Ce soir je suis allé rouler avec Julien, comme d'habitude, sous un soleil retrouvé.
J'ai commencé par le rejoindre chez le vélociste, son vélo ayant besoin de réglages. Après une vingtaine de minutes d'attente, on a pu débuter notre séance dans les Monts d'Or. On s'est échauffé tranquillement pendant une trentaine de minutes, en profitant du soleil tout en discutant.
Les conditions météo étant bonnes, j'ai voulu me tester dans une montée de référence : la course de côte du Verdun. J'ai effectué un test crescendo plutôt qu'un test linéaire : au lieu de me mettre à un niveau d'effort constant toute la montée, j'ai choisi de commencer "en dedans" et d'accélérer progressivement au fil de l'ascension. Je voulais regarder à quel moment j'exploserais, la difficulté augmentant exponentiellement au fil de l'ascension.
Le test a été concluant, d'une part sur ma capacité à produire un effort de plus en plus soutenu et d'autre part sur ma capacité à récupérer une fois cet effort terminé. Le verdict du chronomètre est en revanche moins bon sans être catastrophique, mais un chrono est aussi variable qu'une fréquence cardiaque : il dépend de nombreux paramètres extérieurs (température, vent, abri derrière un véhicule ou un autre cycliste, ...).
Sur la route du retour, je me suis arrêté dans un champ de tournesols. Eux aussi avaient la tête haute et semblaient content du retour du soleil après de longues journées pluvieuses et nuageuses. J'ai complété ma collection de photos en compagnie de plantes : après le blé et le maïs dimanche, j'ai pris la pose en compagnie des grandes fleurs jaunes.
J'ai effectué une descente propre jusqu'aux quais de Saône. Etant seul dans les grandes descentes des pyrénées, je n'avais pas vraiment de repères vis à vis de mon appréhension, ma chute ayant eu lieu en descente. Grâce à Julien, avec qui j'ai l'habitude de descendre, et sur une descente que je connais parfaitement, j'ai eu un point de repère me montrant que j'étais un peu crispé et que j'avais du mal à me relâcher. J'ai donc passé la descente à reprendre la base de cet exercice : chercher la sécurité et les bonnes trajectoires. La vitesse vient d'elle-même quand on est sur la bonne trajectoire : tout devient fluide, naturel.
On est rentré tranquillement par les quais de Saône. Je suis content de ma séance, content de voir que le corps répond aux sollicitations. A moi de le ménager intelligemment pour qu'il puisse livrer le meilleur lorsque je le choisirai.
Consultez notre parcours.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
jeudi 31 juillet 2014
mercredi 30 juillet 2014
Sortie du mercredi soir et suite de la saison
Ce mercredi en fin d'après-midi, je suis allé m'entraîner avec Julien. Je ne disposais que d'une heure pour rouler, ayant ensuite un rendez-vous mal-placé (quelle mauvaise idée de prendre un rendez-vous à 18h30 !).
J'ai tracé un parcours sortant un peu de nos habitudes et permettant de jouer avec le vent. Pendant l'échauffement, alors qu'on discutait sur des routes désertes, j'ai repéré deux nouveaux points d'eau sans les chercher : je crois que j'ai développé une aptitude particulière dans la détection de fontaines, j'en remarque de partout où je passe (5 mardi dernier lors de ma sortie au Tourmalet, 4 jeudi dernier lors de ma sortie au Soulor, 3 lors de ma sortie de dimanche et 2 aujourd'hui).
J'ai eu de meilleures sensations que dimanche : j'ai pu prendre quelques relais à mon compagnon, alors que dimanche, j'arrivais à suivre mais j'étais incapable de le relayer sans me mettre dans le rouge. Je suis encore loin de son niveau et loin de pouvoir assumer pleinement ma part de travail, mais je n'ai pas autant perdu physiquement que ce à quoi je m'attendais.
Initialement, j'avais prévu une coupure sur la période de fin-juin afin de récupérer de mon gros printemps (bien chargé entre les classiques flandriennes et Bordeaux-Paris), une période de reprise en douceur sur le mois de juillet avant d'effectuer un bloc d'intensités sur le mois d'août en vue des chronos. J'avais noté sur mon calendrier tous les contre-la-montre de la région, souhaitant débuter fin août et arriver à pleine maturité en septembre. Ca, c'était la théorie avant ma chute.
Mon indisponibilité de 6 semaines m'oblige à revoir mes plans. D'un côté je me dis que j'ai deux mois pour me préparer, que je peux louper les premiers chronos sans que ça ne soit préjudiciable. De l'autre côté, je pourrais décaler mes envies et utiliser les chronos comme préparation en vue de la saison de cyclocross qui suivra. Pour le moment, j'hésite encore. J'attends de voir comment évoluent mes sensations au fil des jours, mais je vais devoir prendre une décision rapidement.
Consultez notre parcours.
J'ai tracé un parcours sortant un peu de nos habitudes et permettant de jouer avec le vent. Pendant l'échauffement, alors qu'on discutait sur des routes désertes, j'ai repéré deux nouveaux points d'eau sans les chercher : je crois que j'ai développé une aptitude particulière dans la détection de fontaines, j'en remarque de partout où je passe (5 mardi dernier lors de ma sortie au Tourmalet, 4 jeudi dernier lors de ma sortie au Soulor, 3 lors de ma sortie de dimanche et 2 aujourd'hui).
