samedi 31 octobre 2009

82km en beaujolais, via le col du bansillon

Je suis de nouveau allé rouler dans le beaujolais : cette fois j'ai enfin pu voir les vignes prendre des couleurs automnales. En effet, toute la zone entre Frontenas et Oingt (via Moiré) était superbe : la nature proposait au regard du promeneur un splendide patchwork de couleurs, allant du vert vif au marron, en passant par l'orange et le rouge vif. La couleur marron clair de la terre mise à nue dans les cépages, ainsi que celle jaune-orangée des arbres (principalement des saules et des châtaigniers), complétait ce tableau qui ne peut laisser personne insensible ...

Le but de la sortie du jour était d'escalader le col du Bansillon (575m) par son côté le plus noble : je l'avais franchi une fois en 2005 par son autre versant, moins exigeant dans sa dernière partie. La vue la haut est réputée splendide, malheureusement pour moi aujourd'hui un manteau de nuages bas limitait la visibilité à environ 10km ...

Une fois redescendu sur Villefranche, j'ai retrouvé Rémy, avec qui j'ai effectué le retour tout en discutant de l'avenir et de la stratégie web pour sa société Aero-Tech. Nos points de vue sur le e-commerce sont légèrement divergents : j'ai l'expérience de ce milieu à la fois en tant que concepteur de sites de vente en ligne et en tant qu'employé d'une société gérant elle-même des e-boutiques, tandis que lui défend le point de vue du fournisseur qui approvisionne des e-boutiques ...

En fin de sortie, alors que nous étions paisiblement sur la piste cyclable à un endroit où la chaussée est étroite à cause d'un terre-plein central, nous avons été obligés de sauter sur le trottoir afin d'éviter de nous faire écraser par un automobiliste qui devait être sous l'emprise de substances prohibées !

Consultez le parcours. 

vendredi 30 octobre 2009

Le débat sur les oreillettes : un dialogue de sourds ?

Il y a quelques semaines, l'UCI (Union Cycliste Internationale) a annoncé que les oreillettes seraient progressivement bannies des courses. Le motif évoqué par l'UCI est de vouloir redonner du spectacle, des attaques, de l'incertitude ... et de rendre les coureurs moins "robotisés" en les forçant à prendre des initiatives (et non plus d'attendre les consignes du directeur sportif).

Je ne suis ni favorable ni opposé au projet de suppression des oreillettes, et la suite de cet article n'a pas pour but de démontrer en quoi cette réforme est nécessaire ou absurde. Tout d'abord, je vais rappeler que les oreillettes concernent uniquement une petite minorité des cyclistes : seule la crème des coureurs coure avec une oreillette. Comme c'est uniquement eux qu'on voit à la TV, certains lecteurs non-cyclistes pourraient penser que toutes les catégories (y compris le bas de l'échelle, dont je fais partie) porte un appareil électronique ... c'est faux ! Je dirai que seuls 5% des coureurs sont concernés par le débat, ce qui explique pourquoi peu de monde en parle..

Le véritable but de cet article est de mettre en garde les spectateurs lambda : ne croyez pas que le fait de supprimer les oreillettes va révolutionner le cyclisme, comme semble le promettre l'UCI.

1 - Je trouve qu'affirmer que les coureurs sont "robotisés" et obéissent aux ordres du directeur sportif est très réducteur. Pensez-vous que, lorsqu'un directeur sportif ordonne à un coureur d'attaquer, celui-ci le fait toujours et réussit à s'échapper ? Assurément non : le coureur va certes tenter d'attaquer ... s'il n'est pas déjà à fond ! Et entre vouloir attaquer et s'échapper, il y a encore un grand pas à faire ...

2 - Quand je regarde les récits des courses, et que je vois le nombre de coureurs qui font des fringales comme celle de Sylvain Chavanel sur le tour de France cet été : il avait beau avoir une oreillette et un directeur sportif expérimenté dans la voiture juste derrière lui, il a oublié de se ravitailler ! Si on regarde le tour d'Espagne de cette année, lorsque Cadel Evans est victime d'une crevaison, tous les favoris ont annoncé à l'arrivée "avoir pensé qu'il avait craqué physiquement" et ne pas avoir été informé de ce fait de course ... (j'ai du mal à croire ça). Le fait de ne pas avoir d'oreillettes aurait-il permis à Sylvain Chavanel de gagner l'étape, ou à Cadel Evans de gagner la Vuelta ?

3 - Quand on compte le nombre de bordures qu'il y a eu sur les courses en 2009 (dont 2 sur le tour de France), il y en a peut-être moins qu'il y à 30 ans quand il n'y avait pas d'oreillettes (je n'étais pas né à cette époque et fais donc confiance aux spécialistes qui l'affirment), mais il y en a plus qu'il y a 5 ans (alors qu'il y avait les oreillettes). Je pense plutôt que c'est la force des équipes qui dicte cette pratique : pour faire une bordure (à ce niveau sportif), il faut que les conditions météorologiques le permettent, que l'équipe soit forte et soit habituée à travailler cet exercice. Je pense que si les bordures ont été abandonnées, ce n'est pas la faute des oreillettes mais plutôt du fait que les équipes n'étaient préparées ni physiquement ni tactiquement pour une telle manoeuvre, et n'en effectuaient donc pas ! Je constate que ce sont toujours les mêmes équipes qui créent des bordures : je suppose que ces équipes travaillent spécifiquement ceci lors des stages.

4 - Penser que les tactiques de course vont changer du jour au lendemain, et que les favoris vont se lancer dans de longues échappées, est utopique ! Le cyclisme moderne est un cyclisme où les coureurs pensent d'abord à ne pas perdre la course et non pas à la gagner ! Regardez le déroulement des courses à étape ces 5 dernières années : les coureurs n'attaquent jamais et annoncent toujours avoir peur d'une défaillance dans l'étape du lendemain ... même quand ce n'est qu'une étape de 150km toute plate qui les attend le lendemain. Il y a tellement d'argent en jeu (direct, et indirect telles que les retombées médiatiques à long terme pour le sponsor) et de pression qu'aucun coureur n'ose effectuer une attaque au long cours qui pourrait lui faire perdre ensuite la course. Gagner une course avec un mètre ou une seconde d'avance est suffisant, peu importe le panache qu'on a montré pour gagner ce mètre ou cette seconde. L'histoire ne retient que le nom du vainqueur, jamais celui de l'animateur qui a échoué dans sa tentative.

