Chers lecteurs,
Comme vous avez pu le constater, ce week-end je n'ai pas écrit d'article pour vous faire part de mes entraînements. Ce n'est non pas que je vous ai boudé, que je ne veux plus vous les raconter, ni que la ferveur m'a quittée ... non, c'est tout simplement que je n'ai pas roulé !
Du moins pas roulé sur un vélo. J'étais en déplacement à 320km/h sur le réseau ferroviaire ... j'en ai vu du pays à cette vitesse ! Enfin non, en réalité, je n'en ai pas vu beaucoup : j'ai regardé des dvd tout le long des 10h de train. J'ai quand même pensé à mon vélo : je suis en train de me monter un dossier de sponsoring afin de financer les 6000€ de frais que va me couter ma saison 2012.
La punition de ce week-end sans vélo va être terrible : non seulement je n'ai pas roulé, mais en plus les jours à venir vont être glaciaux et je vais avoir du mal à récupérer les kilomètres que je n'ai pas effectué ! Je vais devoir mettre les bouchées doubles et accepter de sortir mon engin de torture pas-favori, le Home-Trainer. Et ce, dès demain !
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
mardi 31 janvier 2012
samedi 28 janvier 2012
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Directeur de publication : Florent LIGNEY
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Tout commentaire à caractère injurieux, diffamatoire, xénophobe, raciste, antisémite, pornographique, révisionniste, homophobe, sexiste, d’incitation à la haine, à la violence ou en général tout sujet contraire à la loi et aux valeurs humanistes ne sont pas acceptés. Je me réserve le droit de supprimer sans avertissement tout commentaire dérogeant à cette règle.
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Collecte de données personnelles
Conformément à la dispense n°6 en date du 22 novembre 2005, ce blog personnel ne fait l'objet d'aucune déclaration à la CNIL.
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mercredi 25 janvier 2012
Ski
Dimanche, j'ai diversifié mes activités physiques : au lieu d'une sortie de 3h de vélo, j'ai effectué 6h de ski dans les Alpes.
La température était positive, donc on n'a pas eu froid pour skier. En revanche, si la neige était présente en quantité, la qualité était loin d'être au rendez-vous : elle était soit collante (car trop chaude vu la température) soit verglacée (avec le compactage successif des dameuses). C'était skiable, mais c'était physique ! J'ai fini la journée rincé, avec un sacré mal de cuisses, de quadriceps et de mollets !
J'ai quand même passé une bonne journée, ça m'a changé du vélo tout en faisant travailler mes muscles, dont ceux qui ne travaillent pas quand je suis sur une selle. Tout s'est bien passé, hormis 2 belles chutes dignes d'un bêtisier mais sans conséquences physiques. Pas de blessure et du plaisir, c'est le principal !
lundi 23 janvier 2012
Le beaujolais, à boire avec modération
Ce samedi, pour le 4ème week-end de l'année 2012, je suis allé rouler dans le beaujolais pour la 4ème fois. J'aurai eu deux fois un grand beau temps, et deux fois de la pluie ... il faut bien de l'eau pour faire du vin ! Si l'eau nécessaire au vin pouvait tomber quand je n'y suis pas, ça serait mieux ...
Je suis parti avec le k-way sur le dos, pas ultra-motivé à cause de la pluie mais motivé quand même. J'ai rejoint Rémy sur les quais de Saône, et ensemble on a filé en direction de Trévoux. Les gens étaient dingues, je ne sais pas ce qui les énervait tous mais ils nous doublaient comme des sauvages en nous frôlant et sans ralentir ... c'était particulièrement pénible. Après Trévoux on a pris de petites routes pour rejoindre Jassans.
Après avoir traversé la Saône et la ville de Villefranche, on s'est enfoncé dans le beaujolais. La pluie, rare jusqu'à présent, s'est faite continue : plus on grimpait, moins on y voyait ! On a fini dans le brouillard, on n'y voyait pas au delà de 5m ... on est passé au dessus des nuages, pour arriver au col du chêne. Le temps de faire quelques photos, et on a entamé la descente via Oingt et Theizé : avec nos habits gorgés d'eau, j'avais froid notamment aux mains et aux pieds.
On s'est réchauffé dans la vallée, Rémy ayant embrayé tout le long du faux plat ... puis dans la montée de Pommiers via les petites routes escarpées. La haut, j'ai commencé à piocher : le vent était de travers défavorable, je commençais à trouver mes pieds bien lourds ... j'en avais plein les chaussures ! On est descendu dans la vallée de l'Azergues, puis j'ai raccompagné Rémy chez lui avant de me taper les quais de Saône vent de face. Bon sang que je les ai trouvés longs ces quais ...
Je suis rentré claqué chez moi après 3h45 de selle et plus de 90km au compteur. J'aurai une nouvelle fois passé les 1000m de dénivelé au cours de la sortie. Le chemin pour enchainer les étapes de la Haute-Route est encore long ...
Consultez notre parcours.
Je suis parti avec le k-way sur le dos, pas ultra-motivé à cause de la pluie mais motivé quand même. J'ai rejoint Rémy sur les quais de Saône, et ensemble on a filé en direction de Trévoux. Les gens étaient dingues, je ne sais pas ce qui les énervait tous mais ils nous doublaient comme des sauvages en nous frôlant et sans ralentir ... c'était particulièrement pénible. Après Trévoux on a pris de petites routes pour rejoindre Jassans.
Après avoir traversé la Saône et la ville de Villefranche, on s'est enfoncé dans le beaujolais. La pluie, rare jusqu'à présent, s'est faite continue : plus on grimpait, moins on y voyait ! On a fini dans le brouillard, on n'y voyait pas au delà de 5m ... on est passé au dessus des nuages, pour arriver au col du chêne. Le temps de faire quelques photos, et on a entamé la descente via Oingt et Theizé : avec nos habits gorgés d'eau, j'avais froid notamment aux mains et aux pieds.
On s'est réchauffé dans la vallée, Rémy ayant embrayé tout le long du faux plat ... puis dans la montée de Pommiers via les petites routes escarpées. La haut, j'ai commencé à piocher : le vent était de travers défavorable, je commençais à trouver mes pieds bien lourds ... j'en avais plein les chaussures ! On est descendu dans la vallée de l'Azergues, puis j'ai raccompagné Rémy chez lui avant de me taper les quais de Saône vent de face. Bon sang que je les ai trouvés longs ces quais ...
Je suis rentré claqué chez moi après 3h45 de selle et plus de 90km au compteur. J'aurai une nouvelle fois passé les 1000m de dénivelé au cours de la sortie. Le chemin pour enchainer les étapes de la Haute-Route est encore long ...
Consultez notre parcours.
vendredi 20 janvier 2012
Détermination de ma FC max
Hier soir, j'ai sorti le home-traineur pour la première fois de l'hiver. Je déteste ça, au bout de 30 minutes j'ai envie de le fracasser contre le mur, et la seule chose qui m'en retiens c'est que ça abimera mon mur ...
Hier soir, je l'ai sorti pour deux raisons : d'une part je voulais tester le capteur de vitesse et de cadence mis en place juste avant la séance, et d'autre part je souhaitais déterminer ma fréquence cardiaque maximale. J'ai donc commencé par placer le capteur sur le cadre, et j'ai passé une dizaine de minutes à faire des ajustements : je pédalais un peu, je m'arrêtais, je changeais la position, je remontais sur selle ... et ainsi de suite, jusqu'à trouver le bon alignement de tous les capteurs.