J'ai eu de meilleures sensations que dimanche : j'ai pu prendre quelques relais à mon compagnon, alors que dimanche, j'arrivais à suivre mais j'étais incapable de le relayer sans me mettre dans le rouge. Je suis encore loin de son niveau et loin de pouvoir assumer pleinement ma part de travail, mais je n'ai pas autant perdu physiquement que ce à quoi je m'attendais.
Initialement, j'avais prévu une coupure sur la période de fin-juin afin de récupérer de mon gros printemps (bien chargé entre les classiques flandriennes et Bordeaux-Paris), une période de reprise en douceur sur le mois de juillet avant d'effectuer un bloc d'intensités sur le mois d'août en vue des chronos. J'avais noté sur mon calendrier tous les contre-la-montre de la région, souhaitant débuter fin août et arriver à pleine maturité en septembre. Ca, c'était la théorie avant ma chute.
Mon indisponibilité de 6 semaines m'oblige à revoir mes plans. D'un côté je me dis que j'ai deux mois pour me préparer, que je peux louper les premiers chronos sans que ça ne soit préjudiciable. De l'autre côté, je pourrais décaler mes envies et utiliser les chronos comme préparation en vue de la saison de cyclocross qui suivra. Pour le moment, j'hésite encore. J'attends de voir comment évoluent mes sensations au fil des jours, mais je vais devoir prendre une décision rapidement.
Consultez notre parcours.
dimanche 27 juillet 2014
Sortie champêtre
Dimanche matin, je suis allé rouler en compagnie de Julien et de Florentin.
Pendant que les kilomètres de bouchons s'accumulent sur les autoroutes, les routes que nous avons l'habitude d'emprunter gagnent en tranquillité : c'est fou comme la région lyonnaise se désertifie du 15 juillet jusqu'au 30 août. Chaque année, la première semaine de septembre me procure un choc face à une densification brutale du trafic ... mais on n'en est pas là.
On a remonté les quais de Saône sous l'impulsion de Julien, très en jambes. J'arrivais à suivre dans sa roue en discutant avec Florentin, même si par moment j'éprouvais le besoin de souffler un peu et me recalais bien dans l'aspiration de notre derny humain.
On a traversé la Saône à Anse pour rejoindre le plateau de la Dombes. L'ascension sur le plateau s'est faite via un long faux plat montant dans lequel j'ai laissé filer mes compagnons et ai roulé à mon rythme : après une longue période d'inactivité, se mettre dans le rouge toute une sortie est contre-productif. Le but n'est pas d'accumuler de la fatigue ni d'épater mes amis, mais bien de retrouver une condition physique pour revenir à mon niveau habituel.
Une fois sur le plateau, on a effectué une pause pour faire une série de photos originales.
On est reparti en discutant et en rigolant. On est rentré chez nous sous un beau ciel bleu et avec une température clémente.
Consultez notre parcours.
Pendant que les kilomètres de bouchons s'accumulent sur les autoroutes, les routes que nous avons l'habitude d'emprunter gagnent en tranquillité : c'est fou comme la région lyonnaise se désertifie du 15 juillet jusqu'au 30 août. Chaque année, la première semaine de septembre me procure un choc face à une densification brutale du trafic ... mais on n'en est pas là.
On a remonté les quais de Saône sous l'impulsion de Julien, très en jambes. J'arrivais à suivre dans sa roue en discutant avec Florentin, même si par moment j'éprouvais le besoin de souffler un peu et me recalais bien dans l'aspiration de notre derny humain.
On a traversé la Saône à Anse pour rejoindre le plateau de la Dombes. L'ascension sur le plateau s'est faite via un long faux plat montant dans lequel j'ai laissé filer mes compagnons et ai roulé à mon rythme : après une longue période d'inactivité, se mettre dans le rouge toute une sortie est contre-productif. Le but n'est pas d'accumuler de la fatigue ni d'épater mes amis, mais bien de retrouver une condition physique pour revenir à mon niveau habituel.
Une fois sur le plateau, on a effectué une pause pour faire une série de photos originales.
On est reparti en discutant et en rigolant. On est rentré chez nous sous un beau ciel bleu et avec une température clémente.
Consultez notre parcours.
jeudi 24 juillet 2014
Boucle au col du Soulor
Jeudi matin, avant que les coureurs du Tour de France parcourent leur dernière étape de montagne, j'ai effectué une boucle incluant le col du Soulor et le col de Spandelles.
Logeant au pied du col du Soulor, j'ai directement attaqué la montée en guise d'échauffement : les 3 premiers kilomètres sont autour de 8% mais ensuite une longue vallée de 9 kilomètres permet de se préparer tranquillement avant la partie finale (7,4km à 8,1%).
Tout au long de la montée, j'ai doublé et croisé des cyclistes. Comme d'habitude, lorsque je dépassais une personne, je disais "Bonjour" ou "Courage" selon le coup de pédale de la personne. Les mots entendus en retour m'ont permis de voyager : les accents et la prononciation du mot "Bonjour" reçu en retour me montraient bien que les personnes n'étaient pas françaises.
Habituellement, j'adore discuter avec les étrangers pour savoir d'où ils viennent, ce qui les motive à venir à cet endroit, combien de temps ils restent, comment se pratique le vélo dans leur pays, ... certains dialogues sont particulièrement enrichissant. Etant pressé par le temps, je n'ai malheureusement pas pu discuter avec les nombreux belges (visiblement venus en groupe, ils semblaient être encadré par plusieurs véhicules peints aux couleurs d'une société de voyages à vélo), espagnols et australiens (eux aussi visiblement venus en groupe).