5 - Lors des étapes de plaines, au cours desquelles le peloton joue au chat et à la souris avec les échappés, il est connu que les directeurs sportifs indiquent les écarts en temps réel au peloton afin de leur indiquer précisément l'allure à laquelle rouler afin d'absorber l'échappée au moment idéal. Tout le monde critique ce jeu, qui se dénoue dans 95% des cas par une victoire du peloton à 5km de l'arrivée ... mais sans oreillettes, pensez-vous vraiment que le peloton va laisser la victoire aux échappées, et que le spectacle va être meilleur ? Quand l'échappée résiste, en connaissant grâce à l'oreillette le fait qu'il y ait un mince espoir de victoire pour elle, et se fait reprendre dans les derniers hectomètres, le suspense est génial ! Sans oreillettes, le peloton va prendre une marge plus confortable et avalera les échappées à 15km du but ... les échappés pensant que la victoire leur est interdite se relèveront comme ils le font régulièrement à l'heure actuelle (le sponsor étant passé 3h en direct à la TV, c'est suffisant). Finalement, selon moi, il n'y aura moins de suspense qu'actuellement ...

Sans être ni pour ni contre la suppression des oreillettes, je ne pense pas que cette mesure n'apporte ce pour quoi elle a été officiellement voulue : non, il n'y aura pas plus de spectacle ! La faute à ce manque de spectacle en revient, selon moi, à la fois à un nivellement du niveau des coureurs (quand on regarde les écarts entre les 5 ou 6 premiers sur les grands tours, c'est très serré, preuve que les meilleurs coureurs étaient au même niveau), et à la fois à un professionnalisme trop poussé dans lequel l'image des sponsors passe avant tout et qui impose de ne surtout pas perdre une course. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : je n'ai jamais affirmé ni pensé qu'il fallait supprimer les sponsors ! Le foot (sauf le championnat français qui est morose), le rugby, le hand, le basket ... réussissent parfaitement à proposer du jeu tout en ayant des sponsors, preuve que les 2 peuvent parfaitement se mélanger.

jeudi 29 octobre 2009

Travail hivernal

Ma saison étant désormais terminée, je rentre dans la période hivernale.

Cette période se découpe en 2 phases :
- la première phase est dédiée à la récupération, souvent via une coupure complète
- la seconde phase est appelée "travail foncier"

Pour moi, la récupération physique a déjà été entamée il y a un mois : à cause du raccourcissement de la durée des jours, je ne peux plus m'entrainer en semaine et ne roule donc plus que les week-ends. Physiquement, mes charges chaque week-end étaient faibles : je faisais un gentleman de 20km (soit une sortie de 40km avec l'échauffement et le retour au calme) le samedi, et une sortie de 80km dans le beaujolais le dimanche. Je vais à présent effectuer 2 sorties de 75km chaque week-end, mais en profitant du paysage ...
La récupération psychologique, nécessaire afin de ne pas tomber dans la lassitude, commence actuellement : j'ai fait ma dernière course samedi dernier, et peux enfin décompresser et rouler sereinement sans avoir à me demander si je ne suis pas en train de m'exploser les jambes avant une course.
Je n'effectuerai pas de coupure complète car je n'en ressens aucun besoin. Je ne roule que le week-end et ne vais pas effectuer d'entrainement complémentaire en semaine.

La phase de travail foncier, obligatoire car constituant la base nécessaire pour un futur travail fractionné, commencera pour moi début décembre. Le but sera d'accumuler les heures de selle, en tournant les jambes, afin de réhabituer les muscles et le coeur aux efforts. Au fil des semaines, les entrainements devront être de plus en plus longs et intégrer de plus en plus d'intensité. A partir de décembre, j'intégrerai également 2 ou 3 séances complémentaires (course à pied) au cours de la semaine.

mardi 27 octobre 2009

Incroyables velo'v (2)

J'avais rédigé un article il y a près d'un an afin de vous montrer la vidéo d'un groupe de personnes ayant escaladé le Mont Ventoux en Vélo'V. Un lecteur m'a signalé il y a quelques jours qu'ils avaient réalisé une autre vidéo cet été lors d'une ascension chronométrée sur les pentes de l'Alpe d'Huez.



Quand on y réfléchit bien, je pense qu'il s'agit de jeunes sportifs (pas forcément cyclistes, mais ayant au moins une pratique sportive régulière) car pour se lancer dans la grimpée de l'Alpe d'Huez en course (et non pas sur une montée "en touriste") il faut avoir une condition physique minimale et une certaine habitude pour tenir un effort, certes modéré, mais continu pendant 2 heures.

Ce que j'aime chez eux, c'est qu'ils démontrent qu'avec un peu de volonté et sans réel entrainement (du moins je le suppose) ni matériel adapté, tout le monde est capable de grimper en haut de la montagne, quelle qu'elle soit ! J'ai toujours milité pour le cyclisme en disant qu'il fallait simplement y croire et en avoir envie pour franchir des cols (à condition de ne pas vouloir établir un temps de référence), et que c'était à la portée de n'importe qui de se faire plaisir sur 2 roues non motorisées ... ils étayent parfaitement mes propos !

lundi 26 octobre 2009

Changement d'heure

Le changement d'heure, dans ce sens, à un inconvénient pour moi : la nuit tombant plus tôt, je suis contraint de porter un inesthétique gilet jaune le soir pour rentrer chez moi. Bon, il faut reconnaitre que son but n'est pas (mais vraiment pas) l'esthétique mais bien la sécurité.

Pendant les 4 mois à venir, je vais de temps en temps avoir le droit aux appels de phares et autres klaxon des automobilistes qui sont surpris de voir un cycliste, ou plutôt 3 bandes réfléchissantes se déplaçant à 1m du sol ainsi qu'une petite lumière rouge à 70cm du sol ...

Avec un recul de 3 années complètes d'observation, ce qui me fais beaucoup rigoler c'est qu'en général les automobilistes "à problèmes", et c'est une minorité non représentative de l'ensemble des conducteurs, ont un comportement similaire : ils ont les phares antibrouillard allumé même par temps clair, ils aiment faire des appels de phare qui aveuglent complètement pendant une quinzaine de secondes (nos yeux étant habitués à l'obscurité) faisant de nous des kamikazes incapable de se situer par rapport au bord de la route, et ils aiment klaxonner quand ils sont juste à côté de nous afin de nous faire perdre notre acuité auditive.

