samedi 30 août 2008

Bulletin de santé

4 jours après ma chute, je vais vous dresser un bilan de santé.

J'ai passé des radios qui n'ont révélées aucune fracture. Je n'ai donc pas de plâtre et suis libre de mes mouvements ... du moins libre jusqu'à la douleur ! Mes compétences intellectuelles n'ont pas été affectées par la cabriole : je me souviens parfaitement des dates de naissance des gens, des différents code d'accès, de ce que j'ai fait dans ma vie, je suis toujours capable d'effectuer des opérations mathématiques ... bref tout va bien sur le plan intellectuel.

Si le corps n'a rien de cassé, en revanche il est "déplacé" : le bassin s'est vrillé selon 3 axes différents et a perdu sa symétrie. La nuque s'est raidie (le dos aussi, mais dans une moindre mesure). Ces problèmes ont donc tendu les muscles du bassin, du dos et de la nuque afin de maintenir le tout dans un état stable ...

Les muscles du haut du corps étant très tendus, le bras gauche se retrouve bridé : les muscles sont déjà tendus et ne peuvent pas se tendre plus lorsque je lève le bras ... le bras refuse de se lever plus haut que l'épaule !
Le bassin étant vrillé, la rotule de la hanche gauche n'est plus dans l'axe du bassin : la jambe est donc "verrouillée", ce qui me gène pour marcher. Je suis obligé de marcher en pliant le genou plutôt qu'en bougeant la hanche !
Le visage étant brûlé par endroits, lorsque la peau se tend (pour manger, boire, sourire, ...) ça tend la chair des zones brûlées, ce qui provoque également quelques douleurs.
Il y a également d'autres douleurs dispersées un peu de partout, mais globalement ça va.

Je ne devrais pas garder de séquelles de cette chute : les brûlures vont laisser place a des cicatrices. Les muscles vont se détendre, laissant le bassin et la nuque reprendre leur place d'origine et me permettant de retrouver des mouvements normaux.

Mentalement je vais bien : je suis content d'être en vie, je souffre un peu mais pas trop (je n'ai franchement pas eu grand chose par rapport à la violence de la gamelle que j'ai prise). Je suis déçu de ne pas pouvoir effectuer la fin de saison qui aurait du être une apothéose pour moi ... mais je me dis que l'apothéose aura sûrement lieu l'année prochaine, et qu'au moins elle aura lieu ... car il a bien failli ne plus y avoir jamais d'apothéose pour moi [... !].

Demain j'irai peut-être voir mes coéquipiers courir au Prix de Chavannes sur Reyssouze, si mes brûlures ne me gênent pas trop.

vendredi 29 août 2008

Photos de mes vacances

Avant de tomber, j'ai eu le temps de prendre un paquet de photos que j'ai mises en ligne hier :
http://picasaweb.google.com/florent.ligney/LesHouches2008

Au total, ce sont 150 photos que je vous propose de regarder. Il y a évidement des photos de vaches (ça, c'est la tradition), des photos de montagne (dans les alpes, je n'ai pas vraiment le choix), des photos du Mont Blanc (quand on est à Chamonix, c'est l'attraction principale), des photos de panneaux de cols (pour immortaliser le fait que je les ai franchis) ... et deux photos de moi !

La première des deux photos où j'apparais a été prise 3 minutes 30 avant ma chute. La seconde a été prise quelques heures après ma chute, après avoir nettoyé mes blessures.

jeudi 28 août 2008

La Houch'Hard

Départ de la Houch'Hard



La Houch'Hard est un Contre-La-Montre en côte de 6,6 km se disputant entre le village de Servoz et le village des Houches, dans la vallée de Chamonix.




Cette course en est à sa 5ème édition, et attire des coureurs de toute la région, ainsi que les coureurs (comme moi) en vacances. Cette année au départ il y avait des français (logique), des suisses, des italiens, des néerlandais, des britanniques et même un ... américain !

Il est à noter que la course sert de support pour le "trophée du pays du mont blanc", qui regroupe 4 grimpées chronométrées sur la période de la fin-août à mi-septembre. Le classement de ce trophée se fait par l'addition des 4 temps (de chacune des montées), le vainqueur étant celui qui met le moins de temps sur l'ensemble des 4 grimpées !