Une fois tout en place, j'ai pu commencer la vrai séance du jour, dont le but était de déterminer ma FC max. Mon entraineur m'avait indiqué un protocole assez simple à suivre : après échauffement, on baisse une dent (ou on augmente la résistance d'un cran) toutes les minutes, tout en conservant la même cadence ...
Je me suis échauffé comme indiqué, et j'ai commencé le test. Au début c'était facile, puis ça s'est durci de plus en plus ... au bout de 7'30" (hors échauffement) je me suis subitement écroulé. En à peine 10 secondes je me suis retrouvé incapable d'appuyer sur les pédales : j'ai eu l'impression que d'un coup mes muscles étaient devenus creux, qu'il n'y avait plus rien. Ca faisait à peu près 1'30 que j'étais à la peine et que je m'employais pour tenir la cadence, mais je m'attendais à décliner progressivement et non à exploser d'un coup sec !
Au moment où mes cuisses m'ont lâchées, mon coeur était à 186bm. J'ai baissé la résistance au minimum dès que mes cuisses ont explosées afin de retrouver une cadence normale. Mon coeur est redescendu rapidement à 145bpm, j'ai continué à pédaler jusqu'à la 20ème minute en remontant progressivement les vitesses afin de diminuer l'effort petit à petit, et faire un retour au calme jusqu'à 120bpm.
Je pense qu'en maitrisant un peu mieux le Home-Trainer, je pourrai obtenir une valeur cardiaque maximale supérieure. Je ne pense pas que j'étais vraiment à fond cardiaquement : dans les dernières minutes j'avais mal aux cuisses mais je ne sentais pas mon coeur taper contre ma poitrine comme il le fait quand il est au maximum. Je recommencerai donc le test dans quelques jours.
Consultez la séance (en dehors de la partie de réglages, que je n'ai pas intégrée).
Hier soir, je l'ai sorti pour deux raisons : d'une part je voulais tester le capteur de vitesse et de cadence mis en place juste avant la séance, et d'autre part je souhaitais déterminer ma fréquence cardiaque maximale. J'ai donc commencé par placer le capteur sur le cadre, et j'ai passé une dizaine de minutes à faire des ajustements : je pédalais un peu, je m'arrêtais, je changeais la position, je remontais sur selle ... et ainsi de suite, jusqu'à trouver le bon alignement de tous les capteurs.
Une fois tout en place, j'ai pu commencer la vrai séance du jour, dont le but était de déterminer ma FC max. Mon entraineur m'avait indiqué un protocole assez simple à suivre : après échauffement, on baisse une dent (ou on augmente la résistance d'un cran) toutes les minutes, tout en conservant la même cadence ...
Je me suis échauffé comme indiqué, et j'ai commencé le test. Au début c'était facile, puis ça s'est durci de plus en plus ... au bout de 7'30" (hors échauffement) je me suis subitement écroulé. En à peine 10 secondes je me suis retrouvé incapable d'appuyer sur les pédales : j'ai eu l'impression que d'un coup mes muscles étaient devenus creux, qu'il n'y avait plus rien. Ca faisait à peu près 1'30 que j'étais à la peine et que je m'employais pour tenir la cadence, mais je m'attendais à décliner progressivement et non à exploser d'un coup sec !
Au moment où mes cuisses m'ont lâchées, mon coeur était à 186bm. J'ai baissé la résistance au minimum dès que mes cuisses ont explosées afin de retrouver une cadence normale. Mon coeur est redescendu rapidement à 145bpm, j'ai continué à pédaler jusqu'à la 20ème minute en remontant progressivement les vitesses afin de diminuer l'effort petit à petit, et faire un retour au calme jusqu'à 120bpm.
Je pense qu'en maitrisant un peu mieux le Home-Trainer, je pourrai obtenir une valeur cardiaque maximale supérieure. Je ne pense pas que j'étais vraiment à fond cardiaquement : dans les dernières minutes j'avais mal aux cuisses mais je ne sentais pas mon coeur taper contre ma poitrine comme il le fait quand il est au maximum. Je recommencerai donc le test dans quelques jours.
Consultez la séance (en dehors de la partie de réglages, que je n'ai pas intégrée).
jeudi 19 janvier 2012
Un voeu pour 2012 ?
Ce soir, je comptais initialement vous parler de ma séance de Home-Trainer du jour, mais des évènements récents me poussent à rédiger un article exceptionnel.
Je ne suis pas un garçon à résolutions : quand j'ai envie de changer quelque-chose dans ma vie, je le change sans attendre un 1er janvier, un 14 juillet, ni de voir un chat noir passer sous une échelle un vendredi 13 ... je ne suis pas non plus un homme de voeux.
Il y a quelques jours, j’apprenais l'accident du célèbre Olivier Buisson (un type hors-norme, pour les rares qui ne le connaissent pas). Je ne sais pas exactement ce qu'il s'est passé, mais je sais qu'après un choc avec une voiture il a fini aux urgences et va y rester un moment ...
Ce soir, j'ai découvert qu'un cycliste avait été tué dans le département à côté du mien. Personne ne rêve de finir avec la tête écrasée par les roues d'une voiture, qu'on ait 7 ou 73ans ... en voyant l'image, j'avoue en avoir eu la chair de poule.
Je vais rompre mes habitudes. J'ai un seul et unique voeu pour 2012 : que tous les usagers de la route se respectent et se comportent en êtres intelligents. Que ce soit un piéton, un motard, un cycliste, un skater ... j'aimerai que personne ne soit allongé sur le sol sous un drap blanc !
Je présente toutes mes condoléances à la famille de l'homme de 73ans tué ce jour, et je souhaite un bon rétablissement à Olivier Buisson.
Je ne suis pas un garçon à résolutions : quand j'ai envie de changer quelque-chose dans ma vie, je le change sans attendre un 1er janvier, un 14 juillet, ni de voir un chat noir passer sous une échelle un vendredi 13 ... je ne suis pas non plus un homme de voeux.
Il y a quelques jours, j’apprenais l'accident du célèbre Olivier Buisson (un type hors-norme, pour les rares qui ne le connaissent pas). Je ne sais pas exactement ce qu'il s'est passé, mais je sais qu'après un choc avec une voiture il a fini aux urgences et va y rester un moment ...
Photo de yves salvat |
Je vais rompre mes habitudes. J'ai un seul et unique voeu pour 2012 : que tous les usagers de la route se respectent et se comportent en êtres intelligents. Que ce soit un piéton, un motard, un cycliste, un skater ... j'aimerai que personne ne soit allongé sur le sol sous un drap blanc !
Je présente toutes mes condoléances à la famille de l'homme de 73ans tué ce jour, et je souhaite un bon rétablissement à Olivier Buisson.
mardi 17 janvier 2012
Tour des Grands Ducs 2012
J'ai découvert hier soir l'affiche et le programme du Tour des Grands Ducs 2012. Ayant participé à l'épreuve 2011 (lire mes récits de l'étape 1, l'étape 2 et l'étape 3), j'avoue que la bonne organisation, la bonne ambiance et le parcours 2012 me donnent envie de la refaire cette année.
