Après avoir commencé le mois d'octobre en Italie, je le termine en Belgique. Le vélo est une invitation au voyage, à la découverte, à l'exploration ... ce dont je profite lorsque je sors de mon environnement habituel. J'ai terminé le mois d'octobre par une sortie en compagnie de Clément dans la province de Namur, sur les contreforts de la Sambre.
Savez-vous quel est le point commun entre les drapeaux des pays qui touchent la France continentale ? Ils ont tous du rouge ! La Belgique, le Luxembourg, l'Allemagne, la Suisse, l'Italie, Monaco, Andorre et l'Espagne ont tous une zone de couleur rouge sur leur drapeau. Curieux, non ?
J'ai été surpris par la douceur du climat au départ de la sortie. J'avais prévu une tenue longue, des gants longs (mais fins) et des sur-chaussures (fins eux-aussi). Les 18° au départ, accompagné par un joli soleil, m'ont incité à ranger les gants et les sur-chaussures dans la poche arrière du maillot ... je n'en aurai vraiment pas besoin aujourd'hui. L'automne étant bien installé, nous avons pu profiter des magnifiques couleurs de la végétation sans avoir l'inconvénient des routes humides ni de la fraicheur. L'automne comme je l'aime !
Clément m'a fait découvrir certaines de ses routes d'entraînement, routes qu'utilisent également moultes épreuves : championnat de Belgique contre-la-montre, Tour de la province de Namur, ... et qu'utilisent les cyclistes plus anonymes au quotidien. On a justement croisé quelques cyclistes locaux, à qui j'ai fait un petit geste amical de la main, sans obtenir de réponse (comme très souvent quand je roule en Belgique). Clément, originaire d'Annecy (donc connaissant bien les coutumes Rhône-Alpines) et résidant en Belgique depuis quelques années, m'a confirmé que ce n'était pas dans les coutumes locales que de se saluer.
Au cours des deux heures de notre chevauchée, nous avons côtoyé la faune (plus ou moins) locale : des chevaux, des ânes, des vaches, des moutons, des faisans et des ... lamas. Oui, tout un groupe de lamas.
On a aussi rencontré tout types de routes : du beau goudron, du beau béton, de gros pavés, de petits pavés, du goudron pas terrible et du béton défoncé. Bon, globalement, les routes sur lesquelles mon hôte m'a emmené étaient plutôt bonnes, nettement meilleures que celles que je trouve dans la province du Brabant Wallon. Bref, ce fut une belle sortie parfaite pour prendre du plaisir en fin d'année.
Consultez notre parcours.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
lundi 31 octobre 2016
vendredi 28 octobre 2016
Séjour en Italie
En début de mois, j'ai été convié à un court séjour en Italie afin de découvrir les nouveaux produits de la marque Fizik. A la découverte de leurs bureaux d'études et de leur usine se sont ajoutées deux sorties à vélo.
Je n'étais pas retourné en Italie depuis le printemps 2012 et ma campagne en Sardaigne. Les locaux de Fizik étant situés à la jonction des pieds des dolomites, des préalpes vicentines et des préalpes carniques, les sorties promettaient des paysages fabuleux et du dénivelé.
A mon arrivée, j'ai récupéré le vélo qu'ils mettaient à ma disposition lors des 72 heures passées sur place. Italie oblige, j'ai découvert un vélo Pinarello (à disques) avec des pneus Vittoria. Selle et poste de pilotage Fizik, évidemment. Les roues Vision et la transmission mécanique + pédales Shimano ne respectaient pas tout à fait le "Made in Italy", ce qui n'était pas pour me déplaire dans le cas des leviers de vitesse : en 11 ans je n'ai utilisé que pendant 1 an le matériel du concurrent italien (Campagnolo).
La première sortie a été reculée et raccourcie à cause de la pluie. Nous étions une trentaine, entre les invités (comme moi), le personnel de Fizik (ils sont presque tous pratiquants) et deux coureurs professionnels sponsorisés par la marque (S.Puccio de la Sky et M.Montaguti d'AG2R). En quelques coups de pédale, on s'est enfoncé dans la montagne sur des routes aussi calmes que belles. Malgré les quelques gouttes de pluie, la vue n'était pas bouchée et permettait une vision large sur les alentours.
