A la veille de La Bisou, j'ai effectué un décrassage d'une heure et demi. Le temps était splendide : grand beau, doux et pas de vent.
J'ai roulé tranquillement, en compagnie de Julien L et d'un de ses amis. On a roulé sur les quais en discutant, en milieu de séance j'ai fait 3 sprints sur le petit plateau afin de me débloquer, puis on est rentré.
La séance s'est bien passé, j'ai fait attention à ne pas faire trop d'efforts superflus : les 135km à effectuer demain me font peur, et je me dois de garder un maximum d'énergie si je ne veux pas finir dans les profondeurs du classement.
Après l'entraînement, j'ai fait une longue séance d'étirements et je me suis reposé. Maintenant, il n'y a plus qu'à croiser les doigts pour que tout se passe bien demain et que je n'explose pas dans les 30 derniers kilomètres.
Consultez le détail de notre sortie.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
samedi 31 mars 2012
jeudi 29 mars 2012
Sortie au seuil
Hier, je devais effectuer une sortie spécifique afin de travailler mes seuils. Au menu du jour la double ascension à 180bpm d'une bosse de 2km suivi par 30 à 40 minutes à 170bpm.
Je me suis échauffé de manière relativement classique, en incluant une montée en température : la double ascension promettait d'être violente cardiaquement, j'ai donc préparé mon coeur à cet effort en effectuant quelques courtes accélérations.
J'ai donc entamé ma séance par une double ascension d'une bosse de 2km à 4% : je ne me sentais pas super fringuant, j'étais à fond mais le coeur restait bloqué entre 172 et 175 ... impossible de le faire grimper plus haut ! En haut, mon entraîneur m'avais laissé libre de faire ou non une 3ème montée ... vu mon état, j'ai choisi de ne pas recommencer et de poursuivre directement la séance.
J'ai ensuite enchainé sur 40 minutes à haut régime, mais la encore le coeur ne répondait pas comme je le souhaitais : au lieu d'être entre 165 et 170, il plafonnait entre 150 et 160. Pourtant, j'effectuais les relances après chaque virage et je tentais de rester toujours à un niveau d'effort élevé ... mais rien à faire !
J'ai terminé cette séance galère par un retour au calme d'une dizaine de minutes. Je cherchais à me rassurer avant la course de dimanche, qui me fais peur (135km en course, alors que je n'ai pas dépassé les 100 à l'entrainement, il y a de quoi semer le doute) ... cette séance n'a fait que me mettre encore plus de doutes dans la tête.
Consultez le détail de ma sortie.
Je me suis échauffé de manière relativement classique, en incluant une montée en température : la double ascension promettait d'être violente cardiaquement, j'ai donc préparé mon coeur à cet effort en effectuant quelques courtes accélérations.
J'ai donc entamé ma séance par une double ascension d'une bosse de 2km à 4% : je ne me sentais pas super fringuant, j'étais à fond mais le coeur restait bloqué entre 172 et 175 ... impossible de le faire grimper plus haut ! En haut, mon entraîneur m'avais laissé libre de faire ou non une 3ème montée ... vu mon état, j'ai choisi de ne pas recommencer et de poursuivre directement la séance.
J'ai ensuite enchainé sur 40 minutes à haut régime, mais la encore le coeur ne répondait pas comme je le souhaitais : au lieu d'être entre 165 et 170, il plafonnait entre 150 et 160. Pourtant, j'effectuais les relances après chaque virage et je tentais de rester toujours à un niveau d'effort élevé ... mais rien à faire !
J'ai terminé cette séance galère par un retour au calme d'une dizaine de minutes. Je cherchais à me rassurer avant la course de dimanche, qui me fais peur (135km en course, alors que je n'ai pas dépassé les 100 à l'entrainement, il y a de quoi semer le doute) ... cette séance n'a fait que me mettre encore plus de doutes dans la tête.
Consultez le détail de ma sortie.
mardi 27 mars 2012
Sortie de décrassage
Ce soir j'ai effectué une sortie de décrassage : j'ai roulé tranquillement, sans forcer et en tournant bien les jambes pendant 1h30.
J'étais accompagné par Julien, ensemble nous avons roulé sur les petites routes de l'Ain afin d'éviter la circulation des travailleurs pressés de rentrer chez eux. La météo était encore superbe : grand ciel bleu, température douce et vent très faible. On s'est régalé.
Un seul point à noter : le cardio de mon compteur (Garmin Edge 500) a déconné la majorité du temps de la sortie. Qu'il affiche des valeurs farfelues quand je suis en pleine descente je le conçois, mais qu'il en affiche quand je suis au milieu des champs (loin de toute source de perturbation), sans vent, à 25km/h ... j'ai du mal à comprendre. Comment entretenez-vous votre ceinture de cardio ? Faites-vous des actions particulières après chaque sortie ?
Consultez notre parcours.
J'étais accompagné par Julien, ensemble nous avons roulé sur les petites routes de l'Ain afin d'éviter la circulation des travailleurs pressés de rentrer chez eux. La météo était encore superbe : grand ciel bleu, température douce et vent très faible. On s'est régalé.
Un seul point à noter : le cardio de mon compteur (Garmin Edge 500) a déconné la majorité du temps de la sortie. Qu'il affiche des valeurs farfelues quand je suis en pleine descente je le conçois, mais qu'il en affiche quand je suis au milieu des champs (loin de toute source de perturbation), sans vent, à 25km/h ... j'ai du mal à comprendre. Comment entretenez-vous votre ceinture de cardio ? Faites-vous des actions particulières après chaque sortie ?
Consultez notre parcours.
lundi 26 mars 2012
Séries d'abdos
Ce soir, je devais effectuer une sortie de décrassage en compagnie de Julien. Malheureusement, j'ai eu une réunion jusqu'à 19h45, le temps de rentrer chez moi, il faisait déjà presque nuit. Le décrassage est donc remis à demain.
Il y a 15 jours, sur les conseils de mon entraîneur suite à mes problèmes de dos, j'ai acheté une planche à abdos : le but est de me renforcer musculairement afin de ne plus avoir de gêne de ce genre pendant les courses. Le but n'est pas de faire des abdos à n'en plus finir, comme Alejandro Valverde (lui et moi, on n'a pas le même niveau comme vous avez pu le constater) ni comme certains amateurs qui tentent (inutilement) de faire aussi bien que lui.
J'ai donc fait une séance "légère" d'abdos et de gainage. Ce n'était pas grand chose, mais pour un débutant dans le domaine comme moi, ça m'a bien détruit ... et le plus dur sera dans les 48h à venir.
Il y a 15 jours, sur les conseils de mon entraîneur suite à mes problèmes de dos, j'ai acheté une planche à abdos : le but est de me renforcer musculairement afin de ne plus avoir de gêne de ce genre pendant les courses. Le but n'est pas de faire des abdos à n'en plus finir, comme Alejandro Valverde (lui et moi, on n'a pas le même niveau comme vous avez pu le constater) ni comme certains amateurs qui tentent (inutilement) de faire aussi bien que lui.
J'ai donc fait une séance "légère" d'abdos et de gainage. Ce n'était pas grand chose, mais pour un débutant dans le domaine comme moi, ça m'a bien détruit ... et le plus dur sera dans les 48h à venir.
dimanche 25 mars 2012
Grand Prix des mousquetaires, pass'cyclisme
Ce dimanche se tenait le Grand Prix des mousquetaires, au départ de la ville de Crest. Cette course est assez atypique et est bien vue des coureurs, car il s'agit d'une véritable course en ligne : on remonte la rivière de la Drôme pendant près de 30km, on tourne à gauche afin de grimper jusqu'au col de la Croix (11km de montée), quelques kilomètres de descente puis 15km de faux plat descendant le long d'une rivière nous ramènent à Crest.
Le départ de la course a été chaotique : j'en suis à ma 7ème année de compétition et je n'avais jamais vécu un truc pareil. On a commencé par nous demander de nous mettre en vrac sur une zone du parking le temps du briefing de sécurité. Le départ neutralisé était catastrophique : il fallait rouler derrière un fourgon qui roulait tellement lentement qu'on était à la limite de tomber dans la bosse, ça roulait par à-coups, un signaleur a traversé à pieds le peloton dans sa largeur (sans provoquer de chute) ... puis au bout de 6/7km, il a fallu attendre pied à terre pendant 7 minutes que les commissaires arrivent. La course a alors enfin pu démarrer.
Les 23km de vallée entre la fin de la neutralisation et le pied du col ont été fait à 39km/h de moyenne. On avait un bon vent dans le dos, ça roulait tout seul quand on était à l'abri dans le peloton. Je suis resté autant que possible dans les 15 premières places du peloton, mais ce n'était pas évident car ça remontait en permanence par les côtés. Il fallait batailler pour garder sa place, j'ai du prendre au moins 20 coups de guidon dans les cuisses. 3 échappés sont partis devant et ont pris une minute d'avance : on les avait constamment en point de pire sur les longues lignes droites de remontée de la vallée. 1 coureur est parti seul en contre et est resté pendant près de 10km en chasse-patates.