La course commencera par un contre-la-montre individuel de 10km le dimanche 6 mai, proposera 2 étapes (une étape en ligne de 70km puis un contre-la-montre par équipes de 25km) le lundi 7 mai, avant de se terminer le mardi 8 mai par une étape vallonnée de 100km. La présence de 35km de chrono est intéressante : ça me permettra de sortir le vélo spécifique au cours du printemps ... l'étape vallonnée sera un bon entrainement, en compagnie de coureurs de bon niveau.
L'épreuve aura lieu une semaine après le Tour de Sardaigne. J'aurai eu 45km de chrono pour y affiner ma position, et pas mal d'étapes vallonnées (voir montagneuses) pour y affiner mon coup de pédale. Par contre, si je sors lessivé de ma campagne d'Italie, nul doute que le parcours va se transformer en calvaire ... et sera contre-productif pour mon entraînement.
Si j'ai une forte envie d'y participer, je vais d'abord devoir discuter du planning avec mon entraîneur afin de voir ce qu'il en pense. Je verrai ensuite avec quelle équipe j'y participe : soit certains de mes coéquipiers sont intéressés et j'y irai avec mon club, soit je monterai (ou rejoindrai) une équipe mixte.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Tour des Grands Ducs.
La course commencera par un contre-la-montre individuel de 10km le dimanche 6 mai, proposera 2 étapes (une étape en ligne de 70km puis un contre-la-montre par équipes de 25km) le lundi 7 mai, avant de se terminer le mardi 8 mai par une étape vallonnée de 100km. La présence de 35km de chrono est intéressante : ça me permettra de sortir le vélo spécifique au cours du printemps ... l'étape vallonnée sera un bon entrainement, en compagnie de coureurs de bon niveau.
L'épreuve aura lieu une semaine après le Tour de Sardaigne. J'aurai eu 45km de chrono pour y affiner ma position, et pas mal d'étapes vallonnées (voir montagneuses) pour y affiner mon coup de pédale. Par contre, si je sors lessivé de ma campagne d'Italie, nul doute que le parcours va se transformer en calvaire ... et sera contre-productif pour mon entraînement.
Si j'ai une forte envie d'y participer, je vais d'abord devoir discuter du planning avec mon entraîneur afin de voir ce qu'il en pense. Je verrai ensuite avec quelle équipe j'y participe : soit certains de mes coéquipiers sont intéressés et j'y irai avec mon club, soit je monterai (ou rejoindrai) une équipe mixte.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Tour des Grands Ducs.
dimanche 15 janvier 2012
1ère sortie avec le Garmin Edge 500
J'ai reçu samedi midi, à mon retour de la sortie avec Stéphane, le Garmin Edge 500 commandé dimanche dernier. Je l'ai partiellement installé samedi soir : je voulais d'apport apprendre à utiliser les fonctions de base avant d'installer tous les capteurs. Je n'ai donc mis que le compteur en lui-même, et n'ai pas mis le capteur de cadence ni de vitesse.
Quand je suis parti, il a eu un mal fou à trouver les satellites GPS. Du coup il n'a commencé l'enregistrement de ma sortie qu'au bout de 300m. J'ai remonté les quais de Saône avec un léger vent de face : il m'a affiché tout le long une vitesse farfelue. Moi qui suis régulier comme un métronome, étant capable de rouler 3h à la même vitesse sans la moindre variation, le compteur m'affichait tantôt 40k/h et tantôt 20 ...
J'ai grimpé une côte, 1km 700 à un peu plus de 5%, pour tester l'affichage en mode montagne (un écran du compteur qui affiche les données d'altitude, de pourcentage de pente, ...). Le moniteur de fréquence cardiaque m'affichait des valeurs cohérentes : mon rythme cardiaque a progressivement augmenté tout au long de la montée. En revanche, l'altimétrie était complètement erronée : la preuve c'est qu'à l'aller le rond-point d'Albigny était à 120m d'altitude, alors qu'au retour il était à 138m d'altitude ! Si le sol s'était soulevé de 18m en moins de 20 minutes, je pense que je m'en serai rendu compte !
Je suis rentré tranquillement, vent légèrement favorable. Etant donné qu'il me restait encore quelques minutes avant la nuit, j'ai effectué 3 boucles sur un circuit dans le village avant de rentrer chez moi.
Consultez ma sortie.
Vous pouvez consulter ici la liste des tests que j'ai réalisés.
Quand je suis parti, il a eu un mal fou à trouver les satellites GPS. Du coup il n'a commencé l'enregistrement de ma sortie qu'au bout de 300m. J'ai remonté les quais de Saône avec un léger vent de face : il m'a affiché tout le long une vitesse farfelue. Moi qui suis régulier comme un métronome, étant capable de rouler 3h à la même vitesse sans la moindre variation, le compteur m'affichait tantôt 40k/h et tantôt 20 ...
J'ai grimpé une côte, 1km 700 à un peu plus de 5%, pour tester l'affichage en mode montagne (un écran du compteur qui affiche les données d'altitude, de pourcentage de pente, ...). Le moniteur de fréquence cardiaque m'affichait des valeurs cohérentes : mon rythme cardiaque a progressivement augmenté tout au long de la montée. En revanche, l'altimétrie était complètement erronée : la preuve c'est qu'à l'aller le rond-point d'Albigny était à 120m d'altitude, alors qu'au retour il était à 138m d'altitude ! Si le sol s'était soulevé de 18m en moins de 20 minutes, je pense que je m'en serai rendu compte !
Je suis rentré tranquillement, vent légèrement favorable. Etant donné qu'il me restait encore quelques minutes avant la nuit, j'ai effectué 3 boucles sur un circuit dans le village avant de rentrer chez moi.
Consultez ma sortie.
Vous pouvez consulter ici la liste des tests que j'ai réalisés.
samedi 14 janvier 2012
Un petit air de Haute Route
Hier soir, j'ai diné en compagnie de mes 2 futurs coéquipiers de la Haute-Route 2012. On a pu discuter de notre préparation, de vélo, de nos vies respectives, ... autour d'un repas excellent. L'aventure se prépare doucement mais sûrement ...
Ce matin, le réveil a sonné tôt, à une heure où le soleil est en train de se lever et à laquelle je dors paisiblement habituellement. Le repas de la veille était encore bien présent dans l'estomac : aucun doute, il était copieux ! Au vu de la répartition de la masse dans mes intestins, je pouvais dire exactement où était chacun des plats ...
J'ai pris mon petit déjeuner, je me suis changé, et je suis parti rejoindre Stéphane. Si vous avez suivi avec attention les péripéties de ma Haute-Route en 2011, et que vous avez une bonne mémoire, vous vous souviendrez que j'avais roulé avec lui au cours de plusieurs étapes. Etant donné qu'il était de passage dans la région, nous avions décidé de rouler ensemble.
La météo était fraiche : il faisait 0°, le temps était gris et nuageux et un petit vent soufflait du nord. Après un passage chez moi pour récupérer un bidon, Stéphane ayant oublié le sien, nous avons emprunté les petites ruelles des villages des monts d'or : ces ruelles sont calmes, paisibles, atypiques ... rien à voir avec les quais de Saône ! C'était parfait pour discuter et regarder le paysage sans se faire embêter par les automobilistes. On a rejoint le pied du Beaujolais, qui était aussi le pied du beau temps !
