En transition entre la saison des chronos et celle des cyclocross, je profite de quelques jours plus décontractés pour poser mes roues en Belgique. Enfin, la décontraction de cette semaine est plutôt professionnelle car sur le plan sportif j'ai attaqué dès le lundi par une séance de lactique ... au lendemain de la grimpée d'Yzeron, ça n'a pas été la sortie la plus facile de l'année.
Aujourd'hui j'ai retrouvé mon mulet, le TIME Edge Racer, que j'ai sorti de sa retraite pendant 3 heures pour une séance consacrée à la relance (un point primordial en cyclocross). Les premiers tours de roue ont été étranges : comment j'ai pu passer 7 ans sur un vélo aussi grand ? Comment j'ai fait pour ne pas remarquer que ma selle était aussi haute ? Clairement, je me sens bien mieux sur ma monture actuelle et je comprends mieux mes problèmes de genoux de 2012.
La première partie de ma sortie consistait à rejoindre les ruines de l'Abbaye de Villers. Pour m'y rendre, j'ai pris de petites routes bucoliques (et pleines de terre). Je me suis trompé plusieurs fois de route, les panneaux indicateurs étant inexistants sur ces chemins pour agriculteurs ... les gens du coin connaissent et tournent sur ce qui ressemble à un chemin en terre, les autres comme moi vont tout droit et finissent dans la cour d'une ferme, font demi-tour en se faisant charger par un chien pas très accueillant et tentent ensuite la route en terre à laquelle ils n'avaient accordé aucun crédit quelques secondes plus tôt. Mais, de route en terre en autre route en terre, avec des talus et des fermes, avec l'aide du GPS, j'ai fini par trouver mon chemin sans trop me tromper après la phase d'adaptation.
L'automne a ici un bon mois d'avance par rapport à la région lyonnaise. Les arbres sont nettement plus dégarnis, certains d'entre eux n'ont plus aucune feuille et exhibent sans pudeur leurs branches. Ils sont prêts à accueillir leur manteau de neige quand il se présentera dans 2 mois. Heureusement pour moi, d'autres arbres semblaient courtiser l'automne et rivalisaient de couleurs orangées afin de séduire cette saison, en espérant la retenir avec toutes les nuances d'orange dans leur palette de maquillage. Ca a été un vrai régal pour les yeux.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
jeudi 29 octobre 2015
mercredi 28 octobre 2015
Explorations cyclistes
Depuis le début de l'année j'explore régulièrement de nouvelles routes, plus ou moins loin de mon domicile. Ces dernières semaines, j'ai accéléré le rythme de ces explorations : les sorties actuelles durant entre 1h30 et 2h30, mon rayon d'action a été diminué. J'ai tenu à trouver de nouvelles routes pour pouvoir diversifier au maximum mes parcours.
J'ai pris cette résolution courant septembre : sur chaque sortie, je prends une route sur laquelle je n'ai jamais roulé. J'ai beau connaitre énormément de routes autour de chez moi, il m'arrive régulièrement de passer une intersection "par habitude", regardant la route venant de droite uniquement comme une priorité à respecter ... sans avoir eu l'idée de l'emprunter. Désormais, quand je tombe sur une route que je ne connais pas, je l'emprunte ... quitte à devoir faire demi-tour un peu plus loin. Ou quitte à devoir passer un chemin en terre sur 1 kilomètre avec le vélo de route.
Ces deux derniers mois, j'ai ainsi fini dans de nombreux culs de sac non signalés. La notion de cul de sac est en effet assez floue et semble dépendre des communes : pour certaines, une route goudronnée qui se transforme en chemin de terre mérite le fameux panneau T tandis que pour d'autres, certes la route n'est pas goudronnée mais après le chemin de terre on retombe sur du goudron donc il ne s'agit pas d'un cul de sac.
Si une partie de mes explorations ne débouche sur rien, d'autres se passent très bien et m'ouvrent de nouvelles perspectives. Ou plutôt, de nouvelles possibilités d'enchaînement. Ces explorations m'ouvrent elle-même de nouvelles possibilités d'exploration, puisque les nouvelles routes sont elles-aussi régulièrement coupées par des routes que je ne connais pas. Vu le nombre de routes qu'il me reste à tester, j'ai encore de quoi m'occuper pour plusieurs mois.