Un peu avant le pied du col, ayant préalablement reconnu le parcours, je suis allé chercher Rémy (qui était derrière à ce moment là) afin de lui dire de remonter se placer. Je suis remonté à ma place, j'étais encore dans les 20 premières place à 50m du virage quand d'un coup une grosse masse de coureurs m'a débordée : je me suis retrouvé d'un coup à la 40ème place. Le peloton s'est étiré dans la montée, j'ai pu remonter quelques places mais ce n'était pas évident. Jusqu'au pied de la partie finale du col, j'ai maintenu ma position aux alentours de la 30ème place d'un peloton très compact : la encore, j'ai pris un nombre considérable de coups de guidons dans les cuisses. Sur cette portion, les 4 échappés ont été revus les uns après les autres.
La course s'est définitivement décantée dans la partie finale du col de la croix : 4km à 6% permettent de rejoindre le col. Le peloton s'est étiré, j'étais mal placé en 30ème position et quand un coureur lâchait il fallait que je fasse seul l'effort pour recoller aux autres ... je l'ai fait une fois, deux fois ... mais pas trois. Avec l'aide de deux autres coureurs, on a limité la casse et on a mené un train soutenu mais régulier afin de maintenir le peloton à portée de fusil. On bascule au sommet tous les 3 avec 250m de retard sur un groupe de 20 à 25 coureurs composant le peloton principal.
Je savais la descente gravillonneuse et piégeuse. J'ai eu beau le savoir, je me suis retrouvé en travers dans la 1ère épingle, puis j'ai tiré tout droit dans la deuxième. Deux grosses erreurs en 200m, ça fait perdre du temps et de la confiance : d'une part le peloton est définitivement parti, d'autre part j'ai continué la descente en assurant mes trajectoires quitte à perdre du temps. En bas de la descente, sur le faux plat descendant, j'ai maintenu un niveau d'effort élevé, sans tout donner : j'attendais le retour de quelques coureurs afin d'affronter en groupe les 15km de faux plat descendant jusqu'à l'arrivée. Après quelques kilomètres dans les roues pour me ravitailler, je me suis intégré dans la file des relais afin d'effectuer ma part de travail. Ca roulait fort, très fort : 47km/h de moyenne sur les 12km de faux-plat descendant le long de la rivière !
A 3km de l'arrivée, la majorité du groupe s'est relevé pour récupérer. J'ai continué ma prise de relais avec 2 autres coureurs jusqu'à 1.5km : j'ai resserré mes chaussures, bu un dernier coup, et me suis concentré en vue du sprint. La dernière ligne droite faisait 900m avec un bon vent de face. Je voulais déborder aux 300m, mais j'ai été pris de vitesse : deux gars ont attaqué à 400m, le temps de réagir je me suis retrouvé dans le vent un peu trop loin et avec un braquet un peu trop gros. Je fais 6ème du sprint du groupe (sur 11 coureurs).
20 à 25 coureurs devant dans le peloton, 5 coureurs devant moi dans mon groupe ... je dois donc terminer aux alentours de la 30ème place. Je suis satisfait car il ne m'a pas manqué grand chose pour basculer avec le peloton. Les 2 points négatifs sont mes trajectoires en descente (dans ce domaine, j'ai beaucoup perdu, ce n'est pas la première fois que je le remarque depuis le début de la saison) et le choix du braquet pour le sprint (2 sprint disputés cette saison, deux fois la même erreur). Je me sens bien, je ne me suis jamais senti aussi fort si tôt dans la saison. Surtout je sens que j'ai encore des chevaux sous le capot et qu'ils ne demandent qu'à être libérés.
Après la course, j'ai allongé un peu avec Rémy afin de faire un effort plus long. On a voulu monter à la citadelle de Crest : on s'est retrouvé plantés dans une pente à 16% qui n'en finissait pas ! J'ai mis pied à terre, j'avais l'impression que ça n'en finirai jamais. On a fini par arriver en haut, et en fait rien : aucune vue sur les alentours, et une porte fermée. J'étais dégoûté.
Consultez les données de la course.
Données particulières :
- sur les 23km de vallée, 38.9km/h de moyenne, 163bpm pour 93 tr/min
- sur les 11km de montée à 3.4%, 23.5km/h de moyenne pour 175bpm et 80 tr/min
- sur la partie finale de la montée, 1.8km à 7.3%, 16.2km/h de moyenne pour 182bpm et 70 tr/min
Le départ de la course a été chaotique : j'en suis à ma 7ème année de compétition et je n'avais jamais vécu un truc pareil. On a commencé par nous demander de nous mettre en vrac sur une zone du parking le temps du briefing de sécurité. Le départ neutralisé était catastrophique : il fallait rouler derrière un fourgon qui roulait tellement lentement qu'on était à la limite de tomber dans la bosse, ça roulait par à-coups, un signaleur a traversé à pieds le peloton dans sa largeur (sans provoquer de chute) ... puis au bout de 6/7km, il a fallu attendre pied à terre pendant 7 minutes que les commissaires arrivent. La course a alors enfin pu démarrer.
Les 23km de vallée entre la fin de la neutralisation et le pied du col ont été fait à 39km/h de moyenne. On avait un bon vent dans le dos, ça roulait tout seul quand on était à l'abri dans le peloton. Je suis resté autant que possible dans les 15 premières places du peloton, mais ce n'était pas évident car ça remontait en permanence par les côtés. Il fallait batailler pour garder sa place, j'ai du prendre au moins 20 coups de guidon dans les cuisses. 3 échappés sont partis devant et ont pris une minute d'avance : on les avait constamment en point de pire sur les longues lignes droites de remontée de la vallée. 1 coureur est parti seul en contre et est resté pendant près de 10km en chasse-patates.
Un peu avant le pied du col, ayant préalablement reconnu le parcours, je suis allé chercher Rémy (qui était derrière à ce moment là) afin de lui dire de remonter se placer. Je suis remonté à ma place, j'étais encore dans les 20 premières place à 50m du virage quand d'un coup une grosse masse de coureurs m'a débordée : je me suis retrouvé d'un coup à la 40ème place. Le peloton s'est étiré dans la montée, j'ai pu remonter quelques places mais ce n'était pas évident. Jusqu'au pied de la partie finale du col, j'ai maintenu ma position aux alentours de la 30ème place d'un peloton très compact : la encore, j'ai pris un nombre considérable de coups de guidons dans les cuisses. Sur cette portion, les 4 échappés ont été revus les uns après les autres.
La course s'est définitivement décantée dans la partie finale du col de la croix : 4km à 6% permettent de rejoindre le col. Le peloton s'est étiré, j'étais mal placé en 30ème position et quand un coureur lâchait il fallait que je fasse seul l'effort pour recoller aux autres ... je l'ai fait une fois, deux fois ... mais pas trois. Avec l'aide de deux autres coureurs, on a limité la casse et on a mené un train soutenu mais régulier afin de maintenir le peloton à portée de fusil. On bascule au sommet tous les 3 avec 250m de retard sur un groupe de 20 à 25 coureurs composant le peloton principal.
Je savais la descente gravillonneuse et piégeuse. J'ai eu beau le savoir, je me suis retrouvé en travers dans la 1ère épingle, puis j'ai tiré tout droit dans la deuxième. Deux grosses erreurs en 200m, ça fait perdre du temps et de la confiance : d'une part le peloton est définitivement parti, d'autre part j'ai continué la descente en assurant mes trajectoires quitte à perdre du temps. En bas de la descente, sur le faux plat descendant, j'ai maintenu un niveau d'effort élevé, sans tout donner : j'attendais le retour de quelques coureurs afin d'affronter en groupe les 15km de faux plat descendant jusqu'à l'arrivée. Après quelques kilomètres dans les roues pour me ravitailler, je me suis intégré dans la file des relais afin d'effectuer ma part de travail. Ca roulait fort, très fort : 47km/h de moyenne sur les 12km de faux-plat descendant le long de la rivière !
A 3km de l'arrivée, la majorité du groupe s'est relevé pour récupérer. J'ai continué ma prise de relais avec 2 autres coureurs jusqu'à 1.5km : j'ai resserré mes chaussures, bu un dernier coup, et me suis concentré en vue du sprint. La dernière ligne droite faisait 900m avec un bon vent de face. Je voulais déborder aux 300m, mais j'ai été pris de vitesse : deux gars ont attaqué à 400m, le temps de réagir je me suis retrouvé dans le vent un peu trop loin et avec un braquet un peu trop gros. Je fais 6ème du sprint du groupe (sur 11 coureurs).
