samedi 2 avril 2016

Quels objectifs pour 2016 et le futur ?

Je vous ai habitué ces dernières années à vous faire vivre mon expérience sur des projets un peu exotiques, hors des sentiers battus. En 2011, j'ai commencé à mettre de côté les courses traditionnelles et ai tenté l'aventure du premier Paris-Roubaix Challenge combiné à la première Haute-Route. En 2012 c'était le Tour de Sardaigne cyclosportif et la deuxième Haute-Route. En 2013 j'ai vécu le Tour de Fête et la première Ride London. En 2014 ça a été un enchaînement de classiques en Belgique puis le premier Bordeaux-Paris cyclosportif (nouvelle formule, une précédente épreuve avait disparu une décennie plus tôt). Enfin, en 2015 j'ai découvert les 24 heures du Mans (qui ne se sont franchement pas bien passées pour moi) puis le plus haut niveau du cyclocross mondial.

(photo prise par M. Verne)

Et pour 2016 ?

Vous êtes nombreux à me poser la question pour savoir le défi que je prépare en 2016. Je sais que je vais en décevoir certains : en 2016 il ne devrait rien y avoir d'improbable. Pour tout vous dire, j'ai refusé une invitation sur la prestigieuse Etape du Tour. Je lorgnais du côté de l'Artic Race of Norway Challenge ... mais l'épreuve n'aura pas lieu en 2016. La Norvège attendra donc un peu avant que j'aille y poser mes roues.

Ca peut sembler curieux pour certains, mais j'ai envie de revenir à la base de ma pratique sportive : les compétitions locales. Et d'y retrouver de la prestance, je ne veux pas me contenter d'y aller pour suivre et attendre de me faire lâcher le plus loin possible. Mes expériences depuis 2011 m'ont permis de vivre des choses formidables, je n'ai absolument aucun regret, mais elles ont aussi eu l'inconvénient de faire baisser mon niveau sportif petit à petit. En 4 ans, le petit à petit est devenu un gros écart. Je compte sur l'année 2016 pour me remettre à mon niveau d'antan voir le dépasser. Pour la première fois, j'ai même un plan sur 2 ans : après la remise à niveau en 2016 je compte sur l'année 2017 pour me montrer en haut des classements. Mais pas des classements en Pass' D3.

Et après 2017 ?

Je vous avoue qu'entre ce que je veux et ce que je peux, il y a un écart. Entre vouloir jouer les premiers rôles et réussir à les jouer, il y a un écart sur lequel je n'ai aucune certitude. Je ne sais pas ce que ça va donner. Dans tous les cas, ces deux années à améliorer mon niveau seront utiles pour ma pratique future. Que je reste concentré sur de la compétition ou que je me tourne vers de nouveaux objectifs (le Tour du Mont Blanc et l'Alpen Brevet m'intéressent dans un futur plus ou moins lointain, tout comme le marathon cycliste des dolomites) une amélioration de mon niveau ne pourra qu'être bénéfique. Ces deux années vont également me permettre d'économiser en vue du futur, les différentes campagnes passées m'ayant coûté cher et les prochaines n'étant pas gratuites ...


Je reste à l’affût d'opportunités qui pourraient se présenter. Mon métier (je travaille pour différents acteurs dans le milieu du cyclisme), mes différents sites liés au cyclisme et mes contacts me permettent régulièrement d'avoir des opportunités qui se présentent spontanément. Il n'est donc pas exclus qu'un (ou plusieurs) événement(s) se rajoute(nt) en cours de route.

4 commentaires:

  1. Bon courage, j'aurais de toute façon plaisir à vous lire.

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  2. qui sait, peut-être que sur une opportunité, la RAAM peut revenir au goût du jour ?! J'ai vu dans tes archives que ça te "titillait" :-)

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    1. Il y a très peu de chances pour que ça soit le cas, au vu de l'investissement financier, physique et du temps à consacrer à une telle épreuve. Mais il ne faut jamais dire jamais ...

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