Enfin bon, ne noircissons pas le tableau : je parle d'un comportement occasionnel. Sur les 4 kilomètres que je fais chaque soir pour rentrer chez moi, 2km sont parfaitement éclairés et se passent sur une bande cyclable sur laquelle je suis tranquille. Les 2 autres kilomètres se font sur des routes étroites, sinueuses et sans aucun éclairage autre que la lune. Cette partie est peu fréquentée : ce soir j'ai été doublé par une voiture et en ai croisé 2 autres.

Je pense qu'une partie des personnes qui vont travailler en vélo n'ont pas un parcours aussi tranquille et sécurisé que le mien, et sont donc beaucoup plus en prise avec le danger.

dimanche 25 octobre 2009

Raidards beaujolais

Aujourd'hui j'avais envie d'aller m'attaquer aux petits raidards du beaujolais : je voulais aller me dégourdir dans des pentes courtes (100 ou 150m) mais très pentues (des passages à plus de 15%, 20% au maximum). J'aime ces pentes raides, car on sait directement si on est en forme ou non : dans une pente supérieure à 15% on ne peut pas se mentir, pas en garder sous le pied, il faut impérativement se dresser sur les pédales et les écraser en faisant balancer son vélo de gauche à droite dans un geste nommé "danseuse" (je me demande bien pourquoi d'ailleurs).

J'ai donc effectué ce parcours en dent de scie, passant d'un raidard au suivant sans répit. Au vu de mon état physique lors des 10 derniers kilomètres sur les quais de Saône et ce soir pendant la rédaction de l'article, je peux affirmer que j'ai eu plus gros yeux que gros ventre : je suis très fatigué et ai les jambes qui me tiraillent. Néanmoins, j'ai pris beaucoup de plaisir autant d'un point de vue sportif que du point de vue des conditions : la météo était idéale, le soleil était généreux, le ciel était bleu et la température était très agréable. Consultez le parcours.

samedi 24 octobre 2009

Gentleman des mures : fin de saison difficile

Le gentleman des mures constituait ma 27ème course de saison 2009, saison que j'ai commencée le dimanche 1er mars, soit il y a 34 semaines. Cette fois, c'est définitif, je tire le rideau sur cette saison 2009 qui aura été riche en émotions (positives comme négatives).

Le gentleman du jour est constitué d'une boucle de 10,3km à effectuer 2 fois : le parcours est complètement plat et ne présente aucune difficulté technique (en dehors de la capacité à slalomer entre certaines zones de goudron abimées par les intempéries). Il s'agit de la plus longue distance que je n'ai eu à faire en gentleman cette année, et en fin de saison chaque kilomètre supplémentaire compte ! Du point de vue de la météo, la température était agréable, le ciel était couvert et le vent soufflait légèrement.
Mon partenaire du jour est Philippe : celui avec qui j'avais effectué la Thou X 4. Il débutait sa saison lors de la Thou X 4, et la terminera demain après avoir effectué une quinzaine de chronos en 2 mois : sa forme est donc ascendante tandis que la mienne est descendante, et la différence entre nous va vraiment se sentir au fil des kilomètres ! Il était incontestablement le plus fort de nous deux aujourd'hui, au point d'avoir assuré 90% du travail ... je crois même que si il avait été seul il aurait fait un meilleur temps !

Maintenant que j'ai posé le cadre (le parcours du gentleman) et les acteurs (Philippe et moi-même), je vais pouvoir vous raconter l'histoire. Celle-ci commence par un échauffement court, à peine vingt minutes par ma faute (entre les différentes personnes à saluer, l'oubli des clé à l'intérieur de la voiture alors que j'ai fermé les portières, et l'oubli du bidon dans le coffre) ... Je fais monter le coeur en température en effectuant des passages en hypervélocité : le coeur comme les jambes répondaient bien. On arrive sur la ligne 3 minutes avant l'heure de notre départ.

Au starter, Philippe fait le départ comme convenu. Je lui prends un relais au bout de 700m : je voulais tabler sur une stratégie avec des relais longs, afin de nous permettre de récupérer complètement chacun notre tour. Philippe me repasse au bout de 350m, semblant vouloir prendre des relais plus courts. Je le laisse reprendre un long relais avant de le dépasser pour effectuer ma part du travail. Lorsqu'il me repasse, je lui indique de me laisser prendre un relais plus long ...

On rattrape une équipe lors de la phase vent de face : je prends mon relais, mais ai vraiment du mal. Je suis à fond du point de vue cardiaque, je suis incapable de tenir le rythme qu'on imposait jusqu'à présent. Philippe reprends les rênes et me lâche au train en suivant le rythme de l'équipe partie 1min dernière nous et qui nous a déjà rattrapée : si ils nous ont rattrapés, c'est que leur rythme est supérieur au notre, et même dans la roue de mon équipier je suis incapable de suivre ! Je lui crie 3 fois de m'attendre mais il ne m'entend pas, je me retrouve donc seul 100m derrière lui. Il finit par se retourner et m'attends.

Je me cale dans sa roue et tente de m'accrocher en me répétant de rester collé derrière lui et de ne surtout pas lâcher le moindre mètre. Je lutte dans sa roue, il m'encourage de temps en temps de la voix. J'ai la bouche grande ouverte et cherche mon souffle. Dans la partie vent de face, sentant qu'il commence à faiblir après avoir appliqué parfaitement ma stratégie (un relais de 8km, c'est sur que ma stratégie sur les relais longs est respectée). Je prends mon relais, la gueule grande ouverte, et le paie juste après. Je tente d'en reprendre un second un peu plus loin, mais lorsque je me suis écarté sur le côté j'ai de suite compris que je n'y parviendrai pas et me suis, malgré ma volonté de l'aider, remis sagement dans la roue de mon compagnon. Je termine comme je peux, tentant de nous faire perdre le moins de temps possible.

Je n'ai pas de regrets sur ma contre-performance : j'ai tout donné sans retenue. Je suis désolé pour Philippe, qui m'avait vu en meilleure forme et que je n'ai pas pu aider aujourd'hui.