Le parcours est assez varié : le départ propose un premier kilomètre en ligne droite sur un faux plat montant. Au bout de cette ligne droite une partie en lacets assez raide (10%) amène jusqu'à une zone de 300m en faux-plat descendant, qui permet de rejoindre le pied réel de l'ascension. Il reste alors 5km à parcourir dans une pente variante régulièrement.
On grimpe tout d'abord entre les chalets, au soleil, sur une pente régulière à 6%. On rejoint alors une longue zone boisée, serpentant à souhait entre les arbres, et proposant des pentes assez variables : tantôt 4%, tantôt 8% ... le pourcentage moyen de cette zone est aux alentours de 6,6%. On traverse le village de Vaudagne, la partie la plus dure, pour effectuer les deux derniers kilomètres. La route effectue de courts lacets entre les chalets, passe devant l'école (magnifique) puis devant l'église. Le pourcentage moyen de cette partie est supérieur à 7% !
A 500m de l'arrivée, on passe devant le dernier chalet puis on retombe dans la forêt. La pente s'élève un court moment à 8% avant de devenir un faux plat montant, et de terminer par 150m de faux plat descendant !

Pour moi, il s'agissait de ma première participation sur cette course. Elle me tenait particulièrement à coeur car elle se déroule dans le village où j'ai régulièrement passé mes vacances d'été depuis que je suis petit, et qui est le village "de coeur" de mon grand-père.

La température le matin était très fraîche. Je me suis échauffé avec le plus d'habits possibles pour ne pas attraper froid, et me suis déshabillé au moment de monter sur la rampe de lancement. Pendant l'échauffement, je ne me sentais pas très bien : les jambes ne répondaient pas, et j'avais fortement envie de vomir.

Vous pouvez lire le récit de la course ici : http://cyclisme.ligney.com/la-houch-hard-39.htm

Je termine 28ème, déçu de ma performance car je me suis "endormi" à mi parcours, alors que j'étais parfaitement dans le rythme en début de course ! Néanmoins, ça me fait une bonne expérience en CLM, une discipline assez particulière que je ne pratique pas mais vais être amené à pratiquer en cette fin de saison.

PS : ce texte a été écrit avant ma chute ... il est évident que je ne vais pas pouvoir pratiquer de CLM cette fin de saison, puisque ma saison est terminée !

mardi 26 août 2008

Quelques nouvelles ... dramatiques (fin)

Dimanche 24 août :
Jour de course, donc programme de jour de course !

Lever 7h30, départ du chalet à 8h45 à vélo pour rejoindre le départ de la course. Je récupère mon dossard, regarde mon heure de départ, puis vais me mettre au chaud dans la voiture en attendant l'heure de l'échauffement. Je reviendrai sur la course dans un prochain article (à lire ici).

J'ai ensuite passé l'après-midi au bord du lac en compagnie des autres coureurs, à manger un repas prévus par les organisateurs et animé par un groupe de musique latine bien sympa.

Le soir j'ai mangé un plat typique de la région : une fondue savoyarde ... mais avec modération, car la saison n'est pas terminée !


Lundi 25 août :
Journée de repos au chalet : je suis resté tranquille toute la journée à écouter de la musique, bouquiner, me reposer ... et à préparer ma sortie du lendemain. Je prévois d'aller faire tourner mes roues en Suisse. Je souhaite m'offrir comme dernier raid de la saison le Barrage d'Emosson.


Mardi 26 août :
Le drame : je pars à 9h20 en direction de la Suisse afin de grimper le col de la Gueullaz, menant au barrage d'Emosson.

Les jambes répondent bien mais le coeur à du mal à suivre et j'ai régulièrement des points de côtés dans la montée du col des Montets. Je monte au train, car je suis largement dans les horaires. J'arrive au pied de la montée, je grimpe parfaitement bien et n'ai aucun soucis : les jambes et le coeur répondent parfaitement, et le paysage est absolument magnifique !

En haut, je discute cinq bonnes minutes avec un Suisse qui s'intéresse au vélo. Je repars alors dans la descente, une belle descente sur une route large et bien goudronnée, un vrai régal. Je me souviens avoir passé le premier virage en épingle sans problèmes puis ... un vrai trou blanc ! Je reprends mes esprits assis dans une voiture, mon vélo est proprement rangé dans le coffre. J'ai des douleurs, je passe ma main sur mon front et elle en ressort pleine de sang !

Les souvenirs remontent petit à petit, et me permettent d'affirmer que j'ai culbuté la tête la première dans le fossé. Mon visage est très amoché, mon casque est explosé et possède de nombreuses tâches de sang. Ma jambe gauche refuse en grande partie de marcher, mon épaule droite et ma mâchoire me font un peu souffrir, j'ai des plaies et des griffures sur les jambes (surtout la jambe droite) ...

