efficacité, alors que là je restais bien en ligne et n'avais aucun souci ! On grimpe rapidement la bosse de St germain dans laquelle j'ai de bonnes sensations et me permets une accélération à mi-pente, puis on roule en direction de Chasselay puis Chazay d'Azergues avec le vent de côté. J'ai vraiment de bonnes sensations donc je fais la majorité du travail en tête.

A Chazay, on s'attaque à la montée très irrégulière de Charnay en passant par St jean les vignes : le goudron rend mal et mon travail dans le vent commence à se payer. Lionel voltige en tête et je m'accroche dans sa roue. D'habitude j'aime les montées très régulières qui se montent au train et ai du mal lorsqu'il faut changer de rythme, mais là je me sentais de mieux en mieux au fur et à mesure des changements de rythmes imposés par la pente ! Mais que se passe-t-il ?

Une fois à Charnay, on descend sur Alix : dans la descente on croise David Moncoutié. Il y a 10 jours il courait dans un peloton de stars en Australie par des températures caniculaires, aujourd'hui il roule seul par une température proche de 0°C ! Ca doit lui faire bizarre. On file ensuite à Frontenas puis à Ville sur Jarnioux : je profite de la route en creux et bosses pour travailler ma puissance : je grimpe sur la plaque et descends en tournant les jambes ...

On redescend ensuite sur Villefranche en passant par Liergues : je fais la longue descente roulante à bloc, Lionel a du mal à rester dans ma roue au début, puis on met en place de courts relais une fois que la pente et la vitesse se sont calmées. A Limas on décide de remonter sur les crêtes du beaujolais afin d'éviter le trafic automobile de la route nationale. Lionel fait la montée en tête où il voltige une nouvelle fois et m'oblige à m'accrocher dans sa roue. Une fois en haut, je me replace en tête et accélère l'allure tout le long de la route des crêtes, jusqu'à Lachassagne.

On redescend sur Anse puis on rentre par les quais de Saône. On prend des relais à 35km/h, le vent étant favorable. A Quincieux, me sentant vraiment bien, je décide de prendre un très long relais à bloc : je fais 5km en tête à 45km/h ... je m'arrache sur la fin afin de maintenir une telle allure, mais ce n'est pas facile. Peu après que j'ai relâché mon effort, Lionel crève. On rentre tranquillement, poussés par le vent, à 33km/h.

Consultez le parcours
Je suis content de mon entraînement : j'ai pris de gros relais et ai eu de très bonnes sensations. Samedi prochain je pars m'entraîner en Espagne ... ça me changera des routes du coin !

samedi 7 février 2009

Home-trainer (bis)

Le temps n'était pas favorable à la pratique du cyclisme sur route : il pleuvait en continu et neigeait par moments. A 8 jours du stage de préparation en Espagne, il est hors de question de tomber malade ... mais il est également hors de question de flemmarder ! J'ai donc mis le vélo sur le Home-trainer et me suis astreint à une séance de fractionné.

J'ai commencé par 10 minutes d'échauffement en tournant les jambes sur le 39x17. Puis j'ai effectué 4 répétitions de la séquence suivante :
- 1 minute sur le 52x17 à 115 tr/min
- 1 minute sur le 52x16 à 115tr/min
- 1 minute sur le 52x15 à 110tr/min
- 3 minutes de récupération
Une fois cette séquence de fractionné terminée, j'ai fait 4 sprints en hypervélocité : 15 secondes de sprint sur le 52x17 + 30 secondes de récupération, ...
Puis j'ai terminé la séance par un retour progressif au calme ...

Au final j'ai pédalé 40 minutes, mon coeur a effectué 163 battements en moyenne chaque minute (avec un pic à 183), et j'ai effectué 112 tours de pédale en moyenne chaque minute (avec un pic à 144). Mon cardio m'indiquait également que j'ai consommé 540 kcals au cours de l'exercice ! Je suis satisfait de la séance car elle s'est bien passée, j'ai eu de bonnes sensations et ai l'impression d'avoir bien travaillé. J'espère que demain je pourrai aller rouler dans le beaujolais.

jeudi 5 février 2009

Le dopage

Le cyclisme est souvent considéré comme LE sport du dopage.