20 à 25 coureurs devant dans le peloton, 5 coureurs devant moi dans mon groupe ... je dois donc terminer aux alentours de la 30ème place. Je suis satisfait car il ne m'a pas manqué grand chose pour basculer avec le peloton. Les 2 points négatifs sont mes trajectoires en descente (dans ce domaine, j'ai beaucoup perdu, ce n'est pas la première fois que je le remarque depuis le début de la saison) et le choix du braquet pour le sprint (2 sprint disputés cette saison, deux fois la même erreur). Je me sens bien, je ne me suis jamais senti aussi fort si tôt dans la saison. Surtout je sens que j'ai encore des chevaux sous le capot et qu'ils ne demandent qu'à être libérés.
Après la course, j'ai allongé un peu avec Rémy afin de faire un effort plus long. On a voulu monter à la citadelle de Crest : on s'est retrouvé plantés dans une pente à 16% qui n'en finissait pas ! J'ai mis pied à terre, j'avais l'impression que ça n'en finirai jamais. On a fini par arriver en haut, et en fait rien : aucune vue sur les alentours, et une porte fermée. J'étais dégoûté.
Consultez les données de la course.
Données particulières :
- sur les 23km de vallée, 38.9km/h de moyenne, 163bpm pour 93 tr/min
- sur les 11km de montée à 3.4%, 23.5km/h de moyenne pour 175bpm et 80 tr/min
- sur la partie finale de la montée, 1.8km à 7.3%, 16.2km/h de moyenne pour 182bpm et 70 tr/min
Libellés :
Compétition
samedi 24 mars 2012
Sortie de décontraction
Aujourd'hui, j'ai effectué une sortie de décontraction de 2h en compagnie de Julien et Remy. Il faisait un temps idéal pour rouler : grand soleil sans nuage, pas de vent et une vingtaine de degrés. C'était royal, on s'est régalé !
Consultez notre sortie.
Consultez notre sortie.
jeudi 22 mars 2012
Test de chrono
Ce midi j'ai fait un test grandeur nature en vue des futurs contre-la-montre : j'ai effectué l'entraînement avec mon vélo de chrono (comme mardi), mais également avec ma combinaison. Je voulais la tester avant de courir avec, afin de vérifier qu'elle m'aille bien et qu'il n'y ait pas de défaut. Tout s'est bien passé, le test est entièrement concluant du point de vue du matériel.
Je me suis échauffé sur les quais de Saône jusqu'à Neuville, puis j'ai progressivement augmenté mon effort tout le long de la montée du boulodrome. J'ai ainsi rejoint le plateau de la Dombes en ayant fait une montée régulière en température.
A partir de Civrieux, j'ai attaqué ma séance de travail : 25 minutes à une intensité soutenue (i3), avec un pic en intensité critique (i4) en cours de séance. La séance s'est bien passée : j'ai eu une fréquence cardiaque moyenne de 168bpm (soit 88% de ma fréquence cardiaque maximale) sur les 25 minutes d'effort. Même pendant la zone de 1km de descente, j'ai pédalé très activement afin de conserver une fréquence cardiaque élevée.
Une fois ma séance de travail terminé, je suis rentré par les quais de Saône. J'ai fait les 20 dernières minutes en profitant d'un véritable retour au calme : ma fréquence cardiaque est de 136bpm de moyenne sur cette portion de la sortie. Je suis satisfait de ma séance, je me sentais bien. De plus c'était très agréable de rouler car la température était douce, qu'il n'y avait pas de vent et un grand soleil.
Consultez le détail de ma sortie.
Je me suis échauffé sur les quais de Saône jusqu'à Neuville, puis j'ai progressivement augmenté mon effort tout le long de la montée du boulodrome. J'ai ainsi rejoint le plateau de la Dombes en ayant fait une montée régulière en température.
A partir de Civrieux, j'ai attaqué ma séance de travail : 25 minutes à une intensité soutenue (i3), avec un pic en intensité critique (i4) en cours de séance. La séance s'est bien passée : j'ai eu une fréquence cardiaque moyenne de 168bpm (soit 88% de ma fréquence cardiaque maximale) sur les 25 minutes d'effort. Même pendant la zone de 1km de descente, j'ai pédalé très activement afin de conserver une fréquence cardiaque élevée.
Une fois ma séance de travail terminé, je suis rentré par les quais de Saône. J'ai fait les 20 dernières minutes en profitant d'un véritable retour au calme : ma fréquence cardiaque est de 136bpm de moyenne sur cette portion de la sortie. Je suis satisfait de ma séance, je me sentais bien. De plus c'était très agréable de rouler car la température était douce, qu'il n'y avait pas de vent et un grand soleil.
Consultez le détail de ma sortie.
mardi 20 mars 2012
Sortie sur le vélo de chrono
Ce début de semaine, mon vélo de route est chez le vélociste afin de passer au "contrôle technique" : il n'a pas été révisé depuis l'été dernier et comme les courses importantes arrivent, il devenait impératif de m'assurer que mon matériel soit toujours en bon état.
Un ennui mécanique est toujours rageant, à fortiori quand il se produit en course ... et si le problème survient en plein peloton ou dans une descente, les conséquences peuvent être lourdes. J'ai donc laissé mon vélo samedi après la course, afin qu'il passe en révision.
Pour m'entraîner, j'ai donc sorti le vélo de contre-la-montre. Ca tombe bien, je vais avoir 4 chronos à faire dans les 45 jours à venir : 2 sur le Tour de Sardaigne, et 2 sur le Tour des Grands Ducs. Rouler dessus me permet de me réhabituer à la position, c'est donc bénéfique.
Je me suis échauffé en remontant les quais de Saône. Après 2.5km, j'ai récupéré un groupe de 7 coureurs mené par Hubert Dupond (professionnel chez AG2R) : je me suis glissé dans leurs roues afin de profiter de l'abri du groupe. Ils roulaient à un train très régulier, et les gars étaient super sympa : ils sont venus discuter avec moi de manière naturelle. J'ai longé les quais de Saône avec eux pendant une dizaine de kilomètres avant de faire demi-tour pour rentrer bosser.
Mon entraîneur m'avait demandé de faire une vingtaine de minutes en intensité soutenue (i3). C'est ce que j'ai timidement fait. Timidement, car une erreur de calcul m'a induit en erreur : sur le vélo, j'ai estimé à 160 ma zone i3 alors qu'en réalité elle est plutôt aux alentours de 170 dans mon cas... je le saurai pour la prochaine fois. J'ai donc fait 21 minutes à 157bpm de moyenne ! Je ne suis pas encore rodé aux différentes zones cardiaques, il va falloir que je me fasse une fiche récapitulative.
Etant pressé par le temps, je n'ai pas pu rouler plus de 45 minutes. C'est dommage car le temps était sympa ! Un peu frais, mais ensoleillé ! La sortie était trop courte pour que je puisse juger mes sensations, surtout que sur un vélo de contre-la-montre elles sont toujours différentes des sensations habituelles.
Consultez le détail de ma sortie.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Tour des Grands Ducs.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Tour de Sardaigne.
Un ennui mécanique est toujours rageant, à fortiori quand il se produit en course ... et si le problème survient en plein peloton ou dans une descente, les conséquences peuvent être lourdes. J'ai donc laissé mon vélo samedi après la course, afin qu'il passe en révision.
Pour m'entraîner, j'ai donc sorti le vélo de contre-la-montre. Ca tombe bien, je vais avoir 4 chronos à faire dans les 45 jours à venir : 2 sur le Tour de Sardaigne, et 2 sur le Tour des Grands Ducs. Rouler dessus me permet de me réhabituer à la position, c'est donc bénéfique.
Je me suis échauffé en remontant les quais de Saône. Après 2.5km, j'ai récupéré un groupe de 7 coureurs mené par Hubert Dupond (professionnel chez AG2R) : je me suis glissé dans leurs roues afin de profiter de l'abri du groupe. Ils roulaient à un train très régulier, et les gars étaient super sympa : ils sont venus discuter avec moi de manière naturelle. J'ai longé les quais de Saône avec eux pendant une dizaine de kilomètres avant de faire demi-tour pour rentrer bosser.
Mon entraîneur m'avait demandé de faire une vingtaine de minutes en intensité soutenue (i3). C'est ce que j'ai timidement fait. Timidement, car une erreur de calcul m'a induit en erreur : sur le vélo, j'ai estimé à 160 ma zone i3 alors qu'en réalité elle est plutôt aux alentours de 170 dans mon cas... je le saurai pour la prochaine fois. J'ai donc fait 21 minutes à 157bpm de moyenne ! Je ne suis pas encore rodé aux différentes zones cardiaques, il va falloir que je me fasse une fiche récapitulative.
Etant pressé par le temps, je n'ai pas pu rouler plus de 45 minutes. C'est dommage car le temps était sympa ! Un peu frais, mais ensoleillé ! La sortie était trop courte pour que je puisse juger mes sensations, surtout que sur un vélo de contre-la-montre elles sont toujours différentes des sensations habituelles.