La montée du col du Soulor s'est mieux passée que celle du Tourmalet : d'une part la montée est moins longue et moins exigeante, mais j'ai mieux su gérer mes efforts. J'ai pu profiter du paysage du début à la fin, ce qui m'a permis de passer un agréable moment.
Au col, alors que je faisais un arrêt pour me ravitailler (et prendre des photos), j'ai rigolé en voyant un des accompagnateurs du groupe belge en train de se faire voler des frites par un cheval. Pendant les 10 minutes de pause, le cheval n'a pas lâché d'une semelle ce pauvre belge malgré l'intervention d'autres accompagnateurs qui cherchaient à écarter le cheval (sans lui faire de mal) ... la scène était vraiment caucasse.
J'ai effectué une descente prudente vers Ferrière : des animaux traversent la route en déboulant de nulle part et la route n'est pas en très bon état (il y avait même une zone très gravillonneuse). J'ai ensuite attaqué la montée du col de Spandelles et ses 10 kilomètres à 10,4%. Il m'a fallu une heure pour effectuer la montée, mais ça a été un vrai régal : la route est étroite, sans la moindre circulation. En incluant la descente, j'ai du voir 3 ou 4 véhicules en 1h30 !
La seule frayeur de la montée me viendra d'un troupeau de vaches à longues cornes qui mangeaient le long de la route. Je ne voulais pas passer trop vite à côté d'elles pour ne pas les effrayer, mais je ne tenais pas non plus à rester trop longtemps dans ce secteur. Croyez-moi, en passant entre-elles, je n'en menais pas large.
La descente a été horrible : d'énormes trous m'ont laissé penser qu'il y a eu un bombardement dans ce secteur. Pour couronner le tout, des rigoles métalliques coupaient régulièrement la route, ce qui m'a permis d'utiliser ma récente compétence de cyclocross pour sauter des planches ... mais pour sauter ces rigoles. Le contraste avec la descente absolument parfaite (car entièrement refaite) du Tourmalet deux jours plus tôt était vraiment saisissant.
J'ai bouclé mon parcours sans soucis, avec 1900 mètres de dénivelé en seulement 61 kilomètres.
Consultez mon parcours.
Logeant au pied du col du Soulor, j'ai directement attaqué la montée en guise d'échauffement : les 3 premiers kilomètres sont autour de 8% mais ensuite une longue vallée de 9 kilomètres permet de se préparer tranquillement avant la partie finale (7,4km à 8,1%).
Tout au long de la montée, j'ai doublé et croisé des cyclistes. Comme d'habitude, lorsque je dépassais une personne, je disais "Bonjour" ou "Courage" selon le coup de pédale de la personne. Les mots entendus en retour m'ont permis de voyager : les accents et la prononciation du mot "Bonjour" reçu en retour me montraient bien que les personnes n'étaient pas françaises.
Habituellement, j'adore discuter avec les étrangers pour savoir d'où ils viennent, ce qui les motive à venir à cet endroit, combien de temps ils restent, comment se pratique le vélo dans leur pays, ... certains dialogues sont particulièrement enrichissant. Etant pressé par le temps, je n'ai malheureusement pas pu discuter avec les nombreux belges (visiblement venus en groupe, ils semblaient être encadré par plusieurs véhicules peints aux couleurs d'une société de voyages à vélo), espagnols et australiens (eux aussi visiblement venus en groupe).
La montée du col du Soulor s'est mieux passée que celle du Tourmalet : d'une part la montée est moins longue et moins exigeante, mais j'ai mieux su gérer mes efforts. J'ai pu profiter du paysage du début à la fin, ce qui m'a permis de passer un agréable moment.
Au col, alors que je faisais un arrêt pour me ravitailler (et prendre des photos), j'ai rigolé en voyant un des accompagnateurs du groupe belge en train de se faire voler des frites par un cheval. Pendant les 10 minutes de pause, le cheval n'a pas lâché d'une semelle ce pauvre belge malgré l'intervention d'autres accompagnateurs qui cherchaient à écarter le cheval (sans lui faire de mal) ... la scène était vraiment caucasse.
J'ai effectué une descente prudente vers Ferrière : des animaux traversent la route en déboulant de nulle part et la route n'est pas en très bon état (il y avait même une zone très gravillonneuse). J'ai ensuite attaqué la montée du col de Spandelles et ses 10 kilomètres à 10,4%. Il m'a fallu une heure pour effectuer la montée, mais ça a été un vrai régal : la route est étroite, sans la moindre circulation. En incluant la descente, j'ai du voir 3 ou 4 véhicules en 1h30 !
La seule frayeur de la montée me viendra d'un troupeau de vaches à longues cornes qui mangeaient le long de la route. Je ne voulais pas passer trop vite à côté d'elles pour ne pas les effrayer, mais je ne tenais pas non plus à rester trop longtemps dans ce secteur. Croyez-moi, en passant entre-elles, je n'en menais pas large.
La descente a été horrible : d'énormes trous m'ont laissé penser qu'il y a eu un bombardement dans ce secteur. Pour couronner le tout, des rigoles métalliques coupaient régulièrement la route, ce qui m'a permis d'utiliser ma récente compétence de cyclocross pour sauter des planches ... mais pour sauter ces rigoles. Le contraste avec la descente absolument parfaite (car entièrement refaite) du Tourmalet deux jours plus tôt était vraiment saisissant.
J'ai bouclé mon parcours sans soucis, avec 1900 mètres de dénivelé en seulement 61 kilomètres.