J'ai retrouvé l'âme de mes débuts de cycliste. Le vélo, avant d'être un sport, c'est un moyen d'évasion et de découverte. Découverte du corps humain, de l'équilibre, de la gravité, de notre environnement. J'ai presque retrouvé une âme d'enfant, découvrant de nouveaux paysages (avec des points de vue auxquels je ne m'attendais pas) et me laissant surprendre par le réseau routier dans certaines zones juste à côté de chez moi que je pensais pourtant bien connaître. Je prends beaucoup de plaisir lors des sorties en ce moment, j'ai plaisir à aller m'entraîner, planifiant une zone sur laquelle je vais effectuer mon travail spécifique mais ne planifiant pas l'itinéraire ni pour y aller ni pour en revenir.
La saison de cyclocross arrivant, je vais également devoir explorer des sections de sous-bois autour de chez moi. Pour le coup, je ne connais pas beaucoup d'itinéraires forestiers (du moins, pas des itinéraires praticables avec un vélo de cyclocross) donc je pars d'une carte presque vierge.
J'ai pris cette résolution courant septembre : sur chaque sortie, je prends une route sur laquelle je n'ai jamais roulé. J'ai beau connaitre énormément de routes autour de chez moi, il m'arrive régulièrement de passer une intersection "par habitude", regardant la route venant de droite uniquement comme une priorité à respecter ... sans avoir eu l'idée de l'emprunter. Désormais, quand je tombe sur une route que je ne connais pas, je l'emprunte ... quitte à devoir faire demi-tour un peu plus loin. Ou quitte à devoir passer un chemin en terre sur 1 kilomètre avec le vélo de route.
Ces deux derniers mois, j'ai ainsi fini dans de nombreux culs de sac non signalés. La notion de cul de sac est en effet assez floue et semble dépendre des communes : pour certaines, une route goudronnée qui se transforme en chemin de terre mérite le fameux panneau T tandis que pour d'autres, certes la route n'est pas goudronnée mais après le chemin de terre on retombe sur du goudron donc il ne s'agit pas d'un cul de sac.
Si une partie de mes explorations ne débouche sur rien, d'autres se passent très bien et m'ouvrent de nouvelles perspectives. Ou plutôt, de nouvelles possibilités d'enchaînement. Ces explorations m'ouvrent elle-même de nouvelles possibilités d'exploration, puisque les nouvelles routes sont elles-aussi régulièrement coupées par des routes que je ne connais pas. Vu le nombre de routes qu'il me reste à tester, j'ai encore de quoi m'occuper pour plusieurs mois.
J'ai retrouvé l'âme de mes débuts de cycliste. Le vélo, avant d'être un sport, c'est un moyen d'évasion et de découverte. Découverte du corps humain, de l'équilibre, de la gravité, de notre environnement. J'ai presque retrouvé une âme d'enfant, découvrant de nouveaux paysages (avec des points de vue auxquels je ne m'attendais pas) et me laissant surprendre par le réseau routier dans certaines zones juste à côté de chez moi que je pensais pourtant bien connaître. Je prends beaucoup de plaisir lors des sorties en ce moment, j'ai plaisir à aller m'entraîner, planifiant une zone sur laquelle je vais effectuer mon travail spécifique mais ne planifiant pas l'itinéraire ni pour y aller ni pour en revenir.
La saison de cyclocross arrivant, je vais également devoir explorer des sections de sous-bois autour de chez moi. Pour le coup, je ne connais pas beaucoup d'itinéraires forestiers (du moins, pas des itinéraires praticables avec un vélo de cyclocross) donc je pars d'une carte presque vierge.
dimanche 25 octobre 2015
Grimpée d'Yzeron
Ce matin, j'ai pris le départ de la Grimpée d'Yzeron, une épreuve que j'avais fixé comme objectif majeur de la saison des chronos pour cette cuvée 2015. C'est donc une épreuve pour laquelle je me préparais depuis un peu moins de 3 mois et pour laquelle je prévoyais (avec l'aide de mon entraîneur) d'être au top de ma condition. Les derniers efforts fournis me permettaient de viser un temps autour de 35'30", soit 2 minutes de moins que l'année dernière.
Arrivé sur place 1h30 avant le départ, j'ai eu tout le temps que je voulais pour m'échauffer et me préparer à ma guise. Ayant un mariage la veille, je ne savais pas trop comment allaient répondre les jambes ce matin; l'échauffement devait m'en dire plus sur mes capacités du jour. En quelques coups de pédale, j'ai senti que j'étais dans un bon jour et que même si la nuit avait été courte le coeur répondait bien tout comme les jambes.