Le moral est en berne : ma saison est vraisemblablement terminée. Moi qui pensais tout éclater sur les courses ... je me suis tout éclaté le corps ! J'étais dans la forme de ma vie ... en quelques minutes je suis passé dans une immense souffrance.

Le menu : Chamonix, Col des Montets, Le châtelard, Barrage d'Emosson, ... plus environ 1.6km de descente !

samedi 23 août 2008

Quelques nouvelles (bis)

Mercredi 20 août :
Encore une journée avec des cols, mais sans soleil ! J'ai passé la journée dans le frais, avec des nuages au dessus de la tête ... je n'ai pas vu le soleil pendant la sortie. Il y a des jours comme ça ...

Le menu : Samoëns, Taninges, Col des Gets, Morzine, Col de la Joux Verte, Avoriaz, Montriond, Morzine, Col du Ranfolly, Col de Joux Plane, Samoëns.

Les montées se sont une nouvelle fois très bien passée, j'ai été même surpris par moments de grimper aussi bien. Maintenant je vais songer à la course de dimanche, et vais donc arrêter les raids en montagne ...


Jeudi 21 août :
Nouvelle journée de repos. Ma directrice sportive m'avait dit, après ma sortie de 206km, de me calmer car sinon j'allais me cramer et que je pouvais faire une croix sur ma fin de saison. N'ayant absolument pas envie de terminer ma saison prématurément, je me ménage et profite de mes vacances à la montagne comme elle me l'a conseillée ! Les cols ne bougeront pas et m'attendront bien quelques années ...

J'ai donc profité de la journée pour nettoyer mon vélo, lire un peu, et me promener à pieds.


Vendredi 22 août :
Le matin je suis allé reconnaître une nouvelle fois le parcours de la course de dimanche. Une petite bruine s'est mise à tomber alors que j'étais dans la descente sur le parcours : j'ai donc effectué seulement les deux derniers tiers de la montée.

Vu le temps que j'ai mis sur cette portion de parcours et le temps que j'avais mis sur la portion manquante, je pense que j'aurais effectué la montée en environ 17 minutes ... soit 2 minutes de gagnées par rapport à mardi ! Il me faut gagner encore 2 nouvelles minutes pour espérer monter sur le podium.


Samedi 23 août :
J'ai fait ma dernière reconnaissance du parcours de la course de demain. J'ai effectué les deux premiers kilomètres et le dernier kilomètre à fond, tandis que j'ai effectué la partie intermédiaire au train afin de ne pas me griller avant demain. J'ai au contraire pris le temps d'analyser la route, de repérer les trous et les virages, et donc de définir la trajectoire idéale.

J'ai mis 19 minutes et 40 secondes ... soit 42 secondes de plus que mardi, alors que je n'ai pas effectué l'intégralité de la montée à fond ! Maintenant, je vais tâcher de bien me reposer, et de livrer une grande bataille demain !


A NOTER : pour plus d'informations sur les cols que j'ai franchis, je vous invite à lire mes commentaires en cliquant sur les liens de la partie "Le menu".

mardi 19 août 2008

Quelques nouvelles

Vendredi 15 août :
Arrivée au chalet sous la pluie et le froid : il fait une dizaine de degré à l'intérieur du chalet, ça fait vraiment frais ! J'ai le nez qui commence à couler ... le séjour ne commence pas très bien !


Samedi 16 août :
Lever à 7h, départ à 8h ... retour à 20h ! Entre temps ? J'ai chevauché ma monture : 206km, 9h30 de selle et un paquet de pauses en plein milieu des ascensions (pour prendre des photos et puis pour reposer les jambes).

Le menu : Chamonix, Col des Montets, Le Chatelard, Col de la Forclaz, Martigny, Sion, Col du Sanetsch, Sion, Martigny, Col de la Forclaz, Le Chatelard, Col des Montets, Chamonix

J'ai perdu l'habitude des longs raids en montagne : j'en ai vraiment bavé pour venir à bout de la sortie. Il faut dire que les cols que j'ai grimpés sont réputés particulièrement difficiles.

Le col du Sanetsch, en Suisse, est un col de 30km à 7.4% de pente moyenne ... je me demandais pourquoi si peu de monde lavait fait, alors qu'il présente un intérêt sportif majeur : tout simplement car il est inhumain ! Il faut vraiment être fêlé pour avoir inventé une route pareille !