Après quelques coups de cul pour se mettre en jambes, nous nous sommes attaqués à la grimpée de Saint-jean des vignes, sous un beau ciel bleu, mais sur un goudron ne rendant rien du tout et avec le vent de face. En haut, dans le village, je me suis fait courser par un chien qui ne voulait pas me lâcher et avait la gueule à 15cm de mon mollet ... il a fini par abandonner, fatigué, mais il m'a fait louper la route que je comptais prendre : j'aurai été obligé de freiner pour prendre un virage serré à 90° et vu comme il était près je n'aurai pas donné cher de mon mollet ! Il m'a donc fallu affronter ce chien en sens inverse afin de pouvoir prendre la route que je souhaitais ... mais cette fois il était fatigué et je lui arrivais dessus de face, il a eu du mal à me courser mais a quand même tenté !
On a rejoint Charnay, avant de plonger sur Alix. La vue dans la descente était splendide, le bleu froid du ciel était très pur, aucun nuage, c'était magnifique. En bas, à Alix, nous étions dans une cuvette : les prés étaient couverts de givre, et les chevaux tapaient sur le sol pour le dégeler et pouvoir manger ... ça caillait ! On est vite remonté en direction de Frontenas puis de Oingt pour retrouver un soleil chaleureux. On a tout fait sur de petites routes baignées de soleil, au calme. Bien couverts et au soleil, nous n'avions absolument pas froid.
A Oingt, après un arrêt photo, on a entamé la longue descente en direction de la Saône. On a fait un petit crochet afin de grimper 600m à 13%, ce qui nous a permis de franchir le col de bansillon, avant de reprendre le cours de la descente. Afin de ne pas trop se geler, on s'est laissé glisser sur la pente : on n'a pas battu de record de vitesse, mais on est arrivé en bas sans avoir froid. Pour éviter la traversée de la zone commerciale de Villefranche le 1er samedi des soldes, on a escaladé la côte de Pommiers et on a rejoint Lachassagne via la route des crêtes. Il n'y avait pas un chat ... et le vent était favorable.
On est descendu sur Anse, et on est rentré via les quais de Saône. Le vent était défavorable, mais Stéphane étant pressé, on a quand même roulé à un bon train : nous étions en permanence entre 30 et 35km/h ... les relais étaient longs, mais je me sentais bien donc je les ai bien allongés. A partir d'Albigny, le vent est devenu favorable : l'effort était moins important et la vitesse était supérieure.
On a fait une dernière grimpée, la montée Roy, afin de rejoindre le plateau de Caluire. 1600m à 5.7%, après pratiquement 3h30 de selle, elle m'a semblé bien longue cette montée ... mais on a fini par en voir le bout. J'ai raccompagné Stéphane jusqu'à son logement, et suis rentré chez moi sans forcer.
Consultez notre sortie.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la Haute Route.
Ce matin, le réveil a sonné tôt, à une heure où le soleil est en train de se lever et à laquelle je dors paisiblement habituellement. Le repas de la veille était encore bien présent dans l'estomac : aucun doute, il était copieux ! Au vu de la répartition de la masse dans mes intestins, je pouvais dire exactement où était chacun des plats ...
J'ai pris mon petit déjeuner, je me suis changé, et je suis parti rejoindre Stéphane. Si vous avez suivi avec attention les péripéties de ma Haute-Route en 2011, et que vous avez une bonne mémoire, vous vous souviendrez que j'avais roulé avec lui au cours de plusieurs étapes. Etant donné qu'il était de passage dans la région, nous avions décidé de rouler ensemble.
La météo était fraiche : il faisait 0°, le temps était gris et nuageux et un petit vent soufflait du nord. Après un passage chez moi pour récupérer un bidon, Stéphane ayant oublié le sien, nous avons emprunté les petites ruelles des villages des monts d'or : ces ruelles sont calmes, paisibles, atypiques ... rien à voir avec les quais de Saône ! C'était parfait pour discuter et regarder le paysage sans se faire embêter par les automobilistes. On a rejoint le pied du Beaujolais, qui était aussi le pied du beau temps !
Après quelques coups de cul pour se mettre en jambes, nous nous sommes attaqués à la grimpée de Saint-jean des vignes, sous un beau ciel bleu, mais sur un goudron ne rendant rien du tout et avec le vent de face. En haut, dans le village, je me suis fait courser par un chien qui ne voulait pas me lâcher et avait la gueule à 15cm de mon mollet ... il a fini par abandonner, fatigué, mais il m'a fait louper la route que je comptais prendre : j'aurai été obligé de freiner pour prendre un virage serré à 90° et vu comme il était près je n'aurai pas donné cher de mon mollet ! Il m'a donc fallu affronter ce chien en sens inverse afin de pouvoir prendre la route que je souhaitais ... mais cette fois il était fatigué et je lui arrivais dessus de face, il a eu du mal à me courser mais a quand même tenté !
On a rejoint Charnay, avant de plonger sur Alix. La vue dans la descente était splendide, le bleu froid du ciel était très pur, aucun nuage, c'était magnifique. En bas, à Alix, nous étions dans une cuvette : les prés étaient couverts de givre, et les chevaux tapaient sur le sol pour le dégeler et pouvoir manger ... ça caillait ! On est vite remonté en direction de Frontenas puis de Oingt pour retrouver un soleil chaleureux. On a tout fait sur de petites routes baignées de soleil, au calme. Bien couverts et au soleil, nous n'avions absolument pas froid.
A Oingt, après un arrêt photo, on a entamé la longue descente en direction de la Saône. On a fait un petit crochet afin de grimper 600m à 13%, ce qui nous a permis de franchir le col de bansillon, avant de reprendre le cours de la descente. Afin de ne pas trop se geler, on s'est laissé glisser sur la pente : on n'a pas battu de record de vitesse, mais on est arrivé en bas sans avoir froid. Pour éviter la traversée de la zone commerciale de Villefranche le 1er samedi des soldes, on a escaladé la côte de Pommiers et on a rejoint Lachassagne via la route des crêtes. Il n'y avait pas un chat ... et le vent était favorable.
On est descendu sur Anse, et on est rentré via les quais de Saône. Le vent était défavorable, mais Stéphane étant pressé, on a quand même roulé à un bon train : nous étions en permanence entre 30 et 35km/h ... les relais étaient longs, mais je me sentais bien donc je les ai bien allongés. A partir d'Albigny, le vent est devenu favorable : l'effort était moins important et la vitesse était supérieure.
On a fait une dernière grimpée, la montée Roy, afin de rejoindre le plateau de Caluire. 1600m à 5.7%, après pratiquement 3h30 de selle, elle m'a semblé bien longue cette montée ... mais on a fini par en voir le bout. J'ai raccompagné Stéphane jusqu'à son logement, et suis rentré chez moi sans forcer.
Consultez notre sortie.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la Haute Route.
jeudi 12 janvier 2012
Test de Ruffier-Dickson
Ce matin, afin de déterminer mon niveau de fatigue en vue de commencer mon premier cycle d'entraînement sérieux de l'année, j'ai effectué un test de Ruffier.
Le protocole est assez simple : on prend son pouls au repos (p1), on effectue 30 flexions en 45 secondes et on relève son pouls à la fin des flexions (p2), puis on effectue une dernière prise du pouls 1 minute après la fin de l'effort (p3).
Mon pouls au repos était de 58, mon pouls à la fin de l'effort était de 105, mon pouls 1 minute après était de 59. Le test montre qu'en une minute j'ai complètement récupéré d'un petit effort, donc que je ne suis pas en situation de fatigue. Le pouls au repos de 58 montre que je ne suis pas encore en forme, et que j'ai donc encore une bonne marge de manoeuvre.