Cet échauffement m'a rassuré sur ma condition physique. Mathias et Julien sont venus me retrouver pendant l'échauffement, me permettant de discuter et de penser à autre chose. L'un partait une minute avant moi, l'autre deux minutes derrière. La compagne de Julien était également présente, permettant à ma compagne de se sentir moins anormale à ne pas porter de casque ni de tenue entièrement moulante. C'est bien de se sentir supporté lors des épreuves importantes.
J'ai rejoint le départ plutôt confiant. Ma préparation en amont était solide, ma forme est bonne, les sensations de l'échauffement étaient conformes à mes attentes. La seule ombre venait d'un problème de roue arrière : la kryrium que j'avais prévu n'était pas compatible avec mon vélo de chrono et j'ai du me reporter sur la roue de 88mm que j'utilise habituellement sur les contre-la-montre à plat. Une roue que j'utilise depuis quelques mois et dont le poids est quasiment identique à celui des ksyrium (40g supplémentaires, une broutille).
J'ai pris un départ solide, bien que mon guidon ait failli se prendre dans la barrière de départ. Me sentant particulièrement en jambes, j'ai débuté un peu plus fort que prévu. Le coeur répondait lui aussi à merveille à la sollicitation, j'ai pu maintenir sans soucis l'effort souhaité. J'ai trouvé mon rythme de croisière, autour de 255w (au lieu de 250w prévus), au bout de quelques minutes. Les kilomètres ont défilé les uns après les autres, chacun d'entre eux étant matérialisé par un petit panneau au bord de la route. Un saut de chaine n'a pas suffi à me déstabiliser : en confiance, j'ai remis ma chaine sereinement sans paniquer, me reconcentrant immédiatement sur mon effort.
Arrivé sur place 1h30 avant le départ, j'ai eu tout le temps que je voulais pour m'échauffer et me préparer à ma guise. Ayant un mariage la veille, je ne savais pas trop comment allaient répondre les jambes ce matin; l'échauffement devait m'en dire plus sur mes capacités du jour. En quelques coups de pédale, j'ai senti que j'étais dans un bon jour et que même si la nuit avait été courte le coeur répondait bien tout comme les jambes.
Cet échauffement m'a rassuré sur ma condition physique. Mathias et Julien sont venus me retrouver pendant l'échauffement, me permettant de discuter et de penser à autre chose. L'un partait une minute avant moi, l'autre deux minutes derrière. La compagne de Julien était également présente, permettant à ma compagne de se sentir moins anormale à ne pas porter de casque ni de tenue entièrement moulante. C'est bien de se sentir supporté lors des épreuves importantes.
J'ai rejoint le départ plutôt confiant. Ma préparation en amont était solide, ma forme est bonne, les sensations de l'échauffement étaient conformes à mes attentes. La seule ombre venait d'un problème de roue arrière : la kryrium que j'avais prévu n'était pas compatible avec mon vélo de chrono et j'ai du me reporter sur la roue de 88mm que j'utilise habituellement sur les contre-la-montre à plat. Une roue que j'utilise depuis quelques mois et dont le poids est quasiment identique à celui des ksyrium (40g supplémentaires, une broutille).
J'ai pris un départ solide, bien que mon guidon ait failli se prendre dans la barrière de départ. Me sentant particulièrement en jambes, j'ai débuté un peu plus fort que prévu. Le coeur répondait lui aussi à merveille à la sollicitation, j'ai pu maintenir sans soucis l'effort souhaité. J'ai trouvé mon rythme de croisière, autour de 255w (au lieu de 250w prévus), au bout de quelques minutes. Les kilomètres ont défilé les uns après les autres, chacun d'entre eux étant matérialisé par un petit panneau au bord de la route. Un saut de chaine n'a pas suffi à me déstabiliser : en confiance, j'ai remis ma chaine sereinement sans paniquer, me reconcentrant immédiatement sur mon effort.
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samedi 17 octobre 2015
CLM Murois
Ce samedi, j'ai participé au Challenge Murois sous un temps ensoleillé mais frais. Cette année, mon compteur m'a indiqué qu'il y avait 13° de moins que l'année dernière, la température moyenne passant de 23° à 10°. Comme souvent, j'ai effectué une première partie d'échauffement via un tour de reconnaissance du circuit avant le départ des premiers concurrents. Je n'ai pas regretté d'avoir utilisé des gants longs ni le collant d'échauffement habituellement utilisé sur les cyclocross : malgré cet équipement, j'avais froid et j'étais content de tourner les jambes pour me réchauffer.