Consultez le détail de ma sortie.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Tour des Grands Ducs.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Tour de Sardaigne.
lundi 19 mars 2012
Recherche de sponsors
Pour la saison 2012, j'ai de beaux projets : je suis inscrit à la Haute-Route et au Tour de Sardaigne, je compte participer au Tour des Grands Ducs et à de nombreuses cyclosportives tout au long de la saison ... j'ai évalué le coût global de ma saison cycliste à 6000€.
Je suis à la recherche de sponsors, afin de m'aider à financer une partie (ou la totalité, si possible) de ce budget. J'avoue que pour moi, allouer un tel budget n'est pas si facile que ça et qu'en cas d'imprévu dans ma vie je me retrouverai obligé de rogner sur ce poste important de dépense.
Je viens de créer un dossier de sponsoring, que vous pouvez consulter ici. Je vous invite à le relayer auprès de vous si vous connaissez des entreprises qui pourraient être intéressées.
Merci d'avance.
Je suis à la recherche de sponsors, afin de m'aider à financer une partie (ou la totalité, si possible) de ce budget. J'avoue que pour moi, allouer un tel budget n'est pas si facile que ça et qu'en cas d'imprévu dans ma vie je me retrouverai obligé de rogner sur ce poste important de dépense.
Je viens de créer un dossier de sponsoring, que vous pouvez consulter ici. Je vous invite à le relayer auprès de vous si vous connaissez des entreprises qui pourraient être intéressées.
Merci d'avance.
dimanche 18 mars 2012
Prix de St romain de popey - pass'cyclisme
Ce samedi était organisé le traditionnel Prix de la Ville de St romain de popey. La température de 22° et le beau ciel bleu était super pour rouler, en revanche un vilain vent soufflait du sud-est. L'organisation du club de Tarare est au top : le parcours est nickel tant du point de vue extra-sportif (bien goudronné, très bien sécurisé par les signaleurs, sans danger) que sportif (le circuit est usant et intéressant car propose différents endroits pour attaquer et faire la différence).
Je me suis échauffé en faisant un tour de circuit de reconnaissance. Je ne me sentais pas bien du tout, depuis le matin j'étais nauséeux, et pendant l'échauffement j'avais envie de vomir alors que je ne forçais pas ... je sentais venir une course catastrophique !
Pendant l'appel des coureurs, les commissaires ont embêté un coureur car son bec de selle plongeait de plus d'un centimètre. J'étais juste à côté de ce coureur d'environ 45 ans sur un vélo qui était loin d'être le dernier modèle sorti d'une grande marque, et qui était la pour se faire plaisir sans aucune prétention. Je me marrais pendant que le commissaire lui rappelait le règlement, car la moitié des coureurs au départ de la course devaient avoir un vélo ne respectant pas la règle sur les 6.8kg minimum ... et que lui, avec son vélo de 8 ou 9kg, on l'embêtait pour une histoire de selle. Bref, c'était pathétique.
Les premiers kilomètres, relativement plats avec vent de dos, ont été fait paisiblement. Je suis directement remonté dans les premières positions vers la 8 ou 10ème place et ai discuté avec quelques coureurs que je connaissais. Dans la montée, en revanche, impossible de discuter : le train de sénateur s'est mué en TGV. J'ai lâché quelques places mais suis resté à l'avant d'un groupe qui grimpait rapidement mais était encore relativement groupé.
En haut de cette première montée, à l'entame du 2ème tour, j'étais donc vers la 15ème place quand j'ai vu une échappée de 4 avec Rémy se former. Ils ont fait tout le 2ème tour avec une centaine de mètres d'avance, mais leur collaboration n'était pas optimale car un d'entre eux ne relayait pas donc ils se sont relevés à l'entame du 3ème tour. Dans la 3ème montée, j'ai à nouveau reculé dans un peloton déjà diminué.
Dans le 4ème tour, un nouveau groupe de 4 avec Rémy a pris du champ : le peloton a chassé mais le trou se creusait mètre après mètre. Ca roulait encore très fort, j'étais en 20ème position et n'arrivais pas à remonter. Dans le 5ème tour, la chasse a ralentie : la 5ème montée est la plus lente du peloton au cours de la course ! J'en ai profité pour récupérer un bidon : il faisait chaud et j'avais plus soif que je ne le pensais ... un coureur est parti seul au pied de la montée, personne ne l'a suivi dans sa missions suicide vent de face ... dommage, car il a fini par réintégrer l'échappée après 3 ou 4 tours en solitaire !
Dans les tours 6 et 7, l'allure était régulière mais pas très soutenue : j'ai pu remonter vers l'avant du groupe. Je me sentais plutôt pas mal, les jambes et le coeur répondaient pas trop mal. Je sentais que j'étais un peu juste dans la bosse mais je n'étais pas spécialement en dessous des autres.
A l'entame du 8ème tour, alors que l'avance de l'échappée était de 2 minutes, la réaction du peloton a été vive : pendant 3 tours ça a roulé pratiquement sans interruption. Tout le monde était en file indienne, j'étais en fin de groupe et je m'accrochais pour rester dans les roues. J'ai commencé à faire le yoyo, j'ai pris du vent. Un peu de vent, de plus en plus, puis beaucoup de vent. Beaucoup trop de vent ! Dans la 10ème montée j'ai explosé : j'avais le dos en vrac et n'arrivais pas à monter ni en force sur du gros braquet ni en souplesse en danseuse.
A l'entame du 11ème des 13 tours, je me suis retrouvé seul dans le vent. Le peloton n'était pas loin devant moi mais malgré ma chasse je n'ai pas réussi à revenir. Au pied de la bosse je me suis relevé : il fallait me rendre à l'évidence, j'étais vaincu ! J'avais pris bien trop de vent et j'avais trop fait le yoyo pour espérer revenir !
J'ai fini les 2 tours restants comme j'ai pu, en maintenant un rythme relativement continu afin de ne pas me faire rattraper par un groupe derrière ... je ne me suis pas fait rattraper, pour la bonne et simple raison qu'il n'y avait pas de groupe derrière ! Quand j'ai franchi la ligne, je suis allé féliciter Rémy pour sa victoire attendue. J'aurai du être classé au pire 25ème car il y avait 5 coureurs devant, et qu'on était 20 coureurs dans le peloton 1 tour avant que je ne lâche ... mais les commissaires ne m'ont pas vu donc je ne suis pas classé officiellement. Tant pis.
Voici le tableau de mes temps sur la bosse du circuit :
Je suis quand même satisfait car j'ai globalement bien tenu dans le peloton. Je regrette de ne pas avoir su me replacer quand il le fallait et de ne pas avoir su me protéger efficacement du vent. Sans cette erreur grossière, je pense que j'aurai pu terminer dans le peloton. J'avais dit qu'en 2012 je courrai plus à l'avant, je l'applique mais pas encore assez rigoureusement.
Consultez le détail de la course.
Je me suis échauffé en faisant un tour de circuit de reconnaissance. Je ne me sentais pas bien du tout, depuis le matin j'étais nauséeux, et pendant l'échauffement j'avais envie de vomir alors que je ne forçais pas ... je sentais venir une course catastrophique !
Pendant l'appel des coureurs, les commissaires ont embêté un coureur car son bec de selle plongeait de plus d'un centimètre. J'étais juste à côté de ce coureur d'environ 45 ans sur un vélo qui était loin d'être le dernier modèle sorti d'une grande marque, et qui était la pour se faire plaisir sans aucune prétention. Je me marrais pendant que le commissaire lui rappelait le règlement, car la moitié des coureurs au départ de la course devaient avoir un vélo ne respectant pas la règle sur les 6.8kg minimum ... et que lui, avec son vélo de 8 ou 9kg, on l'embêtait pour une histoire de selle. Bref, c'était pathétique.
Les premiers kilomètres, relativement plats avec vent de dos, ont été fait paisiblement. Je suis directement remonté dans les premières positions vers la 8 ou 10ème place et ai discuté avec quelques coureurs que je connaissais. Dans la montée, en revanche, impossible de discuter : le train de sénateur s'est mué en TGV. J'ai lâché quelques places mais suis resté à l'avant d'un groupe qui grimpait rapidement mais était encore relativement groupé.
En haut de cette première montée, à l'entame du 2ème tour, j'étais donc vers la 15ème place quand j'ai vu une échappée de 4 avec Rémy se former. Ils ont fait tout le 2ème tour avec une centaine de mètres d'avance, mais leur collaboration n'était pas optimale car un d'entre eux ne relayait pas donc ils se sont relevés à l'entame du 3ème tour. Dans la 3ème montée, j'ai à nouveau reculé dans un peloton déjà diminué.
Dans le 4ème tour, un nouveau groupe de 4 avec Rémy a pris du champ : le peloton a chassé mais le trou se creusait mètre après mètre. Ca roulait encore très fort, j'étais en 20ème position et n'arrivais pas à remonter. Dans le 5ème tour, la chasse a ralentie : la 5ème montée est la plus lente du peloton au cours de la course ! J'en ai profité pour récupérer un bidon : il faisait chaud et j'avais plus soif que je ne le pensais ... un coureur est parti seul au pied de la montée, personne ne l'a suivi dans sa missions suicide vent de face ... dommage, car il a fini par réintégrer l'échappée après 3 ou 4 tours en solitaire !