Pour les puristes de ce test, ça me donne un indice de Ruffier de 2,2 et un indice de Dickson de 3,7. Pour ceux que la méthode de calcul intéresse, je vous invite à consulter l'article de Wikipedia ainsi que ce site internet.
Au cours de la semaine prochaine, je m'aiderai de mon (futur) Garmin Edge afin de déterminer sur home-traineur ma fréquence cardiaque maximale.
Le protocole est assez simple : on prend son pouls au repos (p1), on effectue 30 flexions en 45 secondes et on relève son pouls à la fin des flexions (p2), puis on effectue une dernière prise du pouls 1 minute après la fin de l'effort (p3).
Mon pouls au repos était de 58, mon pouls à la fin de l'effort était de 105, mon pouls 1 minute après était de 59. Le test montre qu'en une minute j'ai complètement récupéré d'un petit effort, donc que je ne suis pas en situation de fatigue. Le pouls au repos de 58 montre que je ne suis pas encore en forme, et que j'ai donc encore une bonne marge de manoeuvre.
Pour les puristes de ce test, ça me donne un indice de Ruffier de 2,2 et un indice de Dickson de 3,7. Pour ceux que la méthode de calcul intéresse, je vous invite à consulter l'article de Wikipedia ainsi que ce site internet.
Au cours de la semaine prochaine, je m'aiderai de mon (futur) Garmin Edge afin de déterminer sur home-traineur ma fréquence cardiaque maximale.
mardi 10 janvier 2012
Achat de matériel
Ce week-end, j'ai passé commande d'un nouveau compteur. En effet, afin de mieux pouvoir analyser mes entraînements, j'ai acheté le compteur Garmin Edge 500 (avec cardiofréquencemètre et capteur de cadence de pédalage).
Jusqu'à présent, j'utilisais un compteur Polar CS200 qui ne me fournissait que des données globales sur la sortie : distance, temps, fréquence cardiaque moyenne et maximale, cadence moyenne et maximale ... mais je ne disposais pas d'un relevé précis. Je n'avais que des statistiques globales sur la sortie, ce qui est mieux que rien, mais ne permet pas une analyse en finesse des différentes zones de travail lorsqu'on effectue du fractionné (par exemple).
Je compte beaucoup sur cet outil, et encore plus sur l'analyse des données fournies par l'outil, afin d'optimiser mes entrainements. J'ai choisi ce modèle, car beaucoup de cyclistes que je connais l'ont et en sont satisfaits.
Pour la saison 2012, je compte renouveler ma paire de chaussures et acheter un casque de contre-la-montre. J'ai actuellement une paire de sidi datant de juin 2007 : après 4 saisons et demi de bons et loyaux services, je pense qu'il est temps de leur offrir une retraite bien méritée. Pour le casque de chrono, je n'en ai pas à l'heure actuelle mais je souhaite en acquérir un avant la saison des CLM.
Pour ces 2 achats, avec-vous des marques ou des modèles particuliers à me recommander ?
Jusqu'à présent, j'utilisais un compteur Polar CS200 qui ne me fournissait que des données globales sur la sortie : distance, temps, fréquence cardiaque moyenne et maximale, cadence moyenne et maximale ... mais je ne disposais pas d'un relevé précis. Je n'avais que des statistiques globales sur la sortie, ce qui est mieux que rien, mais ne permet pas une analyse en finesse des différentes zones de travail lorsqu'on effectue du fractionné (par exemple).
Je compte beaucoup sur cet outil, et encore plus sur l'analyse des données fournies par l'outil, afin d'optimiser mes entrainements. J'ai choisi ce modèle, car beaucoup de cyclistes que je connais l'ont et en sont satisfaits.
Pour la saison 2012, je compte renouveler ma paire de chaussures et acheter un casque de contre-la-montre. J'ai actuellement une paire de sidi datant de juin 2007 : après 4 saisons et demi de bons et loyaux services, je pense qu'il est temps de leur offrir une retraite bien méritée. Pour le casque de chrono, je n'en ai pas à l'heure actuelle mais je souhaite en acquérir un avant la saison des CLM.
Pour ces 2 achats, avec-vous des marques ou des modèles particuliers à me recommander ?
dimanche 8 janvier 2012
A plat dans le beaujolais
Ma 2ème sortie de l'année 2012 a ressemblé à la 1ère : je suis allé dans le beaujolais, j'y ai grimpé des bosses, et j'ai crevé. Quelques différences cependant : d'une part je n'ai pas roulé seul, et d'autre part la météo était moins bonne (petites averses de pluie, brume et froid).
J'ai remonté les quais de saône rapidement car j'étais à la bourre, et par chance le vent était favorable. Je suis arrivé pile à l'heure prévue au point de rendez-vous, mais personne en vue : j'ai soudain eu un gros doute. Le rendez-vous était-il à 12h30 ou à 14h30 ? Mes 2 compagnons de route sont arrivés avec un peu de retard, et on est parti en direction du beaujolais.
Au bout de 5km en commun je commence à sentir le phénomène de pompe typique de la crevaison lente. On s'arrête, je répare, et on repart ! On grimpe la montée de Lachassagne : je m'arrache jusqu'en haut, en tentant de battre mon record personnel sur la grimpée ... je ferai mieux que ça, je signerai le meilleur temps parmi les utilisateurs de Strava !
On est descendu sur Villefranche, remonté sur Cogny, redescendu en direction de Rivolet avant de grimper jusqu'au col du parasoir. Avant d'atteindre le col, j'ai eu à réparer une double crevaison sur le pneu arrière : 2 silex ont traversé mon pneu pour perforer ma chambre arrière. Cette réparation aura été galère du début à la fin : du pneu qui refusait de sortir de la jante jusqu'à la valve qui refusait de laisser rentrer l'air pendant que je gonflais ...
Dans la montée du col, mes 2 compagnons m'en auront fait baver : ils ont grimpé en se rappelant des souvenirs d'une course qui passait ici. Du coup ils accéléraient tout le temps l'allure, en souvenir du bon vieux temps ... il est arrivé un moment où je me suis retrouvé en surrégime mais je me suis fait violence. Ils ont fini par s'en rendre compte et m'ont encouragé de la voix dans les deux derniers kilomètres, m'invectivant d'accrocher les roues ... mais ils continuaient à accélérer l'allure, et m’engueulaient car à chaque fois un petit trou se formait et que je tardais à le boucher. J'en ai bavé jusqu'en haut, mais c'était un mal pour un bien ! C'est comme ça que l'on progresse !
La haut nous étions dans le brouillard. La descente sans grande visibilité (à peine 10m par moments) sur une route pas très large a été prudente, d'autant plus que le goudron était trempé mais pas glissant. L'humidité a traversé les couches de vêtement, notamment au niveau des cuisses et des mollets qui commençaient à avoir froid. Après quelques petites bosses, pour se réchauffer, on s'est retrouvé à Villefranche.
On est rentré par les quais, vent de face. Rémy a fait la majorité du travail devant, je suis venu lui prêter main forte en me mettant au taquet à chaque fois pendant mes 2/3 minutes de relais, à tel point que derrière j'avais du mal à m'accrocher dans les roues ...
Je suis rentré explosé physiquement, mais content. Je sais que ce genre de sorties de 90km avec 1000m de dénivelé, à un bon rythme par moments et en me mettant dans le dur, va me permettre de progresser.