Au fil des ascensions, montées au tempo, notre peloton s'est affiné. Sur des routes mouillées, je n'étais pas spécialement à l'aise : en descente sur chaque freinage ma roue arrière avait tendance à chasser (pourtant je sais utiliser des freins à disques et dosais correctement mon freinage), en montée quand je passais en danseuse ma roue arrière patinait. En regardant les autres et en discutant avec eux, je n'étais pas le seul à avoir ce problème, ça ne venait donc pas de moi.
Après une trentaine de kilomètres de montagnes russes, à monter et descendre sans subir physiquement, j'ai préféré écourter la sortie et rentrer sans prendre de risques. Je n'avais aucune confiance dans mes pneus, la pluie ne cessait pas et une partie du groupe rentrait à l’hôtel sous la conduite de Salvatore Puccio.
Je n'étais pas retourné en Italie depuis le printemps 2012 et ma campagne en Sardaigne. Les locaux de Fizik étant situés à la jonction des pieds des dolomites, des préalpes vicentines et des préalpes carniques, les sorties promettaient des paysages fabuleux et du dénivelé.
A mon arrivée, j'ai récupéré le vélo qu'ils mettaient à ma disposition lors des 72 heures passées sur place. Italie oblige, j'ai découvert un vélo Pinarello (à disques) avec des pneus Vittoria. Selle et poste de pilotage Fizik, évidemment. Les roues Vision et la transmission mécanique + pédales Shimano ne respectaient pas tout à fait le "Made in Italy", ce qui n'était pas pour me déplaire dans le cas des leviers de vitesse : en 11 ans je n'ai utilisé que pendant 1 an le matériel du concurrent italien (Campagnolo).
La première sortie a été reculée et raccourcie à cause de la pluie. Nous étions une trentaine, entre les invités (comme moi), le personnel de Fizik (ils sont presque tous pratiquants) et deux coureurs professionnels sponsorisés par la marque (S.Puccio de la Sky et M.Montaguti d'AG2R). En quelques coups de pédale, on s'est enfoncé dans la montagne sur des routes aussi calmes que belles. Malgré les quelques gouttes de pluie, la vue n'était pas bouchée et permettait une vision large sur les alentours.
Au fil des ascensions, montées au tempo, notre peloton s'est affiné. Sur des routes mouillées, je n'étais pas spécialement à l'aise : en descente sur chaque freinage ma roue arrière avait tendance à chasser (pourtant je sais utiliser des freins à disques et dosais correctement mon freinage), en montée quand je passais en danseuse ma roue arrière patinait. En regardant les autres et en discutant avec eux, je n'étais pas le seul à avoir ce problème, ça ne venait donc pas de moi.
Après une trentaine de kilomètres de montagnes russes, à monter et descendre sans subir physiquement, j'ai préféré écourter la sortie et rentrer sans prendre de risques. Je n'avais aucune confiance dans mes pneus, la pluie ne cessait pas et une partie du groupe rentrait à l’hôtel sous la conduite de Salvatore Puccio.
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dimanche 16 octobre 2016
CLM Murois
Ce samedi après-midi s'est tenu la 7ème et dernière manche du challenge des contre-la-montre du Rhône. L'épreuve organisée à Saint-Laurent-de-mure clôture ce challenge individuel, mais ne termine pas pour autant la saison des gentleman puisque plusieurs épreuves auront lieu chaque week-end jusque mi-novembre. Il reste donc encore un mois aux amoureux du chrono pour s'amuser.
J'ai effectué ma traditionnelle reconnaissance du parcours avant le passage des premiers coureurs : il restait de longues sections humides suites aux pluies abondantes de ces dernières 48h. Les virages ne glissaient pas mais je suis resté prudent. Quelques secondes de perdues sur une épreuve du bas de l'échelle valent mieux qu'un mois d'arrêt après une fracture de la clavicule. La température était douce et le vent peu sensible. Au passage sur home trainer les sensations se sont révélées excellentes, c'était parfait pour me maintenir en confiance.