Dans les tours 6 et 7, l'allure était régulière mais pas très soutenue : j'ai pu remonter vers l'avant du groupe. Je me sentais plutôt pas mal, les jambes et le coeur répondaient pas trop mal. Je sentais que j'étais un peu juste dans la bosse mais je n'étais pas spécialement en dessous des autres.
A l'entame du 8ème tour, alors que l'avance de l'échappée était de 2 minutes, la réaction du peloton a été vive : pendant 3 tours ça a roulé pratiquement sans interruption. Tout le monde était en file indienne, j'étais en fin de groupe et je m'accrochais pour rester dans les roues. J'ai commencé à faire le yoyo, j'ai pris du vent. Un peu de vent, de plus en plus, puis beaucoup de vent. Beaucoup trop de vent ! Dans la 10ème montée j'ai explosé : j'avais le dos en vrac et n'arrivais pas à monter ni en force sur du gros braquet ni en souplesse en danseuse.
A l'entame du 11ème des 13 tours, je me suis retrouvé seul dans le vent. Le peloton n'était pas loin devant moi mais malgré ma chasse je n'ai pas réussi à revenir. Au pied de la bosse je me suis relevé : il fallait me rendre à l'évidence, j'étais vaincu ! J'avais pris bien trop de vent et j'avais trop fait le yoyo pour espérer revenir !
J'ai fini les 2 tours restants comme j'ai pu, en maintenant un rythme relativement continu afin de ne pas me faire rattraper par un groupe derrière ... je ne me suis pas fait rattraper, pour la bonne et simple raison qu'il n'y avait pas de groupe derrière ! Quand j'ai franchi la ligne, je suis allé féliciter Rémy pour sa victoire attendue. J'aurai du être classé au pire 25ème car il y avait 5 coureurs devant, et qu'on était 20 coureurs dans le peloton 1 tour avant que je ne lâche ... mais les commissaires ne m'ont pas vu donc je ne suis pas classé officiellement. Tant pis.
Voici le tableau de mes temps sur la bosse du circuit :
Je suis quand même satisfait car j'ai globalement bien tenu dans le peloton. Je regrette de ne pas avoir su me replacer quand il le fallait et de ne pas avoir su me protéger efficacement du vent. Sans cette erreur grossière, je pense que j'aurai pu terminer dans le peloton. J'avais dit qu'en 2012 je courrai plus à l'avant, je l'applique mais pas encore assez rigoureusement.
Consultez le détail de la course.
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Compétition
vendredi 16 mars 2012
Un coup d'arrêt dans ma progression
Je n'ai pas roulé de la semaine. C'est un coup d'arrêt alors que ces derniers temps je roulais 3 fois par semaines, avec des séances qualitatives. Si le fait de ne pas rouler ne devrait pas me faire perdre le travail accompli depuis le début de la saison, en revanche ça ne m'a pas fait progresser.
Je n'ai pas pu / voulu rouler pour plusieurs raisons : d'une part je ne me sens pas bien depuis 10 jours, d'autre part j'ai eu une grosse charge de boulot tant du point de vue de la quantité que du stress généré. J'avoue avoir peu (et mal) dormi ces derniers temps.
La course de demain, à St romain de popey, me fait un peu peur. Je ne me sens diminué physiquement, et je me souviens que pour ma dernière participation à cette épreuve j'avais abandonné avant la mi-course car j'étais malade ... j'ai donc une crainte de revivre la même galère qu'en 2009 !
Je n'ai pas pu / voulu rouler pour plusieurs raisons : d'une part je ne me sens pas bien depuis 10 jours, d'autre part j'ai eu une grosse charge de boulot tant du point de vue de la quantité que du stress généré. J'avoue avoir peu (et mal) dormi ces derniers temps.
La course de demain, à St romain de popey, me fait un peu peur. Je ne me sens diminué physiquement, et je me souviens que pour ma dernière participation à cette épreuve j'avais abandonné avant la mi-course car j'étais malade ... j'ai donc une crainte de revivre la même galère qu'en 2009 !
lundi 12 mars 2012
Maladie
Hier, je devais faire une grosse sortie de foncier afin de combler mes lacunes dans ce domaine. Quand on roule comme un idiot pendant l'hiver, derrière il faut rattraper ses bêtises. Je devais donc faire une sortie de 5h de selle, soit en gros 140km ... ça aurait été idéal, à 3 semaines de La Bisou qui me proposera un parcours de 135km.
Me sentant particulièrement fatigué samedi soir, je m'étais couché tôt afin d'être en forme : couché à 10h, je me suis endormi très rapidement. Mais en pleine nuit, j'ai été réveillé à plusieurs reprises : je n'étais pas bien du tout. Maux de tête et fièvre ... j'ai fini par prendre un doliprane afin de pouvoir dormir correctement.
Quand le réveil a sonné à 7h30 du matin pour aller rouler, je n'étais pas bien fringuant. En fait, je n'étais pas du tout fringuant. J'ai préféré rester au chaud la matinée, en me disant que j'irai rouler l'après-midi si je me sentais mieux. La fièvre est passée mais je sentais qu'elle était accroupie dans l'ombre, prête à revenir en force si je lui en donnais l'occasion. Le mal de tête, lui, est resté. Je n'ai donc pas roulé de la journée, à mon grand regret car cette sortie était vraiment importante dans ma préparation.
L'an passé, à la même époque, j'avais eu les mêmes symptômes mais j'étais allé rouler comme un boeuf en me disant que ce n'était pas bien grave ... j'avais traîné ma maladie pendant 1 mois ! Cette année, je ne compte pas refaire la même erreur : mieux vaut être mal préparé mais en bonne santé, que mal préparé (140km en étant malade, ça ne prépare pas) et être malade comme un chien.
Ce lundi matin ça va un peu mieux. J'ai bien dormi et le mal de tête s'estompe (ou alors je m'y habitue). Je vais rester quelques jours sans rouler, le temps que ça passe. J'espère être quand même opérationnel samedi sur la course de St romain de popey : une semaine pour se rétablir, ça devrait être bon !
Me sentant particulièrement fatigué samedi soir, je m'étais couché tôt afin d'être en forme : couché à 10h, je me suis endormi très rapidement. Mais en pleine nuit, j'ai été réveillé à plusieurs reprises : je n'étais pas bien du tout. Maux de tête et fièvre ... j'ai fini par prendre un doliprane afin de pouvoir dormir correctement.
Quand le réveil a sonné à 7h30 du matin pour aller rouler, je n'étais pas bien fringuant. En fait, je n'étais pas du tout fringuant. J'ai préféré rester au chaud la matinée, en me disant que j'irai rouler l'après-midi si je me sentais mieux. La fièvre est passée mais je sentais qu'elle était accroupie dans l'ombre, prête à revenir en force si je lui en donnais l'occasion. Le mal de tête, lui, est resté. Je n'ai donc pas roulé de la journée, à mon grand regret car cette sortie était vraiment importante dans ma préparation.
L'an passé, à la même époque, j'avais eu les mêmes symptômes mais j'étais allé rouler comme un boeuf en me disant que ce n'était pas bien grave ... j'avais traîné ma maladie pendant 1 mois ! Cette année, je ne compte pas refaire la même erreur : mieux vaut être mal préparé mais en bonne santé, que mal préparé (140km en étant malade, ça ne prépare pas) et être malade comme un chien.
Ce lundi matin ça va un peu mieux. J'ai bien dormi et le mal de tête s'estompe (ou alors je m'y habitue). Je vais rester quelques jours sans rouler, le temps que ça passe. J'espère être quand même opérationnel samedi sur la course de St romain de popey : une semaine pour se rétablir, ça devrait être bon !
samedi 10 mars 2012
Double sortie dans le vent
Aujourd'hui j'avais une double sortie au programme : une de travail spécifique le matin, et une de récupération l'après-midi.
Sur la sortie du matin, je devais faire plus d'une heure sur la plaque, avec le franchissement d'une bosse de 300m à faire à 7 reprises à fond. Je me suis échauffé en montant sur le plateau de la Dombes, une fois en haut j'ai passé la plaque et j'ai accéléré afin de tenir un peu le rythme et ne pas arriver à froid au pied de la bosse. J'ai donc profité de petites bosses avant pour faire monter le coeur et habituer mon corps à l'acide lactique.
J'ai fait la première montée en étant agréablement surpris : je m'attendais a aller moins vite ... j'en ai bavé car à bloc on en bave toujours, mais j'allais vite alors c'était agréable. La deuxième montée a été identique : dure mais rapide. La 3ème, en revanche, a été terrible : je suis resté collé au goudron, jambes tétanisées ... j'ai profité de la phase de retour pour plus tourner les jambes, afin de faire circuler les toxines, mais le mal semblait déjà fait. Les montées suivantes se sont mieux passées musculairement, mais j'avais beau me mettre à bloc je ne réussissais pas à être aussi rapide qu'au début.