Consultez le parcours ici.

mardi 20 octobre 2009

Carte des cols routiers

Je lance ce soir un nouveau site dédié aux cols : une carte de France des cols routiers officiellement recensés.

Qu'est-ce qu'un col officiel ?
Un col est dit officiel lorsqu'il est déclaré comme tel par un organisme de certification. Quoi de plus logique ? Ces organismes de certifications sont chargés de vérifier que les cols proposés sont bien (à titre d'exemple, et selon les organismes) :
- un col au sens géographique du terme (c'est-à-dire le point le plus bas entre deux sommets appartenant à la même arête)
- qu'il figure sur les cartes routières (Michelin ou IGN)
- qu'il est signalé par un panneau indicateur

Pourquoi seulement les cols routiers ?
La raison principale pour laquelle je ne me suis concentré que sur les cols routiers est que ça demande beaucoup de travail pour récupérer les listes de cols, pour les comparer dans le but d'éviter les doublons, ...
La seconde raison est que je ne suis intéressé, à titre personnel, que par les cols routiers car je suis cycliste sur route goudronnées ! Le site est évidement orientée en fonction de mon propre usage ... mais avant de me traiter d'égoïste, je tiens à vous faire remarquer que j'ai tout de même pris le soin de partager les informations dont je dispose, ce que ne font pas 99% des gens ! Alors, vous me trouvez toujours égoïste ?

Pourquoi avoir mis ces informations sur un second site ?
Tous ceux qui me connaissent savent que je gère un site communautaire dédié aux cols et monts en cyclisme. J'ai volontairement choisi de séparer les 2 sites car ils présentent des sujets très distincts bien que proches :
- le site "historique" est complété au fur et à mesure par les membres (qui parfois s'amusent à mettre des informations complètement fausses) et montre des cols, des monts, des stations de ski, ...
- le nouveau site est alimenté par les publications d'organismes officiels et reconnus, et ne présente que les cols routiers

Quel est l'avenir pour ces 2 sites ?
J'avais annoncé une refonte complète du site "historique" au cours de laquelle j'avais l'intention d'apporter un certain nombre de nouveautés techniques. Il va s'agir d'une de ces nouveautés. Je vais désormais pouvoir coupler les données issues de mes 2 sites :
- sur le site historique, je pourrai afficher la carte afin de situer les cols officiels parmi la liste des montées
- sur le nouveau site, je pourrai afficher les graphiques de pentes pour les cols recensés sur le site historique

Limitations techniques ?
Oui, je sais, pour les possesseurs de matériel "non-récent" le site pose de plus ou moins gros soucis ...
Je me base sur les cartes fournies par Google, auxquelles j'ajoute les informations sur les cols. Hors, les cartes fournies par Google nécessitent l'utilisation de matériel récent ... je suis vraiment désolé pour les personnes qui se retrouvent ainsi exclues et ne peuvent pas accéder aux informations, mais je n'avais pas le choix !

Bonne visite.

dimanche 18 octobre 2009

Triptyque des monts d'or

Pendant que mon père s'attaquait, avec succès, aux pentes du terrible Mont Ventoux (par bédoin, qui plus est !), je jouais "petit bras" en effectuant un triptyque dans les monts d'or. Je suis content de l'avoir encouragé à se lancer dans une telle tentative : ma philosophie du cyclisme en montagne est que chacun peut se faire plaisir en grimpant un col à sa propre vitesse ... et au vu du plaisir qu'il a pris, il semblerai que j'ai raison ! Bravo à lui en tout cas.

Ma sortie du jour m'a donc mené dans l'enchaînement des 3 monts goudronnés des monts d'or : le Mont Cindre en premier, le Mont Thou (bien que j'ai escamoté sa partie finale) en deuxième, puis le Mont Verdun pour terminer. J'ai volontairement choisi un itinéraire avec des routes inhabituelles afin de ne pas prendre les routes classiques, qu'à force d'emprunter j'ai l'impression de connaître par coeur.

Consultez le parcours.

En effet, je n'ai pas l'habitude de grimper au Mont Cindre ni au Mont Thou : pour attaquer le Mont Cindre, je n'ai pas le temps de m'échauffer (environ 2km de faux plat montant avant d'aborder les grosses pentes) donc je n'y passe jamais. De même, j'ai l'habitude de grimper au col du Verdun soit en provenance du col de la croix de Presles, soit depuis la montée du balltrap de Limonest ... montée que je connais par coeur pour l'emprunter une trentaine de fois au minimum chaque année ! J'ai escaladé le Mont Verdun, mais en passant par la montée de la base militaire en venant de Limonest : je n'avais plus emprunté cette montée depuis le mois d'avril 2006 !

Enfin, une fois ma chasse aux monts terminée, je suis redescendu sur les quais de Saône en passant par Chasselay. Le retour sur les quais a été très rapide : poussé par un fort vent de dos, je roulais à 35km/h sans trop appuyer sur les pédales ... c'était presque facile dans de telles conditions !

samedi 17 octobre 2009

Gentleman Caladois

C'est par une température fraiche que s'est déroulé le 39ème gentleman Caladois : j'ai été obligé de faire la course avec ma tenue de mi-saison, et mon échauffement avec la veste thermique ... pour la première fois en 4 ans de compétition ! Le vent soufflait en permanence de travers, sans jamais être favorable, ce qui corsait un peu plus un parcours pourtant exigeant car on y est toujours en prise.

Découvrez le parcours ici ... 


Mon compagnon pour ce gentleman était mon coéquipier Frederic : étant donné qu'il n'a plus couru depuis plusieurs années, il m'avait prévenu qu'il serait un peu court et que par conséquent nous ne pourrions pas jouer les premiers rôles. Tant pis pour le podium, le cyclisme est avant tout un plaisir : quand le résultat est au rendez-vous tant mieux, sinon tant pis. En voiture d'assistance technique et principal supporter, le rôle a été parfaitement rempli par Fredovelo (et ses 2 filles) qui nous ont encouragés tout le long, criant autant qu'ils le pouvaient ... j'espère qu'il leur restera de la voix demain.

Merci au reporter du journal "Le Patriote" pour cette photo.