J'ai rejoint le départ en avance, sans stress et sans pression. Au passage, j'ai pu observer un coureur s'étant trompé engueuler les bénévoles : il a stoppé son effort au bout d'un seul tour alors qu'il y en avait deux à effectuer ... il a manifesté son mécontentement sur des bénévoles qui, à mon sens, n'y étaient pour rien s'il ne sait pas lire les consignes. C'est compliqué d'organiser une épreuve, les cyclistes qui investissent plusieurs milliers d'euros dans du matériel trouvent trop cher les 8€ demandés pour rouler sur un parcours sécurisé aussi bien que possible par des bénévoles qui passent leur journée (entre l'installation et le démontage) au service des autres. Heureusement, ces mécontents ne sont qu'une poignée et la majorité silencieuse des participants revient chaque année avec le sourire, tout en étant bienveillant avec les organisateurs / bénévoles en sachant bien que si tout n'est pas parfait, ceux-ci font de leur mieux pour que ça le soit.
Ma place au challenge étant figée (le coureur me précédant ayant trop d'avance et celui me suivant ayant trop de retard) et la météo étant excellente, je n'avais plus qu'à me faire plaisir tout en profitant au maximum du moment. Donner le meilleur de moi-même, comme sur chaque épreuve, était le meilleur moyen de me faire plaisir ... c'est donc ce que je me suis attaché à faire. Le coureur me précédant ne s'étant pas présenté au départ, j'ai eu deux minutes pour me positionner sur la ligne, boire un dernier coup, enclencher les pédales et attendre le décompte des dernières secondes.
J'ai effectué ma traditionnelle reconnaissance du parcours avant le passage des premiers coureurs : il restait de longues sections humides suites aux pluies abondantes de ces dernières 48h. Les virages ne glissaient pas mais je suis resté prudent. Quelques secondes de perdues sur une épreuve du bas de l'échelle valent mieux qu'un mois d'arrêt après une fracture de la clavicule. La température était douce et le vent peu sensible. Au passage sur home trainer les sensations se sont révélées excellentes, c'était parfait pour me maintenir en confiance.
J'ai rejoint le départ en avance, sans stress et sans pression. Au passage, j'ai pu observer un coureur s'étant trompé engueuler les bénévoles : il a stoppé son effort au bout d'un seul tour alors qu'il y en avait deux à effectuer ... il a manifesté son mécontentement sur des bénévoles qui, à mon sens, n'y étaient pour rien s'il ne sait pas lire les consignes. C'est compliqué d'organiser une épreuve, les cyclistes qui investissent plusieurs milliers d'euros dans du matériel trouvent trop cher les 8€ demandés pour rouler sur un parcours sécurisé aussi bien que possible par des bénévoles qui passent leur journée (entre l'installation et le démontage) au service des autres. Heureusement, ces mécontents ne sont qu'une poignée et la majorité silencieuse des participants revient chaque année avec le sourire, tout en étant bienveillant avec les organisateurs / bénévoles en sachant bien que si tout n'est pas parfait, ceux-ci font de leur mieux pour que ça le soit.
Ma place au challenge étant figée (le coureur me précédant ayant trop d'avance et celui me suivant ayant trop de retard) et la météo étant excellente, je n'avais plus qu'à me faire plaisir tout en profitant au maximum du moment. Donner le meilleur de moi-même, comme sur chaque épreuve, était le meilleur moyen de me faire plaisir ... c'est donc ce que je me suis attaché à faire. Le coureur me précédant ne s'étant pas présenté au départ, j'ai eu deux minutes pour me positionner sur la ligne, boire un dernier coup, enclencher les pédales et attendre le décompte des dernières secondes.