Une fois ces 7 bosses avalées, j'ai poursuivi ma séance sur la plaque. Vent de face ou de travers, j'en ai bavé, surtout que j'avais les jambes qui pesaient lourd. J'ai fini comme j'ai pu, en faisant en sorte de finir vent de dos sur les 4 derniers kilomètres afin de rentrer sans avoir le sentiment d'être cuit. (oui, la psychologie c'est important)
Voici le tableau de détail des 7 grimpées :
Il est à noter qu'en cours de séance, j'ai failli être renversé deux fois : d'abord un chien m'a sauté dessus (sa tête ma cogné le bras, il n'a pas cherché à me morde, il devait juste vouloir jouer) ... puis par un écureuil ! Ce dernier a sauté de sa branche d'arbre sur le goudron, et a traversé la route en passant entre mes roues ... j'ai failli tomber en cherchant à l'éviter, il a eu de la chance de ne pas passer sous mes roues.
L'après-midi, j'ai fait une sortie de récupération. Enfin, sur la partie aller, avec un fort vent de face, je n'ai pas vraiment récupéré ... j'avais beau essayer de ne pas forcer, si je ne voulais pas reculer il me fallait appuyer sur les pédales. En revanche, vent de dos, je n'avais qu'à caresser les pédales pour avancer rapidement. Je n'ai pas eu des sensations terribles, je ne suis pas sur d'avoir bien récupéré ... j'espère qu'une bonne nuit de sommeil sera efficace, car le programme de demain est musclé !
Consultez le détail de la sortie du matin, et celui de la sortie de l'après-midi.
Sur la sortie du matin, je devais faire plus d'une heure sur la plaque, avec le franchissement d'une bosse de 300m à faire à 7 reprises à fond. Je me suis échauffé en montant sur le plateau de la Dombes, une fois en haut j'ai passé la plaque et j'ai accéléré afin de tenir un peu le rythme et ne pas arriver à froid au pied de la bosse. J'ai donc profité de petites bosses avant pour faire monter le coeur et habituer mon corps à l'acide lactique.
J'ai fait la première montée en étant agréablement surpris : je m'attendais a aller moins vite ... j'en ai bavé car à bloc on en bave toujours, mais j'allais vite alors c'était agréable. La deuxième montée a été identique : dure mais rapide. La 3ème, en revanche, a été terrible : je suis resté collé au goudron, jambes tétanisées ... j'ai profité de la phase de retour pour plus tourner les jambes, afin de faire circuler les toxines, mais le mal semblait déjà fait. Les montées suivantes se sont mieux passées musculairement, mais j'avais beau me mettre à bloc je ne réussissais pas à être aussi rapide qu'au début.
Une fois ces 7 bosses avalées, j'ai poursuivi ma séance sur la plaque. Vent de face ou de travers, j'en ai bavé, surtout que j'avais les jambes qui pesaient lourd. J'ai fini comme j'ai pu, en faisant en sorte de finir vent de dos sur les 4 derniers kilomètres afin de rentrer sans avoir le sentiment d'être cuit. (oui, la psychologie c'est important)
Voici le tableau de détail des 7 grimpées :
Il est à noter qu'en cours de séance, j'ai failli être renversé deux fois : d'abord un chien m'a sauté dessus (sa tête ma cogné le bras, il n'a pas cherché à me morde, il devait juste vouloir jouer) ... puis par un écureuil ! Ce dernier a sauté de sa branche d'arbre sur le goudron, et a traversé la route en passant entre mes roues ... j'ai failli tomber en cherchant à l'éviter, il a eu de la chance de ne pas passer sous mes roues.
L'après-midi, j'ai fait une sortie de récupération. Enfin, sur la partie aller, avec un fort vent de face, je n'ai pas vraiment récupéré ... j'avais beau essayer de ne pas forcer, si je ne voulais pas reculer il me fallait appuyer sur les pédales. En revanche, vent de dos, je n'avais qu'à caresser les pédales pour avancer rapidement. Je n'ai pas eu des sensations terribles, je ne suis pas sur d'avoir bien récupéré ... j'espère qu'une bonne nuit de sommeil sera efficace, car le programme de demain est musclé !
Consultez le détail de la sortie du matin, et celui de la sortie de l'après-midi.
vendredi 9 mars 2012
Travail de la force, saison 2012 épisode 7
Hier, j'ai effectué ma 7ème séance de travail de la force de l'année 2012. Le temps était gris, il y avait un bon vent du Nord : j'ai fait exactement la même séance qu'hier, mais les sensations étaient complètement différentes. Grimper une bosse vent de face ou vent dans le dos, c'est loin d'être pareil !
Je me suis donc rendu sur mon circuit de travail en étant poussé par le vent. La séance s'est bien passée : je grimpais avec plus d'aisance que d'habitude grâce à l'appui du vent, et je descendais avec moins de facilité que d'habitude à cause du vent de face. D'habitude, je faiblis sur la 4ème ou la 5ème montée. Cette fois j'ai eu un léger coup de mou dans la 7ème, mais rien de comparable à d'habitude ! j'aurai bien aimé faire une 8ème (voir une 9ème) montée afin de compenser l'aide du vent, mais je n'en ai pas eu le temps. Il me fallait retourner bosser !
J'ai pu constater que le circuit que j'utilise est vraiment tranquille : en 7 tours de 7min 15, je n'ai pas été doublé par une seule voiture et j'en ai croisées 4 ! Voir 4 voitures en 50 minutes, c'est calme, très calme !
Sur la route du retour, j'ai franchi un secteur de pavés de ville. De très beaux pavés, bien alignés et avec des joints quasiment parfaits. Ca m'a rappelé qu'il y a précisément 11 mois, j'étais sur les routes du Paris-Roubaix Challenge. Le temps passe vite, j'ai encore plein de souvenirs comme si c'était hier !
Consultez le détail de ma sortie.
Je me suis donc rendu sur mon circuit de travail en étant poussé par le vent. La séance s'est bien passée : je grimpais avec plus d'aisance que d'habitude grâce à l'appui du vent, et je descendais avec moins de facilité que d'habitude à cause du vent de face. D'habitude, je faiblis sur la 4ème ou la 5ème montée. Cette fois j'ai eu un léger coup de mou dans la 7ème, mais rien de comparable à d'habitude ! j'aurai bien aimé faire une 8ème (voir une 9ème) montée afin de compenser l'aide du vent, mais je n'en ai pas eu le temps. Il me fallait retourner bosser !
J'ai pu constater que le circuit que j'utilise est vraiment tranquille : en 7 tours de 7min 15, je n'ai pas été doublé par une seule voiture et j'en ai croisées 4 ! Voir 4 voitures en 50 minutes, c'est calme, très calme !
Sur la route du retour, j'ai franchi un secteur de pavés de ville. De très beaux pavés, bien alignés et avec des joints quasiment parfaits. Ca m'a rappelé qu'il y a précisément 11 mois, j'étais sur les routes du Paris-Roubaix Challenge. Le temps passe vite, j'ai encore plein de souvenirs comme si c'était hier !
Consultez le détail de ma sortie.
mercredi 7 mars 2012
Travail de la force, saison 2012 épisode 6
Ce midi, j'ai effectué ma sixième séance de travail spécifique force de l'année 2012. Les deux premières ont été effectuées sur Home-Trainer, les 4 suivantes ont été réalisées sur un circuit identique : j'ai déjà gravi 24 fois la bosse sur laquelle je réalise mes exercices, et ce 3 semaines ! Mon petit doigt me dit que je n'ai pas fini de la grimper cette côte ...
Le temps était plus sympa qu'hier pour rouler : il faisait toujours frais mais un peu moins, et il y avait un joli ciel bleu accompagné par un soleil. Un petit vent du sud s'est levé pendant la séance, rien de bien méchant mais il était suffisamment présent pour durcir les 2 dernières ascensions alors que j'étais déjà dans le dur.
L'entraînement s'est bien passé. J'ai fait un travail sérieux et appliqué. Sur la fin j'en ai bavé, surtout avec le petit vent de face qui est venu s'ajouter à la pente. Je suis satisfait de ma séance, et demain je remet ça ...
Consultez le détail de ma séance.
Le temps était plus sympa qu'hier pour rouler : il faisait toujours frais mais un peu moins, et il y avait un joli ciel bleu accompagné par un soleil. Un petit vent du sud s'est levé pendant la séance, rien de bien méchant mais il était suffisamment présent pour durcir les 2 dernières ascensions alors que j'étais déjà dans le dur.
L'entraînement s'est bien passé. J'ai fait un travail sérieux et appliqué. Sur la fin j'en ai bavé, surtout avec le petit vent de face qui est venu s'ajouter à la pente. Je suis satisfait de ma séance, et demain je remet ça ...