En parlant de route et de Suisse, je tire un immense coup de chapeau aux pistes cyclables suisses : j'ai effectué 60km (30km aller, 30km retour) sur la bande cyclable le long de la route nationale allant de Martigny à Sion : la bande présente un goudron impeccable, ne contient AUCUNE plaque d'égout, est d'une largeur permettant à 2 cyclistes de rouler de front sans déborder sur la chaussée principale, ne s'arrête pas à chaque intersection ni aux arrêts de bus ... bref, que du bonheur ! La France devrait vraiment prendre exemple.

Dimanche 17 août :
Au lendemain d'une sortie casse-pattes comme celle d'hier, la journée a été consacrée au repos. J'ai profité de la journée pour trier les photos prises la veille, pour aller m'inscrire à la course de dimanche prochain, pour nettoyer le vélo (qui en avait bien besoin après avoir roulé dans la boue la veille), ...


Lundi 18 août :
Lever 6h45, départ 7h30 en voiture direction Le Grand Bornand, point de départ (et d'arrivée) de la sortie du jour. Au programme : des cols, des cols, des cols ... et un mont !

Le menu : Le Grand Bornand, La Clusaz, Col des Aravis, Flumet, Col des Saisies, Mont Bisanne, Villard sur Doron, Queige, Col de la Forclaz de Queige, Ugine, Marlens, Col de l'Epine, Serraval, Col du Marais, Thônes, Col de la Croix Fry, Col du Merdassier, La Clusaz, Le Grand Bornand

J'ai retrouvé en partie mes jambes : les montées se passaient bien, je n'avais pas de soucis pour passer les pentes les plus raides ... j'ai vraiment pris mon pied dans les montées, et ai pu profiter pleinement du paysage, sublime, offrant de belles vues sur le Mont Blanc.


Mardi 19 août :
Je me suis échauffé dans la vallée, puis suis allé faire un test grandeur nature sur le parcours de la grimpée chronométrée de dimanche prochain.

J'ai effectué la montée "comme en course", sans penser à rien d'autre qu'à pédaler plus fort, qu'à serrer mon guidon et à avancer le plus vite possible. J'ai mis 18'58 ... le record ayant été établi l'an dernier à 14'14 ! Si on regarde bien, ça veut dire que je perds 43 secondes à chaque kilomètre ...
Maintenant que je connais le parcours, je vais tacher de le refaire une ou deux fois avant le jour J, afin d'être au point et de grappiller des secondes ... et des places !

A NOTER : pour plus d'informations sur les cols que j'ai franchis, je vous invite à lire mes commentaires en cliquant sur les liens de la partie "Le menu".

jeudi 14 août 2008

Prêt pour le départ

Ca y est, je suis enfin en vacances ! Je n'en ai pas eu depuis la fin du mois de février ... et le stage cycliste en Espagne !

Demain je charge le vélo et les bagages dans le coffre, et pars en direction de Chamonix. Au programme : vélo, repos (entre deux sorties de 200km), air frais, altitude, dépaysement ...

J'ai terminé de tracer tous mes parcours afin de remplir les objectifs que je me suis fixés. Pour ceux qui ne suivent pas l'actualité, vous pouvez retrouver mes objectifs ici.

J'ai également un objectif qui me tient à coeur : faire un très bon temps à "la Houch'Hard", la course de côte organisée dans le village où je réside. Le parcours fait 6,7km à 4,1% de pente moyenne ... ces dernières années, la course a été remportée par des coureurs de 1ère catégorie à plus de 30km/h de moyenne ! Il va falloir rouler fort, mais ça me fera un bon entraînement 15 jours avant la Polymultipliée Lyonnaise.

Si le temps est propice et que j'ai eu le temps de remplir mes objectifs, je pense rentrer le mardi 26 août afin de reprendre le rythme et m'entraîner sur le parcours de la Poly. Sinon, je rentrerai le vendredi 29, afin de pouvoir courir le Prix de Chavanne sur Reyssouze le dimanche 31.

Je tenterai de passer une ou deux fois sur Internet afin de vous donner des nouvelles.

mardi 12 août 2008

Récit du Grand prix de Romenay

Profil du GP de Romenay

Je vous avais annoncé que le Grand Prix de Romenay était sans arrêt en train de monter et de descendre : le graphique de gauche représente le profil de la course ... pas besoin d'être géologue pour comprendre qu'il n'y avait pas de portion plate !


J'ai mis en ligne mon traditionnel récit du GP de Romenay, racontant la course telle que je l'ai vécue. J'ai également mis en ligne les photos prises par Julien et par moi-même.

lundi 11 août 2008

Soirée mécanique

Je n'ai pas chevauché ma monture aujourd'hui car je ne me sentais pas très bien. Tout au long de la journée j'avais mal à la tête et avais par moment des bouffées de chaleur ...

