Ce samedi, j'ai pris le départ du Gentleman Caladois pour la 4ème fois. Depuis 2009, j'y ai participé chaque année impaire sans exception. Comme pour chacune de mes précédentes participations, l'épreuve a été marquée par la fraicheur. Une fraicheur cependant moins présente qu'en 2013, quand on avait couru l'épreuve sous la pluie par 6°.
J'ai commencé par m'échauffer sur home-trainer selon le protocole utilisé depuis le début de la saison des chronos. Il semble efficace, en tout cas nettement plus que l'absence de protocole constant pour m'échauffer par le passé. Je me suis échauffé sur home-trainer avec une vue sur l'entraînement de jeunes footballers. Bon, j'avoue que pendant l'échauffement, j'étais plus absorbé par la lecture d'un article intéressant sur la lute de pouvoir entre ASO et RCS/Velon (à lire ici si le sujet vous intéresse). L'auteur (Clément Guillou) est particulièrement intéressant, sa capacité d'analyse des enjeux dans divers sports au delà du cadre des terrains dénote des compte-rendus sportifs habituels.
On s'est rendu au départ, l'équipe qui devait nous précéder étant absente on a eu tout notre temps pour se positionner. Le speaker, qui était occupé à annoncer une liste de plaques minéralogiques de voitures mal garées, nous a subitement informé qu'il ne restait plus que 15 secondes avant le départ. Le temps de clipser les pédales et de remettre à 0 le compteur, le TOP nous était donné.
La première partie du parcours est composée d'une immense ligne droite en léger faux-plat montant (5,4 kilomètres à 1,7% de moyenne). Bien calé dans la roue de mon partenaire, j'étais légèrement en dessous de mes capacités mais je n'avais pas assez de puissance en réserve pour pouvoir prendre la tête sans le payer par la suite.
Ces quelques watts économisés m'ont été utiles dans la deuxième portion : un kilomètre à 3,7% précédé par une courte descente sinueuse. Dans cette deuxième portion montante, me sentant bien j'ai indiqué à mon partenaire qu'il pouvait accélérer s'il en avait la capacité ... c'était le cas et j'ai été content de basculer dans la descente car il ne fallait pas 300m de plus à ce rythme.
La troisième partie de l'épreuve était un long faux plat descendant sur 4 kilomètres. On y a doublé beaucoup de cyclistes alors qu'on en avait doublé qu'un seul dans toute la partie ascendante de l'épreuve. A plus de 54km/h de moyenne, la descente a été rapidement expédiée mais l'effort pour atteindre une telle vitesse n'est pas négligeable : avec plus de 220w de moyenne, j'étais bien loin de laisser la gravité faire son effet et me ramener vers le point de départ.
La quatrième et dernière partie du tracé était de nouveau montante jusqu'à la ligne d'arrivée. Alors qu'on était sur de grosses routes bien larges jusqu'à présent, cette dernière portion se déroule sur de petites routes. J'y ai livré une belle bataille, ne lâchant pas la roue de Rémy d'un seul centimètre et remontant même à sa hauteur dans les derniers hectomètres.
On boucle l'épreuve en 19'33", à 1'40" des vainqueurs de l'épreuve. Cette performance nous place à la 8ème place du classement global et à la 3ème de notre catégorie (remportée par les vainqueurs de l'épreuve). Je suis plutôt satisfait de ma performance : je n'ai jamais été aussi près du niveau de Rémy, et bien que je n'ai pas pris de relais il ne m'a pas mis en difficulté contrairement à d'habitude. Il faut dire que le parcours me convient mieux que d'habitude : le profil n'était pas plat et le tracé ne comprend presque pas de virages donc peu de relances.
Consultez mes données et les photos prises par ma compagne.
Tout ceci est de bonne augure pour la montée d yzeron :). Mathias.
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