Mais qu'est-ce que le dopage ?
La définition de l'AMA (Agence Mondiale Antidopage) est la suivante : "Est considéré comme dopage toute pratique visant à améliorer ses performances".
Mais alors, quand je mange des pates la veille d'une course, étant donné que c'est pour améliorer mes performances, suis-je dopé ? Quand je vais m'entraîner, j'y vais pour améliorer mes performances ... l'entraînement serait-il une pratique dopante ? Si la réponse à ces deux questions vous semble évidente, ce n'est pas toujours le cas ...

Boire du café chaque jour, pensez-vous que ce soit une pratique dopante ? Et boire du vin ? Et bien oui, ces deux breuvages sont des produits dopants de la famille des stimulants : ils permettent de vaincre le stress, d'augmenter la concentration, ... bref, d'améliorer ses performances !
Si je regarde dans les entreprises pour lesquelles j'ai travaillé, je constate que plusieurs personnes seraient largement positives à la caféine en cas de contrôle anti-dopage ... et pourtant peut-on leur faire un reproche ? Si on autorise le café à un employé de bureau dans le cadre de son travail, pourquoi le refuse-t-on à un sportif qui reste un travailleur comme un autre ?
Je pourrai sans aucun problème vous parler des nombreuses personnes prenant des antidépresseurs, des vitamines, des médicaments pour mieux dormir, ... médicaments qui leur servent à mieux résister à la pression, à mieux travailler, ... donc à se doper ! Et que penser des étudiants qui prennent des quantités énormes de médicaments quand ils sont en période d'examens ("afin d'être plus concentrés, de moins ressentir la fatigue des nuits passées à réviser") ?

Quand je vois sur le bord des routes ou dans les stades des gens qui brandissent des pancartes "tous dopés", "stop au dopage", ... je me demande si ces gens (qui sont évidement sans reproches car ne buvant ni café ni vin et ne prenant pas de médicaments) brandissent ces mêmes pancartes devant le bureau de leurs collègues de travail qui consomment du café ? je suis prêt à mettre ma main à couper qu'ils côtoient en permanence des "dopés" à qui ils ne disent rien, c'est tellement plus facile (et plus lâche) de se cacher derrière une pancarte et une caméra qui filme ...
Le dopage n'est pas un problème touchant simplement le sport, c'est un véritable problème de société !

Le dopage a beau être un problème de société, on n'en parle que dans le sport ... et encore, que dans les sports qui veulent bien en parler ! Le premier cas de dopage recensé date de 1865 lors d'une compétition de natation à Amsterdam, le premier sportif décédé officiellement du dopage date de 1896.
On parle souvent du fait que 65% des cyclistes du tour de France soient "asthmatiques" (ou du moins qu'ils disposent d'une autorisation pour utiliser du sulbatamol), mais personne ne note qu'aux JO d'hiver de Lillehammer (1994) 70% des sportifs engagés (toutes disciplines confondues) disposaient de cette autorisation ... ni qu'aux JO d'été d'Atlanta (1996) 87% des athlètes sprinteurs (100m, 100m haies et 200m en athlétisme) avaient eux aussi une telle prescription ! Il faut savoir que seulement 2.7% de la population souffre d'asthme ...

On parle souvent du dopage organisé dans les équipes cyclistes, on parle peu du procès de la Juventus de Turin (club de foot italien) au cours duquel les joueurs (Zinedine Zidane y compris) ont avoué s'être fait injecter des produits dopants et avoir utilisé de la créatine ! Que dire de l'affaire Balco qui a secoué l'athlétisme en 2004 et qui a permis de découvrir les produits utilisés entre autres par Marion Jones et Tim Montgomery, recordmans du monde du 100m (et triple championne olympique en plus pour madame) ? Que penser du fait que les joueurs de football américain aient une espérance de vie de 45 ans ? Que penser du fait que sur les 24000 joueurs professionnels de foot italien, 45/1000 soient atteints de la SLA contre 0.61/1000 de la population normale ? Que penser du fait que les policiers italiens aient saisi tout le matériel nécessaire à des transfusions sanguines dans les chambres de l'équipe d'Autriche de ski de fond lors des JO d'hiver de Turin en 2006 ?
Le dopage touche tous les sports, et pas seulement le cyclisme !