J'ai pris le départ devant mon compagnon et l'ai lâché dès les premiers mètres. Heureusement, je m'y attendais et ai rapidement ralenti pour lui permettre de venir se mettre dans mon aspiration sans y laisser trop de plumes. Je fais le travail en tête, tournant les jambes sur le petit plateau : le but était de ne pas nous asphyxier au cours des 5 premiers kilomètres en faux-plat montant. On a rattrapé assez rapidement l'équipe partie 2 minutes devant nous, mais le rythme que j'ai imposé était trop élevé : Fred m'a ensuite demandé à plusieurs reprises de lever le pied. Plus les kilomètres défilaient, plus il me demandait de lever le pied : je pense qu'avec mon habitude de compétiteur je relançais progressivement l'allure sans vraiment m'en rendre compte.

Au pied de la bosse, Fred me prend un premier relais au moment où la fusée "Triboulet / Villacampa" nous a doublé et laissé sur place : nous ne jouons pas vraiment dans la même cour donc nous n'avons pas cherché à suivre leur rythme, surtout dans la bosse ! Je reprends la première position afin d'éviter à Fred de faire des efforts dans le vent et met en place un tempo tout le long de la montée : je cherche à ne pas le faire exploser, pour éviter de devoir faire tout le retour sur faux plat descendant en roue libre, au motif qu'il est épuisé. Le tempo que j'ai mis lui a fait mal, mais il s'est courageusement accroché jusqu'en haut ... aidé par les cris en provenance de la voiture suiveuse.

Juste après avoir basculé dans la phase descendante, j'ai attendu une centaine de mètres avant de passer le gros plateau afin de lui permettre de récupérer un peu. J'ai alors augmenté progressivement l'allure. Se sentant bien, ou peut-être "pour l'honneur", il m'a pris un deuxième relais au cours de la descente ... je ne m'y attendais pas et ai été (agréablement) surpris. Sur la fin de la descente, je l'encourage moi aussi de la voix : je l'encourageais lui par oral, et m'encourageais intérieurement moi aussi car je sentais que mes forces commençaient à diminuer.

Dans le dernier kilomètre, à la faveur d'une succession de virages en épingle, il me prend une trentaine de mètres ! Je tarde légèrement à relancer la machine dans son dos, et ne lui reviens dessus qu'au pied de la bosse finale dans laquelle je ne me sens franchement pas très bien ... mais dans laquelle j'hurle quand même afin de nous inciter à ne pas couper notre effort avant d'avoir franchi la ligne. Je termine entamé mais pas cramé ... Fred semble plus atteint que moi, mais affiche un grand sourire !

C'est ça le cyclisme : une fois la ligne franchie la douleur se transforme en plaisir !

Edit le 18/10 : je viens de consulter le classement, nous sommes en 41ème position. La fusée "Triboulet / Villacampa" est 2ème.

mardi 13 octobre 2009

Prolongations

Finalement j'ai trouvé des compagnons de route afin d'aller jusqu'au bout de la saison :
- mon coéquipier Frédéric m'a appelé afin qu'on coure ensemble le gentleman caladois, à Gleizé, le samedi 17 octobre
- Philippe, avec qui j'avais fait la Thou X 4, m'a sollicité afin qu'on effectue ensemble le gentleman des Mures, à St Bonnet de mure, le samedi 24 octobre

La saison va donc jouer les prolongations !

lundi 12 octobre 2009

Photos du gentleman de Taponas

On m'a communiqué 2 photos de mon duo au gentleman de Taponas :

le départ
l'arrivée

Pour info, ma saison ne s'est peut-être pas terminée samedi dernier : j'ai été contacté afin d'aller effectuer le gentleman de St bonnet de mure. Je dois d'abord vérifier la disponibilité du vélo de CLM (qui appartient à David) avant de valider ou annuler ma participation ...

dimanche 11 octobre 2009

Du Beaujolais, à nouveau ...

Outre la grippe A, un mot est sur beaucoup de lèvres en ce moment : "beaujolais" ! Les amateurs de vin rouge, dont je ne fais pas partie, salivent en pensant "à la sortie prochaine du beaujolais nouveau" ... tandis que les cyclistes de la région placent ces mêmes mots dans un autre ordre car eux pensent plutôt "à nouveau à la prochaine sortie dans le beaujolais". A titre personnel, le beaujolais me fait saliver à la simple idée d'y penser : des courtes côtes pentues, une centaine de cols pour compléter ma collection, des petits chemins qui serpentent dans les vignes baignées de soleil, une vue en permanence dégagée ...

Je suis donc parti me dégourdir les jambes sur un parcours exigeant ne laissant que peu de répit pendant les 55 premiers kilomètres, avant de rentrer par les quais de Saône. Je roulais au train, la tête levée afin de mieux profiter du paysage et des rayons du soleil.


Sur la route entre Chessy et Châtillon, j'ai de nouveau été victime de la violence routière : je me suis fais toucher le guidon par le rétroviseur d'une voiturette sans permis. L'écart de vitesse n'étant pas trop grand, ça m'a légèrement déstabilisé mais ça aurait pu beaucoup plus mal se terminer. Ces 2 voiturettes sans permis se livraient une course sauvage, je n'ai pas hésité une seconde à les prendre en chasse afin de les insulter ... étant donné qu'elles étaient bridées à 45km/h et que j'en avais gros sur le coeur, je n'ai vraiment pas mis longtemps pour les rattraper et leur lancer une pluie d'insultes, à laquelle ils ont répondu par l'utilisation prolongée de leur klaxon dans le but de masquer mes hurlements. Après 500m de cris, une des deux voitures a brusquement freinée et mis un coup de volant dans ma direction : j'ai donc préféré laisser tomber ma vaine démarche et garder la vie sauve. Une centaine de mètres plus loin, la voiturette qui avait freinée tentait de doubler l'autre en passant avec 2 roues sur le trottoir, forçant un promeneur et son chien à se jeter dans le fossé ...

Sur les quais de Saône, j'ai effectué un petit travail de la force : j'ai d'abord effectué 5km à 105tr/min sur le petit plateau, suivi par 10km sur le 52x13 en enroulant, puis 5km de nouveau à 120tr/min sur le petit plateau.

Consultez le parcours ici.

samedi 10 octobre 2009

Gentleman de Taponas : 17ème, merci Rémy

La saison touche (pour moi) à son terme : certains vont poursuivre encore quelques temps en effectuant des gentleman ... d'autres profitent de leur forme pour finir par des cyclocross ... tandis que d'autres débutent leur saison de cyclocross. Pour moi qui suis sur le front depuis le 1er mars à Bohas et n'ai eu que 2 périodes de 15 jours sans course, je pense qu'il est temps de couper. Mais avant de faire le bilan, il reste une dernière course à effectuer ...