Consultez le détail de ma séance.
mardi 6 mars 2012
Sortie de récupération active
Cette semaine j'attaque un nouveau cycle intensif, et afin de bien le débuter je devais faire ce jour une sortie de récupération active.
J'ai commencé la séance tranquillement : sur les 45 premières minutes j'ai une fréquence cardiaque de 122bpm. Comme mardi dernier, j'ai trainé paisiblement sur les routes, sauf que cette fois il faisait gris et frais (suffisamment frais pour que je ressorte la veste thermique et le bonnet).
Au bout de 45 minutes, je me suis retrouvé sur une grande ligne droite avec un bon vent de face. J'avais réussi à éviter le vent de face jusqu'à présent, mais cette fois je n'avais aucun abri : il m'a donc fallu appuyer un peu plus fort sur les pédales. J'ai ensuite entamé le retour, avec un bon vent de dos cette fois. Avec l'appui du vent, j'ai roulé 25 minutes à 34.5km/h de moyenne pour une fréquence cardiaque de seulement 136bpm.
J'ai relâché l'effort (relatif) dans les 5 dernières minutes et suis rentré chez moi sans encombres. Je vais pouvoir attaquer ce nouveau cycle de travail en étant relativement serein : je ne suis déjà pas trop mal et tout ce que je vais faire ne peut qu'améliorer ma condition physique !
Consultez le détail de ma sortie.
J'ai commencé la séance tranquillement : sur les 45 premières minutes j'ai une fréquence cardiaque de 122bpm. Comme mardi dernier, j'ai trainé paisiblement sur les routes, sauf que cette fois il faisait gris et frais (suffisamment frais pour que je ressorte la veste thermique et le bonnet).
Au bout de 45 minutes, je me suis retrouvé sur une grande ligne droite avec un bon vent de face. J'avais réussi à éviter le vent de face jusqu'à présent, mais cette fois je n'avais aucun abri : il m'a donc fallu appuyer un peu plus fort sur les pédales. J'ai ensuite entamé le retour, avec un bon vent de dos cette fois. Avec l'appui du vent, j'ai roulé 25 minutes à 34.5km/h de moyenne pour une fréquence cardiaque de seulement 136bpm.
J'ai relâché l'effort (relatif) dans les 5 dernières minutes et suis rentré chez moi sans encombres. Je vais pouvoir attaquer ce nouveau cycle de travail en étant relativement serein : je ne suis déjà pas trop mal et tout ce que je vais faire ne peut qu'améliorer ma condition physique !
Consultez le détail de ma sortie.
lundi 5 mars 2012
Prix de Bohas Pass'cyclisme : 15ème
Ce dimanche se tenait le Prix de Bohas. Comme en 2009 et en 2011, j'ai pris le départ de la course Pass'Cyclisme. Nous étions une grosse cinquantaine de coureurs au départ de la course, sous le soleil et avec une température relativement agréable.
Je me suis échauffé en compagnie de Rémy, Christian et un autre coureur. On a fait un tour complet de circuit : il y avait pas mal de graviers, y compris dans les virages. Ca m'a permis de faire une dizaine de kilomètres, en montant progressivement en température.
Le départ a été assez rapide : j'étais en milieu de paquet, et un coup est parti d'entrée. Je n'ai pas très bien vu parce que j'étais englué dans le peloton et que j'étais surtout concentré sur le fait de remonter sans bousculer tout le monde, mais il me semble que seulement 2 coureurs sont partis dans ce premier tour. A la fin du premier tour, malgré une belle chasse du peloton, les fuyards avaient déjà une grosse vingtaine de secondes d'avance.
Dans le 2ème tour, l’ascension de la bosse a été marquée par plusieurs attaques. La encore, j'étais mal placé et n'ai pas tout vu, mais je suppose qu'un groupe de 5 ou 6 coureurs a fait la jonction. J'ai vu Rémy, parmi d'autres coureurs, tenter de s'échapper mais en vain. A la fin du 2ème tour, il y avait un groupe de 7 ou 8 coureurs devant, avec un peu moins d'une minute d'avance.
Dans le 3ème tour, je me suis repositionné dans les premières positions. Rémy tentait de s'échapper mais un gars en vert passait son temps à lui sauter dessus, et faisait de même avec tous les attaquants. J'ai tenté ma chance 1 fois dans la montée, une fois sur le plat juste en haut de la montée, puis une 3ème fois sur le plat après la descente. Sans succès : j'avais à chaque fois ce mec sur le porte bagages ... costaud, il répondait à lui seul à toutes les attaques, sans se lasser ! Le groupe de fuyards avait toujours une bonne minute d'avance.
Dans le 4ème tour, j'ai payé mes attaques : je me suis fait larguer une fois, deux fois, trois fois, quatre fois ... mais je me suis battu pour revenir à chaque fois ! Il s'en est vraiment fallu de peu pour que je ne passe définitivement par la fenêtre. Rémy et un gars de St denis se sont fait la malle, accompagnés par l'homme en vert. A deux, ils ont bouchés 60% de l'écart ... mais ils ont fini par se relever. Boucher 1 minute à 2 contre 8, c'était une mission suicide. Surtout quand on traîne derrière soi un boulet qui arrivera frais comme un gardon en tête de course, et qui ne se privera pas d'allumer tout le monde à son retour.
Dans le 5ème et dernier tour, je suis resté bien placé afin d'éviter toute cassure. J'ai géré la bosse principale du circuit et la seconde petite bosse afin de les passer sans me mettre dans le dur. J'ai bénéficié d'un poisson-pilote d'exception : Remy a fait tout le boulot pour me remonter dans le peloton, puis a pris le commandement des opérations à 3km de l'arrivée. Il était en tête de peloton, j'étais dans sa roue ... et il a écrasé les pédales. Il y a eu quelques attaques, mais à chaque fois il ne s'en occupait pas : vent de face, les gars sont vite rentrés dans le rang ! Je l'encourageais de la voix, en lui demandant de continuer, lui indiquant quand accélérer ...
A 400m de l'arrivée, il s'est fait déborder : j'ai sauté dans les roues des coureurs qui étaient en train de me doubler, et la j'ai calé. Je tirais trop gros, vent de face, je suis resté planté et n'ai pas pu accélérer pour sprinter. Je termine 5ème du sprint du peloton, ça j'en suis certain. Les commissaires m'ont initialement classé 14ème derrière Alexia Muffat (alors que je suis certain d'avoir terminé juste devant elle, je l'ai débordée à 10m de la ligne, et des filles en course il n'y en a pas 40) ... ce matin je découvre que finalement je suis 15ème. Je m'en fout, je n'étais pas dans les 15 premiers de toute manière, être 13ème ou 15ème ça ne change pas grand chose.
Je suis content de ma course : j'ai pu y placer mes premières attaques de l'année, et j'ai fini avec le peloton principal. Le premier point gris (car ce n'est pas un vrai point noir), c'est que dans la portion avec une pente à 8%, je n'étais pas fringuant ... j'étais bien sur les portions plus roulantes, mais quand ça s'élevait vraiment je n'étais pas top ! L'autre point gris, c'est que j'ai le dos en compote : comme sur les CLM en fin de saison, j'ai fini avec un bon mal de dos. Je pense que c'est lié au fait que j'ai tiré plus gros que d'habitude : j'ai remarqué que ça se produisait surtout quand je pédale en force. Je vais m'astreinte à un travail de gainage, que j'aurai du faire cet hiver si j'avais été plus sérieux, afin de corriger ce point.
Consultez les détails de la course sur Strava.
Pour les statisticiens, voici les détails sur les 5 montées réalisées en course :
Je me suis échauffé en compagnie de Rémy, Christian et un autre coureur. On a fait un tour complet de circuit : il y avait pas mal de graviers, y compris dans les virages. Ca m'a permis de faire une dizaine de kilomètres, en montant progressivement en température.
Le départ a été assez rapide : j'étais en milieu de paquet, et un coup est parti d'entrée. Je n'ai pas très bien vu parce que j'étais englué dans le peloton et que j'étais surtout concentré sur le fait de remonter sans bousculer tout le monde, mais il me semble que seulement 2 coureurs sont partis dans ce premier tour. A la fin du premier tour, malgré une belle chasse du peloton, les fuyards avaient déjà une grosse vingtaine de secondes d'avance.
Dans le 2ème tour, l’ascension de la bosse a été marquée par plusieurs attaques. La encore, j'étais mal placé et n'ai pas tout vu, mais je suppose qu'un groupe de 5 ou 6 coureurs a fait la jonction. J'ai vu Rémy, parmi d'autres coureurs, tenter de s'échapper mais en vain. A la fin du 2ème tour, il y avait un groupe de 7 ou 8 coureurs devant, avec un peu moins d'une minute d'avance.