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dimanche 9 octobre 2016
CLM de Saint Georges d'Espéranche
Ce dimanche s'est tenu un contre la montre à Saint Georges d'Espéranche. L'épreuve, également réalisable en gentleman, constituait la 6ème des 7 manches du challenge des contre-la-montre du Rhône. Le parcours de l'épreuve est le plus exigeant de la saison : un long faux-plat descendant, une bosse à monter / descendre, puis un long faux-plat montant jusqu'à la ligne d'arrivée. Un peu plus de 25 kilomètres exigeants, sur un beau parcours parfaitement sécurisé par le club organisateur.
Mon approche de l'épreuve, sur le plan physique, a été loin d'être parfaite. J'ai passé une partie de la semaine en Italie, sans trop rouler mais avec beaucoup d'activités de prévues et peu de temps de repos. Sans compter les repas gargantuesques, le summum revenant au dernier repas pris qui était composé de 9 plats (puis 4 digestifs, en plus du café et de l'apéritif initial). Pour le moral, c'était génial. Vu mon niveau sportif, il aurait été dommage de ne penser qu'à un contre-la-montre et de ne pas goûter à la gastronomie locale ou de ne pas visiter les monuments alentours.
Arrivé sur place une heure et demi à l'avance, j'ai eu tout le temps nécessaire pour me préparer puis pour faire un tour de reconnaissance en compagnie de Sylvain. On a inspecté les virages, les trajectoires, les ascensions et discuté de la gestion de l'effort. On a également pu prendre des repères vis à vis des ascensions et du vent (qui soufflait généreusement ce jour). De retour à la voiture 15 minutes avant mon départ, j'ai hésité à sortir le home-trainer : le temps de le sortir, de l'installer puis de le ranger avant de me rendre au départ avec 5 minutes d'avance, ça ne m'aurait laissé que 5 minutes ... pas très utiles. J'ai donc fait le choix de roulotter sur la route pendant une dizaine de minutes, sans trop m'éloigner du départ.
(photo prise par JP Odier)
Mon approche de l'épreuve, sur le plan physique, a été loin d'être parfaite. J'ai passé une partie de la semaine en Italie, sans trop rouler mais avec beaucoup d'activités de prévues et peu de temps de repos. Sans compter les repas gargantuesques, le summum revenant au dernier repas pris qui était composé de 9 plats (puis 4 digestifs, en plus du café et de l'apéritif initial). Pour le moral, c'était génial. Vu mon niveau sportif, il aurait été dommage de ne penser qu'à un contre-la-montre et de ne pas goûter à la gastronomie locale ou de ne pas visiter les monuments alentours.
Arrivé sur place une heure et demi à l'avance, j'ai eu tout le temps nécessaire pour me préparer puis pour faire un tour de reconnaissance en compagnie de Sylvain. On a inspecté les virages, les trajectoires, les ascensions et discuté de la gestion de l'effort. On a également pu prendre des repères vis à vis des ascensions et du vent (qui soufflait généreusement ce jour). De retour à la voiture 15 minutes avant mon départ, j'ai hésité à sortir le home-trainer : le temps de le sortir, de l'installer puis de le ranger avant de me rendre au départ avec 5 minutes d'avance, ça ne m'aurait laissé que 5 minutes ... pas très utiles. J'ai donc fait le choix de roulotter sur la route pendant une dizaine de minutes, sans trop m'éloigner du départ.
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dimanche 2 octobre 2016
Thou X 4
Ce dimanche, sous un soleil retrouvé, s'est tenu la Thou X 4. Il s'agit d'une épreuve d'environ 38 kilomètres (la plus longue de la saison) à effectuer par équipe de 4. Ayant effectué une épreuve pluvieuse la veille à Paladru, la récupération a été un peu perturbée par le séchage des chaussures (quelle galère !) et le nettoyage du vélo, mais la forme étant revenue ces derniers jours j'abordais l'épreuve plutôt serein.