En rentrant du boulot, j'ai bien tenté d'aller rouler : j'ai préparé mon vélo, je me suis changé mais je ne me sentais vraiment pas à l'aise alors j'ai préféré renoncer plutôt que de risquer un malaise en pleine sortie !

J'ai donc profité de la soirée pour passer 2h à nettoyer mon vélo de fond en comble, et le passer en mode montagne : j'ai enlevé les roues COSMIC et ai remis à la place des roues plus adaptées aux sorties en montagne. Demain, j'espère que je pourrai aller faire une sortie de décontraction : je veux décrasser les muscles avant d'aller faire de longs raids alpestres.

dimanche 10 août 2008

Grand Prix de Romeney

Florent LIGNEY au grand prix de RomeneyAujourd'hui j'ai couru au Grand Prix de Romeney. On m'avait annoncé une course complètement plate ... ben je suis encore à la recherche d'un morceau plat de plus de 500m ! Le circuit était très vallonné : ça monte 500m, ça descends 500m ... puis ça remonte 500m et ainsi de suite ! Il n'y avait jamais un moment de répit, en dehors d'une petite portion sinueuse dans le village.


J'ai pris le départ avec un échauffement plus que minimaliste (15minutes, juste le temps de reconnaître les 2 premiers kilomètres, et le dernier) mais ça ne m'a pas porté préjudice puisque j'ai fait une tentative d'échappée au bout de 4km ! Je suis ensuite rentré dans le rang, ne voulant pas trop en faire en début de course et sachant pertinemment que le circuit est difficile et qu'on n'est qu'en début de course.

J'ai donc pris ma position habituelle en fin de peloton et ai une nouvelle fois fait la course en encaissant tous les à-coups. A deux tours de l'arrivée, je suis à la limite de la rupture mais m'accroche 50m derrière le peloton. Je ne dois mon retour qu'à un relâchement général : dès que je rentre dans le peloton je me dis qu'afin d'éviter de me faire décrocher je vais venir me placer dans les premières positions ... et me retrouve propulsé en tête "malgré moi". Je ne comprends pas vraiment comment j'ai pu passer en un kilomètre du statut de "rescapé" au statut d'attaquant ...

Dans le dernier tour, je me fais enfermer et suis gêné dans mon sprint. Des crampes de plus en plus fortes se faisaient sentir dans les derniers kilomètres ... je m'arrache pour aller chercher une 19ème place : j'ai envie d'hurler à cause des crampes, qui disparaissent 100m après la ligne !

Je termine mon été en étant satisfait de mes progrès. Je suis sur la bonne voie : il reste encore des choses à corriger (le positionnement dans le peloton, la tactique, l'alimentation pendant la course) mais je pense avoir fait le plus gros du chemin en me mettant au niveau physiquement et mentalement. La fin de saison promet de grandes choses, si je réussis à conserver ma forme actuelle.

samedi 9 août 2008

Veille du GP de Romenay

Demain j'effectue la dernière course de ma deuxième partie de saison : j'effectuerai le Grand Prix de Romenay ... le week-end suivant je partirai en vacances avec mon vélo (évidement car il faut bien préparer la troisième partie de la saison).

Mais avant de penser aux vacances, il faut penser à finir en beauté cette partie de la saison au cours de laquelle j'ai montré les très gros progrès accomplis ! En guise de préparation, je suis allé rouler avec Julien, Manu et Hyppolite dans la Dombes : la première partie était plate et on roulait au train en tentant de se cacher du vent (chose qu'on a plutôt bien réussie). La seconde partie était plus vallonnée et a permis de tester les jambes sur quelques accélérations auxquelles je me suis fait battre à chaque fois par Julien.

Les jambes répondent bien alors j'espère que demain ça va me sourire ... et que je pourrai partir dans la montagne le coeur léger et le sentiment du devoir accompli !

vendredi 8 août 2008

Le col des Aravis

Le col des aravisLe col des Aravis n'est pas un col réputé pour sa difficulté mais plutôt pour son paysage : la chaîne des Aravis est superbe à contempler. Ce col est situé à 1486m d'altitude et permet de relier deux domaines skiables réputés : La Clusaz d'un côté, et le domaine "Évasion Mont-Blanc" (Megève, St Gervais, Combloux) ...