Le circuit du jour est tortueux et comprend de nombreuses relances. 31 virages sont à franchir au cours des 2 tours de circuit, la majorité d'entre eux étant à angle droit. Quand on n'est pas un excellent vireur, comme moi, ces 31 virages représentent une somme considérable de secondes qui partent ... mieux vaut avoir reconnu le circuit à l'avance pour en perdre un peu moins. On peut rapidement perdre une minute (ça ne ferait que 2 secondes par virage) ce qui représente beaucoup de places au classement.
J'ai effectué la deuxième partie d'échauffement sur home trainer, en discutant avec Mathieu (un ami venu de Paris pour la journée). Après une erreur d'aiguillage pour me rendre au départ, je ne suis arrivé sur la ligne de départ qu'une quinzaine de secondes avant le TOP ... pour le coup, j'étais chaud mais la marge de manoeuvre n'était pas grande. En voulant prendre mon bidon pour boire un dernier coup avant mon départ, je me suis rendu compte que j'avais oublié de le glisser dans le porte bidon après l'échauffement ... comme je ne bois jamais pendant les épreuves, ça ne m'a pas handicapé. Je me pose d'ailleurs la question sur l'utilité de prendre ou non un bidon l'année prochaine : certains cadres sont plus aérodynamiques avec tandis que d'autres cadres sont plus aérodynamiques sans.
Le circuit du jour est tortueux et comprend de nombreuses relances. 31 virages sont à franchir au cours des 2 tours de circuit, la majorité d'entre eux étant à angle droit. Quand on n'est pas un excellent vireur, comme moi, ces 31 virages représentent une somme considérable de secondes qui partent ... mieux vaut avoir reconnu le circuit à l'avance pour en perdre un peu moins. On peut rapidement perdre une minute (ça ne ferait que 2 secondes par virage) ce qui représente beaucoup de places au classement.
J'ai effectué la deuxième partie d'échauffement sur home trainer, en discutant avec Mathieu (un ami venu de Paris pour la journée). Après une erreur d'aiguillage pour me rendre au départ, je ne suis arrivé sur la ligne de départ qu'une quinzaine de secondes avant le TOP ... pour le coup, j'étais chaud mais la marge de manoeuvre n'était pas grande. En voulant prendre mon bidon pour boire un dernier coup avant mon départ, je me suis rendu compte que j'avais oublié de le glisser dans le porte bidon après l'échauffement ... comme je ne bois jamais pendant les épreuves, ça ne m'a pas handicapé. Je me pose d'ailleurs la question sur l'utilité de prendre ou non un bidon l'année prochaine : certains cadres sont plus aérodynamiques avec tandis que d'autres cadres sont plus aérodynamiques sans.
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samedi 10 octobre 2015
Gentleman caladois : 8ème scratch
Ce samedi, j'ai pris le départ du Gentleman Caladois pour la 4ème fois. Depuis 2009, j'y ai participé chaque année impaire sans exception. Comme pour chacune de mes précédentes participations, l'épreuve a été marquée par la fraicheur. Une fraicheur cependant moins présente qu'en 2013, quand on avait couru l'épreuve sous la pluie par 6°.
J'ai commencé par m'échauffer sur home-trainer selon le protocole utilisé depuis le début de la saison des chronos. Il semble efficace, en tout cas nettement plus que l'absence de protocole constant pour m'échauffer par le passé. Je me suis échauffé sur home-trainer avec une vue sur l'entraînement de jeunes footballers. Bon, j'avoue que pendant l'échauffement, j'étais plus absorbé par la lecture d'un article intéressant sur la lute de pouvoir entre ASO et RCS/Velon (à lire ici si le sujet vous intéresse). L'auteur (Clément Guillou) est particulièrement intéressant, sa capacité d'analyse des enjeux dans divers sports au delà du cadre des terrains dénote des compte-rendus sportifs habituels.
On s'est rendu au départ, l'équipe qui devait nous précéder étant absente on a eu tout notre temps pour se positionner. Le speaker, qui était occupé à annoncer une liste de plaques minéralogiques de voitures mal garées, nous a subitement informé qu'il ne restait plus que 15 secondes avant le départ. Le temps de clipser les pédales et de remettre à 0 le compteur, le TOP nous était donné.
La première partie du parcours est composée d'une immense ligne droite en léger faux-plat montant (5,4 kilomètres à 1,7% de moyenne). Bien calé dans la roue de mon partenaire, j'étais légèrement en dessous de mes capacités mais je n'avais pas assez de puissance en réserve pour pouvoir prendre la tête sans le payer par la suite.
