dimanche 18 janvier 2009

Du vent et des averses



Après le froid subi ces derniers temps, après la neige, après le verglas, voilà la pluie et le vent ! Et quand je parle de vent, je ne parle pas du petit vent gentillet mais du gros vent : 35km/h de moyenne avec des rafales à 75km/h !



Je descends à Fontaines où je rejoins Lionel. On remonte les quais de Saône jusqu'à Albigny, le vent nous pousse et quelques gouttes éparses tombent, mais rien de méchant ! On traverse le pont afin de rejoindre Neuville : l'enfer commence ! Le fort vent de côté vient taper dans mes cosmic (mes roues profilées en carbone) et me force à traverser complètement la chaussée sous l'effet de la pression contre les roues ! Je suis complètement penché sur le côté, et crains de me retrouver sur le goudron à tout moment étant donné mon inclinaison latérale et le fait que la chaussée soit trempée ...

Une fois de retour sur la terre ferme, on effectue la montée du boulodrome : le vent est favorable donc on grimpe vite. En haut on file sur Civrieux, puis on s'enfonce dans les bois afin de faire une traversée du plateau de la Dombes protégés par le vent. Avec Lionel on met en place de courts relais (20 secondes environ) afin d'atténuer les effets du vent qui réussit faiblement à passer à travers les arbres. Les averses se transforment en une petite pluie continue, plutôt faible ce qui fait qu'on est à peine humide. 500m avant d'arriver sur St andré de corcy, on sort de la forêt et on se retrouve au milieu de champs balayés par le vent. Je suis de nouveau incapable de résister à la force du vent qui vient taper dans mes roues et me remets à traverser la route sur toute sa largeur à chaque rafale de vent ! Heureusement qu'il s'agissait de petites routes sans circulation ...

Je décide de rentrer directement, Lionel choisit de poursuivre la sortie initiale. Je traverse St andré de corcy puis prends la route qui mène à Neuville : la route est en creux et bosses et possède régulièrement des arbres le long de la route ... je pensais donc y être relativement à l'abri ! Malheureusement, le vent est plus malin et réussissait sans encombre à passer à travers le faible rideau d'arbres (quand il y en avait un) et à s'engouffrer dans les trous ... Je vis donc un cauchemar : quant j'ai le vent de face je suis scotché, quand j'ai le vent de travers je fais de grands zigzags sur la route et suis complètement penché sur le côté ... c'est un véritable enfer !

Je finis par atteindre la descente empruntée dans le sens de la montée plus tôt dans la sortie : cette fois j'ai le vent de face, et je découvre avec stupeur que dans les parties peu pentues j'avance moins vite en descendant que quand je montais ! Une fois de retour sur les quais je décide de rentrer par la piste cyclable car je serai plus protégé des voitures en cas de zigzags. Le vent y est beaucoup plus faible et est constamment de face, il ne me dérange donc pas trop. Je rentre par Bocuse et effectue ainsi la remontée jusque chez moi avec l'aide d'un léger vent dans le dos.

Au final j'ai effectué 44km. Je suis rentré humide et sale, mais pas trempé. Les jambes n'étaient pas trop mal au vu de la longue sortie de la veille, mais avec ce fort vent j'ai du mal à déterminer la part liée "au vent de face" de la part liée à la fatigue dans le fait que j'avais du mal à avancer par moments.

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