Consultez notre sortie sur Strava.
J'ai remonté les quais de saône rapidement car j'étais à la bourre, et par chance le vent était favorable. Je suis arrivé pile à l'heure prévue au point de rendez-vous, mais personne en vue : j'ai soudain eu un gros doute. Le rendez-vous était-il à 12h30 ou à 14h30 ? Mes 2 compagnons de route sont arrivés avec un peu de retard, et on est parti en direction du beaujolais.
Au bout de 5km en commun je commence à sentir le phénomène de pompe typique de la crevaison lente. On s'arrête, je répare, et on repart ! On grimpe la montée de Lachassagne : je m'arrache jusqu'en haut, en tentant de battre mon record personnel sur la grimpée ... je ferai mieux que ça, je signerai le meilleur temps parmi les utilisateurs de Strava !
On est descendu sur Villefranche, remonté sur Cogny, redescendu en direction de Rivolet avant de grimper jusqu'au col du parasoir. Avant d'atteindre le col, j'ai eu à réparer une double crevaison sur le pneu arrière : 2 silex ont traversé mon pneu pour perforer ma chambre arrière. Cette réparation aura été galère du début à la fin : du pneu qui refusait de sortir de la jante jusqu'à la valve qui refusait de laisser rentrer l'air pendant que je gonflais ...
Dans la montée du col, mes 2 compagnons m'en auront fait baver : ils ont grimpé en se rappelant des souvenirs d'une course qui passait ici. Du coup ils accéléraient tout le temps l'allure, en souvenir du bon vieux temps ... il est arrivé un moment où je me suis retrouvé en surrégime mais je me suis fait violence. Ils ont fini par s'en rendre compte et m'ont encouragé de la voix dans les deux derniers kilomètres, m'invectivant d'accrocher les roues ... mais ils continuaient à accélérer l'allure, et m’engueulaient car à chaque fois un petit trou se formait et que je tardais à le boucher. J'en ai bavé jusqu'en haut, mais c'était un mal pour un bien ! C'est comme ça que l'on progresse !
La haut nous étions dans le brouillard. La descente sans grande visibilité (à peine 10m par moments) sur une route pas très large a été prudente, d'autant plus que le goudron était trempé mais pas glissant. L'humidité a traversé les couches de vêtement, notamment au niveau des cuisses et des mollets qui commençaient à avoir froid. Après quelques petites bosses, pour se réchauffer, on s'est retrouvé à Villefranche.
On est rentré par les quais, vent de face. Rémy a fait la majorité du travail devant, je suis venu lui prêter main forte en me mettant au taquet à chaque fois pendant mes 2/3 minutes de relais, à tel point que derrière j'avais du mal à m'accrocher dans les roues ...
Je suis rentré explosé physiquement, mais content. Je sais que ce genre de sorties de 90km avec 1000m de dénivelé, à un bon rythme par moments et en me mettant dans le dur, va me permettre de progresser.
Consultez notre sortie sur Strava.
vendredi 6 janvier 2012
Saison 2012 : envies et objectifs
Pour la saison 2012, j'aurai un seul et unique objectif : la Haute-Route.
L'expérience vécue en 2011 sur cette course m'a beaucoup plu, et les 2 courses à étapes réalisées m'ont données envie de poursuivre dans cette voie. J'adore la montagne, les cols constituant mon bac à sable d'adulte, et j'aime les courses à étapes ... j'ai donc une attirance logique pour cette course !
Mon expérience de l'année passée m'ayant montré de gros défaut dans ma préparation pour cette épreuve, je vais changer : ne faire que des courses de 70km en plaine à 40km/h ne m'a pas apporté grand chose. Un seul stage de 2 jours dans le Massif Central, 1 mois avant le départ de l'épreuve, était également loin d'être suffisant.
Ma préparation en 2012 va passer par des cyclosportives de montagne, à raison d'une à deux par mois. Entre les cyclosportives, je calerai des courses FFC ou UFOLEP en début de saison pour acquérir du rythme, puis des stages de préparation en mai / juin afin d'acquérir le coup de pédale de la montagne et reconnaitre les étapes. Enfin, ma préparation passera par le Tour de Sardaigne fin avril, sur 7 étapes, afin d'accumuler les kilomètres au soleil tout en habituant mon corps aux courses à étapes.
Enfin, en fin de saison, je compte exploiter ma forme sur les contre-la-montre : j'ai acheté un vélo de chrono, ce serait dommage de ne pas m'en servir, non ?
Bref, en 2012, je compte mélanger du rythme, de la montagne et des reconnaissances afin d'arriver compétitif et performant sur la Haute-Route. Je n'y viserai pas la victoire, mais une place dans les 150 premiers (sur 500 participants) serait une belle performance.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Tour de Sardaigne.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la Haute Route.
L'expérience vécue en 2011 sur cette course m'a beaucoup plu, et les 2 courses à étapes réalisées m'ont données envie de poursuivre dans cette voie. J'adore la montagne, les cols constituant mon bac à sable d'adulte, et j'aime les courses à étapes ... j'ai donc une attirance logique pour cette course !
Mon expérience de l'année passée m'ayant montré de gros défaut dans ma préparation pour cette épreuve, je vais changer : ne faire que des courses de 70km en plaine à 40km/h ne m'a pas apporté grand chose. Un seul stage de 2 jours dans le Massif Central, 1 mois avant le départ de l'épreuve, était également loin d'être suffisant.
Ma préparation en 2012 va passer par des cyclosportives de montagne, à raison d'une à deux par mois. Entre les cyclosportives, je calerai des courses FFC ou UFOLEP en début de saison pour acquérir du rythme, puis des stages de préparation en mai / juin afin d'acquérir le coup de pédale de la montagne et reconnaitre les étapes. Enfin, ma préparation passera par le Tour de Sardaigne fin avril, sur 7 étapes, afin d'accumuler les kilomètres au soleil tout en habituant mon corps aux courses à étapes.
Enfin, en fin de saison, je compte exploiter ma forme sur les contre-la-montre : j'ai acheté un vélo de chrono, ce serait dommage de ne pas m'en servir, non ?
Bref, en 2012, je compte mélanger du rythme, de la montagne et des reconnaissances afin d'arriver compétitif et performant sur la Haute-Route. Je n'y viserai pas la victoire, mais une place dans les 150 premiers (sur 500 participants) serait une belle performance.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Tour de Sardaigne.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la Haute Route.
mercredi 4 janvier 2012
Bilan de la saison 2011
Après chaque saison, il est bon de faire un bilan afin de regarder ce qui a marché, ce qui n'a pas marché, et pourquoi les choses ont (ou n'ont pas) marché. Il est donc temps pour moi de faire le bilan de ma saison 2011, avant de me plonger dans la saison 2012.