Cette fois je fais un échauffement correct en reconnaissant le circuit (non, je ne répèterai pas mes erreurs de la semaine passée). Le parcours est extrêmement roulant : c'est tout plat et il n'y a que 3 virages. Un circuit typique pour gros rouleur ...
A noter : pendant que je récupérais mon dossard, le coureur derrière moi m'a salué en me glissant qu'il était un lecteur de mon blog et m'a conseillé de continuer en faisant fi des critiques. Je trouve sympa, chaque fois que je coure, d'avoir des coureurs qui se présentent à moi comme étant des lecteurs de mon blog ... je ne pensais pas être aussi connu !


Comme je le disais, j'ai effectué un tour de reconnaissance du circuit à l'échauffement, pendant que passaient les binômes de la catégorie "enfants" (accompagnés par leur père) : j'ai été surpris de voir plusieurs pères pousser leur enfant (au moins pendant les 250m pendant lesquels je les avais à vue) ... je trouve franchement dommage pour tout le monde un tel comportement :
- le but n'est pas de voir quel est le père qui pousse le mieux son gamin
- le but n'est pas de voir la valeur du père (sinon ce serait un CLM individuel)
- je doute que le gosse prenne vraiment du plaisir à être poussé tout le long de la course
- je trouve dommage pour l'enfant qui est resté dans la roue de son père, et l'a éventuellement relayé, de descendre dans le classement

Revenons-en au sport : je termine mon échauffement en compagnie de mon compagnon de route du jour, Rémy Triboulet (celui avec qui je suis en contact pour le site Aero-Tech). Lui a déjà effectué le parcours en compagnie d'un autre coureur, signant le meilleur temps provisoire ... et effectue donc avec moi sa 2ème session pour ce jour ! On s'élance pile au moment où quelques gouttes commencent à tomber, mais la chaussée est encore sèche.

Rémy fait le départ, je lui prends un premier relais au bout de 500m. Je me sens bien, j'avais eu de bonnes sensations pendant l'échauffement, donc je n'hésite pas à venir rapidement au relais ! J'en prends un premier au bout de 500m, un deuxième au bout d'1,5km ... avant de coincer ! Il est coureur en 2ème catégorie, et quand il met en route la machine il m'explose ... j'avais beau me sentir bien, en tentant de me mettre au niveau d'un 2ème catégorie j'ai pu mesurer la taille du fossé qu'il me restait à franchir avant de le rejoindre la haut.

Je prends un 3ème relais, par principe, afin de montrer mon envie de relayer et serre les dents en me disant que de toute manière, en vélo, avoir le coeur à fond et mal aux jambes c'est normal ... Ce 3ème relais me fais exploser malgré le peu de distance que j'aurais couvert en tête : Rémy me repasse au bout de 100m et me largue sans faire gaffe ! Je suis incapable de prendre sa roue quand il me passe : et dire qu'on n'a fait que 3km ! Il crie pour m'encourager, m'invite à m'accrocher tout en régulant son allure sur la mienne. Je profite du fait qu'il se ravitaille pour prendre un 4ème et dernier relais. A la fin du premier tour, Rémy relance trop tôt dans le virage et me décroche une seconde fois ... il m'attend et se replace devant en m'encourageant de la voix.

Dans le second tour, les quelques gouttes qui tombaient au début se sont progressivement transformées en une averse qui continue de grossir : le goudron est mouillé mais n'est pas glissant. Je bataille vraiment pour rester dans la roue de mon compagnon, m'accroche afin de ne pas trop le ralentir à défaut de pouvoir l'aider. J'ai un léger coup de mieux à 3km de la fin et me décale sur le côté dans le but de lui prendre un relais ... mais à peine en dehors de son aspiration, je perds du terrain et suis obligé de fournir un effort supplémentaire pour revenir me caler dans sa roue ! Le dernier kilomètre est terrible : la longue ligne droite finale semble interminable, je suis à fond et l'effort est ultra-violent. Je ne me sens franchement pas bien du tout, mais m'arrache jusqu'au dernier mètre !

Au final, nous sommes classés en 17ème position, à 43.67km/h de moyenne. Son premier passage permet à Rémy de terminer également en 7ème position dans le classement. Avoir 2 places dans les 20 d'une même course, ce n'est pas donné à tout le monde. J'en ai bavé mais suis tout de même content : malgré le fait que je n'ai pris que 4 relais, j'ai vraiment livré bataille jusqu'au bout.

Consultez le parcours. 

lundi 5 octobre 2009

Photos de la course de Paladru

Voici quelques photos prises samedi :
- 2 par pascal pendant notre tour de "promenade"
- 2 par des inconnus pendant que je courrais





Je remercie ces photographes pour leurs clichés.
Pour le faire à chaque fois que je vais en tant que spectateur (et passeur de bidons) sur les courses, je le fais également mais avec beaucoup moins de talent que certains ...

-- Edit le 06/10/2009 :
Si vous avez couru et souhaitez voir vos photos, je vous invite à consulter le site du club organisateur : La Tronche Velo Sport. Habituellement je n'aime pas trop les sites de type wiki, car ils ne sont pas pratiques en terme de navigation, mais j'avoue que le leur est agréablement bien pensé !

dimanche 4 octobre 2009

Sortie en beaujolais

J'ai retrouvé Romain afin d'aller rouler en sa compagnie dans le Beaujolais. Je souhaitais profiter de cette belle journée automnale pour lui montrer à quoi ressemblait les longs cépages de vigne quand les feuilles deviennent rouges ... malheureusement, je ne sais pas si c'est nous qui étions en avance ou l'automne en retard, mais toujours est-il que les vignes étaient encore très vertes. Dommage.

Sportivement parlant, j'avais choisi un parcours exigeant sur lequel on est toujours en prise avec la pente. Exigeant certes, mais pas trop tout de même : nous sommes en fin de saison et les organismes n'ont plus vraiment envie de faire de longs raids ... surtout que le mien qui n'a plus l'habitude de dépasser les 70/80km !