J'ai commencé par m'échauffer sur home-trainer selon le protocole utilisé depuis le début de la saison des chronos. Il semble efficace, en tout cas nettement plus que l'absence de protocole constant pour m'échauffer par le passé. Je me suis échauffé sur home-trainer avec une vue sur l'entraînement de jeunes footballers. Bon, j'avoue que pendant l'échauffement, j'étais plus absorbé par la lecture d'un article intéressant sur la lute de pouvoir entre ASO et RCS/Velon (à lire ici si le sujet vous intéresse). L'auteur (Clément Guillou) est particulièrement intéressant, sa capacité d'analyse des enjeux dans divers sports au delà du cadre des terrains dénote des compte-rendus sportifs habituels.
On s'est rendu au départ, l'équipe qui devait nous précéder étant absente on a eu tout notre temps pour se positionner. Le speaker, qui était occupé à annoncer une liste de plaques minéralogiques de voitures mal garées, nous a subitement informé qu'il ne restait plus que 15 secondes avant le départ. Le temps de clipser les pédales et de remettre à 0 le compteur, le TOP nous était donné.
La première partie du parcours est composée d'une immense ligne droite en léger faux-plat montant (5,4 kilomètres à 1,7% de moyenne). Bien calé dans la roue de mon partenaire, j'étais légèrement en dessous de mes capacités mais je n'avais pas assez de puissance en réserve pour pouvoir prendre la tête sans le payer par la suite.
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vendredi 9 octobre 2015
CX STATS France : structuration du cyclocross français
Depuis quelques jours, le célèbre site cxstats.com traitant de l'actualité / des résultats / des classements du cyclocross international, dispose d'une version dédiée uniquement au cyclocross français : http://france.cxstats.com/
Sur ce nouveau site, vous retrouverez un classement des coureurs sur le sol français : le classement tiendra compte des épreuves régionales et nationales afin d'établir une hiérarchie globale. Le site propose également une carte des différents cyclocross FFC courus sur le territoire le week-end à venir. Voici la carte de ce week-end :
Source : http://france.cxstats.com/2015/10/09/les-cyclo-cross-francais-des-10-et-11-octobre/
La carte devrait être mise à jour chaque week-end (ou presque) par l'administrateur du site. Le compteur de victoires et le classement devraient eux-aussi être mis à jour chaque semaine.
Alors que la FFC tarde à prendre le virage du numérique, que le cyclocross n'est clairement pas sa priorité (le déplacement de l'équipe de France sur les manches de coupe du monde se fait aux frais des coureurs depuis quelques années), il faut saluer cette tentative individuelle de faire bouger les choses. Je ne peux qu'encourager une telle initiative.
Sur ce nouveau site, vous retrouverez un classement des coureurs sur le sol français : le classement tiendra compte des épreuves régionales et nationales afin d'établir une hiérarchie globale. Le site propose également une carte des différents cyclocross FFC courus sur le territoire le week-end à venir. Voici la carte de ce week-end :
Source : http://france.cxstats.com/2015/10/09/les-cyclo-cross-francais-des-10-et-11-octobre/
La carte devrait être mise à jour chaque week-end (ou presque) par l'administrateur du site. Le compteur de victoires et le classement devraient eux-aussi être mis à jour chaque semaine.
Alors que la FFC tarde à prendre le virage du numérique, que le cyclocross n'est clairement pas sa priorité (le déplacement de l'équipe de France sur les manches de coupe du monde se fait aux frais des coureurs depuis quelques années), il faut saluer cette tentative individuelle de faire bouger les choses. Je ne peux qu'encourager une telle initiative.
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samedi 3 octobre 2015
Tour du Lac de Paladru
Ce samedi, j'ai participé pour la 5ème fois au CLM du tour du lac de Paladru. C'est une épreuve que je commence à bien connaitre : le parcours est exigeant, il mêle courtes bosses, petites descentes et longs faux-plats. Pour mes deux premières participations, en 2009 puis 2011, j'avais signé un temps identique de 21'25". Ma troisième participation en 2013 m'avait crédité de mon plus mauvais temps (21'40") avant que ma première participation une année paire, en 2014, me permette d'abaisser mon record à 21'10". Mieux entraîné, je venais cette année avec l'espoir d'abaisser ce record personnel sous la barre des 21 minutes.