Consultez mon parcours.
mardi 22 juillet 2014
Grimpée du col du Tourmalet [reportage photo]
Mardi après-midi, étant de passage dans les Pyrénées et la météo étant correcte, j'ai enfourché mon vélo en direction du col du Tourmalet. Cela faisait 6 semaines que je n'avais pas enfourché un vélo, 6 semaines d'abstinence cycliste mais 6 semaines loin d'être reposantes.
J'ai commencé par remonter la vallée du gave du Pau en empruntant une splendide voie verte parfaitement entretenue. La voie verte remplace une ancienne voie ferrée, les gares ont été fermées mais proposent des points d'eau potable que j'ai pu référencer sur mon site consacré aux points d'eau (à Argelès Gazost et Pierefite-Nestalas). J'y étais au calme, il n'y avait pas grand monde ... pour m'aider à m'abriter du léger vent défavorable qui soufflait.
A Pierrefite-Nestalas, la voie verte se termine brutalement. Il n'y a pas de panneau pour indiquer comment rejoindre les grandes montées du coin. J'ai joué la carte de la sécurité, décidant de remonter au centre du village pour être sûr de tomber sur de grosses routes me menant où je souhaitais aller, mais je suis convaincu qu'un bon fléchage aurait pu m'éviter de faire un détour par le centre. J'ai rejoint la route normale menant à Luz Saint Sauveur, pied officiel du Tourmalet.
La route est large et la circulation était faible quand j'y suis passé, je n'ai donc pas été gêné dans mon approche du géant des Pyrénées. J'ai trouvé l'approche le long du gave un peu pénible sur la fin, j'avais hâte d'en découdre avec la montagne car jusqu'à présent mon principal adversaire était le vent. Quelques cyclistes se sont glissés dans ma roue, je ne m'en suis pas occupé et j'ai préféré me concentrer sur mon propre effort, roulant à la vitesse que je souhaitais.
L'ascension, et mon lent calvaire, ont commencé à Luz Saint Sauveur. Le coup de pédale était fluide jusqu'à présent, je pédalais avec insouciance, rempli de mordant et grisé par l'ivresse d'enfin pédaler. C'était parti pour 20 kilomètres de montée à 7,5% de moyenne.
Le goudron de la route du Tourmalet est actuellement un véritable billard. Sur les 20 kilomètres de montée, plus de la moitié ont été refait entièrement ces derniers mois : les violentes inondations de juin 2013 avaient détruit la route. La DDE ne s'est pas contentée de refaire les morceaux manquants mais a visiblement revu la route dans son ensemble, la montagne ayant été taillée pour laisser place à une route large et bien aménagée. Le résultat est superbe.
Les arbres ayant également été emportés par la crue, j'ai souffert de la chaleur. J'ai profité de chacun des rares coin d'ombre présent le long de la route, roulant le plus à droite possible quitte à frôler le trottoir. J'avais beau être en montagne et le long d'un ruisseau, j'avais chaud.
Un seul village se situe dans la montée : Barèges. La pente avant l'entrée et à la sortie est à plus de 10%, c'est l'un des passages les plus durs de l'ascension. Lors de ma traversée, en tournant la tête j'ai repéré des cyclistes autour de deux points d'eau potable (à l'entrée et à la sortie du bourg) et des toilettes, que j'ai également pu ajouter sur mon site.
Au cours de la montée, j'ai été doublé par deux cyclistes qui faisaient la course entre eux sur des vélos électriques. J'étais dans le dur, la pente était proche des 10%, j'avais envie d'arracher mes vêtements tellement j'avais chaud ... j'ai entendu un bruit derrière moi juste avant que deux trentenaires me doublent à 30km/h avec un kway trop large flottant au vent. Je n'ai rien contre ces autres pratiquants du cyclisme en montagne, mais sur le coup, j'avoue avoir été dégoûté.
Vu leur vitesse et la mienne, ils ont rapidement disparu de mon champ de vision et j'ai repris ma contemplation du paysage. J'étais presque seul face à la pente, il n'y avait personne : ni auto, ni vélo ... quelques vaches et quelques moutons (dont certains paisiblement couchés sur la route !). Les seuls humains que j'ai vus, c'était ma compagne et ma belle-famille, venus me supporter et profiter du paysage eux aussi. Nous avions oublié le drapeau qui avait été préparé pour les classiques, mais les encouragements oraux m'ont suffi pour me hisser jusqu'en haut.
(photo prise lors des classiques flandriennes)
Sur la fin de la montée, j'avoue en avoir particulièrement bavé. Il s'agissait de mon premier véritable col de l'année : mon hiver et mon printemps avaient été consacrés aux classiques flandriennes, à Liège-Bastogne-Liège puis à Bordeaux-Paris. Ces épreuves ne permettent pas vraiment de travailler le coup de pédale de la montagne.
J'avoue avoir mis pied à terre deux fois dans les 3 derniers kilomètres. A l'approche des 2000 mètres d'altitude, j'ai ressenti le mal des montagnes pour la première fois de ma vie. Pourtant, j'ai grimpé plusieurs fois la Bonette (+2800), le Galibier (+2600), l'Izoard (+2400), le Granon (+2400) et tant d'autres cols sans jamais avoir de soucis. Cependant, j'étais préparé physiquement à chaque fois alors que pour la première fois j'ai gravi un grand col "en touriste", sans aucune préparation.
J'ai atteint le sommet après 2 heures de montée pour les 20 derniers kilomètres. J'ai franchi le col le poing serré : j'étais content d'en terminer, content de mettre fin à cette longue ascension dont je ne voyais pas la fin. J'étais également content d'ajouter ce col à ma longue liste de cols déjà franchis au cours de mes 10 années de pratique cycliste.