Ma saison a été mitigée, j'ai fait un gros début de saison pour me préparer en vue du Paris-Roubaix Challenge, puis divers ennuis m'ont perturbés. Le début de saison a été globalement bon, j'ai accumulé les bonnes places et me suis préparé sérieusement en vue du Paris-Roubaix Challenge dont la partie compétition a été annulée et qui s'est transformé en randonnée. Malgré cette annulation, je garde un excellent souvenir de ma découverte des pavés et ne regrette absolument pas mon choix d'y participer. Sur les mois d'avril à juin, j'ai réussi à faire de belles courses grâce à mon entraînement du début de saison. A partir de début juillet, les choses ont déraillées : je n'ai pas beaucoup pu rouler, j'étais constamment fatigué et blessé, ... je n'ai pas pu ni su me préparer correctement en vue de la Haute-Route, que j'ai tout de même bien négociée. Cette Haute-Route m'a évidemment laissé un souvenir indélébile, car ça a été pour moi une révélation : j'aime courir en montagne, et j'aime les courses à étapes. La fin de saison a été dans la lignée de l'été : j'ai enchaîné quelques contre-la-montre, sur un vélo que j'ai acheté, mais n'ai rien fait de très probant car j'étais épuisé.
Le bilan en chiffres :
- 117 sorties à vélo (dont 30 compétitions)
- 7125,5km parcourus (dont 2322 en compétition)
- 256h de selle (dont 79h et 30min en compétition)
- 65132m de dénivelé
- 29 jours de course
- 2 courses à étapes
- 3 crevaisons (dont 2 en compétition)
- 2 chutes (dont 1 en compétition)
- 42 cols différents franchis (dont 15 franchis pour la 1ère fois)
Bord de mer, lors du stage avec l'UC Voiron |
Ma saison a été mitigée, j'ai fait un gros début de saison pour me préparer en vue du Paris-Roubaix Challenge, puis divers ennuis m'ont perturbés. Le début de saison a été globalement bon, j'ai accumulé les bonnes places et me suis préparé sérieusement en vue du Paris-Roubaix Challenge dont la partie compétition a été annulée et qui s'est transformé en randonnée. Malgré cette annulation, je garde un excellent souvenir de ma découverte des pavés et ne regrette absolument pas mon choix d'y participer. Sur les mois d'avril à juin, j'ai réussi à faire de belles courses grâce à mon entraînement du début de saison. A partir de début juillet, les choses ont déraillées : je n'ai pas beaucoup pu rouler, j'étais constamment fatigué et blessé, ... je n'ai pas pu ni su me préparer correctement en vue de la Haute-Route, que j'ai tout de même bien négociée. Cette Haute-Route m'a évidemment laissé un souvenir indélébile, car ça a été pour moi une révélation : j'aime courir en montagne, et j'aime les courses à étapes. La fin de saison a été dans la lignée de l'été : j'ai enchaîné quelques contre-la-montre, sur un vélo que j'ai acheté, mais n'ai rien fait de très probant car j'étais épuisé.
Sur les pavés du Paris-Roubaix |
Au cours de la saison, j'aurai connu 5 courtes périodes de coupure : une en janvier suite à une chute après un accident, une en mars à cause de la grippe, une en mai à cause de ma chute sur la 1ère étape du Tour des Grands Ducs, et deux fois à cause de grosses rhyno. J'aurai roulé à des périodes malgré une grosse fatigue, et j'ai eu une tendinite pendant la Haute-Route suite à un changement de hauteur de selle dans les semaines précédent l'épreuve.
Podium de présentation des équipes, au Tour des Grands Ducs |
Ma saison aura été très perturbée du point de vue des entraînements : à cause d'importants travaux professionnels, j'ai du travailler certains week-ends et des jours fériés. Je travaillais également tard le soir. Il m'étais donc impossible de rouler en semaine et mes week-ends étaient perturbés. En plus de ce manque d'entraînement, cette période difficile de 4 mois m'a épuisée nerveusement et physiquement, j'avoue que je rentrais complètement claqué et n'avais pas envie d'aller faire des kilomètres de nuit !
Malgré ces incidents, je trouve que ma saison a été encourageante : j'ai su négocier avec succès mes premières courses à étapes, j'ai fini 3 fois dans les 10 premiers et 9 fois dans les 20 premiers d'une course. 30% de top20 c'est bien mieux que les années précédentes ! C'est d'autant plus encourageant que la majorité d'entre eux se sont fait sur les 4 premiers mois de la saison ... ça veut dire que quand je suis entraîné correctement, je finis les 2/3 des courses dans les 20 premières places.
Enfin, ma saison aura été marqué par 2 grandes premières : j'aurai participé à la 1ère édition du Paris-Roubaix-Challenge, et à la 1ère édition de la Haute-Route. Cet esprit un peu pionnier (mais pas trop non plus) correspond bien à mon état d'esprit. Quand on roule sur de tels terrains de jeu, on ne peut qu'être heureux !
Mes projets pour 2012 ? Soyez patients, j'en parlerai dans mon article de vendredi.
Championnats du Rhone UFOLEP |
Malgré ces incidents, je trouve que ma saison a été encourageante : j'ai su négocier avec succès mes premières courses à étapes, j'ai fini 3 fois dans les 10 premiers et 9 fois dans les 20 premiers d'une course. 30% de top20 c'est bien mieux que les années précédentes ! C'est d'autant plus encourageant que la majorité d'entre eux se sont fait sur les 4 premiers mois de la saison ... ça veut dire que quand je suis entraîné correctement, je finis les 2/3 des courses dans les 20 premières places.
Dans la montée du Granon, au cours de la Haute-Route |
Enfin, ma saison aura été marqué par 2 grandes premières : j'aurai participé à la 1ère édition du Paris-Roubaix-Challenge, et à la 1ère édition de la Haute-Route. Cet esprit un peu pionnier (mais pas trop non plus) correspond bien à mon état d'esprit. Quand on roule sur de tels terrains de jeu, on ne peut qu'être heureux !
CLM du Tour du lac de Paladru |
Mes projets pour 2012 ? Soyez patients, j'en parlerai dans mon article de vendredi.
lundi 2 janvier 2012
1ère sortie, 1er col et 1ère crevaison de l'année 2012
En ce premier jour de l'année 2012, je suis allé faire ma première sortie à bicyclette. Habituellement, le 1er janvier, j'effectue toujours le même parcours à peu de chose près, et ce depuis le 1er janvier 2005 ... habituellement ça caille et je reste sagement sur les quais de Saône et le plateau de la Dombes.
Mais à nouvelle année, nouvelles ambitions, nouvelle météo et ... nouvelles envies. Etant donné qu'il y avait un beau soleil et que la température était très clémente pour la saison (12° !), j'ai voulu aller grimper mes 4 premiers cols de l'année. Malheureusement une crevaison mal négociée dans le 1er col m'a beaucoup retardé, et j'ai été contraint de raccourcir ma sortie en évitant les 3 autres cols que j'avais prévus.
J'ai remonté les quais de Saône vent dans le dos jusqu'à St germain, j'ai filé sur Lozane avec un vent de 3/4 défavorable, puis j'ai remonté l'Azergues à un bon train grâce à l'aide du vent. Les routes était calmes et paisibles en ce tout début d'après-midi : les fêtards étaient encore en train de dormir, les autres étaient en train de manger un bon repas en famille ... c'était paisible, calme, j'étais serein et j'avais du beau temps. Que demander de plus ?
J'ai quitté la vallée de l'Azergues et me suis engagé dans la vallée du Saonan. Il est à noter que j'ai toujours cru que cette vallée était celle de la Valsonne, comme semblent l'indiquer le nom de villages ... mais non ! Comme quoi, malgré 7 années à sillonner les routes de cette région, j'en apprends encore un peu à chaque fois !