L'après-midi a mal commencé. Quelques ennuis sur la route pour me rendre sur l'épreuve m'ont mis en retard, je ne suis arrivé sur place que 45 minutes avant mon départ. Le temps de récupérer mon dossard, de l'épingler sur ma combinaison, de sortir mon matériel de la voiture, de me changer ... l'échauffement a été réduit à une quinzaine de minutes sur les rouleaux. Le tout sous la pluie qui a fait son apparition au moment du départ des premiers coureurs. Je souhaitais que tous les coureurs aient les mêmes conditions, pour l'équité entre chacun, mais j'aurais préféré qu'on ait tous un temps sec. Mon habituel tour de reconnaissance n'a pas été fait, ce que je n'aime pas mais ma mémoire visuelle fonctionne parfaitement donc j'avais le parcours encore bien en tête.
A moins de 4 minutes de mon départ, j'ai rangé le Home-Trainer et me suis déplacé de quelques mètres pour rejoindre la file des coureurs en attente. A défaut d'avoir un échauffement parfait, j'ai réussi à rester chaud jusqu'au dernier moment. Les coureurs s'élançant toutes les 30 secondes, les 3 coureurs qui attendaient devant moi ont vite disparu et m'ont laissé leur place devant les commissaires gérant le départ. Une fois sur la ligne, je n'ai eu aucun mal à rentrer dans ma bulle de concentration : je connais le circuit, je savais comment je comptais gérer mon effort, je savais que j'étais bien préparé ... même la barrière se déplaçant sous l'effet de ma pression au départ n'a pas suffit à me déstabiliser.
J'ai pris un départ plutôt bon, ni trop rapide (ce qui bouffe de l'énergie utile en fin de parcours) ni trop lent (le temps perdu ne se rattrape jamais). J'ai assuré le premier virage, au bout de 300 mètres, en le passant avec les mains sur les freins (sans les utiliser) alors que j'aurais pu le passer sur les prolongateurs ... c'est quelques secondes de perdues bêtement, mais n'ayant pas passé ce virage mouillé en reconnaissance j'ai préféré assurer en vue des 14 kilomètres restants. Pour rester dans l'allure, j'ai bénéficié des encouragements de Franck qui faisait la signalisation dans ce virage puis de ceux de mon coéquipier Thomas qui terminait son échauffement (dans le sens inverse de la course).
L'après-midi a mal commencé. Quelques ennuis sur la route pour me rendre sur l'épreuve m'ont mis en retard, je ne suis arrivé sur place que 45 minutes avant mon départ. Le temps de récupérer mon dossard, de l'épingler sur ma combinaison, de sortir mon matériel de la voiture, de me changer ... l'échauffement a été réduit à une quinzaine de minutes sur les rouleaux. Le tout sous la pluie qui a fait son apparition au moment du départ des premiers coureurs. Je souhaitais que tous les coureurs aient les mêmes conditions, pour l'équité entre chacun, mais j'aurais préféré qu'on ait tous un temps sec. Mon habituel tour de reconnaissance n'a pas été fait, ce que je n'aime pas mais ma mémoire visuelle fonctionne parfaitement donc j'avais le parcours encore bien en tête.
A moins de 4 minutes de mon départ, j'ai rangé le Home-Trainer et me suis déplacé de quelques mètres pour rejoindre la file des coureurs en attente. A défaut d'avoir un échauffement parfait, j'ai réussi à rester chaud jusqu'au dernier moment. Les coureurs s'élançant toutes les 30 secondes, les 3 coureurs qui attendaient devant moi ont vite disparu et m'ont laissé leur place devant les commissaires gérant le départ. Une fois sur la ligne, je n'ai eu aucun mal à rentrer dans ma bulle de concentration : je connais le circuit, je savais comment je comptais gérer mon effort, je savais que j'étais bien préparé ... même la barrière se déplaçant sous l'effet de ma pression au départ n'a pas suffit à me déstabiliser.
J'ai pris un départ plutôt bon, ni trop rapide (ce qui bouffe de l'énergie utile en fin de parcours) ni trop lent (le temps perdu ne se rattrape jamais). J'ai assuré le premier virage, au bout de 300 mètres, en le passant avec les mains sur les freins (sans les utiliser) alors que j'aurais pu le passer sur les prolongateurs ... c'est quelques secondes de perdues bêtement, mais n'ayant pas passé ce virage mouillé en reconnaissance j'ai préféré assurer en vue des 14 kilomètres restants. Pour rester dans l'allure, j'ai bénéficié des encouragements de Franck qui faisait la signalisation dans ce virage puis de ceux de mon coéquipier Thomas qui terminait son échauffement (dans le sens inverse de la course).
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