La descente a été un régal : le goudron ayant été refait sur la majeure partie du tracé, il n'y avait aucun trou rebouché ni aucune saignée. Si toutes les routes étaient dans cet état, ce serait le paradis. Le retour dans la vallée s'est bien passé, en dehors d'un raccourci que j'ai voulu prendre pour rejoindre la piste cyclable et qui s'est transformé en cul de sac, le pont ayant été emporté l'année passé et n'ayant pas encore été reconstruit.
Consultez mon parcours.
J'ai commencé par remonter la vallée du gave du Pau en empruntant une splendide voie verte parfaitement entretenue. La voie verte remplace une ancienne voie ferrée, les gares ont été fermées mais proposent des points d'eau potable que j'ai pu référencer sur mon site consacré aux points d'eau (à Argelès Gazost et Pierefite-Nestalas). J'y étais au calme, il n'y avait pas grand monde ... pour m'aider à m'abriter du léger vent défavorable qui soufflait.
A Pierrefite-Nestalas, la voie verte se termine brutalement. Il n'y a pas de panneau pour indiquer comment rejoindre les grandes montées du coin. J'ai joué la carte de la sécurité, décidant de remonter au centre du village pour être sûr de tomber sur de grosses routes me menant où je souhaitais aller, mais je suis convaincu qu'un bon fléchage aurait pu m'éviter de faire un détour par le centre. J'ai rejoint la route normale menant à Luz Saint Sauveur, pied officiel du Tourmalet.
La route est large et la circulation était faible quand j'y suis passé, je n'ai donc pas été gêné dans mon approche du géant des Pyrénées. J'ai trouvé l'approche le long du gave un peu pénible sur la fin, j'avais hâte d'en découdre avec la montagne car jusqu'à présent mon principal adversaire était le vent. Quelques cyclistes se sont glissés dans ma roue, je ne m'en suis pas occupé et j'ai préféré me concentrer sur mon propre effort, roulant à la vitesse que je souhaitais.
L'ascension, et mon lent calvaire, ont commencé à Luz Saint Sauveur. Le coup de pédale était fluide jusqu'à présent, je pédalais avec insouciance, rempli de mordant et grisé par l'ivresse d'enfin pédaler. C'était parti pour 20 kilomètres de montée à 7,5% de moyenne.
Le goudron de la route du Tourmalet est actuellement un véritable billard. Sur les 20 kilomètres de montée, plus de la moitié ont été refait entièrement ces derniers mois : les violentes inondations de juin 2013 avaient détruit la route. La DDE ne s'est pas contentée de refaire les morceaux manquants mais a visiblement revu la route dans son ensemble, la montagne ayant été taillée pour laisser place à une route large et bien aménagée. Le résultat est superbe.
Les arbres ayant également été emportés par la crue, j'ai souffert de la chaleur. J'ai profité de chacun des rares coin d'ombre présent le long de la route, roulant le plus à droite possible quitte à frôler le trottoir. J'avais beau être en montagne et le long d'un ruisseau, j'avais chaud.
Un seul village se situe dans la montée : Barèges. La pente avant l'entrée et à la sortie est à plus de 10%, c'est l'un des passages les plus durs de l'ascension. Lors de ma traversée, en tournant la tête j'ai repéré des cyclistes autour de deux points d'eau potable (à l'entrée et à la sortie du bourg) et des toilettes, que j'ai également pu ajouter sur mon site.
Au cours de la montée, j'ai été doublé par deux cyclistes qui faisaient la course entre eux sur des vélos électriques. J'étais dans le dur, la pente était proche des 10%, j'avais envie d'arracher mes vêtements tellement j'avais chaud ... j'ai entendu un bruit derrière moi juste avant que deux trentenaires me doublent à 30km/h avec un kway trop large flottant au vent. Je n'ai rien contre ces autres pratiquants du cyclisme en montagne, mais sur le coup, j'avoue avoir été dégoûté.
Vu leur vitesse et la mienne, ils ont rapidement disparu de mon champ de vision et j'ai repris ma contemplation du paysage. J'étais presque seul face à la pente, il n'y avait personne : ni auto, ni vélo ... quelques vaches et quelques moutons (dont certains paisiblement couchés sur la route !). Les seuls humains que j'ai vus, c'était ma compagne et ma belle-famille, venus me supporter et profiter du paysage eux aussi. Nous avions oublié le drapeau qui avait été préparé pour les classiques, mais les encouragements oraux m'ont suffi pour me hisser jusqu'en haut.
(photo prise lors des classiques flandriennes)
Sur la fin de la montée, j'avoue en avoir particulièrement bavé. Il s'agissait de mon premier véritable col de l'année : mon hiver et mon printemps avaient été consacrés aux classiques flandriennes, à Liège-Bastogne-Liège puis à Bordeaux-Paris. Ces épreuves ne permettent pas vraiment de travailler le coup de pédale de la montagne.
J'avoue avoir mis pied à terre deux fois dans les 3 derniers kilomètres. A l'approche des 2000 mètres d'altitude, j'ai ressenti le mal des montagnes pour la première fois de ma vie. Pourtant, j'ai grimpé plusieurs fois la Bonette (+2800), le Galibier (+2600), l'Izoard (+2400), le Granon (+2400) et tant d'autres cols sans jamais avoir de soucis. Cependant, j'étais préparé physiquement à chaque fois alors que pour la première fois j'ai gravi un grand col "en touriste", sans aucune préparation.