Dans le 3ème tour, je me suis repositionné dans les premières positions. Rémy tentait de s'échapper mais un gars en vert passait son temps à lui sauter dessus, et faisait de même avec tous les attaquants. J'ai tenté ma chance 1 fois dans la montée, une fois sur le plat juste en haut de la montée, puis une 3ème fois sur le plat après la descente. Sans succès : j'avais à chaque fois ce mec sur le porte bagages ... costaud, il répondait à lui seul à toutes les attaques, sans se lasser ! Le groupe de fuyards avait toujours une bonne minute d'avance.
Dans le 4ème tour, j'ai payé mes attaques : je me suis fait larguer une fois, deux fois, trois fois, quatre fois ... mais je me suis battu pour revenir à chaque fois ! Il s'en est vraiment fallu de peu pour que je ne passe définitivement par la fenêtre. Rémy et un gars de St denis se sont fait la malle, accompagnés par l'homme en vert. A deux, ils ont bouchés 60% de l'écart ... mais ils ont fini par se relever. Boucher 1 minute à 2 contre 8, c'était une mission suicide. Surtout quand on traîne derrière soi un boulet qui arrivera frais comme un gardon en tête de course, et qui ne se privera pas d'allumer tout le monde à son retour.
Dans le 5ème et dernier tour, je suis resté bien placé afin d'éviter toute cassure. J'ai géré la bosse principale du circuit et la seconde petite bosse afin de les passer sans me mettre dans le dur. J'ai bénéficié d'un poisson-pilote d'exception : Remy a fait tout le boulot pour me remonter dans le peloton, puis a pris le commandement des opérations à 3km de l'arrivée. Il était en tête de peloton, j'étais dans sa roue ... et il a écrasé les pédales. Il y a eu quelques attaques, mais à chaque fois il ne s'en occupait pas : vent de face, les gars sont vite rentrés dans le rang ! Je l'encourageais de la voix, en lui demandant de continuer, lui indiquant quand accélérer ...
A 400m de l'arrivée, il s'est fait déborder : j'ai sauté dans les roues des coureurs qui étaient en train de me doubler, et la j'ai calé. Je tirais trop gros, vent de face, je suis resté planté et n'ai pas pu accélérer pour sprinter. Je termine 5ème du sprint du peloton, ça j'en suis certain. Les commissaires m'ont initialement classé 14ème derrière Alexia Muffat (alors que je suis certain d'avoir terminé juste devant elle, je l'ai débordée à 10m de la ligne, et des filles en course il n'y en a pas 40) ... ce matin je découvre que finalement je suis 15ème. Je m'en fout, je n'étais pas dans les 15 premiers de toute manière, être 13ème ou 15ème ça ne change pas grand chose.
Je suis content de ma course : j'ai pu y placer mes premières attaques de l'année, et j'ai fini avec le peloton principal. Le premier point gris (car ce n'est pas un vrai point noir), c'est que dans la portion avec une pente à 8%, je n'étais pas fringuant ... j'étais bien sur les portions plus roulantes, mais quand ça s'élevait vraiment je n'étais pas top ! L'autre point gris, c'est que j'ai le dos en compote : comme sur les CLM en fin de saison, j'ai fini avec un bon mal de dos. Je pense que c'est lié au fait que j'ai tiré plus gros que d'habitude : j'ai remarqué que ça se produisait surtout quand je pédale en force. Je vais m'astreinte à un travail de gainage, que j'aurai du faire cet hiver si j'avais été plus sérieux, afin de corriger ce point.
Consultez les détails de la course sur Strava.
Pour les statisticiens, voici les détails sur les 5 montées réalisées en course :
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Compétition
samedi 3 mars 2012
Sorties d'avant-course
Vendredi midi je suis allé rouler en compagnie de Rémy. On a remonté paisiblement les quais de Saône jusqu'à Anse. Entre Anse et Chazay d'Azergues, vent de travers défavorable, Rémy a forcé progressivement l'allure : je me suis calé dans sa roue, et quand c'est devenu un peu trop intense par rapport à ce que je souhaitais, j'ai décroché et l'ai laissé filer devant ...
Sur le retour, j'ai fait un déblocage : 5 sprints consécutifs de 15 secondes, pas tout à fait à bloc, suivis par 30" de récupération ... j'ai bien arraché les pédales, en danseuse. J'ai senti l'acide lactique monter dans les jambes au fur et à mesure. Une fois ce déblocage effectué, on a repris un train de sénateur pour rentrer vent de face.
Ce samedi après-midi, j'ai sorti le vélo 40 minutes pour monter au siège du club récupérer ma licence. Juste avant de partir, j'avais corrigé le réglage du capteur de vitesse de mon compteur : depuis 10 jours l'aimant était mal positionné et m'affichait des valeurs complètement farfelues ! C'était particulièrement pénible, car je ne savais ni à quelle vitesse je roulais ni combien de kilomètres j'avais effectué. Cette sortie m'a permis de valider le bon fonctionnement du nouveau réglage. Le test est positif, je vais de nouveau avoir des données fiables à diffuser.
J'ai récupéré ma licence et j'ai tourné les jambes sans forcer. Demain ce sera ma première course FFC en ligne depuis le 24 juillet ! J'avais ensuite pris part à la Haute-Route, puis à des contre-la-montre en fin de saison dernière ... et ma première course de la saison était une cyclosportive. Ce sera donc mon grand retour dans le peloton Pass'Cyclisme après 7 mois d'absence. J'ai hâte d'en découdre.
Consultez le détail de la sortie de vendredi. (NB : la distance réelle est de 38.3km)
Consultez le détail de la sortie de samedi.
Sur le retour, j'ai fait un déblocage : 5 sprints consécutifs de 15 secondes, pas tout à fait à bloc, suivis par 30" de récupération ... j'ai bien arraché les pédales, en danseuse. J'ai senti l'acide lactique monter dans les jambes au fur et à mesure. Une fois ce déblocage effectué, on a repris un train de sénateur pour rentrer vent de face.
Ce samedi après-midi, j'ai sorti le vélo 40 minutes pour monter au siège du club récupérer ma licence. Juste avant de partir, j'avais corrigé le réglage du capteur de vitesse de mon compteur : depuis 10 jours l'aimant était mal positionné et m'affichait des valeurs complètement farfelues ! C'était particulièrement pénible, car je ne savais ni à quelle vitesse je roulais ni combien de kilomètres j'avais effectué. Cette sortie m'a permis de valider le bon fonctionnement du nouveau réglage. Le test est positif, je vais de nouveau avoir des données fiables à diffuser.
J'ai récupéré ma licence et j'ai tourné les jambes sans forcer. Demain ce sera ma première course FFC en ligne depuis le 24 juillet ! J'avais ensuite pris part à la Haute-Route, puis à des contre-la-montre en fin de saison dernière ... et ma première course de la saison était une cyclosportive. Ce sera donc mon grand retour dans le peloton Pass'Cyclisme après 7 mois d'absence. J'ai hâte d'en découdre.
Consultez le détail de la sortie de vendredi. (NB : la distance réelle est de 38.3km)
Consultez le détail de la sortie de samedi.
jeudi 1 mars 2012
Travail de la force
Hier midi, j'ai effectué une séance allégée de travail de la force. Pourquoi une séance allégée ? Car cette semaine je suis en période de récupération, donc les exercices sont plus courts et moins intensifs.
Je me suis échauffé une dizaine de minutes afin de rejoindre mon parcours de travail. J'ai grimpé 3 fois de suite, sur le 52x12, la bosse longue de 1300m à 4,5% en moyenne. Dans la descente, je pédalais entre 120 et 150 tours minutes afin de bien assimiler la force développée sans me diéséliser. La séance de travail s'est bien passée, comme d'habitude j'avais les muscles qui tiraient bien en fin de séance mais rien de bien grave.
Cette semaine allégée me fait du bien. Je sens que je recharge les batteries physiquement et mentalement. Je me sens prêt à remettre le couvert dans les semaines à venir, pour continuer ma progression.
Consultez les données de ma sortie. (nb : je n'ai toujours pas solutionné mon problème de capteur de vitesse, la vrai distance est de 19km et non 23km)
Je me suis échauffé une dizaine de minutes afin de rejoindre mon parcours de travail. J'ai grimpé 3 fois de suite, sur le 52x12, la bosse longue de 1300m à 4,5% en moyenne. Dans la descente, je pédalais entre 120 et 150 tours minutes afin de bien assimiler la force développée sans me diéséliser. La séance de travail s'est bien passée, comme d'habitude j'avais les muscles qui tiraient bien en fin de séance mais rien de bien grave.
Cette semaine allégée me fait du bien. Je sens que je recharge les batteries physiquement et mentalement. Je me sens prêt à remettre le couvert dans les semaines à venir, pour continuer ma progression.
Consultez les données de ma sortie. (nb : je n'ai toujours pas solutionné mon problème de capteur de vitesse, la vrai distance est de 19km et non 23km)
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