Ma sérénité venait également de la catégorie dans laquelle je concourrais : j'étais dans une équipe mixte, avec la féminine de mon club, à ma demande. Je n'aime pas spécialement enchaîner deux épreuves à fond un même week-end, d'autant plus que la deuxième épreuve était la plus longue de l'année sur un circuit que je déteste. Le goudron y est granuleux, c'est de grandes lignes droites monotones, ce n'est jamais plat ... bref, on est tout le temps en prise. Je déteste tellement ces routes que je n'y passe jamais à l'entraînement. Rouler avec deux équipiers dans le but d'emmener le plus rapidement possible notre féminine vers la ligne d'arrivée me convenait beaucoup mieux.
Réalisant la majorité de mes entraînements en solitaire, notre quatuor n'avait pas eu l'occasion de s'accorder ensemble au cours des semaines précédentes. On a donc fait un échauffement en commun afin de discuter de la stratégie et de prendre à la va-vite nos repères. On a tout de même eu l'avantage de bien s'entendre entre-nous depuis des années, de communiquer facilement et d'avoir un but en commun ... ça permet de suite de gagner en efficacité. On a observé le vent et on connaissait tous plutôt bien le parcours, ce qui nous a permis d'établir notre stratégie avant le départ.
On a rejoint le départ à deux minutes du top, on s'est positionné le long des barrières et on a attendu le décompte sous l'objectif de notre président de club, venu nous encourager et nous photographier. J'étais chargé de faire le départ et de donner le tempo sur les premières minutes, ayant un compteur à ma disposition contrairement à mes équipiers (et un peu plus d'expérience aussi puisqu'il s'agissait de mon 8ème chrono cette année). J'ai donné le ton, Fabrice et Félix m'ont ensuite relayé et nous avons entamé notre ballet ensemble. On a continué notre adaptation au cours des premiers kilomètres, notamment afin de rallonger le temps des relais pour avoir une vrai période de récupération dans les roues ... à 3, sur des relais trop courts, on est toujours en prise et on ne récupère jamais.
Ma sérénité venait également de la catégorie dans laquelle je concourrais : j'étais dans une équipe mixte, avec la féminine de mon club, à ma demande. Je n'aime pas spécialement enchaîner deux épreuves à fond un même week-end, d'autant plus que la deuxième épreuve était la plus longue de l'année sur un circuit que je déteste. Le goudron y est granuleux, c'est de grandes lignes droites monotones, ce n'est jamais plat ... bref, on est tout le temps en prise. Je déteste tellement ces routes que je n'y passe jamais à l'entraînement. Rouler avec deux équipiers dans le but d'emmener le plus rapidement possible notre féminine vers la ligne d'arrivée me convenait beaucoup mieux.
Réalisant la majorité de mes entraînements en solitaire, notre quatuor n'avait pas eu l'occasion de s'accorder ensemble au cours des semaines précédentes. On a donc fait un échauffement en commun afin de discuter de la stratégie et de prendre à la va-vite nos repères. On a tout de même eu l'avantage de bien s'entendre entre-nous depuis des années, de communiquer facilement et d'avoir un but en commun ... ça permet de suite de gagner en efficacité. On a observé le vent et on connaissait tous plutôt bien le parcours, ce qui nous a permis d'établir notre stratégie avant le départ.
On a rejoint le départ à deux minutes du top, on s'est positionné le long des barrières et on a attendu le décompte sous l'objectif de notre président de club, venu nous encourager et nous photographier. J'étais chargé de faire le départ et de donner le tempo sur les premières minutes, ayant un compteur à ma disposition contrairement à mes équipiers (et un peu plus d'expérience aussi puisqu'il s'agissait de mon 8ème chrono cette année). J'ai donné le ton, Fabrice et Félix m'ont ensuite relayé et nous avons entamé notre ballet ensemble. On a continué notre adaptation au cours des premiers kilomètres, notamment afin de rallonger le temps des relais pour avoir une vrai période de récupération dans les roues ... à 3, sur des relais trop courts, on est toujours en prise et on ne récupère jamais.
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samedi 1 octobre 2016
Tour du lac de Paladru
Le premier samedi d'octobre rime traditionnellement avec le championnat régional officieux pour la majorité des coureurs pratiquant le contre-la-montre. L'épreuve de Paladru est, sans contestation depuis quelques années, l'épreuve ouverte à tous la plus prisée de la région.