J'avais d'assez bonnes sensations au début : la phase d'échauffement sur le plat et la première partie du parcours, sur des pentes en permanence aux alentours de 7%, me favorisaient. Petit à petit, la répétition des efforts s'est fait sentir tandis que Romain semblait monter en puissance, au point de m'attaquer dans les derniers hectomètres de la montée de Sarcey. J'ai dans un premier temps suivi son attaque avant de me relever quand il en a remis une couche : il dit qu'il ne grimpe pas, mais je trouve que sur les montées roulantes il a tout de même un certain répondant ! En revanche, sur les fortes pentes, il semble avoir plus de mal ... Romain, tu sais ce qu'il te faut travailler désormais.

On est rentré en tournant les jambes. J'étais un peu entamé à la fin de la sortie : je n'ai plus l'habitude d'aller rouler sur ces routes pentues et granuleuses; De plus, je pense qu'il me restait des traces de la course d'hier. Je me suis bien amusé tout de même, ça fait du bien de retourner sur ces routes que j'aime tant, par un temps impeccable (les occasions de sortir en tenue courte vont être limitées désormais) ...

Consultez le parcours.

CLM du tour du lac paladru : des erreurs de jeunesse

Je me suis rendu à Paladru afin d'y courir mon 5ème CLM : j'en avais fait 2 courts de 4km en 2006 et 2007 lors de ma participation au Tour des 4 cantons (une belle épreuve par étapes qui a malheureusement disparue du calendrier, comme tant d'autres), un long lors du championnat Rhône-Alpes de la discipline en 2007, et un long par équipes le WE dernier.

J'avais regardé le parcours sur la carte : la route semble longer le lac. Je m'attendais donc à quelque chose de plat et très roulant, un peu comme un bord de mer en Vendée ... j'ai découvert à mes dépends que les routes longeant les lacs n'étaient pas forcément plates : sur ce parcours on passe son temps à monter et à descendre, on est toujours en prise et il n'y a aucune zone de répit. Etant convaincu que le parcours était tout en faux plat, je ne l'ai pas fait en reconnaissance : quand je suis en train de courir je déteste avoir des coureurs en train de s'échauffer sur le circuit ... donc je ne le fais pas moi-même. Pourtant, j'aurais dû le faire, ça m'aurait évité une mauvaise surprise.

Consultez le parcours.

Je m'échauffe n'importe comment : je roule tranquillement et ne me fais pas monter le coeur. Je m'occupe surtout de vérifier que ma hanche ne me gêne pas; la réponse est affirmative : je boitille quand je marche, mais n'ai aucune douleur quand je pédale, même en danseuse. Me voilà rassuré ... mais mal échauffé !

Je prends un départ très rapide, me plaçant directement dans le bain. Les longues lignes droites me permettent d'apercevoir le coureur parti 30 secondes devant moi, ce qui me motive. Sur un CLM de 14km il ne faut pas réfléchir et écraser les pédales, car la distance est suffisamment courte pour ne pas avoir à gérer son effort ... du moins c'est ce que je pensais. Fort de ce principe, en pensant que la route était simplement une suite de faux plat, j'aborde la 1ère vrai côte en pensant qu'elle ne fait que 500m et que je vais être en mesure de la passer en force ... au bout de 500m la route tourne légèrement sur la gauche et me fais découvrir qu'il y a 500m supplémentaire à grimper. Je suis dans le rouge, au bord de l'explosion. Je réduis légèrement mon braquet, souhaitant relancer l'allure ... mais sans réelle efficacité. J'aurais du le réduire de manière beaucoup plus franche !

Sur le sommet de la bosse, je me fais doubler par le coureur parti 30 secondes derrière moi. Etant complètement asphyxié, je suis incapable de suivre son rythme, et suis contraint de lever légèrement le pied dans la descente afin de récupérer un peu. Je continue sur un rythme un peu plus faible qu'au début afin de récupérer progressivement. Je reste bien concentré et ne profite absolument pas du paysage : je tente de travailler au maximum mes trajectoires, mon mouvement de pédalage, ... mais coure désormais sur la défensive, par peur de me faire à nouveau piéger par une bosse plus dure que prévue !


A mi-parcours, je retrouve entièrement mes moyens ce qui me permet d'élever le rythme afin de le faire revenir à la normale. Je me recale dans le bon rythme, mais reste tout de même sur la défensive, craignant vraiment une autre bosse qui m'asphyxierai à nouveau. Je suis très concentré et joue du braquet afin d'avoir en permanence la cadence optimale. Je me fais coincer par une voiture à 100m de la ligne, ce qui me coupe en plein effort : c'est dommage car jusqu'à présent je n'avais pas du tout ressenti de gêne malgré un trafic automobile continu.


Après le départ des derniers coureurs, et afin de patienter en attendant les résultats, j'ai effectué un tour du lac en compagnie de Pascal Stotz, venu exprès en vélo pour encourager quelques connaissances dont je fais partie. J'ai alors pu me rendre compte de la difficulté réelle du parcours, et profiter du paysage ... que je n'ai franchement pas trouvé extraordinaire : certes on longe régulièrement le lac, mais il y a en permanence un rideau d'arbres et d'habitations qui masquent la vue.


Le bilan est mitigé :
- sportivement, le parcours est exigeant et difficile, ce qui me plait beaucoup
- en terme de classement, je suis 107ème sur 281 partants ... 34ème dans ma catégorie sur 70
- j'ai fait 2 grosses erreurs (ne pas m'échauffer correctement, et ne pas avoir reconnu le circuit) qui me laissent donc sur ma faim


Dimanche prochain je fais un gentleman à Taponas, avec Remy Triboulet. Vu son niveau et le mien, il risque de me faire suer; Je n'aurais pas intérêt à répéter les erreurs de ce week-end, sous peine de transformer la course en calvaire.

samedi 3 octobre 2009

CLM de paladru : la contre-vérité

!!! IMPORTANT : cet article est une parodie, et est à prendre sur le ton de l'humour !!!
Face aux nombreuses critiques reçues depuis dimanche dernier suite à mon article sur la Thou X 4, j'ai décidé d'écrire cet article parodique en mettant le doigt sur les défauts que certains lecteurs pointent chez moi.
Je tiens à préciser que j'ai publié toutes les critiques (sauf une qui était de la violence gratuite sans aucun fondement), car je suis ouvert d'esprit et accepte volontiers les critiques (de préférence constructives, merci). Je tiendrai évidement compte de vos remarques dans mes futurs articles.