J'adore les réflexions des gens : le tour de France est bien trop dur, normal qu'ils se dopent ! Selon moi, on ne se dope pas pour aller plus vite ni plus loin mais pour gagner !
Le tour de France, c'est environ 3500km en 21 jours (et 2 jours de repos). On pourrait certes réduire le tour de France en 10 étapes de 60km ... mais selon vous, que se passerait-il ? Pour moi, ce serait simple : les gars se doperaient pour être capable d'effectuer chaque étape de 60km à plus de 80km/h de moyenne ! Ca vous semble hallucinant ? C'est pourtant ce qui se passera ! Réduire la distance des étapes, mettre plus de jours de repos, réduire le nombre d'étapes ne changerait rien : les coureurs continueraient à se doper, car leur but serait de gagner ... pas de tenir une plus longue distance ou plus de jours !

Ca me fait toujours rire, après coup, quand je repense aux crétins qui m'hurlent régulièrement, assis dans le siège de leur voiture la fenêtre grande ouverte, des phrases du genre "allez dépêche toi, ta seringue t'attends", "dopé ! dopé ! dopé !" ... mais ce sont eux, consommateurs de café, de vin et de substances illicites qui sont plus dopés que moi ! Ca me fait rire à chaque fois que mes collègues de travail me disent "Florent, c'est normal que tu sois fluorescent dans la nuit ?" ... alors que eux tournent au café toute la journée. La différence entre l'automobiliste "simplet" inconnu et mes collègues, c'est que je sais que mes collègues plaisantent ...
Quand on est cycliste, on est forcé de s'habituer à ces réflexions (parfois vexantes) quotidiennes. On n'aime pas les recevoir dans la figure, mais on ne peut rien y faire. La société nous a collé une étiquette dans le dos, et il nous est impossible de nous en débarrasser !

mercredi 4 février 2009

Sommaire

Savez-vous ce que je pense réellement ? Vous connaissez ma vision du cyclisme ... mais ce n'est pas la seule chose sur laquelle j'ai un avis ! Je vais donc vous proposer une série d'articles afin de vous présenter mon point de vue sur différents morceaux de la société.
Voici le programme :
  1. Le courage
  2. Coup de gueule contre le dopage
  3. La propriété de la route
  4. Le dopage
  5. Le port du gilet jaune
  6. La suppression de l'oreillette
  7. A vélo dans Paris
  8. 2 poids, 2 mesures
  9. Spectateurs et oreillettes, responsables des chutes dans le peloton ?
  10. L'écologie ? Une question de point de vue ...
  11. Le dopage, présent dans la vie de tous les jours ...
  12. Cycliste lièvre et cycliste tortue

mardi 3 février 2009

Révision du matériel

Comme pour les voitures, les vélos sont des objets nécessitant un passage régulier chez le mécanicien ... mon vélo n'échappe pas à la règle !

J'ai donc porté mon vélo chez un mécanicien afin de faire une révision complète, de changer les pièces usagées (la guidoline, la chaîne, les freins ...) et de faire l'entretien courant (graisser les câbles, régler les dérailleurs, ...).

Le but est d'avoir un vélo fiable, et d'éviter qu'un problème matériel ne vienne perturber une de mes sorties d'entraînement. Je pourrai ainsi partir effectuer mon stage en Espagne, dans 15 jours, en ayant la certitude que le matériel est prêt, et que la seule défaillance qui pourra se produire sera humaine !

dimanche 1 février 2009

Retrouvailles avec le mont verdun

Aujourd'hui je suis allé dans les Monts d'Or. Ma dernière excursion dans ce massif date du 6 août, alors que j'habite sur ses pentes ... Ma dernière visite du col du Verdun date, elle, du 23 juillet ... soit une éternité !

Je suis descendu sur les quais, que j'ai remontés à 30km/h en tournant les jambes. Il n'y avait pas le moindre souffle de vent, ce qui est plutôt rare ! A Quincieux, j'ai quitté les quais de Saône et ai pris les petits chemins dans les bois afin de rejoindre Chasselay puis Marcilly d'Azergues. Je me suis alors attaqué à la montée du col du Verdun, en passant par le Bois-Dieu et Limonest. La montée présente quelques passages bien raides dans lesquels j'étais planté avec les cosmic, et la fatigue de la sortie d'hier n'arrangeait rien. Dans les 500 derniers mètres avant le col, j'accélère et m'aperçois que les jambes répondent bien, c'est bon signe.

Je descends jusqu'à Vaise puis rentre par les quais de Saône. Sur les quais j'ai du mal à enrouler mon braquet et commence à sentir fortement la fatigue, cumulée à un début de fringale. Je remonte tranquillement à la maison. La sortie a fait 49km.