Le col des Aravis est accessible par deux montées :
- Thônes, 19km pour 866m de dénivelé
- Flumet, 12km pour 576m de dénivelé

J'ai grimpé le col des Aravis lors de mon séjour dans les alpes en août 2007. La route après la Clusaz était superbe : la route grimpe au milieu des prairies et passe au pied de quelques superbes chalets en bois ... avant d'arriver au col, où le Mont Blanc apparaît soudainement !

jeudi 7 août 2008

Julien LEGENDRE

Si vous faites partie des lecteurs assidus de mon blog, que vous venez lire mes articles chaque jour (ou presque), vous devez certainement vous poser une question : "mais qui est ce fameux Julien dont il nous parle en permanence ?". Je vais enfin vous apporter la réponse à cette question !

Julien LegendreJulien Legendre (surnommé "Juju") est né environ 22 mois après moi, ce qui fait qu'on a grosso-modo le même âge : 20 ans pour lui, 21ans pour moi ! Il habite à Collonges au mont d'or, à 500m de chez moi. Passionné de vélo lui aussi, c'était donc logique qu'un jour nos routes se croisent et qu'on décide de rouler ensemble : quoi de plus naturel quand on à le même âge et la même passion ?

Julien a acquis la passion du vélo grâce à son père : celui-ci a toujours rêvé de devenir coureur mais n'en a jamais eu l'opportunité. Ses espoirs se sont donc reportés sur son fils, qu'il accompagne sur chaque course ainsi qu'à quelques entraînements.

Julien a commencé le cyclisme par le VTT : il a d'abord effectué une année seul (sans club) pour découvrir, avant d'intégrer le club des Passes-Montagnes situé à Albigny. Le mont Verdun est alors devenu son principal terrain de jeu ...

Un an après son arrivée au club VTT des Passes-Montagnes, il décide de se tourner vers la route. Il intègre alors l'ASBM : avec l'aide de Patrick (l'entraîneur) il progresse petit à petit ... à la fin de ses deux années dans la catégorie "Junior" il passe directement en 3ème catégorie. Julien est devenu un coureur complet : il grimpe bien, il roule bien, il sprinte bien ... quel que soit le terrain il est en mesure de remporter la course !

Notre rencontre a eu lieu en deux temps :
- en 2001 nous nous croisions régulièrement dans le bus nous ramenant de nos lycées respectifs à nos maisons ... nous discutions de temps à autres, et le vélo faisait partie de nos conversations ... puis nous nous sommes perdus de vue
- en 2005 nous nous sommes rencontrés à l'occasion de la Polymultipliée Lyonnaise ... après s'être échangés nos adresses mails nous nous sommes donnés RDV afin de rouler ensemble !

Florent LIGNEY et Julien LEGENDREJ'ai rejoint son club et nos entraînements en commun sont devenus monnaie courante : on roule ensemble chaque samedi, chaque dimanche et les soirs en semaine ! On a vécus de grands moments de détresse ensemble (notamment à cause des intempéries, lire certains récits ici et ici) mais également de grandes joies (des sprints serrés, des bons résultats de l'un ou de l'autre, ...)

Avec les centaines d'heures passées ensemble, bien que je ne sois pas très bavard et que quand on s'entraîne on pense plus à pédaler qu'à discuter, nous avons appris à nous connaître et à nous apprécier, au point de devenir excellents amis : on se remonte mutuellement le moral quand l'un ne va pas bien ...

Julien, je suis heureux de t'avoir rencontré et j'espère que notre amitié va durer encore un paquet d'années ...

PS : pour en savoir plus, vous pouvez consulter son blog (qui est moins souvent mis à jour que le mien)

mercredi 6 août 2008

Montée du Mont Thou avec Lionel

Aujourd'hui, avec Lionel, nous sommes montés au Mont Thou en passant par la fameuse montée de la madone de Couzon ! Dans les rues de Couzon, Lionel est parti tambour battant avant de rentrer dans le rang quelques kilomètres plus loin. Cette montée est vraiment difficile : la pente y est constante et il n'y a jamais de replat ... quand on la monte à fond, on laisse des litres de sueur sur le goudron !

En haut de la partie difficile je lève le pied et attends Lionel qui a un peu décroché sur la fin. La suite de la montée est plus facile, on récupère un moment puis j'élève petit à petit le tempo afin d'arriver à bloc en haut ! A 500m de la fin, on double un cycliste qui a du nous prendre pour des fous ... je n'ai pas compris ce qu'il nous m'a dit quand je l'ai doublé, mais il semblait dépité.

Au col de la croix de presles, on est redescendus par Poleymieux. J'ai complètement raté mes premiers virages : a chaque fois je ne réussissais pas à prendre la bonne trajectoire et me retrouvais planté au milieu de la route ! Ca m'arrive de louper un virage ... mais en louper 4 de suite, ça n'avais jamais du m'arriver.