J'ai atteint le sommet après 2 heures de montée pour les 20 derniers kilomètres. J'ai franchi le col le poing serré : j'étais content d'en terminer, content de mettre fin à cette longue ascension dont je ne voyais pas la fin. J'étais également content d'ajouter ce col à ma longue liste de cols déjà franchis au cours de mes 10 années de pratique cycliste.
La descente a été un régal : le goudron ayant été refait sur la majeure partie du tracé, il n'y avait aucun trou rebouché ni aucune saignée. Si toutes les routes étaient dans cet état, ce serait le paradis. Le retour dans la vallée s'est bien passé, en dehors d'un raccourci que j'ai voulu prendre pour rejoindre la piste cyclable et qui s'est transformé en cul de sac, le pont ayant été emporté l'année passé et n'ayant pas encore été reconstruit.
Consultez mon parcours.
mardi 15 juillet 2014
Nouvelle version de cols-cyclisme.com
Ca y est, après plusieurs mois de travail sur mes rares moments de libre, j'ai terminé et lancé la nouvelle version du site cols-cyclisme.com
Cette nouvelle version a remporté l'unanimité au sein du panel des quelques testeurs qui m'ont aidé à trouver les dysfonctionnements que cette nouvelle version avait avant son lancement.
Cette nouvelle version a remporté l'unanimité au sein du panel des quelques testeurs qui m'ont aidé à trouver les dysfonctionnements que cette nouvelle version avait avant son lancement.
samedi 12 juillet 2014
Visite chez l'ostéo
Près d'un mois après avoir effectué des cabrioles sur le bitume, je n'ai toujours pas enclenché de cale sur un vélo. J'ai passé ces dernières semaines à l'étranger, pour me reposer (un peu) et travailler (beaucoup). De retour chez moi, j'en ai profité pour consulter un ostéopathe.
J'ai eu le droit à une remise en place de différents éléments :
Je dois observer quelques jours de repos, je pourrai reprendre ma pratique favorite en début de semaine prochaine. J'espère que la météo sera plus correcte que ces derniers jours.
Hier, un nouveau jouet a également fait son apparition dans mon foyer : un appareil photo Réflex, qui permettra à ma compagne de prendre plus facilement des photos d'illustration pour ce blog. Enfin, ce ne sera pas le but unique de cet appareil ... mais ça peut servir. Bon, pour le moment, on n'en est qu'à la prise en main de l'appareil et on découvre l'incidence des différents réglages, mais avec de la pratique on devrait réussir à se perfectionner.
J'ai eu le droit à une remise en place de différents éléments :
- la cheville droite
- le genoux droit
- le bassin
- le thorax côté droit
- le poignet droit
- le coude droit
- les cervicales
Je dois observer quelques jours de repos, je pourrai reprendre ma pratique favorite en début de semaine prochaine. J'espère que la météo sera plus correcte que ces derniers jours.
Hier, un nouveau jouet a également fait son apparition dans mon foyer : un appareil photo Réflex, qui permettra à ma compagne de prendre plus facilement des photos d'illustration pour ce blog. Enfin, ce ne sera pas le but unique de cet appareil ... mais ça peut servir. Bon, pour le moment, on n'en est qu'à la prise en main de l'appareil et on découvre l'incidence des différents réglages, mais avec de la pratique on devrait réussir à se perfectionner.
mardi 8 juillet 2014
Les spécificités du cyclisme en montagne
L'article de ce soir va parler des spécificités du cyclisme en montagne, qu'il s'agisse de moyenne ou de haute montagne.
La première des choses à savoir, c'est qu'en montagne il n'y a pas de répit pendant une ou plusieurs heures. Quand on se lance dans une ascension de 15, 20 ou 30 kilomètres, il n'y a (en général) pas de répit : il faudra pédaler sans pause. Sur le plat, on a de minuscules moments de roue libre, pour passer un rond-point par exemple. Ces micro-pauses dans le mouvement de pédalage, totalement inconscientes, sont impossibles dans les cols. Pendant toute la durée de l'ascension, on est "en prise" avec la pente. Il arrive que des petits morceaux de descente scindent une montée mais c'est le cas uniquement sur une poignée d'ascensions.
En montée, le principal ennemi du cycliste, c'est la gravité. Bon, c'est parfois le vent également : tous ceux qui ont un jour affronté le fort vent défavorable du Ventoux ou du Lautaret savent à quel point il peut corser (ou faciliter) une ascension. La gravité, quel que soit le poids du cycliste ou son niveau, force à pédaler en permanence à un niveau d'effort non négligeable. On ne peut pas rouler dans un col de moyenne ou haute montagne sur un rythme de récupération. Cette spécificité permet à ceux roulant régulièrement en montagne de progresser (ils sont obligés d'appuyer sur les pédales pour atteindre leur but), et demande une petite adaptation à ceux qui ne roulent pas régulièrement en montagne.
La montagne est le terrain de jeu de cyclistes totalement différents. Certains viennent s'y entraîner et répètent inlassablement les ascensions, cherchant à améliorer leurs performances à force d'entraînements spécifiques, d'autres viennent y chercher l'ivresse des cimes, pédalant à leur rythme dans le simple but d'arriver jusqu'au sommet. Pour ceux appartenant au premier groupe, la pente constitue un adversaire de choix, un adversaire intransigeant qui ne relâche pas sa difficulté lorsqu'on est moins bien. Sur le plat, à fortiori lorsqu'on s'entraîne en groupe, il est facile de lever un peu le pied (et éventuellement de prendre des relais moins appuyés). En montagne, il faut vaincre la gravité et l'importance des relais est amoindrie, l'efficacité de l'entraînement en est donc d'autant améliorée.