Dans la vallée du Saonan, ma sortie qui se déroulait alors à merveille a commencée à s'envenimer : le goudron rendait nettement moins bien, le soleil s'est caché sous des nuages, les routes boisées étaient humides et plus fraiches, et la pente s'est légèrement élevée. Les bas côtés étaient jonchés de détritus allant du paquet de frites McDo aux bouteilles en plastique, en passant par un nombre incroyable de paquets de cigarettes, un lot de seringues sous emballage (sisi, je vous jure !), des préservatifs, des morceaux de plastiques divers et variés ...
Juste avant de bifurquer afin de grimper sur Dième et le col de la Croix de Thel, j'ai senti que ma roue arrière était dégonflée. J'avais pourtant mis 8 bars juste avant de partir. Je me suis arrêté au moment de la bifurcation pour regonfler ma roue, et suis reparti. 4km plus loin, j'étais de nouveau à plat et je perdais 13 minutes dans un changement de chambre à air assez laborieux. J'avais les mains dégueulasses, j'avais mes gants trempés car je les avais posé au sol sans faire attention que de l'eau coulait à cet endroit ...
Je suis reparti, et ai constaté que j'allais manquer rapidement d'eau : j'avais déjà bu 600mL du bidon de 800mL que j'avais pris pour la sortie. En passant dans le village de Dième, j'ai perdu du temps à chercher de l'eau potable, que j'ai fini par trouver ... dans une salle des fêtes où jouaient des enfants, et où des adultes sont immédiatement venus me voir en pensant que j'allais kidnapper leurs enfants ! Non mais sérieusement, ils voulaient que j'en fasse quoi de leurs gosses sur mon vélo ? Je n'ai pas de siège enfant ! Il devait leur rester une bonne dose d’éthanol dans les veines ...
J'ai fini par atteindre le col de la Croix de Thel : j'étais à la fois dans la brume du côté que j'ai grimpé, et à la fois au dessus des nuages du côté de la descente. Mon premier col de l'année 2012 était enfin franchi après ces quelques péripéties. La descente du col afin de retourner dans la vallée de l'Azergues a été prudente : la route était trempée et il y avait énormément de ruisseaux qui traversaient la route sur le goudron. J'ai fait une descente rapide et propre, sans prendre de risques.
Une fois dans la vallée, vu le retard accumulé et étant donné que le soleil était en train de passer de l'autre coté de la montagne, j'ai choisi de ne pas grimper les autres cols prévus et de rentrer directement. Je me suis ainsi tapé 30km de vallée, vent de face. Mes forces ont progressivement déclinées, et à un moment je me suis retrouvé à la peine. Pour couper le vent de face qui m'attendait sur les quais de Saône, je suis rentré par les petites routes des Monts d'Or : ça monte et ça descend tout le temps, mais au moins je lutte contre la gravité et non contre un fantôme !
Je suis rentré rincé, mais content. Ce premier col de l'année va en appeler beaucoup d'autres, et c'était important pour moi de commencer l'année par une belle sortie avec un peu de dénivellé. Certes 900m ce n'est pas grand chose, mais c'est une base qui me servira dans 8 mois sur la Haute-Route.
Consultez ma sortie sur Strava.
Mais à nouvelle année, nouvelles ambitions, nouvelle météo et ... nouvelles envies. Etant donné qu'il y avait un beau soleil et que la température était très clémente pour la saison (12° !), j'ai voulu aller grimper mes 4 premiers cols de l'année. Malheureusement une crevaison mal négociée dans le 1er col m'a beaucoup retardé, et j'ai été contraint de raccourcir ma sortie en évitant les 3 autres cols que j'avais prévus.
J'ai remonté les quais de Saône vent dans le dos jusqu'à St germain, j'ai filé sur Lozane avec un vent de 3/4 défavorable, puis j'ai remonté l'Azergues à un bon train grâce à l'aide du vent. Les routes était calmes et paisibles en ce tout début d'après-midi : les fêtards étaient encore en train de dormir, les autres étaient en train de manger un bon repas en famille ... c'était paisible, calme, j'étais serein et j'avais du beau temps. Que demander de plus ?
J'ai quitté la vallée de l'Azergues et me suis engagé dans la vallée du Saonan. Il est à noter que j'ai toujours cru que cette vallée était celle de la Valsonne, comme semblent l'indiquer le nom de villages ... mais non ! Comme quoi, malgré 7 années à sillonner les routes de cette région, j'en apprends encore un peu à chaque fois !
Dans la vallée du Saonan, ma sortie qui se déroulait alors à merveille a commencée à s'envenimer : le goudron rendait nettement moins bien, le soleil s'est caché sous des nuages, les routes boisées étaient humides et plus fraiches, et la pente s'est légèrement élevée. Les bas côtés étaient jonchés de détritus allant du paquet de frites McDo aux bouteilles en plastique, en passant par un nombre incroyable de paquets de cigarettes, un lot de seringues sous emballage (sisi, je vous jure !), des préservatifs, des morceaux de plastiques divers et variés ...
Juste avant de bifurquer afin de grimper sur Dième et le col de la Croix de Thel, j'ai senti que ma roue arrière était dégonflée. J'avais pourtant mis 8 bars juste avant de partir. Je me suis arrêté au moment de la bifurcation pour regonfler ma roue, et suis reparti. 4km plus loin, j'étais de nouveau à plat et je perdais 13 minutes dans un changement de chambre à air assez laborieux. J'avais les mains dégueulasses, j'avais mes gants trempés car je les avais posé au sol sans faire attention que de l'eau coulait à cet endroit ...
Je suis reparti, et ai constaté que j'allais manquer rapidement d'eau : j'avais déjà bu 600mL du bidon de 800mL que j'avais pris pour la sortie. En passant dans le village de Dième, j'ai perdu du temps à chercher de l'eau potable, que j'ai fini par trouver ... dans une salle des fêtes où jouaient des enfants, et où des adultes sont immédiatement venus me voir en pensant que j'allais kidnapper leurs enfants ! Non mais sérieusement, ils voulaient que j'en fasse quoi de leurs gosses sur mon vélo ? Je n'ai pas de siège enfant ! Il devait leur rester une bonne dose d’éthanol dans les veines ...
J'ai fini par atteindre le col de la Croix de Thel : j'étais à la fois dans la brume du côté que j'ai grimpé, et à la fois au dessus des nuages du côté de la descente. Mon premier col de l'année 2012 était enfin franchi après ces quelques péripéties. La descente du col afin de retourner dans la vallée de l'Azergues a été prudente : la route était trempée et il y avait énormément de ruisseaux qui traversaient la route sur le goudron. J'ai fait une descente rapide et propre, sans prendre de risques.
Une fois dans la vallée, vu le retard accumulé et étant donné que le soleil était en train de passer de l'autre coté de la montagne, j'ai choisi de ne pas grimper les autres cols prévus et de rentrer directement. Je me suis ainsi tapé 30km de vallée, vent de face. Mes forces ont progressivement déclinées, et à un moment je me suis retrouvé à la peine. Pour couper le vent de face qui m'attendait sur les quais de Saône, je suis rentré par les petites routes des Monts d'Or : ça monte et ça descend tout le temps, mais au moins je lutte contre la gravité et non contre un fantôme !
Je suis rentré rincé, mais content. Ce premier col de l'année va en appeler beaucoup d'autres, et c'était important pour moi de commencer l'année par une belle sortie avec un peu de dénivellé. Certes 900m ce n'est pas grand chose, mais c'est une base qui me servira dans 8 mois sur la Haute-Route.
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