Après deux épreuves où les résultats n'étaient pas tout à fait à la hauteur de mes espérances, j'étais plutôt confiant pour celle-ci : les derniers entraînements s'étaient bien déroulés, les sensations étaient bonnes et les valeurs de puissance retrouvaient le niveau souhaité.
Arrivé sur place sous un temps sec mais menaçant, le temps de récupérer mon dossard et de partir m'échauffer, une grosse averse venait m'offrir la première douche de la journée. La pluie ne m'a pas empêché de faire un tour de reconnaissance du circuit avant le départ des premiers coureurs, tour pendant lequel j'ai pu découvrir le nouveau départ et constater que rien d'autre n'avait changé sur le circuit.
La pluie, après m'avoir douché pendant mes 30 minutes de reconnaissance du circuit, a stoppé. J'ai fini mon échauffement sur Home-Trainer sans avoir besoin de trouver un abri, le parapluie est resté plié dans le coffre. J'ai découvert qu'un boyau mouillé a tendance à glisser sur le rouleau du Home-Trainer, faisant ainsi baisser la résistance du rouleau ... il a fallu attendre quelques centaines de tours de pédale que le boyau sèche pour que le Home-Trainer remplisse pleinement son rôle.
J'ai rejoint la zone de départ en temps et en heure, sous une pluie faisant son retour. Plus l'heure prévue approchait, plus la pluie et le vent semblaient forcir. J'ai pris un départ un peu foiré, ayant du mal à enclencher ma cale pendant le décompte des dernières secondes. Bon, une ou deux secondes de perdues, rien de catastrophique. Je m'en suis tenu au plan que j'avais prévu : un départ prudent jusqu'au pied de la première bosse, poussé par un vent favorable, avant de lâcher les chevaux dans chacune des bosses en profitant des descentes pour récupérer légèrement. Le départ se faisant vent dans le dos, mieux valait garder des forces pour la partie retour avec un vent que je pensais défavorable.
Après deux épreuves où les résultats n'étaient pas tout à fait à la hauteur de mes espérances, j'étais plutôt confiant pour celle-ci : les derniers entraînements s'étaient bien déroulés, les sensations étaient bonnes et les valeurs de puissance retrouvaient le niveau souhaité.
Arrivé sur place sous un temps sec mais menaçant, le temps de récupérer mon dossard et de partir m'échauffer, une grosse averse venait m'offrir la première douche de la journée. La pluie ne m'a pas empêché de faire un tour de reconnaissance du circuit avant le départ des premiers coureurs, tour pendant lequel j'ai pu découvrir le nouveau départ et constater que rien d'autre n'avait changé sur le circuit.
La pluie, après m'avoir douché pendant mes 30 minutes de reconnaissance du circuit, a stoppé. J'ai fini mon échauffement sur Home-Trainer sans avoir besoin de trouver un abri, le parapluie est resté plié dans le coffre. J'ai découvert qu'un boyau mouillé a tendance à glisser sur le rouleau du Home-Trainer, faisant ainsi baisser la résistance du rouleau ... il a fallu attendre quelques centaines de tours de pédale que le boyau sèche pour que le Home-Trainer remplisse pleinement son rôle.
J'ai rejoint la zone de départ en temps et en heure, sous une pluie faisant son retour. Plus l'heure prévue approchait, plus la pluie et le vent semblaient forcir. J'ai pris un départ un peu foiré, ayant du mal à enclencher ma cale pendant le décompte des dernières secondes. Bon, une ou deux secondes de perdues, rien de catastrophique. Je m'en suis tenu au plan que j'avais prévu : un départ prudent jusqu'au pied de la première bosse, poussé par un vent favorable, avant de lâcher les chevaux dans chacune des bosses en profitant des descentes pour récupérer légèrement. Le départ se faisant vent dans le dos, mieux valait garder des forces pour la partie retour avec un vent que je pensais défavorable.
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