Quelle que soit la pratique, il faut adapter légèrement le contenu de son équipement. En montagne le temps change vite et la pluie peut transformer une belle sortie en une belle galère. Même s'il fait beau et chaud dans la vallée au moment de votre départ, deux heures plus tard et 1500 mètres plus haut la fraicheur peut se faire sentir. Je vous conseille de glisser dans vos poches arrières un petit gilet imperméable (la pluie à 2000 mètres d'altitude est rarement chaude) et/ou une paire de manchettes. Même s'il ne fait pas spécialement froid, cet équipement léger vous permettra de ne pas prendre froid dans la descente. Pour plus de sécurité, une pause d'une trentaine de secondes suffit pour enfiler votre équipement tout en profitant du paysage.
La première des choses à savoir, c'est qu'en montagne il n'y a pas de répit pendant une ou plusieurs heures. Quand on se lance dans une ascension de 15, 20 ou 30 kilomètres, il n'y a (en général) pas de répit : il faudra pédaler sans pause. Sur le plat, on a de minuscules moments de roue libre, pour passer un rond-point par exemple. Ces micro-pauses dans le mouvement de pédalage, totalement inconscientes, sont impossibles dans les cols. Pendant toute la durée de l'ascension, on est "en prise" avec la pente. Il arrive que des petits morceaux de descente scindent une montée mais c'est le cas uniquement sur une poignée d'ascensions.
En montée, le principal ennemi du cycliste, c'est la gravité. Bon, c'est parfois le vent également : tous ceux qui ont un jour affronté le fort vent défavorable du Ventoux ou du Lautaret savent à quel point il peut corser (ou faciliter) une ascension. La gravité, quel que soit le poids du cycliste ou son niveau, force à pédaler en permanence à un niveau d'effort non négligeable. On ne peut pas rouler dans un col de moyenne ou haute montagne sur un rythme de récupération. Cette spécificité permet à ceux roulant régulièrement en montagne de progresser (ils sont obligés d'appuyer sur les pédales pour atteindre leur but), et demande une petite adaptation à ceux qui ne roulent pas régulièrement en montagne.
La montagne est le terrain de jeu de cyclistes totalement différents. Certains viennent s'y entraîner et répètent inlassablement les ascensions, cherchant à améliorer leurs performances à force d'entraînements spécifiques, d'autres viennent y chercher l'ivresse des cimes, pédalant à leur rythme dans le simple but d'arriver jusqu'au sommet. Pour ceux appartenant au premier groupe, la pente constitue un adversaire de choix, un adversaire intransigeant qui ne relâche pas sa difficulté lorsqu'on est moins bien. Sur le plat, à fortiori lorsqu'on s'entraîne en groupe, il est facile de lever un peu le pied (et éventuellement de prendre des relais moins appuyés). En montagne, il faut vaincre la gravité et l'importance des relais est amoindrie, l'efficacité de l'entraînement en est donc d'autant améliorée.
Quelle que soit la pratique, il faut adapter légèrement le contenu de son équipement. En montagne le temps change vite et la pluie peut transformer une belle sortie en une belle galère. Même s'il fait beau et chaud dans la vallée au moment de votre départ, deux heures plus tard et 1500 mètres plus haut la fraicheur peut se faire sentir. Je vous conseille de glisser dans vos poches arrières un petit gilet imperméable (la pluie à 2000 mètres d'altitude est rarement chaude) et/ou une paire de manchettes. Même s'il ne fait pas spécialement froid, cet équipement léger vous permettra de ne pas prendre froid dans la descente. Pour plus de sécurité, une pause d'une trentaine de secondes suffit pour enfiler votre équipement tout en profitant du paysage.
samedi 5 juillet 2014
Le vol de vélos sur les cyclosportives
Le week-end dernier, alors qu'il était du côté de Serre-Chevalier et qu'il comptait participer à la cyclosportive "La Serre Che Luc Alphand", mon ami Steff s'est fait voler son vélo.
Ces dernières années, les équipes professionnelles ont régulièrement subi des vols de vélo : des pilleurs ouvrent le camion atelier d'une équipe pendant le nuit et y dérobent tout le matériel. Ces affaires font à chaque fois beaucoup de bruit (dans le milieu du cyclisme) car les équipes pro diffusent l'information à un large public et aux médias, qui relayent à leur tour l'information.
Beaucoup plus confidentiellement, de plus en plus de vélos sont volés lors des cyclosportives. Que ce soit un vol discret pendant qu'on récupère (ou rend) un dossard, ou que ce soit le local à vélo d'un hôtel qui est cambriolé pendant la nuit, les vols se multiplient.
La majorité des organisateurs mettent en place des parcs à vélo permettant aux participants de laisser leur vélo pendant qu'ils rentrent dans le gymnase abritant le centre névralgique de l'épreuve. Ca permet à chacun de profiter des vestiaires, douches et repas sans avoir à s’inquiéter pour son vélo. Cependant, ces parcs à vélo restent globalement sous-utilisés : il faut souvent faire la queue plusieurs minutes avant de donner son vélo, et patienter autant de temps avant de le reprendre. Je passerai sous silence le temps perdu par les personnes chargées de gérer le parc à vélo et qui voient défiler des concurrents qui veulent récupérer leur vélo sans dossard (ni aucun autre document disant que le vélo n°XXX leur appartient), ceux qui préfèrent râler 3 minutes ("vous êtes nuls, c'est trop long blablabla") avant de donner leur numéro et qui occupent un bénévole inutilement, allongeant d'autant le temps pour récupérer leur vélo pour tous ceux qui le suivent.