On est ensuite montés sur le plateau de la Dombes en prenant la route allant de Neuville à Montanay. Au pied de la montée je ne me sentais pas très bien : je n'avais pas de forces ... Lionel a donc pris une centaine de mètres d'avance sans trop s'en rendre compte. Je me suis rappelé qu'en vélo il fallait serrer les dents et qu'il fallait accepter de souffrir pour progresser alors c'est ce que j'ai fait ! Je me suis fait violence afin derefaire mon retard : j'ai réussi à récupérer quelques mètres mais pas la totalité de ce que j'avais perdu ! Il m'a attendu en haut et nous avons filés en direction de Sathonay par les petits vallons.

Je termine la sortie pas trop mal. Demain j'espère pouvoir effectuer une première reconnaissance du circuit de la Polymultipliée Lyonnaise ... si la météo me le permet !

mardi 5 août 2008

Le col du Lautaret

Col du LautaretLe col du Lautaret est très souvent associé au col du Galibier car il fait partie intégrante de sa montée. Situé à 2058m d'altitude, ce col est le principal point de passage permettant de relier Grenoble à Briançon.


Ce col est très accessible : il n'est pas très pentu (entre 3% et 4% en moyenne) mais est assez long. De plus, il est très fréquenté par les automobiles l'été ce qui est particulièrement gênant pour les cyclistes !


Le col est accessible par deux versants :
- Le clapier (Bourg d'Oisans), 34km pour 1312m de dénivelé
- Briançon, 28km pour 853m de dénivelé

J'ai grimpé ce col en 2005 : il s'agissait de mon premier grand col alpestre, mon premier col de plus de 2000m ! J'en garde évidement un très bon souvenir notamment du début (la fameuse "rampe des commères") qui est assez pentu jusqu'au barrage du chambon.

lundi 4 août 2008

Entrainement avec David

Au lendemain du prix de St Trivier de Courtes, j'ai effectué une sortie de récupération avec David. On a fait 1h30 à un peu plus de 30km/h, en discutant ...

Le vent nous a un peu gênés : même en prenant des relais on n'a jamais réussi à vraiment s'en protéger. Sur la fin de la sortie David à accéléré : au début j'étais pas trop mal et je participais à cette accélération en prenant des relais ... puis petit à petit j'ai faibli au point de tout juste pouvoir rester dans sa roue, avant de m'en faire éjecter ! Peu importe, la course était hier ... c'était donc hier qu'il fallait impressionner, pas aujourd'hui !

Pour information, j'ai mis en ligne mon récit de la course de St Trivier de Courtes.

dimanche 3 août 2008

Prix de St Trivier de Courtes

Cet après-midi j'ai couru le Prix de St Trivier de Courtes qui se tenait en plein coeur de la Bresse. La course était annoncée complètement plate mais en réalité il y avait une bosse d'environ 250m.

Pendant l'échauffement, j'ai écouté attentivement les conseils de mon mentor du jour : Sébastien m'indiquait en permanence ce que je devais faire, et me donnait des conseils sur le déroulement de la course "ici ça risque d'attaquer, alors sois bien vigilant et prépare toi à repasser la plaque". D'autre part mon genou s'est remis à faire des caprices dès le début de l'échauffement, me laissant envisager le pire ! Heureusement, la douleur a complètement disparue et ne m'a absolument pas gênée en course.

Au départ, je suis bien placé et en profite pour rester à l'avant du peloton. Je me place dans la roue de Sébastien et ai à côté de moi la compagnie de Sylvain et de Fabrice : ça ne roule pas très vite ce qui rends la course nerveuse et dangereuse. Des gars cherchent en permanence à remonter des places à tout prix ... et ça provoque des chutes. Quand les plus téméraires ont fini par tomber (ce qui en a calmé certains) et que les plus faibles ont lâchés, la course est devenue plus limpide.

Comme à mon habitude j'ai traîné en queue de peloton (vers la 60ème place) : c'est un point qu'il faut que j'améliore ! Dans les roues je n'avais aucun problème pour suivre : même si par moments ça roulait très très vite et que je tirais la langue, je ne me suis jamais senti en grosse difficulté.