Aujourd'hui se tenait le CLM du tour du lac de Paladru, course à laquelle j'ai participé.

1 - on m'a reproché de ne parler que de moi et de mes courses
Ne parlons donc pas de mon petit CLM dont tout le monde se fout, et parlons plutôt de la victoire de Tom Boonen dans la dernière étape du circuit franco-belge ou de la victoire de Filippo Pozzato au Mémorial Cimurri Gran Premio Bioera. N'ayant pas vu ces courses (ce qui est logique étant donné que je courrais), je pourrais vous faire des copier/coller de sites d'actualité du cyclisme ...
Sinon, pour en revenir au CLM que j'ai disputé, vous voudriez peut-être que je vous raconte comment ça s'est passé pour Edwige Pitel, Richard Beraud, Guillaume Novel ou des autres têtes d'affiche qui ont joué la victoire ? J'ai du respect pour eux et ne vais pas les importuner à la fin de leur chrono pour leur demander comment ils se sont sentis et vous le réécrire ...

2 - on m'a reproché de trop flatter mon égo
Quand les organisateurs m'ont contacté en début d'année afin de me supplier de participer à leur épreuve, je leur avais donné mon accord à condition qu'ils ne mettent pas mon nom ni ma photo sur l'affiche, ce qui aurait découragé beaucoup de monde. Les gros bras du cyclisme étant à l'affut de mon calendrier des courses, ils ont tous choisi de ne pas se présenter au départ : Fabian Cancellara n'est pas venu de peur que je lui mette une trop grosse raclée avec son maillot de Champion du Monde sur les épaules ... et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.
Sans aucune concurrence digne de ce nom, il devenait logique que j'allais gagner ce CLM ... même en ne pédalant que sur une seule jambe.


3 - on m'a reproché de me trouver des excuses pour justifier mes défaites
Si je n'ai pas gagné aujourd'hui c'est à cause de beaucoup de concours de circonstances :
- j'étais tellement occupé à signer des autographes que j'ai manqué mon départ
- mes adversaires m'avaient crevé mes pneu
- une manifestation de marmottes en colère a bloqué la route, m'obligeant à faire un détour de 25km
- un voilier mal maitrisé par son skipper m'a coupé la route
- j'ai été gêné par le vent de face provoqué par les hélicoptères de presse
Sans tous ces évènements la victoire m'aurait tendue la main ...


Je crois qu'il s'agit des 3 principaux points qui m'étaient reprochés ... d'autres petites choses ont été incluses par certains, mais je n'ai pas tout en mémoire.
Comme je le disais en début d'article, j'ai bien compris votre agacement lié à certains de mes propos et vais m'attacher à faire plus attention à ce que j'écris.

1 - on m'a reproché de ne parler que de moi et de mes courses
Je crois que là-dessus je ne vais pas pouvoir faire grand chose : je parle des courses que je fais car personne ne parle des courses "de bas étage", et que seules les plus grandes courses intéressent les journaux sportifs. Si vous voulez des récits de ces grandes courses, je vous invite à aller consulter les sites dédiés à cet effet ... mais moi je ne regarde pas les courses de vélo (par manque de temps) et préfère donc ne pas en parler plutôt que raconter des idioties.
Je parle de mon point de vue de la course, car n'étant pas de partout à la fois je ne peux pas savoir à la fois ce qui se passe dans l'échappée, dans le groupe de contre, dans le peloton et dans les groupes de lâchés. Je ne peux que parler de moi et du comportement des coureurs directement à mon contact.

2 - on m'a reproché de trop flatter mon égo
Je pense que c'est un problème de lecture entre les lignes : si vous relisez en entier mon blog, vous constaterez qu'en général je ne suis pas spécialement tendre envers moi-même ... sauf depuis le mois de Juillet, mois depuis lequel j'ai acquis le niveau physique nécessaire pour faire des performances (en course, à l'entraînement, ou en montagne) qui me satisfont. Pour être franc, et ceux qui me connaissent réellement le savent, je ne suis pas ultra-fier de mon niveau : d'accord je suis devenu (depuis Juillet, je le répète) un bon coureur ... en pass'Cyclisme ! Je sais parfaitement que les meilleurs UFOLEP, FSGT et tous les coureurs de 1ère, 2ème et 3ème catégorie FFC me surpassent. Je n'ai jamais prétendu être sur le point de gagner le Tour de France.

3 - on m'a reproché de me trouver des excuses pour justifier mes défaites
Je pense que je me fais mal comprendre si vous avez ce ressenti : si je n'ai jamais gagné de course, c'est à 100% de ma faute. Je n'ai jamais cherché à me cacher derrière une chute collective, une crevaison, une météo défavorable ... si j'avais eu le niveau nécessaire pour gagner, j'aurais pu rentrer sans problème sur le peloton après la chute, je n'aurais pas crevé si je n'avais pas manqué un virage, la météo est la même pour tous ...
Non, je n'ai jamais cherché à me cacher derrière des éléments pour justifier mes défaites :
- si le départ est trop rapide, c'est que j'étais mal échauffé
- si je suis bloqué par une chute massive, c'est que j'étais mal placé dans le peloton
- si j'ai des problèmes de santé (hanche, cervicales) c'est que j'ai maltraité mon corps
- si j'ai crevé après avoir roulé dans un champ, c'est que j'ai loupé un virage
- si je ne suis pas capable d'accompagner les échappées, c'est que je n'ai pas le niveau nécessaire
- ... toutes ces fautes viennent de moi, et de moi seul
Je n'ai jamais reproché à quiconque de m'avoir fait perdre une course. Si vous avez compris ceci dans mes récits, je m'excuse de m'être mal exprimé et mal fait comprendre.


!!! IMPORTANT : le véritable article sur la course du jour sera publié demain vers midi !!!

jeudi 1 octobre 2009

Hanche récalcitrante

Depuis hier matin, j'éprouve de nouveau quelques douleurs dans la hanche gauche et préfère donc ne pas rouler afin de la laisser se remettre tranquillement en place ...

Voici une image prise lors d'une IRM l'an dernier :

IRM de mon bassin
On constate très clairement que ma hanche gauche (à droite de l'écran) n'a vraiment plus la forme d'une hanche ... c'est flagrant, surtout quand on la compare à la hanche droite (située à gauche sur la photo). Je pense que l'image parle d'elle-même !