Dans le cas de Steff, le vol n'a pas eu lieu pendant l'épreuve mais pendant la nuit précédente. Les vélos étaient regroupés dans un local de l'hôtel, les pilleurs ont récupéré les vélos qui se trouvaient dans la pièce. Ce cas est loin d'être isolé, dès qu'une épreuve attire du monde elle attire des personnes moins bien intentionnées. Dans ce genre de cas, il n'y a malheureusement pas grand chose à faire : pour ma part, je monte toujours mon vélo dans ma chambre, dans une housse afin de ne rien salir. Je le garde à l'oeil, le vol en chambre étant beaucoup plus rare que le vol collectif. De plus, en terme d'assurance, c'est bien moins compliqué à justifier : en local collectif, l'assurance peut faire remarquer qu'il n'y avait pas de cadenas ou qu'il n'était pas attaché à un point solide et que c'est de notre faute à nous.
Une fois, alors que j'étais seul dans les Alpes pour le plaisir, j'avais demandé l'accord de la gérante de l'hôtel avant de monter le vélo dans ma chambre. Je préfère toujours demander, par principe, et n'ai jamais eu de refus. Cette fois la, la gérante m'avait répondu une phrase qui m'a marqué : "votre vélo est plus propre que les chaussures de mes clients, bien sur que vous pouvez !". Cette phrase, je la garde en mémoire pour le jour où un hôtelier voudra faire du zèle, elle peut appuyer mon argumentaire ... mais un sourire et de la politesse m'ont toujours suffi jusqu'à présent.
Bref, ne devenez pas parano mais soyez vigilants. D'une part, le matériel qu'on utilise coûte cher, mais la période d'absence dudit matériel est également pénalisante.
Appel #twittcyclos vélo volé à Serre-Chevalier cette nuit. Canyon Aeroad 2011 noir roues Cosmic Carbon SLR. Marqué Steff Leroux + drapeau UE
— =OO Steff Rock Velo★ (@SteffanRockVelo) 29 Juin 2014
Ces dernières années, les équipes professionnelles ont régulièrement subi des vols de vélo : des pilleurs ouvrent le camion atelier d'une équipe pendant le nuit et y dérobent tout le matériel. Ces affaires font à chaque fois beaucoup de bruit (dans le milieu du cyclisme) car les équipes pro diffusent l'information à un large public et aux médias, qui relayent à leur tour l'information.
Beaucoup plus confidentiellement, de plus en plus de vélos sont volés lors des cyclosportives. Que ce soit un vol discret pendant qu'on récupère (ou rend) un dossard, ou que ce soit le local à vélo d'un hôtel qui est cambriolé pendant la nuit, les vols se multiplient.
La majorité des organisateurs mettent en place des parcs à vélo permettant aux participants de laisser leur vélo pendant qu'ils rentrent dans le gymnase abritant le centre névralgique de l'épreuve. Ca permet à chacun de profiter des vestiaires, douches et repas sans avoir à s’inquiéter pour son vélo. Cependant, ces parcs à vélo restent globalement sous-utilisés : il faut souvent faire la queue plusieurs minutes avant de donner son vélo, et patienter autant de temps avant de le reprendre. Je passerai sous silence le temps perdu par les personnes chargées de gérer le parc à vélo et qui voient défiler des concurrents qui veulent récupérer leur vélo sans dossard (ni aucun autre document disant que le vélo n°XXX leur appartient), ceux qui préfèrent râler 3 minutes ("vous êtes nuls, c'est trop long blablabla") avant de donner leur numéro et qui occupent un bénévole inutilement, allongeant d'autant le temps pour récupérer leur vélo pour tous ceux qui le suivent.
Dans le cas de Steff, le vol n'a pas eu lieu pendant l'épreuve mais pendant la nuit précédente. Les vélos étaient regroupés dans un local de l'hôtel, les pilleurs ont récupéré les vélos qui se trouvaient dans la pièce. Ce cas est loin d'être isolé, dès qu'une épreuve attire du monde elle attire des personnes moins bien intentionnées. Dans ce genre de cas, il n'y a malheureusement pas grand chose à faire : pour ma part, je monte toujours mon vélo dans ma chambre, dans une housse afin de ne rien salir. Je le garde à l'oeil, le vol en chambre étant beaucoup plus rare que le vol collectif. De plus, en terme d'assurance, c'est bien moins compliqué à justifier : en local collectif, l'assurance peut faire remarquer qu'il n'y avait pas de cadenas ou qu'il n'était pas attaché à un point solide et que c'est de notre faute à nous.
Une fois, alors que j'étais seul dans les Alpes pour le plaisir, j'avais demandé l'accord de la gérante de l'hôtel avant de monter le vélo dans ma chambre. Je préfère toujours demander, par principe, et n'ai jamais eu de refus. Cette fois la, la gérante m'avait répondu une phrase qui m'a marqué : "votre vélo est plus propre que les chaussures de mes clients, bien sur que vous pouvez !". Cette phrase, je la garde en mémoire pour le jour où un hôtelier voudra faire du zèle, elle peut appuyer mon argumentaire ... mais un sourire et de la politesse m'ont toujours suffi jusqu'à présent.
Bref, ne devenez pas parano mais soyez vigilants. D'une part, le matériel qu'on utilise coûte cher, mais la période d'absence dudit matériel est également pénalisante.
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