Un peu avant la fin de l'avant dernier tour je suis remonté dans le peloton retrouver mes coéquipiers, en vue de placer une attaque ... que je n'ai pas osé placer. Je bataille pour conserver ma place tout le long du dernier tour : tout le monde voulait remonter se placer en vue du sprint final. Dans la bosse, à 4km de l'arrivée, Sylvain propulse David en tête de course : il sort à la pédale avec 3 autres coureurs ... derrière la chasse n'est pas lancée tout de suite, ça se regarde ... les 4 devant vont filer se disputer la victoire finale ! Je reste concentré afin de ne pas perdre de place et commence à préparer mon sprint. Dans la dernière ligne droite, je reste "au chaud" le plus longtemps possible : le peloton fait des zigzags sur toute la largeur de la route, ça frotte vraiment et je ne suis pas très à l'aise. Quand le sprint se lance je suis enfermé et suis obligé de prendre des risques pour doubler les coureurs. Je termine très fort mon sprint mais 30 coureurs ont déjà franchis la ligne.

David termine 4ème, je termine 31ème tandis que Sébastien prend la 35ème place. Les autres coureurs du club ne sont pas classés. Je suis satisfait de ma course : c'est la troisième fois que je termine dans le peloton ... et cette fois je me suis mêlé au sprint. Je progresse, et le meilleur reste à venir ...

samedi 2 août 2008

Douleur au genou

L'entraînement du jour a été effectué avec Julien ... enfin, quand je dis "effectué avec" je devrais plutôt dire "Julien m'a traîné derrière lui".

Comme tous les samedis, nous sommes allé au RDV du club, où nous avons discuté 45 minutes avec Nicole. Ensuite, nous sommes partis sur le plateau de la Dombes, que nous avons traversés pour rejoindre Montluel. On a alors suivi le cours du Rhône pour rejoindre Beynost, Miribel, Neyron et Rillieux. Sur cette route, mon genou droit s'est mis à faire des caprices : dès que je forçais un peu dessus il me faisait mal puis se bloquait petit à petit ! J'avais l'impression que mon muscle venait se cisailler autour de la rotule, c'était très désagréable !

A Caluire, on redescend sur les quais de Saône. Je prends enfin de vrais relais : avec Julien on tourne nos relais dans le but que je l'emmène au sprint. A l'entrée de Fontaines je me plie en 4 pour l'emmener mais il ne sprinte pas ! Une cartouche de grillée pour rien ... tant pis. Je grille une nouvelle cartouche pour lui entre Couzon et Albigny : cette fois il attaque et je m'accroche un moment dans sa roue avant de céder. Je ne me sens vraiment pas bien.

A Albigny, on tourne pour rentrer. Je lance Julien une dernière fois au sprint entre Couzon et Collonges, puis on rentre tranquillement.

J'espère que demain ces douleurs auront disparues, et que je pourrai effectuer une bonne course au Prix de St Trivier de Courtes. A priori le profil est tout plat : la victoire se jouera sûrement au sprint, l'important pour moi sera de rester dans le peloton, bien au chaud ...

vendredi 1 août 2008

Le col de Joux Plane

Au mois de mai j'avais commencé à vous présenter les grandes montées en cyclisme : le mont ventoux, le col du galibier, le col de l'Izoard, le col du tourmalet, la cime de la bonette, l'alpe d'huez, le col de la croix de fer, le col d'Aubisque, et le col de l'iseran.

Je vais reprendre mes présentations au cours des jours à venir : le premier col de cette série est le col de Joux-Plane.

Le col de Joux-Plane est un col alpestre culminant à 1691m. Son nom évoque de grandes batailles sur le tour, notamment (pour les plus jeunes) en 2000 où Lance Armstrong connut une grande défaillance dans la montée ! La difficulté de ce col ne vient pas de l'altitude ni de la longueur mais de la pente : la route au départ de Samoëns possède une pente moyenne de 8.9% !


Ce col a été emprunté 11 fois par le Tour de France, le premier passage au col ayant eu lieu en 1978.

Le col de Joux-Plane est accessible par deux versants :
- Samoëns, la face la plus célèbre et la plus difficile, 11.1km pour 989m de dénivelé
- Morzine, 10.9km pour 711m de dénivelé

J'ai grimpé ce col en août 2007 en passant par Samoëns : j'avais trouvé le col très dur, mais que la vue tant au cours de la montée qu'au sommet était magnifique !

A NOTER : l'office du tourisme de Morzine est très actif dans le cyclisme. Elle organise régulièrement l'arrivée d'étapes du tour de France et du dauphiné-libéré, elle organise des courses de VTT, ... et vient de mettre en place un petit guide consacré au cyclisme sur route afin d'aiguiller tous les amoureux de la petite reine (de la pratique familiale à la pratique de la compétition) sur les plus belles routes de la région !